Électricité : la solution locale à petite échelle

La « mégalophilie » plombe notre politique énergétique. La cogénération et le mini-nucléaire modulaire sont la solution.

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Électricité : la solution locale à petite échelle

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 octobre 2014
- A +

Par Richard North, depuis Bradford, Royaume Uni

Tandis que les planificateurs de l’énergie se chamaillent sur l’avenir (et les pertes exponentielles – déjà 24 milliards de Livres) de la centrale nucléaire Hinkley C, avec ses deux générateurs démesurés de 1600 MW, les Allemands s’occupent à montrer qu’à l’autre bout de l’échelle, ça marche fort.

Quoiqu’on nous considère comme des « rebuts », c’est bien nous, déterminés à trouver des solutions sérieuses pour garder les lumières allumées, qui relevons des choses comme ce site web plein de bonne volonté, montrant un moteur Volkswagen de 2 litres, dans la cave d’une maison (voir photo), utilisé pour la cogénération, la production conjointe d’électricité et de chaleur. Les Allemands ont évidemment un mot pour décrire ce genre d’initiative. Ils l’appellent Schwarmstrom (énergie de foule).

En partenariat avec LichtBlick, il s’agit d’un projet de vente de 100 000 unités « EcoBlue » visant à constituer l’équivalent d’une centrale de 2 gigawatts. Sur la base d’un moteur Volkswagen fonctionnant au gaz naturel, et à terme au biogaz issu de sources non-fossiles, ces unités devraient produire de l’énergie à la demande tout en accumulant de la chaleur, et produire ainsi eau chaude et surplus d’électricité destiné à la revente sur le réseau de distribution.

Honda prévoit quelque-chose de très similaire, ce qui indique un vrai potentiel. Faites fi de la propagande écolo de leur plaquette promotionnelle, et vous aurez une réponse tangible et pragmatique aux difficultés d’approvisionnement en énergie.

Le cœur de cette solution, c’est de combiner flexibilité d’usage et multiplicité de tailles, permettant par exemple à la ville de Fribourg-en-Brisgau de produire aujourd’hui la moitié de son électricité par la cogénération, contre seulement 3% en 1993. La ville compte 14 unités de grande taille et 90 de petite taille (installées par exemple dans le théâtre et le centre nautique).

Deux des générateurs de grande taille sont situés à proximité de décharges pour exploiter leur méthane comme carburant. Les autres fonctionnent sur un mix de gaz naturel, biogaz, vapeur géothermique, copeaux de bois et fioul. L’autre innovation décisive est apportée par le nouveau système de chauffage collectif de quartier, remplaçant les chaudières individuelles à gaz ou fioul.

Voilà à quoi ressemble l’avenir, mais comme toujours il faut tailler dans la rhétorique écolo pour en avoir une image claire. Pourtant plusieurs des idées adoptées par les Verts remontent à loin. Prenez Slough Trading Estate, le domicile des barres chocolatées Mars (photo ci-dessous). Ce site est équipé d’une centrale de cogénération de 40 MWe, rénovée récemment mais qui fournissait à la fois chaleur et électricité depuis 1920.

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Le principe a seulement été récupéré par les écolos. Qu’ils aiment ou promeuvent ces idées (comme méthodes de gestion de la demande en énergie, par exemple) ne veut pas dire qu’elles sont nécessairement mauvaises.

En matière de cogénération, cependant, la « droite » politique britannique persiste dans l’aveuglement, ce qui explique que ce qui passe pour une « politique énergétique » à l’UKIP n’en fasse même pas mention, laissant tout loisir d’en parler à nous autres, les « rebuts ». Quel génie d’un genre douteux que de faire ainsi l’impasse sur toute une technologie, là où d’autres pays envisagent déjà de l’exploiter pour répondre à la moitié de leurs besoins en électricité.

