En ce jour de Commémoration et de Souvenir, j’essaierai d’oublier la petitesse de l’imposteur qui nous sert de Président, coureur de jupons (je sais, les autres aussi) et de croissance, spécialiste des déclarations de survie désespérées, de la réforme territoriale à l’Exposition universelle, porteur de guerres à budgets réduits, incapable de peser sur le destin de la France, mais qui la représentera devant l’Anneau de la Mémoire.
Cette France incarnée dans les 8 millions de mobilisés et auxquels la plupart des docu-menteurs, téléfilms, articles de la presse subventionnée et autres courroies de transmission de la Pensée Unique, sinon suprême, ont choisi de rendre hommage en célébrant les fusillés, les déserteurs, les lâches, les pacifistes bêlant, tous les clichés de l’antimilitarisme hérités non pas du XIXème siècle (les Gaietés de l’Escadron !) mais de cette pensée sociale-marxiste que je dénonçais dans un précédent billet.
Mon grand-père a servi pendant toute la Grande Guerre, a fait Verdun comme tant d’autres, a été décoré comme tant d’autres, a été blessé de même. Il s’est battu d’un bout à l’autre (brigadier 1er RAC), ne s’est pas rendu, n’a pas été fait prisonnier, n’a pas été fusillé. Mon grand-oncle René, lui, y a laissé sa vie, tué en septembre 16. C’est d’eux dont je veux me souvenir, c’est à eux et à leurs frères de toutes les armes, de toutes les religions, de toutes les nations que j’irai rendre hommage ce jour dans le cimetière de ma paroisse où est enterré mon grand-Père, à côté de son fils engagé volontaire en juillet 44, campagne d’Alsace puis d’Allemagne, Indochine, Algérie, Tchad, pour finir chef d’escadron au 11e RAMA, au service de la France – cette France sur laquelle gémit avec une certaine raison Zemmour et que moi, libéral, je prétends avoir le droit d’aimer, au-delà de ma bretonnité, au-delà de mes orientations économiques.
J’approuve !
Merci !
Bravo !
C’est beau !
Merci pour ce que vous avez écrit.
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