Poutine, le Terrible

Vladimir Poutine s’est désormais réincarné en tyran slavophile, figure connue de l’histoire russe.

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Poutine (Crédits : Platon, CC-BY-NC-SA 2.0)

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Poutine, le Terrible

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Publié le 2 décembre 2014
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Par Guy Sorman

Poutine credits Platon (licence creative commons)

Il faut avoir rencontré Vladimir Poutine pour prendre la mesure du personnage. Ayant eu ce privilège, pour la première fois et la seule, un homme d’État m’a inspiré une véritable peur physique. La mise en scène de Poutine par lui-même a sans doute contribué à ma frayeur, mais la théâtralisation du personnage révèle sa nature et ses intentions. On sait, par les médias, que le Président russe cultive son corps, à force de gymnastique et de chirurgie esthétique : le résultat n’en est pas moins troublant, il en exsude des vibrations négatives qui font reculer d’instinct.

On connaît moins la mise en scène qui accompagne l’arrivée de Poutine : en retard, toujours, et son départ, en avance toujours, et impromptu. Une cohorte le précède, sélection de grandes jeunes femmes blondes et stéréotypées dont on devine la préparation militaire dissimulée derrière des allures de vamps. Suit une cohorte de gardes du corps plus classiques mais sélectionnés sur des critères inspirés de quelque production hollywoodienne. Le regard de Poutine est froid, l’œil presque vitreux. Il ne regarde pas son interlocuteur, ni ne lui parle vraiment : il s’adresse à une assemblée imaginaire, située en-delà du public réellement présent. Et Poutine parle, parle, enivré par son propre discours. Puis s’éclipse, sans courtoisie. Staline au moins prenait le temps de trinquer avec ses convives.

On devine que le comportement de Poutine au Kremlin ne saurait être différent de la scène ici relatée à Paris. Poutine nous laissa effarés ou inquiets : si nous étions russes et à Moscou, nous aurions été terrifiés.

De cette mise en scène de Poutine par lui-même devrait-on en tirer quelque enseignement sur ses projets en Russie et en dehors ? Il me semble que oui parce que les pièces sur l’échiquier se mettent progressivement en place : elles dessinent une stratégie, relativement récente, mais sans doute définitive si nul ne s’y oppose. Une opposition qui ne saurait provenir que de l’extérieur puisque à l’intérieur, toute résistance a été achetée ou anéantie. Stratégie récente, parce que Poutine Premier, de 2000 à 2008, avant son retour à la  Présidence en 2012, parut tenté par l’État de droit, un respect minimum pour la Constitution et pour ses concitoyens : les profits inouïs du gaz, du pétrole et des matières premières autorisèrent Poutine Premier à améliorer le confort des Russes et d’envisager une modernisation économique. Mais les ressources se sont taries et rien n’a été investi dans cette modernisation d’un pays qui, en dehors de la façade moscovite, se délabre.

Poutine Second s’est donc réincarné en tyran slavophile, figure connue de l’histoire russe. Pour s’inscrire dans cette histoire et rester au pouvoir, Poutine a choisi la guerre. Non pas une guerre impériale de type soviétique, car le Poutinisme n’est pas une idéologie universaliste : le Poutinisme slavophile qui exalte la différence et la supériorité russe sur les Européens veules et corruptibles (ce qui n’est pas forcément mal vu) ne vaut que pour les Russes. La guerre, directe ou par procuration, ne vise pas à restaurer les frontières de l’Union soviétique, mais celles d’un soi-disant espace russophone. L’annexion de la Crimée et de l’Ukraine orientale, et de la Transdniestrie en perspective, tend à reconstituer cet espace mythique. Cet espace peut aisément être dessiné en englobant les communautés russophones, une diaspora linguistique dispersée sur les marches de feu l’Empire, comme au Kazakhstan et dans les Pays baltes. On comprend l’angoisse des Lettons, sachant que les Russophones sont majoritaires à Riga et ne bénéficient pas des mêmes droits que les Lettons de souche : il faut, par exemple, parler le letton, ou l’estonien en Estonie, pour accéder à la fonction publique. Ce qui autorise Poutine, mêlant les époques et les circonstances, à invoquer la sécession du Kosovo, le référendum écossais, voire le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, tel qu’il apparut (souvent contre l’Empire russe) au XIXe siècle et, au XXe siècle, dans la rhétorique de la décolonisation.

Bien des mouvements nationalistes en Europe sont en sympathie avec ce retour au sang, au sol, à la terre. Poutine compte quelques alliés idéologiques en Occident sans négliger les entreprises capitalistes prêtes, comme le disait Lénine en 1919, « à vendre la corde pour les pendre ». Face à cette machine de guerre désormais en action, la résistance occidentale est anémique. On entend bien, chez Angela Merkel en particulier, que Poutine II remet en cause l’ordre international, fondé sur le droit et non pas sur la race. N’est-ce pas un discours abstrait à l’usage des peuples pas forcément lecteurs assidus de la Charte des Nations unies ? Et l’Occident – en dehors des Américains post Obama peut-être – étant devenu pacifiste, se réfugie derrière des sanctions appliquées mollement et trahies allègrement, par les entreprises pétrolières, entre autres. Pas de quoi arrêter Poutine : donc Poutine ira jusqu’au terme de son ambition.

Mikhaïl Gorbatchev, commémorant il y a peu (avec quelque regret sans doute) la disparition du Mur de Berlin, exprimait sa crainte d’un retour à la Guerre Froide. Pourquoi Froide ? On meurt chaque jour à Donetsk : les tirs et bombardements sont réels. Et comme l’observait Soljenitsyne, les victimes ultimes des tyrans russes, en tout temps, seront toujours les Russes. Aider vraiment les Russes exigerait d’arrêter Poutine II, maintenant.

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  • Exactement M. Sorman.
    Poutine est un homme complètement anti-libéral en tout point, l’homme qui inspire les Le Pen et qui menace la paix et la prospérité à cause de sa vision du monde coincée au 19ème siècle, rêvant d’un retour où les pays modifient les frontières pour asseoir leur pouvoir, bref la loi du plus fort et du chacun pour soi, le retour à la guerre et à la répression.

    Heureusement pour nous la Russie n’a pas les moyens de ses ambitions et commence à s’en apercevoir, la partie d’Ukraine qu’elle rêve de de prendre va lui coûter des centaines de milliards de $ sur les prochaines années.

    En tout cas vous faites bien de préciser que les Russes vont souffrir davantage que les autres de ses actions : ses actions ont mené dès 2013 a une faible croissance de 1,3% (vraiment nul pour une économie en développement riche en ressources) à cause de son refus de modernisation et d’ouverture de l’économie (au contraire il a renforcé le protectionnisme) et maintenant l’économie russe stagne avec une croissance qui à zéro cette année (les salaires stagnent pendant que l’inflation s’envole) et l’an prochain une récession est estimée comme très probable avec la chute du pétrole et les sanctions qui commencent vraiment à faire mal vu que de nombreuses entreprises commencent à manquer de financements et que des faillites commencent à avoir lieu à petite échelle), cela aggravera davantage la forte chute des ventes de voitures par exemple (déjà -20% après une baisse en 2013 déjà).

