Éducation nationale : moins de moyens pour les meilleurs

L’école à deux vitesses a commencé, et c’est les socialistes qui sont en train de l’instaurer.

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Éducation nationale : moins de moyens pour les meilleurs

Publié le 17 octobre 2014
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Najat Vallaud-Belkacem vient de proposer un nouveau projet : les académies qui obtiennent les meilleurs résultats auront moins de moyens financiers que celles où il y a de l’échec scolaire. Un plan dévastateur.

Par Phoebe Ann Moses.

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Si l’intention socialiste s’en tient à ses idéaux habituels (égaliser les résultats), on constatera bientôt les effets dévastateurs du plan de Najat Vallaud-Belkacem. Il est en effet tentant de penser que l’échec scolaire est lié au manque de moyens d’une académie. Il n’en est rien : l’ensemble du système scolaire français est mal noté dans la dernière étude PISA, et pourtant la France est l’un des pays qui accorde le plus de moyens financiers et humains à la scolarité. C’est donc déjà, dès le départ, un raisonnement appuyé sur une erreur.

Mais admettons quand même que donner encore plus de moyens à des académies en difficulté puisse laisser entrevoir une réussite un peu meilleure des élèves. Il est tentant de faire un essai avec les meilleures intentions du monde (et surtout avec les moyens financiers donnés par l’ensemble des contribuables).

Les académies qui obtiennent de bons résultats se verront dotées de moins de moyens que les autres. S’il est admis par les enseignants qu’un bon élève « s’en sort toujours de toute façon », quel que soit le mauvais prof qu’il a en face de lui, ou les locaux en mauvais état dans lesquels il ira travailler, il est envisageable qu’à la longue les parents de bons élèves finiront par avoir envie de donner les meilleures chances à leur enfant. Que feront-ils ? Ils l’inscriront dans une école en bon état, pour ne pas dire dans une école où les enseignants sont toujours présents.

Au final, terminée la mixité sociale : les bons élèves iront dans le privé, les mauvais se contenteront du système public. L’école à deux vitesses a commencé, et ce sont les socialistes qui sont en train de l’instaurer.

S’il est pourtant un constat qu’il aurait fallu faire, et il y a des années qu’il aurait dû être fait, c’est que l’enseignement passe par des êtres humains : s’il y a un échec de l’apprentissage à l’école, c’est que le fil est rompu entre celui qui émet le message et celui qui le reçoit, c’est que le contenu ne passe plus. La gauche a toujours préféré penser que la faute en incombait au fameux contenu : si les enfants échouent, c’est que le contenu est trop long/rébarbatif/politiquement inapproprié… Et d’années en années on a élagué le contenu du savoir, afin de ménager l’électorat puissant que constitue le « corps enseignant ».

Seulement le problème ne vient pas du contenu, il vient des enseignants. Et il ne vient pas de leur formation, qui jusqu’ici leur permettait d’être recrutés avec un niveau moyen de connaissances correctes. Non. Il vient de leurs opinions politiques. Les enseignants sont en grande majorité de gauche et ils appliquent depuis des années une politique de gauche dans leurs classes : on veut de la discipline pour enseigner correctement, mais on ne veut pas blâmer untel qui a des conditions de vie difficiles. On veut de bonnes notes, mais on ne félicite pas publiquement le bon élève car cela découragerait les autres. On veut bien faire une moyenne des notes, mais sur quelques notes seulement, les contrôles ça demande du travail. On veut de la tenue mais on arrive en cours habillé et coiffé par la CAMIF, il ne faudrait pas que les élèves croient qu’un prof est autre chose qu’un ami et qu’il va faire preuve d’autorité et de rigueur.

Tout cela est une vaste erreur et si le monde de l’enseignement était un peu secoué par de vraies réformes (de celles qu’on propose et qu’on retire, comme la déréglementation) il y aurait certes du monde dans la rue, mais au moins un vrai débat serait lancé. Oui les enseignants doivent se remettre en question. Oui ils doivent se concurrencer les uns les autres. Oui ils doivent être notés, et pas par des inspecteurs qui passent une seule fois dans toute leur carrière.

Ils doivent être notés par les élèves et les parents. La crainte est grande pour un fonctionnaire d’être passé à la moulinette de l’évaluation ! Et pourtant c’est le seul moyen d’améliorer la qualité des enseignants : notation de la ponctualité ; notation de l’autorité ; notation de l’ambiance en classe ; notation du nombre de contrôles effectués pour établir la moyenne de l’élève ; notation de la tenue vestimentaire ; notation de l’effort d’explication et des conseils donnés quand ils sont demandés. En un mot : transparence. Ne croyons surtout pas qu’un élève ou sa famille demande un « prof cool ». Non. L’élève, il veut réussir. Et il sait pertinemment que cela passe par un bon niveau d’enseignement.

C’est seulement fort de ce constat qu’on comprendra que « l’égalité des chances » n’est pas une égalité de résultats, qui est d’ailleurs impossible à obtenir. L’égalité des chances, c’est de donner à une classe un enseignant capable de répondre à l’exigence de la classe qu’il a en face de lui. C’est seulement cela que devrait s’imposer l’école publique : recruter pour donner le meilleur à l’élève.
Donner de l’argent à des académies en difficulté ne servira absolument à rien, sinon se donner bonne conscience.

En effet ; qu’en attend-on ? Plus de personnel ? Moins d’élèves par classe ? Cela a déjà été expérimenté et n’a pas réduit les difficultés d’apprentissage dès les petites classes. De beaux locaux qui donnent envie d’aller travailler ? C’est ce que la société propose qui donne envie de s’en sortir. Le problème est qu’elle ne propose pas grand-chose, encore moins quand un Président de la République blâme ceux qui gagnent de l’argent. Qu’attendre d’autre qu’une vie minable quand au plus haut niveau on vous indique que c’est la seule vie moralement acceptable ?
Quand les établissements scolaires seront notés, et qu’ils choisiront eux-mêmes leurs enseignants, là on pourra entrevoir une solution : il y aura un marché des enseignants et pour avoir un emploi il faudra être le meilleur.

On est donc bien à des années-lumière du système actuel.

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  • Article scandaleux. Oui il y a de mauvais profs, mais ce n’est pas une généralité. Il y a des profs qui se démènent pour leurs élèves, bons ou mauvais, et qui ne sont pas de gauche! Il existe aussi des mauvais journalistes qui écrivent des sujets sur ce qu’ils ne connaissent pas! A bon entendeur. ..

    • L’auteur n’est pas journaliste mais professeur. C’est écrit en haut à droite.

    • Si ce que vous dites est vrai, alors ceux là ne devraient pas se sentir concernés et au contraire, approuvé très fort, pour remettre en question système et profs eux mêmes !

      • J’en connais qui voudraient se débarrasser de ce système odieux.

        Mais bien peu admettent que la seule réforme efficace serait la libéralisation.

  • La première partie est bien vue … Le couplet sur les profs est nul et inapproprié… Quand aux prof de gauche, il ne doit plus y en avoir en France….
    On se rend compte au fil de l’article que son concepteur ne connait rien a l’enseignement et se contente de poser, les uns derrière les autres des attendus… Il n’en reste pas moins vrai que la najat fait un boulot de nul , comme tous ces prédécesseurs de gauche et de droite

    • L’auteur est professeur.

      • merci ! vous êtes très patiente, et les professeurs ne savent toujours pas lire …

      • On peut être professeur et ne rien y connaître … Ca ne donne pas forcément une légitimité pour écrire des bêtises. Je suis professeur aussi et je maintiens que si la qualité de notre enseignement se limitait aux critères énoncés, ça se saurait. C’est un peu pitoyable de parler de l’habillement (ce « professeur » ne doit pas se rendre dans les même collèges que moi, et la CAMIF a disparu depuis un moment) et le nombre de contrôle effectué ne fait pas un bon professeur (on passerait son temps à évaluer au lieu d’enseigner). Cet article n’a donc pas grande valeur parce que court de vue.

        • Désolée mais je ne peux pas laisser dire un mensonge. L’auteur est professeur et donc elle y connaît quelque chose. Dire qu’elle n’y connaît rien est faux. Que vous ne partagiez pas l’opinion de l’auteur est en revanche tout à fait possible. Que vous pensiez qu’elle se trompe est votre droit et vous pouvez argumenter et développer votre pensée. Mais commencer par dire qu’elle n’y connaît rien est de la mauvaise foi. Cela en dit long sur les professeurs et leur capacité à se remettre en question.
          L ‘habillement des professeurs, en dépit de ce que vous pensez, a une grande importance. Je n’y avais jamais pensé jusqu’à ce que mes enfants me fassent la remarque. Si vous saviez comme les enfants méprisent les professeurs qui sont habillés comme des loques ! Si vous saviez comme ils les moquent !

          • Vous allez bien vite en besogne. Je n’ai pas dis qu’elle n’y connait rien. Je sous-entendais qu’elle peut très bien être de la profession et ne pas avoir la hauteur de vue nécessaire à ce débat. Se placer à ce point en juge des professeurs, qui plus est sur des arguments bien peu étayés me semble complètement excessif et ne contribue pas à un débat mais seulement à dresser les gens les uns contre les autres.
            La multitude des commentaires haineux contre les professeurs suite à cet article le prouve.
            Il n’y a donc pas ici de débat d’idée mais une opposition clanique, stérile, qui renvoie à une forme de barbarie.
            Dans ces conditions, difficile d’argumenter sur le fond.
            Je suis d’accord que les vêtements sont une choses importantes, mais l’article sous-entend quand même que tous les professeurs s’habilleraient mal (puisqu’il faut les noter sur ce point). Que dire alors de tant de profession ? Et quelqu’un qui aurait de mauvais goûts vestimentaires seraient donc mauvais dans son travail ??? On n’est vraiment pas dans un argumentaire utile et constructif…

            • Quand comprendrez-vous que les critiques que vous vivez comme autant d’agressions sont motivées par l’absence de concurrence ? Lorsque les parents pourrons choisir les écoles et les professeurs des enfants, lorsque les professeurs ne seront plus fonctionnaires mais enfin placés dans le secteur productif, les commentaires seront positifs. En l’absence de concurrence, vos commentaires ne sont ni utiles ni constructifs.

              « Oui il y a de mauvais profs » : mais que font-ils encore dans l’institution ? Pourquoi ne sont-ils pas virés ? Comment espérer que nous soyons satisfaits de ce système au rapport qualité/prix aussi mauvais, financé par la spoliation fiscale aux dépens des parents appauvris de ce fait mais, pire, également aux dépens des enfants dont l’avenir est sacrifié au nom du corporatisme enseignant ?

            • Pierre, imaginez que vous alliez chez votre marchand de fruits et légumes.

              – Tous les fruits et légumes sont au même prix dans tous les magasins quelque soit la qualité.

              – Suivant l’endroit où vous habitez vous devez vous rendre dans un magasin attitré.

              – C’est le marchand qui vous sert un panier standard de fruits et légumes sans même s’enquérir de vos goûts ni de votre besoin.

              – Et en plus il s’en fout de votre avis.

              Voilà, c’est l’édulcoration nationale.

              Et quand vous dites au marchand que ce n’était pas de bonne qualité, il vous dit que ce n’est pas vrai.

              Voilà c’est Pierre.

    • Ah oui, j’avais oublié cette nouvelle rengaine: « socialiste n’est pas de gauche ».

      • c’est vrai. socialiste ne veut pas forcément dire être de gauche. l’ump est socialiste. la droite peut très bien être socialiste. je ne parle même pas du fn……en plus, la gauche varie selon les pays et dans le temps. il fut une époque où les libéraux étaient de gauche. bastiat était de gauche

        • Petit problème de logique pure illustré par un diagramme de Venn virtuel : La patate socialiste est incluse dans la patate de gauche. Mais dans la patate de gauche, il n’y a pas que des patates socialistes. Il existe par ailleurs d’autres patates, certaines étant partiellement de gauche, et d’autres pas du tout.
          Faites un schéma.

          • Ah… un élève des années 70… élevé à la patate !
            ___________
            Enseignement 1960
            Un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 F.
            Ses frais de production s’’élèvent aux 4/5 du prix de vente.
            Quel est son bénéfice ?

            Enseignement 1970
            Un paysan vend un sac de pommes de terres pour 100F.
            Ses frais de production s’’élèvent aux 4/5 du prix de vente, c’est-à-dire 80F.
            Quel est son bénéfice ?

            Enseignement moderne 1970 (réforme de l’’enseignement)
            Un paysan échange un ensemble ‘P’ de pommes de terre contre un ensemble ‘M’ de pièces de monnaie.
            Le cardinal de l’’ensemble ‘M’ est égal à 100, et chaque élément sigma de ‘M’ vaut 1 F.
            Dessine 100 gros points représentant les éléments de l’’ensemble ‘M’.
            L’’ensemble ‘F’ des frais de production comprend 20 gros points de moins que l’’ensemble ‘M’.
            Travail demandé : Représente ‘F’ comme un sous-ensemble de ‘M’ et donne la réponse à la question : « Quel est le cardinal de l’’ensemble ‘B’ des bénéfices (à dessiner en rouge) ?

            Enseignement rénové 1980
            Une agriculteur vend un sac de pommes de terre pour 100 F.
            Les frais de production s’élèvent à 80 F et le bénéfice est de 20 F.
            Travail demandé : Souligne les mots « pommes de terre » et discutes-en avec ton voisin.

            Enseignement 1984 : réforme de la PAC (politique agricole commune)
            Un agriculteur touche 100 F pour ne pas cultiver de patates.
            Sachant que son coût de production est de 0 F, quel est son bénéfice ?

            Enseignement réformé 1990
            Un peizan kapitalist privilegie sanrichi injustement de 20 F sur un sac de patat.
            Analiz le tesks er recherche le fote de contenu de gramere d’ortograf de ponktuacion et ansuite di se ki tu panse de cete maniaire de sanrichir.

            Enseignement assisté par ordinateur 2004
            Un producteur de l’’espace agricole câblé sur ADSL consulte en conversationnel une data bank qui display le day-rate de la patate.
            Il load son progiciel SAP/R3 de computation fiable et détermine le cash flow sur écran pitch 0.25 mm Energy Star.
            Dessine-moi avec ton mulot le contour 3D du sac de pommes de terre, puis logue toi au réseau Arpanot (Deep Blue Potatoes).
            Via le SDH boucle 4.5, extraire de MIE le graphe des patates.
            Travail demandé : Respecte-t-il ainsi la norme ANSI, ISO, EIAN, CCITT, AAL ?

            Enseignement 2020
            Qu’’est-ce qu’’un paysan ?
            Qu’’est-ce qu’’une patate ?

    • Pfiou !
      Je vous cite : » Quand aux prof de gauche, il ne doit plus y en avoir en France…. »
      On ne doit pas vivre dans le même pays !
      Pathétique.

    • Je n’ai jamais rencontré de prof qui ne soit pas gauchiste à tendance rouge.

      • Comment identifiez-vous la tendance d’un prof qui n’enseigne pas l’histoire, la socio, l’éco, ou la philo?

        • euh…

          Cours de biologie :
          Dans les couples de genre différencié la reproduction se fait par dépôt des gamètes du genre 1 dans les organes sexuels du genre 2.
          Quand le genre n’est pas différencié, la reproduction se fait par un dépôt en banque sur le compte d’une tierce personne.

          Cours de maths :
          Les recettes de l’état sont de 250Mds. Ses dépenses sont de 350Mds. Montrez le bénéfice pour les générations futures.

          Cours de physique :
          La CGT de la SNCF indique qu’une journée de grève est une journée d’action. Montrez que l’immobilisme n’est que relatif.

          Cours de français :
          Imaginez la journée d’un palestinien habitant dans la bande de Gaza. Le meilleur récit sera publié dans la rubrique actualité du journal Libération. Privilégiez le contenu et le sensationnel plutôt que l’orthographe. Un point par enfant touché par un éclat d’obus, 2 points pour un bébé, 3 points pour un hôpital.

          Cours d’anglais :
          Traduisez et commentez en anglais en utilisant uniquement les mots du texte : « The yes needs the no to win against the no. »

        • Une seule phrase du genre « Je constate que les parents sont souvent crétins et lâches, et notamment les bourges » suffit.

  • Tout n’est pas faux!!!! Mais il faudrait aussi ajouter le respect des enseignants ce qui ne semble pas être le cas dans cet article! Peut-on savoir où l’on doit s’habiller?

    • On respecte les gens respectables.

      • Partant de là, c’est le début de l’oppression ou de l’anarchie.
        Heureusement que nombre de professeur respectent des élèves qui ne le seraient pas (à cause de leur attitude uniquement), parce qu’ils ont conscience d’avoir devant un être à part entière!

  • Bien sûr, le problème de l école vient des opinions politiques des enseignants. Les difficultés sociales des élèves et les mutations profondes de notre société n ont rien à voir la dedans. Et vous vous dites journaliste. Et bien je ne sais pas de quelle école de journalisme vous sortez… Mais ce n’est sans doute pas de votre faute. Vous avez sûrement eu de très mauvais profs.

    • L’auteur est professeur.

      • d’accord mais il est (aussi) écrit : Aime l’argumentation (..), le raisonnement logique(..) et la rhétorique (..). Déteste la mauvaise foi et la malhonnêteté intellectuelle (..)
        …C’est tout dire !!!!!

