Les retraités au secours des actifs ?

La France, ce curieux pays où les retraités subventionnent des actifs incapables de subvenir à leurs propres besoins…

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Personnes âgées mangeant des glaces (Crédits : rev stan, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

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Les retraités au secours des actifs ?

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Publié le 4 décembre 2014
- A +

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

vieux mangeant des glaces credits rev stan (licence creative commons)

Près d’un tiers des retraités (29%) soutiennent financièrement leurs proches, selon un sondage Odoxa réalisé pour le compte du Parisien-Aujourd’hui en France et la Caisse d’épargne. « Avant la Première guerre mondiale, les jeunes qui gagnaient leur vie donnaient de l’argent aux plus âgés. Cette donnée s’est désormais inversée », indique Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.

L’aide intergénérationnelle s’effectue dans les deux tiers des cas des retraités vers leurs enfants : « ils soutiennent les actifs de plus en plus confrontés à des problèmes d’emploi », une situation que les retraités jugent normale. Quelle que soit leur catégorie de revenus, 64% des retraités ont déjà abordé la question de l’héritage avec leurs proches et 86% estiment que leurs enfants et petits-enfants n’ont pas tendance à les solliciter outre mesure. Les donations restent très liées au niveau de la pension : en effet, 37% des retraités, les plus aisés, ont effectué une donation, plus de la moitié de ceux gagnant 3 500 € nets par mois en ont réalisé une contre près d’un quart pour ceux vivant avec moins de 2 500 €.

Ne serait-il pas plus sain que les retraités touchent au prorata de leurs cotisations et que les actifs, dont le coût du travail se verrait ainsi soulager d’une part du fardeau des charges, soient ou mieux rémunérés ou détenteurs d’un emploi ? Le système pervers dans lequel nous vivons fait verser aux retraités des pensions disproportionnées par rapport au capital constitué lors de leur activité, les faisant financer en ponctionnant le salaire des actifs qu’ensuite, généreusement, ces mêmes retraités disent « aider ». Le meilleur moyen d’aider les actifs aujourd’hui, c’est de diminuer les pensions de retraites, de réduire les charges liées au travail afin de le rendre plus accessible et de permettre ainsi à ceux qui font la richesse d’en profiter !


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  • Question de mentalité aussi.
    Les retraités (je pense à mes grands parents) ont vécu dans une France qui épargne. Aujourd’hui ils sont la route de secours d’une France qui vit à crédit.

    • bonjour Winston , mentalité et bon sens . Devenu grand-père ,comme probablement beaucoup de mes contemporains ,j’ai considéré de mon devoir ( les enfants ayant fait leur vie ) d’aider au mieux les petits-enfants qui eux connaissent une période moins faste que ne fût la nôtre . A commencer par leurs études ,hébergements et installations pour ceux qui sont en Universités ,ici ou là ,puis à venir d’autres aides lorsque sera venu le temps d’entrer dans la vie active .
      Alors dans ce sens là ,être la roue de secours et même un peu plus ,y compris par mes impôts et pour aider ceux que je ne connais pas ; rien que très normal , partant les soi disant édiles qui dirigent ce pays sont non seulement des incapables notoires , mais je le crois volontiers , s’en fichent éperdument !

      • Je suis encore un jeune (27 ans) mais j’observe autour de moi que beaucoup de gens veulent vivre comme des princes (super bagnole, super fringues, super télé, beaucoup de congés pour partir en vacances etc.) mais avec des revenus limités. Du coup ils vivent à crédit, sont parfois dans le rouge sur leurs comptes et trouvent les financements comme ils le peuvent. La seule chose qu’ils demandent c’est plus d’argent… De l’argent, certes, mais pour quoi faire ? Pour plus de pouvoir d’achat, pour davantage consommer de niaiseries mais certainement pas pour épargner ! Ils s’endettent, se paupérisent même sur le long terme, uniquement pour satisfaire des caprices de parvenus et vivre dans l’illusion que ce sont des gens aisés.

        Mes grands parents, et leurs parents, avant eux n’étaient pas comme ça (et je pense que c’est valable pour toute la société d’antan) : ils ont travaillé dur toute leur vie pour mettre du pognon de côté, tout en vivant chichement, car ils avaient le sentiment que rien n’était jamais acquis. Voilà ce que je voulais mettre en avant dans mon commentaire, on est bien moins raisonnable que nos anciens ! Tudieu.

        • Vous êtes jeune et déjà sérieux (je ne dis pas que c’est prématuré, pour autant) mais nous sommes tous plus ou moins victimes de l’époque dans laquelle nous vivons et de ce que nous avons vécu.
          Si on fait un retour historique, il faut bien constater que les gens ont essentiellement (en simplifiant, c’est vrai) été marqués par les guerres.
          La guerre reste une époque marquée de privations multiples pour le plus grand nombre. Le retour de la paix est une époque de reconstruction, très active qui dope l’économie, la production et la consommation. Après la première guerre, on a connu les « années folles », dépensières et fastueuses, créatives et exubérantes, sauf en milieu rural où les hommes manquaient. La grande crise de 1929 y a mis fin, ruinant ceux qui avaient mis leur épargne dans la bourse et appauvrissant des chômeurs nombreux. S’ensuivit des années tendues et instables avec la folle inflation en Allemagne qui reste marquée, jusqu’à maintenant, dans l’obsession de l’ € fort auquel ce pays tient encore de façon extrême.
          Vint la seconde guerre, une nouvelle période de privation qui s’est terminée par « la libération » doublée, cette fois encore, par une influence des U.S.A. et l’apparition d’objets de consommation plus ou moins nécessaires (du chewing gum au coca, en passant par les bas nylon, le début de l’électro-ménager…) une nouvelle reconstruction et le plan Marshall dopant l’économie: époque symbolisée par le syndrome de St Germain des prés. Puis, les années ’60, dites « golden sixties », accélérant la « société de consommation », l’inflation (et, en France, les dévaluations). C’était la première décade des 30 glorieuses auxquelles la première crise pétrolière mit fin en 1973. Sans vouloir me mettre en valeur, mon père a connu les deux guerres, l’une comme enfant, l’autre comme jeune marié: il en a gardé un souci de prévoyance (et donc d’épargne) résistant assez bien à la consommation (avec quelques entorses calculées). Ses enfants ont profité de la paix et des 30 glorieuses: aujourd’hui retraités, ils n’ont connu ni les sévères privations, ni des problèmes d’emploi prolongés et profitent d’une retraite qu’on n’a pas encore réduite: conscients de leur chance et, nouveauté: ils ne sont pas sûrs du tout que leurs enfants, même diplômés, auront la même qualité de vie que la leur, de façon stable: l’actualité économique et financière actuelle dont l’évolution est encore imprévisible, renforce cette crainte! Il leur semble donc normal de tenter de les aider, conscients qu’ils ont eu de la chance, surtout quand ils étaient jeunes!

