Une énergie d’avenir : le nucléaire durable

Quelle autre source d’énergie permettra d’éviter une crise de l’approvisionnement ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Une énergie d’avenir : le nucléaire durable

Publié le 22 novembre 2014
- A +

Par Michel Gay.

Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

La production d’électricité nucléaire résulte aujourd’hui essentiellement de réacteurs à eau pressurisée (REP) qui sont peu économes en combustible : ils exploitent moins de 1% du contenu énergétique de l’uranium naturel. Ce faible taux d’utilisation ainsi que la consommation mondiale actuelle d’uranium amènent l’Agence internationale de l’énergie à estimer les réserves terrestres à une centaine d’années. Ces réacteurs REP ne représentent donc pas une source d’énergie durable.

Un REP actuel d’une puissance de 1000 mégawatts (MW) fissionne seulement une tonne d’uranium par an. Mais 200 tonnes d’uranium naturel sont nécessaires pour fabriquer son combustible, alors qu’un système régénérateur (fonctionnant à l’uranium ou au thorium) n’a besoin que… d’une seule tonne.

Un cadre de réflexion international, le Forum1 Génération IV, a été créé à l’initiative des États-Unis en juillet 2001 pour déterminer le ou les futurs réacteurs régénérateurs. Le travail s’organise en collaboration depuis plus de dix ans. Le développement d’une nouvelle filière nucléaire est coûteux en recherche et en développement. Aucun pays aujourd’hui (sauf peut-être les États-Unis) ne peut explorer simultanément plusieurs filières dont ni le succès technique, ni la compétitivité ne sont garantis. Pouvoir travailler de façon multilatérale sur plusieurs filières est donc un atout considérable. La Génération IV minimise les déchets, économise les ressources et améliore la non prolifération.

Contrairement à la filière actuelle2, les réacteurs régénérateurs utilisent entièrement l’uranium en renouvelant la matière fissile au fur et à mesure qu’elle est consommée. Ces réacteurs, dits de quatrième génération, utiliseront 100 fois mieux les deux seules ressources naturelles qui permettent cette transformation « miraculeuse » : l’uranium et le thorium. Ces réacteurs transforment beaucoup plus efficacement la ressource naturelle en énergie (les réserves mondiales passeraient à plusieurs milliers d’années) et ils diminuent par quatre l’activité radioactive des déchets sur le long terme.

Les déchets sont principalement constitués par les produits de fission (qui représentent donc une tonne par an pour un réacteur de 1000 MW) qui sont sensiblement les mêmes, quels que soient le combustible et le type de réacteur. Il y a aussi les actinides mineurs (neptunium, américium, curium) issus de noyaux « parasites » qui, au lieu de se briser, absorbent des neutrons. Les actinides mineurs ne peuvent pas être transmutés efficacement dans les REP et ils constituent des déchets avec les produits de fission.

En France, le plutonium produit dans les REP n’est pas considéré comme un déchet. Il est utilisé dans un combustible particulier appelé « MOX » (mixed oxyde) dans 22 réacteurs (sur 58). Il ne peut être entièrement « brûlé » car, dans les REP, seule une partie3 du plutonium est fissile. Après avoir été partiellement recyclé une fois, il est mis de côté en attente d’une utilisation éventuelle dans ces futurs réacteurs « régénérateurs ».

Des solutions existent aujourd’hui pour un nucléaire propre et durable qui pourra contribuer de façon significative à la demande énergétique de la France et d’une grande partie du monde (États-Unis, Chine, Inde, Russie…). Quelle autre source d’énergie permettra d’éviter une crise de l’approvisionnement énergétique, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ?

Quand s’épuiseront les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), le nucléaire deviendra la source d’énergie durable nécessaire dont l’humanité aura besoin.

 

  1. Il comprend dix pays et une organisation : Afrique du Sud, Chine, Russie, Canada, Corée du Sud, États-Unis, France, Grande Bretagne, Japon, Suisse, et Euratom.
  2. Qui utilise l’uranium 235, présent en très faible quantité (0,72%) dans l’uranium naturel composé à plus de 90% d’U238.
  3. Seuls les isotopes impairs du plutonium sont fissiles : Pu 239 et Pu 241. Il existe aussi le Pu 240 et le Pu 242.
Voir les commentaires (57)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (57)
  • Bonjour
    L’énergie nucléaire reste l »énergie de l’avenir.

  • Vite ! Que cela voit le jour : il y en marre de devoir supporter toutes les âneries vertes à longueur de journée.