    • Nous subissons un gouvernement qui nous prend tous nos bénéfices pour vous payer, des concurrents qui nous prennent nos clients et des jeunes sans aucune éducation à qui il faut tout apprendre dans l’urgence et pourtant on continu toujours à produire… enfin de moins en moins, mais tout cela pour vous dire que le changement de société n’est pas une excuse… Pour votre plus grand malheur, nous sommes tous allé à l’école et nous savons tous que votre meilleur tactique pour cacher votre lâcheté face au changement c’est de faire des réunions et enterrer le sujet… Et avec un peu de promotion, un concoure et pas mal de lèche botte vous faite partit d’un comité Théodule de réflexion, ça aussi on connais et ça nous coûte un bras…

    • C’est vraiment tant demandé de lire l’article avant de commenter ?
      S’il est trop long, il suffit de ne pas le lire et de ne pas le commenter.

  • Arretez de taper sur les enseignants, svp.
    Ils ont comme consigne de ne plus donner de devoirs en primaire, de ne plus donner de notes (il ne faut pas stigmatiser les enfants, la bonne blague).
    Ils ne sont pas appuyes par les parents qui sont (pour la plupart des eleves en difficultes) des parents demissionaires, qui ne font aucun suivi scolaire .
    On ne parle pas non plus du programme scolaire qui, au lieu des se concentrer sur les fondamentaux (lire, ecrire et compter), part dans tous les sens. On ne parle pas non plus des ces eleves qui n’ont pas leur place en college (mais si ils ont le niveau CE1, ils peuvent aller au college, mdr).
    Le college unique, encore une bonne blague.
    Alors, vous les parents, prenez vos responsabilites, suivez vos enfants a l’ecole et n’attendez pas tout des l’ecole.

    • Arretez de taper sur les enseignants, svp.
      Pourquoi devrait-il le faire , ce sont eux à qui nous confions nos enfants et on voit le résultat au niveau illettrisme , analphabètisme , incapacité de comprendre un texte , innombrables fôtes d’ortograf , nivo nul en maths , en physique !!!
      Ils ont comme consigne de ne plus donner de devoirs en primaire, de ne plus donner de notes (il ne faut pas stigmatiser les enfants, la bonne blague).
      Pourquoi ne se révoltent -ils pas contre ces directives hors sol , pourquoi ne virent ils pas manu militari les inspecteurs d’académie qui surveillent la mise en application des stupides directives qu’ils décrient …
      Par contre , pour le pouvoir d’achat, les retraites , ils font gréve !!!

      Ils ne sont pas appuyes par les parents qui sont (pour la plupart des eleves en difficultes) des parents demissionaires, qui ne font aucun suivi scolaire .
      Les enseignants n’acceptent les parents dans l »Institution  » de l’Education Nationale «  »( pourquoi les enseignants devraient ils éduquer nos gosses , qu’ils se contentent d’enseigner …) que si ceux-ci la bouclent , les admirent et les plaignent , bref , les parents fuient le prof !!!
      On ne parle pas non plus du programme scolaire qui, au lieu des se concentrer sur les fondamentaux (lire, ecrire et compter), part dans tous les sens.
      Soyez courageux , bloquez les lycées et collèges , faites gréve …
      On ne parle pas non plus des ces eleves qui n’ont pas leur place en college (mais si ils ont le niveau CE1, ils peuvent aller au college, mdr).
      Soyez courageux , exigez , pour l’entrée en collège , un examen d’entrée , organisé seulement par les profs de collège ,, sans instits et faites redoubles ceux qui n’ont pas le niveau , cad redonnez les aux instits !!!
      Le college unique, encore une bonne blague.
      Alors, vous les parents, prenez vos responsabilites, suivez vos enfants a l’ecole et n’attendez pas tout des l’ecole.
      Pourquoi , diantre , nous payons vous , mettons en place le chèque scolaire , le voucher qui donne droit au choix de l’établissement , les mauvais enseignants disparaîtront quand plus personne n’ira dans leurs bahuts !!!

      • Donc si je comprends bien, c’est aux enseignants de tout faire … La vérité c’est que bien peu de parents sont prêts à se mouiller réellement … et surtout à soutenir les enseignants.
        Bien sûr que les parents ont une place dans l’éducation nationale, et même une place bien trop importante parfois. Mais où est le respect de l’autorité qui devraient être prôné par ces parents, lorsqu’ils cherchent à faire annuler toute punition donnée par un enseignant à un élève qui ne travaille pas … Un enseignant ne peut pas ramer seul, quelques heures par semaines contre 30 élèves alors que les parents de chaque élève sont avec lui un temps bien plus conséquent ! La construction des savoirs de fait aussi et beaucoup à la maison! L’école ne peut pas tout!

        • Rejeter la faute sur les autres, c’est un peu facile.
          Que les professeurs balayent devant leur porte, que les parents balayent devant la leur et que l’EN fasse de même.

          • Certes, mais c’est article est uniquement à charge des professeurs! Et le commentaire aussi…

            • C’est un grand classique de rejeter la faute sur autrui : la hiérarchie, les parents, la société… Comment oser rejeter par principe toute critique ? Faut-il avoir perdu toute valeur, tout sens des responsabilités ! Lorsque les professeurs, en ne démissionnant pas, se rendent complices des scandaleuses directives de leur hiérarchie, ils sont tout aussi coupables que la hiérarchie derrière laquelle ils s’abritent.

    • depuis que les établissements dont les élèves sont en difficultés sont déja aidés et que les enseignants s’y dévouent les résultats changent peu , pour certains parents les résultats satisfaisants sont un du comme les aides de toute sorte mais travailler pour réussir ce n’est meme pas envisageable

    • Ce que vous évoquez fait partie du problème bien sûr.

      Mais un nouveau départ pour l’enseignement passe d’abord et surtout par les enseignants.

      A eux d’édicter de nouvelles règles, d’inspirer le respect et les parents illetrés et bon à rien fermeront leurs bouches !

  • Et bien article plein de préjugés: ah s’il m’était possible d’inviter les journalistes sans flonflons à découvrir la chaleur de ma Zep…

    • l’auteur est professeur … ils ne savent pas lire dans votre zep ?

    • l’auteur n’est pas journaliste, il est professeur. la plupart des francais ont été dans l’éducation nationale en tant qu’élève. puis plus tard, ce sont leurs enfants qui y ont été (sans oublier toutes les personnes qu’ils connaissent qui ont des enfants qui sont élèves dans l’éducation nationale). tout cela pour dire que l’éducation nationale est assez bien connu des francais. la plupart des préjugés sur l’éducation nationale ont un fonds de vérité (peut être une vérité exagérée mais une véritée tout de même). oké, je suis d’accord pour dire ce n’est pas entièrement de la faute des profs. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

      • La plupart des gens ont mangé du pain ou ont acheté une baguette un jour. Se prennent-ils pour autant pour de fins connaisseurs de la boulangerie? non. Alors de grâce, laissez les enseignants tranquilles, vous qui ne voyez leur métier que par le petit bout de votre lorgnette.

    • Mais c’est très facile à faire, inviter des journalistes…
      Il suffit d’un téléphone ou d’un ordinateur, de composer l’adresse mail ou le numéro d’un journaliste (ils sont généralement donnés dans leurs journaux ou sur leur sites).
      Et ils sont en général très demandeurs de possibilités de reportages, d’interviews avec les « acteurs de terrain ».

      Après, c’est sur, c’est bien plus facile de se plaindre que de se bouger les fesses. Et j’ai l’impression que c’est pire dans les ZEP qu’ailleurs.

  • Voici une liste exhaustive de clichés sur l’école et les enseignants. Sans intérêt.

    • la plupart des francais ont été dans l’éducation nationale en tant qu’élève. puis plus tard, ce sont leurs enfants qui y ont été (sans oublier toutes les personnes qu’ils connaissent qui ont des enfants qui sont élèves dans l’éducation nationale). tout cela pour dire que l’éducation nationale est assez bien connu des francais. la plupart des clichés sur l’éducation nationale ont un fonds de vérité (peut être une vérité exagérée mais une vérité tout de même). oké, je suis d’accord pour dire ce n’est pas entièrement de la faute des profs. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

    • comme votre commentaire !

  • C’est du journalisme ça? cet « article » est un véritable torchon… et en + l’auteur doit être fier de ce qu’il a écrit. Il est totalement aveuglé par sa haine de la gauche et surfe sur la haine du gouvernement actuel. Le préjugé sur tous les profs de gauche… Il soulève le problème que l’inspecteur ne contrôle un prof qu’une à 2 fois dans sa carrière et conclut que ça doit être au parents de tout noter…
    On voit dans cet article surtout le problème du journalisme actuel qui a complètement oublié 2 aspects primordiaux de ce métier: l’investigation et l’impartialité…
    Il est clair qu’il y a de nombreux problèmes dans l’éducation nationale qui n’encourage pas la réussite. Mais apparemment il y a un énorme soucis dans les « écoles » de journalisme

    • l’auteur est professeur, c’est écrit en haut à droite. Merci pour votre participation

    • le journaliste doit être partial ??? lol. en france, les journalistes ne sont pas du tout partiaux, ils sont très à gauche. les « écoles » de journalisme font de la propagande socialiste. plus de 90 % des personnes dans ces écoles sont à gauche ou d’extrême gauche. manifestement, vous n’avez pas compris le principe de contrepoints car ce site assume totalement sa ligne libérale (c’est même pour cela que ce site a été crée). je suis d’accord pour dire que cet article n’est pas le meilleur article de contrepoints (qui reprend des articles de différents bloggeurs libéraux) en matière d’éducation nationale tant sur les causes de l’échec que sur la manière de réformer. l’auteur rejette un peu trop la faute sur les profs. je suis d’accord pour dire ce n’est pas entièrement de la faute des profs. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

    • « Il est clair qu’il y a de nombreux problèmes dans l’éducation nationale qui n’encourage pas la réussite. Mais apparemment il y a un énorme soucis dans les « écoles » de journalisme »

      les représentants syndicaux socialo communistes peut être ?

    • Oui en 2012 l’intention de vote des profs était à 79% pour Hoillande (comme les journalistes en fait).
      C’est dans le journal L’Immonde.

      Googler La gauche hégémonique chez des enseignants du public crispés

  • Quel article scandaleux !!! Ce journaliste ne s est certainement jamais donné la peine de s approcher d une école !! Il y a des mauvais plombiers, des mauvais enseignants et des mauvais journalistes. Article à vomir !! Heureusement les enseignants dévoués, consciencieux et motivés, sûrement de gauche ne lisent pas un tel torchon !!

    • je réagis au dernier commentaire que je vois à l’heure où j’écris, mais j’aurais pu faire la même réponse à d’autres commentaires.
      je trouve surprenant que plusieurs se permettent de dire qu’émettre une opinion est scandaleux. où est la liberté d’expression ? ainsi, on n’a plus le droit de critiquer, d’émettre une opinion ni de remettre en cause tout un tas de vaches sacrées : les syndicats, les pédés, les chances pour la france, les impôts, le réchauffement climatique anthropique…
      non, désolé, ça ne marche pas, cet article n’a rien de scandaleux.
      et après le procès en incompétence de l’auteur de l’article qui se permet de critiquer une profession sans la connaître… là encore, c’est sans objet. il n’y a nul besoin d’avoir fait 6 ans de solfège ou de conservatoire pour apprécier un morceau de musique, c’est pareil avec l’éducation nationale, il n’y a pas besoin d’être soi même prof pour juger un prof. tout en chacun en france a pu observer de près de nombreux profs pendant plusieurs années, minimum pendant 10 ans. moi même j’ai été à l’école de 3 à 24 ans, je peux avoir une opinion et une idée sur l’éducation nationale. je suis maintenant parent d’élève depuis 8 ans. je vois une partie de qui se passe, j’ai une opinion, je peux l’exprimer, l’argumenter. et mon opinion n’est pas en faveur de l’ed nat, à un tel point que depuis cette année, j’ai eu la chance de pouvoir mettre 3 de mes enfants à l’école privée, après avoir patienté plusieurs années sur des listes d’attente, preuve que la demande existe.

      et pour finir, je signale que « Ce journaliste ne s est certainement jamais donné la peine de s approcher d une école !! » est particulièrement savoureux : l’auteur connait très bien l’école et l’enseignement, et de l’intérieur : lisez sa présentation, en haut de page : « Professeur certifié de Lettres Modernes »

      • L’argument de la liberté d’expression ne vaut rien, on peut le retourner indéfiniment. Et si objectivement une opinion ne semble pas conforme aux expériences empiriques qu’on peut avoir sur le sujet, il ne faut pas se gêner pour le dire, au contraire, y compris avec véhémence. Ces gens ne hurlent pas contre une remise en cause des vaches sacrées, rien à voir : ils hurlent contre un article absurde et tendancieux.

        Vous êtes professeur? Visiblement ceci vous a fait perdre en recul. De plus ce ne vous donne certainement pas un aperçu global du problème mais fait seulement voir le problème par le petit bout de a lorgnette. Qu’en est-il des écoles que vous ne connaissez pas, des autres régions? (la différence entre banlieue riche de Paris, banlieue pauvre, province est énorme de ce point de vue). Je suis d’accord que l’ednat est de la merde, une fabrique à analphabètes. Mais il faut se pencher sur toutes les causes et non une seule que l’on étire.

        • non, je ne suis pas professeur.
          je suis juste ancien élève et actuellement parent d’élèves.
          cet article n’est pas absurde. il est peut être un peu tendancieux, mais c’est le regard d’un prof sur ses collègues. il est au premières loges pour constater.

        • Quelle rigolade !

          Ha les profs ! Il ne faut surtout pas les critiquer ! Honteux, scandaleux etc voilà leur remise en question !

          Evidemment que tous ne sont pas de gauche, mais la très grande majorité si !
          Leur réponse aux attaques sur leurs cométences est qu’il ne faut pas généralisé ! He bien si, on ne raisonne pas sur les minorités ou les exceptions…

          Ils récoltent ce qu’ils ont semé et pensent pouvoir s’adresser à des adultes comme à des enfants.

          Evidemment qu’ils perdent en crédibilté avec leur comportement et leur tenue !
          Vous imaginez un Juge en jean crado les cheveux longs des percings et autres vous asséner 5 ans de prison, tutoyant le condamné etc. Flic idem, etc.
          Mais il ne faut pas se fier aux apparences ! Evidemment. Tous à poil, plus de codes sociaux et vestimentaires, c’est « the » solution…

          Leur idéologie gauchisante suinte dans tout !(Instruction, autorité, sélection, exemplarité c’est mal…)

          Ils ne sont plus audibles et me méritent plus le respect dû à leur savoir. L’ont-il même encore ?

          Les commentateurs issus de cette professsion en font la preuve éclatante par leur corporatisme médiocre et leur auto-satisfaction.

          Je plains les trop rares qui ont encore du bon sens…
          Que ça doit être dur d’être entouré de toutes ces femmes ( 84% selon les dernières stats collège lycée !) à moitié hystériqueset ne vivant que dans l’émotion…

          • On peut critiquer, mais de manière intelligente et constructive.
            Vous avez une profondeur d’analyse à peu près aussi faible que celle de mes élèves qui trouve nul tout ce que je leur montre de St Etienne au prétexte qu’ils sont de Lyon… Partant de là, vous êtes bien mal placé pour juger vu que vous êtes incapable de sortir de préjugés tout faits mais vides de sens

            • Commencez donc par montrer un peu de cette intelligence et de cette approche constructive que vous demandez aux autres.

            • « …mes élèves qui trouve nul tout ce que je leur montre de St Etienne au prétexte qu’ils sont de Lyon ».

              En cela ils imitent leurs ainés… depuis des lustres les lyonnais ont toujours considéré St Etienne comme une ville de bouseux. Moi-même stéphanois, je ne croyais pas à ce cliché, jusqu’à ce que je vive quelque temps à Lyon et réalise estomaqué les réactions des lyonnais à l’encontre de ma ville. Bref, vous usez d’un exemple hors de propos, alors que justement, beaucoup de profs se basent sur des préjugés tout autant stupides pour justifier la pédagogie destructrice de l’éducnat, et le contenu débilitant des programmes enseignés.

        • >L’argument de la liberté d’expression ne vaut rien
          c’est valable en Chine, Corée du nord, Iran, EI mais pas en France

    • Non. L’auteur est professeur.

  • je suis qu’à moitié d’accord. oké, c’est en partie de la faute des profs mais ce n’est pas entièrement de leur faute. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. quand au système de notation par les élèves et les parents, c’est juste ridicule, l’auteur n’est pas réaliste.

    • sur quelques critères simples et objectifs, il devrait être possible que les parents puissent noter les profs :
      – présence ou absence des profs, peu importe le motif, maladie, motif personnel ou grève, il est absent et ne fait pas son travail tant de jours par an ou pas,
      – nombre de devoirs surveillés dans l’année, devoirs à la maison demandés ou pas,
      – …
      et au lycée, les élèves pourraient aussi noter les professeurs : à 18 ans, ils ont le droit de vote, à 16 ans ils peuvent commencer la conduite accompagnée. dès la seconde, les élèves savent bien que pour avoir un meilleur niveau et avoir une mention au bac, il vaut mieux tel professeur plutôt que tel autre. pourquoi ne pas officialiser ça avec une notation par les élèves ? notation qui aurait bien sûr des conséquences sur la carrière du professeur, voir sa réorientation et son changement de carrière. est on vraiment obligé de conserver pendant 40 ans un mauvais prof sur l’unique prétexte qu’à 22 ans celui ci a réussi un examen ou un concours ?

