France, croissance zéro

Une croissance du PIB de 0,3% au 3e trimestre ? Quelle croissance ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
voiture en panne credits kang_Las (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

France, croissance zéro

Publié le 18 novembre 2014
- A +

Par Jean-Pierre Chevallier.

 

france croissance zero rené le honzecLes « experts » de l’Insee font état d’une croissance miraculeuse du PIB de 0,3% au 3e trimestre par rapport au trimestre précédent, soit de 1,1% d’un trimestre à l’autre en taux annualisé.

chevallier1

En fait, ils publient tous les trimestres des chiffres édulcorés qu’ils révisent en baisse par la suite.

D’une année sur l’autre, la croissance est de 0,4%.

chevallier2

Cette miraculeuse croissance est due en fait à l’augmentation des dépenses des administrations publiques, les APU dans la langue de l’administration : + 6% depuis le 1er trimestre 2011 !

chevallier3

Comme il n’y a pas de miracle, cette croissance des administrations publiques se fait au détriment des ménages qui se sont serrés la ceinture de 1,7% et des entreprises dont les investissements ont baissé de 1% sur cette période.

Depuis le début des turbulences financières de 2008, la croissance française n’a été que de 1,4% contre 8,5 % aux États-Unis,

chevallier4

Depuis 1983, le PIB de la France social-démocrate a augmenté de 75% alors que celui des États-Unis a augmenté de 145% grâce à l’application d’une politique davantage libérale initiée par les Reaganomics.

chevallier5

Tout est simple.

Cliquer ici pour lire mon article sur la croissance du PIB du 2e trimestre que je révélais déjà négative bien avant que l’Insee le reconnaisse.


Sur le web

Voir les commentaires (21)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (21)
  • Ok, mais ne pas oublier non plus que les chiffres US sont bidon aussi. Voir les analyses de Bechade et Delamarche a ce sujet.

    Et les US deviennent de plus en plus socialistes.

    • Non.

      Et non les USA ne deviennent pas de plus en plus socialistes, la victoire historique du GOP en Novembre et la réélection de gouverneurs libéraux réformistes montre que c’est justement l’inverse.

      • J espere que vous avez raison.

        Mais leurs nouvelles assurances sociales, l intervention permanente de la fed pour fausser les taux d interets et teleguider les marches, le salaire minimum…. tout cela pour moi est signe d un changemend de tendance.

        Le prochain president nous le dira.

  • J’aime toujours autant ces comparaisons en graph, une image vaut 1000 mots 😀

  • Quelle obsession de vouloir toujours comparer les USA et la France sur la croissance, l’emploi. Nous ne vivons pas sur la même planète tant par le mode de vie, la gestion sociale, la planche à billet, le seuil de pauvreté, le nombre de sans abris, le niveau d’endettement des ménages, le nombre croissant de catastrophes naturelles(des points pour le PIB). Alors arrêtons ces comparaisons inutiles.

    • Oo

      « la planche à billet »

      Et ça fonctionne ? Apparemment pas, vu que le Japon est en récession…

      « le seuil de pauvreté, le nombre de sans abris, le niveau d’endettement des ménages »

      C’est à dire ?

      « le nombre croissant de catastrophes naturelles(des points pour le PIB) »

      Vitre cassée, etc…

      Ce qui avantage les USA, c’est qu’ils sont moins loin dans le socialisme rouge et vert et qu’ils ont encore une mentalité d’entreprise…

      Mais il y a aussi des choses qui ne vont pas, notamment grace à Obama…

    •  » Quelle obsession de vouloir toujours comparer les USA et la France  »

      Vous avez à quelque part raison. A quoi ça sert de comparer la France avec ceux qui font mieux qu’elle vu que les politiques en France préfèrent rester scotché à leur fameux model sociale qui plombe l’économie depuis plus de 40 ans.

      D.J

    • Toute comparaison est utile, à partir du moment où l’on ne compare la même chose.

      Les facteurs influents sont forcément différent, mais ca ne change rien à la comparaison : il n’y a que le résultat qui compte, pas les excuses.

      D’ailleurs, avec la liste des soucis qu’ont les USA et que vous énumérez, cela devrait être plutôt un handicap pour eux.

    • « le nombre croissant de catastrophes naturelles(des points pour le PIB) »

      Lesquelles ?

  • J’ajoute que mon propos ne dédouane absolument pas nos dirigeants quant à la médiocrité de leurs choix économiques et de leur incapacité de faire de grande réformes.

  • 0,3% mais cela relève du miracle ….
    Quelle efficacité ces supposés socialistes !!!
    Alléluia !!!

  • Sur l’augmentation comparative du PIB, il serait intéressant d’avoir le PIB/habitant sur la même période : les US sont passés de 250M à 400M ( de memoire), contre 55M à 63M (tjrs de memoire) pour la France

  • Le 3eme graphe est hallucinant, les APU dépensent sans compter mais elles dépensent quoi ? nous sommes de moins en moins considérés, pris en charge par l’état !!