Cela s’applique tout autant au cas du mini-nucléaire (à réacteurs modulaires). Comme le déclarait l’autre jour David Clarke, président du Energy Technology Institute, devant un comité de la chambre des députés :

« À la base, nous voyons un potentiel de baisse du coût de l’énergie et des besoins en eau de refroidissement, comparé aux centrales de grande taille, qui confirme l’opportunité ouverte par les petits modules nucléaires, c’est-à-dire que cela ouvre de nouvelles options pour tous les sites où l’on peut construire ces unités, ainsi qu’un potentiel de réutilisation de la chaleur passive si on les situe près des zones résidentielles. »

Paul Stein, le directeur scientifique de Rolls Royce, est tout aussi franc quand il affirme, devant le même comité parlementaire, que le mini-nucléaire est en tout état de cause la seule solution permettant d’atteindre l’objectif du gouvernement, fixé à 40 GW d’énergie nucléaire. Il propose une usine capable de fabriquer un générateur de 150 MW chaque mois, soit 1800 MW par an, ce qui équivaut à la construction d’une grande centrale chaque année.

Pourtant, dans l’ersatz pathétique de politique énergétique de l’UKIP, malgré 29 occurrences du mot « nucléaire » il n’y a aucune mention de ces modules. C’est si typique de l’UKIP – les rares fois où ils ont une vague conception de leur destination ils n’ont pas le début d’une idée de comment s’y rendre. On délègue cela aux « rebuts ».

Toutefois, dans le cas présent, c’est Owen Paterson qui va, dès aujourd’hui, en appeler à un effort de développement du mini-nucléaire modulaire, une initiative qualifiée de « bizarre » par Bob Ward, ce qui démontre encore une fois que les Verts, comme l’UKIP, ont un train de retard. En réalité c’est la « mégalophilie » qui plombe notre politique énergétique. La cogénération et le mini-nucléaire modulaire sont la solution.


Sur le web. Traduction : J. Sedra pour Contrepoints.

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  • j’imagine la mini barre de mox en vente au supermarché pour alimenter mon co-générateur …et tout cela au moment du réchauffement climatique et de la pénurie d’eau …va falloir être inventif pour évacuer les calories superflues des villes ..peut être des éoliennes en mode ventilateur 😉

    • Le Mox n’est pas le seul carburant possible !

    • Quel réchauffement climatique?Quelle pénurie d’eau?

    • Pour la chaleur : La plus grosse demande d’électricité est hivernale ☺

      • Une solution pour se chauffer l’hiver, gratuite et perpétuelle une fois installée, ne consommant rien, ni ne polluant, sans CO2, sans radioactivité, sans aucune pompe à chaleur, locale, qui marche à http://www.dlsc.ca depuis 2007 au Canada à 1000m d’altitude avec des -30°C en hiver :
        simple : on conserve la chaleur solaire de l’été gaspillée sur nos toits et parkings pour avec se chauffer en hiver, avec un stockage sous terre de cette chaleur qui garde cette chaleur sur des mois, juste fait avec des perçages de tuyaux tous les deux mètres dans la terre ou la roche gratuite sous nos pieds.
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_solaire_de_Drake_Landing
        Aucune pompe à chaleur pour cette géothermie peu profonde à recharge solaire thermique simple en été qui fournit en hiver la chaleur d’été conservée.
        On a oublié en France que la chaleur ou le froid se conserve en terre sur 4mois dès que la taille de stockage est au dessus de 10m avec des perçages de simples tuyaux dans le sol gratuit, qui n’est pas du tout remué.
        On peut l’installer pour un simple maison sans la reconstruire pour l’isoler et ce chauffage une fois installé est gratuit à perpétuité, sans la moindre pollution, sans entretien, sans pompe à chaleur à durée de vie limitée qui consomme, elle, de l’électricité nucléaire en France.

        • Le puits canadien, rien de nouveau sous le soleil. A quelle température est l’air de ce puits ?

          Quelle rentabilité finale $ / kWh ?

