Le débat sur l’euro est-il de nature religieuse ?

Si le débat au sujet de l’euro n’est pas l’écho lointain d’une guerre des religions remontant à plusieurs siècles, n’a-t-il pas néanmoins un caractère religieux ?

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Philippe de Champaigne credits JL Mazières (licence creative commons)

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Le débat sur l’euro est-il de nature religieuse ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 18 novembre 2014
- A +

Par Thierry Godefridi.

Philippe de Champaigne credits JL Mazières (licence creative commons)

Pour ceux qui commerçaient et voyageaient de manière régulière dans une dizaine de pays d’Europe où ils avaient dû ouvrir des comptes bancaires pour permettre à leurs clients de payer dans leurs propres monnaies sans encourir de frais de transfert vers l’« étranger » et dont ils rangeaient billets et pièces dans des sickness bags des compagnies aériennes nationales (Lufthansa pour les deutsche marks, Air France pour les francs français, KLM pour les florins, etc.) au fond d’une boîte à chaussures, l’avènement de l’euro consista en un don du ciel.

Dans son recueil Du bon génie de l’inflation à l’ogre de la déflation, Bruno Colmant, dont le carnet de notes sert de fil conducteur à cette série d’articles, s’interroge sur la nature religieuse de l’euro. Il ne le considère pas pour autant comme une manne divine. Il relève que dès le moment où la monnaie représente la valeur et ne la constitue plus (sous la forme de pièces d’or, par exemple), elle s’apparente à un acte de foi collectif et qu’à cet égard l’euro souffre peut-être de la même rupture confessionnelle que celle qui marqua l’Europe avec la Réforme au XVIe siècle.

Faisant remarquer qu’en allemand, le même terme (Schuld) signifie « dette » et « faute », Bruno Colmant y voit l’explication de l’austérité protestante et de la volonté allemande d’une monnaie disciplinante et forte, fondatrice, alors que le catholicisme empreint de culpabilisation et de repentance subordonnerait la monnaie à la spiritualité et au pouvoir régalien et entretiendrait une aversion à l’égard de la richesse mobilière.

euro religion rené le honzecQue la Bavière, le land le plus riche d’Allemagne avec un taux de chômage de 3,6% par rapport à une moyenne nationale de 6,9%, soit majoritairement catholique et que son riche voisin, le Baden Württemberg, compte plus de catholiques que de protestants, incitent à relativiser l’argumentation confessionnelle. Dans son essai Qu’est-ce que l’Occident ?, Philippe Nemo estimait que l’originalité de Luther en ce qu’il professait un « ascétisme séculier » contrastant avec l’oisiveté contemplative était moins grande qu’il n’y parut. En effet, selon le Professeur Nemo, pour ce qui est de transformer le monde, Luther s’inscrivait dans l’esprit de la « Révolution papale » des XIe-XIIIe siècles dont l’activisme politique et économique consacra l’agir humain et servit de fondement à l’Occident.

Si le débat au sujet de l’euro n’est pas l’écho lointain d’une guerre des religions remontant à plusieurs siècles, n’a-t-il pas quand même un caractère religieux ? Ne faut-il pas y voir l’énième confrontation entre cette métaphysique qu’est l’étatisme (quels que soient les vocables sous lesquels se dissimulent ses clercs et ses adeptes) et l’humanisme libéral ? Que l’on ne s’y trompe pas : l’Europe et l’euro sont des constructions libérales (plus de liberté de mouvement des personnes, des biens et des capitaux, en principe moins d’« État »). L’on n’est malheureusement pas allé au bout de cette logique. Faut-il craindre que, par manque de vision, médiocrité ou incurie, le projet européen ne sombre, victime d’atavismes nationalistes et totalitaires de l’intérieur, voire, faute de cohésion et de fortitude, d’aspirations hégémoniques en provenance de l’extérieur ?

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  • Europe et Euro des projets « libéraux » ?

    -le viol des référendums sur la Constitution européenne (France, Hollande etc.) : libéral ?

    -des pressions intolérables sur des dirigeants d’état membres (coup d’état ayant déposé Berlusconi en Italie et Papandréou en Grèce lorsque ces derniers évoquèrent un référendum) : libéral ?

    -la monnaie unique « whatever it takes », avec un seul taux d’intérêt pour la Grèce, ses brebis et sa feta, et l’Allemagne et son industrie automobile : libéral ?