          • Merci pour cette belle analyse a laquelle je souscris à cent pour cent.
            Mais c’est pas une fatalité, le pacte mis en place et qui a rendu possible tout cela à été rompu: c’ést le model original libéral qui récompense le travail et les efforts. La richesse de nos pays à été basée sur le développement de la classe moyenne avec l’accès à l’éducation, à la santé et l’habitat individuel. Tout cela est aujourd’hui remis en cause, mais pas partout dans le monde, il n’y a qu »a regarder la Chine ou d’autres pays dits émergeants.
            Tant que les gens n’auront pas compris l’escroquerie dont ils sont victimes rien ne changeras.
            Mais bon, les civilisation disparaissent et naissent, ç’est peut-être notre cas !

            • @ Quenda @ Winston

              Heureux que l’analyse vous plaise: c’était un plaisir personnel de faire le point.

              Notre jeune ami de 27 ans, comme d’autres de son âge (dont le « Tanguy » qui crèche encore chez moi mais cela ne me contrarie pas; il épargne pour un achat immobilier (que j’approuve) alors que le logement est particulièrement très cher, dans notre pays.), notre ami, donc, montre son sérieux (que je ne condamne pas du tout) en espérant tout de même que ce sérieux concerne les choses sérieuses (travail, logement, avenir choisi) mais qu’il puisse cependant goûter la « substantifique moelle » de la jeunesse, période bénie qui passe trop vite, comme on sait! De même, c’est encore le temps de la découverte, des expériences à faire, quel qu’en soit le résultat, elles nous apprendrons un peu sur la vie et beaucoup sur nous-mêmes, désormais mieux armés.

              Et si il n’y a pas de fatalité, il vivra cependant de bonnes surprises ou des catastrophes, imprévisibles, auxquelles il ne pourra pas changer grand-chose.

              Matériellement, il est vrai que j’ai connu l’époque où la classe moyenne parvenait à gagner suffisamment pour épargner et où on construisait donc soi-même, au moins financièrement, sa liberté d’action, de choix et son autonomie, pour ne pas dire « sa liberté ».

              Actuellement le « trop d’état », se mêlant de trop de choses nous concernant, et prétendant mieux savoir que nous-mêmes ce qui nous convient, a prélevé sur nos revenus une part grandissante en nous offrant ensuite le très décevant fruit de ses rapines!

              Il y a un principe trop souvent oublié: tout l’argent collecté par l’état pour être « redistribué » est forcément amputé d’une partie perdue dans son transit administratif (au moins: il faut bien payer ces trop nombreux et inutiles fonctionnaires). Quand la transaction court-circuite le système, vous êtes, en théorie en confiance avec votre partenaire en « troquant » une somme d’argent contre une marchandise ou un service connu mais cela est aujourd’hui interdit et il ne faudra pas longtemps pour que l’étudiante qui garde vos (petits-)enfants, doive déclarer au fisc ce baby-sitting! En tout cas, il existerait des cas où, aidé gracieusement par votre beau-frère pour un travail fait dans votre nouvelle maison, vous êtes tenu de payer la TVA sur le prix estimé de son travail: on délire!

              Nous sommes d’accord que suivant le principe de « subsidiarité » (bien connu entre l’Union Européenne et les pays membres), l’état ne devrait s’occuper que de ses fonctions régaliennes et des quelques autres choses qui ne sont pas prises en charge par la société civile. Actuellement, l’état s’occupe de tout, sans autre responsabilité que d’excuser par un discours télévisé expliquant un éventuel dysfonctionnement auquel on vous promet de mettre bon ordre, si il s’avère sérieux.

              Maintenant, il convient de faire la différence entre un libéralisme démocratique, qui trouve à sa base, la responsabilité individuelle personnelle et un » ultra-libéralisme » actuel dont le but est de supplanter le pouvoir des nations,(à la Goldman-Sachs, mais il est loin d’être seul!) travaillant en fait plus à l’enrichissement d’une oligarchie mondiale où les sommes accumulées permettent de concentrer en quelques mains le pouvoir mondial sur l’ensemble des pays de la planète, en-dehors de toute considération humaine, ce qui justifie l’influence d’un état, de plusieurs, puis du responsable de la banque centrale de cet ensemble, comme notre Mr Draghi qui a vraiment la tête de l’emploi.

          • La folle inflation allemande, c’est 1923, pas après 1929.

            La fin des trente glorieuses commence en France, comme par hasard en 1968 : ralentissement de la croissance, accélération de la hausse des prix, montée du chômage.