      • Faire beaucoup de mini-contrôles, c’est ça pour vous un bon prof?
        (= moins de cours = moins de travail pour le prof)

        N’importe quoi!

        Voilà la preuve que les parents sont incompétents pour ce qui est de juger de l’enseignement.

        • Certains parents sont peu compétents, c’est vrai. Mais les résultats globaux montrent que les enseignants qui actuellement se posent en timoniers de l’enseignement sont pires, et totalement injustifiés à déposséder les parents de leurs choix en ce qui concerne les enfants. Vous voulez prendre les enfants à leurs parents pour les éduquer à votre guise au prétexte que vous jugez qu’autrement, ils ne le seraient pas correctement : eh bien, vous avez trop lu Mussolini à mon goût, et si je peux faire quelque chose pour vous en retirer le pouvoir, je le ferai.

          • Je ne veux RIEN DU TOUT.

            Je constate que les parents sont souvent crétins et lâches, et notamment les bourges.

            • @anticretin , c’est sûr qu’avec un commentaire comme le vôtre , on élève le débat , à moins que vous ne vouliez faire une demonstration par l’absurde et abonder dans le sens de l’auteur ???

              • « une demonstration par l’absurde »
                de quoi?

                • C’est bon « anticrétins ». On a eu la démonstration par l’absurde.

                  Je note juste que chez les commentateurs on voit beaucoup d’esprit critique argumenté et c’est là justement ce que devraient développer les profs chez leurs élèves.

                  Que ce soit en français, en histoire, en géographie etc… exposer toujours les points de vue… des bélligérants en présence au moment des faits, des politiques, les actions des uns et des autres, leurs erreurs supposées, les différents courants de pensée etc…

                  Mais force est de constater qu’ici les profs présents ne nous ont pas montré de la critique argumentée…. mais j’ai bon espoir, je ne suis pas encore à la fin des commentaires.

            • Si on en croît votre pseudo, vous allez bientôt faire une maladie auto-immune !

            • Définition du bourge ??

              Les profs, pour moi en sont !

              Confort, sécurité, aucune remise en question, aucune concurrence, aucune compétition humaine, repli sur soi ( Pas l’ouverture bonne conscience en mots !)etc.
              C’est ma définition du bourge à moi !
              Contario/ Aventurier : Prise de risque (Intellectuel, financier, physique…), concurence, compétition, ouvert véritablement aux autres, remise en question permanente etc.

              Bon sommeil !

              • Devenir prof est une prise de risque physique et intellectuelle.

                • @Anticrétins

                  C’est une blague ? Si c’est le cas c’est super drôle ! Sinon…

                  Définition du mot risque s’il vous plait ?

                  Non, vraiment faites des commentaires plus élaborés, avec des arguments. Vous désservez votre cause.

                  Et puis Zut, je vais vous citez avec un beau copié collé !

                   » Ah ah ah.

                  Dans une classe, il faut toujours qu’il y ait un crétin pour faire un trait d’esprit navrant.

                  Merci de vous être dévoué. »

                • Prof à la fac, oui, peut-être. Et encore. Il y a probablement peu de gens aussi flemmard intellectuellement que les profs du primaire, du collège et du lycée. Et peu de gens aussi averses au risque.

                  Pour le reste, je me gausse (double pun intended) !

        • bon, je n’avais pas osé le dire au début, mais maintenant, je le dis :
          les parents devraient pouvoir juger et sanctionner l’état d’ébriété de certains profs pendant les temps scolaires. ça existe, et vous le savez. or actuellement, les collègues et la hiérarchie ne font rien contre ça.
          un bon prof, ça se juge sur plusieurs critères, y compris les résultats obtenus par les élèves.
          il ne faut pas saisir l’argument qu’aucun critère de jugement ne serait parfait pour en conclure qu’il ne faut pas les juger.
          en tout cas, moi je les juge et j’en tire mes conclusions : je mets mes enfants dans le privé.

          • Je doute qu’il y ait plus de profs en état d’ébriété que dans d’autres professions. Encore des préjugés infondés. A vous lire, on a l’impression qu’il y en a 1 par établissement … Je ne nie pas ce problème, mais que dire alors d’un anesthésiste saoult ??? Bien sûr qu’il faut agir au cas par cas, mais ce n’est pas plus facile dans l’éducation nationale qu’en entreprise!

            • @ Pierre

              Ben l’anesthésite fini en taule !

              SUPERFICIEL !?

              Le diable se cache dans les détails. Vous connaissez ?

              Quel est la première chose que vous voyez quand vous rencontrez quelqu’un ?

              Evidemment que les apprences et la présentation sont importantes !

              D’ailleurs allez refilez une copie mal présentée même si le fond est parfait à un prof et on en reparle ! (Et il aura raison de le sanctionner !)

              La défense des profs ici est vraiment d’une rare médiocrité. Prenez des avocats m’sieurs dames !

            • Bah, l’anesthésiste risque d’être hébergée gratuitement par la république

          • Je les mets dans le privé????!!! donc devant des enseignants du privé… si je comprends bien le raisonnement tous les enseignants du privé sont bons et tous ceux du public mauvais??? alors pourquoi l’école publique récupère-t-elle tous les élèves renvoyés du privé …….

          • Vous auriez du être aussi stérile que vos commentaires… c’est affligeant. Prof ou pas prof, cet article est une pure incitation à la haine sociale, mais allez y, donnez vous à cœur joie tant que vous pouvez le faire au couvert de votre ordinateur.
            Il n’y a pas débat, tout le monde campe sur ses positions, Pierre en fait les frais

        • Anticrétins, si vous lisez bien l’article vous verrez que les contrôles ne sont qu’une des solutions proposées parmi tant d’autres par l’auteur. Alors se focaliser sur une seule des propositions en ignorant les autres pour descendre un article, c’est de la mauvaise foi.

      • pour ce genre de critère pas besoins de notations des élèves,….la direction de l’école peut se charger de mettre un système de contrôle.

        • C’est vrai être entre amis est un gage de neutralité

          • Bien sur, comme dans toutes les entreprise et si tu n’es pas content, tu changes… Il n’y a pas plus efficace en travail d’équipe que de travailler entre personnes des copains, la confiance c’est la base du fonctionnement d’une entreprise…. A l’école, vous supportez toutes votre vie des abrutis sans rien dire et au finale, vous êtes tous seul dans votre classe… J’adore enseigner, mais je ne veux pas d’une telle vie de m… je préfère faire des projets, monter des équipes, faire grandir des gens pour qu’ils prennent des responsabilités, puis leur passer la main pour pouvoir faire un autre projet…

    • l’éducation nationale doit se reconcentrer sur les fondamentaux (instruire càd compter, lire,….) et arrêter de vouloir éduquer les élèves. trop souvent, l’éducation nationale fait de la propagande marxiste (propagande venant tant du programme que des profs (qui sont assez à gauche (voire très à gauche)).

  • Quelle cohérence a encourager les incapacités et punir les capacités ?

    Pour leur mauvais travail les établissements sont récompensés alors que les élèves eux sont punis.

    Cela vous étonne avec un tel principe qu’on finisse par être dirigé par des incapables ?

  • Oui, tous les profs sont mal payés:

    – les bons perçoivent beaucoup moins compte tenu de la qualité du travail qu’ils fournissent.
    – les mauvais touchent beaucoup trop au regard de leur fort absentéïsme, leur incompétence etc …

    C’est le collectivisme voulu par les profs: les bons travaillent et payent pour les mauvais qui vivent sur leur dos.

    • @Emil , oui cela devient un principe de notre pays , idem pour les allocs …. on se dirige vraiment vers le communisme appliqué …

    • Aléa moral, free-riding ou free-loading, ces mots clés de la pensée libérale, sont absent du vocabulaire français courant mais il représentent un tropisme bien présent dans la mentalité française et personne le les combat puisque ce qui est indicible n’existe pas…

    • Oui mais Emil c’est comme les notes : il ne faut pas les stigmatiser.

      Les mauvais sont plus payés que leur valeur c’est pour les encourager.

  • Excellent article écrit… par un enseignant et non par un journaliste professionnel comme le croient les pleureuses qui ne vont pas jusqu’au bout ! Et l’auteur ne parle pas du formidable taux d’absentéisme qui pourrit l’Education nationale, des armées de petites mains inutiles dans les rectorats de France et de Navarre où on brasse du papier à longuet de journée etc. Et les journées pédagogiques à la con qui ne servent qu’à justifier la paye et remplir l’emploi du temps de ceux qui les organisent ! Et les réunions de rien du tout pour les même motif… Education nationale à la française ? Zéro pointé…. La preuve ? Personne ne nous imite….

  • Article ridicule à mon sens. Tous les profs que je connais, un bon nombre d’ailleurs (et qui ne sont pas de gauche pour la plupart), font tout leur possible pour remettre un semblant de discipline et une certaine émulation au travail dans leurs classes. On ne peut pas imaginer ce que c’est si on n’a pas essayé, je pense. La faute de la faillite de l’ednat est multiple, et peut en incomber en partie aux professeurs, mais c’est loin d’être la première cause.
    Tout d’abord, le gros problème est le côté despotique et archi-centralisé de l’éducation nationale qui ne laisse théoriquement aucune marge de manœuvre sous peine de sanction. Le professeur est un technicien qui doit être subordonné corps et âme au système éducatif, et non un « artisan » du savoir qui peut moduler ses cours en fonction de la situation. Il y aurait beaucoup à dire sur ce point.
    Ensuite, et ceci rejoint le premier point, il devrait s’agir d’une instruction nationale visant à répandre le savoir, et non d’une éducation qui veut prendre en main l’enfant de la naissance à ses 16 ans minimum pour lui faire rentrer dans le crâne l’idéologie en vogue dans l’état.
    Une dernière chose est le laxisme, qui est rarement le fait du professeur. Celui-ci n’a pas les moyens de mettre de l’ordre et de sanctionner s’il n’est pas soutenu par sa hiérarchie, ce qui n’est pas forcément le cas dans ce contexte. Punir un élève pour son indiscipline ou son manque de travail est du fascisme, tout le monde le sait.

    PS : je ne savais pas que Contrepoints roulait pour la droite. Pour qui faut-il voter pour avoir de bons profs? FN? UMP?

    • Signalons aussi qu’un élève qui triche au bac pourra dire que c’est la faute du surveillant qui n’a pas empêché la triche, et que l’élève ne doit pas être sanctionné.

      Et ça marche.

      • J’arrive pas à y croire… si c’est vrai, ce serait typique de cette société. En même temps, il suffit pour un jeune de jeter un œil sur le gouvernement pour avoir tous les modèles de triche et de fraude possibles.

        • Elle trichait avec son portable

          2 cas de triche au bac peu ou pas sanctionnés mettent les professeurs en colère. Pour eux, cette absence de conséquences risque d’avoir des répercussions sur la triche au bac 2014. Le premier cas concerne une jeune fille prise en flagrant délit de triche avec son téléphone portable pendant une épreuve à Angoulême.

          Prise sur le fait, elle a rapidement avoué et signé le procès verbal attestant qu’elle avait triché. Mais malgré la sévérité annoncée du gouvernement à l’encontre des tricheurs et les preuves de culpabilité, le rectorat a choisi de ne pas sanctionner la lycéenne. Elle a donc pu obtenir son bac. Les enseignants ont envoyé une lettre au rectorat pour exprimer leur colère face à une telle injustice. Si aucune réponse ne leur est apportée, ils pourraient organiser une « journée de la triche », où les lycéens seraient autorisés à tricher durant leurs contrôles.

          Source : vous rechercherez, l’antispam bloque les liens

      • La preuve par les faits des formidables compétences de nos enseignants de l’educnat.
        Dans mon modeste village de 1500 habitants, un couple de voisin, tous les 2 enseignants du publics envoient leurs 2 enfants dans le privé avec mes enfants.
        La directrice de l’école communale envoie ces 2 enfants aussi dans le privé à partir du collège ainsi qu’une des institutrices, ma voisine (son époux est éducateur dans le privé) va envoyer son fils unique dans le même établissement privé.
        Il reste une autre voisine prof d’espagnol (époux fonctionnaire aux impôts) qui envoie ses 2 enfants dans le public, certes elle est représentante syndicale au niveau départementale, celle explique peut être cela.
        Ah j’ajouterai quelle est une pratiquante assidue de l’absentéisme protéiforme de l’éducation nationale.
        Quant à notre courageux établissement privé institut st louis, ces élèves petits et jeunes, subissent le mot d’ordre des syndicats d’enseignants aux syndicats de transports publics, afin que nos enfants soient défavorisés par rapport à ceux du publics.
        La mesquinerie socialiste n’a pas de limite mais force est de constater, même si je n’avais pas voulu prendre parti, qu’en observant simplement mon voisinage, l’échec d’un système (le collège unique).

        • C’est vrai qu’avec un seul exemple, on comprend tout … quel force d’analyse … On ira loin avec ça. Toute la France se résume à un village de 1500 habitants. Les sondages ne servent donc à rien, CQFD!

          • il faut être de mauvaise foi pour nier que les profs sont très gauche (il suffit d’y être passé comme élève pour voir à quel point les profs sont à gauche et font de la propagande). d’ailleurs, des sondages sur l’opinion politique des profs le confirment. on peut pas accuser les francais de ne pas connaitre l’éducation nationale. la plupart des francais ont été dans l’éducation nationale en tant qu’élève. puis plus tard, ce sont leurs enfants qui y ont été (sans oublier toutes les personnes qu’ils connaissent qui ont des enfants qui sont élèves dans l’éducation nationale). tout cela pour dire que l’éducation nationale est assez bien connu des francais.

            • Lesquels de vos profs faisaient de la propagande en classe?

              • Chaque commentateur ici a eu au moins 8 profs par classe jusqu’au minimum au secondaire ce qui doit bien faire une centaine de profs. Ceux qui ont des enfants et qui recontrent les profs lors des réunions parents-prof en ont certainement vu aussi une centaine de plus.

                Quant à moi, ayant été président d’une association de PE et ayant donc assisté aux conseils d’administration je peux encore en rajouter 120.

                320 donc, c’est suffisant pour avoir le droit de l’ouvrir ?

                J’ai constaté que 70% des profs étaient gauchistes. Le Monde dit que 79% des profs avaient l’intention de voter pour Hollande.

                Comment on voit qu’un prof est gauchiste : grâce à la façon dont sont enseignées les matières sensibles à la politique, à la façon dont le prof se défend lorsque vous demandez des détails sur sa façon d’enseigner, à son respect des consignes de grève de son syndicat alors qu’il ne connaît même pas les raisons, à la façon dont il vous répond quand on lui demande un rendez vous, à la façon dont il considère ses élèves et les parents de ceux-ci.

                • @gameover

                  J’ai suivi votre « révolution » des commentaires !

                  Je me suis bien marré.

                  Merci !

                • Que répondent la majorité des profs quand vous demandez un RV?

                  Vous voyez beaucoup de prof faire grève, vous? (Ils ne sont pas payés en cas de grève contrairement à beaucoup de professions.)

                  • Ils répondent que la réunion parents-profs est faite pour cela et qu’ils n’ont statutairement pas plus de temps quie cela à accorder. Le problème c’est quand la demande doit rester anonyme mais qu’une réponse doit être apportée quand plusieurs parents ont la même requête.

                    Sur le paiment de tout ou partie des jours de grève, ne me faites pas rire. Ca fait partie en général du protocole de sortie de grève qui reste bien entendu discret.

                    « Fin juin [2003], certains syndicats d’enseignants ont refusé de poursuivre les négociations sur l’avenir du système éducatif tant que le problème du paiement des jours de grève n’était pas réglé. »

                    2008/2009 idem.

                    Et ne nous opposez pas un manque de références : si les syndicats demandent c’est que ça s’est déjà fait.

                    Quant au privé, c’est leur problème : c’est de l’argent privé. Que l’employeur cède aux revendications à l’origine de la grève peut justifier qu’il cède au paiment des jours de grève. Mais c’est leur problème.

        • il faut être de mauvaise foi pour nier que les profs sont très gauche (il suffit d’y être passé comme élève pour voir à quel point les profs sont à gauche et font de la propagande). d’ailleurs, des sondages sur l’opinion politique des profs le confirment. on peut pas accuser les francais de ne pas connaitre l’éducation nationale. la plupart des francais ont été dans l’éducation nationale en tant qu’élève. puis plus tard, ce sont leurs enfants qui y ont été (sans oublier toutes les personnes qu’ils connaissent qui ont des enfants qui sont élèves dans l’éducation nationale). tout cela pour dire que l’éducation nationale est assez bien connu des francais. la plupart des préjugés sur l’éducation nationale ont un fonds de vérité (peut être une vérité exagérée mais une véritée tout de même). oké, je suis d’accord pour dire ce n’est pas entièrement de la faute des profs. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

          • « tout cela pour dire que l’éducation nationale est assez bien connu des francais. »

            Faux, la plupart des adultes ont été dans l’educ nat dans un vie antérieure, ils n’en ont plus aucun souvenir réel.