    -une Commission européenne avec des anciens maoïstes (Baroso), des menteurs professionnels (Juncker) et qui ressemble à un soviet suprême : libéral ?

    -un « président » comme Van Rompuy sans aucune légitimité : libéral ?

    -des fonctionnaires qui s’occupent du diamètre des crèpes bretonnes (véridique): libéral ?

    Etc. Etc.

    Bref, un peu de décence. Assez de ces délires orwéliens dans lesquels on reconstruit l’histoire et les hommes par plaisir, par idéologie, par confort, par habitude.

    Votre question (religion ?) est intéressante. Mais vous dérapez sur le fond.

    • 1. pas violés
      2. tout à fait tolérables (un plébiscite pour sauver sa peau n’est pas un référendum)
      3. faux
      4. vrai
      5. RAF
      6. pareil

      L’euro est libéral tant qu’il n’appartient à aucun pouvoir, autrement dit tant qu’on ne fait pas l’Europe. C’est d’ailleurs sa force.

      • Je réfute point par point votre réfutation point par point.

        Et sur le fond : la théorie (avantages d’une monnaie unique) ne sert à rien. C’est la pratique qu’il faut analyser, l’Euro tel qu’il existe, et non pas tel qu’il devrait exister.

        Et dans la pratique, l’Euro appartient bel et bien à une oligarchie.

        L’Euro sur le papier c’est formidable, c’est libéral, rigolo, et ça fait pouët pouët quand on appuie dessus (génial je peux acheter un soda à Rome, manger des frites à Francfort sans devoir changer de monnaie…. c’est génial comme dirait Patrick Sébastien).

        Mais dans les faits, dans la pratique c’est un instrument totalitaire, un instrument de pouvoir, un carcan, une obsession mortifère, un délire constructiviste et mégalo.

        Bref, un truc absolument pas libéral.

        • L’euro est infiniment moins illibéral que les monnaies nationales aux mains des politiciens nationaux.

        • « la théorie (avantages d’une monnaie unique) ne sert à rien. »

          Ça empêche tout de même les États frivoles de dévaluer pour continuer les frivolités…

          « Et dans la pratique, l’Euro appartient bel et bien à une oligarchie. »

          Comme toutes les monnaies, finalement, non ?

          • Sinon, l’Europe a une inspiration libérale.
            Cependant, les polytiques veulent quand même tout réglementer, avoir une économie de marché sous controle, harmoniser les nations, mettre fin à la subsidiarité pour le remplacer par le centralisme à tendance impériale… Là, je suis d’accord sur le fait qu’il y a un éloignement du libéralisme.

    • « des fonctionnaires qui s’occupent du diamètre des crêpes bretonnes (véridique) »

      C’est vraisemblablement faux.

      Remonte à la source de l’information depuis là où tu l’as trouvée et tu verras que l’origine est probablement un article paru dans le « Gorafi », journal parodiant le « Figaro » et réputé pour publier des fausses nouvelles amusantes ou rocambolesques.

      Cela n’enlève cependant rien à la force totalitaire de la commission européenne, qui prétend tout réguler de A à Z dans les moindres détails: ils ont déjà régulé la quantité d’extrait de cumin que les fabricants peuvent mettre dans les saucissons (oui, oui, celle-là est véridique, je suis allé lire la directive pour être certain tellement cela semblait hallucinant), alors le diamètre des crêpes bretonnes….ça pourrait aussi venir….

    • Juste en passant : Le diamètre des crêpes bretonnes, c’était un article du Gorafi.

      Ensuite, l’UE est libérale dans la pratique (en plus de l’idée de départ), il n’y a qu’à voir les jugements de la CJUE (confère « Je quitte la sécu » par exemple).

    • (Je reposte un de mes anciens commentaires)

      l’UE et l’euro imposent de facto une promiscuité entre les États membres les plus responsables vis-à-vis des moins responsables du collectif, on pourrait même dire que cela permet à certains États de faire une sorte de mercantilisme moderne, du moins c’est comme ça que beaucoup de gens le ressentent, cela crée des tensions, des quiproquos entre les peuples, ainsi les démagogues en profitent pour jeter de l’huile sur le feu, en amalgamant, en extrapolant, et nombreux sont ceux qui se méprennent.

