Suisse : « Halte à la surpopulation », une initiative liberticide

Cette initiative d’Ecopop, basée sur des peurs imaginaires – la surpopulation, l’épuisement des ressources – est non seulement malthusienne, mais liberticide.

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Suisse credits Romain Pittet (licence creative commons)

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Suisse : « Halte à la surpopulation », une initiative liberticide

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 novembre 2014
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Par Francis Richard, depuis la Suisse.

Suisse credits Romain Pittet (licence creative commons)

Le 30 novembre prochain le peuple aura à se prononcer sur trois objets. L’un d’eux est l’initiative « Halte à la surpopulation – oui à la préservation des ressources naturelles ». Lancée le 3 mai 2011 par l’association écologiste Ecopop, elle a abouti le 2 novembre 2012, avec 119 816 signatures valables.

Si elle est adoptée, cette initiative introduira dans la Constitution fédérale helvétique un nouvel article, l’article 73a, libellé comme suit :

1. La Confédération s’attache à faire en sorte que la population résidant en Suisse ne dépasse pas un niveau qui soit compatible avec la préservation durable des ressources naturelles. Elle encourage également d’autres pays à poursuivre cet objectif, notamment dans le cadre de la coopération internationale au développement.
2. La part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire ne peut excéder 0,2% par an sur une moyenne de trois ans.
3. Sur l’ensemble des moyens que la Confédération consacre à la coopération internationale au développement, elle en affecte 10% au moins au financement de mesures visant à encourager la planification familiale volontaire.
4. La Confédération ne peut conclure de traité international qui contreviendrait au présent article ou qui empêcherait ou entraverait la mise en œuvre de mesures propres à atteindre les objectifs visés par le présent article.

 

Les arguments à l’appui de cette initiative extrême sont de deux types :

  1. La croissance de la population de la Suisse est trop rapide, avec pour conséquence le bétonnage du pays – ce que les urbanistes appellent le mitage -, la dégradation de la nature et de l’infrastructure du pays : il faut donc la limiter.
  2. La croissance de la population de la planète est disproportionnée par rapport à ses ressources naturelles : il faut donc favoriser la limitation des naissances, particulièrement dans les pays pauvres.

 

À qui ces arguments simplistes font-ils penser ? À Thomas Malthus et aux adeptes de la religion de la décroissance, laquelle se traduit immanquablement par chômage, pauvreté, morosité…

En 1803, Thomas Malthus publie un Essai sur le principe de population dans lequel il pose comme principe que la population de la planète est en progression géométrique, alors que les ressources, notamment alimentaires, sont, au mieux, en progression arithmétique.

La suite de l’histoire a prouvé qu’il s’était complètement fourvoyé. La mortalité a effectivement baissé dans un premier temps, la fécondité dans un deuxième. La croissance de la population ne se montre ni constante ni inéluctable. Par ailleurs, la productivité a augmenté dans des proportions que ses œillères ne lui permettaient pas de voir, et encore moins d’imaginer.

Les idées de Malthus sont reprises par une étude commandée au MIT par le Club de Rome en 1970, date qui coïncide à peu près avec la date de création d’Ecopop… Dans ce rapport on retrouve les mêmes arguments qu’utilise l’association helvétique.

Cinq facteurs principaux et interdépendants dérégleraient la planète : l’explosion démographique, la production alimentaire, l’industrialisation, l’épuisement des ressources naturelles, la pollution. La religion de la décroissance était née.

Le problème est que les modèles, dont se sont servis les rapporteurs du MIT, sont basés sur des hypothèses qui se sont révélées fausses :

  • les comportements humains ne changent pas ;
  • l’homme est incapable de s’adapter aux circonstances nouvelles ;
  • la nature évolue vers un épuisement des ressources non renouvelables ;
  • la population croît exponentiellement.

 

Comme le dit Jean-Philippe Feldman dans son livre La Famine menace-t-elle l’humanité ? (JC Lattès, 2010) :

« Les humains diffèrent des autres animaux par une remarquable capacité à modifier leur comportement, y compris leur fécondité, en tant que de besoin […] Depuis 1961, grâce aux avancées techniques, la production agricole a plus que doublé dans le monde et plus que triplé dans les pays en voie de développement. »

Au cours des cinquante dernières années, « le nombre total des personnes sous-alimentées est resté stable, alors même que la population mondiale haussait nettement […]D’après l’ONU, la misère a reculé davantage au cours de la seconde moitié du XXe siècle que durant les cinq cents années précédentes, et cela dans presque tous les pays. »

Par ailleurs, il faut bien voir que les ressources naturelles n’existent pas en elles-mêmes. C’est l’homme qui transforme les ressources potentielles en ressources économiques. Le pétrole, par exemple, n’est devenu une ressource économique qu’à partir du moment où l’homme en a fait un combustible.

Le taux de croissance de la population mondiale, qui était à son maximum de 2,2 % au milieu des années 1960, n’a cessé de baisser. Il se situe aujourd’hui autour de 1,1 % et devrait encore baisser aux cours des prochaines décennies selon les démographes.

Cette évolution démographique n’épargnera pas la Suisse, où on ne devrait tout de même pas pour autant oublier ce que disait le sage Jean Bodin, économiste du XVIe siècle : « Un pays n’est richesse que d’hommes ».

Pourquoi limiter à 0,2 % par an, soit à 15-16 000 personnes par an, la progression de la population de la Suisse attribuable au solde migratoire ? À aucun moment Ecopop n’explique le pourquoi de ce taux, et pour cause : il n’y a pas de raison.

Alors l’association helvétique utilise un bon vieux sophisme des familles :

  • chaque année 95 000 personnes environ quittent la Suisse ;
  • un solde migratoire de 15 000 personnes environ signifie que 110 000 personnes environ pourront immigrer chaque année en Suisse ;
  • actuellement, 165 000 personnes environ immigrent chaque année en Suisse.

 

Conclusion : avec l’initiative d’Ecopop l’immigration ne serait réduite que de 30 % [plus précisément de 33,33 %, soit d’un tiers] ; et 30 %, après tout, ce n’est pas catastrophique…

Ah bon…

Et, si moins de personnes quittent la Suisse chaque année, ne faudra-t-il pas réduire davantage que de 30 % le nombre d’immigrants ?

suisse surpopulation rené le honzecC’est toujours le problème avec ceux qui veulent quantifier en théorie sans tenir compte de la réalité pratique, et qui font abstraction de tous les facteurs qualitatifs : ils ne peuvent justifier un chiffre que par un autre chiffre, qui n’a pas plus de fondement que le premier, et qui est donc arbitraire. L’initiative est rigide là-dessus, sinon tout de suite, du moins à moyen terme.

En effet, comme au début d’une année, on ne sait pas combien de personnes quitteront la Suisse, il est bien difficile de connaître le nombre de celles qui pourront immigrer cette même année. Les initiants, conscients de cette difficulté, proposent dans l’article 73a d’opérer une moyenne sur trois années. Conscients toujours de la difficulté qu’il y aura déjà à obtenir ce résultat, ils proposent les dispositions suivantes à titre transitoire :

Après acceptation de l’art. 73a par le peuple et les cantons, la part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire ne peut excéder 0,6 % au cours de la première année civile, 0,4 % au cours de la suivante. Ensuite, et jusqu’à l’entrée en vigueur de la législation d’application relative à l’art. 73a, la population résidente ne peut s’accroître de plus de 0,2 % par an. Au cas où elle s’accroîtrait plus vite, la différence devra être compensée dans un délai de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur de ladite législation d’application.

Dans ces dispositions transitoires, curieusement il n’est plus question, dans la deuxième phrase de la part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire, qui ne devrait pas excéder 0,2 % par an, mais de l’accroissement de la population résidente tout court qui ne devrait pas excéder ce taux. Dans un bref moment de lucidité, les initiants seraient-ils donc conscients qu’en dehors des flux migratoires, la natalité et la mortalité peuvent jouer un rôle sur l’évolution de la population résidente, et donc sur le bétonnage, la dégradation de la nature et de l’infrastructure ?