            La preuve : combien d’adultes se souviennent à quel point le premier trimestre est long et pénible?

        • « l’absentéisme protéiforme »

          Que penser du fait de convoquer des profs de langues pendant une journée entière pour une réunion expliquant les « nouvelles » épreuves de langues (qui existaient déjà l’année dernière) où les inspecteurs ne font que lire le BO?

          Quel intérêt? Combien d’heures de cours perdues?

    • Je suis d’accord avec vos remarques, mais je pense tout de même qu’il y a du vrai dans l’article. Je pense que l’auteur écrit « de gauche » au sens libéral. Pour nous, gauche et droite (françaises) représentent deux formes très proches de socialisme.
      Les chose que que vous dénoncez (centralisation, despotisme, propagande, laxisme) sont caractéristiques du socialisme, et tous les profs que je connais sont parfaitement d’accord avec ce système (tout en râlant quand ils en sont les victimes…).

    • Les profs sont vraiment responsables, car leur statut les protège : un fonctionnaire est invirable.
      En conséquence, un prof peut individuellement ne pas tenir compte des injonctions absurdes de sa hiérarchie.
      Un instituteur aurait pu conserver la méthode syllabique pour apprendre à lire aux élèves.
      Méthode qui avait fait ses preuves, alors que très rapidement la méthode globale a montrer son inefficacité.

      Rien n’empêche un prof d’instaurer dans sa classe une ambiance de travail et de discipline.
      Certains y arrivent, les autres doivent donc se remettre en question !

    • Je trouve que tous ces commentaires haineux sur les profs sont contreproductifs, si l’objectif de la réflexion est « comment remonter le niveau ». Merci tout de même de cette piqûre de rappel, nous avions oublié combien le gouvernement précédent haïssait les profs et le savoir (la princesse de Clèves et j’en passe). Oui il y a beaucoup plus de profs de droite que vous ne pensez mais on nous fait faire un travail « de gauche ». Par exemple parler de l’antiracisme à toute occasion (au détriment du savoir réel). Quand il y a une consigne du ministère tout le monde doit suivre, c’est le devoir d’obéissance des fonctionnaires de l’Etat. Alors en regardant les cahiers de vos enfants vous devez vous dire « ils sont de gauche »: faux. Simplement les façons de penser de gauche irriguent le ministère quel que soit le pouvoir en place et on doit bien faire ce qu’on nous dit de faire dans les programmes. Je pense que c’est la gauche avec son égalitarisme à tout crin qui à tué l’Éducation Nationale. Et beaucoup de profs lui en veulent pour cela. Mais ne pas être de gauche ne veut pas forcément dire qu’on aura envie de mêler nos voix à celles de tous ceux qui nous méprisent. Je connais beaucoup de profs très impliqués et sérieux et pour eux vous ne devriez pas les vomir de cette façon. Certains effectivement sont de gauche mais vraiment pas tous. Et puis, ils doivent faire leur travail correctement, c’est cela qui est en jeu, pas leurs opinions politiques. Souvent ce sont les profs anciennes méthodes qui sont de droite. Mais ils sont de moins en moins nombreux. Les nouveaux sont pour certains moins bien formés (la baisse de niveau a affecté toutes les filières jusqu’au professorat), de telle sorte qu’ils ne voient pas les enjeux de ce qu’on leur fait dire. En tout cas, merci de cette piqûre de rappel tout à fait salutaire : toutes les bêtises de ce gouvernement en matière d’éducation m’avaient fait oublié la haine des profs du gouvernement précédent. Et pourtant, je continue de le dire, je suis de droite. A mon avis il y a deux droites : une droite de la famille, de la tradition, de la transmission du savoir… et une droite de l’argent (patronat, professions libérales). Ces deux droites ont toujours voté ensemble dans un bon accord. Avec notre précédent gouvernement, la droite de l’argent avait gagné en oubliant la droite des principes. Je vois qu’une grande part des commentateurs sont de cette droite de l’argent sans principes. Je ne mesurais pas à quel point vous étiez caricaturaux et sans nuance. Je saurai m’en souvenir un jour d’élection…

      • @ Pailler

        Par pitié, relisez vous, je vous cite : « on nous fait faire un travail « de gauche ».

        Ce n’est pas une défense. Vous êtes résigné ?
        Que doivent dire les flics si on leur fait faire un travail indigne ?
        Qu’ils obéissaient ?
        Vous ne leur pardonneriez pas.
        Si vous n’êtes pas d’accord, agissez.
        Et pour la dernière fois, il est un fait que les 3/4 des enseignants sont de gauche, ultra gauche, sachant que la politique économique de l’UMP et du FN sont socialistes.
        Le problème en France sur la politique c’est le curseur.
        Cela fait 30ans que la droite libérale n’existe plus et que les libertés s’étiolent chaque jour !
        Droite de l’argent ?
        Ha oui, c’est mal de gagner de l’argent par son travail, son talent, ses idées, son courage ?
        Quand je vous lis, vraiment on est mal…
        On marche sur la tête.
        Quant aux valeurs de la famille, de la tradition, de la transmission du savoir, vous pensez vraiment que la majorité des enseignants pensent ça ? Vraiment…
        Alors je me suis gouré de pays…

        • je ne suis pas résignée mais j’obéis à mon patron (comme font les gens du privé). Et mon patron c’est le ministère de l’éducation nationale qui pond des inepties depuis longtemps mais depuis disons depuis le précédent gouvernement de droite (pour lequel j’avais voté!) ça craint. Exemples innombrables, mais il faudrait être de la partie pour faire la synthèse et voir où nous mènent tous ces micro exemples. Le latin, les lettres. Sarko a voulu les saborder parce qu’il était obsédé par l’idéologie du marché. Laissons le marché aux acteurs économiques, apprenons à nos enfants à conceptualiser, à comprendre le monde, à argumenter…Pour lui, et à mon avis pour des électeurs dans votre genre, tout ce qui n’est pas utile à l’insertion professionnelle n’était pas bon. Concernant le latin, la gauche l’avait dans le viseur car c’est une matière élitiste et qui rattache au passé, aux racines. Mais c’est quand même cette droite mercantiliste qui en a eu la peau. Et ne croyez pas que cela soit salutaire pour une société de larguer son passé. Même financièrement. Il y a une poussée de l’anglais dans tous les domaines au niveau mondial. Le français résistait tant bien que mal. Le « cassage » de l’enseignement du latin fait qu’il y aura moins de monde dans la société pour défendre certaines petites niches. Suite à cela, j’ai constaté qu’au niveau international il y a eu l’abandon du latin dans la dénomination des espèces botaniques (quand vous découvrez une nouvelle plante). Avant pour décrire une nouvelle espèce botanique et que cette découverte soit reconnue on pouvait utiliser le français, le latin et l’anglais. Puis le français a été abandonné il y a quelque temps déjà (qui l’a défendu ? c’est ringard et l’anglais est si bien…). Et il y a deux ans environ, c’est le latin qui a été abandonné. Ce ne sont pas les quelques profs de latin qui pouvaient défendre cela. Mais avec cet abandon, c’est notre façon de penser qui s’en va dans un domaine scientifique. Voilà cet exemple pour vous faire comprendre que l’idéologie du marché à tout crin est contreproductive. Il est absolument nécessaire dans un système éducatif d’avoir une langue ancienne. De toutes façons, la nature a horreur du vide et nous aurons je pense d’ici cinq ans nous aurons une matière de substitution type arabe classique. C’est sûr que c’est plus adapté au monde actuel, mais ce n’est pas cela qui donnera à nos enfants les billes intellectuelles pour défendre leur culture. Je suppose que vous trouverez ça très bien, puisque ça va dans le sens du marché. Mais je ne suis pas sûre que vous serez content de la société que cela donnera. Et que cela accélèrera la prise de pouvoir par une autre culture. Les matières censées être hors marché (latin, lettres en particulier classiques, histoire…) servent à faire société (mais pas que cela). Je suis vraiment triste de me dire que la génération qui vient (j’enseigne dans un IUT, et je connais les collégiens copains de mes enfants, dans un collège d’un bon niveau – donc je sais de quoi je parle) ne sera plus capable, je ne dis pas de lire Racine ou Corneille, mais même de comprendre un chanson de Brassens. C’est fini.
          Dans le même sens la droite précédente a voulu se débarrasser des classes prépas (sans y parvenir) et la gauche anti élitisme a remis ça. Votre droite et la gauche se tiennent la main pour détruire tout ce qui marche dans l’éducation. La gauche et son idéologie ont infiniment plus de responsabilité dans cette destruction, mais votre droite ultra libérale a aussi la sienne. Assez d’idéologie dans l’éducation nationale !

          • Sûr que pour pouvoir jouer son role sur « le marché » (lequel, au fait?), il ne faut surtout pas savoir conceptualiser, comprendre le monde, argumenter. Le plus haut degré de la condescendence n’est-il pas quand on ne se rend meme plus compte qu’on s’y livre ?

            • Bien entendu. C’est pourquoi les mesures éducatives prises par l’ancienne droite étaient absolument contreproductives sur le long terme. Il n’y a pas de condescendance à le dire. Permettez-moi cependant une remarque, cette fois-ci tout à fait condescendante : condescendance s’écrit avec une a (et non avec un e). L’orthographe aussi est importante (pour l’entreprise et le marché). Perso quand je vois un produit avec un monde d’emploi ou une composition truffée de fautes d’orthographe j’ai des doutes sur la qualité du produit et je n’achète pas.

          • Je vous cite : « Assez d’idéologie dans l’éducation nationale  »

            100% d’accord.

            Mais j’ai du mal m’exprimer. Sarkotraître et l’UMP ne sont pas de droite…

            Oubliez ce nain agité manipulé par les femmes…

            • Effectivement, j’ai dû mal vous comprendre mais tous les commentaires « anti-profs » ici sont dans la droite ligne de l’idéologie de l’UMP. Il est regrettable que ces commentaires soit agressifs et sans argumentation, il faudrait essayer tous de discuter si on veut progresser (même si je comprends la colère des gens, qui voient bien qu’avec ce système leurs enfants seront déclassés, il faut dépasser cette colère).
              Les profs sont-ils de gauche? dans un premier temps j’ai dit non, car ni les collègues que je fréquente ni moi-même n’en sommes. Mais il faut reconnaître qu’un certain nombre de collègues en sont. Sont-ils majoritaires? je ne le sais pas. En effet ils sont tellement sûrs d’avoir la Vérité qu’on renonce à discuter avec eux sans les contredire.
              Dans une démocratie, peu importe les opinions des uns et des autres, ils doivent bien faire leur travail. Le fait d’être de gauche l’empêche pas. Là où ça pose problème c’est quand cette opinion a un impact sur le travail. Et c’est bien les gens de gauche qui servent aux enfants à longueur de temps des histoires d’antiracisme, d’esclavage, et diversité (culturelle, sexuelle…) au détriment d’un apprentissage réel. Cela se fait en histoire, certes, mais aussi en français, en philo…et j’ai même vu ce que je qualifierais de propagande proeuropéenne (et donnant des informations fausses) dans un manuel de CM2.
              Si on laisse de côté les profs de droite et de gauche, il y a un troisième groupe qui commence à apparaître : la baisse de niveau ayant affecté toute la filière jusqu’à l’université, les profs nouvellement recrutés n’ont pour certains pas la culture générale pour comprendre qu’ils sont manipulés, ils en restent au premier degré de réflexion. Je connais une prof de français de droite qui a organisé une sortie scolaire pour voir le film Tom Boy avec ses 6ème. Je lui ai suggéré d’organiser aussi une sortie pour voir du Molière, c’est très accessible et c’est une belle langue. Réponse : non, il n’y a pas possibilité de faire les deux et c’est tellement important de montrer aux enfants qu’il ne faut pas faire de discrimination. Cette brave dame est de droite et consciencieuse, mais n’arrive pas à faire la différence entre sa mission (apprendre le français aux enfants, il y vraiment du boulot) et ce que raconte le ministère et la télé.
              Et puis je vois que tous les commentaires parlent de l’école et du lycée, mais jamais de l’université. C’est très dommage parce que c’est encore pire. J’enseigne à l’université, principalement dans un IUT mais aussi ailleurs. Vous n’en parlez pas parce que ça ne fait pas de vague et que vous connaissez moins. Voici comment cela fonctionne : il y a en gros trois niveaux clés, la licence et le master II et le doctorat. Le ministère finance en grande partie le fonctionnement, le travail de l’université consistant à mettre des gens en face des étudiants. Et c’est là que ça se gâte. Il y a énormément de copinage politique dans les universités car tout y est voté par des conseils dans lesquels siègent des gens élus. Ce n’est pas de la politique droite gauche, c’est de la politique universitaire. Chacun place ses pions qui constitueront ses futurs électeurs. Au détriment de la qualité de l’enseignement. On ne recrute pas les meilleurs mais ceux qui seront susceptibles dans l’avenir de voter pour vous. Tous les enseignants chercheurs vous le diront « nous faisons de l’enseignement et de la recherche ». Faux. La majeure partie de leur temps est occupée à des manœuvres de politique interne. Cela est vrai à différents degrés dans toutes les universités. Ma nièce est à Paris I où elle étudie l’économie. En première année elle avait un chargé de TD qui ne parlait pas bien le français (et pas l’anglais non plus d’ailleurs). Comment pouvait-il apprécier réellement la qualité d’une dissertation économique? Comment corrigeait-il ses copies? Et Paris 1 est une des meilleures universités en économie, dans la mienne c’est pire…C’est bien mal parti. Chacun enseigne sa matière mais personne ne peut reprendre les carences d’avant.
              Pour en revenir aux profs de lycée, je les trouve extrêmement dévoués par rapport aux profs du supérieur qui ne pensent qu’à leur carrière et aux élections à venir (mais très peu aux étudiants qui ne servent que de faire valoir pour demander de nouveaux crédits).
              Ce dévouement est vraiment méritoire, c’est pourquoi je déplore les commentaires agressifs ici. Ils ne le méritent pas (pas tous en tout cas).
              Vous avez une connaissance de la situation (la faillite de l’éducation nationale), vous pouvez faire des critiques précises et fondées (par ex l’utilisation de l’enseignement dans un but de propagande, les cheveux graisseux et la mauvaise tenue, cela était vrai à une certaine époque, un peu moins maintenant…).
              Par contre je ne vous suis pas sur les remèdes :
              L’évaluation des profs :
              – par les inspecteurs oui en théorie ce serait bien (ce serait même le mieux) si ça ne se transforme pas en procès politique pour les profs qui n’ont pas voulu passer leur propagande. Ce serait la meilleure (en théorie, parce qu’un certain nombre d’inspecteurs sont arrivés là plus par docilité que par compétence).
              – par le chef d’établissement. Il serait normal et d’ailleurs il le fait : contrôler que les profs arrivent à l’heure…mais en général le chef d’établissement n’apprécie pas le prof qui se mobilise pour ses élèves et passe des heures à réactualiser son cours. Ce qu’il veut c’est un prof qui l’aide à faire ses projets type « diversité », « ciné club » et autres.
              – par les élèves ou les parents. Ce serait de la démagogie et cela n’apporterait rien de bon. Ex : dans le lycée de mon fils il y a eu dernièrement une grève contre un prof de 1ère S très consciencieux, qui fait très bien son travail mais à qui les élèves reprochent de noter trop sec (évidemment, maintenant on passe quasiment tout le monde en S – égalité – et après on s’étonne qu’ils soient mauvais en maths). Le proviseur qui ne veut pas de vagues les conforte dans leur démarche.
              Je ne suis pas contre l’évaluation des profs mais je suis sans illusion : elle sera politique et biaisée et le remède risquera d’être pire que le mal. Elle ôtera aux profs qui essaient tant bien que mal de résister ce qui leur reste d’indépendance.

              • Les universitaires s’en prennent aussi plein la figure, ainsi que les « grandes écoles ». Mais la différence est que quand un article de ce genre est publié, il n’y a pas 10 universitaires qui viennent défendre « la profession » dans son ensemble. En général ils sont les plus critiques du système (que vous résumez assez bien). Ceux qui restent à la fac en souffrent. Les meilleurs se barrent (en grande école, au CNRS/CEA/INSERM, à l’étranger, en entreprise même).

                La liberté de faire cours comme vous le voulez, à qui vous le voulez, sanctionné seulement par le marché (donc en moyenne), avec un prix comme indicateur de performance et de rareté relative, ça ne vous fait pas envie ? Vous pensez que ça ne marcherait pas ? Qu’il faut que les profs décident (et pas les parents) mais que les profs ne devraient pas avoir le choix et qu’il faut un programme d’Etat (un gros peu contradictoire, il me semble).

                L’évaluation des profs peut être le fait des élèves, des parents, des chefs d’établissement, des collègues… Elle sera peut-être « biaisée ». Mais il vaut mieux une évaluation un peu biaisée (et les biais seront les même pour tous, et en bonne part s’annuleront mutuellement) que pas d’évaluation ou une évaluation purement politique. Et si les élèves (et leurs parents) sont libres de choisir l’école de leur choix (voir la classe de leur choix), la prime au « plus facile » mais qui n’apporte rien s’évaporera bien vite. On le voit bien dans les grandes écoles ou les universités étrangères ou l’évaluation des profs par les élèves et les entreprises qui recrutent est pratique courante depuis un bon bout de temps déjà.

