La passion socialiste pour l’impôt

D’où vient-elle ? Pourquoi nous ?

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Les collecteurs d'impôts credits Mazières (licence creative commons)

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La passion socialiste pour l’impôt

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 novembre 2014
- A +

Par Serge Federbusch.

Les collecteurs d'impôts credits Mazières (licence creative commons)

Au concours Lépine des taxes, redevances, impôts et droits en tout genre, les socialistes, s’ils ne sont pas les seuls à prétendre au premier prix, le remportent souvent haut la main.

La liste des prélèvements créés ou accrus depuis 2012 nécessite une réactualisation constante. Ce dernier mois, une taxe sur les parkings des entreprises, un alourdissement de celle sur les résidences secondaires en zones dites « tendues », l’assujettissement aux charges sociales des dividendes versés aux dirigeants de sociétés anonymes conservant plus de 50% du capital et une hausse de la taxe hôtelière ont été proposés pour être parfois retirés puis réintroduits dans la discussion budgétaire.

Le gouvernement, les députés et les élus locaux se partagent les rôles selon une vieille distinction hollywoodienne « bon flic/mauvais flic ». On voit Laurent Fabius résister à Anne Hidalgo qui réclame davantage d’impôts sur les nuitées dans les quatre et cinq étoiles et la même Hidalgo s’indigner du recul gouvernemental sur la fiscalité des poids lourds en transit. Mais, au même moment, la maire de Paris déplore une baisse des prestations familiales pour les ménages à moyens et hauts revenus qui n’est rien d’autre qu’une augmentation de la pression sur ces derniers puisque les cotisations restent inchangées.

Il existait autrefois un impôt sur les portes et fenêtres, supprimé en 1926. On peut dire qu’aujourd’hui les socialistes, lorsqu’ils chassent un impôt par la porte, le font rentrer par la fenêtre.

La litanie de ces hausses est accablante même si elle ne fait qu’amplifier un chant entonné par le gouvernement Fillon en 2010. Citons les principales, sans distinguer entre impôts et cotisations puisqu’il s’agit toujours de prélever de l’argent au bénéfice de l’État ou d’organismes à qui ce pouvoir régalien est conféré. Hausse de la TVA à 20%, relèvements des plafonds d’exonération pour les transmissions aux enfants, alourdissement du barème de l’ISF et majoration exceptionnelle de ce dernier, plafonnement du quotient familial, fiscalisation des heures supplémentaires, fin des exonérations pour les majorations de retraites des parents de familles nombreuses, hausse des taxes sur le gaz, l’électricité, la bière, le tabac, plafonnement des niches fiscales et de la déductibilité des frais de garde, intégration des produits financiers dans le revenu global, fin du prélèvement forfaitaire sur les dividendes, alourdissement du barème de l’impôt sur le revenu, etc.

Il y en a eu pour plus de 40 milliards d’euros en deux ans. Ce coup de massue a assurément cassé les élans entrepreneuriaux des Français puis le moral des consommateurs, contribuant au marasme économique. La gauche, en quête désespérée d’un nouveau maître à penser, est allée quérir Thomas Piketty qui s’inquiète d’une insuffisance redistribution des richesses sans jamais se poser la question de l’efficacité des énormes dépenses publiques que l’impôt est censé financer.

D’où vient donc cette passion socialiste pour l’impôt ?

Il y a des facteurs bien connus. Tout d’abord le clientélisme, renforcé par les lois de décentralisation dont se sont délectés les apparatchiks du PS depuis 1982. Il faut financer les obligés, allocataires et subventionnés.

contrepoints 907 ImpôtsIl y a également la légitimation idéologique de la bureaucratie. La redistribution justifie l’existence d’une pléthore de fonctionnaires et d’élus, en dépenses comme en recettes. On remarquera que ce ne sont pas les ministères mais les agences, régimes de sécurité sociale et collectivités territoriales, moins bien contrôlés, qui ont le plus abusé des droits de perception qui leur ont été accordés. Les socialistes ont mal traduit le néolibéralisme en vogue depuis bientôt quarante ans dans le monde. Ils ont à peine dévêtu l’État mais ont rajouté couche sur couche à l’habit des autres collectivités au prétexte de déconcentration. Une force irrépressible a poussé les communes, intercommunalités, régions et départements à embaucher près de 600 000 agents supplémentaires, hors transferts de compétences, depuis 1998 !

Mais il y a une autre cause, plus profonde et diffuse.

Elle tient à la survie même des élus. La construction européenne et la mondialisation rendent en effet superflus, en France, au moins deux des échelons suivants : communes, intercommunalités, départements, régions, État national et Union. Si un «cost killer» impitoyable s’emparait du pouvoir en Europe, il est probable qu’il supprimerait, pour la France, la strate départementale mais aussi la strate étatique qui entrave désormais les politiques communes plus qu’elle ne les relaie. Naturellement, les traditions nationales répugnent à cette disparition. Les élus n’ont pas envie de se faire hara kiri.

Dans une mondialisation qui crée sans cesse des phénomènes économiques et sociaux inattendus, les systèmes politiques nationaux peinent à définir le champ et les modalités de leur intervention. Pour reprendre une approche structuraliste qui faisait les délices de la gauche intellectuelle dans les années 1960 et 1970, l’impôt et la bureaucratie sont comme le langage, la sédimentation organique et institutionnelle qui conservent une logique implicite, un fondement objectif à un régime représentatif national en perte de sens.

Le phénomène est particulièrement sensible dans une France qui a trop d’élus professionnels. L’inventivité fiscale n’est que l’expression saccadée et névrotique de l’angoisse de cette caste menacée. Elle n’est pas le monopole des socialistes. Mais puisque ces derniers, notamment grâce aux collectivités locales, forment les gros bataillons des politiciens de carrière elle est devenue leur marqueur identitaire.

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  • Votre titre est trompeur. Cette obsession du pognon « gratuit »… est partagée par tous les étatistes.

    Voilà le vrai fil rouge, le vrai point commun.

    L’UMP, soit disante opposition de « droite », partage cette même maladie mentale.

    Tous les gouvernements successifs vivent dans le « toujours plus ».

    Mais nous sommes au-delà de l’idéologie aujourd’hui, même si les bons vieux gauchistes veulent toujours faire « payer les riches ».

    La machine est en fait devenue folle et est entraînée par sa propre inertie : « toujours plus ».

    Raison d’être, condition de survie.

    Plus personne ne peut l’arrêter, de manière volontaire.

    Seule le mur de la réalité, c’est à dire la faillite, c’est à dire l’entropie, pourra l’arrêter et nous libérer.

    • l’ump est aussi un parti socialiste. l’étatisme va de pair avec le socialisme.

      • Ump , Ps , Fdg , Eelv , Udi , Fn son t tous tout simplement socialistes et se disputent le même gâteau électoral en cherchant à se différencier , au niveau électoral , par des arguments différents mais qui ne remettent jamais en cause la base de l’état providence et en particulier sa redistribution , son mille feuille administratif , son organisation basée sur la toute puissance des fonctionnaires etc …

      • bonjour Arnaud , on remarque en effet beaucoup de similitude entre ces partis . Le citoyen lambda est habilité à se dire que c’est logique puisque ces gens sortent quasiment du même moule à profiler et produire une sorte de crétin basique ,seules la couleur de leurs œillères change (ou déforme ) la vision d’origine déjà faussée . Heureusement le citoyen les repères d’assez loin : Ton et discours suffisant -Présentation générale style bon à rien de bonne famille – Allure béate du crétin satisfait – Sourire forcé de circonstance sont les principales caractéristiques : Attention certains sont très dangereux !! Leur aspect
        extérieur peut passer pour de la convivialité de bon aloi ! Il n’en est rien ! Ce n’est qu’une rouerie de métier .
        D’autres plus ferrés que moi (surtout à propos des Socialistes ) parlent carrément de maladie ,inhérente à la propagation du virus  » utopio/marxiste  » ; le principal foyer de l’infection se situerait aux environs de la rue de Solferino ….
        Tout ceci cher Arnaud , pour vous avertir de l’expansion possible de cette maladie infectieuse ,envers des gens qui iraient sans méfiance se fourvoyer jusqu’à porter aux urnes un bulletin rose

      • Le nationalisme et l’hygiénisme les corollaires obligés de tous les socialismes.

    • Pas seulement les étatistes ; la plupart des français sont contre l’abus de prélèvement quand ils paient mais en réclame à qui mieux mieux lorsque ce sont les autres qui paient !!!!
      Demandez à votre député d’agir pour la réduction des dépenses de l’état !! vous recevrez une gentille lettre dans laquelle votre député vous expliquera qu’il partage vos préoccupations et qu’il fait tout ce qu’il peut pour maitriser les dépenses ….mais qu’il ne voit pas les budgets qui pourraient être davantage restreints et vous demande de lui indiquer où réaliser les coupes sans priver le citoyen des services auxquels il a droit …..
      Et la vous comprenez que l’on ne parle pas la même langue !!!!!

  • Mais l’UMP est aussi socialiste que le PS officiel. L’explosion du nombre de taxes et impots en tous genres sous Sarkozy a été quasiment identique à celle d’aujourd’hui. Tous les libéraux l’ont bien constaté et compris depuis longtemps.

    • Oh que oui.

      Les oligarques sont des salariés de l’état et leurs clients, les corporations, sont pour la plupart des agents de l’état.

      Échec et mat: jolie monarchie élective.

  • L’argent c’est du pouvoir, le contrôle de l’argent de tous via les tuyaux étatique c’est donc encore plus de pouvoir pour l’état et ses oligarques.

    C’est donc une triple chape de dépossession des pouvoirs qui s’abat sur la société Française:
    -Pas de démocratie, aucun pouvoir législatif, les citoyens ne votent pas les lois comme en Suisse, Canada.
    -Législation tout azimut décidée et votée entre eux par les oligarques à la demande des corporations.
    -Contrôle de l’argent de tous.

    Il suffit d’avoir une démocratie participative et la triple chape explose. Tous les pays qui l’ont pètent la santé comparés aux pays dotés d’une Démocratie Représentative qui est une farce de démocratie.

  • Très bon article !

  • Depuis mon réveil ce matin, la France a deja cramée 54 000 000 € !

    C’est surtout ça le problème. Le pire ? Je n’ai pas profité d’un centime de cet argent.
    D’ailleurs plus personne n’en profite. Alors pourquoi ?

    Bah, pour une poignée de couilles molles qui veulent garder leurs petits privilèges d’elus.

    • E-moi: « C’est surtout ça le problème »

      Le problème c’est surtout que vous ne l’avez pas décidé ni ne pouvez dire stop.
      La « démocratie » française se résume a un seul bouton: « plus d’état »

      Moi, je viens de voter contre trois nouveau impôts et une initiative des verts malthusiens…
      https://www.evote-ch.ch/ge/

      • Je voudrais moi aussi habiter là bas.
        Bien que j’ai entendu beaucoup de mal de « l’ambiance de vie » de ce pays.

        Cela reste bien entendu mieux que la France.(surtout pour le revenu)

        Je préférais finalement le Portugal, du moins, tant que j’ai mes dents.

        • E-moi: « Bien que j’ai entendu beaucoup de mal de « l’ambiance de vie » de ce pays. »

          Ah ? qu’a-t-il dit ?

          Rien ne brule, les transports sont sur, c’est très cosmopolite (taux record d’étrangers en Europe), plutôt bon enfant, propre et en principe très tolérant pour les gens qui n’ont pas une mentalité de révolutionnaire à grande gueule ou des tendances à l’incivilité. En France on a l’habitude de « composer » avec les règles, en suisse c’est très mal vu.

          Par contre, ces dernières années particulièrement à Genève il y a un net repli sur soi qui est assez détestable, mais un peu compréhensible, la ville est noyée sous des flots de frontaliers qui fuient viennent travailler en Suisse et elle est régulièrement attaquées par les grandes gueules politiques des pays en faillite qui veulent lui donner des leçons de morale en plus d’initier d’énormes pressions politiques et économique.

          Je n’aime pas du tout cette mentalité d’assiégé mais avec le pouvoir de s’exprimer par la votation ça reste essentiellement médiatique. Le Suisse gueule mais se défoule dans les urnes plutôt que dans la rue à coup de pancartes et d’essence enflammée. (Ou de fusil mitrailleur que tout suisse faisant l’armée a dans son armoire :mrgreen: )

          • Mais de nombreux français pensent que l’argent dépensait par l’Etat est un vrai problème, pas seulement les libéraux. Moi j’ai un pb avec les libéraux, si le pb c’est l’état la seule solution qui me reste, c’est le suicide ( E-moi, je vous rejoins bientôt encore qu’on peut imaginer l’Etat du paradis, ça serait l’enfer, ahah…), je ne comprends pas comment résoudre le problème sauf en laissant l’état s’autodétruire et en attendant, attendre et tenter de construire des solutions probables compte tenue de l’état dans lequel le pays sera, différent d’après la guerre?
            Mais on peut aussi partir du principe que le pb c’est la dette de l’état et les libéraux auraient ainsi leur mot à dire, pour mieux gérer l’état, diminuer son pouvoir et sa main-mise.
            Du coup c’est deux poids, deux mesures et aucune vrai décision.
            Oui la Suisse est paisible et y a des coins vraiment vraiment très beau 🙂 genre Heidi dans ses montagnes!

            • Pour moi, c’est une histoire d’argent !
              Comme je suis à la campagne….j’ai un confort indescent pour un Français !
              (Je ne fais pas la liste pour éviter les crachats…)

              Du coup, j’y perdrais en Suisse. Je préférais rester dans mon pays…mais pour mes enfants, non.
              Voilà !

              Je partirais, un jour. C’est sur, mort ou vif.

              • Moi aussi E-moi, j’aime bien vivre à la campagne, vous avez des gens qui vous apportent un faisan, des champignons, des carottes… Vous faites une ballade pour aller rendre visite à des amis, pour boire le café…:) pour vos enfants, vous les enverriez à l’étranger à quel âge?
                @ Stéphane: hyper constructif votre raisonnement, je préfère le faire moi-même dans ce cas… Et ils payent? Avec quel argent? Le leur? Ils en ont pas, on les mets en prison? Ils nous coûteront de l’argent…
                @ llmryn: pourquoi faire l’or? Je comprends pour le modèle Suisse, mais l’or vous pourriez expliquer?
                Merci!

                • L’état doit se réformer de l’intérieur, de nombreux pays (Canada, Angleterre, pays de l’Europe du Nord, Allemagne … ) l’on fait.

                • Mathilde de St Amour: « vous avez des gens qui vous apportent un faisan, des champignons, des carottes…  »

                  On ne m’amène jamais de faisans ni de carottes à moi… doit y avoir un truc 🙂

                  « L’or », vous voulez dire le msg plus bas ?

            • Principe de responsabilité : c’est à ceux qui nous ont mis dans la m. de nous sortir de la m.

            • Mathilde de St Amour: « je ne comprends pas comment résoudre le problème »

              L’or !
              On donne a des élus issus de l’état, adossé a des corporations d’état, tous les pouvoirs et des monceaux « d’or-gratuit » sans aucun contrôles réel ni responsabilités.

              Si vous introduisez un peu de démocratie directe à la Suisse, vous allez voir comment ça va valser. Le robinet va se tarir très rapidement parce que là ce n’est pas « le fric des autres » mais bien le fric de la majorité qui est claqué.

  • La passion socialiste pour l’impôt…… pour les autres!!

    Parce que pour eux, ne vous inquiétez pas, tout roule! Nos chers parlementaires restent couverts par un régime bien à eux. Faudrait pas non plus mélanger les vieux torchons avec les serviettes en soie hein.

  • rien à voir avec une passion ; ces gens là vivent sur notre dos , sur nos revenus , et ils ont obligation de pomper un max d’argent pour en vivre grassement ; et ce serait surement pire s’ils n’avaient pas des occasions de palper au black ou de planquer leur fric à pétaouchnock;n’oubliez pas , ils n’en ont jamais assez….

  • Quelqu’un d’entre vous a-t-il des informations concernant la commission d’enquête parlementaire que l’on nous avait promis sur le « cas Thévenoud » ?

    • Oh que vous êtes marrant !!!!!

    • Une commission d’enquête parlementaire ?

      Quelle commission d’enquête parlementaire ?

      On ne va tout de même pas former une commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur ce brave M Thévenoud qui fut membre éminent de la commission d’enquête parlementaire chargée d’interroger Jérôme Cahuzac ; enfin, voyons !

  • Marqueur identitaire avec préméditation …..Que dire de ce permis de construire accordé à une entreprise de
    50 salariés l’obligeant à construire un parking de 65 places ?????? sachant que le travail se fait de façon posté ( en équipe ) il n’y a donc au maximum que 30 employés au même moment à condition que tous viennent avec leur véhicule !!!!! Bien sur ce n’est pas le cas grâce au covoiturage ou à la proximité permettant de venir
    à pied ou à bicyclette !!!! Donc 65 places dont au moins 30 inutiles …Qu’importe le coût et maintenant qu’une taxe est assujettie à ce parking le surcoût va profiter à l’état !!!!!Pas étonnant que les entreprises défaillent ou s’en aillent !!!!!

  • Supprimer des strates ne sert à rien ! L’administration ne fonctionne pas comme une boite privée, et là où on avait dix fonctionnaires locaux, on les déplace au centre de décision et on ajoute un coordonnateur, un logisticien, et les frais pour leur permettre d’aller suivre ce qui se passe sur le terrain qu’ils ont quitté, résultat 15 fonctionnaires centraux et des frais accrus de fonctionnement. Seule une véritable subsidiarité peut permettre de faire des économies, c’est-à-dire que c’est dans les hauts qu’il faut sabrer.

    • On supprime les strates et on licencie sèchement les fonctionnaires : ceux qui les paient n’ayant jamais signé le moindre contrat avec eux, nul besoin de verser des indemnités licenciement et chômage.

      • La question (peut-être un peu naïve ) que je me pose ; admettons qu’on licencie les fonctionnaires, vous pensez réellement que leur reconversion se fera sans douleur et qu’ils retrouveront un travail en temps et en heure? Je suppose que le marché du travail ne pourra pas absorber instantanément les demandes d’emplois et qu’il faut bien que ces gens vivent… Comment procéder pour que cette situation se résolve avec le moins de douleur possible ?

        • Regardez du côté de la Grèce…..ça arrive à vitesse grand V.

          On va supprimer les retraites, réduire de moitié les salaires. Les fonctionnaires vont en prendre plein la tronche. Et franchement, va t’on pleurer ?

          La police n’a plus les moyens de changer de voiture….ça va devenir pire avec les hôpitaux. Une véritable boucherie, je vous le dis. Mais, pas de problèmes, Hollande et sa clique vont bien manger pendant ce temps.
          Ouf ! On avait peur.

          • E-moi: « Regardez du côté de la Grèce…..ça arrive à vitesse grand V. »

            Too big to fail…!?

            Je vois ça plutôt comme un crash en très ralenti, peu perceptible au quotidien mais catastrophique si on compare avec les données dix années plus tôt.

        • Avez-vous vu les fonctionnaires se mobiliser pour les chômeurs ?

          Quand je vois ce qu’ils me prennent (+ 2400 % d’IRPP en deux ans), les fins de mois qui commencent à craindre, rienàfout’ qu’ils se retrouvent au chômedu.

          S’ils ont du talent et de la volonté, ils sauront rebondir.

    • On privatise comme en suède. On place le bordel au marché et à la concurrence. Hop hop !

  • simple parce que cela leur permet de vivre avec l’argent des autres. le socialisme s’est vivre avec l’argent des autres sauf qu’il vient tjs un moment où il n’y a plus d’argent ce sera bientot le cas en france

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Article disponible en podcast ici.

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