  • si on met en perspective tout ce qu’il se passe aujourd’hui , vous venez de justifier la transition énergétique , l’arrêt de la construction des centrales nucléaires ou de leur usage quand c’est possible. on attend des surgénérateurs pour prendre le relais de l’existant .quel dommage de faire un gros mensonge sur le CO2 pour en arriver là par peur de la réaction des populations devant la pénurie énergétique possible en cas d’échec ou de retard fusion/surgénération

    • C’est qui est déplorable est l’arrêt et le démantèlement de Superphenix alors que la France était avec l’Europe à l’avant-garde dans ce domaine : un caprice ovarien de Madame Voynet, ministre écolo de Jospin. Vraiment triste. Aujourd’hui la Russie est leader mondial dans ce domaine et construit un surrégénérateur en Chine, la première fois qu’une telle usine est exportée.
      Décidément si les écolos au gouvernement veulent briser la filière nucléaire française qu’ils continuent dans leur aveuglement !

      • si l’arrêt n’avait pas été décidé , l’industrie pétrolière aurait été un champs de ruine !

        • Quel rapport ??
          Aujourd’hui l’industrie pétrolière fournit principalement du combustible pour des besoins spécifiques de transports ( voitures, avions et autres ). Il n’y a plus des masses de centrales a fuel en France ou en Belgique.
          Donc l’arrêt éventuel de recherche de production d’énergies alternatives au nucléaire ou autres combustibles fossils n’aurait pas des masses d’impact sur l’industrie pétrolière. Ce qui a le plus d’impact sur ces sociétés c’est la découverte de toujours plus de pétrole ( pétrole de schiste, nouvelles réserves, … )

          • Le nucléaire est le concurrent du gaz et du charbon (Le pétrole – trop cher – ne peut être utilisé que dans les transports). Il faut reconnaître que les écolos sont assez forts pour avoir réussi à dissimuler cette simple évidence tout en brandissant la menace du CO2.

          • l’électricité a un cout très faible rend obsolète toutes les autres énergies car tout devient possible.

      • Enfin c’est surtout la Suisse qui avait fait un énorme lobby pour fermer Superphénix car pas trés loin de chez eux.

        Il faut dire que Superphénix a eu énormément de problèmes et qu’elle atteinte son plus fort taux de disponibilité …l’année où elle a été fermée.

        Le futur réacteur au sodium Astrid est prévu pour 2025-2030 et ça sera la même capacité que Phénix. Avant de reconstruire un autre réacteur plus gros.

        • Qui sera fermé par un ministre écolo parce que le nucléaire de génération IV prouverait qu’un de leur principal combat depuis ces 50 dernières années étaient en fait un délire paranoïaque et populiste.

        • Notamment le système du barillet qui a été abandonné.

  • Hier la production de PV était quasi nulle, et les moulins à vent n’étaient guère plus productifs.
    Comment faire l’hiver sans gaz, sans charbon, sans fuel, puisque cela « pollue » ?
    Il reste le nucléaire, ou l’huile de coude des écolos-bobos-socialos, en bidons de 25 L. Pour ma part je n’en produit pas ❗

  • Enfin un article plein de bon sens et démunit de démagogie écologique.

    C’est évident ! La solution aux besoins futurs en énergie ne passe pas par le rejet du nucléaire, mais au contraire, par sa maîtrise.

    Il n’y a aujourd’hui pas d’alternative à ce choix. Les éoliennes, c’est du vent et le solaire, c’est bien le jour et l’été … quant on ne consomme pas de courant pour s’éclairer et se chauffer.

    Au USA, des parcs entiers d’éoliennes sont laissés à l’abandon… Quel gâchis immense, que d’avoir suivit les éscrolos (oui, j’ai bien écrit « es-cro-los) dans leur folie dogmatique.

    Ces imbéciles oublient simplement que le soleil, comme toutes les étoiles, est formé de cataclysmiques réactions nucléaires. La nature, encore une fois, nous montre la voie…

    • Il est impossible d’effacer Fukushima ou Tchernobyl et leurs conséquences pour des siècles.

      Prendre une position pour une seule sorte d’énergie de façon exclusive n’a absolument aucun sens et aucune valeur!

      Il ne faut abandonner aucune voie de recherche, ce n’est pas raisonnable. Il est stupide de dire que l’éolien ou le solaire n’ont aucun avenir ou bien, c’est avouer qu’on ne connait rien de l’Afrique, par exemple, où j’ai vu les premiers panneaux (1986?) alimentant une seule ampoule dans les dispensaires, pour donner de la lumière lors des soins et des accouchements nocturnes. Faut-il préciser qu’aucun câble ni tuyau n’arrivait dans ces coins de brousse?

      Nous savons tous que ce qui nous manque, ce sont bien de nouveaux moyens « payables » de conserver l’énergie électrique: ignorer superbement Bertrand Piccard et André Borschberg et leur avion Solar Impulse 1 et 2, ou la course de voitures de « Formule E » de ce samedi ou les extraordinaires voitures Teslan est-ce intelligent? . Si les sources d’une électricité, qu’on pourra conserver à un prix acceptable, seront variées, on évitera les monopoles qu’on connait avec les « Majors » du pétrole, bien trop puissantes pour se plier à nos systèmes politiques.