        • Oh si, ça a toujours été comme ça. Mais jusqu’au milieu du XXe siècle, le flambeur disparaissait et devenait miséreux une fois l’argent dépensé, et bien souvent les parents refusaient de l’entretenir plus avant, quand ils ne le déshéritaient pas. Quant aux banquiers, ça n’était pas la peine d’aller leur demander un prêt à la consommation, ou un prêt immobilier sans un apport personnel conséquent. Les mauvais gestionnaires, qui sont aujourd’hui l’immense majorité, étaient invisibles dans une société qui les effaçait au profit des bons.

    • L’état Français vit à crédit. Les français, eux, épargnent (quand ils peuvent)

      • Pas tous les français. Beaucoup sont incités (imbéciles qu’ils sont) à vivre au dessus de leur moyens, à dépenser de l’argent qu’ils n’ont pas en quémandant des crédits à tire-larigot pour satisfaire des besoins superflus.
        Et puis derrière l’Etat il y a qui ? Des français de chair et d’os qui, soit représentent l’Etat, soit travaillent pour lui en dilapidant l’argent qu’une partie seulement de la population tente d’épargner.

  • « Avant la Première guerre mondiale, les jeunes qui gagnaient leur vie donnaient de l’argent aux plus âgés. Cette donnée s’est désormais inversée »

    Il faut marteler encore et toujours que c’est faux ! Avec notre système de retraite par répartition, c’est toujours la méthode ancestrale qui est en vigueur. Le problème c’est qu’il y a entre jeunes et vieux un intermédiaire envahissant, incompétent et particulièrement glouton.

    • On voit bien aujourd’hui un problème récurrent qui est celui d’une piètre gestion d’état, détruisant dans le monde non productif, le monde productif en « gérant » mal une part toujours plus grande du bénéfice brut, soi-disant « redistribué » au pays, « pour son bien » et d’ans « l’équité » tout en prélevant pour cette tache, des sommes de plus en plus importantes qui se perdent entre mandataires élus et administrations non élue! Avec des dépenses telles que les prélèvements ne suffisant pas, on hypothèque l’avenir par une dette monstrueuse.

      Une question me taraude: quand le pouvoir accorde un allègement ou une exemption de « charges » aux entreprises qui embauchent (ou même pas!), comment l’état compense-t–il le manque à gagner ainsi créé dans les différentes caisses de sécurité sociale ou simplement se persuade-t-il que cet « investissement » est aussi fait en leur nom, afin qu’elles perçoivent, plus tard, bien sûr, plus que la somme dont elles sont spoliées?

  • D’accord avec l’auteur . Et de ce fait , notre gauche égalitariste se prend (une fois de plus) les pieds dans le tapis car : cette solidarité familiale n’est possible que chez les gens solides financièrement et familialement .
    Malheur aux jeunes de familles peu aisées et décomposées . Et voila comment l’état fragilise ceux qu’ils prétendent aider ….

  • Avant, ça tombe bien, c’était avant et autrement plus structuré et complexe que ce que ne saurait justifier ou expliquer aucune statistique. Synthétiquement (avant…) : les jeunes adultes restaient souvent dans le giron familial, reversaient tout ou partie de ce qu’ils gagnaient et recevaient en retour gîte et couvert. Même une fois mariés ou en couple, beaucoup d’entre eux restaient en « pension » dans la famille d’un des époux. Surabondamment, les plus âgés finissaient leurs jours dans la cellule familiale bénéficiant de toute l’attention de leurs enfants. De nos jours, la mort est palliative dans une maison de retraite ou, plus exactement, un mouroir. Dans ce même avant le crédit était quasi inexistant et, les biens familiaux représentaient un centre d’intérêt commun car transmissibles et à moindre frais.
    De nos jours… vous savez comment cela se passe… vous commettez une erreur en pensant que les jeunes abondent au caisses pendant que les vieux se dorent au soleil, ce n’est qu’une période transitoire, les jeunes se structurent et ont compris que la retraite était devenu une affaire personnelle, les seuls en réel danger sont ceux dont la tranche d’âge est comprise entre 40 et 60 ans à l’heure actuelle, ceux-la auront cotisé beaucoup et verront leurs retraites amputées. Le système actuel est à bout de souffle et sera réformé de grès ou de force à plus bref délai que certains ne l’envisage.

    • Pensez-vous sérieusement être un hasard que les initiatives conduisant « au droit de mourir dans la dignité », habillage verbal aussi habile qu’indispensable pour cacher ce qui s’appelle ailleurs « euthanasie », actuellement refusée par la loi française qui permet cependant de laisser des malades comateux, prétendûment inconscients, y compris de toute douleur ou souffrance, de mourir de faim et de soif?

      Tôt ou tard, comme dans des pays plus en avancés, l’euthanasie sur demande +/- justifiée sera acceptée en France, malgré les soi-disant « Valeurs De La République que Le Monde Entier Vous Envie »!

      (La France ferait bien de se rendre compte que depuis ce qu’elle appelle « Le Siècle Des Lumières », au cours duquel, certains ont été séduits, à l’étranger, par le discours d’une poignée de Français intelligents et beaux parleurs, ce très beau pays aux vestiges remarquables (Châteaux, palais et cathédrales, dans des cadres naturels magnifiques) souffre fort d’être un contre-exemple de démocratie selon la constitution de la Vième, taillée sur mesures par et pour Le Général, « despote éclairé », désintéressé.

      Conscient des exigences démocratiques, il interrogeait régulièrement « le peuple » par référendum et quitta le pouvoir en moins de 12 heures, le jour où il ne fut plus approuvé!

