Réplique à « Libération » : un édito univoque sur l’Islam

Une réponse aux affirmations de « Libération » concernant le Jihad et l’Islam en général

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Islam (Crédits : zbigphotpgraphy, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Réplique à « Libération » : un édito univoque sur l’Islam

Publié le 19 novembre 2014
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Par Asif Arif.

Islam credits zbigphotpgraphy (licence creative commons)

« Le jihad pratique la diversité » lit-on en première ligne de l’éditorial de François Sergent page 2 du Libé de ce matin. « Ce mouvement ne se réduit ni aux quartiers ni aux enfants de l’immigration mais contamine aussi les convertis » poursuit-il. Ces phrases me choquent et je ne pouvais pas rester sans rien dire. L’auteur appelle à plusieurs réalités sociales (problèmes de l’immigration, des convertis, de la diversité) pour conclure au constat suivant lequel c’est le « mouvement » du « jihad » qui gangrène le tout ou qui est la pieuvre qu’il faut tenter de contrôler. Les choses sont toutefois un tantinet plus complexes que cela.

Opposition du jihad défensif et du jihad offensif

Rappelons toutefois, pour la forme, ce qu’est ce jihad qu’il qualifie de « mouvement ». Comme je l’ai écrit et répété dans plusieurs de mes billets sur le Huffington Post, le jihad est une notion centrale dans l’islam et qui a constamment été instrumentalisée à des fins personnelles. Le Coran pose des conditions très claires pour qu’une guerre sainte puisse être menée.

D’abord, il faut que la paix soit menacée. Ensuite, il faut que les musulmans soient, en raison de l’état de crainte qui s’est instauré, expulsés de leurs habitations parce qu’ils ont revendiqué leur droit à affirmer que « Notre Seigneur est Allah ». Bien entendu, lorsqu’on lit le jihad par le biais d’une lecture des journaux tous les matins, ça n’est pas la perception majoritaire que l’on en tire : on en tire l’idée d’un « mouvement » violent, sanguinaire et barbare. D’aucuns n’hésiteront à m’écrire en avançant le fait que ces personnes revendiquent un jihad et en conséquence c’est bien qu’elles le tirent de quelque part. Ce à quoi, je réponds, effectivement, elles le tirent de quelque part mais pas du Coran.

La pratique du Prophète de l’islam, Muhammad, montre de plus que la guerre sainte n’est pas le « grand » jihad. C’est la guerre contre soi-même qui constitue le plus grand jihad des musulmans. Celui-ci est réputé être grand car il suppose un plus grand sacrifice de soi-même à travers la lutte contre ses passions, son ego ou encore ses vices.

Certains auteurs n’ont pas également hésité à affirmer que la distinction entre ces deux jihads est inutile dans la mesure où l’islam n’a pas encore eu d’histoire sans que le caractère sacré l’emporte. Poser un tel constat pose un problème de sens dans la mesure où l’islam n’est pas un régime politique mais une religion avant tout, une spiritualité. Ce n’est qu’avec les évènements récents que l’on tente de donner un pseudo dynamisme à l’islam en proposant l’abrogation de certains versets.
Reste que le seul homme qui ait aujourd’hui combattu la théorie de l’abrogation à travers son somptueux traité Barahîn Ahmadiyya est Ahmad de Qadian, sur lequel je reviens en détail dans mon ouvrage, L’Ahmadiyya : un Islam interdit. Il a en effet soutenu que l’islam n’a pas besoin de voir certains de ces passages abrogés ou amendés. Il conserve toujours aujourd’hui son dynamisme originel ; seulement les musulmans ont perdu le sens de sa lecture.

Ce que je veux ici dire c’est que le jihad n’est pas un mouvement – à défaut tout musulman, moi inclus, serait un jihadiste puisque nous tentons, tous les jours, de lutter contre nos passions. De plus, le jihad armé est encore moins une notion violente puisqu’il ne peut être mis en œuvre que pour se défendre et lorsqu’on est expulsé de chez soi pour avoir proclamé l’unicité de Dieu.

Opposition « islam des lumières » et « islam des ténèbres »

Beaucoup d’auteurs tentent de mettre en place une nouvelle distinction jusqu’alors inexistante. D’aucuns n’ont pas hésité à critiquer la création de la notion d’islam modéré ce qui laissait supposer l’existence d’une sorte de contre notion d’un « islam de l’excès ». Or la problématique réelle résidait dans la distorsion qu’elle créait ; les musulmans n’ont jamais estimé que ceux qui utilisent l’islam pour assassiner ouvertement des innocents soient de l’islam. En conséquence, chez les musulmans, l’islam est, par essence, modéré sans qu’il y ait besoin d’introduire cet artifice.