      Lire que les centrales nucléaires actuelles utilisent moins d’1 % de l’énergie contenue dans l’uranium extrait est évidemment, en soi, scandaleux, surtout quand on a vu des villages entiers rendus malades par des mines d’uranium renforçant les bords de route avec du minerai inutilisable pour la vente (Aréva).

      L’avenir des déchets et le coût du démantèlement des centrales obsolètes sont un autre problème toujours sans solution. (Les provisions prévues sont déjà connues pour n’être pas suffisantes.)

      La géothermie ou les pompes à chaleur sont encore au stade « pilote ». Nous savons bien que nous n’avons que notre matière grise à vendre: il est donc, plus que jamais, indispensable pour l’Europe de développer la recherche et les technologies nouvelles. Il n’y a qu’en politique qu’on limite son souci de l’avenir à la seule prochaine échéance électorale! Ne pensons pas comme eux!

      •  » j’ai vu les premiers panneaux (1986?) alimentant une seule ampoule dans les dispensaires, pour donner de la lumière lors des soins et des accouchements nocturnes. »

        Vous avez vu des panneaux solaires fonctionnant la nuit ? Nous sommes sauvés !

        Qu’attend-on en outre pour vous nommer professeur de bisounourserie à Polytechnique ?

        • C’était en 1985 ou 1986, au Congo, actuellement « RDC » où on n’ignorait pas l’existence des batteries! Vos centrales nucléaires françaises sont moins sûres que celles du pays où je suis né et dans le pays où je vis, on distribue des médicaments iodés à la population pour une vieille centrale française qui n’est pas aux normes et que vous avez eu soin d’installer en périphérie territoriale afin de ne subir que la moitié des dégâts, en cas que! Alors oui, je le répète, le tout nucléaire est actuellement une aberration sans nom, copiée-collée du message d’un lobby!

          • Quelle centrale?
            Quelles normes?

          • Mike du Luxembourg, la centrale aurait été plantée à Paris, elle aurait encore été trop proche ❓

          • « C’était en 1985 ou 1986, au Congo, actuellement « RDC » où on n’ignorait pas l’existence des batteries! »

            Et vous n’avez pas remarqué au passage que la moitié des véhicules n’en avait pas et se garait toujours en haut d’une côte ? En pleine brousse en Afrique, vous trouverez toujours de l’essence, plus difficilement un groupe électrogène en état de marche. On vous réparera au besoin un système mécanique en taillant des engrenages en bois, mais impossible d’entretenir des systèmes complexes ou électroniques. Fournissez des groupes électrogènes mais n’espérez pas amortir de la haute technologie sur 10 ans : à la première panne, les batteries seront phagocytée et l’onduleur servira de matière première à la fabrication de bijoux.

            Pour les pilules iodées vous n’avez pas compris : ce sont des répulsifs anti éléphants verts. Et ça fonctionne puisqu’il n’y a pas d’éléphants verts de part chez vous.

            • Pour les pilules iodées vous n’avez pas compris : ce sont des répulsifs anti éléphants verts. Et ça fonctionne puisqu’il n’y a pas d’éléphants verts de part chez vous.

              Et moi qui croyait benoîtement que c’était un répulsif anti-girafe 😉

            • Exact. J’ai vécu au Congo pendant 3 ans. Jamais vu un panneau solaire dans un dispensaire, des groupes électrogènes oui.
              Seul endroit où j’ai vu des panneaux solaires en Afrique c’est sur des groupes de pompage d’eau dans des déserts… mais en panne et fonctionnant donc avec des bonnes vieilles manivelles.

          • Les batteries ? Vous voulez parler des accumulateurs au plomp/ acide sulfurique qui empoisonnent les nappes phréatiques et intoxiquent les bébés ? Oui en effet ce serait une belle solution écologique … Pour bobo bien pensant.

            Sinon, les pastilles d’iode, il faut pas les prendre direct, hein…

      • Nous savons tous que ce qui nous manque, ce sont bien de nouveaux moyens « payables » de conserver l’énergie électrique:

        Il suffit de voir la contestation pour la retenue d’eau de Sivens :mrgreen:
        Trouvez nous donc de gros réservoirs pour l’air comprimé. Parce que, pour le reste, c’est mal parti.
        En attendant, reste le nucléaire.

        la géothermie ou les pompes à chaleur sont encore au stade « pilote ».

        La géothermie et les maisons qui se fissurent … C’est mal parti. Très mal.
        La pompe à chaleur ? Vous ne la feriez fonctionner que s’il y a du vent ou du soleil ?