      Mais cette constitution est devenue bien moins démocratique, dès qu’elle habilla d’autres épaules qui s’y sont senties pourtant fort à l’aise!,

      Moins démocratique, en tout cas, que les monarchies encore nombreuses, en Europe, où le monarque n’a évidemment pas le droit d’envoyer l’armée nationale en expédition en Afrique, comme bon lui semble, sans que ce soit, au moins, la décision du gouvernement autorisée par l’assemblée représentative du peuple, ce qui n’est pas le cas de votre monarque « provisoire »! Vous comprendrez qu’on puisse s’étonner!

  • C’est toujours triste de voir les gens soutenir leurs bourreaux !!!
    Vous ne croyez pas que le problème c’est pas les retraites qui soutiennent les actifs, mais que les actifs aient besoins d’être aidé et par des personnes qui par définition ont des revenus moindre que lorsque’ils étaient actifs! la majorité des retraites n’ont pas de revenus importants, une grande partie est même très pauvre, mais comme ils sont plus âgés leurs besoins financiers incompressibles sont moins importants et surtout ils ont la plupart du temps resolus le problème du logement.
    Au lieu de vous préoccuper de baisser les retraites vous devriez vous demander comment au 21eme siècle les actifs n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins. Je vais vous aider:
    – concurrence déloyale, nous sommes systématiquement mis en concurrence avec des gens qui ne respectent pas les mêmes règles que nous: essayez de faire un cent mètres avec des poids attaches a vos pieds.
    – mise en place voulue de la déflation: la dette coûte moins chère à 1% qu »a 5 ou 15%, et en plus on peu s’endetter d’avantage, ç’est super non?
    – on a laissé les entreprises devenir plus puissantes que les états en permettant tous les abus sous prétexte qu »elles créent des emplois, aujourd’hui elles contrôlent les gouvernements et la situation est encore plus dégradée

    Je penses que nos institutions et élites organisent sciemment depuis des dizaines d’années un appauvrissement général de la population afin de mieux contrôler les gens et sécuriser une réserve inépuisable de travailleurs qualifiés à qui ont fait l’aumône. C’est une équation imparable: plus les gens sont précaires plus ils sont prêts à accepter n’importe quoi et les salaires n’ont par conséquent aucune chance d’augmenter. Des citoyens pauvres et précaires c’est extraordinaire, on en fait n’importe quoi, ils sont bien trop occupé à survive pour se révolter, les entreprises sont ravies, les élites ne craignent plus la concurrence et la remise en cause de leurs privilèges et les politiques sont ravis car les états doivent prendre en charge de plus en plus la société civile, ils deviennent indispensables et ont de plus en plus de travail, comme les taux restent bas c’est pas grave la dette ne coûte rien!!!
    Vous voyez l’équation est simple …!!! Il suffisait d’y penser. Matrix n’est pas loin , seulement la technologie n’est pas encore au point
    ps: pour ceux qui avaient encore un doute, la solution ne viendra ni du FN , ni des communistes, ça a déjà été essaye et ça a échoué.
    Juste un dernier détails le taux d’épargne des ménages français est le plus élevé au monde ce qui permet à l’état de continuer à s’endetter à bas coûts

    • Nous sommes actuellement dans un cadre de retraite par répartition où celui qui travaille paie pour celui qui est en retraite …cette technique de retraite a été mise au point vers 1880 par Bismarck …si nous sommes plantés , c’est la fôte aux Germains …cqfd!!!

    • – « concurrence déloyale » est un terme qui a été inventé pour punir des tricheurs, et qui est maintenant utiliser pour … la concurrence tout court.
      – la déflation n’existe pas, mais si elle existait ce serait une catastrophe pour nos gouvernants et c’est bien pourquoi ils en ont si peur : quand vous devez 2000 milliard, une inflation de 2 % signifie qu’un an après vous ne devez plus que 1960 milliards, soit 40 milliards d’économie ; inversement une déflation de 1 % signifie que vous devez maintenant 20 milliards de plus !

      • P ,

        Donc en 8 ans d’inflation a 10 % avec anatocisme sur ces huit ans , les 2000 millards d’€ sont absorbés par les froggies …

        • Il n’y a pas d’anatocisme sur l’inflation, une inflation de 10% sur 8 ans réduit la dette initiale à ( (1-10%) à la puissance 8 = ) 43% de ce qu’elle était au départ. C’est déjà pas mal pour le débiteur.
          En pratique, connaissant nos zozos, comptez sur eux pour emprunter 200 milliards par an minimum et maintenir la dette à son niveau initial …

          • P

            Ok pour les 43 % car les intérêts continuent à tourner pendant ces huit ans …au début , j’étais au minimum parti sur 8*8 + anatocisme …

    • Bien sûr qu’il est clair que malgré son coût de champion européen (consommation de l’équivalent de 57% de PIB, d’ailleurs insuffisants pour ne plus s’endetter toujours d’avantage) , l’état ne tient pas ses promesses et ne fait pas son devoir.

      Même la télé en est le témoin, le mercredi, quand on diffuse la palinodie jouée par l’Assemblée Nationale: jamais les députés ni les membres du gouvernement venus répondre (à côté, en promettant une solution future) à leurs questions, ne sont si nombreux quand les caméras sont absentes! (Des images de session prolongées un peu tard ne montraient plus qu’une dizaine ou une quinzaine de présents!). Franchement, n’est encore dupe que qui veut bien!

      La France a l’art de fabriquer des stars! Nulle part ailleurs, où j’ai vécu et je vis,, je ne connais un politicien autant glorifié et intouchable, aucun présentateur de journal télévisé aussi sacré que consacré comme « star »! Il faut raison garder. Et arrêter ces gens, fonctionnaires de « France-télévision » dans leurs délires d’exigences financières!

      Pour le reste, bien sûr que la quote-part de salaire brut confisquée par l’état est excessive! Et qu’il est anormal de toucher un salaire (égal au moins au minimum légal) sans même pouvoir disposer d’un logement (les « salariés pauvres »).