                • Non, les universitaires ont fait croire à tous les gouvernements en place qu’ils manquaient d’argent pour la recherche. C’est quoi la recherche : aller en colloque à Marrakech ou dans tout autre lieu plaisant et exotique? Je caricature à peine…
                  La recherche en sciences humaines, sciences de l’éduc et autres, il est abusif de dire qu’ils ont besoin d’autant d’argent que dans les sciences dures. Et pourtant ils le font croire à tout le monde! Il y a moins de vagues dans les universités car les mêmes font leur cours et le sanctionnent par un examen, corrigent les copies et diplôment les étudiants. Cela s’appelle être juge et partie : Certains masters peinent à se remplir (et si on les fermait les crédits seraient coupés). Alors on observe une certaine mansuétude dans les jurys de licence…
                  Les meilleurs se barrent vous dites. C’est vraiment dramatique. Mais là encore système irréformable donc que faire???

                  Concernant l’évaluation dans le secondaire, elle serait bonne si réalisée par des gens qui connaissent la matière (par ex des inspecteurs) et réalisée de bonne foi (non politique).
                  Concernant le recours au privé je suis plus que méfiante : cela voudrait dire plus de socle commun (déjà que l’intégration ne fonctionne plus), et développement des écoles confessionnelles (les écoles musulmanes même hors contrat et sans financement se développent, alors si on le finance au moyen d’un chèque éducation où ira-t-on?)
                  voir par ex :
                  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/03/28/01016-20140328ARTFIG00404-education-les-musulmans-se-federent.php

                  Et « la liberté …sanctionnée uniquement par le marché ». Oui pourquoi pas au niveau supérieur (encore que le système public des classes prépas fonctionne très bien). Mais pour le primaire et le secondaire ce n’est pas le marché qui doit sanctionner les choix éducatifs, le prof n’est pas un animateur télé qui doit faire rigoler les enfants tout le temps (c’est ce que beaucoup de parents demandent au prof : de la démagogie). Il s’agit de former une classe d’âge et de donner à notre société des gens avec une certaine culture qui leur permettra de s’adapter au monde de demain qu’on ne connait pas.

                  • Avant de diaboliser le chèque-étucation par psittacisme, renseignez-vous sur son succès dans les quartiers le plus défavorisés des grandes villes américaines par exemple. Ce n’est pas une panacée mais même les Démocrates ont réussi à fermer leur clapet aux syndicats dans certains endroits et notamment avec les charter-schools. Toute solution LIBERALE à la débâcle scolaire est vomie par la gauche égalitariste puisqu’elle instaure, au sein même du monopole étatique dans le secteur public, une concurrence et une diversification, une transparence et une responsabilisation (accountability) des élèves ET de tout le personnel, direction comprise.
                    La fixette sur le « socle commun » vole en éclats car les différences jouent à la marge et ne sont plus déterminantes une fois que les fondamentaux sont acquis; ils sont les mêmes pour tout le monde. Simple question de bons sens, ce qui manque le plus aux Diafoirus et autres Frankenstein de l’hôtel de Beauharnais.

                  • C’est bien ce que je craignais.
                    Vous ne cherchez pas la solution, vous n’écoutez pas. Vous êtes dans le réflexe de défense catégoriel.

                    Il est normal dans le système actuel que chaque catégorie demande plus d’argent. Mais sans vouloir vous vexer, le cout annuel réel par élève collège/lycée en France est plus important que le cout annuel par étudiant à la fac. Donc les universitaires ont « raison » de demander plus de moyens. De même que votre boulanger essaye de vous vendre son pain le plus cher possible. La différence étant que s’il abuse il perd ses clients, alors que la catégorie de fonctionnaire qui abuse ne fait que gagner plus que les autres. Et sur ce point les enseignants de primaire/collège/lycée sont parmi les meilleurs. Ce qui est normal, c’est le système qui le veut. Mais ne détournez pas le sujet, on ne parlait pas de ça, et si on en parlait, il faudrait d’abord expliquer pourquoi il coute si cher de ne pas apprendre à lire écrire compter en France, par rapport à ailleurs. Et pourquoi la réponse est toujours « moins d’heures de travail, moins d’élèves par classe et des établissements flambant neufs ». Vous avez déjà visité la rue d’Ulm, la Sorbonne ou Dauphine ? Pas un lycée de banlieue n’a des bâtiments aussi décrépits. (OK, Louis le Grand a aussi des bâtiments mal entretenus).

                    Le marché marche très bien, et les profs ne pourraient être jugés que par des profs de la même discipline que s’ils étaient des sommités mondiales dans leur domaine et n’enseignaient qu’à ce niveau. Ce n’est pas du tout le cas. Si réellement des parents demandent que les profs fassent rigoler leurs enfants et ne leurs enseignent rien, alors il faut le faire. Seulement, ce n’est pas vrai. C’est un discours de profs pour pouvoir garder le contrôle. Les gens envoient leurs enfants à l’école pour qu’ils bossent, qu’ils apprennent des choses utiles. Et j’aurais tendance par expérience à croire que plus ils sont pauvres et peu éduqués et plus cela est important pour eux. Si les gens pouvaient mettre leurs gamins dans des écoles islamiques qui n’enseignent que le coran, et qu’ils voyaient qu’après les gamins ne trouvent jamais de boulot sauf comme poseurs de bombe à Gaza, peu le feraient. Pour être précis, exactement autant que ceux qui le font déjà.

                    Les gens ne sont pas plus cons que les profs, en moyenne. Pour être un peu provoc’, je dirais même qu’en moyenne ils le sont moins, surtout quand c’est leur argent qui est dépensé pour leurs enfants. Alors que le prof qui claque l’argent des autres pour les enfants des autres…

                    • je sens une pointe d’agressivité. Parce qu’il faut continuer à ne rien dire sur le supérieur? C’est en pointant les problèmes qu’on en cherchera (et peut-être trouvera) la solution. Vous dites vous mêmes que les bons fuient l’université (pour la prépa ou autre). C’est bien la preuve qu’il y a là aussi un problème…

                      Concernant la notation, je n’ai pas dit les profs jugés par les profs mais par un inspecteur qui est à même de juger de la qualité du cours, sa mise à jour, …

                      Oui les bâtiments universitaires sont décrépis (hélas certains lycées aussi), mais beaucoup d’argent est mis dans du consommable (voyage, colloques, c’est ça que je critique) surtout dans les sciences humaines.

                      « moins d’heures de travail, … » voir la gauche que par ailleurs je critique
                      « moins moins d’élèves par classe » : cela est lié à la démagogie ambiante, l’enfant roi et la démission de l’encadrement qui ne veut pas de vague. Je connais un pays d’Afrique où ils sont 50 par classe et ça marche bien car il y a de la discipline. En France l’autorité du prof a été tellement attaquée que ça ne marche pas avec moins d’élèves. Je parlais précédemment de cours bénévoles que je donne à des collégiens. Ils sont 10 et pourtant parfois je souffre, alors qu’il n’y a qu’un seul fauteur de trouble mais il entraîne les autres. Cela n’a rien à voir avec un amphi de 200 places où je déroule mon cours, certes au milieu de bavards et de gens qui regardent des films sur leur ordi, je ne suis pas dupe, mais c’est beaucoup moins fatiguant que de faire cours avec les 10 collégiens.

                    • Il y a une pointe, oui, mais pas d’agressivité, juste d’agacement. Je ne sais pas si vous ne comprenez pas ou plutôt si vous faites semblant de ne pas comprendre. Donc, reprenons en simple et clair.

                      1° l’université a des problèmes (je suis le premier à le dire, j’en ai démissionné). Mais les universitaires, au moins en moyenne, sont peu corporatistes, et largement atomisés. Par disciplines, voir sous disciplines… Cf les querelles byzantines à la CNU. La majorité des universitaires vous dira sans problème qu’il y a plein de problèmes à la fac, et que les profs (les autres, bien sûr, mais tout de même) en sont responsables en partie.

                      2° L’université et ses enseignants chercheurs sont souvent critiqués ici. Au moins autant que le primaire/collège/lycée. Mais il n’y a jamais de levée de boucliers comme ici avec une horde de enseignants chercheurs venant dire que non, c’est pas leur faute (sauf sujet sur le climat, bien sûr).

                      3° Pour repartir dans le hors sujet… Pour les colloques etc. vous m’avez l’air d’avoir une vision un poil irénique et très extérieure… Mais pas de la réalité concrète de labos de recherche universitaires ou d’UMR… Le réel c’est des budgets « conférences et déplacements colloques » de 5000 à 10000 euros par an pour un labo entier (30 à 40 chercheurs). Dans mon école c’est le budget par chercheur-publiant… Donc oui, il y a un problème. Un problème d’allocation des ressources mais pas dans le sens de « trop de voyages » mais plutôt de pas assez. C’est le terreau même de la recherche.

                      Et c’est souvent frustrant : vous vous tapez 12h de vol pour aller en Louisiane (exemple vécu), le budget séjour est « au forfait quotidien » fixé par le ministère, à peine de quoi payer une chambre de motel de base, la nourriture c’est pour votre pomme. Le nombre de jours sur place c’est celui du colloque point barre. Donc arrivé la veille du début, explosé par le jet lag. Ouverture à 9h le lendemain… 3 jours enfermé dans des salles climatisées, avec pas trop de fenêtres d’un méga complexe hôtelier, le soir, vanné, au resto avec des collègues de votre champ particulier… discussion boulot, puis dodo. On enchaine. Puis on saute dans l’avion, direction la France. Et hop un cours le jour du retour. Tout ça avec une avance sur frais par la trésorerie de la fac si vous êtes chanceux, largement complété par vos soins. Remboursement attendu, normalement, si tout se passe bien, six ou sept mois plus tard. J’ai eu un dernier remboursement de ma fac près d’un an après ma démission…

                      Sinon les profs de fac se barrent souvent, surtout les meilleurs, oui, mais pas en prépa, faut pas abuser ! Grandes écoles, universités étrangères, entreprises… Pouvoir faire de la recherche sans contraintes débiles. Trouver ses financements soi même, si besoin, mais librement et sans l’administration sur le dos. Sans la politique ridicule et les guéguerres. Et enseigner à des étudiants qui ont véritablement choisi la matière que vous enseignez et prouvent leur engagement en payant.

                    • Concernant les voyages. Je dois dire que je suis dans un DOM et que peut-être ma vision est biaisée. J’ai même vu des déplacements pour aller à des congrès de secrétariat.

                      Concernant les prépas, c’est vous même qui l’avez dit. Mais ce ne sont pas les profs qui partent en prépas, ce sont les meilleurs étudiants.

                      Concernant le corporatisme, oui il y en a vis à vis de l’extérieur malgré nos querelles byzantines en interne.

                      Il serait urgent de nous réformer si on ne veut pas se retrouver dans quelques années avec les mêmes pbs que les lycées.

                      Par contre je suis étonnée de votre indifférence face au risque de développement des écoles confessionnelles. Et qui seront de bonne qualité, avec beaucoup de moyens venus de l’étranger, qui ne serviront plus la sauce gauchiste mais confessionnelle. Merci pour la société que ça donnera pour nos enfants. Alors, si pas de chèque éducation pour cette raison-là, que faire ? Sincèrement je ne sais pas. Si une décision doit être prise (privatisation ou autre il faut en mesurer tous les aspects.

                    • Toute école est plus ou moins confessionnelle, de toute façon…
                      Enseigner le coran, la bible, ou la « république » laïque, ça revient au même… Ca ne fait pas manger mais ça aide à l’insertion dans une certaine société. Ce n’est pas à vous à moi ou au ministre de décider quelle société les parents veulent voir leurs enfants fréquenter.
                      Tant que l’enseignement du reste est bien fait, qu’importe ce qu’il y a à coté, pourvu que le choix en soit donné aux parents/enfants.
                      Donc non seulement ça ne me gêne pas des écoles confessionnelles (j’ai fait toute ma scolarité ou presque dans du privé catho, je ne suis pas devenu poseur de bombe intégriste) mais je trouve même ça souhaitable, pourvu que le choix soit libre et que ses conséquences soient assumés (donc pas d’assurance chômage pour tous et payée par l’Etat, par ex)…

            • suite
              Autre remède préconisé : le privé. Je réfléchis sérieusement moi-même à me reconvertir dans le privé pour monter une entreprise de formation.
              Je donne actuellement des cours bénévoles qu’on pourrait qualifier de « culture générale », à des collégiens. Je fais ce qu’on faisait avant mais qui est occulté par les nouveaux programmes (et que les enfants de profs, même socialistes, connaissent).
              Si je réagis en entrepreneur, je constate qu’il y a effectivement de la demande.
              Mais est-ce souhaitable au niveau de la nation? Ce type de cours privé se met en place et trouvera des clients dans les bons quartiers, l’éducation nationale a le mérite de quadriller toute la France, et aussi de proposer un socle commun de connaissance à tous. C’est très important pour l’intégration des nouvelles populations qu’il y ait ce socle commun de connaissances. Le problème c’est qu’on l’a abandonné, non pas en droit mais en pratique : on se sert de ça là encore pour fourguer toute une idéologie au détriment des connaissances réelles.
              La gauche est vraiment coupable d’avoir fait coulé le navire, mais quand l’UMP était au pouvoir, rien n’a été fait pour y remédier, bien au contraire, à mon avis en se disant que quand l’éducation nationale aura coulé, le privé et le marché auront toute leur place.
              Autre solution préconisée par certains : insister sur les compétences (des enseignants). Oui mais la gauche ne veut pas (égalité, il faut intégrer tout le monde en particulier la diversité,…). Tant pis si on recrute des nuls. Il faut savoir qu’avec les créations de postes voulus par Peillon, les derniers recrutés aux concours ont 4/20 !
              La droite quand elle était au pouvoir a supprimé des postes (pb de budget, économies partout on peut le comprendre), mais elle l’a fait indistinctement (càd sans lien avec le réel, mais par idéologie encore, il fallait le faire de manière plus fine). Et a sabordé l’enseignement classique, privilégiant le paraître (les qualités de communication par ex) sur le savoir réel (après on s’étonne de ne plus avoir de chercheurs). Les manœuvres de la gauche actuelle (mise en place des langues de la diversité, réécriture des programmes d’histoire) ont été grandement facilitées par ce qu’a fait l’UMP en son temps.
              Et n’a pas remédié à cette baisse de niveau des nouveaux recrutés. Je pense qu’eux aussi ça les arrange d’avoir des profs peu cultivés et donc malléables. L’UMP n’a vu que le côté financier des choses (confier aux profs différentes missions qui le transforment en animateur plus qu’en détenteur de savoir, ça coûte moins cher qu’embaucher des surveillants, des secrétaires et autres). Ils sont eux aussi restés dans le déni (quand ponctuellement il y a un pb violence ou autre ce n’est jamais de la faute des structures et du management).

              • Je note que vous êtes toujours dans la dualité droite gauche qu’une majorité a abandonné ici depuis longtemps.

                Maintenant reprenez votre message depuis le début et pensez que l’éducation est privée avec un chèque éducation pour faire la transition : alors les problèmes que vous citez n’existent plus.

                Et je vous en prie, sautez des lignes quand vous écrivez ! du moins si vous écrivez pour être lu sinon pauvres gosses.

              • La question centrale est à quoi ça sert une école ? Apprendre un métier ? Réduire les « inégalités » ? etc…

                Une autre question serait à quoi sert une école pour l’état ? Intégrer ? Subordonner les individus ? Laver les cerveau des élèves et recruter une armée de profs dociles ?

                A toutes ces questions c’est aux individus/ménages de répondre, pas aux états.

                Ce que l’on constate c’est que l’état français même si il ne détruit pas l’initiative privée la réduit fortement par sa présence.
                Créer une école privée ne peut que se faire dans des quartiers riches car l’offre de l’ed nat crée une distorsion de concurrence. Il ne reste alors aux écoles privées qu’a s’installer dans les réduits abandonnés par l’état. Il est impossible de faire face à une école dont le budget est abondé par nos impôts.

                Heureusement ça bouge ! On voit de plus en plus de gens faire l’école à la maison ou avoir recours au privé.
                L’ed nat se transforme en un kolkhoze pour les pauvres qui ne formera que des êtres soumis. Le semblant d’ascension sociale sera créé par des quotas aux entrées des école sélectives. La réductions des inégalités est une illusion entretenue par l’idéologie ministérielle.

                • Très juste.
                  Et le « pire » c’est que la réponse à ces deux questions, totalement centrales pour organiser l’enseignement, recruter et former les enseignants, etc. n’a aucune raison d’être la même pour tout le monde.

                  Pourquoi « les profs » et « les politiques » seraient les seuls à être à même de définir ce qui doit être enseigné aux enfants ? J’adore le prof de collège ou lycée expliquant que bon, si on laissait les parents décider ça serait forcément n’importe quoi. Parmi les parents, quelques profs de fac, quelques ingénieurs, quelques… profs de collège !