    Bref, la Russie est passée d’économie émergente prometteuse et pleine de potentiel à une économie déclinante où le niveau de vie commence à baisser, et surtout avec une croissance bien inférieure à celle des Etats-Unis:
    USA 2013 = +2.3% – Russie 2013 = +1.3%)
    USA 2014 = +2.4% – Russie 2014 = +0.2%)
    Prévisions USA 2015 = +3% – Prévisions Russie 2015 = -0.7%

    Poutine a détruit l’économie de son pays, et une économie bien plus faible à long terme signifie une baisse de sa part dans le PIB mondial et moins d’influence.

    Un échec complet, et ça n’a rien de surprenant quand on a un minimum de jugeotte.

    • « ses actions ont mené dès 2013 a une faible croissance de 1,3% »

      C’est marrant, quand on regarde la France, on affirme qu’il ne faut pas juger sur notre croissance de 0.4%, mais pour la Russie, ce serait significatif du malheur des populations, qui soutiennent leur président de faire leur malheur avec autant de massivité que nous conspuons le nôtre de faire notre bonheur. Le libéralisme, c’est balayer devant sa porte et échanger avec ses voisins tant qu’ils ne _vous_ agressent pas. La question des responsabilités dans les conflits familiaux de votre voisin n’est pas votre affaire, et chercher à lui nuire parce qu’il défend son neveu indigne face à votre ami mafieux, puis affirmer que c’est de sa faute quand il souffre de vos actions, c’est odieusement socialiste.

    • L’économie russe est loin d’avoir émergée sous Eltsine… et toutes les économies du monde connaissent des difficultés y compris les émergentes.

      Les chiffres chinois sont tous sauf vraiment fiables, le brésil, qui a également beaucoup de ressources, est à 0,9% pour 2014.

      Poutine est économiquement libéral : vous avez en Russie la flat tax, un droit de travail beaucoup plus souple que dans la plupart des pays européens etc.

      Niveau dépense publique ils sont à 36% du PIB, proche la suisse et en dessous des États-Unis (41-42%). De quoi rendre fou un fonctionnaire de bercy.

      Niveau protectionnisme les tarifs douaniers sont plus faible qu’au Brésil, qu’au Mexique, qu’en Chine, qu’en Inde, que dans toute l’Afrique et la plupart des pays d’Amérique latine, pas beaucoup plus élevés qu’en Norvège par exemple. Ces dernières années il y a eu un résurgence de mesures normatives, notamment sur l’importation de nourriture à cause de problèmes sanitaries. En terme de nombre (269 en 2013), on reste à inférieur au coeur de l’Europe réunie (France 109, Italie 109, Allemagne 116, Royaume Uni 114… et sans compter celles prises par la commission…) Source : global trade alert. Notons qu’ils s’agit là du nombre de mesures et qu’il est difficile d’évaluer leur impact réel. Pour avoir fait des affaires en Russie et y avoir vécu, je n’ai jamais eu de problème pour importer ou exporter mes marchandises (moins qu’en France d’ailleurs). Le seul problème n’était pas administratif mais logistique : la poste russe est un enfer et nous force à passer par des transporteurs plus onéreux.
      Il est de surcroît pas opposé au libre échange, il y a déjà de nombreux accords de libre échange et souhaite étendre une zone de libre échange à toute l’Eurasie et avec les pays de l’ASEAN.

      L’économie russe souffre de la corruption, surtout celle au niveau local, qu’on ne peut attribuer à Poutine mais à l’effondrement du bloc soviétique. La lutte contre la corruption est de plus en plus sévère mais tout le monde sait que c’est un phénomène très difficile à endiguer. Entre 2000 et 2013, l’indice de corruption CPI est passé de 21 à 28 sur 100 (0 étant très corrompu, 100 pas corrompu). Si c’est loin d’être le nirvana, la tendance est positive.

      Notons que ce pays n’a quasiment pas de dette, et qu’il y a un renouveau industriel avec la production de voitures et d’avions civils modernes notamment.

      Sur le plan social, c’est un conservateur. Mais bien loin des caricatures que l’on peut trouver dans les journaux ici. Il est surtout sur les questions international un adepte de la « realpolitik » alors que l’occident s’est enlisé dans le droitdelhommisme et le « soft power », qui n’est pas moins pernicieux que le rapport de force traditionnel.

      • Si Poutine était vraiment économiquement libéral la Russie ne serait pas classée 140éme dans l’indice de liberté économique…

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique

        • Il faut regarder le détail des données http://www.heritage.org/index/explore

          La Russie est très bas dans le classement à cause de la protection de la propriété privée et de la corruption (toutes deux liées et plus liée à la transition historique qu’à la politique de poutine, c’était pire sous Eltsine d’ailleurs).

          Mais la Russie est mieux classée que la France en terme de
          liberté fiscale (85,6 vs 48,4)
          dépenses gouvernementales (61,5 vs 5,6)
          droit du travail (56 vs 51,8)

          En terme de liberté des affaires, création entreprises et commerce (import/export) la Russie est proche de la France (respectivement 70 vs 79 et 74,6 vs 82,8)

          • Autrement dit il y a deux raisons de croire Poutine plutôt libéral:
            – Une tendance générale positive
            – Plus de libéralisme à mesure qu’on approche de son pouvoir.

            Sachant d’où la Russie revient, et vu votre expérience, votre vision me paraît de loin le plus raisonnable.
            D’autant plus que les critiques poutiniennes envers l’Occident me paraissent fort justifiées.

      • Bonjour Romain
        « un droit de travail beaucoup plus souple »
        Ca c’est sûr, si vous avez un conflit avec votre patron cela se règle entre hommes.
        C’est bcp plus rapide que les prud’hommes.

        • Bonjour,

          Et l’ours sort de sa tanière avec la bouteille de vodka entre les dents ? Il faut arrêter un peu les fantasmes et les clichés 🙂

          Exemple des taxis : pas de médaillon à acheter. Il suffit juste de déclarer son activité à la ville.

        • Entre la mafia russe et les prud’hommes ou les juges rouges, quel est le pire danger pour un patron français ?

      • « Poutine est économiquement libéral : vous avez en Russie la flat tax, un droit de travail beaucoup plus souple que dans la plupart des pays européens etc. »

        La flat taxe russe est celle qu’il y avait déjà en URSS…

        C’est fou comme il est turbolibéral, Poutine…

        • Poutine est aussi libéral que Montébourg est libéral…
          Maintenant, qu’il gère d’une façon plus efficace la fiscalité et la réglementation, probablement, mais cela n’en fait pas pour autant un libéral.
          N’oubliez pas qu’il n’y a pas que l’aspect législatif qui fait qu’un pays est libéral, mais aussi son application…
          Une loi qu’on applique au fusil et au bâton serait moins pire que 10 lois qu’on n’applique pas ou qu’on respecte par la légitimité du pouvoir ?

          • Et le libéralisme n’est pas un saucisson, on ne peut pas séparer l’économie, et les libertés individuelles : civiles et fondamentales.

            Entre la Russie et la France je préfère quand même la France, faut pas déconner.