        L’avenir des déchets et le coût du démantèlement des centrales obsolètes sont un autre problème toujours sans solution. (Les provisions prévues sont déjà connues pour n’être pas suffisantes.)

        Pour le démantèlement des centrales, les incertitudes sont très peu nombreuses : on sait faire, même avec la CGT. Pour les déchets, il faudrait passer à la surgénération.

        Ne pensons pas comme eux!

        Ne dépensons pas comme eux!

        • Je ne dis pas que j’ai LA solution mais je dis bien que le tout nucléaire actuel n’est certainement pas la solution unique.

          Il suffit pour s’en rendre compte de parcourir la France et ses lignes à haute tension dont on connait les pertes en cours de route, outre l’agrément discutable dans le paysage et l’effet discuté sur le bétail sous-jacent.

          La France a tort de ne pas chercher à profiter de la recherche dans les nouvelles technologies de l’utilisation des énergies « naturelles ».

          Oui, le système de compression gazeuse existe en Corse que je sache et près de chez moi, la centrale hydroélectrique « repompe » l’eau vers l’amont en cas de surproduction électrique inutilisée.

          Non, la géothermie ne fendille pas les maisons quand un serpentin court dans le jardin à moins d’un mètre de la surface ou quand le forage vertical plus profond se trouve suffisamment éloigné.

          Le projet Sivens n’a pas suivi les règles légales, manifestement.

          La pompe à chaleur n’a pas besoin du tout de vent, seulement d’une température au dessus de zéro, comme votre frigidaire ne demande pas une maison froide: ces machines sont efficaces par production d’une différence de température entre captation et rejet, dans le sens chaleur, du coté de la pompe, dans le sens froid, côté frigidaire (une pompe à chaleur en fonctionnement inverse est donc bien capable climatiser en été.

          Il m’étonne d’avoir vu sur une chaîne de télé française, un village approvisionné quasi complètement par la toiture renouvelée de l’église en panneaux solaires esthétiquement réalisée comme des ardoises vernissées du meilleur effet. Même sans soleil, la lumière suffit maintenant à produire de l’électricité et dans les climats trop secs, la poussière nuit à la production alors qu’elle résiste bien moins à la pluie.

          Dans cette même émission, j’ai vu un monsieur, en recherche de financement pour son idée qui m’a parue intelligente: il voulait remplacer les éoliennes à hélices en hauteur (avec le mécanisme attenant) par des « manches à air, ou à vent, dont la turbine et le mécanisme serait situés dans le bas, bien plus accessible, surtout en mer, à toute intervention, la manche à air ayant pour effet de conduire vers le bas le courant d’air en l’accélérant éventuellement par une forme en conique inversée, le tout installé sur une plateforme flottante à la place d’un pied d’éolienne fat de tonnes de béton mais manifestement favorable au retour bienvenu d’une faune aquatique nouvelle ou revenue pour des raisons encore mal expliquées.

          Que la France avec ses trois fronts de mer et gâtée par la variétés de ses régions refuse bêtement de prendre le train technologique en marche me semble, surtout dans sa situation actuelle, tout à fait dommage et dommageable vraisemblablement pour les futures générations, au nom d’un stupide dogme nucléaire univoque peu explicable rationnellement.

          • mikylux: « Que la France avec ses trois fronts de mer et gâtée par la variétés de ses régions refuse bêtement de prendre le train technologique en marche »

            L’Allemagne a pris le train vert en marche: une facture de 570 milliards d’euro pour l’instant et trois fois plus de CO2 et de pollutions que la France. Si les solutions vertes actuelles étaient viable technologiquement, croyez vous que la très verte Allemagne brulerait autant de lignite ?

          • de MichelC
            « La pompe à chaleur ? Vous ne la feriez fonctionner que s’il y a du vent ou du soleil ? »

            @mikylux
            « La pompe à chaleur n’a pas besoin du tout de vent, seulement d’une température au dessus de zéro, comme votre frigidaire ne demande pas une maison froide: ces machines sont efficaces par production d’une différence de température entre captation et rejet, dans le sens chaleur, du coté de la pompe, dans le sens froid, côté frigidaire (une pompe à chaleur en fonctionnement inverse est donc bien capable climatiser en été. »

            Le monsieur n’a pas compris la question ! Ou alors il croit qu’il suffit de pédaler pour que cela fonctionne.

          • Je ne dis pas que j’ai LA solution mais je dis bien que le tout nucléaire actuel n’est certainement pas la solution unique.
            Soit-disant, le CO2 pollue. Donc, vous voulez des moulins à vent accompagnés de centrales à charbon en attente qui émettront des panaches de CO2 ❓

            Il suffit pour s’en rendre compte de parcourir la France et ses lignes à haute tension dont on connait les pertes en cours de route, outre l’agrément discutable dans le paysage et l’effet discuté sur le bétail sous-jacent..
            Vous voulez le retour de la bougie ❓ Les lignes peuvent être enterrées. C’est juste coûteux.