Aujourd’hui, le mot qui semble revenir à la mode est la notion d’un « islam des lumières » comme s’il y avait un « islam des ténèbres », ce qui n’est pas sans rappeler une forme « d’axe du mal ». La formule de base est ici encore une fois mal posée. Et les conséquences sont importantes : la conclusion à laquelle nous aboutissons est erronée.

L’islam des lumières consiste à modifier l’islam et l’adapter avec un sens plus philosophique et moins sacré. Encore une fois, l’idée consiste à amputer d’une religion ce qui en constitue sa moelle épinière : son caractère sacré. Cet objectif tend à faire d’une religion un modèle plus adapté à la conception occidentale des droits fondamentaux que je ne remets aucunement en cause.

Toutefois, un illustre auteur a déjà démontré que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme était compatible avec les dispositions du Coran. Si une telle affirmation peut être établie, où est le besoin de cet islam des lumières puisque l’islam est substantiellement imbibé de cette même lumière ?

En réalité, nous cherchons mal les causes qui ont amené ces personnes à se radicaliser.

Ce n’est pas d’un islam des lumières dont les musulmans ont besoin, mais de l’islam de quelqu’un qui sache réellement leur expliquer qui était la personne du Prophète de l’islam, quels sont les enseignements contenus dans le Coran et quelle est leur signification. Jusqu’aujourd’hui, une seule personne a revendiqué cet office et c’est Ahmad de Qadian. Puisque le billet n’a pas vocation de discuter de théologie, je laisse le soin aux lecteurs de se rediriger vers mon ouvrage dans l’hypothèse où ils veulent en savoir plus.

Les torts sont partagés dans toute montée de la radicalisation. Elle est d’abord due au comportement des musulmans qui n’ont pas su comprendre l’islam dans sa vraie dynamique. Elle est également due à la politique que nous avons menée ces dernières années.

Tant que les médias continueront à utiliser un tel vocable, des comportements extrêmes ne feront que sévir. Il faut que nous, Occidentaux, tirions les constats de notre politique, de notre vision du monde, de notre vision du journalisme également. Peut-être est-ce aussi à cause du délaissement des banlieues ou encore de notre intolérance grandissante que de telles personnes sentent le besoin de se radicaliser. D’autres mettent en avant les jeux vidéo meurtriers ; doit-on rappeler qui en sont les premiers concepteurs ? Peut-être est-ce également en raison d’une société au sein de laquelle l’égocentrisme est devenu la norme et dans laquelle toute personne souhaite faire le buzz constamment.

Asif Arif est avocat au Barreau de Paris et chargé d’enseignement à l’Université de Paris Dauphine. Il est également membre de l’Association Musulmane Ahmadiyya de France et ambassadeur des questions liées à la promotion de l’éducation auprès du Think-Thank « Madiba pour une Afrique Nouvelle ». Il est l’auteur de L’Ahmadiyya : un Islam interdit aux éditions L’harmattan.

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  • oui, ce n’est pas un islam des lumières dont a besoin les musulmans, mais d’un livre dit « sacré » qui instaure concorde et paix, d’un livre qui ne soumet pas les musulmans à des pratiques et une vision du monde ordonnés par un « dieu mythique » dont la « parole » ne peut être remise en cause. Ce dont a besoin les musulmans c’est d’éradiquer, lutter de toute leur force contre les barbares issus de l’islam. Ne plus accepter que Chiites et Sunnites se massacrent, que le coran soit purger de toutes ambiguïtés, de toutes interprétations laissant aux tueurs djihadistes la bride sur le cou pour perpétrer leurs ignominies.

  • « Ce n’est pas d’un islam des lumières dont les musulmans ont besoin, mais de l’islam de quelqu’un qui sache réellement leur expliquer qui était la personne du Prophète de l’islam, quels sont les enseignements contenus dans le Coran et quelle est leur signification »

    Certes, mais QUI a une autorité incontestée (aux yeux de tous les musulmans au moins) pour le faire ???

  • Felicitation pour avoir lu un article de Libe !!!! (vous devez etre l’un des derniers lecteurs).

    Juste une remarque pour l’auteur : vous dites « Il faut que nous, Occidentaux, tirions les constats de notre politique ».

    Meme avec la meilleure volonte du monde, vous ne pouvez porter un jugement objectif sur l’Occident, car de par vos origines (aucun jugement de valeur de ma part) et vos engagement (louables au demeurant), vous serez toujours un Oriental, ou fortement (inconsciemment) influence par l’Orient.

    Le nier serait refuser la realite et denigrer vos origines, ce qui serait dommage.

    Il s’agit la, sauf erreur, d’un biais de jugement.

  • « un illustre auteur a déjà démontré… »
    Ah, s’il est illustre ! Quel argumentation… J’ai eu l’impression de lié du libé !