On voit par conséquent, à lire le texte de l’initiative, que les initiants ont l’esprit confus, et qu’ils n’ont pas la moindre idée de comment il sera possible de l’appliquer concrètement. Elle est donc inutile. Car les flux migratoires ne se décrètent pas, a fortiori globalement, pas davantage que ne se décrètent les naissances et les morts. Sauf dans les dictatures où l’on s’arroge le droit de vie et de mort sur les habitants…

Quant à vouloir, « sur l’ensemble des moyens que la Confédération consacre à la coopération internationale au développement » affecter « 10 % au moins au financement de mesures visant à encourager la planification familiale volontaire », c’est vouloir, avec condescendance, donner des leçons aux pays pauvres, et inciter leurs habitants à ne pas se reproduire. De quel droit ? Et au nom de quoi ?

Bref, cette initiative, basée sur des peurs imaginaires – la surpopulation, l’épuisement des ressources – est non seulement malthusienne, mais liberticide. Il convient de la rejeter, purement et simplement.


Sur le web.

Publié initialement par Les observateurs.

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  • qui peut croire qu’une ville peut croitre a l’infini sans qu’il y ait des répercutions négatives sur la vie de ses habitants ?
    vous et vous avez tort, la croissance d’une population doit être régulée et même limitée si l’homme, de lui même, n’en est plus capable en ayant perdu son instinct animal de survie

    • En vertu de quelle théorie fumeuse une ville serait-elle vouée à croître à l’infini? Votre argumentation est aussi grotesque que celle des initiants de cette initiative eugéniste.

    • « la croissance d une population doit etre régulée  »
      C est pas liberticide ca peut etre ? Donc d apres vous l état par ses prédictions ( évidement juste ) et sa limite de population qu il a décrété ( forcement a parfaitement adapté a l environnement ) se doit d expulser la population ou de faire limiter les naissance… Ca me rappel ce bon vieux liberal de mao ! A quand un grand bon en avant suisse ou l on déporterai les habitants de genève et de zurich vers les montagnes suisses pour préserver l environnement que ces méchants individualistes ont dégradés par leur surpeuplement… du communisme sauce verte écopop

      • si on regarde le monde animal , celui ci s’auto-régule , l’homme aussi s’adapte , il émigre s’éloigne des centres villes etc . tout se passerait ainsi sans l’interventionnisme des politiques ( voir les banlieues rouges) . c’est dans ce sens qu’il faut une régulation , empêcher quelques hommes d’aller a l’encontre de la nature pour se créer leur château et rendre leur liberté aux individus

        •  » empêcher quelques hommes d’aller a l’encontre de la nature pour se créer leur château  »

          Déjà là vous enlevez une liberté à des individus. C’est le genre d’approche où après avoir empêché les riches d’avoir leur châteaux on passe aux villas luxueuses et ensuite aux belles villas simple et pour finir avec les maisons individuelles de monsieur tout le monde. On obligera les gens en bon collectiviste à habiter dans des maisons collectives pour préserver l’espace naturelle.

          Cela déjà commencé avec la guerre contre la voiture que mènent surtout les gauchistes pour que les gens se déplacent dans des transports collectifs qui seront ainsi pris en otage par les grèves, les pannes les retards etc…

          D.J

    • toujours ce mot « réguler » utilisé à tort et à travers…
      La croissance de la population EST régulée. Ce que vous proposez, ce n’est pas de la réguler, c’est de remplacer l’auto-régulation naturelle actuelle par une régulation centralisée, un organe qui aurait le pouvoir de décider qui doit vivre et mourir, et quand. L’instauration d’un permis de vivre.
      Et bien, comme toujours je réponds : « juste faites le », mais d’abord pour vous mêmes et vos semblables malthusiens. Si vous arrivez à un dispositif qui vous satisfait, vous aurez quelques légitimité à proposer son extension aux autres. Pour le moment, non.

    • C’est vrai que Houston a l’air d’être un enfer au bord de la guerre civile…

    • Reactitude: « qui peut croire qu’une ville peut croitre a l’infini sans qu’il y ait des répercutions négatives sur la vie de ses habitants ? »

      Et au bout d’un moment c’est tellement négatif qu’ils s’en vont ou ne viennent plus.
      Problème réglé en toute liberté… sujet suivant.

    • la Suisse est peu peuplée. Le seul canton de Genève pourrait accueillir toute la population helvétique sans être densifié davantage que la ville de Genève que nous connaissons aujourd’hui… http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2013/01/10/mythique-mitage.html

  • Vous vous trompez, avec une constance et une intensité qui forcent le respect.

    -Malthus s’est « complètement fourvoyé ».
    Eh non.
    Il a eu simplement raison.. trop tôt. L’avènement de l’ère du pétrole (qui a entraîné l’explosion démographique insensée du 20ème siècle) a reculé l’inéluctable.

    Cela n’enlève rien à la vérité arithmétique, sur laquelle s’appuie Malthus et que seuls les déments peuvent contester : la croissance infinie dans un environnement fini n’est tout simplement pas possible.

    Le Réel c’est cela.

    En langage simple : du simple bon sens.

    Vous contestez le Réel.

    -« Pourquoi limiter à 0,2% par an, soit à 15-16 000 personnes par an, la progression de la population de la Suisse attribuable au solde migratoire ? Ecopop à aucun moment n’explique le pourquoi de ce taux, et pour cause : il n’y a pas de raison. »

    Eh si, il y a une raison. La Suisse veut éviter l’immigration néfaste, et choisir l’immigration profitable.

    La première est innombrable (si on laisse faire), la seconde est mécaniquement beaucoup plus rare. D’où le taux. C’est aussi simple que cela.

    Mais rien de pire que celui qui veut absolument, de toutes ses forces, avoir tord. Et céder au confort des slogans (« Malthus a eu tord, na na nanère ») et des idéologies (« ben pourquoi vouloir limiter l’immigration ? Pourquoi ? Maman c’est terrible, c’est liberticide »).

    • L’environnement n’est pas fini car il est ouvert : l’énergie solaire, ça vous parle ? Et à notre échelle, cette énergie peut très bien être considérée comme infinie.

      Sinon les libéraux ne sont ni pro-croissance, ni anti-croissance mais pro-libertés.

      Toujours, pour les libéraux peu importe que la population baisse si cela n’est pas l’effet d’une contrainte étatique.

    • La fusion nucléaire, vous connaissez ?

      • un_lecteur: « La fusion nucléaire, vous connaissez ? »

        Le truc qui sera interdit aussi par les écolos pour qu’ils puissent dire après « regardez, l’énergie est limitée, on est trop ! »

    • La pensée malthusienne part toujours du principe qu’il n’existe qu’une quantité limitée de quelque chose (travail, ressources naturelles…) et que, face à une augmentation continue de la population qui consomme cette ressource, une « pénurie inévitable » s’ensuivra. Les tenants de ce credo réclament ensuite des mesures drastiques à prendre au plus vite pour enrayer la trajectoire. Simple, séduisant, et faux.
      L’erreur est dans le postulat de base, l’idée que les ressources soient en quantité limitée. Entre les approvisionnements alternatifs, les progrès technologiques diminuant la consommation, le recyclage ou bien d’autres solutions sorties de l’inventivité humaine, cela ne s’est jamais vérifié, même pour des ressources prétendument rares comme le pétrole. De plus, les êtres humains ne sont pas des robots et face à la rareté, ils adaptent leur comportement en conséquence. le génie humain est infini. Pour faire du papier, il faut abattre des arbres mais on plante d’autres arbres pour avoir les ressources nécessaires à la production de papier plus tard. Et depuis quelques années, on recycle le papier, ce qui permet une croissance de la production de papier sans augmenter la ressource arboricole ou bien permet de réduire la production arboricole pour la même quantité de papier produite.
      Les ressources minières (métaux, gaz, pétrole…) peuvent un jour devenir très rares mais là aussi, les métaux se recyclent et les sources actuelles d’énergies pourront être remplacées par d’autres. La simple application de E=mc² vous donnera une idée du potentiel d’énergie qu’on peut tirer d’un seul gramme de matière. Un jour, l’Homme sera capable de tirer beaucoup plus d’énergie de la matière qu’aujourd’hui et il est vraisemblable qu’il utilisera en premier les déchets.
      Ce qui freine la croissance, ce sont les contraintes étatiques, les conflits, les catastrophes.
      La décroissance est un mythe.

    • Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective.

    • quel crédit apporter à ces prévisions au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or[5]. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.

      • « La décroissance est un mythe » – Tout à fait d’accord, en cela que ce qui distingue l’homme des autres espèces est sa remise en cause et le progrès. Mais il ne peut y avoir croissance que pour autant qu’elle soit ajustée au nombre de ceux qui en bénéficient. Or ce nombre croît désormais plus vite qu’elle. Et il ne faut pas omettre que si la population mondiale est passée grosso modo de 250 millions à 7 milliards d’êtres humains en 20 siècles, elle a généré dans le même temps 1,5 milliard de laissés pour compte, soit 6 fois ce qu’était la population totale, toutes conditions confondues, au début de ce qui peut être considéré comme le début de ses progrès.

        « le génie humain est infini.» – Vous prenez une bien grande responsabilité par une affirmation aussi vaniteuse, sachant qu’il est avéré que les manifestations de ce génie ont des conséquences dont il faudrait parler pour être vrai. Les désordres croissants que nous vivons n’en sont-ils pas la première expression ?

      • « De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole »
        Il aurait pu ajouter qu’elle n’était pas près non plus de manquer des sous-produits du pétrole, dont par exemple ces matières plastiques qui nous asphyxient, comme des gaz et autres polluants qui en dérivent.

  • Pour un autre point de vue on se réfèrera à cet argumentaire, qui bien que refusant l’hypothèse malthusienne conduit à accepter l’initiative sur un plan tactique:

    http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2014/10/07/sympathique-ecopop.html

  • Je suis totalement en désaccord avec vos arguments sur la surpopulation, et je vais expliquer pourquoi en reprenant vos arguments tirés du livre de Feldman.

    ===> « Les humains diffèrent des autres animaux par une remarquable capacité à modifier leur comportement, y compris leur fécondité, en tant que de besoin » ; .

    Idée trop angélique et trop généraliste. Dans les pays civilisés, seuls les humains les plus sensés adaptent leur fécondité lorsqu’ils comprennent qu’un enfant deviendra une charge trop importante pour eux ou que leur éventuelle progéniture aura une existence beaucoup plus difficile que la leur.
    Les autres, tous les autres, se laissent logiquement guider par l’instinct (au demeurant naturel…) de la reproduction, sans se soucier de l’impact que ce choix aura sur l’ensemble de la société et de l’humanité.

    Partout, le résultat est déjà sous nos yeux : des continents entiers de poubelles flottantes, des paysages saccagés et bétonnés, des espèces animales qui s’éteignent, etc… Alors que la faune et la flore sont des patrimoines que nous aurions dû transmettre aux générations suivantes.

    ===> « Depuis 1961, grâce aux avancées techniques, la production agricole a plus que doublé dans le monde et plus que triplé dans les pays en voie de développement. »

    Nous finirons par manger des criquets ce qu’il reste de consommable et d’abordable financièrement, parce que beaucoup de sols cultivables sont surexploités. La viande bovine, d’ici la fin du siècle, sera sûrement un luxe comme tous les produits jugés responsables du réchauffement climatique…Mais après tout, c’est peut être est ce que nous voulons.

    Je passe les statistiques sur la misère humaine, je pense qu’une bataille de chiffres n’a pas d’intérêt.

    • « des continents entiers de poubelles flottantes » => une nouvelle ressource à utiliser ! De nouveaux milieux de vie où l’on constate une augmentation de la biomasse !

      Plus sérieusement, employons nous à créer des succédanés biodégradables au plastique actuel et ce problème (qui en est un que nous soyons 4 ou 8 milliards) se résoudra tout seul.

      « des paysages saccagés et bétonnés » => une ode à l’architecture contemporaine votre commentaire !

      Réveillez-vous, en dehors des villes, les paysages se portent bien. La marque de l’homme dans ces paysages n’est pas néfaste en soi… En cas d’effondrement civilisationnel intempestif, les ruines de Paris la lointaine attireront sans doute les touristes, fussent-ils de mars.

      « des espèces animales qui s’éteignent »

      Essentiellement du fait de l’existence de zones « publiques » où les sociétés et individus sont incitées à prélever ce qu’ils peuvent tant qu’elles le peuvent sans à assumer les conséquences. Privatisez des zones en Afrique pour en faire des parcs, et les girafes se multiplieront comme des lapins.

      « Nous finirons par manger des criquets »

      Comme plein de monde depuis des centaines d’années vous voulez dire ? En quoi est ce choquant ?

      « La viande bovine, d’ici la fin du siècle, sera sûrement un luxe »

      La viande bovine a toujours été un luxe presque partout. Elle est devenue abordable par tous récemment. Votre crainte concerne donc un éventuel retour en arrière ? Expliquez moi donc du coup pourquoi la production de viande bovine sera abandonnée sur les prairies pauvres où le blé pousse mal, ce qui ferait qu’on ne pourrait plus manger de steak ?

      Si les prix augmentent (hypothèse « c’est devenu un luxe » retenue), qui empêchera les opportunistes de s’installer sur le marché en lançant plein d’élevage dans les zones qui s’y prêteront et sont actuellement sous-exploitées ? Pas les libéraux en tout cas… Probablement quelques écolos qui voudront « épargner aux africains de faire les mêmes erreurs que nous »…

    • alix:  » sans se soucier de l’impact que ce choix aura sur l’ensemble de la société et de l’humanité. »

      Faux, la démographie est quasi négative dans tous les pays riches hors immigration.
      Les récentes données montrent qu’entre 2010 et 2014 la richesse mondiale à augmenté de 41% dont 14% dans les pays riches et 27% dans les pays pauvres.
      Si des types comme vous ne leur dénient pas leurs liberté (échange, énergie) ils vont nous rejoindre bientôt dans la richesse et dans cette baisse démographique.

      Problème réglé.

      lix: « Partout, le résultat est déjà sous nos yeux : des continents entiers de poubelles flottantes, des paysages saccagés et bétonnés, des espèces animales qui s’éteignent, etc… Alors que la faune et la flore sont des patrimoines que nous aurions dû transmettre aux générations suivantes. »

      Les « poubelles flottantes » (qui ne représentent qu’une infime fraction des mers) d’après de récentes études sont extrèmement riche en biodiversité et biomasse. C’est ça la vie. Adaptable, changeante, impermanente mais toujours dynamique.

      Vous, vous rêvez de la figer dans cet espèce de mythe paradisiaque de permanence et d’équilibre qui n’a jamais existé nul part ni dans l’univers ni sur terre, sauf dans l’esprit de quelques religieux.

      Et vous regardez trop cette télé qui n’est qu’un amoncellement de catastrophes, forcément.
      Avez vous entendu la nouvelle que selon la Nasa la terre verdissait ?

      • Je n’avais pas vérifié les chiffres, en fait c’est:

        Croissance des richesses mondiales de +27% entre 2001 et 2001 dont 14 % dans les pays riches et 42% dans les pays à faibles revenus (En dollars parité d’achat)

        « L’observatoire des inégalités » commente les chiffres de manière hilarante « euh… oui mais bon regardez la, si si, ou je met mon doigt, il en reste c’est un scandale »

        Si on leur donne les rênes, ça va être l’égalité parfaite: tous pauvres (sauf les ultra-riches planqués ailleurs)

    • l’augmentation de la population n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. c’est une chose que des gens comme vous semblent incapable de comprendre. le monde n’est pas figé, il évolue. selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales….Le XXI° siècle ne sera pas celui d’un prétendu surpeuplement, mais celui d’un phénomène inédit par son ampleur : le vieillissement de la population. La transition démographique, passage d’un régime de forte natalité et de mortalité élevée à un régime de basse mortalité puis de faible natalité, est portée par les progrès techniques, économiques, sanitaires et par de meilleurs comportements sanitaires. La croissance démographique des deux derniers siècles n’est nullement due à une augmentation de la natalité ou de la fécondité, mais à la diminution de la mortalité. Les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changement structurels de la mortalité et entrent dans la seconde étape de la transition démographique, celle de la décélération, baisse du taux de natalité dans le monde de 45% en 25 ans, baisse de la fécondité mondiale de 44% sur la même période, baisse du taux d’accroissement et du solde naturel

    • http://www.fee.org/the_freeman/detail/overpopulation-the-perennial-myth d’après un graphique de The Economist, si la population mondiale vivait regroupée dans une seule ville de la densité de New York, cette ville ferait la taille du Texas: On a encore le temps pour la surpopulation. quand à la suisse, elle est peu peuplée. Le seul canton de Genève pourrait accueillir toute la population helvétique sans être densifié davantage que la ville de Genève que nous connaissons aujourd’hui… http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2013/01/10/mythique-mitage.html

      • Arguments aussi intelligents que convaincants.
        Espérons que pour le canton de Genève, vous n’avez pas omis de tenir compte de la superficie du lac. A signaler tout de même que le radis, les salades et autres légumes dont nous aimons nous nourrir risquent éprouver des difficultés pour s’adapter aux terrains quelque peu rocailleux, difficiles d’accès et régulièrement enneigés des montagnes suisses.