      De même que je fus horrifié le jour où j’entendis que J. Chirac, alors président, allait inaugurer la « saison » des « restos du coeur », Nous en sommes, je crois, à la 30 ième année!

      Cette République ridiculement glorifiée par cette majuscule, entre toutes les autres républiques et même les monarchies constitutionnelles, est-ce justifié?

      Michel Colucci avait vraisemblablement envie de montrer un problème à résoudre au plus vite! Ce qui se passa fut le contraire: les « restos » sont devenus une institutions et aucun minimum « social » n’est prévu pour que chaque Français puisse manger à sa faim, tous les jours!

      Comme F. Hollande, vous devrez bien rester fataliste: la politique, à cause de dizaines d’années de gestion catastrophiques où les discours ont remplacé les solutions, enfonce le pays, chaque seconde un peu plus (voir ces compteurs invraisemblables de la dette nationale) dans une misère que rien ne justifie si ce n’est un découragement conservateur pourtant encore chauvin et sûr de lui, qui veut exiger de ses pays partenaires les changements nécessaires pour qu’enfin, l’Union Européenne obéisse aux exigences et au modèle français, forcément universel comme son message « lumineux »!

    • « nous sommes systématiquement mis en concurrence avec des gens qui ne respectent pas les mêmes règles que nous »

      Il nous arrive jamais de penser que les gens d’en face pourraient dire la même chose des Français et qu’il faudrait par conséquent raisonner en arrêtant de regarder son nombril ?

      Il ne vous arrive jamais de penser que si les Français sont mis en concurrence par les Chinois, les Chinois sont mis en concurrence par les Français, et accessoirement par le reste du monde et réciproquement ?

      La concurrence déloyale existe mais pas là où vous le pensez : c’est celle qui consiste à assurer à ceux qui ne travaillent pas le même niveau de vie voire supérieur que ceux qui tirent leurs revenus du fruit de leurs efforts. Cette concurrence passe par le vote : c’est le social-clientélisme, où tout le monde se bat contre tout le monde pour l’appropriation des richesses.

  • Juste une petite mise au point: oui la théorie classique veut que l’inflation efface la dette, effectivement dans la mesure où le stock de la dette reste constant nominalement et que dans le même temps vos revenus augmentent (tjs de façon nominale) vous remboursez plus rapidement vos dettes car leur valeur est moindre: un exemple extrême peut être trouvé en Allemagne en 1924 ou chaque semaine passant il fallait de plus en plus d’argent pour acheter le même produit.
    Seulement aujourd’hui nous évoluons dans un modèle complètement différent, et honnêtement même si on ne souhaite pas l’appeller déflation ca y ressemble fortement et effectivement c’est une catastrophe. Il faut se souvenir que 75% de l’indice d’inflation dans nos pays est composé indirectement par le coût du travail. Faites le calcul vous même comme les matières premières et les actifs fixes ont augmenté de façon conséquentes ces dernieres annees.
    C’est d’autant plus dangereux que c’est un phénomène insidieux, les gens s’habituent , ils s’organisent autrement: il n’y a même pas besoins de faire appel à la violence. Malheureusement quand on en prend conscience, si on en prend conscience c’est trop tard. Sincèrement vous croyez vraiment que le niveau de la rémunération du travail est juste ? Alors évidemment comparé avec un ouvrier chinois ou roumain c’est formidable. Seulement c’est un choix qu »on a fait pour vous, on ne vous payes plus pour être plus compétitif afin de pouvoir soutenir la concurrence, donc on délocalise, ensuite comme il y a de moins en moins de consommation, normal les gens n’ont pas d’argent vu qu »il n’ont plus de travail, on explique d’un côté aux politiques qu »ils faut baisser les charges car nos produits sont trop chers et aux employés qu »il faut accepter des salaires plus bas et la précarité: équation gagnante à tous les coups. Par contre ce qu »on oublie de préciser c’est que les gains de productivités ne sont pas perdu pour tout le monde ni d’ailleurs les millions d’emploi créés ailleurs.
    C’est génial on subventionne tout seuls notre déclin.
    En plus on offre un réservoir sans fond de gens hautement qualifiés à très bas coûts et qui n’ont aucuns moyens de faire changer les choses.

    Désolé mais pour moi on est en déflation, tout comme le Japon l’est depuis dix ans. Le développement exponentiel du low cost, l’emmergence du troc et la généralisation de la mutualisation des objets et des équipements ca s’appelle la déflation!!

    Par contre je suis d’accord sur le fait que c’est une catastrophe car pour sortir de ce cercle vicieux c’est impossible. Mais je ne crois pas que les grands conglomérats et nos élites en soient si préoccupés: le retour à l’ancien régime est plutôt satisfaisant, il n’y a pas trop d’efforts à faire !!!

    • « Le développement exponentiel du low cost, l’emmergence du troc et la généralisation de la mutualisation des objets et des équipements ca » (sic) NE s’appelle PAS la déflation. Çà s’appelle la débrouille pour faire face à la pauvreté, ce qui n’a strictement rien à voir avec la déflation.
      En fait, déflation est au contraire l’autre nom de la croissance !