          • Ce n’est pas du tout un puits canadien du tout classique ( comme vendu en France avec terre à la température moyenne annuelle de 12°C, remuant plein de terre pour alimenter en air hors gel une pompe à chaleur fort cher et même des arnaques ), car avec des capteurs solaires sur le toit ( tuyaux sous vitre), on chauffe à 60°C en été, la terre pour récupérer cette chaleur en hiver avec des tuyaux fins percés dans la terre le moins cher possible, sans aucune pompe à chaleur.
            Contrairement à la pompe à chaleur à durée de vie courte typiquement moins de 10 ans (pompes, fluides qui changent comme les normes, au point que j’ai renoncé à utiliser ma pompe à chaleur bonne à changer, surtout pompe à fric pour installateurs ), le système est perpétuel, inusable une fois installé, et peut être simplifié en diminuant son prix si fabriqué en série de façon simple, de sorte que sa rentabilité est prix d’installation divisé par (temps infini multiplié par sa puissance fixée par la surface de panneaux solaires sur le toit de au moins 600KWh par m2an ) qui égale zéro !!! car inusable.
            Son intérêt est perpétuel, sans CO2 ni pollution, simple, installable même sans isoler par l’extérieur la maison, en augmentant la surface sur les toits, comme 60m2 sur le toit avec le garage donne plus de 30000KWh par an disponible.
            Le prix peut être comparable à la réfection complète du toit de la maison.
            La difficulté est comme votre réponse, l’incompréhension et des idées fausses par à peu près nous tous, et la nécessité de conjuguer différentes technologies, en les simplifiant pour diminuer les prix, solaire, forages de petit diamètre, géologie inhabituelle, échanges thermiques, temps d’amortissement très court avec du matériel conçu pour casser vite, car beaucoup de solutions actuelles cherchent plus à compliquer qu’à diminuer le prix, en évitant toute solution qui ne consomme plus rien du tout comme celle ci.
            On préfère le nucléaire, infiniment plus complexe et dangereux et vu que nous ne sommes pas plus intelligents ni plus infaillibles que les Japonais et Russes, tôt ou tard, en France, le nucléaire pétera en faisant évacuer toute une région radioactivée et inhabitable pour des siècles, c’est aussi inévitable que les accidents automobiles ou les tremblements de terre !!! Notre économie sera coulée avec plusieurs milliers de milliards d’€, car notre nucléaire tourne sans aucune assurance, comme un conducteur sans assurance croyant à son infaillibilité pour n’avoir jamais d’accident.

    • ☻ Curieusement, le réchauffement crimatique, sorti du langage des terminologues du giec au profit de dérèglement, crimatique aussi, n’est pas attribué à la chaleur émise par l’Homme (animal à sang chaud thermostable) pour la satisfaction de ses besoins mais au GES d’origine humaine.

    • ☻☻☻Dans un enceinte de confinement le combustible.

  • Les russes ont déjà des mini centrales sur barge ❗

    • Il y a eu, jusque récemment, une centrale nucléaire en Suède, près de Stockolm avec récupération de la chaleur par un réseau de distribution chaleur urbain. ☺☺☺

    • Sur barge, c’est moche, mais les Français en ont sous-marines, et pas seulement militaires. Ca fait bien 10 ans qu’ils cherchent à en vendre aux pétroliers pour l’alimentation des champs d’exploitation sous-marins.

  • § Cogénération
    Technologiquement la cogénération ça marche, c’est même pas nouveau.
    Economiquement, fait voir. Pour qu’une cogénération (chaleur + électricité) il faut des réseaux.
    Le réseau électrique, déjà existant, dans lequel s’écoule l’énergie des actuelles méga centrales.
    Le réseau d’eau chaude pour utiliser la chaleur qui suppose une relative proximité des « utilités ».
    Sans subvention, ici en France, je ne vois pas de cas où, économiquement la cogénération peut rivaliser, même de loin avec les productions habituelles.

    § Mini-micro NUC.
    Des centrales nucléaires de la tailles de celles qui alimentent les sous-marins militaires peuvent être imaginées dans des région côtières, refroidies par l’eau de mer en été et produisant pour la ville chauffage à eau chaude par réseau en hiver et électricité.
    Economiquement je ne sais pas, l’intuition me porte à dire que ça peut s’envisager.
    Ecolopolitiquement je doute.

    • !
      Dans les deux cas, une approximation à se souvenir:
      La production se répartie en chaleur = 2/3 et électricité 1/3.

      • Je vois bien une solution: Ouvrir des thermes en été.

      • Je vois bien une autre solution : chauffer les habitations en hiver avec les 2/3 de l’énergie perdue sous forme de chaleur dans les centrales thermiques (nucléaires) de production d’électricité.
        Bon, la chaleur se stocke assez bien mais voyage assez mal. Rapprochons les centrales des mégapoles !

        • Faut du volume pour stocker la chaleur basse température de l’eau chaude ☻

          • Mais encore, combien ?
            Supposons que je dispose d’un ballon de 2 m3 pour stocker de l’eau que je compte utiliser sur une plage de 20° (de 75° à 55 °, par ex). Quelle quantité de chaleur est ainsi stockée ?
            20° x 2000 litres = 40 000 Kcal soit un peu plus de 40 KWh. Pas si mal…pour 2 minables m3.

            • ce qui est étonnat, c’est que tous ces systèmes existent depuis ,pour ce que je connais personnellement ,au moins 30 ans.

              Dans un système de chaufferie au fuel ou au gaz, la perte la plus significative provient des arrêts et remise en t° en fonction de la demande.
              dans un système tel que nous les montions il y a donc plus de 30 ans, la chaufferie, suivant la taille du batiment, était équipée de 1,2,3,5 chaudières de petites dimensions pilotées par un ordinateur raccordé à une sonde extérieure, et démarrées en fonction des t° extérieurs(un capteur de vent et de soleil permettait de raffiner encore).Une fois démarrée, la chaufferie ne s’arrêtait pas quand la t° des locaux était atteinte, mais chargeait des boilers dimensionnés convenablement.Ceci permettait de démarrer la chaufferie une ou deux fois par jour.
              Concernant le stockage par boilers, c’est très performant, les pertes minimes, la longévité excellente.Suivant l’opérateur, on calcule même que ,à certains moments, il est intéressant d’utiliser du courant exclusif de nuit, pour chauffer les boilers, le prix d’une résistance tri est insignifiant.
              Le système tenait évidemment compte de vos désidératas ,pour avoir les t° voulues aux heures voulues, mais par exemple, si la T° voulue n’était plus acquise par exemple à 22,35 heures,et que e basculemnt nuit est programmé à 23 heures, la chaufferie ne démarrait pas.
              Avec un tel système, on pouvait économiser +/- 30 % de combustible.
              Mais cela avait un coup, que l’on pouvait prétendre amortir raisonnablement avec un pétrole cher( je vous rappelle qu’à cette époque le gasoil de chauffage était au même prix que maintenant) mais dès que les prix sont revenus à la normale, inutile de même en parler.
              Et c’est le problème de toutes ces belles idées,impossible de garantir un amortissement sur une période « humaine »
              C’est le même problème avec les pompes à chaleur( quand je pense que l’on vend des « réversibles » air eau,un scandale),avec les panneaux pourtant effcicaces, pour chauffer une piscine par exemple.
              Mais si l’état met la main à la poche….

            • Le solaire thermique est une solution sensée.

              • @MichelC: Le solaire thermique est en effet la seule énergie solaire à peu près rentable sans subvention. C#est d’ailleurs le seul secteur solaire sans crise.

            • Mouais, 2m3 de flotte ça fait 2 tonnes, sans le ballon (négligeable). Ça vaut vraiment le coup de déplacer 2 tonnes pour 40 KWh (soit environ 5€ prix de vente EDF, net de distribution & taxes) ?

              Avec une conso pour déplacer ces 2 tonnes en camion citerne de 40 tonnes (environ 34 l/100km) on est à 1,7 l/100km pour 2 tonnes, soit environ 2,2€ de gazole.
              Transportez vos 2m3 sur 250 bornes et ça coûtera plus cher que la production+distribution+taxation de la même énergie par EDF.

              A tous les conspirationnistes des coûts non pris en compte par EDF à propos du nucléaire : l’ASN sous pressions des divers lobbies a fait provisionner à EDF bien plus que toutes les estimations du coût de démantèlement des centrales, provision déjà reportée sur le coût de l’électricité (laquelle est encore 2 fois moins chère que celle de nos voisins allemands). Quant à un éventuel accident : Bien que très improbable (la France a les centrales les plus sûres du monde, n’a jamais eu d’accident majeur et le nombre total d’accidents nucléaires graves (3, dont un seulement a engendré des décès)) il est prévu et le risque est maîtrisé.

              • Je suis très surpris de voir le nombre de défenseur exclusifs d’EDF sur ce site. Très étonnant…?
                Sinon vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit. Le sieur Polisson m’interpelle sur le stockage, je répond donc sur le stockage et vous me parlez de façon assez stupide de transport de chaleur par camion !
                Puisque les centrales nucléaires hexagonales sont les plus sûres du monde, déplaçons les au plus près des grandes métropoles et celles-ci pourront alors disposer de toute la chaleur perdue via des réseaux de chaleur…

    • ben oui ça marche, et cela existe, j’en ai installées il y a au moins 10 ans
      tapez Viessman(j’espère qu’ils lisent, un petit chèque?)
      ils ont des systèmes de cogénérations, des packs prêts à l’installation de toutes puissances.
      Le plus marrant, c’est que le bidule fait son propre entretien, vidanges et tout.

      mais ce sera efficace tout au plus 5 mois par an, quand la demande de chauffe sera grande.
      Le reste du temps, le bon courant EDF sera moins cher
      et puis regardez le tarif
      moi, je garde EDF, et j’achète la Porsche

      •  » regardez le tarif » du nucléaire électrique jusqu’au jour où le nucléaire pétera en faisant évacuer toute une région radioactivée et inhabitable pour des siècles, c’est aussi inévitable que les accidents automobiles ou les tremblements de terre !!!
        Notre économie sera coulée avec plusieurs milliers de milliards d’€, car notre nucléaire tourne sans aucune assurance, comme un conducteur sans assurance croyant à son infaillibilité pour n’avoir jamais d’accident.

        Vu que nous ne sommes pas plus intelligents ni plus infaillibles que les Japonais et Russes, tôt ou tard, en France, le nucléaire pétera et le tarif explosera, avec plus d’électricité du tout !!

  • Encore mieux que la cogénération, la trigénération :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Trig%C3%A9n%C3%A9ration
    « Le rendement de conversion mécanique/électrique peut dépasser les 95 % et celui de la récupération de la chaleur dépend de la configuration du système et de la bonne isolation des tuyauteries. »

    Et bientôt la quadrigénération :
    http://www.clarke-energy.com/fr/gas-engines/quadgeneration/
    « La quadrigénération inclut les caractéristiques d’un système de trigénération, avec une production combinée de chaleur, d’électricité et de froid, et comprend également la récupération du dioxyde de carbone provenant des gaz d’échappement. Ce dioxyde de carbone est purifié et peut être utilisé dans les procédés industriels. »

    Si seulement l’État finançait la recherche en France mais non ! La taxe carbone sert à employer toujours plus de fonctionnaire, très utile pour la question énergétique. Ils vont pédaler c’est ça ?

      •  » Le rendement de conversion mécanique/électrique peut dépasser les 95 % » (Hors rendement du réseau de distribution de chaleur)

        D’abord, libellé comme ça {peut dépasser} c’est de la pignouferie. ☻

        Le rendement nominal (écrit sur la plaque du matériel et sur la notice avec) d’un alternateur est rarement de 95% et il suppose une utilisation constante à pleine charge ☻

        Non ça c’est de la théorie théorique même pas atteinte en laboratoire (si non une référence serait notée).

        Dans la pratique, le rendement d’EXPLOITATION, le seul qui compte $, est souvent de l’ordre de 60%, comme l’atteste les comptes et compte-rendu d’exploitation des VEOLIA énergies et autres qui, quand ne niveau d’éfficacité est atteint, l’agrémentent du bel et sonore cocorico.

        • Mais, avec une pompe à chaleur, et la récupération de la chaleur, on n’arriverait pas à dépasser les 100% ?

            • Pas en rendement électrique mais calorique ❓ ❗
              ♪♫♪

              • Rendement thermique, oui, supérieur à 100% ? ☻ mouarfff mouarfff

                • Comme les PAC avec leur coefficient 4 ou 5, arf arf arf ❗

                  • Le COP des PAC n’est pas un rendement, les élèves de premières années de BTS thermique le savent.

                    Typiquement le COP d’une PAC air/air est d’environ 3 pour LA température extérieure 7°C BS, 6°C BH./ (point barre)

                    • Thermodynamiquement, vous avez raison.
                      L’entreprise citée plus haut annonce en fait un rendement thermique de 42 %, ce qui est déjà pas mal.
                      Puis cela passe à environ 90 % en cas de cogénération, ce qui devient mirifique, et sans doute abusif au point de vue thermodynamique. Si on suit cette logique, abracadabra, tour de magie et hop, on peut dépasser le 100 %.