            La France a tort de ne pas chercher à profiter de la recherche dans les nouvelles technologies de l’utilisation des énergies « naturelles ».
            Si, la recherche sur la fusion, qu’est-ce donc ❓ Les hydroliennes, qu’est-ce donc ❓
            Oui, le système de compression gazeuse existe en Corse que je sache et près de chez moi, la centrale hydroélectrique « repompe » l’eau vers l’amont en cas de surproduction électrique inutilisée.

            Une centrale qui pompe l’eau vers le haut s’appelle une STEP. Cela existe en France dans les Alpes, barrage franco-suisse. Les suisses ont plus de capacités. Eux pourraient stocker l’énergie solaire.

            Non, la géothermie ne fendille pas les maisons quand un serpentin court dans le jardin à moins d’un mètre de la surface ou quand le forage vertical plus profond se trouve suffisamment éloigné.
            Pas forcément, il y eu le cas d’un forage en Alsace, vers le haut d’une zone d’habitation, une couche d’argile a été percée, et la colline s’est mise à bouger.
            Le projet Sivens n’a pas suivi les règles légales, manifestement.

            Peut-être. Mais c’est légal de brûler les machines des entreprises sur place ❓

            La pompe à chaleur n’a pas besoin du tout de vent, seulement d’une température au dessus de zéro, comme votre frigidaire ne demande pas une maison froide: ces machines sont efficaces par production d’une différence de température entre captation et rejet, dans le sens chaleur, du coté de la pompe, dans le sens froid, côté frigidaire (une pompe à chaleur en fonctionnement inverse est donc bien capable climatiser en été.

            La pompe à chaleur a besoin d’électricité … nucléaire … ou dopée au charbon :mrgreen::mrgreen:
            :mrgreen:

            Il m’étonne d’avoir vu sur une chaîne de télé française, un village approvisionné quasi complètement par la toiture renouvelée de l’église en panneaux solaires esthétiquement réalisée comme des ardoises vernissées du meilleur effet..

            Si cela ne sert pas vraiment, heureusement, c’est du plus bel effet :mrgreen:

            Même sans soleil, la lumière suffit maintenant à produire de l’électricité et dans les climats trop secs, la poussière nuit à la production alors qu’elle résiste bien moins à la pluie.
            Il faut arrêter les amphets … la poussière résiste moin bien à la pluie ❓ 😆

            Dans cette même émission, j’ai vu un monsieur, en recherche de financement pour son idée qui m’a parue intelligente: il voulait remplacer les éoliennes à hélices en hauteur (avec le mécanisme attenant) par des « manches à air, ou à vent, dont la turbine et le mécanisme serait situés dans le bas, bien plus accessible, surtout en mer, à toute intervention, la manche à air ayant pour effet de conduire vers le bas le courant d’air en l’accélérant éventuellement par une forme en conique inversée, le tout installé sur une plateforme flottante à la place d’un pied d’éolienne fat de tonnes de béton mais manifestement favorable au retour bienvenu d’une faune aquatique nouvelle ou revenue pour des raisons encore mal expliquées.

            Il serait étonnant que d’autres n’aient pas eu l’idée ❗ Pour le reste, quoi qu’en disent les écolos purs et durs, les enrochements sont bon pour la faune marine.

            Que la France avec ses trois fronts de mer et gâtée par la variétés de ses régions refuse bêtement de prendre le train technologique en marche me semble, surtout dans sa situation actuelle, tout à fait dommage et dommageable vraisemblablement pour les futures générations, au nom d’un stupide dogme nucléaire univoque peu explicable rationnellement..

            Vous semblez mal informé. Et la technologie ne se développe pas comme cela d’un claquement de doigts.

          • Effectivement tout miser sur une seule solution serait une grave erreur car les différents types de productions répondent à des besoins différents. Le nucléaire ne peut servir qu’à du base load ( c’est à dire pour combler les besoins de base en énergie = la quantité minimum d’énergie consommé dans la journée ). C’est pour cela qu’il ne faut a priori pas excéder 75 % de nucléaire ou de centrales qui montent lentement en puissance dans le mix.

            Le nucléaire doit donc impérativement être complété par des modes de productions rapides ( Turbines Gaz-Vapeurs, retenue d’eau, … ). Vu que la consommation et la production doivent s’équilibrer à tout instant. Le nucléaire reste la meilleure solution ( actuelle ) pour le base load : très peu d’émission de CO2, fonctionnement très fiable et constant et enfin très peu couteux par rapport aux autres solutions.