  • Déjà en 2012, ces chers écolos bobos suisses protecteurs de gaia tentaient de réduire cette humanité maléfique.
    Cf L’homme-phobie. 2012
    http://www.lecolocritique.fr/réflexions-hérétiques/

    • l’auteurTL: « ces chers écolos bobos suisses protecteurs de gaia »

      L’inventeur du concept de Gaia ne crois d’ailleurs plus au réchauffement climatique de l’homme-néfaste-ouhlala.

      « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit »
      James LOVELOCK – Père de la théorie Gaïa

  • Et si les Suisses se mettent à faire plus d’enfants, ils vont préconiser d’en exiler une partie ? On marche sur la tête.

    • Non, Ecopop calcul l’immigration en pourcentage de la population résidente.

      Donc si les Suisses se mettaient à faire davantage d’enfant cela aurait pour effet de permettre davantage d’immigration.

      •  » Donc si les Suisses se mettaient à faire davantage d’enfant cela aurait pour effet de permettre davantage d’immigration.  »

        D’où l’absurdité de cette initiative. Cette dernière veut limiter limiter la population étrangère pour préservé les ressources naturelles du pays mais elle ne s’opposerais pas dans un cas de figure où les suisses feraient plus d’enfants et que ça doublerait la population suisse en 20 ans.

        Bref pour les initiants d’ECOPOP se serait grave pour l’environnement et les ressources naturelles si la Suisse arriverait à 15 millions d’habitants à cause de l’afflux d’étrangers. Et par contre toujours pour ECOPOP ce serait pas grave si la Suisse à 15 millions d’habitant qui serait habitée que par des suisses natif du pays.

        D.J

        • Et ça vous choque?

          Culturellement ça n’a rien d’idiot.

          Le problème d’une Suisse à 12 ou 15 millions d’habitants n’est pas seulement dans le nombre, mais aussi dans l’héritage culturel des habitants du coin. La Suisse comporte aujourd’hui déjà plus de 23% d’étrangers – record européen. La croissance démographique dont on parle se joue uniquement avec une population d’importation.

          Il est tout à fait naturel qu’un peuple tente (maladroitement certes) de tenter d’éviter de se retrouver minorisé dans son propre pays.

          Nombre d’Européens expérimentent actuellement cette expérience en live dans diverses banlieues où ils ont le malheur de résider et je ne suis pas certain qu’ils y trouvent toute la magie du vivrensemble chantée par les uns et les autres.

  • bonjour ,que ne suis-je assez riche pour prétendre devenir citoyen Suisse ? Bienheureuse véritable Démocratie s’il en est ! Chers voisins ne changez rien !

  • Comment les écolos et les xénophobes de tout bord en arrivent à faire alliance. Pathétique.

    • Il faut un peu arrêter avec ces accusations de xénophobie à deux balles lancées à tort et à travers par des gens qui n’y connaissent rien,

      Voilà ce qui est pathétique.

      Par exemple, la Suisse comporte 23% d’étrangers sur son territoire, c’est plus que n’importe quel pays européen hors Luxembourg, et de loin.

      Comment peut-on accuser de xénophobie un pays qui accueille déjà tant d’étranger sur son sol, plus que la plupart des pays d’où sont issus nos donneurs de leçon?

      •  » Par exemple, la Suisse comporte 23% d’étrangers sur son territoire, c’est plus que n’importe quel pays européen hors Luxembourg, et de loin.  »

        C’est pas forcement vrai car tout est relatif en évoquant ce chiffre de 23% en comparaison européenne . Le taux de naturalisation en Suisse est aussi l’un des plus faible d’Europe car c’est l’un des pays les plus strict en matière de naturalisation. La Suisse ne connait pas le droit de sol comme cela peut exister en France. En GB il suffi juste d’être majeur et d’avoir vécu 5 ans minimum dans le pays en Allemagne c’est 8 ans en Belgique c’est encore moins; 2 à 3 ans selon l’origine de la personne.

        Si la Suisse naturalisait aussi facile que dans les autres pays européen on aurait un taux bien en dessous de 23%.

        http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/17/01003-20111117ARTFIG00755-naturalisation-une-diversite-de-legislations-en-europe.php

        D.J

        • « C’est pas forcement vrai car … »
          « Si la Suisse naturalisait aussi facile que … »
          Et Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.

        • Je suis étonné de lire D.J ressortir les arguments les plus éculés de l’extrême-gauche en matière de naturalisation.

          La naturalisation en Suisse n’a rien de difficile – les procédures sont juste plus longue que dans d’autres pays. Consultez le Japon pour avoir une idée d’une naturalisation impossible! La Suisse suit la tradition germanique en matière de naturalisation, c’est-à-dire le droit du sang par opposition au droit du sol. Il faut exprimer une volonté pour se faire naturaliser, la citoyenneté suisse n’est jamais « donnée ».

          Tout ceci me paraît l’aune du bon sens et si on a effectivement en Suisse des étrangers sur trois générations – donc personne qui n’a fait les démarche de naturalisation en un demi-siècle – cela en dit long sur le niveau de non-intégration de ces personnes et le peu de sentiment patriotique qu’elles éprouvent pour leur pays de résidence.

          La réalité, c’est que la nationalité est autre chose d’une distribution de passeports.

          Prétendriez-vous que si la Suisse avait les mêmes procédures de naturalisation que l’Allemagne, le taux d’étranger de 23% redescendrait au niveau de celle-ci, soit 8.8% de la population totale? Donc que 14.2% de la population de Suisse serait éligible à la naturalisation à la sauce allemande parce qu’elle est en Suisse depuis plus de huit ans mais moins de douze?

          C’est évidemment grotesque. La pseudo-naturalisation difficile n’est qu’une excuse de mauvaise foi qui ne résiste pas à la réalité des chiffres. Il y a énormément d’étrangers en Suisse en proportion de la population résidente, plus que dans n’importe quel autre pays d’Europe, point.

          •  » Consultez le Japon pour avoir une idée d’une naturalisation impossible!  »

            Le Japon c’est juste l’autre extrême car c’est également dans ce où il est plus difficile de venir comme travailleur immigré.

             » Il faut exprimer une volonté pour se faire naturaliser, la citoyenneté suisse n’est jamais « donnée ».  »

            Parce que vous croyez si la Suisse à le taux de naturalisation l’un des plus faible d’Europe c’est simplement un hasard, Les exemples britanniques, allemands ou belge montre que la naturalisation est facilement acquise par le fait de résider dans le pays seulement quelques années contrairement à la Suisse. Il faut avoir vécu au moins 12 ans pour juste avoir le droit de faire une demande et qu’il faut passer ensuite un examen sur les connaissance générales de pays et dont il faut après être certains que l’on vous accepte ce qui est souvent pas le cas où la naturalisation est validée par les électeurs.

             » Donc que 14.2% de la population de Suisse serait éligible à la naturalisation à la sauce allemande parce qu’elle est en Suisse depuis plus de huit ans mais moins de douze?  »

            Mais en Allemagne il y aussi le fait qu’ après 8 ans de résidence des deux parents étrangers dans le pays la naturalisation est automatique pour la naissance de l’enfant. Si c’était pareil en Suisse tout les résidents étrangers de deuxième génération en couple qui mettraient un enfant au monde ce dernier serait automatiquement suisse et ne ferait plus partie des 23% d’étranger qui du coup toute les troisièmes génération seraient suisses et feraient également plus partie des 23%. ça beaucoup de monde en moins qui ne seraient plus comptabilisé comme étranger.

            Bref vous pouvez pas nier que si la Suisse avait une naturalisation plus facile comme c’est la cas dans beaucoup de pays d’Europe il y aurait dans ces 23% d’étrangers beaucoup qui serait devenu suisse. Et c’est pareil que si les pays d’Europe adoptaient le modèles suisse plus restrictifs leurs taux d’étrangers deviendraient supérieurs.

            Je ne dit pas que les modèles en Europe sont mieux qu’en Suisse; mais faire des comparaisons de chiffres de la population étrangère entre des pays à modèles de naturalisation complétement différente ne fait que de fausser la réalité.

             » La pseudo-naturalisation difficile n’est qu’une excuse de mauvaise foi qui ne résiste pas à la réalité des chiffres. Il y a énormément d’étrangers en Suisse en proportion de la population résidente, plus que dans n’importe quel autre pays d’Europe, point.  »

            Vous vous fier uniquement à ces 23% sans vouloir tenir aucun des paramètres sur les différentes lois de naturalisation bien plus souples que connaissent les autres pays et qui efface plus facilement en nombre le statut d’étranger. On ne pas comparer pas des pommes et des poires. Vous seriez celui que dirait qu’il pleut dans l’année plus souvent dans les pays tropicaux qu’à Londres en vous fiant uniquement sur le chiffre de la quantité d’eau tombé en millimètre par an sans admettre que dans les pays tropicaux il peut tomber en une journée autant de flotte qu’en 6 mois à Londres.

            D.J

            • Sérieusement DJ je suis un Suisse naturalisé, je sais de quoi je parle. La naturalisation en Suisse ne pose aucune difficulté. On peut d’ailleurs poser le dossier bien avant les douze ans de résidence.

              Vous devriez voir lors des prestations de serment la quantité de gens incapable de prononcer juste les trois mots « Je le promets » dans un français à peu près intelligible.

              Maintenant vous pouvez croire la légende d’une naturalisation difficile si cela vous rassure.

          • @ Montabert

             » Quand on arrive à de tel argument ça en dit finalement long sur le genre de personnage que que vous êtes.

            D.J  »

            Au cas où c’était pas pour vous ce commentaire mais pour Claudec.

  • L’humanité est paralysée par sa démographie.

    Si tous ses maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, si le chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si le climat et l’environnement se dégradent chaque jour davantage, si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale. Chaque jour, plus de 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète pour aggraver son pillage et ses conséquences.
    Il est urgent que les experts en tous genres, que les responsables politiques et religieux de tous niveaux, que toutes les bonnes volontés, dépassent leurs visions particulières et limitées de l’écologie que sont le climat, l’énergie, les pollutions en tous genres, les ressources alimentaires, etc. par lesquelles ils ne font que masquer un peu plus l’essentiel qu’est le fait démographique. Réduisons notre nombre, le reste suivra.
    C’est la seule planche de salut de notre civilisation et peut-être même de l’espèce. Et elle est réelle, quelques générations pouvant suffire à revenir – par une simple dénatalité respectueuse de la dignité humaine – à une population tolérable par la planète et l’espèce elle-même, devenue ingouvernable. Certes, d’autres problèmes surgiront, tels que notre vieillissement, mais ils seront passagers et maîtrisables.

    • —————————————————————
      Claudec: « Si tous ses maux perdurent »
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      Famines: elles se réduisent et n’existent que dans les pays qui ont d’énormes problèmes politique.
      Inégalités: 21% d’augmentation de richesse mondiale en 10 ans dont 14% dans les pays riches et 27% dans les pays pauvre.
      Pauvreté: cf ci-dessus.
      Chômage: il n’existe à cette échelle que dans les pays dirigistes, les pays libéraux et démocratique ne vont pas mal du tout.
      Population: la démographie est négative dans les pays riches et les pauvres nous rejoignent.
      Espèce folle: il n’y a jamais eu aussi peu de meurtres famines et autant de droits et libertés qu’actuellement.

      Conclusion: il faut vraiment faire soigner cette méchante dépression, entre deux fait divers distant parfois 1000km vous ne voyez même plus ces millions d’être humain qui vivent et aiment en paix et vous ne voyez même plus la réalité.

      Éteignez votre télévision et sortez un peu.

      —————————————————————————————
      Claudec: « Réduisons notre nombre, le reste suivra. »
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      Un dépressif qui considère que l’espèce est nuisible et folle qui veut contrôler la population mondiale… ça fait peur !

      • Je note tout de même la satisfaction que vous manifester à constater que la croissance démographique des pays pauvres tend à s’aligner (bien trop lentement) sur celle des pays riches.
        Grâce à qui, sinon aux partisans d’une population moindre ? Car ce n’est pas le seul progrès qui pousse les mères des bidonvilles, des favelas et des innombrables camps de réfugiés à réduire le nombre de leurs enfants.

        • Claudec: « Grâce à qui, sinon aux partisans d’une population moindre ? »

          Non.

          Ils passent d’une économie d’agriculture qui nécessite des bras et ou les enfants représentent une assurance vieillesse à un monde urbain plus moderne ou ça devient un inconvénient qui appauvrit les familles. De plus les moyens de contraception se diffusent et ce n’est pas non plus très désirable d’avoir un enfant tous les 24 mois.

          Et « lentement », c’est relatif. La fécondité mondiale grâce à l’urbanisation et au progrès est passée de 5 enfants par femme en 1950 à 2.5 aujourd’hui. Encore quelques années et il sera négatif comme dans les pays riches.

          Ce que vous devriez noter surtout, c’est que votre vision noir du monde ne correspond absolument pas à la réalité. Vous devriez vous cultiver un peu, c’est très facile.

        • la seule manière de diminuer la démographie s’est le développement du pays. la chine est la seule exception qui a réussit à diminuer la démographie grace à une volonté politique. pour cela, il faut être dans une dictature. votre commentaire montre toute votre inculture.

        • les pays tant qu’ils ne sont pas développés ont une forte natalité, une fois développé la natalité chute. à la base, dans les pays pas dévelopés et le taux de natalité et le taux de mortalité sont très fort mais quand le pays commencé à se développer le taux de mortalité chute et on entre dans une période de transition, avec un taux de mortalité fort et un taux de natalité élevé puis le taux de natalité baisse. en occident, cette période commence avec la révolution indistruelle et se finit dans les années 70. cette période est l’age d’or de l’occident. au japon, cette période de transition va de 1900 à 1970. en afrique, le taux de mortalité a fortement baissé (en grande parti grace à toute l’aide internationale), mais le taux de natalité reste élevé.

    • Ce que vous dites est sage, mais tout aussi magnifique.

      Dans mes bras, mon frère !

    • l’augmentation de la population n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. c’est une chose que des gens comme vous semblent incapable de comprendre. le monde n’est pas figé, il évolue. selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales….Le XXI° siècle ne sera pas celui d’un prétendu surpeuplement, mais celui d’un phénomène inédit par son ampleur : le vieillissement de la population. La transition démographique, passage d’un régime de forte natalité et de mortalité élevée à un régime de basse mortalité puis de faible natalité, est portée par les progrès techniques, économiques, sanitaires et par de meilleurs comportements sanitaires. La croissance démographique des deux derniers siècles n’est nullement due à une augmentation de la natalité ou de la fécondité, mais à la diminution de la mortalité. Les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changement structurels de la mortalité et entrent dans la seconde étape de la transition démographique, celle de la décélération, baisse du taux de natalité dans le monde de 45% en 25 ans, baisse de la fécondité mondiale de 44% sur la même période, baisse du taux d’accroissement et du solde naturel

    • http://www.fee.org/the_freeman/detail/overpopulation-the-perennial-myth d’après un graphique de The Economist, si la population mondiale vivait regroupée dans une seule ville de la densité de New York, cette ville ferait la taille du Texas: On a encore le temps pour la surpopulation. quand à la suisse, elle est peu peuplée. Le seul canton de Genève pourrait accueillir toute la population helvétique sans être densifié davantage que la ville de Genève que nous connaissons aujourd’hui… http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2013/01/10/mythique-mitage.html

    • La pensée malthusienne part toujours du principe qu’il n’existe qu’une quantité limitée de quelque chose (travail, ressources naturelles…) et que, face à une augmentation continue de la population qui consomme cette ressource, une « pénurie inévitable » s’ensuivra. Les tenants de ce credo réclament ensuite des mesures drastiques à prendre au plus vite pour enrayer la trajectoire. Simple, séduisant, et faux.
      L’erreur est dans le postulat de base, l’idée que les ressources soient en quantité limitée. Entre les approvisionnements alternatifs, les progrès technologiques diminuant la consommation, le recyclage ou bien d’autres solutions sorties de l’inventivité humaine, cela ne s’est jamais vérifié, même pour des ressources prétendument rares comme le pétrole. De plus, les êtres humains ne sont pas des robots et face à la rareté, ils adaptent leur comportement en conséquence. le génie humain est infini. Pour faire du papier, il faut abattre des arbres mais on plante d’autres arbres pour avoir les ressources nécessaires à la production de papier plus tard. Et depuis quelques années, on recycle le papier, ce qui permet une croissance de la production de papier sans augmenter la ressource arboricole ou bien permet de réduire la production arboricole pour la même quantité de papier produite.
      Les ressources minières (métaux, gaz, pétrole…) peuvent un jour devenir très rares mais là aussi, les métaux se recyclent et les sources actuelles d’énergies pourront être remplacées par d’autres. La simple application de E=mc² vous donnera une idée du potentiel d’énergie qu’on peut tirer d’un seul gramme de matière. Un jour, l’Homme sera capable de tirer beaucoup plus d’énergie de la matière qu’aujourd’hui et il est vraisemblable qu’il utilisera en premier les déchets.
      Ce qui freine la croissance, ce sont les contraintes étatiques, les conflits, les catastrophes.
      La décroissance est un mythe.

    • Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective.

    • quel crédit apporter à ces prévisions au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or[5]. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.

  • J’aime bien le paragraphe 3, celui qui parle d’affecter au moins 10% de l’aide au développement au financement de mesures de type planning familial.
    Au moins 1/3 des grossesses dans les pays à forte natalité sont absolument non désirées. Mais faute d’informations et de moyens contraceptifs, ces grossesses existent, vont à leur terme et désespèrent les femmes qui les subissent.

  •  » si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale.  »

    Les famines sont surtout politiques et non démographique. Ces 25 dernières années en dépit de l’augmentation de la population mondiale 1,5 milliards d’habitant sont sorti de la misère de masse. L’Inde des années 60 et 70 était le pays symbole de la famine dans le monde avec une population d’environ 500 millions. Aujourd’hui l’Inde à plus d’un milliard d’habitants et le pays ne connait plus de famine même si il y des problèmes de mal nutrition due à la pauvreté qui existe toujours. Et tout ça en doublant sa population en 40 ans.

    D.J

    • Puisque ma réponse mentionnant un lien a été censurée, je la réitère sans ce lien (vous invitant à interroger votre moteur de recherche avec « abominable pyramide sociale »).

      « Inde – L’insécurité alimentaire dans les villes 

      Dans l’Inde urbaine, l’augmentation des inégalités sociales, la diminution des dépenses publiques de santé et de nutrition, l’augmentation de la précarité de l’emploi et la baisse des rémunérations (surtout pour les femmes), le développement des bidonvilles dépourvus des infrastructures sanitaires les plus élémentaires et l’augmentation continue du coût du logement et des produits de base, créent des conditions d’urgence alimentaire permanente.. La situation est en général pire dans les villes petites et moyennes que dans les grandes métropoles. 

      En 2001, environ un indien sur quatre était urbain, et 23% des urbains vivaient dans des bidonvilles.  En 2004-05, environ 10% des indiens urbains travaillant dans le secteur formel étaient considérés comme pauvres, contre 24% dans le secteur informel. 16,7% de la population urbaine consommaient moins de 1890 calories/personne/jour, et la situation s’était dégradée légèrement au cours des 10 années précédentes. La proportion d’enfants souffrant d’anémie était de 72,2% , et 30% étaient affectés par  une insuffisance pondérale. »

      (basé sur : MS Swaminathan Research Foundation and World Food Programme, Report on the state of food insecurity in urban India , Chennai 2010)

      • Claudec : »Dans l’Inde urbaine, l’augmentation des inégalités sociales »

        L’Inde a un énorme problème politique et sociologique: le système de castes liberticide, héritage des siècles est un énorme frein au développement, le manque de libertés économique et civile empêche la prospérité, le droit défaillant (corruption) protège très peu les propriétés des basses castes et des pauvres.

        Nonobstant il avance quand même dans la bonne direction, la richesse du pays a explosé, des voix s’élèvent contre le système de castes et la corruption mais il est vrais que d’autres pays avancent bien plus vite.

  • L’initiative a été rejetée par le Conseil national par 190 voix contre 3 (et 5 abstentions), et par le Conseil des États par 44 voix contre une. On a rarement l’occasion de voir un tel consensus. Même aux extrêmes on trouve cette initiative ridicule voire dangereuse.

    • Voila qui va nous dispenser de voter 🙂

      • Bien qu’aucun parti n’appelle à voter pour, ils faut tout de même se méfier de la capacité du peuple suisse à se tirer une balle dans le pied et du sentiment anti-étatiste latent (on aime bien s’inventer des problèmes quand on en manque). En plus avec la mode écolo qui est en plein boom parmi la classe moyenne, cette idiotie risque de faire quelques émules.

  • Pierre Malak: « Nos aïeux n’ont JAMAIS connus le moindre de nos problèmes de pollutions »

    C’est totalement faux.

    A l’age du bronze ils utilisaient un mélange bronze-arsenic.
    L’air des villes des civilisations antique était insalubre, ils utilisaient nombre de produits ultra-dangereux (plomb, céruse, soude, soufre, métaux lourd), les roues soulevaient des micro-particules ultra-chargées en bactéries mortelles du fait de l’insalubrité des routes on ne parle même pas de l’eau et des cultures: mauvais stockage, mauvais contenant, mauvais transport, mauvais engrais etc. etc.

    Si vous parlez d’il y a deux siècles et après, la s’est la fête: les villes du 19eme étaient par exemple noir de charbon radioactifs (radium 228, uranium 238, thorium 232, polonium 210, plomb 210 ) et l’Angleterre par exemple a connu une épidémie de morts mystérieuse pendant 50 ans parce que le vert des papiers peint contenaient des doses massives d’arsenic. Beaucoup de biens à travers les siècles contenaient nombre de produit toxiques. (comme les jouets teintés au vert de Scheele à base d’arséniate de cuivre du 18eme)

    La culture et le savoir sont hyper accessible à notre époque mais il faut faire un effort. Dans le passé ils avaient au moins une excuse à l’ignorance, ce n’est plus le cas.

  • Intéressant, j’ai « The Limits To Growth » en main et ils ne disent tout simplement pas ce que vous essayer de leur faire dire.

    • La première mouture de 1970 de « The Limits To Growth » prévoyait la fin des métaux, du pétrole et quasiment du monde pour l’an 2000 au plus tard.

      Vous êtes mort et de toute façon votre ordinateur ne contient plus ni cuivre ni plomb et autres, vous ne pouvez donc pas avoir écrit ce commentaire et vous êtes un menteur.

      • Je ne vois nulle part dans le livre ce que vous affirmez.
        Vous me traitez de menteur sans preuves. Donnez-moi donc les pages de la première mouture de 1970 de « The Limits To Growth » où les auteurs prévoyaient « la fin des métaux, du pétrole et quasiment du monde pour l’an 2000 au plus tard ».

  • On ne combat pas des mythes avec des loi mais avec des livres.

  • Le plus surprenant, dans cet article et dans bon nombre des réactions qu’il suscite, est la résistance à ce constat de misères, de désordres, de violences, d’intolérance et le spectacle permanent qu’offrent partout les pauvres eux-mêmes. S’y ajoute l’aveuglement de la plupart de ceux qui leur témoignent leur compassion, comme si les uns et les autres craignaient de voir se réduire le nombre de miséreux ; comme s’il s’agissait d’une espèce à protéger en dépit de ses pires souffrances. Les pauvres sont-ils à ce point voués à servir un progrès incontrôlé et dont les effets sont aussi mal partagés, qu’ils doivent y entraîner comme par malédiction une descendance toujours plus nombreuse ?

    • Claudec : « à ce constat de misères, de désordres, de violences, d’intolérance et le spectacle permanent qu’offrent partout les pauvres eux-mêmes »

      C’est la différence entre les gens qui aiment pleurer en regardant une photographie figée tout en croyant à des mythes débiles et ceux qui regardent l’évolution du monde, la vie, l’avenir.

      Claudec : « comme si les uns et les autres craignaient de voir se réduire le nombre de miséreux ; comme s’il s’agissait d’une espèce à protéger en dépit de ses pires souffrances »

      !??

      Claudec : « Les pauvres sont-ils à ce point voués à servir un progrès incontrôlé et dont les effets sont aussi mal partagés »

      Les pauvres deviennent surtout moins pauvres, ils passent dans les classes moyenne, dire que c’est mal partagé c’est encore une fois être à coté de la plaque et la descendance est de moins en moins nombreuse.

      • @ Ilmryn (et à quelques autres)

        Qu’y-a-t-il de noir ou de pessimiste à souhaiter un monde équilibré, épanoui et heureux, plutôt que les désordres qu’apporte inévitablement le surnombre, comme nous en avons l’exemple chaque jour, en tout et partout, quelques soient les bienfaits et les promesses du progrès par ailleurs ? Méfiez-vous de votre optimisme, dont l’expérience et le simple bon sens dictent ce qu’il y a lieu d’en penser. Certain vont jusqu’à dire qu’il est le lot des imbéciles mais je me contenterai de considérer plus courtoisement qu’il rend aveugle.
        Votre invitation à atteindre votre propre niveau de culture m’y autorisant et pour combler vos propres lacunes, je vous recommande à mon tour les lectures suivantes (entre autres) :
        « Compte à rebours » & « Homo disparitus », de Alain Weisman chez Flammarion
        « Moins nombreux plus heureux » – collectif – Éditions Sang de la Terre
        « La bombe P » de Paul Ehrlich chez Flammarion,
        Ces lectures ne pourront que vous aider à pondérer vos idées. Vous pourriez d’ailleurs lire avec profit , me semble-t-il, « Les sept péchés capitaux des universitaires » de Bernard Marris, publié chez Albin Michel.
        Quoi qu’il en soit et pour le reste de vos arguments, je me contente de relever deux de vos propos :
        1°/ «  De plus les moyens de contraception se diffusent et ce n’est pas non plus très désirable d’avoir un enfant tous les 24 mois. » Merci de reconnaître la diffusion croissante des moyens de contraception et merci pour les enfants qui n’auront pas ainsi à connaître le triste sort de leurs géniteurs.
        2°/ « Les pauvres deviennent surtout moins pauvres, ils passent dans les classes moyenne … ». Ignorance affligeante ou déni de réalité ?. Proférer de telles sottises, c’est en effet ignorer que :
        – Par un mécanisme vieux comme le monde et à critères de segmentation comparables, les proportions de représentants des diverses catégories sociales restent les mêmes, aux déclassements conjoncturels et de durées variables près.
        – La pauvreté existe par la richesse, et réciproquement.
        – Les pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres et les riches que des riches.
        – Dans leur immense majorité, les individus terminent encore leur existence dans la condition où ils sont nés, en attendant que le collectivisme y ait mis bon ordre en faisant en sorte que nous soyons tous aussi pauvres que nombreux (sauf les leaders bien entendu).

        Le seul réel moyen de réduire la pauvreté et de pérenniser notre civilisation est de diminuer le nombre de pauvres, d’où, au-delà de leur contribution déterminante à un processus général de dépopulation, la double utilité d’un alignement rapide de leurs taux de natalité sur celui des riches.

        Pour approfondir mes réactions, voir attentivement mon blog « Abominable pyramide sociale ».

  • Au contraire, il faut se feliciter de cette initiative éclairée en avance sur la pensée unique de l’ecologisme. Il est urgent de faire cette reforme en France pour vivre mieux et moins nombreux. Regardez, aujourd’hui finalement toute action publique peut se ramener à de la gestion de la surpopulation.
    La première mesure doit être l’inversion des allocations familliales : aide a ma première naissance, rien pour le deuxième, taxe sur le troisième et les suivants. Ça c’est de la politique.

    • Tout à fait juste alexis

      Quand elle en reste à l’objectif pour lequel elle a été instaurée, qui a été de favoriser la natalité de toutes les catégories sociales confondues, une politique familiale contribue à la croissance, au service de laquelle seront mises les populations de consommateurs et de producteurs dont elle encourage la procréation.

      Lorsqu’elle se détourne de cet objectif pour secourir les plus défavorisés, au nom d’une compassion qui n’est pas de son ressort, non seulement elle se transforme en bureau de bienfaisance distribuant arbitrairement ses ressources, mais elle dispense ses encouragement à se multiplier à ceux qui en ont le moins besoin, faisant ainsi le jeu de la pauvreté, contre les pauvres.

      Combien de ceux qui approuvent – quelle que soient leurs convictions politiques ou religieuses –cette déviation du système, se rendent-ils compte qu’au-delà de leur iniquité de telles mesures encouragent la multiplication des membres les plus pauvres de la société et les déséquilibres dont ils souffrent déjà ?

      Par un effet mécanique qui doit tout à la proportionnalité des catégories sociales, telle qu’elle se manifeste au sein de notre société, sur 100 êtres humains qui naissent, environ 70 vont augmenter le nombre de ceux qui peuplent la base de la pyramide sociale – là où loge la pauvreté – et y passeront leur vie pour la plupart d’entre eux. Et si cet argument est rejeté au motif que la population d’un pays est sans rapport avec la démographie mondiale, c’est afficher sans vergogne un particularisme qui n’est pas sans rappeler celui si souvent reproché aux individus qui pensent et agissent sans se soucier des conséquences collectives de leur comportement.

      Quoi qu’il en soit, c’est à la multiplication des pauvres que conduisent les moyens qui leurs sont consacrés, après que les plus riches et les classes moyennes en aient été spoliées, et il en résulte une augmentation du poids de la pauvreté que ces dernières sont les premières à supporter, ce dont elles se plaignent, bien entendu, sans toutefois aller jusqu’à se préoccuper des causes profondes d’une telle situation. Les classes moyennes, ne se soucient en effet pas davantage que les autres, d’autre chose que de court terme.

      Pourtant, la question ramène une fois de plus aux problèmes que pose la démographie en relation avec la pauvreté. Secourir les plus nécessiteux d’entre nous n’est pas aussi simple qu’il y paraît et peut aller jusqu’à augmenter leur nombre.

    • l’augmentation de la population n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. c’est une chose que des gens comme vous semblent incapable de comprendre. le monde n’est pas figé, il évolue. selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales….Le XXI° siècle ne sera pas celui d’un prétendu surpeuplement, mais celui d’un phénomène inédit par son ampleur : le vieillissement de la population. La transition démographique, passage d’un régime de forte natalité et de mortalité élevée à un régime de basse mortalité puis de faible natalité, est portée par les progrès techniques, économiques, sanitaires et par de meilleurs comportements sanitaires. La croissance démographique des deux derniers siècles n’est nullement due à une augmentation de la natalité ou de la fécondité, mais à la diminution de la mortalité. Les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changement structurels de la mortalité et entrent dans la seconde étape de la transition démographique, celle de la décélération, baisse du taux de natalité dans le monde de 45% en 25 ans, baisse de la fécondité mondiale de 44% sur la même période, baisse du taux d’accroissement et du solde naturel

    • http://www.fee.org/the_freeman/detail/overpopulation-the-perennial-myth d’après un graphique de The Economist, si la population mondiale vivait regroupée dans une seule ville de la densité de New York, cette ville ferait la taille du Texas: On a encore le temps pour la surpopulation. quand à la suisse, elle est peu peuplée. Le seul canton de Genève pourrait accueillir toute la population helvétique sans être densifié davantage que la ville de Genève que nous connaissons aujourd’hui… http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2013/01/10/mythique-mitage.html

    • même les théoriciens du mythe de la surpopulation reconnaisse que ce problème ne concerne pas l’europe mais est causé surtout par l’afrique. les pays occidentaux n’ont pas de démographie galopante au contraire elle est trop basse. la france comme le reste de l’europe va surtout être confronté au vieillisemment de la population. alors vouloir faire moins d’enfants est absurde car il y en a déja pas assez

    • en occident, le taux de natalité est trop bas, ce qui entraine des problèmes lies au vieillisement de la population. il serait complétement suicidaire de mener des politiques antinatalistes ou d’arreter de mener des politiques natalistes. en plus, le probleme vient essentiellement de l’Afrique et de l’asie. pour arreter que la population mondiale croit il n’existe que 3 solutions (complétement irréaliste et immorales): la premiere est de s’arranger que le taux de mortalité dans les pays à fort taux de natalité (asie, afrique,…) augmente, la seconde est d’obliger ces pays à mener une politique antinataliste (et vu que l’influence de l’occident a fortement diminué, je doute qu’on puisse les obliger), la troisieme est de s’arranger qu’un grand nombre de personnes meurent en propagant par exemple des virus, en provoquant des guerrres, des famines,…. personnellement, je ne crois pas que l’augmentation de la population soit un si gros probleme. les écologistes ont une vision du monde figé, statique,…. et comme les socialistes (et tout les étatistes), n’ont pas confiance en la nature humaine et le génie humain, ils croient que tous les hommes sont des crétins, des incapables,… or avec le progres immense des sciences et des technologies,… je crois qu’il n’y aura pas de problèmes et pas d’apocalypse comme le croit les écologistes. perso, je ne crois pas qu’une époque soit moins pire qu’une autre, il y aura tjs des guerres, de la pauvreté et les hommes seront tjs confronté à des problèmes. l’avenir de l’humanité ne sera ni pire ni meilleur que le présent ou le passé

  • @ Claudec,

    Je vous parle des grandes famine en Inde qui ont disparu malgré le doublement voir même plus du double de la population. Ne venez pas tout mélanger en évoquant la précarité et la mal nutrition qui ne sont pas ce que l’on nomme famine et ses millions de morts tel qu’a connu aussi l’Afrique. La révolution verte en Inde ne s’est pas faite avec une diminution de la démographie. Ce fut justement le contraire.

    Venir nous dire que la famine sont due à l’augmentation de la démographie est une idées complétement erronée. La Chine aussi était bien mois peuplée lors des grandes famines sous Mao. Et globalement c’est le cas où la misère de masse recule dans le monde depuis plus de 25 ans malgré l’augmentation de sa population.

    D.J

    • Lorsque vous me citez sous la forme : » si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale. », vous sortez tout simplement une phrase de son contexte pour vous donner raison, la famine y étant évoquée comme un mal parmi d’autres.
      En tout état de cause, la gravité des famines – passées comme à venir – ne peut être qu’en relation étroite avec l’importance des populations qu’elles ont frappées, frappent ou frapperont, comme il en est de tout autre désordre frappant, ou susceptible de frapper ces mêmes populations. En d’autres termes, plus nombreux sont ceux qui demandent une portion de quelque chose qui est nécessairement limité (la nourriture en l’occurrence), moins importante est la part de chacun.
      Quant aux chiffres que vous citez sur la faim dans le monde, ils sont loin de faire l’unanimité et il suffit de consulter les divers sites traitant du sujet pour s’en rendre compte. Au demeurant, en les prenant pour exacts, qu’en sera-t-il dans 50 ou 100 ans, lorsque la population aura encore crue de quelques 3 milliards d’individus, alors que les ressources alimentaires de la planète sont d’ores et déjà en voie de réduction (pas seulement quantitative) ?

      •  » En d’autres termes, plus nombreux sont ceux qui demandent une portion de quelque chose qui est nécessairement limité (la nourriture en l’occurrence), moins importante est la part de chacun.  »

        Avec votre logique la Suisse serait en proie à la famine vu qu’en 1900 la population était de 3,3 millions et qu’elle est en 2013 à 8 millions. La nourriture n’est pas limitée au contraire on augmentent toujours plus les rendement agricoles sur des surfaces moins grandes.

        Les famines sont surtout politiques. La densité de population est plus importante en Europe qu’en Afrique et pourtant c’est cette dernière qui est en proie à des famines.

         » Quant aux chiffres que vous citez sur la faim dans le monde, ils sont loin de faire l’unanimité et il suffit de consulter les divers sites traitant du sujet pour s’en rendre compte  »

        Chiffre qui correspondent à la réalité. Les pays émergents ex pays pauvre ce n’est pas un truc imagianire. 300 millions de chinois sont sorti de la misère et on accéder à la nouvelle classe moyenne pareil en Inde. Même si ces deux pays ont encore beaucoup de pauvreté et d’inégalités les faits sont sous vos yeux. Votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette numérique, i-pad etc… n’ont pas été assemblé par des crève la faim.

        D.J

        • Savez-vous ce qu’est la latérites, la désertification et la stérilité des sols ? Avez-vous entendu parlé du transfert de richesses agricole depuis les ays pauvres vers les pays riches, par lequel ces derniers nourrissent des populations, notamment urbaines, sans rapport avec leurs surfaces cultivables , avez-vous entendu parlé des tentatives d’implantation de cultures maraîchères sur les toits des immeubles ? Un conseil, relisez Ehrlich, pour autant que vous connaissiez le nom de cet expert des questions d’agronomie au niveau mondial.

          « Votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette numérique, i-pad etc… n’ont pas été assemblé par des crève la faim. » – Il est précisément affligeant que pour vous la prospérité de la société se limite à la production d’ordinateurs et de téléphones portables et à sa capacité d’en produire toujours plus. Les crève la faim existent, à côté de ceux qui fabriquent ces objets.

          Essayez de tenir votre lunette par la bon bout.

        • Correction

          Savez-vous ce qu’est la latérite, la désertification et la stérilité des sols ? Avez-vous entendu parler du transfert de productions agricoles depuis les pays pauvres vers les pays riches, par lequel ces derniers nourrissent des populations, notamment urbaines, sans rapport avec leurs surfaces cultivables , avez-vous entendu parler des tentatives d’implantation de cultures maraîchères sur les toits des immeubles ? Un conseil, relisez Ehrlich, pour autant que vous connaissiez le nom de cet expert des questions d’agronomie au niveau mondial.

          « Votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette numérique, i-pad etc… n’ont pas été assemblé par des crève la faim. » – Il est précisément affligeant que pour vous la prospérité de la société se limite à la production d’ordinateurs et de téléphones portables et à sa capacité d’en produire toujours davantage. Les crève la faim existent, à côté de ceux qui fabriquent ces objets.

          Essayez de tenir votre lunette par la bon bout.

          • @ Claudec,

            Vous confondez amélioration des être humains dans le monde avec monde parfait. Si vous ne voulez pas admettre que la faim et la pauvreté recule dans le monde c’est votre problème pas le mien. Si vous ne voulez pas admettre que la démographie n’est pas la source de famine ( les exemples suisses où la population à presque triplé en 114 ans sans amener de famine ) mais politique c’est aussi votre problème pas le mien.

             » Votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette numérique, i-pad etc… n’ont pas été assemblé par des crève la faim. » – Il est précisément affligeant que pour vous la prospérité de la société se limite à la production d’ordinateurs et de téléphones portables et à sa capacité d’en produire toujours davantage.  »

            Pourquoi ça vous pose un problème que des personnes ont quitté la misère et accédé à une nouvelle clase moyenne en assemblant des téléphones portables?

             » Les crève la faim existent, à côté de ceux qui fabriquent ces objets.  »

            Oui mais malgré la forte augmentation de la population en Chine il y a les crèves la faim et les autres qui bouffent; alors qu’avant comme sous Mao avec moins de chinois, il n’y avaient que des crève la faim. La aussi c’est une réalité que vous ne pouvez nier.

            D.J

  • Au delà de l’argument environnementaliste, on peut comprendre que les Suisses n’aient point envie de ressembler à Tokyo en terme de densité de population (caricaturalement).

  • Les commentaires sont fermés.

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