  • Je prends en compte les actes et ce qui se passe dans le monde réel avant les jolis discours. Alors le jour où dans les pays musulmans :
    – on pourra construire librement des églises, des synagogues, des temples hindous ou autres.
    – Le jour où dans ces pays les femmes auront les mêmes droits que les hommes.
    – Le jour où les non musulmans auront les mêmes droits que les musulmans et ne seront pas persécutés.
    – Le jour où un musulman pourra apostasier librement sa religion, et se dire athée
    …etc
    Ce jour là je voudrai bien croire que l’islam est autre chose qu’une doctrine liberticide, violente et discriminatoire.
    Mais pour le moment, ce que je constate m’incite à être pour le moins méfiant.
    http://atheisme.org/listeislam.html
    Et le message du Coran est malheureusement très clair vis à vis des non musulmans, et certainement pas compatible avec la déclaration des droits de l’homme :
    http://atheisme.org/coran.html

    • Bonjour Loic
      Je suis musulmane ahmadie
      justement ce qui se passe dans les pays musulmans est horrible. Pourquoi parce qu’ils sont motivés pour la plupart par des profits personnels et justement interpretent le Coran à leur sauce….
      le Coran est un livre à ne pas prendre littéralement….
      Si tu veux savoir plus, je te renvoi au livre de Asif Arif.
      cordialement

      • C’est pour cela que le discussion sur le Coran et son interprétation n’ont absolument aucun intérêt sur contrepoint.

        La seule chose qui en a c’est la décision d’interdire à l’islam le pouvoir temporel pour avoir enfin des états de droits et une religion qui n’est plus tiraillée par tous les intérêts despotiques.

        Vous n’en sortirez jamais TANT que l’islam ne sera pas clairement à sa place: limité au pouvoir spirituel.

        • Interdire ??? C’est cela qui importe ici sur contrepoints ?? Comment ? Par qui ???

        • L’ennui est que justement le Coran n’est pas qu’un texte religieux, et qu’il contient de nombreux versets qui codifient la vie publique et une véritable constitution. Le Coran est éminemment politique et temporel.
          Interdire à l’islam le pouvoir temporel, c’est aller contre de nombreux versets du Coran (ce qu’il faut faire, bien entendu !). D’où les difficultés actuelles.

    • Je suis d’accord avec vous. Et moi je crois à l’Islam que mes parents et mes grand-parents m’ont enseigné parce qu’il ne contient aucune violence. Jamais je n’accepterais l’islam officiel de l’etat qu’on nous a enseigné à l’ecole ou celui des medias islamistes. Pour moi l’Islam et le libre choix ne peuvent être dissocié

    • Effectivement, les paroles c’est sympa, mais dans les faits…
      Les religions ont souvent eu des effets pervers, et sur ce plan l’islam est la plus décadente.

      Pour parler concret, mes ex-beaux parents musulmans, à côté Le Pen fait figure de gentil petit démocrate (et j’en connais d’autres dans ce cas)

  • En 1981 V.S. Naipaul écrivait son livre « crépuscule sur l’Islam », relatant sa quête désabusée d’un Islam « modéré » à travers le monde musulman.. Je serais très curieux que M. Arif précisa une période, un état musulman « modéré » qui pourrait répondre à cette quête. Surtout de nos jours….

  • Cher Monsieur,

    J’aimerais vous interpeler sur deux points :

    CITATION 1 : « Aujourd’hui, le mot qui semble revenir à la mode est la notion d’un « islam des lumières » comme s’il y avait un « islam des ténèbres »  »

    Ah si seulement ceci pouvait être la réalité … Je suis désolé de vous le faire remarquer mais la réalité de l’islam comme il est de plus en plus revendiqué ou pratiqué est devenu bien ténébreux. Les femmes musulmannes n’osent quasiment plus sortir sans un voile dans nos pays sous la pression sociale. Le voile (voir carrément la burka) représente un retour au moyen age (ca n’existait même pas au moyen age) c’est un asservissement total de la femme qui ne devient plus qu’un objet a dominé ( volontairement en plus, par ignorance ). Que dire d’un musulman qui tenterait de renier sa religion ? Un apostat ça n’existe quasiment pas, belle ouverture d’esprit … L’islam dans sa réalité quotidienne se replie totalement sur une lecture de plus en moyenâgeuse et effrayante.

    Ce n’est bien sûr pas les fondements de la religion elle-même qui pose problème ( comme pour toutes les autres religions d’ailleurs ) mais la réalité ténébreuse de ce qu’elle devient dans sa pratique. Heureusement qu’il reste justement un islam éclairé qui renie toute ces conneries d’un autre age. Toutes les religions sont passées par des phases obscurantistes, le problème c’est que l’islam n’a pas l’air d’en sortir mais d’y entrer. Je ne veux pas faire de généralité car j’entends régulièrement des intellectuels musulmans qui parlent d’un islam des lumières, moderne et en phase avec une société digne du XXIème siècle et qui serait parfaitement compatible avec les exigences de laïcité de nos sociétés. Donc je trouve que contrairement à ce que vous dites il est essentiel de parler de cette distinction qui n’est pas religieuse, personne ne demande de modifier l’islam en tant que religion mais bien de changer la pratique obscurantiste qui l’entoure.

    Vous confondez le changement/l’évolution de la pratique/l’interpretation avec le changement de la religion en elle-même.

    Les lumières symbolisent l’arriver du questionnement rationnel et philosophique –> vivement un islam des lumières par opposition à un islam l’obscurantiste. Ceci ne dénaturera en rien la religion sauf si vous considérer qu’elle n’est sujette à aucune interprétation et évolution mais cette position serait bien sur très obscurantiste en elle-même.

    CITATION 2 : L’islam des lumières consiste à modifier l’islam et l’adapter avec un sens plus philosophique et moins sacré. Encore une fois, l’idée consiste à amputer d’une religion ce qui en constitue sa moelle épinière : son caractère sacré. Cet objectif tend à faire d’une religion un modèle plus adapté à la conception occidentale des droits fondamentaux que je ne remets aucunement en cause.

    Ce n’est pas un modèle « occidental » c’est l’évolution de la pensée rationnelle et personnelle que vous critiquez ici. J’espère que la rationalité n’est pas une caractéristique occidentale sinon le reste du monde est dans la merde totale ( je ne pense heureusement pas que ce soit le cas ). Effectivement si l’islam ne peut pas être considéré avec philosophie vous avez tout résumer du drame qui se joue. Si aucun questionnement de la religion n’est admissible c’est l’obscurantisme absolu.

  • Article: « C’est la guerre contre soi-même qui constitue le plus grand jihad des musulmans »

    C’est certain, il n’y a qu’a voir l’état des pays islamiques: népotisme, despotisme, déni des droits et libertés.
    Ce dont a besoin l’islam c’est surtout que les gens le foutent à la porte du pouvoir temporel. N’étant plus l’enjeu des ambitions liberticides des potentats il entamera sa réforme tout seul ensuite.

  • bonjours,

    Le jihad existe en islam mais il repond a des regles precise, il convient de ne pas etre entre deux extreme dans ce sujet, entre ceux qui ne voient le jihad qu en cas de defense voir ceux qui le nient totalement et ceux qui voient le jihad sans aucune regle ni condition voir meme qui l oblige a toute un chacun sans exception ni details. C est ce que les savants de l islam ont expliquer et detailler avec preuve dans leurs livres cela tirer des preuves textuelles de l islam. Celui qui nie cela contredira non seulement les preuves textuelles mais egalement l histoire. Quand a ce que font ces egarers de L EI, les savants ont clarifier depuis longtemps que leurs voies contredit l islam.

    Reste a dire que renvoyer vers l ouvrage ecrit par ahmad le qadyanite est une grave erreur, cet individu et ceux qui le suive ont contredit des principes de base connus de tous en l islam comme le fait que le prophete Muhammad soit le deriner des prophete etc.. leurs avis n est nullement a prendre en compte …

    • Ca m’intéresse pour le coup ce que vous dites. A quel titre l’avis des ahmadis (et non des qadianis) n’est pas à prendre en compte ? Pour quelle raison et sur quel fondement ?

      • La position de l’Ahmadiyya est très intéressante sur bien des sujets. Mais elle ne touche pas que les domaines politiques et philosophiques car elle apporte ou réforme des éléments sacrés, immuables dans le canon de l’Islam. Le simple fait qu’il s’agisse d’un courant messianique (je ne dis pas « secte » pour rester neutre) la discrèdite complétement aux yeux des autres musulmans, et c’est dommage tant une partie de son esprit ferait grand bien à la communauté toute entière.
        Il me parait hasardeux, si ce n’est dangereux, de qualifier d’islam cette religion, au moins d’un point de vue théologique. Ca n’a rien d’un jugement de valeur ; c’est la simple identification d’un changement de nature. C’est pourquoi l’avis de cette communauté, aussi positif soit-il dans un certain cadre, n’est en rien assimilable à un autre avis au sein d’une communauté musulmane qui ne fait le sacrifice de dogmes essentiellems.
        En dehors de ce cadre, cette religion a les mérites et les défauts qu’on veut bien lui accorder.

  • En réalité le djihad actuel émane plus du nationalisme arabo-musulman que de l’islam tout court. Ce sont des gens qui veulent le retour de l’empire et se jettent dans le fanatisme religieux comme témoignage d’un temps parfait, celui d’avant la colonisation occidentale. C’est pourquoi l’islamisme réussit moins bien en Asie ou même en Turquie (si si).

  • Quelques questions me taraudent et Asif Arif pourra peut-être m’éclairer.
    Le Coran serait selon les musulmans le message direct d’Allah.
    Toujours selon l’Islam, Allah est parfait.
    Comment un être parfait peut-il écrire (ou inspirer) un ouvrage qui permette des interprétations violentes?
    N’est-il en réalité pas parfait pour être incompris de son message?
    Est-il parfait et le message violent issu de son interprétation une réalité?
    Le Coran est-il réellement son oeuvre?

    Il y a une incohérence que je voudrais bien qu’on m’explique.

    • Monsieur,

      Si Dieu est l’Homme, lui, est imparfait. C’est l’Homme qui interprète et pas Dieu.

      Courage.

      • Bonjour Monsieur.
        je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre.

        En somme, Dieu est l’homme mais n’est pas l’homme.
        Si l’homme interprète comme vous le dites et non Dieu, c’est bien que le texte laisse matière à interprétation.
        Et s’il laisse matière à interprétation, la vôtre est donc issue de votre réflexion est n’est de fait pas la parole de Dieu.
        Sauf à vous attribuer le rôle de messager de Dieu, vos interprétations ne peuvent avoir plus de légitimité que celles de vos co-religionnaires.
        À la réflexion il me semble que vous venez d’anéantir l’argumentaire développé dans votre article.
        Cordialement.

        • Non, puisque je vous dis qu’il faut aller lire les revendications qu’a eues Ahmad de Qadian.

          Par ailleurs, certaines dispositions du Coran sont très claires et n’appellent pas nécessairement à de l’exégèse. Pourtant, les hommes vont quand même dans le sens opposés (EI, par exemple).

          C’est à votre réflexion que je vais dans le sens opposé.

          Cdt,

          • Le Coran me paraît effectivement très clair et ne nécessite pas d’interprétation poussée.
            La désignation des « associateurs » comme êtres valant « moins que des esclaves » (S2, (Al-Baqarah)V221), les non-croyants désignés comme « les pires des créatures vivantes » (coran, 8.55), ainsi que de nombreux autres versets du même type montre de façon claire que les non-musulmans y sont décrits des êtres inférieurs (c’est un euphémisme), et que les musulmans y sont désignés comme des êtres supérieurs disposant de bien plus de droits que les autres.

            Les appels à la haine et au meutre face à ces êtres désignés comme « inférieurs » sont réguliers. On se reportera aux liens que j’ai mis plus haut ou à celui-ci par exemple : http://atheisme.free.fr/Contributions/Loi_du_plus_fort.htm

            Ce qui est écrit peut être vérifié sur toutes les traductions du Coran disponibles, y compris sur des sites islamophiles. J’ai fait l’effort de le faire parce que je cherche toujours à étudier différents points de vue avant de me forger mon opinion, et conseille à tous la lecture du Coran.
            Elle est indispensable pour savoir de quoi on parle, et bien plus instructive que les discours « bisounours » qu’on peut lire dans Libé, le Monde ou ailleurs.

            Je serai intéressé par l’avis d’un musulman « dissident » (dont les coreligionnaires sont eux-mêmes persécutés par les musulmans dits « orthodoxes ») sur les nombreux versets du Coran qui vont à l’opposé des droits de l’homme les plus élémentaires (« les hommes naissent libres et égaux en droits »), parce que pour moi ce n’est pas de la mauvaise interprétation du Coran que viennent les problèmes, mais du Coran lui-même.

            • Tout d’abord « kouffar » ne veut absolument pas dire non-croyant.
              Kafir ou kouffar veut dire quelqu’un qui cache la vérité, qui se voile la face. Nul ne peut désigner un autre et le traiter de kafir puisqu’il ne peut savoir s’il renie Allah par ignorance ou avec connaissance de la vérité. Ces versés sont destinés à l’individu pour qu’il se pose des questions. En ce qui concerne les règles de guerre en Islam qui sont cités ici de plus en plus souvent (je trouve que c’est normal vu comment est traitée l’actualité) elles sont claires depuis des siècles dans la majorité des école de jurisprudence islamique. Elles se résume au terme auto-défense. Essayez de chercher la signification avec une mauvaise intention, vous serez gâtés. Essayez de chercher d’une façon rationnelle et sans précipitation, vous serez surpris. Si vous n’avez pas le temps de chercher restez cool et ne gobez pas ce qu’on dit parce que des milliers de malfaiteurs portent des prénoms musulmans et quelques uns qui pensent avoir raison seulement parce qu’ils sont sortis de la société (les « convertis »radicaux).

              • Vous avez deja vu une guerre qui ne se dise pas etre une guerre de defense ?? La Russie defend ses minorites en envahissant l Ukraine, l Ukraine defend son territoire bien sur. L EI defend le vrai islam … On est pas sorti de l auberge en utilisant le pretexte de la défense comme justification d une guerre.