    •  » Si seulement l’État finançait  » ☻☻☻

      On aurait le paquebot France = Plouf et – $
      On aurait l’avion Concorde = Crasch et – $
      On aurait le Plan Calcul = Bug et – $

      Que l’état finance, pourquoi pas mais surtout qu’il ne prenne pas d’initiative sur la nature de la recherche comme suggéré. sinon Plouf Crasch Bug & — $

  • C’est comme le retraitement de l’eau des communes.
    Sur le papier la solution non privée est idéale. Puis viennent les normes, les coûts cachées, la gestion qui commence à occuper à plein temps, les plans d’investissements qui s’enchaînent, les pouvoirs publics d’ordre supérieur qui commencent à vouloir « aider / s’imposer », etc.

    Et à la fin, par tranquillité, on signe pour le tiers « conseillé » qui s’occupe de tout, plus cher.
    Économiser pour quelques sous quand l’argent est à taux zéro…

  •  » encore une fois que les Verts, comme l’UKIP, ont un train de retard.  »

    ☺☺☺ un train à charbon et vapeur dont le rendement était de 5% soit 95% de pertes.

    Ah c’était le bon temps.

  • Fusion nucléaire individuelle, Thorium… Demain l’énergie proviendra d’un nucléaire maîtrisé, inoffensif et très bon marché.

    MM les écolos ! L’éolien, c’est du vent ! Du vent qui coûte très cher… L’éolien est un leurre.

    Voyez ceci :

    Fusion froide : le chat (E-Cat) est enfin sorti de sa boîte – Publié le 13 octobre 2014 dans Sciences
    LENR : L’énergie nouvelle est officiellement arrivée… Et, selon un rapport scientifique, elle est « remarquable ». – Par Jean-Pierre Cousty

    L’article : http://www.contrepoints.org/2014/10/13/184364-fusion-froide-le-chat-e-cat-est-enfin-sorti-de-sa-boite

  • ça vient de sortir,
    http://www.lockheedmartin.com/us/news/press-releases/2014/october/141015ae_lockheed-martin-pursuing-compact-nuclear-fusion.html

    J’avoue être un peu surpris de voir une entreprise telle que Lockheed Martin communiquer sur , ce qui serait une réelle avancée technologique.
    A voir.

    • Du pur rêve comme ITER, en faisant bien plus petit pour bien moins cher !!
      Mais plus c’est petit, plus les instabilités sont non contrôlables.
      Nous avons un réacteur gratuit et fonctionnel depuis 4,5 milliards d’année : notre soleil, qui pas sa taille contrôle ses instabilités et il suffit de l’utiliser mieux !!!
      Sur le toit de ma maison je gaspille côté sud par an 30000kWh par an en chaleur solaire surtout en été qui pourrait me servir à me chauffer en hiver comme fonctionnel depuis 2007 à http://www.dlsc.ca
      Ce n’est pas un puits canadien usuel du tout, lisez
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_solaire_de_Drake_Landing

  •  » 90 % en cas de cogénération  »
    ça c’est du rendement au mieux théorique, au moins fantasmatique.

    Quand VEOLIA ou autre GDF Suez publient des bilans annuels de cogénération ils sont contents d’annoncer 60 %. Ce qui suppose que ce n’est pas la moyenne des cogé en exploitation.

    Le rendement optimum d’un alternateur est de l’ordre de 92 % et pour l’atteindre il faut qu’il soit exploité à sa pleine puissance, pareil pour de cos phi d’où un rendement global pour l’alternateur d’environ et au mieux du mieux 85%, ensuite il y a les transformateur pour entrer dans le réseau, etc.

    ça c’est pour passer de mécanique à électrique. Avant nous avons la chaleur du moteur….

    bref 90% c’est pipeau

    • bref 90% c’est pipeau ♪♫♪

      C’est surtout commercial, cela frappe l’esprit.

    • Dans la vraie vie ça se passe comme ça :

      Un compteur sur le combustible dont on connait les PCS et PCI
      Un compteur de MWh chaleur sur la et les sortie(s).
      Un compteur de MWh électriques sur la sortie.
      et à vos calculettes et étonnements ☺☻

  • Les commentaires sont fermés.

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