      « Sincèrement vous croyez vraiment que le niveau de la rémunération du travail est juste ? »
      vu le déficit du commerce extérieur, c’est à dire les préférence des citoyens français quand ils sont en position de consommateur, qui préfèrent nettement faire appel à des travailleurs étrangers (et pas chinois et autre pays du tiers monde, non : des travailelrus allemand, suisses, anglais etc. ), et
      vu le niveau de chômage, c’est à dire vu la quantité de gens qui souhaitent devenir salarié plutôt que de rester libre d’utiliser leur capacité de travail à leur propre compte,
      La réponse est clairement : la rémunération du salarié français est injuste, elle est trop forte. Et ce, aussi bien par rapport à l’Allemand que par rapport au chinois et autres « en voie de développement ».
      Mais ce n’est pas la réponse que vous attendiez, je suppose 🙂

      Mais sortir de ce cercle vicieux est très facile, en fait :
      *) soit on baisse en moyenne les revenus de chaque français de 1000 € par an pour le même boulot exécuté. C’est pas très agréable, je vous l’accorde, mais c’est le prix à payer quand on vit comme un grand seigneur alors qu’on en a pas les moyens ; et plus on retarde, plus c’est couteux.
      *) Ou alors, on laisse abandonne les conneries diverses qui nous coutent un bras comme les 35 h, fermetures obligatoire le dimanche, renouvelables, normes de construction alakon(tm), et autres fermeture dogmatique de machine à cash flow comme Fassenheim ; et on se lance hardiment dans les OGM, gaz de schistes, etc. de façon à produire la centaine de milliards annuel supplémentaires que requière notre « modèle social » (ni modèle ni social, mais c’est une autre histoire, n’est-ce pas ?)
      Votre choix ?

      • Oui bien sûre baisser de €1000: donc on met le smog à quoi €300. C’est ça la solution? Formidable je penses que ca va arranger les choses …. Et si ça s’appelle déflation, qui signifie prix en baisse en français … Et qui effectivement entraîne la pauvreté … Et si nos merveilleuses entreprises commençaient par payer des impôts? Pas les petits, mais les plus gros, vous savez ceux qui sont très contents que la collectivité supporte et soigne leurs employés comme cela ils n’ont pas a les payer pour qu’ils me fasse six meme

  • Cette génération des baby-boomers nous plombera jusqu’à la moelle. On est bien dans un conflit de génération. Mais bon, c’est nos parents, on les aime ……

    • Un jour , on vous parlera de l’obligation alimentaire envers vos ascendants ( si vous ne soutenez vos descendants…) et vous verrez que la vieillesse si elle est noble et sage est aussi une lourde charge …

    • Le personnel politique de cette génération nous plombe, oui, mais pas les citoyens-cotisants ordinaires. Dans cette génération, ils ont le plus souvent commencé à travailler bien plus tôt qu’actuellement (fin de la scolarité obligatoire à 14 ans, et une très faible proportion de chaque tranche d’âge accédant à l’Université). Ils ont cotisé aussi, travaillé 40 heures, 39 vers la fin et non 35… Bref, en dépit de la légende, le système par répartition ne leur rend en réalité pas ce qu’ils y ont mis. Il leur rend moins que ce que leur aurait donné une capitalisation bien gérée. Si vos parents ont encore tous leurs bulletins de salaire et qu’y apparaissent les cotisation patronales (*) vous pourrez le vérifier sans mal.
      Ne nous laissons pas entraîner dans le piège du conflit de génération ! c’est encore une astuce des responsables de la gabegie étatique, pour masquer la véritable raison de la faillite actuelle : l’enflure incontrôlée de la caste politique et administrative (y compris gérant les caisses de retraite), énorme ponction parasitaire sur les actifs… et aussi, maintenant, sur les retraités.

      (*) bien mal nommées : à coût égal pour l’employeur, c’est autant que le salarié ne reçoit pas.

    • Comme c’est parti, cette génération de baby-boomers vous plombera infiniment moins que vous ne plomberez vous la génération de vos enfants. A moins que vous n’ayez le courage de renverser la retraite par capitalisation…

    • C’est en plus de leur faute. Ils étaient « aux affaires » et n’ont pas prévu (comme personne d’autre, c’est vrai!) que l’espérance de vie allait s’allonger à une vitesse aussi inédite dans l’histoire!

      Les cyniques vous diront que la guerre avait du bon qui « faisait le ménage démographique » régulièrement, « avant »!

      Les épidémies n’existent plus, provisoirement, chez nous, à part la grippe qui ne tue, préférentiellement, que ceux qui allaient mourir dans l’année.

      J’ai toujours eu bien conscience que la médecine (médecin, je n’oublie jamais de dire chaque fois qu’elle en est redevable essentiellement aux progrès technologiques) était une « science » anti-Darwin, puisque opposée aux maladies et aux micro-organismes de la « Nature » (que je ne connais pas puisque je ne lui ai jamais été présenté! Sans rire, si la nature représente la réalité, nous en faisons évidemment totalement partie!)

      Quant à ces conflits de générations dont vous parlez, d’ailleurs sans très fréquentes réalité, puisque vous, comme d’autres, pouvez assumer cette charge en partage et en juste réponse à ce que vous avez reçu, disons-le, si vous pensez y échapper, c’est pourtant un devoir légal et il peut arriver que l’autorité vienne inspecter l’ensemble de vos revenus, avant d’accepter d’allouer à vos parents une somme quelconque: l’état prend facilement mais contrôle de plus en plus sérieusement ceux à qui elle distribue, cet argent restant destiné en priorité au lobby politicoadministratif

    • On s’en fout de la fotaki. Il n’y aura pas de procès, alors ça ne sert à rien de ressasser.
      Et la génération baby boom, ça ne veut rien dire : il y a des individus bien concrets derrière ce vocable socialisant, dont les uns ont construit ce système débile, les autres ont lutter contre (sans succès) et la grande majorité n’a fait que subir.
      Et ça reste vrai de notre génération comme des suivantes.

      il nous faut des solutions.