      Aujourd’hui quand on voit des Grecs qui brandissent des panneaux avec Merkel représentée en nazie, et l’antigermanisme ambiant en France, c’est indirectement lié à l’UE et l’euro, sans cela les Grecs n’auraient pas pu profiter de taux ridiculement bas comparativement à la compétitivité de leur économie.
      S’ils avaient encore leur monnaie leur balance commerciale serait automatiquement sanctionnée par les marchés des changes par une dépréciation de la drachme, l’euro, ce vil objet constructiviste, a cassé cette régulation naturelle et a ouvert complètement les vannes de l’aléa moral, tout en donnant aux démagogues des boucs émissaires commodes pour ne plus regarder ses propres erreurs, a contrario cela ne cantonne pas à l’humilité pour ceux qui réussissent dans le groupe, ce qui ajoute de la frustration.

      Non franchement, le constructivisme à l’échelle continentale c’est inique, surtout que l’entité en question possède aujourd’hui de sacrées capacités d’autonomies et d’extensions de par ses compétences et ses partisans, je me méfie en particulier de la monnaie, il y a une tendance naturelle à former des ensembles monétaires toujours plus gros afin de faire porter discrètement le poids d’une caste sur le plus grand nombre possible d’individus.

      De surcroît imposer un « libre-échange » (néoclassique en réalité) m’a toujours semblé contre-productif, si l’on veut que ce dernier soit authentique et durable il faut que les peuples choisissent sciemment (et non choisi par d’autres pour leur « bien » dans des clairs-obscurs), sinon cela ne peut qu’être mauvais pour le capitalisme, et in fine le libéralisme.

      On n’impose pas la « liberté » (surtout quand celle-ci n’est qu’une liberté dérivé, économique), on éveille les individus pour qu’ils cherchent sa source, sinon ils honnirons collatéralement la Liberté (les libertés individuelles qui déterminent toutes les autres), et ils retomberont aux pieds d’Hommes « providentiels » des meneurs, des despotes en puissances.

      « Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. »

  • la mise en application des critères de convergence economique est toujours d’actualité depuis 1992. Pas d’avancement à part la connaissance de la dette qui n’a pas l’air d’inquiéter notre chef d’État.
    Les marchés publics abondent avec des montants surdimensionnés. L’institution de la république serait blanchie comme ça par un coup de baguette magique. La gestion des institutions n’a pas d’expertise. C’est ainsi que va la vie au quotidien et le pouvoir unique face au peuple. Fiscalité oblige, les serviteurs du pouvoir sont heureux comme des poissons dans l’eau.

  • la mise en application des critères de convergence economique est toujours d’actualité depuis 1992. Pas d’avancement à part la connaissance de la dette qui n’a pas l’air d’inquiéter notre chef d’État.
    Les marchés publics abondent avec des pmontants surdimensionnés. L’institution de la république serait blanchie comme ça par un coup de baguette magique. La gestion des institutions n’a pas d’expertise. C’est ainsi que va la vie au quotidien et le pouvoir unique face au peuple. Fiscalité oblige, les serviteurs du pouvoir sont heureux comme des poissons dans l’eau. La peur du peuple se traduit par des faits religieux

  • je ne vois pas du tout en qui l’euro est libéral. je répète ce que j’ai dit d’un précédent article: « je connais pas mal de libéraux qui s’opposent à juste titre à l’euro. http://www.wikiberal.org/wiki/Euro il y a des articles sur contrepoints contre l’euro http://www.contrepoints.org/2014/05/27/167071-lenfer-est-pave-de-bonnes-intentions-9-leuro il y a également plusieurs articles sur contrepoints qui conseille (à juste titre) aux grecs de sortir de l’euro. milton friedman avait prédit l’échec de l’euro. attention, il ne s’agit pas de faire de l’euro le bouc émissaire de tous nos problèmes. le principal problème en france c’est l’état francais qui prend trop de place. sortir de l’euro n’est pas une bonne solution, cela aura pas mal d’impact négatifs mais la question est de savoir si ce n’est pas la moins pire ??? en tout cas pour les pays d’europe du sud (grèce, espagne, portugal,…..) la réponse est clairement oui la sortie de l’euro est la moins pire des solutions pour ces pays »

  • L’UE est un mélange de plusieurs politiques nationales, on ne peut pas vraiment dire qu’elle est keynésienne (limites de déficit, mandat unique BCE, pas de budget fédéral, ajustement asymétrique.)
    Elle n’est pas n’ont plus libérale (Superstructure, PAC, bureaucratie, réglementations prolifiques, manque de subsidiarité, copinage, harmonisation fiscale, aléa moral, euro, TFUE, TUE, BCE, OMT, LTRO, TLTRO, FESF, MES, etc.) Sans oublier ponction de l’épargne à Chypre et instauration d’un contrôle des capitaux.
    l’UE c’est un mix ordo-libéral, néoclassique, néokeynésien…
    « Le Traité de Lisbonne, tout comme la Constitution européenne qu’il a vocation de remplacer, instaure l’ « économie sociale de marché » comme un des objectifs principaux de l’Union européenne : « Elle (L’Union) œuvre pour […] une économie sociale de marché hautement compétitive […] »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_sociale_de_march%C3%A9
    Bref c’est une superstructure constructiviste, centralisée voila à ce qu’aurait ressembler une europe libérale: http://www.contrepoints.org/2014/05/26/167084-pour-une-autre-europe http://www.contrepoints.org/2013/04/10/121073-thatcher-et-leurope-un-heritage-politique-meconnu lisez surtout le premier texte

  • C’est bien l’Europe qui a obligé la France à supprimer le monopole de ses entreprises d’Etat, et donc amené certaines d’entre elles à être privatisées.
    Privatisations souvent bidon, l’Etat en gardant le contrôle, mais certaines ouvertures à la concurrence sont positives, comme le téléphone et Internet.
    C’est encore l’Europe qui veille sur le respect du fair-play de la concurrence, parfois de façon comique, comme l’histoire citée du cumin dans le saucisson.
    Rien n’est parfait en ce monde! Mais il faut se féliciter quand un pas est fait en avant.
    Quand la direction prise est bonne, il ne faut pas arrêter le mouvement, même si on trouve que sa vitesse est insuffisante.

  • « Le débat sur l’euro est-il de nature religieuse ? »

    Définissons les termes.
    Que signifie « nature religieuse » ?
    Selon le christianisme, la monnaie n’est pas de nature religieuse.
    Selon l’islam, il l’est, comme toute chose, surtout d’importance.

    Les religions ont un point commun, qui n’est pas l’existence du Créateur, niée au moins par les religions bouddhiste et socialiste.
    C’est de définir une anthropologie, une vision de l’homme absolue et intemporelle.
    Si cette question fondamentale rejoint celle de la transcendance, c’est qu’elle s’y rattache par deux points
    – Elle est hors du temps et de l’espace
    – On ne peut pas la démontrer

    Si nous convenons d’appeler religion toute anthropologie, alors
    – nous avons tous une religion,
    – l’Euro n’est pas une question religieuse
    – bien des religions sont davantage que cela, notamment l’islam et le socialisme, qui sont totalitaires (il n’est pas possible de définir un ordre de préoccupation qui leur soit étranger).

  • « l’humanisme libéral »
    Qu’est-ce que l’humanisme ?
    Le libéralisme est-il religieux ?
    Quel est le sens de cette question ?

  • Malgré les bonnes intentions qui ont pu exister, l’euro est finalement une fusion de monnaies fiduciaires facteur de catastrophes.

    La question est donc celle de la nature religieuse du débat sur la monnaie fiduciaire.

    D’après les textes religieux & l’expérience historique, les religions (christianisme, judaïsme & islam dans une certaine mesure) s’accordent plutôt avec la monnaie-marchandise. En effet, cette monnaie est d’essence supra-étatique, favorise la stabilité & finalement la moralité de l’économie. En revanche, la monnaie fiduciaire est plutôt défendue par des philosophes (Platon), des économistes (keynésiens) & des pouvoirs séculiers. Un clivage catholiques/protestants? Le développement de la monnaie fiduciaire doit beaucoup aux Anglais (anglicans) mais l’hyperinflation s’est produite hors d’Angleterre… Aujourd’hui, le développement de la monnaie fiduciaire me semble largement lié à la déchristianisation.

  • L’euro : une belle preuve de défaillance constructiviste:
    http://blog.turgot.org/index.php?post%2FCaccomo-Euro

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