                  C’est encore une fois la théorie du chapeau. Une fois muni du chapeau approprié et certifié par l’Etat, les gens deviennent différent (et facilement 80% des gens tombent dans ce panneau). On ne peut laisser les armes qu’aux flics parce que sinon… mais les flics sont des gens comme les autres, et plutôt moins formés, plus dépressifs et plus alcooliques que la moyenne. On doit laisser les profs décider, les parents sont nuls. Mais les parents sont parfois des profs et les moyenne des profs n’est pas tellement mieux formée en général que la moyenne des parents. Et surtout, ils savent moins bien que les parents ce que veulent/peuvent les enfants (bah oui, plusieurs classes de 30 enfants, vs. rarement plus de 4 enfants. Qui en outre sont les siens et qu’on connait depuis leur naissance).

                  Mais ça passe, étrangement. Les gens laissent les profs choisir ce qu’il faut enseigner, et comment, à leurs enfants. Ils laissent les armes dans les mains des policiers (et des brigands) mais ne veulent surtout pas que les braves gens en aient et pire en portent. Ils pensent qu’un politicien ou un syndicaliste depuis leurs bureaux parisiens connaissent mieux qu’eux et leurs managers les éléments qui doivent figurer à leur contrat de travail. Ils croient que des économistes qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de marché plus quelques politiciens qui n’ont jamais mis les pieds nulle part sont à même de « réguler les banques et les marchés, avides, et socialement nuisibles »…

              • « la droite … se dit que quand l’éducation nationale aura coulé, le privé et le marché auront toute leur place. »
                C’est un cliché tenace qui nourrit la théorie du complot capitaliste contre l’école publique. Il incrimine un ogre libéral, qui assouvit son appétit de puissance en exigeant « la déqualification des fils du peuple pour les exploiter à son aise et peser ainsi sur le coût du travail. » (Isabelle Stal, L’imposture Pédagogique, Perrin, 2008)

                Les schémas explicatifs anti-libéraux de la débâcle scolaire négligent le fait que les gouvernements de droite ne sont coupables que par défaut. ils ont eu la lâcheté (par ignorance, incompétence et pour préserver leur réélection) de laisser faire les activistes qui tiennent l’EN depuis 50 ans, et qui sont inféodés à la doxa égalitariste, ce pilier de la pensée de gauche. Les gouvernements socialistes sont coupables au premier chef pour leur militantisme actif. Ils soutiennent les pires dérives idéologiques, alors qu’elles défient le bon sens . La loi Jospin de 89 les a gravées dans le marbre et en a enfanté d’autres. A moins d’une épuration du mammouth, la catastrophe humanitaire qui handicape à vie 10% de chaque classe d’âge se poursuivra, entrainant la France dans sa chute. En attendant, elle fait le bonheur des officines de remédiation et des « entrepreneurs » de l’enseignement privé hors contrat, et surtout des madrassas. Les charter-schools sont une excellente solution intermédiaire qui arrache l’école des griffes des idéologues pour la rendre… à l’école, en remettant une bonne dose de liberté au sein du public, mais la puissance des syndicats gauchistes est telle en France qu’elles n’ont aucune chance d’y voir le jour et le navire va continuer à sombrer….

                • « A moins d’une épuration du mammouth, la catastrophe humanitaire qui handicape à vie 10% de chaque classe d’âge se poursuivra, entrainant la France dans sa chute. »

                  C’est même pire que ça. 20% d’illettrés parmi les bacheliers !!! Je sais bien qu’on est à 80% de bacheliers par classe d’âge et qu’il est possible que les non bacheliers soient mieux lotis (peu probable, cependant), mais ça pique les yeux. Sachant que s’ils sont illettrés au moment du bac, il y a peu de chances pour que la situation s’améliore après coup, alors qu’une partie de ceux qui se débrouillaient (plutôt mal) en lecture risque de basculer du coté obscure une fois les études derrière eux.

          • Madame Le Pen fait le bon diagnostic ( ça c’est fastoche) mais elle rédige une ordonnance pour des médocs qui vont achever le malade encore plus vite qu’avec ceux de Bidochon.
            Le pire c’est que la France est déjà passée par là il y a 3/4 de siècle et qu’elle en redemande

  • A lire les indignations des commentateurs, il semblerait qu’ils soient en grande majorité dans l’Education Nationale ou pas très loin… évoquer le « dévouement » des enseignants est aussi inapproprié que d’évoquer le « dévouement » des infirmières, personne n’attend de dévouement mais une juste compétence.
    Inutile de lui reprocher d’être un mauvais journaliste, l’auteur de l’article est professeur de lettres modernes, il sait donc de quoi il parle même si son article manque un peu de nuances.

    Depuis Jules Ferry, l’enseignement a toujours été un vivier d’électeurs socialistes laïcs, mais depuis 68 l’autorité est devenue une grossièreté.
    Or la première des qualités d’un enseignant est se faire respecter, d’obtenir le silence pour être entendu.
    Rien ne peut être enseigné dans une salle où bourdonnent et gesticulent entre 20 et 40 enfants.
    L’autorité naturelle, qui n’exclut ni la bienveillance ni la compréhension, n’est pas donnée à tout le monde et elle ne semble pas faire partie des critères de sélection dans l’enseignement, c’est regrettable…

    « …Ne croyons surtout pas qu’un élève ou sa famille demande un « prof cool ». Non. L’élève, il veut réussir. Et il sait pertinemment que cela passe par un bon niveau d’enseignement.  »

    Cela concerne les élèves en capacité de comprendre ce qu’apporte l’enseignement, avant ce stade, les jeunes élèves voient d’abord l’école comme une contrainte et pour certains, le seul lieu de contrainte.
    Beaucoup de choses se jouent donc dans les premières années et particulièrement l’apprentissage des fondamentaux, la lecture dont dépendra le reste de la scolarité.

    Le constat est imparable, la France dépense plus que les autres pays et obtient de moins bons résultats.
    Le problème n’est donc pas dans les moyens mais c’est clairement la seule réponse du pouvoir actuel à part les campagnes programmées sur l’égalité pour tous, au cas présent l’égalité dans la médiocrité.

    • Oui, on a là, une manifestation de « Touche pas à mon prof ».

      Et si on lit bien l’article, l’auteur s’en prend aux prof, mais surtout au système qui les chapeaute et auquel, malgré tout, ils obéissent.

      • « malgré tout, ils obéissent »

        Que faire d’autre?

        • Lire ou relire « le discours de la servitude volontaire » de la Boëtie…

          Vous risquez quoi en enseignant bien des choses importantes ? Être mal du du rectorat, mal noté ? Ça changera quoi ? Au pire bloquer ou retarder une mutation vers un lycée sympa de la Cote d’Azur ! Ou être regardé de travers par vos collègues. Mais honnêtement, si on n’est pas d’accord avec un truc, on démission cré-vindiou ! Un vrai prof « dévoué » qui « veut le bien des élèves » doit démissionner immédiatement ou rentrer en résistance si on lui demande d’enseigner n’importe quoi !

          • relire aussi Tocqueville
            Les gens sont enserrés dans des petites règles. On va demander aux profs de maths d’évaluer par compétence (quand on demandera d’évaluer les pilotes d’avion ou les médecins par compétences on verra ce que ça donnera). Bref, la socialisterie déborde d’imagination pour planter le système.

            Quelqu’un va-t-il démissionner parce qu’on change une petite règle d’évaluation? A force de petites règles ça fait beaucoup. Mais les gens sont pris dans leur petit fonctionnement quotidien, ce n’est pas pour cela qu’ils sont mauvais. Au contraire j’en connais de très dévoués, j’ai repris contact avec les profs quand mes propres enfants sont allés en lycée et ils méritent le respect. Mais le système déraille complètement.

            C’est vrai que certains démissionnent, mais ce n’est pas cela qui changera grand chose. Il y a toujours des plus mauvais et des plus malléables qu’on recrutera ensuite.

            • Mais non, il ne faut pas démissionner pour ça. Évaluez normalement, mettez des notes, donnez du travail à la maison, n’utilisez pas les manuels avec plein d’images mais faites vos propres polys… Ça demande plus de travail, c’est sûr, plus de compétences, aussi, et parfois vos collègues vous regardent de travers. Mais si vraiment vous êtes dévoué à ces chère petites têtes de moins en moins blondes, qu’importe !

              Le dévouement, on s’en moque. Comme le disait Adam Smith, c’est pas le dévouement de votre boulanger qui vous assure du bon pain à un prix correct, mais son envie de faire du profit. On a plein de profs très dévoués et on sort 20% de bacheliers incapables de comprendre un texte simple. Donc le dévouement…

    • @carredas
      +1

      Et en plus les infirmières nous les brisent beaucoup moins et c’est notre santé qui est en jeu !

  • Désolé mais en dehors de mon école d’ingénieurs et de mon école primaire, mon cursus de collégiens, de lycéens ainsi que mes premières années facs (une erreur d’orientation), m’ont permis de constater une politisation de la majorité des enseignants français avec une orientation prononcée voire majoritaire à gauche .
    Sur une centaine d’enseignants que j’ai « subi », 3 ou 4 étaient compétents, une dizaine étaient fortement ou moyennement motivés, le reste nous méprisaient , et je vous épargne les alcooliques, dangereux pour eux même et pour les élèves et pour finir les dépressifs, virus professorale répandu dans nos contrées.
    Quant au personnel administratif, ils étaient encore pire, là on atteint le nirvana du bureaucrate et de tout ce que cela comporte.
    Mes enfants n’ont pas a subir cette déplorable école publique, ils sont dans le privé et j’en suis fier.

  • C’est complètement fou, les commentateurs indignés par cet article dénigre le « journaliste » mal informé. Mais l’auteur de l’article est professeur certifié de lettres modernes, c’est écrit noir sur blanc !

    Ce qui m’amuse , c’est ceux qui disent que les professeurs ne sont pas de gauche en général. Quelle blague ! Mes enfants m’ont toujours rapporté les propos peu amènes de leurs professeurs envers le pouvoir politique de droite. Leurs professeurs ne se sont jamais gênés pour faire de la politique au lieu de faire cours. Et bien entendu ce n’était pas pour dire du bien de Sarkozy ! Sans parler des encouragements aux élèves à faire grève, notamment pour la réforme des retraites. Si ce n’est pas vicieux ça !

    Alors oui, il y a de bons professeurs, ceux qui travaillent et ne passent pas leurs cours à faire de la politique ou à raconter leur vie ( ça aussi, c’est très drôle, je sais tout par enfants interposés de la vie de tel ou tel professeur ) mais ce n’est hélas pas la majorité.

    Si Acadomia et ses concurrents ont tant de succès, ce n’est pas pour rien.

  • L’article tape à côté en tapant sur les profs. La tirade sur la Camif est même consternifiante.

    Il est évident pour tous les lecteurs de Contrepoints que le problème principal de l’Ednat est son hypercentralisation et la volonté du ministère d’imposer un modèle unique à tous les échelons.

    Avec l’autonomie des établissements, y compris sur le recrutement et les ressources humaines en général, le problème de la qualité des intervenants ne se pose plus vraiment.

    • ÇA, c’est le cœur du problème. On attend un article en profondeur là-dessus.

      • @ Morovaille

        BOF ! revenez des profondeurs, vous risquez l’ivresse !
        Cela fait 30ans qu’ils travaillent en profondeur chez le mamouth, il est temps de venir prendre l’air en surface !

        Non, vraiment payer autant pour 1Million d’enseignants, 400.000 administratifs pour ce résultat, on frise l’escroquerie et en tout cas l’abus de confiance est caractérisé !
        CA SUFFIT.
        Que tous ces médiocres arrêtent la politique, l’idéologie et fassent leur boulot ENSEIGNER !

    • «  »Avec l’autonomie des établissements, y compris sur le recrutement et les ressources humaines en général, le problème de la qualité des intervenants ne se pose plus vraiment. » »

      Il faut au minimum coupler l’autonomie des établissements avec le chèque scolaire , qui permettra aux parents , en choisissant un établissement suite suppression de la carte scolaire , de séparer le bon grain de l’ivraie ( du chiendent donc ) !!!

    • le ministère est aux mains des syndicats « enseignants » et vous espérez une évolution ?

    • je suis d’accord pour dire que l’auteur exagère en rejettant tout la responsabilité de l’échec de l’education natioanel. ce n’est pas entièrement de la faute des profs . c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

  • Sur le fond, je ne suis pas certaine que les élèves et leurs parents aient conscience que la discipline et le travail soient bénéfiques. En tant que parents d’élèves qui viennent de sortir de l’EN, je dois dire que j’ai été assez surprise du laxisme, tant au plan disciplinaire qu’au plan intellectuel des autres parents. Pas de tous bien évidemment mais je pense quand même qu’une majorité de parents ont comme souci premier que leur enfant s’amuse bien et qu’il ait des copains. Je précise que je parle du primaire et du collège.

    Au lycée, c’est un peu différent. Si un certain nombre de parents sont exigeants pour leur enfant et pour l’EN, beaucoup d’autres considèrent que leur enfant est autonome et qu’il doit se débrouiller. Bref, ils ne s’en occupent pas sauf pour défendre bec et ongles leur progéniture lorsque cette dernière a commis un impair.
    En bref, une majorité de parents souhaitent que leur enfant soit épanoui, qu’il ait des copains et des bonnes notes. Peu importe si les copains sont peu recommandables ou si les bonnes notes ne sont pas justifiées.

    Concernant les élèves, la triche semble être très pratiquée. Et ça, c’est bien de la faute des professeurs qui ne se donnent pas la peine de surveiller correctement les élèves quand ils planchent. Les quelques professeurs qui font leur boulot correctement savent très bien empêcher la triche généralisée. Ceux qui sortent de la classe ou qui font autre chose pendant les contrôles l’encouragent. Sans compter les élèves « absents » lors du contrôle et qui refont la semaine suivante le même contrôle dans une salle non surveillée !!! C’est bien le laxisme des professeurs qui est en cause sur ce phénomène.

    Est-ce l’intérêt d’une société de former des tricheurs par centaines de milliers chaque année ?

    Les élèves préfèrent souvent les professeurs qui les laissent s’adonner à leur paresse naturelle et sont très réceptifs à la démagogie. C’est souvent bien tard qu’ils se rendent compte de la qualité réelle de leurs professeurs.

    Tout ça pour dire que j’ai quelques doutes sur le résultats des notations des professeurs par les élèves et leurs parents. Il faudrait l’expérimenter pour voir.

  • J’ai passé 40 ans de ma vie dans les écoles, en temps qu’institutrice puis comme directrice d’ecole. Je sais donc de quoi je parle.Bravo à Phoebe Ann Moses d’avoir eu le courage de decrire l’enseignement français tel qu’il est réellement: bien sûr il y a des ecoles et des élèves plus gâtés que d’autres dans les quartiers les plus favorisés car les enseignants sont surveillés de près par les parents d’élèves, bien sûr il y a des enseignants qui donneraient leur chemise pour faire progresser leurs élèves dans les zones difficiles, mais hélas trop peu….ce que décrit Mme Moses est ce que l’on recontre le plus souvent dans les ecoles en zep. J’ai d’ailleurs écrit recemment un livre sur ce sujet où je temoigne de ce que j’ai vecu réellement, et c’est très souvent ce que décrit cet article .

  • Mon pauvre monsieur cela fait bien longtemps qu’il n’y a plus d’égalité scolaire. Même si les riches mettaient leurs enfants dans le public ils leur paieraient des cours du soir.
    Si vous saviez juste le nombre d’enfant en uniforme d’école Suisse que l’on croise dans le TGV Paris-Dijon vous pleureriez.
    La seule solution pour une éducation efficace c’est la discipline, à quoi cela sert il d’avoir une classe de 30 élèves si un seul peut empêcher les autres de travailler.
    De plus tant que l’école se contentera de diffuser la propagande étatique plutôt que d’apprendre aux jeunes à réfléchir par eux-mêmes elle continuera de creuser la tombe du régime qui l’a vu naître ainsi que sa propre tombe.

  • Il y a aussi un autre probleme important concernant les profs, c’est que quand on en engage un « c’est pour quarante ans » comme nous disait notre inspectrice. Il est très difficile de se débarrasser d’un prof qui derape (soit qu’il boit ,qu’il lit son journal au lieu de faire classe, qu’il arrive tous les matins avec 3/4d’heure de retard….) Le directeur d’ecole n’étant pas le supérieur hiérarchique, il ne peut qu’en avertir l’inspecteur qui en général ne fait pas grand chose.

    • Tout à fait vrai myriam et c est le point clef du problème. Les enseignants ne reportent à personne . Ils ne rendent de compte à personne. Ce est un modèle soviétique, les syndicats font les promotions , ce système pourrit tout et tous. C’est est ce qui conduit les enseignants à se syndiquer et à jouer le jeu (grèves etc) ils vendent leur âmes pour les promos (sinecures dans de bons endroits) comme à la époque des soviets ils boivent pour oublier

  • très bon article , les profs sont pour la plus parts de mauvais enseignant , laxiste et fainéant servant au fil des ans les même cours , la formation professionnelle à l’afpa est encore pire avec un tas de planqués venus du privé gouter au joies du laxisme public … l’enseignement en France est un long calvaire pour les enfants avec des profs persuader de détenir tous le savoir , souvent aigris et toujours prés à vous rabaisser .
    à réformer de font en comble et bien plus difficile … changer les mentalités de gauchiste anti entreprise et entrepreneur .