            Biensûr il faut impérativement continuer à chercher d’autres solutions encore meilleures, car le nucléaire n’est évidemment pas parfait. Mais avec des centrales de nouvelles générations, elles améliorent déjà une de leurs faiblesses. Il faut continuer à rechercher et travailler sur la fusion qui sera un jour maitrisée ( même si ca va encore prendre pas mal de temps ). Ca c’est vraiment l’avenir contrairement aux panneaux solaires et autres solutions qui aident les écolos à mieux dormir mais n’apportent pas réellement de solutions à nos problèmes et défis. S’imaginer qu’avec des panneaux solaires et des éoliennes on règle un problème quelconque de la production d’énergie c’est un fantasme qui en plus coute cher tant d’un point de vue économique, qu’environnemental.

          • Toutes vos magnifiques solutions techniques ont un petit défaut : elles multiplient le coût de production par 3 ou 4. Le coût se répercute évidemment sur toutes les activités économiques nécessitant de l’énergie qui ne sont plus rentables et délocalisées.

            Ne comptez pas toujours sur le progrès ou les ingénieurs pour rendre économiquement viable une solution que vous découvrez alors qu’elle est connue mais abandonnée depuis longtemps à cause de difficultés qui vous échappent.

      • « Prendre une position pour une seule sorte d’énergie de façon exclusive n’a absolument aucun sens et aucune valeur! »
        On n’a jamais dit cela! On dit laissons le marché faire. A chaque problème sa solution.

      • OK. Mais je vous invite à réfléchir à ce petit proverbe populaire « Il ne faut pas jeter les eaux sales avant d’avoir de l’eau propre ».

        L’eau sale, dans cet axiome, c’et le nucléaire ACTUEL.

        • Sauf que le nucléaire actuel est déjà obsolète puisque tout est prêt dans les projets pour d’autres centrales plus performantes à partir de la même quantité de matière première et avec moins de danger lors de l’exploitation. Quand faut-il changer son fusil d’épaule, sa voiture pour une nouvelle consommant moins à performances égales? Sa chaudière pour la même raison? Quand faire enfin les rénovations de sa maison en gagnant sur l’isolation? Quand se décider à prendre cette pilule contre un excès de cholestérol?

          À l’échelle d’un pays, continuer avec le nucléaire actuel n’empêche pas de participer aux recherches dans le renouvelables! Mais combien coûtera la mise au normes actuelles des centrales de 20 et 30 ans? Et combien d’argent faudra-t-il provisionner pour les prochaines années avant de se décider à opter pour du plus moderne et du plus raisonnable? Que ce soit avec un nucléaire consommant mieux moins d’uranium ou toute autre technique plus indépendante?

          • Pour que vous puissiez bien comprendre :

            Il s’agit de maintenir les « vielles’ centrales (anciennes technologies) tant que l’on est incapable d’exploiter de nouvelles centrales dans les nouvelles technologies, dont le d’ores et déjà célèbre Thorium.

            Amicalement.

          • C’est pour cela qu’il faut adopter et construire progressivement des nouvelles centrales. Si on construit 20 centrales en un coup dans 40 ou 50 ans on aura de nouveau le problème de devoir tout renouveler en même temps. Il est quand même beaucoup plus raisonnable de construire progressivement des nouvelles centrales et en parallèle de fermer les plus anciennes qui deviennent obsolètes cela permet d’intégrer progressivement les nouvelles découvertes et améliorations techniques.

            Parfois on à l’impression en lisant certains commentaires qu’il faudrait choisir et adopter la solution choisie demain et de façon massive … Quelle erreur. On a besoin de plusieurs solutions pour répondre aux problèmes de production et surtout de les mettre en place progressivement pour justement faciliter les transitions actuelles et futures vers les nouvelles technologies.

          • mikylux

            « Quand faut-il changer son fusil d’épaule, sa voiture pour une nouvelle consommant moins à performances égales? …… »

            Tu te rappelles avoir vu une loi interdisant aux chevaux, charrettes et diligences de circuler sur les routes ?

            Tu en vois beaucoup de nos jours ?

  • Dans le cadre du forum génération IV, le réacteur à sels fondus présente des avantages de conception considérables à cause de son combustible LIQUIDE. Pour plus d’informations : http://energieduthorium.fr

    • Si le principe est alléchant, la conception d’un réacteur aux sels fondus présente plusieurs problème techniques majeurs (notamment en terme de corrosion et de sûreté de l’installation).

      • « notamment en terme de corrosion  » le plomb est le plus corrosif

        « et de sûreté de l’installation » : cela ne n’explose pas, et la cube peut être vidée grâce à un bouchon. La réaction s’arrête.