    • les depenses pour restructurer des batiments, des parkings payants, des crèches, des centres culturels, et couvrir tous les deficits des services public ètatisés . C’est bien sans notre avis que tout se fait. Quand à ceux qui n’ont rien, et leur nombre augmente, l’Etat s’en charge en rèduisant son soutient avec tous ceux qui gagnent au dessus du SMIC

      • Les entreprises restructurent aussi leurs batiments. Les crèches sont généralement gérées par les communes (les parking aussi) et pour toute administration d’état il n’y a plus besoin de démontrer leur inefficacité. Alors ou va l’argent ? Question posée 2 fois à FH lors de son émission télé réalité mais sans réponse.

  • D’abord, ces calculs de croissance d’une trimestre sur le précédent sont des plus douteux. Les comptabilités nationales, d’où sont extraites les données constitutives du PIB, comportent bien trop d' »estimations » pour fournir une mesure fiable de la croissance.

    Ensuite, le PIB lui-même est une grandeur calculée comportant au moins quatre erreurs rédhibitoires de double emploi (dont les dépenses publiques) qui le font surévaluer d’environ les trois quarts en France le niveau de la production et donc de la masse des revenus. Cette surévaluation diffère beaucoup d’une période à l’autre, et surtout d’un pays à l’autre, ce qui fausse significativement toutes les comparaisons internationales.

    La mesure de la croissance nécessite de corriger les données fournies par les comptabilités nationale, et de toutes d’analyser.

    • C’est même encore pire : le PIB est bien trop synthétique… pour ne pas véhiculer les petits arrangements statistiques, en clair la propagande dirigée par l’Etat.

      Et a fortiori car le PIB constant, utilisé pour le calcul de la « croâssance »… est lui-même adossé à un truc hyper synthétique : le déflateur.

      Je sous estime l’inflation, donc grosso modo le déflateur, à coup de « substitutions hédonistes »… et zou ma « croâssance » augmente.

      C’est magique…

      Et tous les veaux suivent, commentant doctement les évolutions du PIB, voire même ses mouvements à 2 chiffres après la virgule.

      C’est parfaitement grotesque.

      Mais ça marche.

      Si vous voulez absolument conserver le PIB, alors prenez :
      -le PIB courant
      -et bien entendu le PIB courant par habitant

      C’est encore largement imparfait, mais bon..

      De toute façon la bottom line est simple :
      -nous coulons depuis des années
      -nous nous appauvrissons, puisque la population augmente
      -on fait encore illusion à un chiffre après la virgule en boostant les dépenses publiques… mais même cette ficelle devient éculée.

      En 2015, la France retombera en récession « officielle ».

      • Oui, le « déflateur », supposé neutraliser l’inflation (l’augmentation générale des prix reflétant la dévaluation de la monnaie) est difficilement pénétrable, difficilement vérifiable.

        Pire, pour les comparaisons internationales, les « parités de pouvoir d’achat » sont une « boite noire » pour laquelle aucune justification n’est fournie.

        Oui, il est grotesque qu’aucun prétendu économiste n’ait jamais relevé tout cela, et corrigé les chiffres des comptabilités nationales en vue de procéder à une analyse correcte du fonctionnement des économies. C’est typique de l’emprise des Etats sur les esprits. Depuis plus de dix années, j’ai alerté l’INSEE, l’OCDE, les plus hauts responsables politiques français, y compris madame Lagarde à l’époque ministre des finances, j’ai moi-même publié la démonstration irréfutée et irréfutable de ces erreurs. Mais la raison est impuissante face aux « vérités officielles ».

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le Maroc est un pays dynamique, son économie est diversifiée, son système politique présente une certaine stabilité dans une région en proie à des crises à répétition. Ce pays a fait montre d’une résilience étonnante face aux chocs exogènes. La gestion remarquée de la pandémie de covid et la bonne prise en main du séisme survenu dans les environs de Marrakech sont les exemples les plus éclatants.

 

Pays dynamique

Sa diplomatie n’est pas en reste. La question du Sahara occidental, « la mère des batailles », continue à engran... Poursuivre la lecture

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

OGM
3
Sauvegarder cet article

Les aliments génétiquement modifiés, également connus sous le nom d'organismes génétiquement modifiés (OGM), existent depuis l'aube de l'agriculture. Depuis près de 30 000 ans, l'Homme a modifié génétiquement les plantes et les animaux, d'abord par inadvertance, puis par le biais d'une méthode de sélection primitive.

Presque tous les produits alimentaires et animaux que nous considérons comme naturels et historiquement inchangés seraient méconnaissables dans leurs formes préhistoriques originelles.

Soyons clairs : la consommatio... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles