Que faire pour préparer l’après-catastrophe économique ?

Petit tour d’horizon non catastrophiste des actions dont la mise en œuvre est des plus urgentes.

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Que faire pour préparer l’après-catastrophe économique ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 octobre 2014
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À l’heure où ne cessent de fleurir en librairie les diagnostics le plus souvent passéistes décrivant la situation économique alarmante dans laquelle se trouve plongé notre pays, il apparaît nettement plus vital de se demander, comme Lénine il y a cent douze ans dans un tout autre contexte, que faire pour préparer l’après-catastrophe. Petit tour d’horizon non catastrophiste des actions dont la mise en œuvre est des plus urgentes. À l’attention de ceux qui ont vraiment le souci de leurs descendants, ce qui n’est bien sûr pas le cas de nos gouvernants.

Par Florent Ly-Machabert.

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Si vous avez cédé aux sirènes médiatiques en acquérant le dernier essai commis par Éric Zemmour, alors j’ai l’ambition, dans cet article, de vous en apprendre plus sur les quarante années qui vont refaire la France que vous n’en avez appris dans les cinq cent quarante-quatre pages du Suicide français, tellement tourné vers le passé que le propos en devient très vite rance et donc très indigeste.

Notre ennemi (en réalité l’un de nos ennemis) n’a pas changé de visage : c’est toujours l’interventionnisme étatique, auteur du plus grand hold-up de tous les temps contre les entrepreneurs et les ménages, dont il frappe de taxes, le plus souvent aveuglément, revenus et patrimoine (Sarkozy puis Hollande en ont ainsi créé près de trois cents nouvelles sur la seule période 2011-2013) ; dont il réglemente la vie économique et prétend régenter la vie privée de façon toujours plus insistante, plus insidieuse et plus indécente (le Code du travail a atteint le rythme de croisière d’une page de plus tous les trois jours) ; qu’il leurre et manipule sans vergogne en agitant sous leur nez la monnaie de singe – j’ai nommé l’euro, mais le dollar n’est évidemment pas en reste – que les banquiers centraux, dont nos gouvernants sont les affidés, ont l’invraisemblable pouvoir de créer ad nauseam, depuis l’annonce par Richard Nixon en 1971 de la fin de la convertibilité du dollar en or et l’effondrement de Bretton Woods.

Il faut avoir le courage de « remettre l’État à sa place », même si, et surtout parce qu’il est déjà « trop tard pour la France », comme l’annonce clairement Cécile Philippe en première de couverture de son dernier ouvrage. S’il ne fait plus de doute – cela n’en a, en réalité, jamais fait – que l’euro ne survivra pas encore dix ans à la crise de confiance qui finira par faire plier, les unes après les autres, toutes les monnaies fiduciaires (c’est-à-dire, rappelons-le au passage, fondées sur la seule confiance qu’on daigne leur accorder), entraînant dans sa chute quelques grandes banques nationales qui jonglent à l’heure où je vous parle, pour les cinq plus importantes, avec un encours de crédits équivalant à près de quatre fois le PIB de la France (ce chiffre, connu de tous, devrait d’ailleurs à lui seul nous faire réfléchir), il n’en reste pas moins que l’État, pour sa part, fera tout pour ne pas être emporté par le péril monétaire et bancaire. Comme sur une île bien connue de l’Union Européenne et en dépit des annonces qui ont été faites, l’État, acculé devant la menace de défaut de paiement, n’hésitera pas à chyprer l’épargne que tant de Français ont mis tant de temps (la faute aux 46,3% de prélèvements obligatoires) à accumuler sur leur livret A, leur livret de développement durable, leur plan d’épargne logement, voire leur assurance-vie, dont il suspendra sine die le remboursement des titres obligataires.

« Originellement nous ne pensons que pour agir. C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée. La spéculation est un luxe, tandis que l’action est une nécessité. » — Henri Bergson

Aussi, sur le plan économique, car il y aurait tant à dire sur les plans politique (c’est-à-dire celui des institutions) et sociétal (c’est-à-dire en réalité spirituel) qui feront l’objet d’articles ultérieurs, trois mesures d’urgence, consensuelles dans les milieux libéraux, s’imposent-elles à compter d’aujourd’hui, ou, pour les procrastinateurs, les amateurs de sensations fortes et de films-catastrophe, et naturellement – car il paraît qu’il en reste – les aveugles interventionnistes, une fois l’édifice bien à terre :

–  Abaisser d’au moins vingt points le niveau des prélèvements obligatoires, en commençant par les impôts frappant les revenus, et réduire conjointement dans la même proportion les dépenses publiques, de façon à avoir un budget enfin à l’équilibre, pour stopper l’engrenage du seul service de la dette (les intérêts annuels) qui pèse autant que le budget du ministère de l’Éducation nationale ; cette mesure inclut notamment la suppression de la TVA, de l’ISF et de bon nombre de cotisations sociales côté recettes et la réduction du périmètre de l’État aux fonctions régaliennes côté dépenses, à savoir la sécurité intérieure (police, justice), la sécurité extérieure (armée), le Trésor. Plus que quatre ministres !

–  Déréglementer et redynamiser simultanément le marché du travail, ce qui passe par la suppression du salaire minimum, l’allègement des charges (tant patronales que salariales) évoquées au point précédent et la flexibilisation des embauches et des licenciements. Certes avec la suppression du SMIC, certains salaires vont baisser, mais surtout des chômeurs vont enfin pouvoir percevoir un revenu du travail et la concurrence accrue qui pèsera entre employeurs fera peu à peu progresser les rémunérations, notamment de ceux qui auront d’abord vu fléchir la leur.

–  Reprendre le contrôle de sa monnaie en réintroduisant une monnaie marchandise (l’or) et en mettant fin au système des réserves fractionnaires à l’origine de la folle création monétaire des quarante dernières années et de l’emballement du crédit fiduciaire, qui a conduit à financer des projets non rentables et à prêter à des emprunteurs non solvables, générant peu à peu des tensions inflationnistes et donc une demande artificielle de biens immobiliers et de titres financiers, en même temps qu’une offre non moins artificielle de titres de dette.

Aussi le salut se trouve-t-il dans une indépendance accrue des ménages et des agents économiques, à la fois vis-à-vis du système bancaire (la désormais fameuse débancarisation), qui prendra utilement la forme d’un investissement défensif dans des actifs tangibles (selon les appétences et compétences de chacun : la pierre, le foncier, les métaux précieux, le vin, les œuvres d’art…), et vis-à-vis de l’État, ce qui suppose d’abord de faire sienne la thèse de la désobéissance civile d’un Thoreau, pour ensuite espérer changer les institutions vers un régime plus protecteur des libertés civiles et politiques, et plus généreux envers elles.

Sur ce dernier point, l’Histoire de France a apporté des réponses précises et efficaces. Reste à analyser dans quelle mesure elles le seraient encore dans un siècle qui demeure encore largement à écrire…

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  • moi , c’est dans la nourriture que je débancarise ; conserves , féculent …ha certe , la boite de conserve ce n’est pas de l’or mais ce qu’il y a dedans est indispensable pour vivre ; quand aux charges sociale que je dois régler , je les divise par 2 ; situation de plus en plus précaire oblige ; que voulez vous mon bon monsieur , il faut bien vivre…..et je ne fais que garder dans la poche ce que l’état me vole 365 jours par an….il va sans dire que le jour ou l’on aura un gouvernement honnête et non corrompu je vérrai à être plus honnête moi même , mais à ce jour , quand je vois le comportement et l’avidité de ceux qui sont censés nous donner l’exemple , je n’ai aucun scrupule à tricher pour vivre décement ;

    • Le pire est à venir :
      malheureusement la réalité de centrales pétées ( 3 au Japon ) dramatiquement pire que toutes les autres catastrophes, avec toute une région radioactivée vidée en un jour de tous ses habitants pour des siècles, :mrgreen: tôt ou tard inévitable en France, car nous ne sommes pas infaillibles à perpétuité comme l’exige le nucléaire, en étant pas plus intelligents que les japonais, comme notre technologie cherche à nous faire croire !! !!
      Notre économie sera coulée, plombée avec plusieurs milliers de milliards d’€, car notre nucléaire tourne sans aucune assurance, comme un conducteur automobile sans assurance croyant à son infaillibilité pour n’avoir jamais d’accident.
      Tôt ou tard, en France, le nucléaire pétera inévitablement et le tarif explosera, avec plus d’électricité du tout, plus de chauffage pour les plus pauvres, etc… !!
      Et les Allemands nous regarderons en rigolant de notre absurdité de croire à l’infaillibilité du nucléaire, eux avec une électricité sans pollution à nous vendre, devenue gratuite à perpétuité une fois l’effort d’installation réalisé !!

      C’est aussi inévitable ce type d’accident qu’un tremblement de terre énorme en France, de force 8 à 9, qui casse toute une région, comme la vallée du Rhone et les Alpes, rare 10 à100 fois moins souvent qu’au Japon, mais totalement certain sur quelques milliers d’années, pouvant se produire demain aussi bien que dans 1000 ans !!!
      La quasi totalité de l’énergie tectonique est dans les plus forts de force 8 à 9 , sinon les montagnes des Alpes n’existeraient pas !!
      .
      C’est même pire en France, car le fossé se trouve sous la vallée du Rhone, alors qu’au Japon il se trouve à 150Km au large dans la mer.

      Mais nos géologues pro nucléaires nous cachent cette réalité dramatique de catastrophe gigantesque où rien n’est prévu pour l’après catastrophe multipliée par nos centrales pétées en série !!

      • Derfus, la console, on avait dit pas plus de 2 heures par jour… va prendre tes gouttes et au lit !

      • J’oubliais un risque réel totalement sous estimé :
        A tout moment, le Japon pourrait être rayé de la carte par une éruption volcanique majeure

        Source : , http: //www.notre-planete.info/actualites/4119-Japon-eruption-volcanique-catastrophe
        http: //www.notre-planete.info/actualites/4119-Japon-eruption-volcanique-catastrophe

        super volcan énorme au Japon prêt à péter en plus des tremblements de terre et tsunamis !!!

        En Europe pareil supervolcans, au nord de Coblence en Allemagne, tout le sud de l’Italie, des centaines de fois pires que le Vésuve, etc…
        http: //fr.wikipedia.org/wiki/Supervolcan

        Que faire pour s’y préparer ???

        • Et une grosse météorite ? Tu y as pensé ?

          Plus de problème de comptage de morts !

          • Oui, il faut y ajouter celui de supernova proche, comme celle qui nous a créé il y a 4,5 milliards d’années, ou de tomber dans un trou noir invisible, alors plus de terre :

            mais c’est une question de probabilité de risque réel à évaluer :

            une météorite tous les 60 à 150 millions d’années environ qui tuent 50% des êtres vivants.

            une tous les siècles sur terre capable de détruire toute une ville comme Paris, mais heureusement la terre est pleine de déserts et d’océans !!

            Un Fukushima en France c’est presque inévitable sur 25 à 50 ans !!

            Le supervolcan Japonais est en retard de 11000 ans sur son habitude de péter !!!

            Imprévisible comme un tremblement de terre en France force 8 à 9 qui détruit tout sur 500km, demain ou dans 1000ans !!

    • « quand aux charges sociale que je dois régler , je les divise par 2  »

      Je vomis votre attitude. Si vous n’aimez pas la loi française, vous pouvez partir ailleurs, pas la réécrire pour vous seul en fonction de votre confort personnel.

      • Quel serait votre attitude face à un escroc qui vous vole ?

      • « Par malheur, il s’en faut que la Loi se soit renfermée dans son rôle. Même il s’en faut qu’elle ne s’en soit écartée que dans des vues neutres et discutables. Elle a fait pis: elle a agi contrairement à sa propre fin; elle a détruit son propre but; elle s’est appliquée à anéantir cette Justice qu’elle devait faire régner, à effacer, entre les Droits, cette limite que sa mission était de faire respecter; elle a mis la force collective au service de ceux qui veulent exploiter, sans risque et sans scrupule, la Personne, la Liberté ou la Propriété d’autrui; elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. »

        ….

        « Il est dans la nature des hommes de réagir contre l’iniquité dont ils sont victimes. Lors donc que la Spoliation est organisée par la Loi, au profit des classes qui la font, toutes les classes spoliées tendent, par des voies pacifiques ou par des voies révolutionnaires, à entrer pour quelque chose dans la confection des Lois. Ces classes, selon le degré de lumière où elles sont parvenues, peuvent se proposer deux buts bien différents quand elles poursuivent ainsi la conquête de leurs droits politiques: ou elles veulent faire cesser la spoliation légale, ou elles aspirent à y prendre part. »

        « Aucune société ne peut exister si le respect des Lois n’y règne à quelque degré; mais le plus sûr, pour que les lois soient respectées, c’est qu’elles soient respectables. Quand la Loi et la Morale sont en contradiction, le citoyen se trouve dans la cruelle alternative ou de perdre la notion de Morale ou de perdre le respect de la Loi, deux malheurs aussi grands l’un que l’autre et entre lesquels il est difficile de choisir. »

        La loi – Bastiat

  • Vous êtes trop en « aval ».

    En clair : avant de chercher à « remette l’état à sa place »… il convient de remonter le cours d’eau, jusqu’à la source, et de comprendre que personne… ne remettra l’état à sa place… volontairement.

    Et ce pour une infinité de raisons, la première d’entre-elles est que bien entendu l’état… NE SE LAISSERA PAS FAIRE.

    Et l’état, dans cette optique, ce sont des MILLIONS de gens qui le forment, le servent, et s’en servent.

    Vous allez les convaincre de… se défaire de leurs rentes ? De voter pour un ultra libéral ?
    😉

    Bref.

    L’état sera remis à sa place… « de facto » (et envers et contre tout et tous)

    Grâce à sa faillite.

    C’est aussi simple que cela.

    Or, cette évidence échappe à de nombreux libéraux qui s’enivrent de leurs propres paroles, d’idées, mais qui sont incapables de remonter le courant, et de viser l’amont.

    Bref. Commençons donc par détruire l’état, à précipiter sa faillite. Et ensuite vous pourrez vous en donner à coeur joie, sur la rédéfinition de ses missions, de son périmètre etc.

  • Encore un qui ne lit que les titres… Le livre de Cécile Philippe prétend justement qu’ils N’EST PAS trop tard pour la France.

    • Une partie de la France est d’accord pour que le reste du pays crève , afin que soient sauvegardées ses bons gros avantage s!!!

      • Ne jamais sous-estimer l’incompétence.

        Ces gens vivent dans un autre monde ils ne se rendent pas compte de l’état de la France et/ou croient dans les mythes et légende de la gauche/droite étatiste.

  • Cette voie est sans issue : c’est s’enliser pour sur dans un combat sur des thèmes idéologiques et hautement conflictuels.

    3 problèmes principaux bloquent ce pays :

    L’accès au capital, qui empêche les gens d’investir, en grande partie parce que la concurrence ne se fait pas entre crédits mais entre prises de risques.

    Les abus de position dominante : la concurrence est absente (voire pire : organisée) dans une myriade de domaines et les marchés ne peuvent pas s’équilibrer, s’en suit une sclérose chronique.

    La vision franco-française : coût du travail, valeur ajoutée, innovation n’ont de sens que comparés à la concurrence mondiale, alors que l’on ne regarde que notre nombril.

    Pour ces trois points, il existe des solutions radicales : séparer le marché du crédit de celui de l’assurance au crédit, créer une loi anti-trust et taxer voire interdire les abus de position dominante quand ils sont néfastes à l’économie (dans des secteurs sans croissance ou protégés), supprimer les couts qui pèsent sur le travail, la valeur ajoutée et l’innovation.

  • Vous trois points décrivent une situation future qu’il est peut-être souhaitable d’atteindre.
    Mais le passage de l’état actuel, que nous connaissons, à votre état futur n’est pas traité.
    Comment faire face à la récession voire la faillite que vos propositions ne manqueraient pas de créer?
    L’ordre public ne pourrait probablement pas être protégé. La cessation de paiement de la France aurait à coup sûr des répercussions mondiales.

  • Intellectuellement vous avez tout à fait raison, mais vous semblez oublier ce qui me paraît l’essentiel, à savoir que les mesures que vous préconisez (et ce à raison, dans l’abstrait) ne pourront jamais être mises en oeuvre en France dans un contexte pacifique et d’ordre social un tant soit peu maintenu :

    La baisse massive des dépenses de l’Etat (en premier lieu ses charges de personnel, puis des subventions directes ou indirectes auxquels des pans entiers de l’économie sont hélas devenus dépendants en bons junkies), la limitation de ses interventions aux seuls domaines régaliens, si elles sont mises en oeuvre…

    …Enverront au chômage et rapidement ensuite finiront par jeter dans la rue des millions de personnes qui préféreront tout casser, tout piller et renverser les gouvernements par la force plutôt que d’accepter le sort qui leur est réservé.

    Vous aurez donc, dans un premier temps, la guerre civile et du sang dans les rues.

    Comme les gouvernements acculés chercheront désespérément des issues, et que les populistes de tous poils ne manqueront pas cette magnifique occasion de prendre le pouvoir sur la base de promesses idiotes, vous aurez très rapidement ensuite un gouvernement d’extrême-droite ou d’extrême-gauche populiste et étatiste (sans doute plutôt le premier, mais peu importe). Lequel bien sûr, ne fera qu’aggraver les choses mais cherchera (et trouvera) des boucs-émissaires à qui faire porter le chapeau : les riches, les immigrés, les émigrés, l’UE, l’Euro, le FMI, l’Allemagne…).

    Vous aurez donc, dans un deuxième temps, le Venezuela en France :

    C’est-à-dire des gouvernements populistes idiots et corrompus accumulant les énormes bêtises destructrices avec l’assentiment bruyant de majorités décérébrées. Et cela de façon hélas durable. Le déclin du pays continuera en s’accentuant sur au moins une génération (voire plus), et ses meilleurs éléments émigreront définitivement pour aller chercher un meilleur avenir à l’étranger (ce qui a déjà commencé).

    Comme tout ceci est fort inconfortable pour les gouvernements, il est probable qu’ils chercheront à trouver aussi un bouc-émissaire externe au pays, et soit un « grand projet national difficile » pour ressouder la population ou au moins une « cause extérieure involontaire et inévitable » qui servira de prétexte idéal pour expliquer ses durs malheurs.

    Vous risquez donc enfin d’avoir aussi la guerre – la vraie.

    Car elle seule permettra à un gouvernement de justifier toutes les privations, toutes les spoliations et tous les appauvrissements en en rendant responsable une catastrophe qu’ils qualifieront (à tort, bien sûr) d’imprévisible, involontaire et inévitable.

    Les prétextes ne manquent déjà pas : Ukraine (bientôt un pays Balte membre de l’EU ou de l’OTAN?); Etat Islamique; Syrie (bientôt Arabie Saoudite ?); conflit Israëlo-Iranien, ou Sino-Japonais / Sino-Vietnamien / Corée du Nord-Corée du Sud entraînant les USA et ensuite l’UE par jeu d’alliances ? Etc.. etc…etc…
    Peu importe l’allumette qui mettra le feu aux poudres : elle ne sera que le prétexte et non l’explication.

    Voici ce qui me semble une prophétie plus réaliste, que celle que vous tracez dans votre blog ci-dessus. Elle est certes moins enthousiasmante, vous m’en voyez bien désolé. Mais beaucoup plus probable, cependant.

    J’espère que l’avenir me donnera tort – mais j’en doute.
    Bonne chance.

  • L’auteur est rigolo : tout son article semble présupposer que la « catastrophe »

    – Soit n’aurait laissé vivre que les gens qui pensent comme lui.
    – Soit aurait d’un seul coup décidé tous les gens qui ne pensent pas comme lui de penser comme lui.

    • Sur la dette, le scénario le plus probable est à mon avis un haircut drastique… La dette française est détenue à plus de 65 % par des « non-résidents » français.

  • Une fois la banqueroute arrivée, le pronostic pessimiste d’ALb a de forte chance d’advenir en politique intérieure. L’Etat passera au franc, utilisera la planche à billets, et comme le prédit Rawls Hume fera une Hair cut très tendance !

    C’est donc AVANT qu’il convient d’agir. Essayez Nous Citoyens, si ce nouveau parti ne vous convient pas (il n’est pas parfait) regroupez-vous ! J’ai commis une suggestion dans l’article « De l’impossibilité des réformes » de M. Desgranges sur CP. Chacun d’entre vous peut avoir des idées encore plus efficace.

  • Il faut : Sortir l’économie de la léthargie dans laquelle elle a été plongée par une politique économique doctrinaire, cataclysmique, spoliatrice, redistributrice et aux valeurs inversées. Seul un choc important avec une modification radicale des paramètres en cause pourra arriver à ce résultat. On devra : Sabrer dans les dépenses de l’Etat qui doit être recadrer dans ses fonctions régaliennes, déréguler (changer le code du travail), modifier le système des pensions qui est un PONZI, réduire les charges sociales autrement que symboliquement, en finir avec le monopole des syndicats qui paient les allocations de chômage ça c’est pour la Belgique), appliquer un taux unique sur les revenus du travail (de 5 à 15 % + abandon de la progressivité de l’impôt), mettre fin à toutes les niches ou exceptions fiscales et sociales, arrêter de subsidier des canards boiteux, « les copains politiques », les asbl en tous genres, tout et n’importe quoi et comprendre que l’argent n’est qu’un moyen d’échange, qu’il est une conséquence et surtout pas une cause de la création d’entreprises. Il faut privilégier l’offre, celui qui ne l’a pas compris, n’a rien compris !
    ATB

    • Bien mieux, vous n’aurez plus de chômage, une économie en pleine expansion, plus de problèmes de pension à payer, en revenant aux libertés sans contraintes d’il y a 170 ans, ou des pays sous développés actuels, d’entreprendre n’importe quoi en toute liberté, de payer presque rien les ouvriers, sans syndicats, sans aucune sécurité, jetables comme des serpillères, d’utiliser les produits chimiques mortels sans vergogne en toute liberté, de faire travailler les enfants, de laisser mourir les pauvres ou canards boiteux, sans argent incapables de payer les hôpitaux sans la moindre honte, avec une minuscule oligarchie de riches libertaires vivant bien prônant la liberté de mourir vite si on est pauvre ou malchanceux !!

      Vive cette liberté totale de sauvages à sélection naturelle de vraie libre marché !!

      • Derfus,

        Ce que je dis n’est pas ce que vous interprétez….Je parle de liberté, d’efficacité et de la réalité (en connaissance de cause ; formation économique et financière, ex patron de PME – +/-600 emplois créés) , vous partez en vrille sans retenue, c’est votre droit. Je ne vais pas développer maintenant mes arguments, ce serait trop long mais vous pouvez me lire ici http://lautrevoie.org/docshtml/comprennerien.html et ici http://lautrevoie.org/docshtml/suisse.html .

        Vous êtes dans un univers qui n’est pas le mien, la parole est libre, l’ignorance l’est aussi.

        Cordialement

        ATB

      • Si nous laissons l’argent en maître de la société nous tendrons vers ce que vous décrivez. L’argent ne doit plus passer avant l’humain, l’état doit justement dans sa plus simple expression être garant de la sécurité de ces citoyens, ce qu’il ne fait plus depuis un bon moment.

      • Derfus (encore)

        Pour montrer l’ineptie de votre propos, j’en prends un au hasard :

        « … de payer presque rien les ouvriers… » : Chic, on va tous pouvoir devenir patron alors !

        Je développe car j’ai remarqué que vous n’étiez pas trop équipé pour cela :

        Car si le prix de la prestation au client ne change pas, le bénéfice escompté va être tellement énorme qu’il y aura automatiquement pleins de volontaires pour se mettre à leur compte et offrir cette prestation directement au client – en embauchant donc des ouvriers mal payés – sutout si, toute réglementation ayant sauté, il est facile de se mettre à son compte.

        Ca s’appelle un raisonnement par l’absurde.

        Elle est pas belle la vie ?

        • Malheureusement mon ineptie non absurde est ce qui se passe dans les pays en développement réellement actuellement : tous les débrouillards sans trop de scrupules peuvent y tous devenir patrons et nous en achetant les vêtements, chaussures, etc.. très peu chers ainsi produits par leurs ouvriers sous payés dans des conditions pire que dans les romans de Zola, avec très peu de réglementation, nous tous, sans exception, dans les pays riches, en profitons de cette exploitation hypocritement quasi coloniale.

          L’horreur est que cela est la seule méthode de développement qui marche vraiment, faisant passer nos connaissances dans ces pays !!

          Lorsque des chinois sans papiers en France sont exploités en cachette comme en Chine, on met en prison leurs patrons sans hésiter, mais pas s’ils sont en Chine, ou aux Indes ou en Ethiopie et on achète leurs produits pas chers, conçus souvent chez nous !!

          Le coup de bâton en retour pour nous et surtout nos enfants (comme les miens) est qu »il n’y a plus d’emploi chez nous pour tous ceux pas assez capables ou assez malins de trouver un emploi qui ne peut pas être créé en Asie pour bien moins cher et tous les malheureux sous payés de ces pays cherchent à venir dans notre eldorado Européen, en clandestins !!.

          Il n’y a d’emploi chez nous, que pour ceux de haut niveau plus créatifs ou plus débrouillards que les sous développés.

          C’est pour cela qu’on manque d’ingénieurs ou de spécialistes plus le niveau est haut, car statistiquement parmi nos enfants très peu sont capables d’atteindre le niveau requis pour le fonctionnement crucial des entreprises, même en améliorant les formations insuffisantes.

          Cela s’appelle un raisonnement par la réalité que nous tous vivons.

          • Ce que vous dénoncez est vrai, mais là où vous faites fausse route, c’est d’imputer ces problèmes au libéralisme : vous mélangez capitalisme sauvage (qui est un comportement délinquant) et libéralisme.

            Le capitalisme sauvage consiste à profiter des lois existantes en les enfreignant pour s’enrichir : le dealer de drogue fait du capitalisme sauvage : c’est parce que les lois interdisent la drogue, qu’il peut la vendre 1000 fois son prix de revient.

            Le capitalisme sauvage n’est pas une conséquence du libéralisme : dans les pays totalitaires, le marché noir existe, le capitalisme sauvage est une conséquence des déséquilibres provoqués dans le marché par des lois qui ne respectent pas le marché ou qui créent des déséquilibres dans le marché : prohibitions, régulations, taxes …

            Un exemple simple est l’impôt sur le revenu progressif : il déséquilibre complétement le marché du travail et fait qu’un emploi qui est plus rare (dont plus cher) qu’un autre ne coute pas un peu plus cher, mais beaucoup plus cher (le marché se fixe sur le revenu net après impôts, pas sur le salaire). Et inversement, qu’une compétence qui n’est pas rare (votre exemple de fabrication de chaussure) voit son coût tiré au maximum vers le bas.

            En fait, le capitalisme sauvage est en grande parti du à l’interventionnisme de l’état qui fait (de bonne intention) souvent exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire.

            •  » vous mélangez capitalisme sauvage (qui est un comportement délinquant) et libéralisme.  » est l’état réel de mélange absurde dans notre monde actuel, malheureusement.

              Nous tous essayons de profiter à la limite de la légalité de votre définition : « le capitalisme sauvage consiste à profiter des lois existantes en les enfreignant pour s’enrichir », même sans enfreindre, juste en profitant des effets pervers, faiblesses, ou oublis des lois !!!
              Nous en profitons tous, lorsque nous achetons, réalisés dans ces pays, des vêtements, des chaussures, de l’électronique, etc.., vendus par ces pays, à capitalisme légal dramatiquement plus sauvage que chez nous, selon nos règles morales actuelles chez nous, mais pas selon les lois de ces pays, qui retardent d’un siècle sur nous, ce qui leur permet de se développer pour nous rattraper, sans être bloqués par les morts chez eux, qui seraient scandaleuses chez nous !!
              Le capitalisme sauvage est très relatif selon les valeurs morales de chaque pays, et chez nous, il est encore sauvage, car par exemple, il manque des lois permettant de rendre réellement responsables juridiquement, ceux qui tuent à long terme (épidémie d’obésité, diabète, allergies, cardiaques, etc.. ) avec des produits nouveaux non testés à long terme ( sans qu’ils puissent nier leur responsabilité réelle par pression ou manipulation sur les scientifiques et politiques, sous prétexte que le marché et la liberté d’entreprendre va être complétement étouffée ) !!
              lisez l’historique résumé des produits chimiques :
              un empoisonnement universel Fabrice Nicolino ed. LLL
              Les terroristes détraqués font bien moins de morts que ces saletés chimiques mises partout en respectant les lois insuffisantes !!
              Le gaz de schiste a sa rentabilité basée au départ sur des lois US supprimant la responsabilité des conséquences sur l’environnement, comme pollutions des eaux potables, au prix élevé, et donc il est du capitalisme sauvage typique manipulant les lois à son avantage pour ses profits.
              etc…

              Le monde actuel est à capitalisme sauvage global, car il permet des échanges commerciaux de marché entre des pays avec des lois et morales très différentes incompatibles, ce qui entraine des effets de déséquilibres osmotiques dramatiques de parois semi-perméables (comme lorsque on connecte de l’eau salé et de l’eau douce, avec une membrane qui laisse passer l’eau mais pas les sels ), marché perméable aux produits industriels (eau) mais pas aux mouvements humains (sels), de sorte que les prix de ces produits sont très faibles (potentiel chimique nul ), et envahissent les régions salées riches (nous à potentiel chimique élevé bien protégé ) !!
              http: //fr.wikipedia.org/wiki/Osmose
              Si on respectait :
               » le capitalisme sauvage est une conséquence des déséquilibres provoqués dans le marché par des lois qui ne respectent pas le marché ou qui créent des déséquilibres dans le marché : prohibitions, régulations, taxes …  » il faudrait ouvrir toutes les frontières supprimant la différence osmotique énorme actuelle dans les marchés mondiaux, en nous laissant envahir par les immigrés des pays sous développés, ce qui immédiatement nous mettrait dans les conditions de vie de ces pays, salaires de misères pour presque tous, sauf les chanceux ou super-doués, plus de lois de protection car inapplicables, etc.. de fait un retour un siècle en arrière pour nous, trop en avance !!!!

              Donc nous riches sommes tous hypocrites, à vouloir un marché libre mais pas trop libre pour en profiter sans voir nos avantages dilués et supprimés !!

              Il y a en réalité une différence énorme entre un vrai créatif très rare, qui change toute la société pour l’éternité, (comme pour les scientifiques, artistes ou certains chefs d’entreprise, qui créent des biens que tous désirent ) et un non créatif, au point que la différence de revenu est astronomique, très visible dans un marché même pas libre, sauf s’il est désintéressé, mais alors d’autres en profitent à sa place !!

              Toute notre progrès et sa technologie a pris son origine dans un nombre très faible de vrais créatifs.

              Donc un marché libre, entraine de lui même des différences énormes de revenu entre les emplois créatifs très rares et les emplois pas rares sans créativité, à coût tiré vers le bas quasiment zéro, sans effet de l’impôt sur le revenu, qui essaye lui de trouver le moyen de payer les infrastructures et régulations nécessaires pour un marché pas trop sauvage, qui ne tue pas les sous payés, pour ne pas avoir un capitalisme sauvage inhumain !!

              De fait sans interventionnisme bien conçu, inévitablement, tout capitalisme est un capitalisme sauvage,

              • Derfus, en temps normal j’aurais apporté une contradiction avec des éléments mais devant une telle avalanche d’idioties (the winner is « épidémie d’obésité ») je renonce et je ne vais pas tarder comme Fleur Pellerin à penser qu’il faudrait interdire internet mais à une certaine catégorie d’usagers seulement….

                • A les libertaires du marché libre qui finissent dans la censure et la dictature, face simplement à la réalité cachée !!

                  Le marché mondial est faussé et pas libre du tout sans la libre circulations des hommes, aussi libre que celle des produits .
                  Cela empêche le re-équilobrage des salaires entre pays qui fausse le marché et tout le commerce mondial, pour permettre notre domination de riches.

                  Notre chômage vient de là, en petit coup de bâton en retour !!

                  Bientôt, avec plein de robots pas chers, avec les imprimantes 3D, etc.., il n’y a aura plus besoin de Chinois ou Indiens, ni de chauffeurs de camions avec les voitures sans conducteurs sur nos routes sans accidents, et on regardera, chômeurs assistés, tourner ces robots, excepté les très doués capables de concevoir les programmes de ces robots !!

                  Même les fourmis, insectes, rats, oiseaux, OGM, travaillerons pour nous !!

              • « Toute notre progrès et sa technologie a pris son origine dans un nombre très faible de vrais créatifs. » Ceci est absolument faux : il y a un potentiel de création, d’ajout de valeur, dans chaque être humain.

                Je crois avoir compris votre raisonnement : comme 99,999% des êtres humains sont des parfaits abrutis, il faut que la société les protège en créant des lois pour réguler chaque chose.

                Je vous conseillerais donc juste de lire Saint Augustin, pour commencer….

                •  » « Toute notre progrès et sa technologie a pris son origine dans un nombre très faible de vrais créatifs. » Ceci est absolument faux  » est pourtant exact pour les étapes clés débloquées par très peu, parfois oubliées après, dans toute l’histoire des techniques et sciences, quelques individus rares ouvrant la voie bloquée ou cachée, où les autres s’engouffrent après, en multitude, croyant être créatifs, alors qu’ils ne font que des exercices d’application simples et faciles !!
                  Très visible, avec le fait que dès qu’on apprend ou voit que c’est possible, réel, une armada de copieurs réinventeurs surgit, vu qu’il n’y a plus de risques, après celui qui a tiré les marrons du feu !!

                  C’est pour cela qu’il y a plein de chômeurs, de pauvres, pas assez débrouillards ou inventifs pour trouver le moyen de gagner plein d’argent dans un marché libre.

                   » il y a un potentiel de création, d’ajout de valeur, dans chaque être humain  » est aussi exact, mais il y a d’énormes différences de cette valeur entre les différents humains, comme entre moi, incapable de reconnaître les notes de musique correctement et un musicien doué !!
                  Des Mozarts, créatifs, il n’y en a pas un par siècle !!
                  Il manque depuis 23 ans des Pierre et Marie Curie pour résoudre les contradictions absurdes de la fusion froide et la rendre utile avec une énergie compréhensible et cohérente pour tous dans le monde !!

                  Je le vois très bien sur mes enfants très différents qui se débrouillent très différemment avec la même éducation !!

                  Dans un marché libre ou moins libre, les différences de revenu ne font que refléter ces différences énormes entre humains.

                  Personne ne semble comprendre le potentiel énorme de w ww.dlsc.ca bien réel et simple !!!

            • Stéphane B. il serait bien que tu évites de raconter n’importe quoi en introduisant dans le débat un mot même pas cité par ton contradicteur : le capitalisme sauvage est un néologisme du même style que néo-turbo-ultra libéral (au choix) et est utilisé pour décrire le capitalisme par les extrêmes (Gou D au choix) et les altermondialistes.

              Du point de vue libéral, le seul « capitalisme sauvage » est celui qui utilise la loi du plus fort, au travers notamment de la coercition étatique.

              « une expression comme celle de « capitalisme sauvage » est totalement dénuée de signification. En réalité, comme le voleur ou le criminel – celui qui porte atteinte aux droits des autres – c’est l’État qui est sauvage puisqu’il est contrainte. Par quelle terrible déviation se fait-il qu’à notre époque on considère avec bienveillance l’utilisation d’une expression telle que « capitalisme sauvage », alors qu’on trouve obscène de parler d’ « État sauvage » ou d’ « État esclavagiste » ? » Autrement formulé, « passer du contrat volontaire entre propriétaires légitimes à la contrainte étatique, c’est bien passer de la civilisation à la barbarie ».
              Wikiberal – Pascal Salin

              La société dans laquelle est exercée une contrainte injustifiée et qui entrave les droits des individus, telle est la société « sauvage ».
              _________________
              Il y a un capitalisme de connivence mais là n’est pas le sujet. C’est le capitalisme de corruption et des petits services entre amis : c’est l’état qui cède à la pression des corporations et interfère avec l’économie pour des raisons de corruption ou des raisons politiques mais sûrement pas dans de bonnes intentions.

              Tu mélanges du vrai et du faux : l’impôt progessif est de l’interventionnisme conduit par une idéologie (redistribution, égalitarisme); le dealer de drogue profite juste d’un déséquilibre causée par une intervention étatique qui empêche la rencontre naturelle de l’offre et de la demande, mais de grâce, ce n’est pas un capitaliste au sens commun du terme qui revendique la propriété privée et entre autres celle des moyens de production. C’est juste un commerçant oeuvrant dans une activité illégale selon la loi actuelle.

              • Je rappelle des réalités incontournables qui si ignorées, nous retombent dessus violemment, gameover :

                Cette affirmation « le dealer de drogue profite juste d’un déséquilibre causée par une intervention étatique » est contraire à la réalité humaine, car en laissant totalement libre les drogues toutes sortes (sans cesse de nouvelles chimiques ) on aurait, comme pour le tabac, l’alcool, une armada très supérieure d’accrocs addictifs à ces drogues, totalement incapables de s’en passer et de s’en libérer et au lieu déjà d’un nombre petit (déjà dramatique) de drogués, la plupart de nous ou de nos enfants seraient drogués et mourraient encore plus vite qu’avec l’alcool et le tabac !!

                Je ne fais que rappeler des réalités évidentes, et un marché libre avec les drogues libres, rend la plupart des humains totalement non libres et dépendants de leur drogue, c’est à dire de fait un marché totalement déséquilibré, pas libre, avec des clients prisonniers de leur drogue devenue indispensable !!

                 » La rencontre naturelle de l’offre et de la demande  » est totalement déséquilibrée et détruite, par la dépendance irrépressible dans la drogue devenue indispensable au point de se tuer avec !!

                Lorsque gameover aura un de ses enfants mort par overdose de drogue, il changera d’avis !!

                La solution est très DIFFICILE, mais elle doit être basée scientifiquement sur les comportements de dépendances humains réelles et pas sur une idéologie aveugle d’un marché libre pour tout !!

                « le capitalisme ou relations de corruption et des petits services entre amis’ est le comportement humain instinctif à l’état sauvage réel, de copains, de tribus qui finit en mafias et guerres sans cesse !!

                C’est un constat scientifique du réel, dans l’histoire et très visible sur nos enfants tout jeunes, avant éducation, sans contrainte !!!

                C’est pareil avec la malbouffe qui rend obèse, malade, elle est très étudiée pour rendre accroc, addictif, comme une drogue, au point qu’il est impossible de s’en passer, même si on sait qu’on réduit ou détruit sa durée de vie !!

                gameover fait partie de ces manipulations qui nous font croire que nous sommes libres dans le marché, alors que les firmes savent que nous devenons facilement dépendants drogués à la malbouffe, ce qui fait exploser leurs profits, invisiblement en faussant le marché !!

                gameover doit cesser à croire à l’idéologie fausse scientifiquement du marché parfaitement libre bloqué par les réglementations !!

                • Ouille ouille ouille… la mort par overdose d’opiacés (incluant les suicides assistés) concernent environ 300 personnes par an (ofdt.fr) et plus de 10 fois plus meurentt d’un accident de la route et encore autant sont lourdement handicapés soit en tout 6000 à 7000 personnes: faut-il interdire les voitures ?

                  4 jeunes sur 5 ont déjà essayé la fumette… la loi ne fonctionne pas, la répression ne fonctionne pas : une loi inapplicable est inutile.

                  Au contraire la législation sur la drogue profite au grand banditisme et allié à la prostitution dont il est un soutien finance le trafic d’armes et fait certainement plus de morts que la consommation de drogues.

                  Mais bon, vu que tu penses qu’il faille encore plus légiférer sur le trop sucré, salé… etc tu sais donc que tu es un bon petit socialiste qui ne s’ignore même pas, socialisme qui nous démontre maintenant chaque jour qu’il atteint ses objectifs ; tous égaux car tous pauvres.

                  T’as rangé ton frigo ?

              • J’ai utilisé ce terme de capitalisme sauvage, pour utiliser un vocabulaire que je pensais Derfus utilisait. Sa réponse prouve que c’est le cas. En fait sa réponse prouve qu’il confond capitalisme (sauvage ou pas) et libéralisme, le tout sous fond de peur : « en nous laissant envahir par les immigrés des pays sous développés, ce qui immédiatement nous mettrait dans les conditions de vie de ces pays, salaires de misères pour presque tous »

                Quand à mon point sur l’impôt et le dealer, mon point était que dans les deux cas, l’intervention étatique ne tenait pas compte du marché, et que dans les deux cas les résultats escomptés étaient l’inverse que ceux attendus : l’impôt progressif ne réduit pas les inégalités de revenus, mais les augmente, la prohibition ne réduit pas le commerce des drogues, mais l’augmente.

                Je crois que l’on est d’accord que le rôle de l’état n’est pas d’essayer de contraindre le marché : ce qui ne marche pas et dans nombre de cas abouti à l’inverse de l’effet escompté.

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