        • Concernant cette histoire, les travailleurs n’avaient pas reçu leurs salaires depuis 3 mois (pour plus de 2 millions d’euros en tout). Et Deripaska envisage de fermer l’usine et vendre les actifs sans payer ce qu’il doit. Donc sur le principe, forcer un patron à payer les salariés qu’il doit à ses employés n’a rien d’antilibéral. Comme l’usine avait des contrats avec la Défense Nationale et que Deripaska avait profité de subventions sans fournir les contreparties qu’il devait, l’État s’en est mêlé. On peut critiquer le principe de la subvention, mais pas de faire respecter un contrat… Que Poutine ait après joué avec son image c’est autre chose.

          Je crois sincèrement qu’il est économiquement libéral dans ses convictions. Il a fait ses débuts avec pour mentor Sobchak, probablement l’homme politique le plus libéral de la Russie post-soviétique.

          Si l’État se réinvesti dans certaines entreprises (notamment celles plutôt stratégiques ou tenues par des oligarques), le nouveau plan de libéralisation 2011-2015 est juste sans commune mesure par rapport à tout ce qui a pu être fait auparavant (surtout dans le secteur bancaire, agricole et un peu énergétique).

          Dans l’application, on ne peut pas tout lui mettre sur le dos. Les sujets fédéraux, notamment ceux qui ont des ressources naturelles, sont très autonomes sur beaucoup de questions. Et il ne peut pas toujours être derrière les juges locaux et la police corrompus qui pourrissent le climat des affaires. Les indicateurs montrent que cela s’arrange d’ailleurs, lentement, mais sûrement. Et quand un ministre commence à être louche, il est de suite limogé… On ne peut pas en dire autant en France.

          Il ne s’agit pas d’idéaliser Poutine ou la Russie, mais de sortir des idées préconçues. Et on ne bâtit pas un état de droit du jour au lendemain avec des beaux principes juridiques.

          • « Je crois sincèrement qu’il est économiquement libéral dans ses convictions. »

            Oui, vous croyez.
            Maintenant, je vous conseille de vous renseigner sur l’idéologie de son clan. L’idéologie de Douguine et consorts. Ce n’est pas vraiment du libéralisme, loin de là…

            « Il ne s’agit pas d’idéaliser Poutine ou la Russie, mais de sortir des idées préconçues. Et on ne bâtit pas un état de droit du jour au lendemain avec des beaux principes juridiques. »

            Bien sur qu’il faut sortir de ces idées préconçues, mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse.

          • La Pologne et les pays baltes ont eu une bien meilleure sortie de communisme, Poutine est soit anti-libéral soit imcompétant.

        • La flat tax a été adoptée en 2001. Un cas d’école pour l’effet Laffer.
          http://www.voxeu.org/article/effects-russia-s-flat-tax

          • Et celle-ci existait aussi en URSS.
            A son effondrement, ils ont instauré un impôt progressif, mais suite à la faillite russe, ils l’ont remise.

    • Que de contre-vérités !
      En 12 ans, Poutine a augmenté le budget de la Russie de 22 fois, les dépenses militaires ont été divisées par 30, le PIB multiplié par 12 (En termes du PIB, la Russie est passée de la 36e place dans le monde à la 5e place).
      Les réserves de change ont été multipliées par 48 !
      Il a restitué 256 gisements de minéraux dans la juridiction russe (il reste à en restituer 3 !).
      Il a rompu les accords « libéraux » les plus léonins de l’histoire sur le partage de la production.
      Il a nationalisé 65 % de l’industrie du pétrole et 95 % de celle du gaz ainsi que de nombreuses autres industries.
      Il a permis le redressement de l’industrie et de l’agriculture (depuis 5 ans consécutifs, la Russie prend 2-3 places dans le monde pour les exportations de céréales, dépassant les États-Unis, qui sont maintenant à la 4e place).
      Le déclin de la population Russe est passé de 1,5 million par an en 1999 à 21 000 en 2011.
      Les pensions moyennes ont été multipliées par 14 .
      En l’espace de dix ans (2000 à 2010), les salaires moyens ont été multipliés par dix. Les retraites ont augmenté. De même que d’autres avantages sociaux. Comme par exemple, l’allocation fédérale mise en place pour stimuler la natalité, portant le nom de « Materinskiy kapital »(le « capital maternel »), destiné à offrir l’équivalent de pratiquement 10 000 euros en faveur des familles russes pour chaque naissance ou adoption à partir du deuxième enfant. Ce capital peut être utilisé par le foyer pour divers buts : éducation des enfants, ou comme une partie du montant nécessaire à l’achat immobilier, voire pour la construction ou la rénovation de l’habitat… Un vrai coup de pouce pour grand nombre de familles russes, surtout les jeunes couples.
      En annulant les accords de Khassaviourt , Poutine a défendu l’intégrité de la Russie, a rendu publiques les ONG de la cinquième colonne et a interdit aux députés d’avoir des comptes à l’étranger.
      Grâce à sa ligne politique, les terres russes reviennent en Russie.
      Accessoirement, il a mis fin à la guerre en Tchétchénie et en défendant la Syrie, il a évité un embrasement de la région.
      Alors que les gouvernements occidentaux, dont bien sûr en premier lieu les USA et leur bras droit, l’OTAN, bombardent les nations aux quatre coins du monde depuis des décennies, le tout au nom de la « paix », de la « démocratie » et des interventions dites « humanitaires », Vladimir Poutine a été le seul chef d’état à s’opposer à ces actions.
      Actuellement en Russie, la cote de popularité de Poutine atteint les 70-80 %, … certains dirigeants de pays dits « démocratiques » ont quelques leçons à apprendre .

      • Tiens c’est amusant c’est le même commentaire mot pour mot pro-poutine qu’on peut trouver sur d’autres sites.
        http://www.huffingtonpost.fr/dominique-inchauspe/vladimir-le-ridicule_b_6232146.html?utm_hp_ref=tw

      • @ Dodds,

        C’est surtout par la rente gazière qu’il a put dans un premier temps redresser l’économie Russe. Mais ce type de politique économique fini par montrer ses limites. On a dit pareil pour Chavez. Réduction de la pauvreté, croissance de 5% élévation des salaires etc… Et cela financé par le rente du pétrole. Aujourd’hui ces des pénuries que subit la population au Venezuela.

        C’est l’esprit d’entreprise qui fait tourner une économie saine. Pas les relances publiques.

         » l’OTAN, bombardent les nations aux quatre coins du monde depuis des décennies, le tout au nom de la « paix », de la « démocratie » et des interventions dites « humanitaires »,  »

        Tout ceux qui disent cela on tendance à oublier le rôle de l’URSS dans l’origine de ces interventions.

        D.J

        • Sans parler du fait que l’OTAN bloque les ambitions impériales de la Russie, prenez une carte, tout les pays aux frontières de la Russie sont soit dans l’OTAN, soit des satellites de la Russie, soit avec la Chine, soit ont déjà eu des problèmes avec la Russie…

          • Beaucoup de gens ne sont pas réalistes, si on ne bloque pas l’extension naturelle de la Chine et de la Russie, ils nous imposeront leur modèle qui n’est pas basé sur l’Etat de droit et les libertés individuelles.

            Les équilibres instables sont dangereux d’après la théorie des jeux, si on en a les moyens il vaut mieux ne pas laisser de chance à l’autre de s’affirmer géopolitiquement, sinon il y aura sûrement un conflit dédommageable pour tous du fait de l’émulation.

            Un grand progrès pour l’humanité serait que les grandes nations renoncent par la force des choses à la guerre militaire, et au pire qu’elles la substituent à la guerre économique.