  • Vous n’êtes pas mieux que les socialistes !!! Réduire la pension des retraités et puis quoi encore ???? pourquoi pas les euthanasier ??? ils ne coûteraient plus rien !!!! Les retraités n’ont pas choisi le système dit par répartition et donc ils le subissent et comme ils n’ont pas pu simultanément cotiser au système et engranger des capitaux pour leurs vieux jours ils vivent du système et il semble plus qu’abusif de vouloir les en priver !!!!!

    • +1
      Ils ont cotisé, les retraités, et par voie obligatoire! Si ces cotisations avaient été capitalisées, leurs retraites seraient plus élevées (j’ai calculé).

    • Si vous refusez de réduire la pension des retraités du côté répartition, il n’y aura pas moyen de l’augmenter du côté capitalisation. Certes, c’est délicat à gérer, mais si vous ne le faites pas, vous allez dans le mur. Pardon, nous allons dans le mur.

      • D’accord avec vous! Mais l’état réinjecte-t-il les sommes à payer quand il dispense partiellement ou totalement de charges les nouveaux emplois dans les entreprises ou ses sbires se contentent-ils d’annoncer à leur bénéfice, la bonne nouvelle, sans pour autant éviter éviter à la caisse de pension de s’endetter un peu plus?

  • Bonjour, j’ai beaucoup hésité avant d’intervenir… Excusez si c’est long
    retraité (1500€), 68 ans, exilé en Asie, remarié et élevant 3 enfant (pas de moi)… je ne pourrais pas le faire en sozialery.
    à 21 ans (1968), père décède, je reprends l’affaire familiale (emprunte), et me marie. J’ai 11 salariés (que je garde). Je développe, j’investis, je paye (déjà) BEAUCOUP de charges (pour moi et pour les autres), et toujours de plus en plus. En 1981 misèrhand est élu… Je dis partout qu’on va dans le mur… on se fout de moi ils sont éblouis et votent CONTRE Giscard (déjà)… +l’auditoire est – crédule, – le « prométeur » est + menteur. J’avais une caisse de maladie et de retraite privée (1450 F par an à l’époque… 75% de remboursement… la caisse était excédentaire). Puis « ON » nous a obligé à cotiser à une//des caisses « monopoles »… 1500F par trimestre au minimum, 50% de remboursement, pas de chômage, pas de prise en charge ni d’indemnité journalière… les caisses sont en déficit ?????… Les cotisations augmentent encore… La part dite « patronale » des salaires aussi. Je milité pour verser la totalité du salaire (revenu du travail du salarié dans l’entreprise) aux salariés (charge à eux de payer les cotisations, afin qu’ils se rendent compte de leur ampleur), et demande de revenir à une assurance privée pour moi… REFUS de l’administration, raillerie de mes connaissances et des salariés. 1987, divorcé, désabusé, je vends, change de région, deviens salarié (chef de Fab) quelques années puis formateur vacataire dans une école de Chambre de Commerce pendant 7 ans (bouche trou de collectivité territoriale… elles ont le droit « elles »). Ma nouvelle femme tombe malade (leucémie lymfocytaire) et moi aussi (grosse dépression et problèmes neurologiques)… ma femme meurt, je perds mon boulot… j’ai 58 ans, mais je suis propriétaire… pas d’aide… mais je continue a cotiser !!! RAS le bol, je liquide tout et je part en Asie refaire ma vie et ma santé. Maintenant (68 ans) je paie toujours mes impôts et charges (idiot) en France, je vis simplement, sans crédit « personnel », mais on veut réduire ma pension et augmenter ces charges pour subvenir aux gloutopolitics, Iphonisés, shitisés, gendérisés, créatinisés… et j’en passe, bourjoinarchie autoélue, nouvelle religion centralisé phagocyste totalitaristofachiste, propre même à l’intérieur des noeuds.
    OK ma génération n’est pas exemplaire, mais ce dont les sus-nommés profitent n’est pas sorti de la dernière éruption du « piton de la fournaise », et pourquoi font-ils comme nous avons laissé, en critiquant toujours « les autres, avant », MAIS a crédit, « sur le dos » de leur descendance pour leur bien être « maintenant » ?????
    S’il y a eu des « glorieuses » c’est parce que les gens se sont bougé le « C.. » qu’ils ont pensé par eux-même, vécu pour le futur en continuant le passé (et non sur le passé et au détriment du futur à la fois). Au lieu de geindre et de casser ce qui marche depuis 2 générations, brisez ces monopoles (grande distribution, énergie, transports, pensée correcte, distraction, caste pseudo(auto)élue…), bâtissez votre futur au moins aussi mal que nous l’avons fait, installez votre descendance, reconstruisez la classe intermédiaire ciment d’une société au lieu de continuer à la démolir, instruisez vous et ne répétez pas niaisement, pensez les autres par vous même et non vous-même par les autres… Mais pour ça il faut des C….s.
    OUF ça va mieux… excusez la longueur (et encore j’ai élagué).

    • Merci pour ce récit d’une carrière pas forcément « drôle  » tout le temps, mais où vous vous êtes battu positivement pour vos idées, en toute indépendance par rapport à « l’air ambiant » des « bobos » à la mode, se trouvant toujours du bon côté, comme le chante si bien Jacques Dutronc. (« je retourne ma veste »)!

      Oui, il faut des c…! Cela restera vrai, quoiqu’il arrive! Et on ne peut pas dire que vous en avez manqué!
      Vous avez fait des choix et vous en avez assumé les conséquences, c’est logique mais courageux et admirable de ne pas vivre « couché ».

      Pour ma part, j’ai quitté définitivement la France, qui ne m’a pas déçu. Comme le disent fréquemment les touristes, votre pays est magnifique, dommage que les Français le soient moins!

      Venant de 2 petits pays, celui ou je suis né et que j’ai quitté à 30 ans, et celui où j’habite selon mon libre choix, et qui me convient parfaitement, doublement, grâce à mes enfants qui y sont épanouis si bien, si activement, si positivement, sans aucune ombre de sinistrose ou de crainte pour leur avenir.