        • Il n’y a pas un sous-marin soviétique qui a eu un accident grave d’ailleurs?

          • Si plusieurs, mais étaient-ils propulsés par un réacteur surgénérateur ?
            Une fois le plomb ou le sodium évacué, les neutrons rapides ne passent plus.
            C’est bien moins dangereux que toutes les centrales de seconde ou troisième génération.

            • « Une fois le plomb ou le sodium évacué, les neutrons rapides ne passent plus. »

              Excusez moi, vous avez eu un diplome de neutronique dans une pochette surprise? Le principe meme du réacteur à neutrons rapide le rend plus dangereux en terme d’exposiiton à une irradiation neutronique qu’un réacteur à neutrons thermique.

              Le plomb et le soidum, dans les réacteurs rapide, servent de caloporteur. Ils n’ont pour rôle que de transporter la chaleur issue des barres de combustibles. Ils n’ont AUCUNE influence sur le comportement neutronique du réacteur.

              • Oui docteur, dans une pochette Bonux :mrgreen:

                Extrait : En effet, lorsqu’un atome fissile se brise après absorption d’un neutron thermique, il émet deux ou trois neutrons rapides possédant une vitesse comparable à 20 000 km/s (énergie de l’ordre de 2 MeV). À cette vitesse, il est peu probable qu’un autre atome fissile absorbe ce neutron, et ce pour deux raisons:

                Complétez docteur. Et dites nous s’il y a un gros champignon qui pousse … Pas dans le sol ❗ :mrgreen:

                • Votre extrait n’a rien à voir avec le shmilblick.

                  Vous affirmer, dans votre post précédent « Une fois le plomb ou le sodium évacué, les neutrons rapides ne passent plus ». Ceci est une énormité.

                  Les neutrons sot des particules de faible taille et de charge neutre, par la même, les seuls atomes qui peuvent stopper leur courses sont les atomes légers (typiquement l’hydrogène). Le sodium et le plomb sont des atomes bien plus lourd que l’hydrogène, une interraction entre un de ces atomes et un neutron ne fera que changer la direction du neutron et n’impactera ni sa vitesse, ni son énergie.

                  De fait, c’est pour cette raison que les protection neutronique sont, soit à base de matériaux hydrogéné (béton) soit à base de matériaux naturellement absorbeur de neutron (typiquement le bore), ce que ne sont ni le plomb, ni le sodium.

                  Pour résumer, affirmer pérempltoirement que retirer le plomb et le sodium a un quelconque impact sur le flux neutronique est FAUX. La seule façon de réduire le lfux neutronique est d’arréter le réacteur (et surtout pas en enlevant le caloporteur, ca c’est le meilleur moyen de le faire fondre).

                  Sinon, pour revenir à votre extrait, la raison principale pour laquelle un atome fissile à peu de chance de réagir avec un neutrons rapide vient de sa section efficace faible pour ce type de réaction. C’est d’ailleur la raison pour laquelle les neutrons sont ralentis jusqu’a leur vitesse « thermique », la section efficace de la réaction atome fissile/neutrons thermique étant bien plus grande.

  • Quelle information avez-vous voulu donner? J’ai la désagréable impression de ne lire qu’une pub! Achetez! Achetez! C’est tout bon, je vous le dit!

    • Au moins, il ne vend pas du vent comme d’autres …

      • Je ne vends rien d’autre qu’une réflexion élargie sans a priori et encore, je n’ai rien à y gagner, moi!

        • Bonjour mikylux
          « et encore, je n’ai rien à y gagner, moi! »
          Monsieur lave plus propre, les autres sont des vendus, forcement des vendus .
          C’est bien d »être du bon coté..
          Je vous rappelle le titre de l’article UNE énergie d’avenir.
          Personnellement je ne suis pas anti-nucléaire primaire.

        • En ce qui vous concerne vous ne vendez pas du vent, vous en achetez !

    • Et bien il est grand temps qu’on se remette à acheter des centrales nucléaires nouvelle génération ( surtout en Belgique ) car avec la décision politique de ne pas construire de nouvelles centrales on va droit dans le mur.

      On en est arrivé au stade ou on a des bulletins de prévisions de blackouts avec la météo au journal du soir (indice vert à noir) et c’est pas une blague. Si on ne fait rien on va tous se retrouver dans le noir par intermittence dans 5 ou 10 ans avec des plans de délestage du réseau quand on arrivera plus a produire suffisamment. Ce jour là on sera fier des panneaux solaires et autres éoliennes qu’on aura installé et qui nous aurons en plus ruinés. Les écolos seront par contre heureux car sera enfin advenu l’air de la décroissance ( surtout économique ) car un blackout en plus de tuer pleins de gens (dans les hopitaux, sur les routes, … ) ça coute cher économiquement. Il est vraiment grand temps qu’on se réveille collectivement et qu’on exige de nos gouvernement des centrales nucléaires ( ou en tout cas des modes de production d’énergie un peu sérieux ).