  • moins de moyens pour les meilleurs… Comme à son habitude le gouvernement favorise ceux qui font le moins d’effort.
    Ca commence dès l’école, car tout le monde peut être un bon élève, il suffit de s’en donner les moyens.
    Mais la politique du gouvernement, et ce dans tous les domaines, et de tendre au même train de vie pour tout le monde.
    Si le cassos qui compte seulement sur les aides pour vivre à le même niveau de vie que l’ingénieur (qui lui créé de la richesse pour le pays) qui à fait des études et qui ne compte pas ses heures, croyez vous que l’ingénieur va continuer à s’investir ?
    A croire que le gouvernement encourage à se laisser assister, c’est une honte

  • Ce projet est pire que ce qu’annonce l’auteur de l’article. En effet, il s’agit de gratifier les plus mauvais établissements et de punir ceux qui réussissent !

    Je serais directeur d’un établissement, je ferais mon possible pour avoir les profs les plus piteux, de cette façon, j’aurai les meilleures conditions de travail : Moins d’élèves à gérer, des locaux en parfait état et peut-être même un meilleur salaire !

    L’égalité des chances passe obligatoirement par la diversité des enseignements, car tous les individus étant différents, donner à tous exactement la même chose est une injustice flagrante.

  • Je précise que je ne suis pas professeur,
    je viens de lire cet article et une partie des commentaires « constructifs » qui suivent….

    Certes cet article tape sur les personnels de l’éducation surtout les professeurs.
    Certes il est vrai que tous les professeurs ne se valent pas (mais cela est à l’image de la société en général).

    Je suis d’accord également avec le fait que déshabiller Paul pour équiper Pierre n’est pas une solution viable à long terme. Au tant créer des établissements pour les bons et des établissements pour les moins bons …

    L’idée de la notation des professeurs par leurs élèves et leurs parents …… [rires] …..
    En zone d’éducation prioritaire, les élèves sont plus difficiles (mais pas tous) et les parents peu impliqués dans la vie éducative (mais pas tous). La notion dans laquelle le professeur n’est pas l’ennemi de l’élève fini par naître chez certains qui prennent même goût à l’acquisition du savoir.
    En zone « favorisée », les élèves sont majoritairement meilleurs mais les parents sont trop impliqués dans la vie éducative. Les parents veulent driver le travail des professeurs, supprimer les sanctions (justifiée ou pas) à l’encontre de leur chérubin, …
    => C’est une bonne idée, je vais pouvoir mettre la pression (justifiée ou non) pour que mes enfants aient les meilleurs notes possibles (justifiées ou pas) car comme tout parent je suis objectif et je sais mieux que tous le monde ce qui est bon ou pas ….

    L’idée de la notation des établissements et le choix par ces derniers de leurs professeurs je n’ai rien contre dans la mesure où cela pourrait pousser les professeurs à se remettre en question et transmettre, pour certains, un enseignement de meilleurs qualité (non pas dans le contenu mais dans la méthode).
    En revanche cela finirait par mettre en place des établissements pour les bons élèves avec les bons professeurs et des établissements pour les élèves les moins bons avec les professeurs les moins adaptés.

    La solution à mon humble avis serait que les priorités d’éducations soient revues. A quoi bon supprimer les redoublements si ce n’est permettre à des élèves en difficultés de l’être encore plus.
    L’égalité des chances ne serait elle pas plus effective si dés la sortie du primaire les élèves savaient lire et comprendre leur lecture (avec la méthode globale c’est une réussite…). Le primaire étant pour l’acquisition des bases nécessaires à la poursuite de l’acquisition des connaissances de l’enseignement secondaire qui est lui tourné vers l’autonomie intellectuelle.

    • A propos de la notation « Rires…  » ça veut tout dire et c’est argumenté.

      Il ne vous aura pas échappé que lorsqu’ebay a démarré on en a entendu des gens non-clients dire attention arnaque, vous allez acheter quelque chose et vous ne serez pas livré et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer… et patati… patata. Pas de bol. Il y a un système de notation qui permet d’évaluer les acheteurs et les vendeurs.

      Fustiger la notation des profs par les élèves et/ou les parents c’est ne pas reconnaître que les uns ont besoin des autres et aussi de collaborer car c’est l’intérêt de tous. Cette notation devrait d’ailleurs être non anonyme et donc publique car c’est le seul moyen d’avoir une notation la plus honnête possible et des explications si nécessaire. Des élèves avaient d’ailleurs déjà lancé un site avant d’être sanctionné pour cela. On se méfierait tout autant d’une note de 20/20 que de 3/20. Surtout que les notes des élèves pourraient être pondéré par leurs propres résultats.

      Il serait temps que les profs respectent leurs élèves au lieu de les traiter de crétins comme un commentateur qui se croit très malin sur ce site. Les élèves sont souvent à l’image de leurs parents, certes, mais aussi de leurs profs. Si on veut être respecté, il faut être respectable. Ca commence par la façon dont on considère les gens qu’ils aient 10 ans ou 30 ans.

      • Je sus prof et je demande d’être noté !

        Pourquoi ?

        Car au moins la qualité de mon travail sera reconnue, j’aurais des augmentations, promotions etc….

        Les boulets ( les vrais ) dégagerons, virés, et heureusement pour les gosses. Ces gens sont des hontes.

        L’intérêt de la notation c’est d’avoir pour l’enseignant un retour de la qualité de son travail et aussi de contrebalancer le copinage.
        Dans l’ed nat y’à moult prof ultra-précaires qui donnent de meilleurs cours que des glandeurs finis titulaire. Cassons le statut de foncsio pour les profs et mettons les en face de leurs responsabilités. Les ultra-précaires auront au moins une chance de voir leur travail réellement reconnu et de ne pas vivre l’enfer comme aujourd’hui.

  • liberté egalité fraternité !!!!!!!!
    Chaque enfant francais dans ce pays doit recevoir les meme droits en matière d’éducation
    yen a marre de ce gouvernement qui broie tout
    en particulier letre humain en général
    il ne fait plus bon vivre en france vraiment
    le pays sappauvrit
    et ce gouvernement na aucune imagination il taxe taxe et taxe encore
    il punit mais ne donne aucune perspective davenir
    quand est quil dira la vraie vérité aux francais que cette crise cest les banques qui lont cree et non pas le citoyen lambda
    cest pire quune guerre
    elle fait beaucoup de victimes
    bravo le parti socialiste

  • Un ramassis d’âneries écrit par un ignorant arrogant et méprisant. Le passage sur les vêtements de la CAMIF donne une idée de la courte vue de cet individu.

    • @presque drôle

      Evidemment qu’ils perdent en crédibilté avec leur comportement et leur tenue !
      Vous imaginez un Juge en jean crado les cheveux longs des percings et autres vous asséner 5 ans de prison, tutoyant le condamné etc. Flic idem, etc.
      Mais il ne faut pas se fier aux apparences ! Evidemment. Tous à poil, plus de codes sociaux et vestimentaires, c’est « the » solution…

      Et, puis vu votre pseudo, un trait d’humour aurait dû vous plaire. NON ?

    • l’auteur est professeur. la plupart des francais ont été dans l’éducation nationale en tant qu’élève. puis plus tard, ce sont leurs enfants qui y ont été (sans oublier toutes les personnes qu’ils connaissent qui ont des enfants qui sont élèves dans l’éducation nationale). tout cela pour dire que l’éducation nationale est assez bien connu des francais. la plupart des préjugés sur l’éducation nationale ont un fonds de vérité (peut être une vérité exagérée mais une véritée tout de même). oké, je suis d’accord pour dire ce n’est pas entièrement de la faute des profs. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

  • Il est écrit que l’auteur n’aime pas la « malhonnêteté intellectuelle »… quelle blague !

  • Pourquoi apprendre la géographie et l’histoire? Pour apprendre à apprendre? Pour servir le peuple et la république et transmettre un socle commun de valeur?

    Pourquoi apprendre le français? Pour découvrir le plaisir de la lecture? Pour savoir s’exprimer correctement en société?

    Pourquoi apprendre les mathématiques? Pour mettre en place des raisonnements structurés qui feront de vous des personnes autonomes? Pour développer la faculté à articuler vos pensées?

    Pourquoi faire du sport? Pour avoir un corps sain? Pour voir et avoir le plaisir du dépassement de soi lors d’un travail en équipe et ainsi développer l’esprit de corps?

    Le problème c’est que les aspirations de l’homme d’aujourd’hui ne sont plus celles de l’homme d’hier, ni d’avant hier. L’homme d’aujourd’hui aspire au temps libre et à la facilité. Pas à la réflexion, pas à la construction mais à la détente et à passer le temps. Comment voulez-vous que l’école d’aujourd’hui satisfasse les oisifs? Et comment leur en vouloir?
    Toutes les connaissances sont sur Wikipedia, tous vos amis sont à portée sur Facebook, tous les divertissements sont sur Youtube.
    Et il faudrait aller peiner à l’école? Peiner au travail? Pourquoi faire? 99% des gens rêvent juste de gagner au loto et de se faire servir comme des princes, alors que c’est 1% de la population qui y arrivera, quasiment jamais sans la française des jeux.

    Non, l’aspiration des jeunes n’est pas au travail, n’est pas à l’école. Car l’école ne fait plus rêver personne. On a oublié la chance que représente l’école. L’alternative à l’école, ce n’est pas la PS4/XBOX et la glande. L’alternative, il faut aller la voir partout ailleurs dans le monde.
    Le problème ne vient pas des programmes, des moyens, des politiques, des professeurs ou des élèves.
    Le problème vient que personne n’a peur de l’alternative.

    Il faut donc créer l’alternative et la peur si on veut que les gens suivent une politique de reforme :

    Les retraites ==> pas de retraites quand vous serez vieux
    L’hôpital ==> maladies nosocomiales,
    Les impôts ==> charge de la dette insoutenable
    L’école ==> le niveau des écoles françaises s’effondre
    L’écologie ==> le niveau des océans montent
    Et ainsi de suite…

    Donc au final, le principal : pour être libre, n’ayez pas peur.
    Par exemple, que donnerait une France sans école obligatoire?
    Peut-on enseigner 2h par jour pour 90% des enfants?
    Peut-on enseigner la physique nucléaire à un enfant de 8 ans si il a le niveau de compréhension nécessaire?
    Peut-on réapprendre à lire à un enfant de 12 ans en échec scolaire et l’orienter vers une filière professionnel?

  • l’éducation nationale est dans un état catastrophique, qui résulte en grande partie du dévoiement de l’idée d’égalité par la gauche, j’en suis entièrement d’accord avec vous. Par contre, mettre la faute sur les profs à cause de leur idéologie de gauche est complètement erroné. (le discours sarkozyste du prof fumiste et de gauche a fait beaucoup de mal aussi).
    La situation est suffisamment grave pour nous conduire à rechercher le bon diagnostic sans idéologie. Il y a des profs très dévoués qui résistent comme ils peuvent dans leur coin mais difficilement car contre le système. S’il y a encore quelques ilots qui tiennent c’est grâce à leur dévouement. Mais ça ne durera pas. La baisse de niveau atteint maintenant les jeunes collègues qui n’ont pas les connaissances suffisantes pour « résister ».Il est extrêmement injuste de faire peser cette situation sur les profs. Je pense plutôt à l’encadrement (inspecteurs, proviseurs), qui jouent la démagogie avec les élèves et dont l’avancement de carrière dépend de la mise en place des réformes qui sortent du cerveau fumeux des ministres de l’E N, qu’ils soient de droite ou de gauche. Je pensais du temps de Luc Chatel qu’on avait atteint le summum des mauvaises idées, ça a pourtant empiré avec Vincent Peillon et maintenant, c’est encore pire. Jusqu’où irons nous?

    • Le bon diagnostique on le connait. Aucun machin étatique (et surtout du calibre de l’EN) n’a jamais fonctionné. Il n’est pas étonnant que ce soit le bordel.

      Privatisons et laissons une saine concurrence sélectionner les gens compétents et punir les autres.

      Si vous voulez que les problèmes d’éducation en France se résorbent, l’EN doit disparaître.

  • Notation sur quelles critères ? Comment on évalue l’autorité d’un enseignent ? Vous avez inventé autoritomètre ? Etc.

    Manifestement la rigueur scientifique ne semble pas être ce qui étouffe les professeurs certifiés en lettres modernes … S’il y avait plus de polytechniciens en politique que d’énarques, la France irait peut-être moins mal …

    • totalement, cet article a globalement raison (bien que je trouve qu’il rejette un peu trop la faute sur les profs et oublie la responsabilité du système ultracentralisé). mais le système de notation proposé par l’auteur est absurde. par contre, je suis d’accord qu’il faut plus de concurrence. on pourrait s’inspirer du système suédois (chèque éducation)

      • « totalement » totalement d’accord

      • La seule façon d’évaluer un service sans que cela ne devienne une usine à gaz étatique : c’est la libre concurrence.

        Donc, oui, la solution aux problèmes de l’EN ce sont les chèques éducations. Totalement d’accords avec vous.

        • s’il faut être « jeune » pour comprendre que seule liberté peut dépoussiérer le fossile jacobin de l’EN , lui rendre son dynamisme et sauver les élèves de la catastrophe, alors je suis le plus jeune des vieux croutons.

    • euh désolé de vous contredire mais il y en a un paquet parmi les « conseillers du prince » et ils illustrent la fable de la puce ( à qui le polytechnicien coupe une patte après l’autre et qui devient …sourde) pour notre malheur. La plupart ne savent gérer que leur carrière et n’ont jamais engagé leur responsabilité sur un centime leur appartenant. Ils engloutissent l’argent public impunément.

  • En poussant jusqu’à l’absurde le raisonnement idéologique de la gamine Najat, on se dit que les établissements les plus efficaces vont tout simplement faire baisser leur niveau pour pouvoir toucher plus de subventions. On va assister à une course à la médiocrité pour de l’argent, la « marchandisation » tant honnie des gauchistes.

    CPEF

    • Oui mais il ne faut pas oublier que dans la tête d’un socialiste, l’individu n’existe pas. Il n’a pas de pensée propre, ni de libre arbitre. Par conséquent il ne change pas sa façon d’agir en fonction des incitations positives ou négatives qu’on lui envoie. (si à la limite quand on lui tape très très fort dessus, c’est pour ça qu’on a des bonnes grosses taxes hyper punitives)

      Pour un socialiste, l’humain ne vaut pas mieux qu’une fourmi ouvrière.

      Ils ont toutes les peines du monde à comprendre des concepts simples comme l’aléa moral

    • Tout à fait Pascale , tout à fait. Comme ds tout système de modèle coco : le plus vil nul menteur voleur tueur est l heureux gagnant de ce modele

  • Comment se démonter soit même une argumentation… On sent l’anti socialisme primaire monter au cours de l’article pour finir par l’afficher clairement. Autant la 1ere partie est bien amenée, les constats exposés et l’argumentation est plutôt bonne autant la 2eme partie est ridicule tellement elle tourne à l’obsession.
    Renvoyer tout les maux sur les profs, c’est tellement facile. Quand aux réponses comme quoi l’auteur est prof, j’ai du mal a le croire (je peux également signé que je suis prof…). Mais si c’est le cas, c’est dramatique. Le couplet sur l’appartenance politique d’un prof qui influence son comportement sur sa gestion de classe, c’est vraiment n’importe quoi, ca n’a aucune rapport. Demander aux familles de noter un prof: trop facile pour les familles de reporter leur abandon éducatif sur le service public… L’enseignement, ca commence à la maison !
    Demander aux élèves de noter, alors là c’est le pompom ! 🙂 Un élève n’est pas un client et n’a aucune connaissance pour juger de la qualité de l’enseignant, d’autant plus que l’enseignant n’est pas libre, il est soumis à des règles, cadres, contenus, etc.. a respecter et dictés par l’académie.
    Et alors, « L’élève, il veut réussir. », la aussi c’est complètement utopique. L’élève ce qu’il veut surtout c’est passer dans la classe supérieur en ayant le moins de chose a faire le soir afin de pouvoir glander sur facebook. Penser l’inverse c’est leur donner bcp plus de maturité qu’ils en ont… Et là je parle pour des lycéens. Pour des collégiens ou primaires, vous croyez vraiment que ca leur dit qq chose le mot « réussite » ?

    • La quasi-totalité de mes profs étaient de gauche. Et on est nombreux à pouvoir en dire autant.

      Et de gauche selon les critères Français, pas libéraux.

      Ce qui est presque normal, puisqu’on sélectionne les prof de façon officieuse en fonction de leur orientation politique.

    • @ Arnaud !

      Mais bien sûr, ca s’appelle l’estime de soi, l’envie, l’esprit de compétition etc.

      Tout l’inverse de l’idéologie de la majorité des enseignants…

      Non, vraiment quand je lis ça, je me dis que nous avons ce qu’on mérite.

    • @ Arnaud qui dit : « Un élève n’est pas un client et n’a aucune connaissance pour juger de la qualité de l’enseignant, »

      – Euh… budget 2015 du ministère de l’ed nat 88Mds dont 65Mds pour l’ed nat. Vous croyez que c’est de l’argent qui tombe du ciel. Oui les élèves sont des clients au travers de leur parent et ce sont eux qui vous paient. Etonnant, non ?

      – Notation: accorder si peu d’esprit critique aux élèves, on tourne en rond. Vous n’en avez pas vous-même.
      L’éducation n’est pas de la coercition.

    • Bien sur qu’il faut noter les profs.