      Comme quoi ce n’est pas le prestige dû au passé qui justifie la fierté ou plus simplement, la satisfaction d’une appartenance (on n’est pas responsable d’être né quelque part! On n’en a donc aucun mérite! Mais naître ailleurs qu’en France permet d’échapper à ce phénomène de fierté nationale obligatoire, pour vous laisser libre cours d’inventer votre vie, selon vos choix et décisions, avec essais et erreurs pour vous guider.

      C’est toute l’essentielle nuance qui sépare « social » et « socialiste » qui transparait sur cette « page », tant dans l’article que dans les commentaires.

      Le « souci social » est la traduction du fait qu’on n’est pas insensible au sort de ceux qui nous entourent et qu’on reste « humain », frère des autres humains et donc solidaire. (Frère dans le sens de François Villon: « Frères humains qui après nous, vivez … »)

      « Socialiste », c’est bien autre chose!

      Comme Mitterrand, privilégié dès le départ, c’est se donner, à soi-même, le droit de se dire le champion des plus faibles pour finir en monarque de l’ancien régime avec la courtisane privilégiée dans un trianon à proximité.

      En France, c’est pire encore! L’ « élite » politique, tout parti confondu (Sauf Marine et François Bayrou), sort de la même célèbre E.N.A., utilise les mêmes formules apprises, qu’ils les utilisent à gauche ou à droite: toujours plus d’état, plus de complexité, plus de dépenses et plus d’administrations.

      Le premier « énarque » devait être Colbert! Depuis lors, tout producteur, transformateur ou négociant de biens doit être mis sous la tutelle d’une sangsue pour que l’état en prenne sa part, en acceptant de la partager plus ou moins, selon le nombre de grèves et de manifestations.

      La réalité n’intéresse pas grand monde! Le discours et les écrits sont LA référence! La réalité a peu de poids! Tout discours sans citation(vraie ou fausse) d’un auteur célèbre est un aveu d’inculture! Pourtant très peu d’auteurs (René Dumont?) ont prévu la situation actuelle de la France

      Sans doute est-ce pour cette raison que « le mur » ne fait peur à personne. Ce n’est jusqu’à présent qu’une expression, incompatible avec ce glorieux passé réécrit pour favoriser cette incompréhensible mythologie chauvine, la meilleure garantie de passer entre les gouttes lors des prochaines tempêtes! Mais il ne faudrait pas compter là-dessus. Je ne comprends pas pourquoi F. Hollande comme M. Sapin neveulent-ils pas mettre leur nom sur une réforme ambitieuse touchant le train de vie de l’état, même si il ne s’agit pas de l’état central, mais ce serait plus courageux. Chiche!

      • Merci pour ce brossage dans le sens du poil, mais je n’ai aucun mérite… je n’ai fait (parfois très mal) que ce que j’avais à faire en mon âme et conscience. Maintenant je pourvois au futur de personnes intéressantes et j’en suis fier, mais je ne suis pas si fier de la France actuelle. J’y étais cet été, et, vraiment, vue de l’intérieur ça fait peur… comme de l’extérieur aussi !!! Mais je reste Français de coeur et je passe beaucoup de temps face à des informations diverses, de toutes horizons… Mais la « masse populasse » Française est bien comme le coq (belles plumes, belles couleurs, grande gueule mais pas beau chant, tête haute-hautaine-supérieure, les pieds dans le fumier et le bec aussi, qui cherche la petite bête a becter plutôt que d’aller manger le bon grain qui est « à quelques mètres »).
        Je réponds en même temps @marianne et @alexis…
        Bon et bête n’a pas fini son temps, on y est en plein dedans… dommage… 36 ans de « mézéducation » c’est dur à corriger. Le bestiau ci-dessus sait-il qu’il va être plumé ? NON il n’a que l’instinct… allez lui dire.
        Oui la géné (dont je fais partie en âge pas en pensée) est bien en cause… mais les suivantes ont-elles « assuré » ? Coté bestiau ci-dessus OUI… à l’instinct… essayez de le leur dire.
        Je parle bien de la masse qui devrait faire fonctionner pour le bien de tous la démocratie-républicaine, mais non la « démocrachie ripouric-haine »… mais je suis un VIEUX CON (j’ai aussi de la famille au Canada, en Afrique, en N-Zélande, en Australie et en Thaïlande… ça n’aide pas à comprendre le ploutoFrancie).
        Joyeuses fêtes de fin d’année à tous (on peut plus parler de Noël, bien qu’ICI boudistes, musulmans, chretiens, indouistes, juifs l’appellent « christmas » portant un bonnet rouge a fourrure blanche)…. et meilleure année 2015

  • c’est vrai dans le temps les jeunes en apprentissage payaient même leur pension à leurs parents et ce sont ces mêmes jeunes qui devenus vieux devraient encore assumer les jeunes d’aujourd’hui ?
    Vous ne croyez pas que bon et bête a eut son temps ?
    On le voit avec certains cadeaux comme à Noel certains grands parents ont compris que de nombreux cadeaux sitôt donnés à leurs petits enfants étaient de suite revendus
    Ou quand la comédie de la pauvreté mise ne scène par des troupes de théâtres souvent venues du Canada piège l’occident a seules fins de lui faire croire au pire
    C’est à partir de 2006 que débuta la comédie et ce grâce à un feuilleton qui était diffusé tous les samedis soir dès18h ou 19 heures sur TV 5 monde ou* la petite famille* Canadienne recyclait tout même les grands parents grâce au fils Pinson

  • Certes, les socialistes sont des voleurs, mais la generation de 68 est pour que chose dans cette débâcle.

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