      Pour l’instant les écolos crient plus fort et imposent à tous leurs choix débiles qui est devenu la norme dans la bouche des politiciens pour se faire bien voir. Il suffit de les regarder pour comprendre qu’ils n’y croient pas du tout eux même ( je suis sur que Hollande est pour le nucléaire mais c’est devenu politiquement incorrect de le dire ). Pour que ça change il faut que les citoyens exigent le retour vers le nucléaire et fassent entendre leur voix plus fort que le discours écolo qui est dangereux à souhait pour l’homme, la nature et nos sociétés.

      Moi j’en ai marre que ces connards ( excusé du mot ) nous mettent dans la merde en bloquant les progrès scientifiques (recherchent sur les OGM, gaz de schiste, … ) et nous imposent des solutions qui vont tous nous ruiner sous prétexte qu’ils ont envie de revenir à l’époque ( qu’ils supposent meilleure ) ou l’homme courrait nu dans les champs et vivait d’amour et d’eau fraiche. Sauf que c’est juste du romantisme ça n’a jamais existé et moi ça me fait pas du tout rêver. Je veux de la lumière et le comfort de la vie moderne, je veux ce qu’offre et qu’offrira la science. Je n’ai ni envie de me priver ni de priver mes enfants de cela.

      Par contre maintenant je commence à avoir peur des conséquences des choix qui semblent s’imposer à nous et du futur que cela nous promet si on ne revient pas rapidement à la raison.

  • Avec l’électro-nucléaire, le rendement, du fait de la phase vapeur, est de l’ordre d’1/3.

    Les 2/3 de pertes, en chaleur, sont le gisement de demain.

    De même aussi pour les centrales à flamme.

    Quand la taille des centrale diminuera, elles s’approcheront des villes, et cette chaleur sera exploitable.

    • Dans un surgénérateur, tel que Superphénix, la température du caloporteur est de l’ordre de 400 °Celsius. Le rendement, suivant le théorème de Carnot est dépasse les 40%.

  • Et les escrologistes font le jeu d’EDF qui sans rien faire va pouvoir augmenter ses prix suivant la bonne vieille loi de l’offre et de la demande…. surtout quand il leur sera préférable de vendre leur électricité en europe plutôt qu’avec un prix administré en fRance.

  • Superphénix (SPX) était un réacteur qui fonctionnait très bien.
    Je mets quiconque au défi de présenter un défaut nécessitant l’arrêt de Superphénix.
    Il y a eu un léger incident, je dis bien léger, autour du réacteur. Il s’agit du barillet de stockage du combustible.
    C’est une cuve, située près du réacteur, destinée à recevoir du combustible avant entrée ou après sortie du réacteur.
    Dans l’étude du successeur de SPX, cette cuve avait d’ailleurs disparu.
    Il faut savoir par ailleurs que la France n’avait payé que 52% du prix de SPX. L’Italie en avait payé 30% et l’Allemagne 15%.
    La décision par la France de démanteler SPX a conduit à rembourser les Italiens et les Allemands. C’est à dire que cette décision a pratiquement doublé le prix de SPX, sans compter les 18 milliards de francs que coûte le démantèlement.

    • En fait je corrige ne erreur. Les Italiens avaient financé 33%.
      J’ajouterai aux avantages de ce type de surgénérateur la très grande capacité thermique. Cela permet de militer les échauffements liés à un arrêt du refroidissement.
      L’essai a été réalisé sur le prototype « rapsodie » (rapide sodium) situé à Cadarache. Le réacteur a été amené à pleine puissance. Les circuits de refroidissement ont été coupés. Le réacteur s’est arrêté, la montée en température étouffant la réaction.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Je viens d'écouter l'audition d'une petite heure de Jean-Marc Jancovici au Sénat, qui a eu lieu le 12 février dernier dans le cadre de la « Commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ».

Beaucoup d'informations exactes, qui relèvent d'ailleurs bien souvent du bon sens, mais aussi quelques omissions et approximations sur lesquelles je souhaite reveni... Poursuivre la lecture

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

Précisons d’emblée que je parle ici des écologistes en tant que parti politique, souvent baptisés les Verts. Et non des environnementalistes, soucieux de l’environnement, quelle que soit leur appartenance politique.

Pour beaucoup d’écologistes, l’objectif est de transformer la société actuelle qu’ils estiment, au choix, « capitaliste, libérale, ploutocratique » etc. Ils ont partiellement réussi à diffuser leurs idées, ce qui a été très nuisible à l’environnement.

Dans ce billet d’humeur, je commencerai par rappeler les catastrop... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles