Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur : le désordre écologique

Quelle est l’origine du pessimisme écologique ?

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Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur : le désordre écologique

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 novembre 2014
- A +

Par Jacques Garello.
Un article de l’ALEPS

casseurs credits Arnaud de Cock (licence creative commons)

L’écologie fait la une de l’actualité. Au nom de l’écologie, les émeutes se multiplient ; on pourrait glisser de la jacquerie à la guerre civile. Au nom de l’écologie, les « experts » du GIEC conçoivent les nouvelles réglementations que les États devront mettre en place l’an prochain à la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique (COP 21).

Il est grand temps de rappeler qu’au nom de l’écologie, les Verts veulent en finir avec la mondialisation, le capitalisme, le marché et accessoirement avec les Américains. La poussée de l’écologie a correspondu à la chute du mur de Berlin. Les rouges se sont peints en vert. Mais il est aussi grand temps de rappeler que les dangers réels qui menacent l’environnement peuvent être évités ou maîtrisés par le jeu de la propriété, du marché et de la coopération.

Certes, les prévisions apocalyptiques sur l’avenir de l’humanité sont anciennes. Malthus en a été le grand prophète dès la fin du 18ème siècle : l’homme est soumis aux lois de la nature. Si la population continue à croître, la nature, mère ingrate, condamnera les hommes à la faim, aux épidémies et aux guerres. Donc les naissances doivent être adaptées aux ressources disponibles. Il y avait d’ailleurs une dimension sociale (ou antisociale) dans l’analyse malthusienne : ce sont les pauvres, ceux qui sont dépourvus de tout, qui ont tendance à avoir des enfants qu’ils ne pourront pas nourrir. Voilà pourquoi il ne faudrait pas secourir les pauvres – ce qui fait de Malthus, relayé par Ricardo, l’ancêtre de Marx.

Le malthusianisme repose sur une anthropologie bien précise : l’homme destructeur, l’homme prédateur, l’homme immoral. Il y a aussi l’idée que la terre domine l’homme, au contraire de ce qu’indique la Genèse qui rapporte l’ordre donné aux hommes par Dieu : « dominez la terre ». Le malthusianisme réapparaît avec une belle vigueur dans les années 1950 ou la « société de consommation » a succédé aux restrictions et destructions de la guerre. Le Club de Rome, puis le rapport Meadows du MIT, disent : halte à la croissance économique qui gaspille les ressources naturelles, gaspillage d’autant plus coupable que la population se multiplie (image du nénuphar).

Mais l’écologie devient réellement une arme politique à la conférence de Rio, en 1991. Elle réunit tous les nostalgiques de l’empire communiste détruit et, avec le concept de « développement durable », condamne la croissance économique bien sûr, mais aussi tous ceux qui en profitent au détriment du reste du monde et des générations futures : les gens et les nations riches qui consomment sans compter et n’hésitent pas à polluer, à faire disparaître espèces animales, essences végétales, pour satisfaire leur appétit de profit et de jouissance. Dès lors, l’antimondialisation se diffuse, les attaques contre le commerce, contre l’entreprise, contre la société de profit, se multiplient. Telle est la vraie filiation des manifestants de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens. Ils ont la sympathie des socialistes et de la gauche, tous s’accordant pour bloquer le système capitaliste, pour soumettre les choix individuels à l’intérêt collectif, pour réglementer, contrôler et planifier. Les mystiques célèbrent la déesse Gaïa, qui vaut bien le Dieu des chrétiens…

Malheureusement, les Verts ont aussi la sympathie de ceux qui ne sont ni malthusiens ni collectivistes, mais qui aiment la nature et Saint François d’Assise. Ils ignorent que l’être humain n’est pas celui qu’imaginent les Verts. Ils sont impressionnés par les travaux du GIEC, qui renaît de ses cendres après avoir été contraint au silence par la révélation de ses manipulations et de ses mensonges. Cette officine de gauchistes a non seulement exagéré les risques du réchauffement, mais a surtout incriminé l’être humain et la croissance économique.

En fait, l’être humain est capable de reconnaître et traiter les problèmes de l’environnement et de l’énergie. Les « ressources naturelles » n’existent que par la volonté et la gestion de la ressource fondamentale : le génie de l’être humain qui, dans son histoire, a relevé des défis majeurs. Défi de la faim : la terre peut nourrir dix milliards de personnes, grâce à la croissance économique, née de la créativité et de l’échange. Défi de la surpopulation : la croissance démographique a décéléré. Défi de l’environnement qui peut être préservé par le marché ou par des initiatives communautaires.

La propriété est la meilleure défense contre la dévastation : les fermes marines et le repérage électronique des bancs de poissons réparent les dégâts de la pêche sauvage. Les éléphants indiens domestiqués survivent tandis que les éléphants africains sans maîtres sont massacrés. Les plages privées sont propres, les plages publiques polluées. Les forêts exploitées sont sauvegardées, les parcs nationaux sont livrés aux flammes. Quand la chose est à tout le monde, elle n’est à personne ; réciproquement, donnons la chose à quelqu’un et elle sera protégée. L’homme peut être bâtisseur et économe plutôt que destructeur et gaspilleur s’il est mis en situation de propriétaire.

Elinor Ostrom, prix Nobel 2009 (elle est morte en 2012), a montré comment les biens environnementaux (forêts, pêcheries, espèces, essences, eau, air pur), comme beaucoup de biens publics, peuvent être gérés avec succès par des communautés locales, les hommes s’accordant pour trouver des solutions pratiques à des problèmes réputés insolubles (et que les gouvernements se font forts de régler, sans aucun succès).

La question posée est donc celle-ci : croyons-nous en la capacité des hommes à s’accorder pour accomplir des actions communes en vue de préserver la nature ? Et finalement : avons-nous foi en l’être humain ?

Les Verts, comme les Rouges, désespèrent de l’humanité. Ils désespèrent de la liberté. Pour nous, ayons mission de faire connaître les immenses possibilités qu’offrent la propriété, les marchés et les échanges coopératifs. Il faut cesser de regarder du côté de la politique, des États et des instances publiques internationales. Regardons les créations des hommes libres.


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  • J’aime bien le titre de l’article qui me rappelle la couleur utilisée comme emblème par les Ecolos ; le « vert-pastèque ».
    Vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur »…

    • J’ai l’impression que de nombreux communistes se sont reconvertis dans l’écologisme dogmatique à la suite de la chute du mur de Berlin, le communisme étant « sali » de ses trop lourdes et visibles conséquences négatives pour pouvoir raisonnablement s’en afficher aujourd’hui.

      • Ce n’est pas qu’une impression… Le démon rouge sang s’est ripoliné en vert chlorophylle, mais il est toujours aussi inhumain.

      • Le noyau dur date des années 70 : Parc de la Vanoise, Fessenheim, Creys-Malville, Larzac… à la suite des mouvements contestataires de Mai 68 (Maoïstes, Trotskistes, Anarchistes, Autonomes…) et des mouvements d’extrême gauche allemands

        Mouvements ‘légèrement’ inspirés par l’URSS, la fixation anti-nucléaire date de cette époque où les soviétiques construisaient des Tchernobyl tout en dénigrant les centrales de l’autre coté du mur.

        Ce pays, parce qu’il n’a pas réussi à se détacher de la guerre froide et en a fait une question de principe, est resté figé en 68 …

  • Le propos est un peu trop véhément/partisan à mon goût.
    Mais le concept est interessant, la conclusion egalement.

  • Le soutien populaire de l’écologie a beaucoup à voir avec la vie citadine moderne : coupé des racines, traditions et dures réalités du réel paysan, les citadins inventent une écologie utopique, faite de nostalgie, de modernisme et de culpabilité.

    Et comme toujours, la gauche opère le holdup des bon sentiments dont elle est coutumière en faisant un bruit énorme pour s’assurer le leadership sur la question, avec cette escroquerie qu’ils nous resservent depuis des décennie : « la solution ne peut venir que de la mobilisation : il faut faire quelque chose ! »

    Et comme pour l’économie dirigiste, comme pour le planning scientifique, comme pour les évolutions de sociétés, comme pour les évolutions sociales, dans le pire des cas ils s’attribueront des pr

    • Bonjour Stéphane,

      Un contre-exemple de ce que vous affirmez sur la prétendue « urbanisation » de l’écologie.

      On entend souvent que le loup est un caprice de citadins, rejeté par les campagnes.
      Un sondage récent de l’IFOP montre le contraire. En effet, l’éradication du loup est plus supportée par les Parisiens et les provinciaux urbains que par les ruraux.
      http://www.ifop.com/media/poll/2347-1-study_file.pdf

      • L’histoire du loup n’a rien à voir avec les verts et l’écologie : ce débat existe depuis le moyen âge et sans doute avant, par contre sa récupération politique illustre bien ce que je disait :  » la solution ne peut venir que de la mobilisation : il faut faire quelque chose !  »

        On peut très bien vivre en France sans le loup (ou avec le loup), il n’y a aucun danger, rassurez-vous, ca va bien se passer.

      • Je peux vous donner les questions qui posées aux mêmes donneront exactement les résultats inverses.

    • (commentaire coupé, suite et fin 🙂 s’attribueront la paternité des réussites et nieront farouchement les échecs en les imputant à l’affreux libéralisme.

  • Pour information, afin de préciser les exemples cités par l’auteur.

    Le processus d’incendies des forêts, notamment en milieu méditerranéen ou en zone sèche, est un processus normal de régénération et du cycle de vie de ces habitats. En outre, les forêts privées et exploitées sont encore pour bon nombre en monoculture de douglas. Ceci a pour conséquence une baisse drastique du nombre d’espèces animales et végétales. En outre, cet enrésinement se fait souvent sur des surfaces auparavant en essences feuillues, ce qui conduit en outre à une fragilisation du sol (les conifères ont un système racinaire moins stabilisant). La mise en place de ces cultures de conifères sur des sols non adaptés conduit aussi à l’acidification de ces derniers, ce qui à terme amène à leur stérilité par la disparition des argiles.

    L’éléphant d’Asie est classé « en danger d’extinction » sur la liste rouge de l’UICN. Il ne se porte pas tellement mieux que son cousin d’Afrique, qui, lui, est « vulnérable ».
    De fait, le statut de l’éléphant d’Asie est encore plus préoccupant que celui de l’éléphant d’Afrique, malgré sa domestication.

    L’aquaculture est bien loin de proposer une solution à la pêche intensive. Elle génère des déchets et des pollutions importantes pour le milieu marin et contribue même à diminuer la faune et la flore marines, en terme de diversité et de biomasse. Les traitements utilisés pour éviter l’accumulation de sédiments sur les filets, les pesticides déversés dans l’eau pour lutter contre les maladies et parasites ainsi que les nombreux (notamment en terme de densité) déchets issus des métabolismes des élevages font de cette pratique l’une des cultures les plus nocives.

    Comment est-il encore possible de parler d’économie sans savoir quoi que ce soit de l’écologie ?

    • 400 mille hectares de Douglas plantés en France sur un total de 16 millions d’hectares de forêt environ, soit 2,5%

      Les feux de foret concernent en France environ 0,05% du territoire chaque année.

      La population d’éléphant est stable et en croissance dans certaines parties de l’Inde, pays dont la densité est de 368 h/km2 et a pratiquement disparu de la RDC (densité 33 h/km2)

      Les récifs artificiels japonais n’utilisent pas de pesticides, le japon a stabilisé sa ressource halieutique marine.

    • « Comment est-il encore possible de parler d’économie sans savoir quoi que ce soit de l’écologie ? » C’est non seulement possible mais indispensable. L’analyse de l’action humaine ne préjuge pas du contenu de ces actions, inconnues de l’économiste parce que l’infinie complexité de leurs interactions dépasse l’entendement. La science économique est l’exact contraire du planisme spéculatif de l’escrologie politique, énième avatar du socialisme, qui préjuge des actions humaines jusqu’à chercher à les uniformiser par la force, pour le malheur de tous car elle prive les populations de ses capacités naturelles d’adaptation. L’escrologie politique est un facteur majeur de pollution et de destruction, pour les mêmes raison que le communisme l’a été à son époque.

  • je pige pas les écologistes. le parti eelv (comme le reste des partis écologistes d’europe) est économiquement très keynésien. ils sont illogiques car l’ incitation à consommer à tout prix est keynésienne et social-démocrate ( http://www.contrepoints.org/2012/11/29/106085-revenir-a-la-sobriete-originelle-du-liberalisme ). les keynésiens si ils sont logiques avec leur théorie devrait être les premiers à se réjouir de l’obsolescence programmée. donc les écologistes, s’ils étaient logique avec eux même ils devraient être favorable à l’obsolescence programmée et la surconsommation. pour rappel, la surconsommation est clairement un pur produit de la social démocratie, cela s’est développé avec le modèle social démocrate

    • Ils sont anticapitaliste et ce n’est pas un raisonnement factuel, c’est une foi religieuse : ils sont persuadé que le monde est matérialiste et dialectique : selon Marx, les contradictions socio-économiques sont le moteur de l’histoire

      Donc ils s’opposent par principe à la thèse (le capitalisme) en inventant des antithèses (keynésianisme, décroissance, va t’en savoir quoi d’autre …) afin de développer une synthèse : une société meilleure utopique (le progrès) qu’ils mettent en place lors de révolutions.

      Le capitalisme étant la définition du genre humain (l’outils réutilisable différenciant les hommes des animaux), cette lutte sans fin détermine le genre humain.

      Tout est bon pour devenir une alternative au capitalisme. Le marxiste n’a qu’un but : sauver l’homme du capitalisme, de sa condition humaine.

    • Les libéraux sont pragmatiques (enfin pas tous, certains sont utopistes, mais bon) : ils pensent que le progrès vient de l’innovation, l’innovation étant une utilisation du capital à un usage autre que celui connu jusqu’alors, d’où l’idée de liberté, l’exploration de l’inconnu, comme facteur principal de progrès, afin d’améliorer le capitalisme, la condition humaine.

  • L’idée que le marché peut être une solution aux problèmes environnementaux est une erreur.
     
    L’idée que le marché pourrait être une solution au problème de la disparition massive des espèces animales est une faute. 

    Cette idéalisation du marché déconsidère le libéralisme en le présentant comme un nihilisme moral.

  • Je n’ai rien contre l’écologie, j’ai juste un problème avec les écolos dogmatiques, obscurantistes, anti-individualistes, protectionnistes, localistes, bref contradictoires qui veulent interdire les centrales nucléaires, les OGM, imposer des ampoules basse consommation (notamment avec métaux lourds), qui sont vents debout contre ITER, les barrages hydroélectriques, qui veulent l’installation publique d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques (qui nécessitent des terres rares) et qui sont actuellement non rentables et ne le seront pas d’ici peu vu la conjoncture actuelle, la non-privatisation de certains biens mal gérés par les États (exemple : forêts au Brésil, pétrole, ressources halieutiques, tragédie des communs, etc.)

    À quand une écologie libérale non liberticide ?
    Individuelle et/ou librement collective, pro-marché, non-keynésienne, avec pleines utilisations des avantages comparatifs des pays, donc avec du libre-échange, pour une sensibilisation didactique sans victimisation, pour la libre utilisation d’OGM, notamment ceux plus économes en eaux et en pesticides, pour des centrales nucléaires toujours plus propres et sûres, contre la tragédie des anticommuns (brevets, certains terrains) mais aussi des biens communs ?

    • Je me suis mal exprimé.

      Je ne comprends pas pourquoi l’écologie et l’économie sont encore dissociées.

      En effet, les deux notions viennent du grec oïkos, la maison. Nomos signifie Loi, et Logos, Parole, langage.

      L’économie, c’est donc la science de la gestion du monde, pour en établir les lois ; l’écologie, celle de la connaissance du monde, pour pouvoir parler avec.

      Il me paraît donc aujourd’hui aberrant que l’on continue de dissocier ces deux sciences passionantes.

      • Vous confondez écologie et écologisme, qui est une doctrine sociale/politique contestataire, d’obédience marxiste et qui comme tel s’oppose au capitalisme.

      • Entièrement d’accord avec le concept de gestion de la maison (et non pas du monde) pour l’économie (Aristote oblige) et celui de connaissance de la maison (et non pas, la aussi, du monde) pour l’écologie. Mais comment peut-on logiquement gérer sa maison sans la connaitre ?
        Pour certains (voir Cavaignac ci-dessus), il est indispensable de rien savoir de la maison pour être en mesure de la gérer. Comprenne qui pourra…

        • Même réponse que Stéphane : vous confondez l’écologie politique et la science de l’écologie. L’écologie politique, c’est prétendre mieux connaître la maison que son propriétaire pour lui imposer quoi faire contre sa volonté. C’est évidemment complètement idiot, tout en étant d’une incroyable prétention. La population a très bien compris où les escrologistes veulent en venir (la dictature verte/rouge) et c’est pour cela que, le moment venu, ces escrocs finiront au gnouf.

          • Mais les Français sont les champions du monde de l’arrogance (et de la mauvaise foi) : « moi président, je sauverait la planète, je la protégerais des vaches folles, des lasagnes de cheval, des OGM mutants verts et baveux, des déchets nucléaires vicieux qui durent des milliards d’années, de la pollution des particules invisibles du diesel et des pesticides artificiels (vendus par le cartel financiaro-industriel mondial qui gagne des milliards sur votre dos), des plats préparés trop salés et trop sucrés qui bouchent les artères, je vous ferais revivre l’Age d’Or, mais dans un monde nouveau écoresponsable, bio, propre, renouvelable et autogéré, et tout cela gratuitement : c’est l’état qui paye. »

            Fumes Brother, c’est de la bonne…

            « Euh comment on fait chef ?  » « Je sais pas, vas voir les Manuels, eux ils savent »

          • Vous confondez…,C’est évidemment idiot…,La population a très bien compris…
            Pure rhétorique auto-persuasive de Tartarin pseudo-libéral.

  • Pourquoi décroissance ne rime pas avec écologie ? Réponse la courbe de Kuznets : http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_Kuznets

  • L’auteur de l’article ne se contente pas de dénoncer une idéologie catastrophique, celle des verts, il propose aussi une solution, qui serait libérale, fondée sur la propriété privée et le marché. Or ce n’est pas une solution, comme quantité d’exemples le montre (commerce de l’ivoire, de la corne de rhinocéros, massacre des baleines, déforestation, gaz de schiste…)

    • Il y a du vrai et du faux dans ce que vous dites : les extinctions des éléphants, rhinocéros et baleines sont en grande partie dus à deux causes principales :
      – ces ressources n’appartiennent à personne sauf à des états souvent bien en mal de gérer ces animaux, donc la protection de ces animaux est un coût exorbitant sans aucun revenu : en Afrique du Sud et au Kenya Tanzanie, qui ont réussi à créer une économie autour des parcs naturels, les populations d’éléphants vont très bien : les éléphants rapportent du tourisme, donc l’argent et les braconniers sont vraiment considérés comme des criminels. Dans les pays d’Afrique centrale, le braconnage, c’est un moyen de s’en sortir comme un autre.
      – le marché de l’ivoire, des cornes etc… est un marché déséquilibré qui ne fournit pas la demande, la régulation augmente encore la spéculation et la propriété privée des ressources n’existe pas … bref ce n’est pas un marché, mais une disette organisée. Et comme toute disette organisée, cela donne lieu au marché noir, au crime etc…

      C’est l’absence de marché qui tue ces animaux.

      • Résoudre le problème de la préservation des espèces « sauvages » par leur appropriation privée, à des fins indéterminée, puisque c’est le propriétaire qui décide de l’usage de sa propriété, est une contradiction dans les termes.

        Ce qui peut être préservé par ce moyen n’est plus « sauvage » mais objet d’une exploitation pour servir des fins humaines, comme les lions en Afrique du sud qui sont élevés pour être montrés aux touristes quand ils sont lionceaux, puis abattus adultes pour vendre des trophées à des acheteurs.

        De plus ils peut être plus rentable de tuer des animaux en liberté que de les élever. Dans ce cas il faudrait les élever pour les protéger. Rien ne prouve que les élever coûterait moins cher que les protéger en les laissant en liberté dans une réserve. En fait c’est probablement l’inverse puisque la réserve est le moyen le plus répandu de protection.

        • Imaginez que vous découvrez une ile inconnue, qui abrite une espèce inconnue jusqu’alors : des poules qui pondent des œufs en or. Vous vous déclarez propriétaire de l’ile.

          – Est-ce que parce que vous en déclarez propriétaire, que les poules passent de l’état sauvage à l’état domestique ?

          Désolé, mais la propriété privée n’implique pas obligatoirement une lutte des classes : je sais que cela ressemble à une contradiction, que c’est ce que l’on apprend depuis tout petit, mais ca n’en est pas une.

          – Est-ce que vous allez détruire ces poules ou laisser des braconniers se servir ?

          J’imagine que non, mais si vous donnez cette ile à la communauté, vous pensez sincèrement que personne ne va venir la nuit voler une poule pour l’emmener chez lui ?

          • On peut démontrer ce qu’on veut avec des exemples construits ad hoc.

            • Ce n’est pas un exemple, mais une parabole. Et on ne peut pas démonter n’importe quoi avec une parabole, mais bon …

              Votre discours va directement à la conclusion en se basant sur des convictions qui semble irrationnelles : si je comprend bien, pour vous le marché est responsable des problèmes écologiques.

              Comme je vous l’ai dit plus haut : c’est vrai et c’est faux (je vais essayer la dialectique vu que la rhétorique ne vous plait pas)

              – oui le commerce de l’ivoire amène des braconniers à tuer des éléphants : c’est bien attiré par l’appât du gain que ceux ci chassent les animaux. Mais accuser le marché, la doctrine libérale d’être responsable du comportement des braconniers est un raccourci rapide et mal fondé :

              Je pense que ce que vous voulez d’abord dire, c’est que l’offre et la demande d’ivoire, font monter sa valeur au point de motiver des braconniers à passer à l’acte. OK, je suis d’accord.