              • Merci pour votre réponse, qui confirme très largement mes craintes.
                – Renier Allah, ou le Coran, ou toute autre doctrine fait partie des libertés les plus élémentaires. Que ce soit par « ignorance » ou en connaissance de cause. On a aussi le droit de le dire en public.
                – Ce que vous appelez la « vérité » est simplement votre croyance personnelle dans un texte religieux.
                Je suis donc ce que vous appelez un « Kafir », puisque que je rejette totalement le message du Coran, que je trouve effrayant, bien que l’ayant lu en détail et le connaissant.
                Est-ce que cela me rend inférieur à vous et me réduit au rang d’animal nuisible ?

                – Les versets du Coran ne précisent pas du tout que la violence, la guerre et la haine contre ce que vous appelez les « kafirs » soit limitée à l’autodéfense. Pour quelle raison j’irai donc croire dans ces « règles de la guerre en islam », qui ne sont pas appliquées dans de nombreux pays musulmans ?

                – En réalité ce ne sont pas les convertis radicaux qui m’inquiètent le plus. Ce sont d’autres faits…Par exemple la large victoire des islamistes d’Ennhada chez les ressortissants tunisiens en France.
                http://www.slateafrique.com/59675/ennahda-france-ben-ali-tunisie.
                Ils montrent que le discours présentant l’islam comme une doctrine très majoritairement pacifique, tranquille et tolérante ne correspond pas à la réalité des faits.

                • Autre question ou remarque :
                  Que pensez vous des nombreux versets du Coran appelant au combat, à la discrimination et à la haine contre les « associateurs » (personnes dont le seul « crime » est d’associer Dieu à une image, ce qui relève là aussi des libertés les plus élémentaires !) ?

                • Si vous savez ce que veut dire les versets mieux que les principales écoles de jurisprudence islamique pourquoi vous ne créez pas votre école de pensé ?
                  Kafir c’est quelqu’un qui renie la vérité après avoir été convaincu lui même que c’en était. pas parce que un autre pense que c’est la vérité.

    • Bonjour Monsieur

      Je m’exprime en tant que Chrétien. J’extrapole votre question, enfin j’essaie sans trahir votre pensée. Si Dieu est parfait, comment a-t-il pu créer l’homme aussi violent ? Toute relation – avec Dieu ou entre les hommes – est basée sur l’amour. Je dirais: nulle contrainte en matière d’amour. L’amour véritable est le résultat du choix, pas de la contrainte. Il implique la liberté d’aimer, ou de ne pas aimer.
      Nous sommes les enjeux et les acteurs de la lutte entre le Bien et le Mal. l’Islam est actuellement piraté par le virus diabolique, tout comme le Christianisme le fut il y a quelques siècles (Croisades, inquisition…)
      Le Christianisme a pour symbole une croix, qui rappelle que notre « prophète » ( nous l’appelons Christ) a subi lui-même la violence ultime au plus fort de cette lutte.

      • A ce compte là la « diablerie » du Christianisme se mesure en millénaires et non plus en siècles.

      • Bonjour Monsieur.
        Bien que profondément attaché à ma culture Chrétienne et issu d’une famille pratiquante, je ne suis pas croyant en terme de divinité. Je tiens pour très probable l’existence du Christ ou de Mahomet et considère les croyants à la hauteur de leurs actes et les religions à la hauteur de leurs textes.
        Si je respecte la religion Chrétienne, c’est que jamais je n’ai entendu dans une église autre chose que des messages d’amour (de Dieu) et surtout de son prochain. On peut toujours chercher dans le nouveau testament le moindre appel à la violence.
        Un Chrétien ne peut se montrer violent sur la base de ses textes référents.
        Ceux qui meurent en martyrs dans la religion chrétienne se sont fait dévorer par les lions, dans l’Islam ce sont sont qui se sont fait exploser avec une bombe au milieu de civils.
        Les religions sont a mon sens des codes de conduites, et s’il en est une que je qualifierai de « libérale » l’autre aboutit factuellement a des génocides au moins identitaires partout où elle passe.
        A l’heure où on nous fait des leçons sur la diversité culturelle, il faudrait peut être sortir du négationnisme ou de l’esprit de Munich face à l’Islam. Cette religion est d’essence conquérante et dès qu’elle passe en situation de force, quel que soit le niveau géographique, les autres religions disparaissent par la contrainte. La Turquie, l’Égypte, l’Irak ou le Maghreb ont été des populations juives et chrétiennes avant de passer sous le joug de l’Islam. Que reste-til de ces présences?
        Souhaitons nous le même sort pour nos enfants?
        Davantage qu’un principe de précaution, c’est un principe de résistance qu’il convient de mettre en oeuvre pour préserver la liberté de culte.
        La preuve par l’exemple devrait suffire.