      • Russie :

        – Population hyper-alcoolisé, militaires y compris.

        – PIB comparable à l’Italie, pour un pays de 200 millions d’habitants.

        – Pressions et invasions unilatérales des pays limitrophes.

        – Économie peu diversifiée, inflation rampante.

        – Sous marins qui coulent tout seuls.

        – Corruption béante, État de droit moribond.

        – Faible liberté de la presse et contrôle d’Internet.

        – Relativement faible liberté économique.

        – Nationalisme et nombreux crimes racistes, la moitié des néonazies sur terre vivent en Russie.

        – Libertés individuelles et civiles bafouées, emprisonnements arbitraires.

        – Soutien à l’extrême droite en Europe pour diviser, et pour mieux taxer ensuite les autres de fasciste, à la Manouilsky.

        – Alliée géopolitique et géostratégique de nombreux régimes autoritaires et dictatoriaux.

        – Pratique constamment le Whataboutism pour s’éviter les critiques.

        – Un modèle pour certains.

    • @SweepingWave c’est donc pour ça que Vladimir Poutine a plus de 80 % d’opinions favorable dans son pays. C’est vrai qu’il doit sans doute faire de la manipulation des chiffres.
      Bravo pour votre Poutine bashing, pas mieux que Sorman à mette dans le même sac et à larguer dans l’océan de la propagande anti Russe.

  • Merci pour les détails sur la personne publique que présente M. Poutine, vue au plus près, M. Sorman. Cela répond bien à quelques questions que j’avais sur le bonhomme.

  • « Staline prenait le temps de trinquer…. » Vous auriez pu ajouter, monsieur l’auteur de cet article, qu’il ne perdait pas de temps avant d’expédier à la mort des millions de Russes et que sa cruauté débonnaire (bel oxymore) était pour le moins plus atroce que la froideur de Poutine.

  • Pamphlet russophobe. Est ce réellement un endroit pour ce genre d articles qui ne nivelle sûrement pas par le haut?

    • Oh que si ça nivelle par le haut, si dire la vérité maintenant est être russophobe ^^ »
      Lisez mon commentaire sur l’économie russe, vous vous rendrez compte des dégâts énormes que cet homme a causé 😉

      • En 12 ans le PIB de la Russie a été multiplié par 12 (la Russie est passé de la 36e place dans le monde en termes du PIB en 8e place). Pas de doute, Poutine a fait un mal fou à l’économie russe.

        • Suite à la faillite de 98 où le PIB est passé de 400 à 200g, passer de 200G$ à 2000G$, ce n’est pas x12, mais x10. et si on passe avant la faillite, cela ne fait que x5…

          Maintenant, est-ce grâce à Poutine ou en dépit de Poutine ? Cette croissance n’est pas le fait de la reprise post-soviétique et de l’ouverture sur les marchés mondiaux ? Il est intéressant aussi de voir que l’Inde et l’Allemagne ont eu une évolution comparable…

          Dire que Poutine est responsable de cette croissance, c’est comme dire que Jospin est responsable de la croissance durant la bulle dotcom…

          L’économie n’est pas le fruit de l’action du dirigeant, mais de l’ordre spontané et du marché, du contexte…

      • La vérité ne s’enveloppe pas de pareilles images. Le simple fait d’utiliser ces figures de style est revelateur de la pauvreté du discours sous jacent.

        Pour le reste, lisez donc le commentaire de Michel à votre « explication économique ».

    • @Alexei : Poutine n’incarne pas la Russie et encore moins la volonté des Russes. Faut-il rappeler que c’est un dictateur et que la liberté d’expression et de critique à son égard y est fortement limité ?

    • C’est quoi la russophobie ?

      Moi, je connais l’arachnophobie, l’agoraphobie, la claustrophobie… Et je peux vous dire ceci : l’arachnophobie n’est pas le fait de critiquer péjorativement les araignées.

      Il va falloir rajouter Russophobie dans le MRAP…

  • Vite appelez le 15, Sorman nous fait un AVC.

    Ne vous sentez surtout pas obligés de relayer ses « papiers » Contrepoints…

    Poutine tyran slavophile limite pire que Staline parce qu’il ne trinque pas avec ses convives. Sorman s’est senti tel un freluquet, incomfortable… donc il faut à tout prix l’ « arrêter ». Et comment ? Allez au bout de votre raisonnement.
    Le sentiment de supériorité se dessine surtout en Occident, qui n’a plus les moyens de ses ambitions.

  • C’est sur que sur la scène internationale, Hollande ne tire pas dans la même catégorie 😉

  • sorman?le pas terrible…

  • C’est drôle car en France nous avons un peu l’inverse.

    Nous avons du mou politique de partout.
    En passant par mou Président et une assemblée à moitié endormie.

    Nous sommes dans une douce torpeur (pas torpille), bercé par les emprunts de plusieurs Milliards chaque semaine.

    Dans mou Président, se détache un regard vide, indéchiffrable. Il y a un mélange de cynisme et de fausse bonté. Une main molle tendue à Poutine, un regard fuyant et craintif. Un corps blanc et gras, mou.

    Une transpiration abondante et une odeur de vin se dégage des porcs. (pardon pores)
    Des gaz et autres flatulences abondantes se font sentir au moment de s’assoir ou de se lever.

    La France est devenue une ombre d’elle même. Insignifiante, méprisable, ridicule. (rigolote)

  • M. Sorman, agent RP des interets economiques US.

    Seulement, nos interets s’alignent-ils toujours avec ceux du Nouveau Continent?

    Il est plus qu’évident, nous aurions quelques profits a tirer de partenariats economiques approfondis avec la Russie. Tout au moins, nous aurions grand a perdre a nous la mettre a dos.

    Quel est donc le jeu de M. Sorman? Surement pas celui d’un européen.

    Sans compter que le fond comme la forme de l’article sont insultants.

    • De fait; c’est clairement vos insinuations sur M. Sorman qui sont insultantes.

      Quant au profits économiques d’un partenariat avec la Russie, c’est Poutine qui a mis fin.

      • Les sanctions ont d’abord été décidées par l’UE qui s’est tiré un missile dans le pied.

        • Je rappelle que Putin a imposé à Ianoukovitch de se retirer des rapports avec l’UE, alors qu’il s’est fait élire notamment pour cela.

          Ça devient exaspérant cette pensée unilatérale qui veut que les torts ne soient que d’un côté…
          Personne ici ne dit que l’UE est gentille et parfaite, mais les pro-putin rejettent tout les torts sur l’Occident, et font de Putin un gentil bisounours pacifique… Ne soyez pas les nouveaux idiots utiles ou les nouveaux munichois…

          Et puis, il faut tenir compte de l’aspect idéologique du camp poutiniste, celui-ci reste basé sur la pensée de personnes telles que Douguine, de Glaziev ou Kyselov, qui relativisent le totalitarisme, n’ont vraiment rien de libéral ou de démocrates, prônent ouvertement des politiques national-bolcheviques et racistes, reprennent finalement les idées de Carl Schmitt à propos des démocraties libérales qu’il dénonçait comme hypocrites, notamment dans la gestion de ses crises…

          • « Je rappelle que Putin a imposé à Ianoukovitch de se retirer des rapports avec l’UE, alors qu’il s’est fait élire notamment pour cela. »
            Des sources?

            • En 2010, il s’est fait élire en prônant l’adhésion rapide à l’UE. Or, fin Novembre 2013, il devait signer un traité d’échanges économiques à Vilnius. Il a fait volte face juste après avoir rencontré Poutine.
              Ce n’est pas une info cachée sur un site obscur, l’info est librement disponible.

              • Ce n’est pas une preuve qu’il le lui a imposé. Ianoukovitch a peut-être simplement fait monter les enchères et la Russie a proposé l’option la plus intéressante.

                • Dans tout les cas il a trahi ses promesses électorales ce qui a donné lieu à une révolte. Car même si il était plutôt pro-russe cet accord faisait parti de ses promesses.

                  • Ben oui des gens pas content de leur gouvernement c’est forcément les USA, vraiment libéral comme réflexion, comme si tout le monde devait aimer son état, la Russie ne se prive pas de financer des groupes d’extrême droite en France, dont le FN…

      • C’est celui qui prend les sanctions économiques qui met fin aux profits économiques. Et ce quelles que puissent être les motivations ou « justifications » (mot difficile à comprendre du point de vue libéral) politiques.

    • C’est Poutine qui veut des accords commerciaux (et pas de libre échange, il n’existe aucun accord de libre échange actuellement) complètement déséquilibrés. Sinon il a besoin d’un baril à 120$, c’est clairement pas de nos intérêts, restons avec nos alliés actuels. Une Europe importatrice de pétrole a intérêt à s’allier avec les pays qui se contentent d’un prix raisonnable.

      • S’allier avec les pays qui se contentent d’un prix raisonnable, négocié avec qui ? Dans bisounours, il y a « ours », comme dans le blason de la Russie…

  • Je me demandes si Contrepoints ne fait pas exprès de relayer les articles affligeants de Monsieur Sorman juste pour provoquer des commentaires qui décrédibilisent l’auteur. Franchement il est mauvais et souvent ces articles n’ont rien de libéral et sont bourrés d’idées préconçues n’apportant aucune source de ce qu’il avance.

    • Déformation de l’ENA.

      Cette école donne une aura et une richesse à vie.

      Le reste n’est qu’un détail, payé par les Français.

      Il faudrait privatiser l’Etat pour qu’il devienne enfin efficace et utile.
      Aujourd’hui, ils se torchent avec des billets de 500€.

      Que voulez vous faire…..

    • @ Autrichien,

      Parce que pour vous la Russie de Poutine serait en phase avec la ligne directrice de Contrepoints
      au point de dénoncer le billet de Sorman? ça me rappel la volée de bois vert contre Sorman quand il a fusillé le livre de Zemmour comme si ce dernier était un libéral authentique qui serait aussi dans l’esprit de ce site.

      Ce sont les extrémistes comme vous qui défendent l’indéfendable qui n’ont pas leurs place sur ce site.

      D.J

      • « Ce sont les extrémistes comme vous qui défendent l’indéfendable qui n’ont pas leurs place sur ce site. »

        Les propriétaires du site sont les seuls à pouvoir décider de qui y a sa place.

      • « Ce sont les extrémistes comme vous qui défendent l’indéfendable qui n’ont pas leurs place sur ce site. »

        Signé un modéré réagissant avec modération.

  • C’est quoi cet article manichéen qui nous explique que Poutine est un méchant parce qu’il a une sale gueule ?

    Poutine est un nationaliste à la tête d’un des plus grands pays du monde et disposant de ressources pétrolières et gazières dont nous dépendons. C’est en soi un sujet de problèmes et d’inquiétudes dans la mesure où l’isolement économique de la Russie reste partiel et a peu de prise sur les actions de Poutine . Mais pourquoi nous prendre toujours à partie sur ce sujet ? On fait comme si l’on découvrait le problème alors que nous avons installé depuis longtemps notre dépendance de la Russie et la maintenons en refusant d’exploiter le gaz de schistes en Europe. A quoi riment ces gesticulations ? A justifier l’incurie de nos dirigeants ?

    • Il n’y a pratiquement que la France qui refuse les gaz de schistes, l’Allemagne est déjà en train de diversifier son approvisionnement pour limiter sa dépendence (au passage ça explique ses « mauvais » résultats économiques actuels).

      Il y a toute une période antérieur, celle du premier mandat de Poutine et Medvedev, où les occidentaux se sont dit qu’on pouvait avancer avec Poutine à la manière de la Chine et c’était effectivement le cas. Mais avec le temps le peuple russe s’est lassé car le succès économique n’était pas flamboyant et puis surtout Poutine reste un idéologue et il s’est renforcé dans son nationalisme. Il préfère offrir aux russes un empire fort que pas d’empire mais une économie florissante. Et il largement soutenu par la population, en partie « brainwashé » par la propagande médiatique (autrement plus sérieuse qu’en France).

      Si on devrait accuser nos dirigeants – Obama en tête – de quelque chose, c’est de ne pas avoir encore compris que les sanctions financières ne suffisent pas. Poutine se moque de la prospérité des Russes.

      • Le fait de disposer de « richesses naturelles » en particulier minières et encore plus énergétiques est un piège à long terme (ou à court terme en cas de chute des cours), de même que le fait de disposer d’une position dominante et d’un empire. Cela permet à un pays de rester économiquement inefficace voire sous-développé. Le fruit tombera quand il sera mur et plus vite si on parvient à se passer de gaz russe.

        Entre temps, il est illusoire de penser empêcher Poutine d’étendre sa domination aux populations russophones voisines et il faut faire du commerce avec la Russie pour rendre l’économie russe dépendante du reste du monde mais pas sur des gros contrats gaziers qui sont trop facilement détournables au profit d’un état ultra-nationaliste. C’est de la politique à long terme. A court terme on s’est fait avoir. Les sanctions économiques nous font plus de tort qu’à Poutine qui sait manipuler l’opinion et les dirigeants européens feront les frais de cette guéguerre bien avant Poutine. Seule la baisse de cours sur le marché des hydrocarbures nous redonne un avantage. Si l’Europe voulait faire de la géopolitique au lieu de gesticuler bêtement, elle lancerait un plan massif d’exploitation des gaz de schistes pour faire chuter les cours.

    • On a pas choisi la dépendance à la Russie, la moitié de l’Europe s’est retrouvé dépendante d’elle à cause des infrastructures soviétiques et la Russie menace ou attaque les pays qui cherchent à se défaire de cette dépendance.

  • Modération : insultes.

    • Le projet de Poutine c’est l’Eurasisme, soit de l’impérialisme post-soviétique. Renseignez-vous sur Alexandre Douguine, son influence au kremlin et le sort qu’il réserve aux occidentaux de l’ouest.

    • « aux nasillons Ukrainien. » ha la propagande russe. Secteur droit qui est le mouvement d’extreme droite le plus radical a abandonné l’antisémitisme depuis la mort de leur chef. regardez un peule score de l’extrême (Liberté) aux dernières élections, il est juste minable. par contre, les ultranationalistes russes qui sont venus en ukraine pour combattre l’ukraine. eux ce sont de vrais néonazis. marrant, les juifs ukrainiens soutiennent massivement l’ukraine contre la russie. laplupart des partisd’extrême droite en europe sont favorable à la russie (d’ailleurs, ils y sont liés). notamment l’extrême droite hongroise qui est profondément antisémite (et qui est financé par la russie)

    •  » S’il n’y avait pas Poutine la totalité de la Syrie serait à feu et à sang  »

      Ha bon!!!! je croyais naïvement que c’était déjà la cas. Merci pour l’info.

      D.J

    • Oui d’ailleurs c’est grâce à Poutine que Bachar a obtient du kérosène pour ses Migs, qui ont tous été transformés en « avions bombardier d’eau » pour éteindre les incendies partout en Syrie

  • Le peuple russe ,lui, ne s’y trompe pas et il soutient à juste titre Poutine qui est entrain de tenter de sauver la Russie d’un déclin et d’un asservissement au modèle US. Certains ne font que colporter la propagande US qui n’accepte pas que le monde soit multipolaire et que le système mis en place( roi $, fausse monnaie,spéculation etc…) soit challengé.Tous les indicateurs s’améliorent ( mortalité infantile, homicides,démographie etc….). Cet anti poutinisme de l’auteur est idéologique. Un libéral devrait accepter que d’autres modèles existent et on verra in fine quel est le meilleur et rien ne permet de dire que c’est celui des US. La politique US conduit à mettre le chaos partout dans le monde et à asservir les masses au profit de quelques profiteurs.La crise financière crée par les financiers et néocons US va détruire le rêve européen.

    • poutine entrain de sauver la russie du déclin ??? juste lol. regardez l’état désastrueux de l’économie russe qui dépent des ressources naturelles. ce n’est pas en refusant le passé et en restant dans ce passé que poutine va sauvé la russie

      • Tout à fait : Poutine redonne de l’espoir aux Russes. Bien sûr les choses se font par étape. Elstine avait bradé les ressources russes ( ex: Ioukos vendue à un oligarche juif au dixième de sa valeur, et qui a recherché à vendre le tout aux pétroliers américains si Poutine ne l’avait pas empêché en nationalisant). la haine de Poutine vient du fait qu’il ne veut plus échanger uniquement en $ ( = monnaie de singe) comme avant lui Sadam Hussein et Khadafi, ce qui remettrait en cause l’hégémonie financière américaine.Il faut être de mauvaise foi pour ne pas admettre les progrès gigantesques faits par les Russes pour sortir du communisme et tout cela sans morts. les Russes ont des réserves importantes ( ce n’est pas notre cas) et leur budget n’est pas déficitaire ( ce n’est pas notre cas), il y a peu de chômage ( ce n’est pas notre cas),les citoyens ne sont pas spoliés par les impôts ( ce n’est pas notre cas) etc…La Russie a un avenir prometteur alors que devant nous c’est le mur qui s’avance.

        • « la haine de Poutine vient du fait qu’il ne veut plus échanger uniquement en $ ( = monnaie de singe) comme avant lui Sadam Hussein et Khadafi, ce qui remettrait en cause l’hégémonie financière américaine »

          Et revoilà la théorie du complot…

          « Il faut être de mauvaise foi pour ne pas admettre les progrès gigantesques faits par les Russes pour sortir du communisme et tout cela sans morts. »

          Grace à Poutine ? En dépit de Poutine ? Est-ce que c’est solide ou superficiel, parce que dépendant uniquement du cour du pétrole ? Ne doit-on critiquer aucune de ses politiques parce que certaines ont fonctionné ? Vous allez m’accuser de Godwin, mais soit… Ne pouvons-nous pas critiquer l’antisémitisme et le militarisme des nazis parce qu’Hitler a réduit fortement le chômage en un temps record et que sa politique économique portait ses fruits (enfin, dans un premier temps) ?

        • « Elstine avait bradé les ressources russes » Poutine n’a pas fait la même chose ??? il a remplacé les anciens oligarches par de nouveaux( des anciens membres du kgb pour la plupart) qui lui sont totalement fidèles.vous savez que Poutine est l’un des hommes les plus riches au monde??

        •  » Poutine redonne de l’espoir aux Russes »ce qu’il fait surtout c’est faire de la société russe une société de plus en plus nationaliste et qui fait du révisionnisme historique (il n’est jamais bon qu’une société refuse d’admettre son passé et veuille prendre sa revanche). oui, la russie a d’énormes réserves mais son économie est basé sur ces ressources naturelles ce qui est est préoccupant pour l’avenir. un pays ne peut pas vivre indéfiniment en basant son économie sur ces ressources naturelles, c’est la faillite assurée sur le long terme (exemple récent: le vénézuela)

    • Modéré : insultes

  • ha la propagande russe. Secteur droit qui est le mouvement d’extreme droite le plus radical a abandonné l’antisémitisme depuis la mort de leur chef. regardez un peule score de l’extrême (Liberté) aux dernières élections, il est juste minable

  • par contre, les ultranationalistes russes qui sont venus en ukraine pour combattre l’ukraine. eux ce sont de vrais néonazis. marrant, les juifs ukrainiens soutiennent massivement l’ukraine contre la russie. laplupart des partisd’extrême droite en europe sont favorable à la russie (d’ailleurs, ils y sont liés). notamment l’extrême droite hongroise qui est profondément antisémite (et qui est financé par la russie)

  • marrant, les prorusses qui accusent tout article critiquant leur dieu poutine d’être de la propagande antirusse financé par la cia. alors que la russie dépense un fric fou pour faire de la propagande en occident (ils ont été jusqu’à créer des sites internet et ils financent des sites d’extrême droite)

  • Comme d’habitude, un article (partial) de Contrepoints servant d’exutoire à tous les sots qui viennent soit cracher bêtement et hargnieusement sur le FN, soit le défendre tout aussi bêtement et avec autant de hargne.
    Quel beau débat d’idées !! 🙂

  • Article caricatural, mélange de contre vérités et d’attaques ad hominem. Monsieur Sorman est terrifié par le personnage ? Mais c’est à se taper le derrière par terre jusqu’à ce que mort s’ensuive. Enfin cela classe vos arguments qui ne méritent que le mépris. Décidément, si les adversaires de la Russie sont de ce niveau, ni celle-ci, ni ses dirigeants n’ont de souci à se faire.

  • Il fut un temps où je trouvais monsieur Sorman libéral et intéressant.

    Je ne sais pas si j’ai progressé dans ma compréhension des choses ou si lui a régressé (sénilité peut-être, c’est sans doute un poil tôt, mais bon, à moins que le fumet de la bonne soupe médiatique ait un rôle) mais je suis désormais pratiquement toujours atterré par son manichéisme socialisant ces derniers temps. La personne a disparu derrière le « eux » et le « nous » et l’analyse est devenue plus fumeuse, pour ne pas dire absente.

    Et à lires les commentaires, je ne suis pas seul.

    Messieurs et Mesdames de la rédaction, n’invitez plus de tribunes « d’anciennes gloires libérales » sans les regarder de près. Dans certain cas, elle sont plus « anciennes » que glorieuses ou libérales…

    • Ce n’est pas parce que vous n’etes pas d’accord avec lui qu’il n’est pas libéral.

      • Bien sûr que non.
        Mais ne pas prendre l’individu et ses droits, sa LIBERTE comme point central de son analyse et remplacer cela par des grandes masses « nous/eux » c’est de la « géopolitique » qui est à la philosphie politique de la liberté ce que la macro-économie keynesienne est à l’Ecole Autrichienne d’économie.