              La valeur de l’ivoire vient de sa rareté, donc bien du marché, mais ce marché n’étant pas officiel, s’ajoute à la valeur de l’ivoire, la valeur de l’acte illégal : les braconniers touchent 1/20 du prix final de vente de l’ivoire. C’est également le circuit mafieux de contrebande, l’offre, qui fait augmenter les prix, pas seulement la demande.

              Donc ce n’est pas seulement le marché ‘demandeur’ de l’ivoire qui tue les éléphant, mais également le marché ‘offreur’, illégal, mafieux qui tue les éléphants.

              En fait, c’est le marché (et vous avez raison), mais là où vous avez tort, c’est que ce marché est ‘anormal’, déséquilibré, mafieux, irrationnel, c’est pour cela qu’il tue : le marché des fourrures de lapin n’a pas fait disparaitre tous les lapins sauvages.

              Là il y a deux solutions :

              – soit réguler ce marché de l’ivoire, et l’on sait que cela ne marche pas : les éléphants ‘sauvages et protégés internationalement’ sont en diminution partout.

              – soit faire en sorte qu’il y ait un vrai marché organisé autour des éléphants, pas seulement de l’ivoire, mais aussi faire en sorte qu’un éléphant vivant ait une valeur plus importante qu’un éléphant mort.

              C’est ce qu’ont fait les réserves en Afrique du Sud et de l’Est, qui contrairement aux réserves d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ont développé un vrai business touristique qui permet d’augmenter la valeur des éléphants et de payer les coûts des réserves.

              Donc : ce que dis l’auteur, et ce que je dis : c’est qu’il faut arrêter de contraindre ce marché déjà très déséquilibré, et le remettre dans une logique ‘saine’ de marché, sinon, tant qu’il sera contraint, il dysfonctionnera.

              • Je ne dis pas que le marché est responsable des problèmes écologiques, je dis qu’il n’est pas la solution. 

                Vous dites qu’il faut trouver un moyen de rendre un éléphant vivant plus rentable qu’un éléphant mort. Oui ce serait bien, mais si on n’y arrive pas ? On se résigne à la fin des éléphants, comme animal vivant en liberté conformément à sa nature ? 

                L’appropriation privée ne peut pas être la solution car rien ne garantie que cette appropriation se fasse pour sauver les éléphants. 
                Cette solution « du marché « mise en oeuvre en Afrique du sud a conduit aux aberrations que j’ai mentionné a propos des lions. Les lionceaux vivants ont de la valeur mais les adultes n’en ont que comme trophées obtenus au cours de simulacres de chasse. 

                La décision de sauver les éléphants ou les baleines n’est pas de nature économique mais morale. Cette décision n’est pas subordonnée au profit qu’on peut en tirer. Si les réserves s’auto-financent c’est super, mais ce n’est pas le critère déterminant. 

                Tout ne relève pas de la logique marchande. Tout y ramener est faire preuve d’un nihilisme moral, qui n’a rien de libéral. 

                Épargnez moi s’il vous plaît les imputations faciles d’irrationalité. 

                • « L’appropriation privée ne peut pas être la solution car rien ne garantie » : rien ne garantit non plus que l’appropriation publique, etc.

                  Mieux, on sait d’avance que l’appropriation publique échoue systématiquement à réaliser vos objectifs. Alors, il ne reste que le privé, précisément grâce au profit. C’est uniquement sous condition de profit privé que ce qui reste de vie sauvage sera préservé, au bénéfice de tous.

                  • L’appropriation publique est définie par la loi ce qui offre plus de garantie que le bon vouloir individuel.

                    C’est faux de dire que cela ne marche pas. Il existe quantité de réserves qui fonctionnent très bien.

                    • Vous avez exactement pointé le problème de l’écologisme : La décision … n’est pas de nature économique mais morale.

                      Je suis désolé, mais la morale est d’ordre religieux et privé : un africain qui tue des éléphants pour vendre l’ivoire et nourrir sa famille est tout à fait aussi moral qu’un occidental qui veut sauver des éléphants qu’il verra au mieux deux fois dans sa vie en liberté, son ‘besoin moral’ n’étant que purement d’ordre contemplatif : le contentement d’un monde parfait.

                      J’en reviens à mon premier commentaire : Amen, Ite missa est.

                      Je suis pragmatique avant tout, et vous confortez exactement ce que dit l’auteur : les écologistes sont guidés par une mission comme l’étaient les marxistes : après avoir tenté de sauver le genre humain, ils ont élargi leur domaine et tentent maintenant de sauver la planète, persuadé que le système actuel va dans le mur, sur de leur mission ‘morale’

                      Faut arrêter la dépression et contenir cette irrépressible envie d’évitement.

                      Oui, il y a des réserves qui fonctionnent, oui le marché n’est pas la solution à tout, on sait que dans certains cas, quand les conditions de propriété privée, de paix, de sécurité, d’impartialité de l’état, ca dysfonctionne, mais entre du ‘tout rouge’ et du ‘tout bleu’ on peut arrêter cinq minutes et chercher ce qui marche.

                    • C’est exactement le sens de mon premier message. Lorsque vous dites que la morale est d’ordre privé et religieux, cela revient à dire que le politique est amoral, ce qui est une forme de nihilisme.

                    • Ben voyons le donneur de leçons : vous ne pensez pas comme moi, c’est que vous n’avez pas de valeurs, vous n’êtes pas écologiste, vous n’avez pas de valeurs, vous n’êtes pas marxiste, collectiviste, étatiste, vous n’avez pas de valeurs…

                      Vous ne pouvez pas juste une seule seconde imaginer que les gens peuvent avoir des référentiels différents du votre ?

                    • Je ne donne aucune leçon, je fais seulement un constat sur vos prémisses philosophiques…

                    • Ok, désolé, c’était (juste) du sophisme alors.

                    • « Lorsque vous dites que la morale est d’ordre privé et religieux, …

                      « cela revient à dire que le politique est amoral » : absolument pas, vous traduisez ce que je dis, je n’ai jamais parlé de politique : sophisme.

                      « politique est amoral, ce qui est une forme de nihilisme. » : absolument pas : le nihilisme est amoral, mais tout ce qui est « amoral » n’est pas nihiliste : la science, la technologie ne contiennent aucune morale : sophisme.

                      De plus le nihilisme prône l’amoralité, la destruction des valeurs, la destruction de la morale, c’est un mouvement militant. Je n’ai jamais prôné la destruction des valeurs : sophisme.

                      Vous interprétez et détournez chaque élément de mon raisonnement pour le mettre dans votre référentiel, sans chercher à comprendre, mais juste dans le but d’avoir raison : sophisme.

                    • Voici la définition du nihilisme donnée par wikipédia (c’est moi qui souligne) :
                      « Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d’après lequel le monde (et plus particulièrement l’existence humaine) est dénué de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible ou encore de toutes valeurs. Cette notion est applicable à différents contextes : histoire, politique, littérature et philosophie. »

                      Lorsque vous dites que la morale est d’ordre privé et religieux cela signifie que la morale ne concerne pas la sphère publique, dont fait partie la politique. Autrement dit que les valeurs morales ne sont pas pertinentes dans la sphère publique et donc en politique.

                      C’est une forme de nihilisme moral parce que cela revient à nier l’existence de valeurs morales objectives. Si les valeurs morales sont subjectives, voir même, comme vous le sous-entendez en parlant de religion, si elles dépendent de la foi, alors elles n’ont effectivement rien à faire dans la sphère publique et en politique. Si au contraire elles sont objectives, alors elles peuvent être pertinentes dans ces contextes.

                      Quand vous écrivez qu’un
                      « un africain qui tue des éléphants pour vendre l’ivoire et nourrir sa famille est tout à fait aussi moral qu’un occidental qui veut sauver des éléphants … » vous placez sur le même plan moral quelqu’un qui commet des atrocités envers les éléphants, mais aussi envers les êtres humains qui lui font obstacle, et quelqu’un qui veut permettre à ces animaux de vivre en paix conformément à leur nature. Si ce n’est pas du nihilisme moral, je me demande bien ce que c’est…

                      L’invocation de sa volonté de nourrir sa famille pour justifier son comportement est puéril. On pourrait dire de la même façon que le délinquant qui vole pour nourrir sa famille a un comportement moral !!! Ou encore que le négrier qui vend le même africain pour nourrir sa famille a un comportement aussi moral que l’abolitionniste « occidental qui veut sauver des africains qu’il verra au mieux deux fois dans sa vie en liberté, son ‘besoin moral’ n’étant que purement d’ordre contemplatif : le contentement d’un monde parfait. « 

                    • « quelqu’un qui commet des atrocités envers les éléphants (…) quelqu’un qui veut permettre à ces animaux de vivre en paix conformément à leur nature. »

                      Effrayant exemple de nihilisme moral.

                    • @HervéM :

                      Et encore du sophisme : je n’ai jamais dit que le monde était dénué de toute valeur morale, j’ai simplement dit que la morale est d’ordre religieux et privé.

                      Vous mangez du chien ? Non. Pourquoi ? Parce que vos valeurs morales vous l’interdisent. Les Chinois mangent du chien, leurs valeurs morales ne l’interdit pas.

                      « Messieurs, il y a un second point, un second ordre d’idée que je dois également aborder, le plus rapidement possible, croyez-le bien, c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures » Jules Ferry 28 juillet 1885.

                      Exemple typique de décision politique motivée par la morale.

                      La croyance de l’existence d’un seul et unique référentiel de valeurs morales (ce que vous semblait induire) s’appelle du fascisme.

                    • Je vous ai répondu sur la morale privée, et j’ai expliqué pourquoi cette conception est une forme de nihilisme moral. Vous me répondez par un exemple grotesque de relativisme moral qui ne fait que confirmer mes propos.

                      Manifestement vous n’êtes plus capable d’argumenter, mais uniquement de répéter en boucle les mêmes propos – la morale est privée et je suis un sophiste.
                      Vous ajoutez aussi l’insulte puisque vous me traitez de raciste et de fasciste.

                      Allez vous coucher, vous aurez les idées plus claires demain, parce que là vous faites pitié.

                    • Ah parce que fasciste est une insulte et nihiliste ne l’est pas ?

                    • Parce qu’en plus du reste vous ne faites pas la différence entre une idée philosophique et un régime politique criminel.

      • L’absence de marché qui tue .. » je n’ en suis pas certain en effet il faudrait savoir ce que devient cet ivoire !
        si c’ est pour etre réduit en poudre et le consommer pour des vertus soit disant médicinales alors il faut écrire  » le marché de l’ obscurantisme tue …
        Il faut rappeler qu’ il existait en France un courant politico écolo non marxiste qui a été balayé , étouffé par les verts très facilement avec l’ aide des puissants médias
        Autre chose est que POLITIQUEMENT il faut occuper ce terrain, ce ring de l’ écologie les socialos marxistes l’ ont compris , les autres hélas ! les pauvres ! …..ils regardent ?

        • C’est justement parce que le marché de l’obscurantisme est un marché noir qu’il tue 🙂

          Sur le « il faut » : à 200% d’accord : il faut arrêter de laisser des avenues aux vendeurs de rêves qui paralysent le pays avec leurs peurs paniques.

  • L’ultra gauche s’est emparé pour la nature pour illustrer leur projet de déconstruction totale. Le chaos est la raison d’être des ultras gauchistes. L’écologisme n’est qu’un prétexte dans tout ça. La nature qu’ils aiment c’est la jungle, celle d’après la chute. Celle où tout est un loup pour l’homme.

    http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=france-pourquoi-lultra-gauche-est-elle-aussi-mechante—464

  • « Quelle est l’origine du pessimisme écologique ? »

    Le mythe du péché originel.

  • Il ne désespèrent pas de l’humanité, ils n’ont simplement pas le courage d’assumer leur statut d’homme libre. Etre libre, c’est faire des choix, ce qui implique que si on est adulte et honnête, il faut en assumer pleinement les conséquences… Etre libre, c’est prendre des risques… Les socialistes et politiciens d’aujourd’hui prennent des décision et se disant  » j’ai fait l’ENA, je suis l’élite, je ne peut me tromper ou du moins si je me trompe personne n’aurai fait mieux… » ou « c’est un spécialiste qui a écrits le rapport ». Leur mot d’ordre, c’est « responsable mais pas coupable » car ils servent un être supérieur, bienveillant et omniscient, l’Etat… Les jeunes à l’extrême gauche n’ayant plus le communisme pour les encadrer (l’ouvrier à disparus avec lui la lutte des classes), le pauvre et la charité étant un héritage catholique perdu en route, ils se sont inventé un nouvel être faible a défendre, mère nature. Le feu de l’action leur évite le douloureux effort de la réflexion, du retour sur soi pour juger de ces échecs et réussites, croire est beaucoup plus confortable qu’être libre.

  • En tout cas les casseurs écolos anarchistes feraient bien de prendre des bains, car ils doivent émettre du méthane et d’autres composés organosulfurés, qui rappelons-le sont potentiellement de puissants gaz à effet de serre.

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