  • La plupart des opinions sont exclues sur ce sujet.
    Contrepoints s’honorerait donc de cesser de publier des tribunes sur de tels sujets.

  • Que de censure sur contrepoints!
    Incroyable de se voir refuser autant de commentaires constuits, argumentés et malgré tout respectueux sur un site libéral, simplement parce qu’ils apportent un éclairage différent, que l’auteur ne veut pas voir…

  • Vous prenez encore le temps de lire ces Tartuffes de Liberation?

  • J’ai lu avec grand intérêt votre réaction au sujet de Libé. Je ne suis pas érudite en histoire religieuse et ne voudrais commenter que deux points.
    1) l’opposition « Islam des lumières » à l’autre islam, honni = Pour ma part, en rapprochant (mais de manière non savante) au « siècle des lumières » (qui, entre nous, suit un moyen âge très riche culturellement), l’auteur n’opère pas (je ne suis pas dans sa tête, je vous l’accorde) de discrimination mais cherche à présenter aux lecteurs une cohabitation de ce qu’est en fait l’islam : respectueux de ses traditions tout en étant ouvert aux autres cultures et de ce que propose certains prédicateurs extrêmes : des traditions revisitées puisque sans respect, une fermeture totale aux autres cultures.
    2) de même qu’aucun citoyen occidental n’a à « justifier » de son honnêteté et de son respect d’autrui, ou à manifester son opposition quand un crime ou un délit est commis, je suis scandalisée que l’on demande aux musulmans de se « positionner » dès qu’un autre musulman ou se réclamant tel commet un crime.
    Merci à tous pour votre attention.

    • Voila ! Chez les musulmans il y a les modérés et les extrémistes, les bons et les mauvais. Mais tirer des conclusions sur l’Islam ou sur le coran parce qu’on voit quelques individus musulmans violents et parce qu’on a jeté un coup d’oeil sur un verset du coran qui appelle au combat, me parrait très insultant et plein de mauvaise foi comme démarche.

      • Vous vous rendez compte quand même qu’il y a des problèmes partout ou des gens gouvernent au nom de l’islam? Il y a des gens qui s’interrogent sur la place de l’islam dans vos sociétés civiles ?

        • Ca m’étonnait autrefois. Aujourd’hui, j’essaie de ne pas raisonner en terme de mot-clé, j’essaie de voir plus loin. C’est vrai qu’il y a un problème de gouvernance dans tous les pays musulmans, ce n’est pas pour autant que cela vient du coran

      • Ce n’est pas « un verset » qui pose problème dans le Coran, ce sont des dizaines de versets qui forment un message cohérent et clair, désignant les non-musulmans comme inférieurs et comparés à des animaux, ayant moins de droits que les autres, pouvant être rackettés (les dhimmis), ou éliminés si ils refusent de se soumettre (sans parler du statut des femmes qui est loin d’être brillant dans ce livre)
        Bien sûr, il y a des musulmans qui ont pris leurs distances vis à vis de ces versets.
        Certains font partie de mes amis, ils connaissent mes positions sur le Coran parce que je suis quelqu’un de franc, et savent aussi qu’ils pourront compter sur moi comme un vrai ami le jour où ils en auront besoin. En bon libéral, je m’intéresse aux individus, plutôt à leur groupe d’appartenance.

        Mais je maintiens que le message du Coran est à mon avis très dangereux, totalement incompatible avec les droits de l’homme et qu’il explique en grande partie les problèmes existant dans les rapports entre l’islam et le reste du monde aujourd’hui.

        Il est en effet très difficile pour un croyant de prendre le recul nécessaire en replaçant la violence du Coran dans son contexte historique (guerrier), parce qu’aucune autorité religieuse faisant référence pour l’ensemble de la communauté musulmane n’est là pour dire aux croyants de prendre ce recul, et aussi parce que le Coran est censé être la parole de Dieu, descendue directement du ciel, et qu’elle est donc « parfaite », éternelle et intemporelle.

      • Ce qui fait peur c’est que les musulmans modérés n’ont plus l’air d’être légion. Je ne dis pas qu’ils tombent tous dans l’extrémisme total de l’EI qui n’a de tout façon pas grand chose avoir avec l’islam tout le monde est d’accord avec ceci. Par contre il semble y avoir de moins de moins de lectures critiques de l’islam au près des fidèles dans nos sociétés et dans le monde. Et une pratique de plus en plus rétrograde : voile, burka, lecture non critique des textes, volonté d’appliquer la charria en place des lois démocratiquement votées, retour de la femme objet réduite à néant, rejet d’ailleurs des valeurs démocratique et républicaine et de haine de l’occident pour sa modernité. C’est quand même effrayant, non ?