        Bref, indépendamment de ce qu’on pense de Poutine (pas terrible, terrible… ) la façon dont monsieur Sorman le dit me semble plus « monde diplo » que « contrepoints ».

        Mais visiblement la rédaction aime ça.

        Tant pis pour moi (enfin, bon, après ces quatre ou cinq derniers essais, je sais désormais qu’il ne me sert à rien de lire les papiers signés Sorman : on a du monde-diplo sauce pro-américaine… pas suffisant pour en faire du libéralisme, à mon sens, mais si d’autres aiment… )

    • @ Franz,

      Ce serait surtout inquiétant qu’un Libéral comme Sorman approuve la politique de Poutine.

      D.J

      • Un libéral ne devrait pas non plus prendre la défense systématique des Américains qui imposent aux autres peuples leur modèle par tous les moyens y compris la guerre. Ils ont crée le chaos au Moyen Orient, crée une crise financière mondiale pour leur propre profit. Les valeurs traditionnelles de l’Amérique et du libéralisme sont bafouées. Obama n’est pas plus libéral que Poutine et peut être même moins.

        • Je suis d’accord avec ça. Cependant, cela ne justifie pas de prendre parti pour un tyran.
          Quant à comparer le libéralisme d’Obama et de Poutine, c’est comme discuter du sexe des anges…

        • Gros caca, mais accuser les américains d’avoir créé la guerre sunnite-chiite c’est du grand délire…

    • Pour avoir lu Guy Sorman, même si parfois ses prises de positions ne sont pas libérale, je peux vous assurer que c’est un humaniste convaincu. Beaucoup de libéraux ont malheureusement oublié que le libéralisme est avant tout un humanisme.

      • En effet, certains lecteurs feraient bien de s’en souvenir

        • Monsieur Sorman était libéral, et certainement humaniste. Mais justement la vision globalisant qu’il défend ces dernier temps est tout sauf humaniste.

          A moins bien sûr de considérer « la Russie », « l’Amérique », « l’Europe de l’Est » comme des humains.

  • Le premier paragraphe de l’article de M. Sorman se termine par « il (note : M. Poutine) en exsude des vibrations négatives qui font reculer d’instinct ».

    Avec une telle entrée en matière, l’on n’est guère surpris, après lecture complète, que l’article n’exsude à aucun moment l’analyse et le désir d’éclairer.

    Poutine, le croquemitaine. Tremblez, petits Européens, et priez que les Etats-Unis vous délivrent du Mal. Voilà le message, risible, de M. Sorman. Après d’autres, il s’assied sur le droit international, qui interdit qu’une intervention étrangère renverse le gouvernement légal d’un Etat membre des Nations-Unies, et appelle à la violence : « Aider vraiment les Russes exigerait d’arrêter Poutine II, maintenant ». Cela nous rappelle une autre envolée lyrique, d’un sinistre fauteur de guerre, M. Bernard-Henri Lévy, qui aurait presque pu dire : « Aider vraiment les Libyens exigerait d’arrêter Khadafi, maintenant ».

    On a vu le résultat.

    •  » « Aider vraiment les Russes exigerait d’arrêter Poutine II, maintenant ». Cela nous rappelle une autre envolée lyrique, d’un sinistre fauteur de guerre, M. Bernard-Henri Lévy, qui aurait presque pu dire : « Aider vraiment les Libyens exigerait d’arrêter Khadafi, maintenant ».  »

      Sorman n’a pas parlé d’éliminer physiquement Poutine mais de plutôt de le virer du pouvoir. ça vous poserais un problème que la Russie soit dirigé par des libéraux plutôt que par Poutine?

      D.J

      • « ça vous poserais un problème que la Russie soit dirigé par des libéraux plutôt que par Poutine? »

        Très bonne question !

    • C’est pas car on pense que nos intérêts nous opposent à la Russie qu’on est pour les USA…

      • Que nos intérêts nous opposent soudain à une nation avec laquelle nos entreprises commerçaient tranquillement, et que nos dirigeants décident de sanctions contre la nation en question pour plaire aux dirigeants d’une nation encore plus corrompue, ça commence à titiller mon libéralisme.

  • Il est des sujets sur lesquels GS est obtus.

    Poutine a raison sur la décadence occidentale, et puisqu’il s’en désole et la dénonce au lieu de s’en réjouir, c’est donc qu’il ne nous hait pas.

    Par ailleurs un dirigeant qui instaure une flat tax et développe le libre-échange a compris au moins que le libéralisme fonctionne, ce qui le place intellectuellement loin au-dessus de nos zélites.

    • Poutine dénonce l’idéologie libérale et consumériste et c’est ce qu’il qualifie de responsable de la décadence occidentale (venant du monde anglo-saxon). C’est ce discours qui plaît à l’extrême-droite de chez nous. Renseignez-vous sur Alexandre Douguine, maître-à-penser des nationalistes russes.

      Quant à l’exemple que vous donnez, il date de ses premiers mandats et c’est largement contrebalancé par la corruption et la gestion post-soviétique du pays, bien plus globale que ce qui peut exister en France. Il n’y a pas de libre-échange avec Poutine, seulement des rapports de forces et où le protectionnisme est la norme. Là où c’est pire qu’avec la Chine c’est qu’il ne cherche même pas (ou plus) à améliorer les conditions de vie des russes. Il ne propose que l’empire.

      • Certes il y a de quoi nourrir des doutes.
        Attentions toutefois aux ambiguïtés autour de termes tels que libéralisme ou consumérisme.
        Bien des gens ont le terme « libéralisme » en horreur pour des raisons qui me semblent sans rapport avec le libéralisme, comme on l’a vu autour du « mariage pour tous », qui à mon avis n’a strictement aucun rapport avec le libéralisme (d’ailleurs ses artisans, Hollande et Taubira, ne me semblent pas jouir d’une grande popularité auprès des libéraux).

        C’est pourquoi je crois plus sage de juger aux actes qu’aux discours.

        • Il a gardé la flat tax soviétique et fait des traités commerciaux complètement déséquilibré avec les anciennes colonies russe pour prendre vos exemples… Les faits sont contre vous.

    • @ Fucius,

      Poutine cette année à commémoré en grande pompe les 100 ans de le la mort de Lénine. C’est surement une preuve de son amour pour les sociétés libérales. Comme d’avoir déclaré que la chute de l’URSS fut l’une des plus grande catastrophe de l’histoire.

      D.J

  • poutine il est ce qu’il est ; il n’y a aucun dirigeant dans le monde qui peut se targuer d’être le meilleur ; mais poutine , lui au moins , il ne baisse pas son froc devant les usa ; et s’il est soutenu à 80% par sa population , c’est qu’il n’est pas le pire des dirigeants ; vous en connaissez d’autres qui ont un tel score de popularité ? et ça ce n’est pas de la propagande …

    • @ Marie,

       » vous en connaissez d’autres qui ont un tel score de popularité ? et ça ce n’est pas de la propagande …  »

      Ne soyez pas naïve; si en Russie la liberté de la presse n’y est pas interdite par définition en Russie le pouvoir du Kremlin exerce son influence pour museler tout ce qui pourrait le nuire. Comme empêcher certains journalistes de dénoncer la corruption du gouvernement ou les violations des droits de l’homme les plus élémentaires. Beaucoup de journalistes en Russie sont arrêtés comme certains opposants politiques sur des prétextes de violation de la loi. Pareil pour les sites internets. Le pouvoir du Kremlin les bloquent quand cela est nécessaire pour préserver son image de marque. En Russie généralement les grands médias reçoivent des aides publiques et de ce fait sont très influencé par le pouvoir et sa propagande. L’état russe finance également des journaux gratuits à sa solde faisant une forte concurrence au médias quelque peu  » libres « . Le pouvoir Russe peut ainsi inonder le pays de sa propagande en sa faveur dans les divers médias qui dominent le pays donnant ainsi l’illusion aux russes que le pouvoir en place mène une politique en sa faveur et que les problèmes économiques en Russie ne viennent pas de Poutine et de sa politique mais d’occident et des Etats-Unis.

      On rappellera que la liberté de la presse en Russie est classée 148 ème mondial sur 180 pays. Classement établit par Repporter sans frontière.

       » lui au moins , il ne baisse pas son froc devant les usa  »

      C’est pas Poutine qui a des couilles c’est Obama qui n’en a pas. Mais vous avez raison allez chercher votre liberté du côté de l’axe Moscou Pékin et Téhéran.

      D.J

    • 80% d’opinion favorables que ça soit vrai ou pas c’est un signe de dérive totalitaire, un société ou il n’y a pas d’avis contradictoire va vers un grand malheur.

      • La Reine d’Angleterre étant dans la même situation, l’Angleterre est elle une dictature ?

      • De Gaulle, ce grand dictateur avait plus de 70% d’opinion favorables. Ce n’est un signe de dérives totalitaires que si le chiffre est fabriqué. Ce qui n’est pas le cas ici. 15 % en revanche c’est le signe d’une république en fin de vie.

        •  » 15 % en revanche c’est le signe d’une république en fin de vie.  »

          Et 80% d’avis favorables avec une politique en fin de vie c’est le signe de quoi?

          D.J

        • Non une société ou il n’y a pas d’opinion contradictoire n’entraîne qu’une spirale infernale vers la connerie ce qui se termine en général mal. Beaucoup de dictateurs avaient une opinion très favorable, il suffit de donner aux gens ce qu’ils souhaitent entendre.

    • « Baisser son froc devant les USA »
      Le problème n’est pas les USA ou la Russie, mais qui les dirige.
      Que Poutine tienne tête à l’administration étatsunienne actuelle, j’en suis plutôt content, parce qu’elle est socialiste.

    • Marie je lis contrepoints depuis un moment et vous ne cessez dans quasiment tous vos commentaires de cracher sur les usa et les Américains (en employant des termes primaires comme amerloques).Je dis pasqu’il ne faut pas critiquer le gouvernement obama,au contraire car il détruit l’Amérique libérale .Mais on sent par votre mépris que vous en voulez personnellement aux Américains ,et c’est le point commun de toutes les gauchiasses.
      Il y a peut etre des gens qui sont assez naifs pour vous croire libéral,ce n’est pas mon cas.Vous etes une gauchiasse déguisée en libéral et d’ailleurs certains de vos propos vous trahissent comme lorque vous avez osé poser cette question stupide : »à quoi servent les riches? »en parlant d’eux d ‘une maniére trés négative et en disant que mére théresa valait mieux qu’eux.
      Alors arretez votre cinéma et dévoilez vous .Hypocrite (comme tous vos camarades gauchos)
      « au moins Poutine baisse pas son froc devant les us »Sans bague?On croirait entendre Mélanchon

      Avertissement modération : merci de faire attention à l’orthographe

    • il n’existe pas d’opposition en russie czr elle est écrasée. les russes doivent subir une propagande encore pire
      qu’en france. rien d’étonnant qu’il soit soutenu par la majorité de la population. vous savez qu’Hitler était soutenu par la majorité des allemands jusqu’à la toute fin de la guerre ??

  • Ceux qui vantent le redressement économique de la Russie par Poutine oublient que ce sont des relances publiques financée par les rentes des produits pétroliers. Aujourd’hui l’économie russe coule parce qu’elle n’est pas basé sur l’esprit d’entreprises.

    Chavez avaient aussi l’admiration de certains occidentaux parce que son socialisme avait réduit la pauvreté, avait augmenté les revenus, l’espérance de vie et avait permis une croissance annuelle de 5% et cela grâce à la rente pétrolière. Aujourd’hui cette politique économique financée par le pétrole a montré ses limites. Le Pays va droit à la faillite et les pénuries deviennent la norme au Venezuela.

    Les pro-Poutine devraient se demander aussi pourquoi c’est en occident, au Japon et en Corée du sud et pas en Russie que les grandes révolutions technologiques ont lieu: internet, les technologies du numérique, les Samrtphones, les tablettes informatiques, les PC, les biotechnologies, les nanotechnologies, les grandes innovations médicales, la robotiques etc…etc… ou pourquoi ce sont surtout les occidentaux et pas les russes qui trustent les prix Nobel scientifiques. Pourquoi Microsoft et Apple sont américains et pas Russe? Pourquoi la Silicon Valley est en Californie et pas dans la banlieue de Moscou?

    D.J

    • Il faut distinguer la qualité des dirigeants et celle du peuple.
      Le russe sort péniblement de 3 générations d’abrutissement communiste, Poutine est un moindre mal dans un tel contexte, et traîner un tel héritage serait un défi pour quiconque.
      Finalement l’indulgence pour Poutine qui vous navre tant tient beaucoup à la prise en compte du passé communiste de la Russie et à une certain libéralisme (flat tax), quile distinguent radicalement de l’inexcusable et calamiteux Chavez.

      Le peuple américain s’enfonce à la suite du français dans le socialisme sous la férule d’une administration stupide, bornée, inculte, intolérante, hypocrite, mégalomane, menteuse.
      Une administration qui fait insulte au peuple étatsunien, lui cause un tort immense et en sape toutes les éminentes qualités.

      • La Pologne, l’Estonie ou la république tchèque sont bien mieux sortie du communisme que la Russie et faisant exactement l’inverse de ce que fait Poutine.

    • exact. c’est la maladie hollandaise. un pays qui base son économie sur les ressources naturelles (comme la russie) finit toujours en faillite à long terme. cela marche à court terme mais pas sur le long terme. ce sera la même chose pour la bolivie

  • C’est incroyable, je lis les commentaires dont le ton s’hystérise au fur et à mesure entre les pro-Poutine et les anti-Poutine. Mais vous êtes combien de Russes sur ce site à pouvoir parler de ce qui se passe effectivement en Russie, à y travailler, à y vivre. Alors Sorman dit qu’il a tremblé, le pauvre, devant Poutine et chacun y va de son discours sur celui-ci. Vous le connaissez Poutine, vous avez échangé avec lui, vous avez rencontré des Russes qui vous ont parlé de lui, ou vous jouez à vous envoyer à la figure tout ce qui se dit ou s’écrit sur le web, à tort ou à raison ? Et depuis quand la France est libérale, car quitte à donner des cours de libéralisme aux Russes, il vaudrait peut-être mieux commencer à balayer devant notre porte, non ?

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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