        L’islam comme il se pratique en 2014 n’est pas une religion qui semble ouverte au questionnement, à la critique et à la modernité. D’une certaine façon c’est la même chose avec le christianisme, on ne dira pas que les institutions ecclésiastiques fassent preuve de beaucoup de modernité mais au moins les croyants se questionnent et rejettent pour beaucoup la position même de l’église qu’ils jugent rétrograde, ce qu’on est loin de voir dans les milieux musulmans.

        De nouveau je ne cherche pas à faire de généralité il y a heureusement des musulmans critiques qui voient au-dela des textes et se questionnent réellement mais la triste réalité c’est qu’il y en a de moins en moins et dans beaucoup de pays ils sont persécutés ou ont intérêt à vivre bien caché leur ouverture spirituelle si ils tiennent à la vie.

        Donc je ne dis pas que le Coran en soit pose problème mais la pratique actuelle de l’islam, elle pose vraiment problème. Tant que les fidèles ne verront pas le texte comme un texte historique sujet à l’interprétation et devant donc être replacé dans son contexte. Tant qu’il ne sera pas lu comme un livre invitant à la réflexion et au débat mais comme Le livre de la vérité donnée. Il y aura des problèmes et des problèmes de plus en plus graves. Les gens tuent à cause de ce texte, haïssent des pans entier de nos sociétés et veulent l’instaurer comme loi : quelle horreur !

        • A mon avis, cela ne dépend nullement de la religion, cela dépens des individus. Il y des gens qui ne veulent pas avoir affaire avec la réalité, ils vont chercher prétexte dans la religion, ils seront bien servis dans n’importe quelle religion.
          Sinon, « voile, burka, lecture non critique des textes, volonté d’appliquer la charria en place des lois démocratiquement votées, retour de la femme objet réduite à néant, rejet d’ailleurs des valeurs démocratique et républicaine et de haine de l’occident pour sa modernité », tout cela n’est pas question de religion non plus, mais c’est une réaction face aux traitement des individus de religion musulmane par la république française depuis la fin du 19 ème siècle jusqu’à aujourd’hui.

          • Exemple : loi interdisant le foulard à l’école, et pam : monté exponentielle du foulard partout en France

            • Oui, bien sûr 😉 Je suppose qu’en Arabie-Saoudite, en Iran, en Irak, au Pakistan, en Afghanistan, au Soudan, en Somalie, au Yémen (pour ne citer que quelques cas), c’est aussi une « réaction face aux traitements des individus de religion musulmane par la république française » ?

              • Non, c’est un processus spontané d’un grand nombre d’individus, cela s’appelle tradition. Alors qu’en France, la tradition ce n’est pas de couvrir son visage, c’est pour cela que vous trouvez cela moche.

                • Je ne parle évidemment pas du voile ou du hijab, je parle de choses bien plus graves. Par exemple l’emprisonnement ou la condamnation à mort de ceux qui « apostasient », les violences et discriminations envers les minorités non musulmanes dans beaucoup de pays musulmans, le statut inférieur des femmes dans de nombreux pays musulmans (qui prend même des allures d’apartheid dans certains pays).
                  Je le répète, le jour où les non musulmans et les femmes auront dans les pays musulmans les mêmes droits qu’un musulman ou une femme en France, je voudrai bien croire que l’islam est une religion pacifique et tolérante. Tant que ce ne sera pas le cas, tous les beaux discours du monde seront du vent !

                  • Il y a une différence entre Etat et Religion. Les pays musulmans sont les pires pays au monde au niveau des libertés, cela est indéniable.

          • mais c’est une réaction face aux traitement des individus de religion musulmane par la république française depuis la fin du 19 ème siècle jusqu’à aujourd’hui.

            Vos propos sont légers. ces phénomènes existent partout dans le monde. La république française y a-t-elle régné partout ❓
            Ce n’est qu’une excuse facile ❗

            • y a t il eu une croissance du Hijab après la loi de son interdiction ? ne me dites pas que les lois liberticides n’ont pas d’effets indésirables
              Après j’ai donné mon point de vue sur le hijab en France, ailleurs c’est une autre histoire

              • Tous les pays n’ont pas interdit ces coutumes. Et pourtant !
                Il faudrait une statistique précise qui n’existe pas.

                Non la France n’est pas un cas à part.

  • Peut-être est-ce aussi à cause du délaissement des banlieues ou encore de notre intolérance grandissante que de telles personnes sentent le besoin de se radicaliser.

    Je ne crois pas. Dans des pays sans ces « banlieues », on observe le même phénomène.

    D’autres mettent en avant les jeux vidéo meurtriers ; doit-on rappeler qui en sont les premiers concepteurs ?

    Les jeux vidéos ne peuvent influencer que les esprits malades. Pourquoi la société, mondiale car c’est tout le globe qui touché, fabrique des gens incapables de s’informer, de quitter le premier degré et de relativiser ?
    Est-ce du à internet ?

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