      Je bosse pas dans l’ed nat mais j’enseigne. Je pourrai vous parler très longtemps de tous mes collègues boulets qui massacrent des générations, ou alors de ceux qui grattent des promo car ils sont les rois de la lèche et du syndicalisme.

      Une notation permettrait d’obliger les glandeurs à se bouger ou partir, au prof d’évaluer son propre boulot pour l’améliorer, et aux directions de recruter ou promotionner de bons éléments.

  • Démissionne valaud !!!!!
    Après la bourse au mérite supprimé, les aides académiques …..
    Quoi d autre après ….

    Leurs enfants dans le privé sont a l abri !!!! Pas nous !!!

  • + de moyens à ceux qui sont en difficultés.
    … si je suis prof,… pour que mon école ait plus de moyens, il faut donc que… mes élèves soient mauvais…
    Tant qu’on y ait, autant punir ceux qui ont de bons résultats… Pardon, ça serait le cas du coup…

  • Mme Phoebe Ann Moses. est prof ? Mais où? La grande responsabilité des enseignants est de couvrir leurs collègues qui ne font pas je Job, donnant ainsi le pouvoir au ‘moins disants » Ils ont ratè la réforme du statut d’enseignant et c’est là le vrai nerf de la guerre qui permettrai enfin aux enseignants d’assurer toutes leurs missions avec plus de calme et de sérénité, quant au reste…..(la camif, les pont-aux-ânes anti profs, tout cela est vain, idiot et sans objet. Phoebe Ann Moses est aussi une caricature de prof de droit (ils y en a plein !) a se demander si tout cela n’est pas une manip !

  • Au début de la lecture de l’article, je pensais me trouver sur le Gorafi.

    Je ne connais pas exactement le fonctionnement chez les professeurs, mais quand je lis ça :

     » La crainte est grande pour un fonctionnaire d’être passé à la moulinette de l’évaluation ! »

    Je suis au MEN depuis 2008 et les entretiens d’évaluations c’est tous les ans.

  • Il s’agit d’une logique administrative !

    Vous prenez deux services au sein d’une même administration et vous leur confiez 100000€ chacun pour réaliser leur missions pour l’année n :

    – Le service A a dépensé 80000€, il a été performant mais il aura donc seulement 80000€ en n+1 car il n’a pas eu besoin de plus d’argent
    – Le service B a dépensé 100000€ et il n’a pas accompli ses missions, il aura donc une rallonge pour n+1 en passant à 120000€

    Conclusion : les administrations n’ont aucune incitation à être performantes/économiser l’argent public mais au contraire de dépenser un maximum et pleurnicher pour des moyens supplémentaires

    Applicable aux établissements scolaires of course

  • Est-ce que vous êtes sérieux ? Je suis étudiant et j’ai passé ma scolarité dans des établissements plus ou moins difficiles. Dans ce que vous écrivez ici excusez moi mais pas grand chose n’est pertinent, et je pense que le vrai problème concerne les mentalités avant tout. Combien de fois j’ai entendu que des gosses se permettent d’essayer de faire leur loi? Le problème (dans le primaire/secondaire) en tous cas, c’est une mentalité générale qui fait passer le fait de bosser en cours pour honteux. Allez savoir d’où cela vient, mais je connais pas mal de gosses qui auraient pu s’en sortir beaucoup mieux (niveau diplômes en tous cas, je sais bien que cela ne fait pas tout, loin de là !) si travailler n’était pas si mal vu par les autres. Le problème est social, et les profs dépressifs/hystériques (ou je ne sais quoi) dont vous parlez en est la conséquence, pas la cause. Il n’y a qu’a jeter un oeil dans d’autres pays ou les mentalités sont différentes. L’ed nat permet de faire a peu près n’importe quoi même sans avoir des parents riches (sauf peut être des grandes écoles privées), ce système est certes imparfait, mais on devrait chercher des façons de l’améliorer plutôt que de cracher dessus comme beaucoup ici le font. Et surtout aller chercher les causes ou elles sont plutôt que de s’attarder sur des aspects superficiels comme la tenue des profs ou je ne sais quoi.. Ce sont les mentalités qui doivent changer, le reste ça ira. (Et bien sur tout cela n’est que mon avis.)

    • Suffit de virer les fouteurs de merde. Sauf que l’EN le refuse.

      La conscience que nos actes ont des conséquences doit être appris dès l’école primaire. Actuellement, un fouteur de merde, même de 6 ou 7 ans, comprend très vite que le système ne peut rien contre lui. Exactement comme ses parents d’ailleurs.
      Si on commence à les virer, vous pouvez être sûr que ça en calmera la majorité.

      On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. La voilà la vérité.

    • le bordel pendant les cours : la faute au collège pour tous ardemment défendu par les profs et leur logique socialiste.

      Un plombier n’en a rien à faire de savoir où est la Tchetchénie et ce qu’est son économie… Au cas où, il aura tout loisir d’acquérir cette connaissance à titre privé… comme tous d’ailleurs.

      Mais vous n’y pensez pas, il faut un socle de savoir pour l’en-commun et vivrensemble en péréquation avec les mécanismes de subsidiarité… comme ça le jour où un tchetchène arrive dans le quartchier on connaît son histoire.

  • Après avoir lu l’article, et surtout m’être régalé avec les commentaires, je conclus que:
    – les profs viennent sur des sites sans comprendre le principe de ces sites. Contrepoint n’est pas un journal, c’est un média citoyen, collectant principalement des articles issus de blogs. Donc, il n’est pas écrit par des journalistes professionnels, mais par des journalistes amateurs (ce qui fait qu’ils peuvent être aussi professeurs).
    – les profs n’ont pas le sens de l’humour. Moi, la remarque sur la Camif m’a fait beaucoup rire.
    – les profs ne sont jamais responsables de rien (c’est la faute des parents, du système, des élèves, …).
    – les profs sont cajolés par les socialistes, mais ce n’est pas parce qu’ils votent majoritairement à gauche ?
    – les profs ne veulent pas être évalués (vous n’y pensez pas, ils savent très bien qu’ils notent eux même les élèves de manière pas toujours rigoureuse, ils n’ont pas envie de subir la même chose). Mais puisque les profs pensent que les parents ne sont pas capables de les évaluer, ils peuvent soit accepter par exemple qu’une webcam soit dans leur classe (ça les préparera au futur de l’enseignement à distance en plus), soit simplement faire comme de plus en plus de profs (mais trop peu hélas), tenir régulièrement au courant les parents de ce qu’il se passe avec leurs enfants (bon ou mauvais), sans attendre que les parents viennent chercher l’info.

    Bien entendu, je dis les profs, mais ça ne signifie pas « tous les profs », juste « une proportion significative ».

  • La notation des profs n’a pas d’intérêt en soi.

    Ce qui a de l’intérêt, c’est de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de la qualité. Les prestations de formation n’y échappent pas.

    Le retour d’expérience des clients est évidemment une pierre angulaire de cette démarche.
    Cependant, tant que les clients sont captifs et ne peuvent pas aller voir ailleurs, ça n’a pas beaucoup d’intérêt à par rejeter la faute des décideurs sur les lampistes.

    • Donc quand tu ne fais jamais de réservations sur des sites pour des restos, hotels etc… ou alors tu ne regardes jamais les notes données par les clients, ni sur ebay, amazon, cdiscount etc…

      Sinon, tu n’as pas dû déménager souvent : l’école du village ou le lycée de secteur est aussi un critère dans le choix d’un logement ne serait-ce que pour le temps de trajet mais aussi sa qualité. Sinon il y a le privé comme choix. Sors de chez toi !

  • Excelent article,
    Il est effectivement necessaire de mettre tous les profs dans le meme sac car leur corporatisme est a vomir. Ma pharmacienne me racontait que dans le milieu medicale on les appels les MGEN en reference a l’assurance d’une caste en depression permanente ( gros consommateurs d’anxiolitiques) qui en veux au monde entier maos incapable de se remettre en cause, les rois du « c’est pas ma faute » au cen ‘est pas ma responsabilité » lorsque la collegue voisine arrive fin saoule de sa pose dejeuner…
    Les commentaires sont éloquents sur la capacités de remise en question de la castre, persuadé que de « l’exterieur » (de l’EN, on parle de castre…) personne ne peut comprendre ce qu’ils endurent!

    Et bien si! Tellement que l’Etat ne trouve plus de professeurs, que pole emploi fait du rabatage en region parisienne etc…tellement que dans un pays avec 20% de chomage chez les jeunes, les candidats potenciels qui aiment rellement enseigner restent a la maison ou partentàa l’etranger pour fuire le modèle que les enseignants plebicitent par leur inaction…
    La tres grande majorite sont de gauche, oui sauf au niveau economique! Il aiment que la concurence pour leur propres depenses, fassent baisser les prix et resortir la qualite… mais le reel et la concurence sont tellement méchants pour de pauvres enseignants…qu’il serait inhumain, que dis-je! Scandaleux! de les y soumettre rellement…

    • @Borlo

      Je confirme avec mon épouse toubib…

      Ils vont même vouloir lui apprendre son métier ! Ha les MGEN, des cas pathologiques.

      Quand je pense à la chance que j’ai eu d’avoir des profs traditionnels,exemplaires en tenue, comportement, , discipline, contenu, méthode, autorité, disponibilité, venant en cours même souffrant etc.

      Quand je lis les commentaires d’iceux, j’en pleurerais…

    • @borlo +1000, j ‘abonde petit exemple pour illustrer : une enseignante me faisait part de son admiration sans bornes pour Free et ses prix pas chers abordable pour je cite : « son petit pouvoir d’achat de prof » . Je lui ai répondu : je suis étonnée , toi qui est contre la concurrence que tu nommes « sauvage » et qui sans doute déplores maintenant les licenciements chez Orange et SFR … elle est restée muette . Tout ça pour dire : pour les profs, la concurrence pour les autres , c’est super ; mais juste quand c’est pour les autres .

  • C’est encore une fois tirer la France vers le bas cette réforme. Les académies ayant de bons résultats auront moins de moyens ce qui veut dire que celles-ci pourraient être tentées de noter plus difficilement afin d’obtenir de moins bons résultats ? Pour ma part, il vaut mieux tirer vers le haut que vers le bas. De toute façon, un élève qui ne veut pas travailler ne travaillera pas !!! Le problème c’est les parents qui n’assument plus leur rôle . J’ai une fille de 13 ans, je travaille et rentre le soir vers 19h30 et pourtant j’ai toujours été derrière elle et le suis encore pour vérifier si ses devoirs sont fait, lui expliquer certains cours qu’elle n’aurait pas compris… c’est ça le rôle de parent (et pourtant je ne touche pas les allocs !!!). Pour ma fille pas de téléphone et tablette après 20 h 00 !!! Des parents trops laxistes . Pourtant je n’ai pas bac +6, mais j’ai compris que pour réussir, il faut travailler et accompagner. Ce n’est pas en mettant un prof. derrière chaque élève (ou presque) que le niveau (très bas) remontra !!!

    • Oui pour l’éducation par les parents qui sont souvent un exemple pour les enfants qui copient sur leurs parents. mais entendre « salauds de patrons » chez les cégétistes, ça doit pas aider mais on peut s’en sortir, j’en suis la preuve !

  • Bien vu, vous partez du principe que les bons élèves iront dans le privé et qu’il ne restera que le mauvais enseignement public pour les mauvais élèves ce qui sous tend, au passage, que tous les profs sont mauvais et de gauche. Comme s’il n’y avait pas de profs de droite. Si l’on applique votre merveilleux raisonnement les académies riches auront les bons profs bien payés et les petites académies les mauvais moins bien payés, ce qui reviendra au même que dans votre premier raisonnement.
    Bien sur la proposition du ministre est stupide et l’on fait en France de l’égalitarisme et pas de l’égalité. ce que demande les profs c’est qu’on les laisse enseigner avec le droit de réprimander les élèves sans avoir à tout bout de champ les parents sur le dos. Dans quelle profession admettrait-on de devoir rendre des comptes à n’importe qui.
    La plupart des profs sont des gens compétents qui essaient de bien faire leur travail, il y en a des mauvais comme il y a des mauvais maçons ou de mauvais médecins, ça ne justifie pas que vous ne fassiez plus soigner ou que vous ne contruisiez plus de maison.

    • Annie,

      Ouai, sauf que je peux changer de toubib, que le maçon vit pas avec mes impots etc.

      D’autres exemples ?

    • Annie dit : « Dans quelle profession admettrait-on de devoir rendre des comptes à n’importe qui. »

      Merci pour les clients (n’importe qui)… ne pas oublier qu’on paye pour ça.

      Excepté les fonctionnaires et assimilés, tous les salariés rendent des comptes à leurs clients que ce soit en interne ou en externe. Oh !

    • « Dans quelle profession admettrait-on de devoir rendre des comptes à n’importe qui. » : chère Annie , je vous conseille d’aller vivre dans la vraie vie , pas chez Oui-oui , la vie ou vos patrons vous jugent chaque année et décident de votre :paye/avancement/futur , la vie ou vos clients vous jugent (comme je l’ai été , par enquête téléphonique ) , la vie ou vous pouvez vous retrouver sans emploi , la vie ou quand votre mari est muté , il vous faut changer de job , ne pas avoir de vacances pendant un an , la vie ou vos impôts paient les peignes girafes incapables et stupides comme vous ; mais la vie droite , sans déprime ni alcool, la vie ou l’on se tient droit , celle qui permet de se regarder en face dans la glace parceque l’on ne vole sa paye à personne . Essayez donc , vous serez plus digne et sans doute moins amère et plus heureuse de vivre .

  • C’est un professeur qui écrit cela, vraiment?
    Alors, qu’il ou elle se relise, comme on apprend à le faire aux élèves: « quelque soit le mauvais prof qu’il a en face de lui »; en français, on écrit « quel que soit ». Je ne m’attarderai pas sur l’inélégance de la syntaxe.
    L’article, soit dit en passant, affiche une vision de l’enseignement simpliste et péremptoire, qui ne vaut pas mieux que celle du ministère. Tout est à refaire, dans le système éducatif, sur le fond comme sur la forme. Il en va de même pour le système politique, d’ailleurs. Et ce n’est pas en rétablissant l’usage de la badine ou en se faisant une belle raie sur le côté qu’on parviendra à rétablir le respect d’élèves – souvent mal éduqués – pour leurs enseignants. Quant à la formation des jeunes profs, elle est inexistante (un Master et un concours ne font pas un éducateur), arrêtons un peu de leur taper dessus au nom de je ne sais quelles valeurs réactionnaires.

    • Le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.

      Et celui qui n’est pas d’accord avec moi est un réac !

      • En même temps, vous n’êtes pas d’accord avec moi et me traitez donc d’imbécile.
        Mais vous avez raison, soumettons-nous au jugement du sage, qui sait bien que l’ennemi, c’est la jeunesse. Ne regardons pas son doigt accusateur, parce qu’il est juste.
        Si j’observe la manière dont est écrit ce texte, c’est parce que son auteur invite à être jugé: il faut contrôler les profs, les évaluer, n’est-ce pas? Selon moi, la seule autorité d’un prof, c’est son savoir et son esprit critique. Je juge donc cet article inepte, sur le fond comme sur la forme.
        Il fait preuve d’une généralisation qui fait peine à voir, et qui veut manifestement entretenir des clivages néfastes. Les vieux profs, symboles d’autorité et de compétence, contre les jeunes, laxistes et de gauche. Si le mot réac’ ne vous convient pas, trouvez-en un autre plus joli, mais regardez la lune, au lieu du doigt.
        Ce qui me semble vraiment idiot, c’est que cet article critique une politique (de gauche, mais cela veut-il encore dire quelque chose?), donc un gouvernement, ou plutôt un ministère. Très bien. Quelle est donc la solution? Faire surveiller davantage les jeunes profs par… ce même ministère.
        Si l’on cherche les responsables d’un problème, autant regarder tout de suite vers ceux qui se prétendent eux-mêmes « responsables ». Les responsables politiques, les « supérieurs » de tous ordres. Pas les jeunes profs qui, s’ils ont un minimum de lucidité, ne sont ni de droite, ni de gauche, parce qu’ils n’ont pas que ça à faire.
        L’enseignement ne peut pas être correct dès que les responsables politiques et parentaux exigent des profs qu’ils rattrapent chez les enfants les effets d’une bêtise régnante.
        Je vous rappelle que nous vivons actuellement dans un monde où un gamin peut apprendre aux infos qu’on rembourse une dette en empruntant… Un monde où l’on demande aux gens de rembourser une dette que les « responsables » ont contractée (personnellement, je n’ai jamais fait d’emprunt). Un monde où l’on les ministres nous demandent de faire un effort de plus, alors qu’un ministre lui-même peut planquer de l’argent en Suisse ou ne pas payer ses impôts sans en être inquiété. Je pourrais continuer comme ça longtemps, mais c’est peine perdue, puisque le sage à désigné les jeunes profs de gauche comme responsables. Vous avez remarqué qu’il y a de moins en moins de monde aux concours de l’éducation? Comment cela se fait-il? Mais ce sont sans doute des questions idiotes, et les vieux de droite vont remettre l’école dans le bon chemin, n’en doutons pas.

        • La lune et le doigt c’était pour votre remarque sur l’orthographe (quelque / quel que).
          Vous n’êtes d’ailleurs pas le seul ici à vous être arrêté sur une faute dans un com’ de plusieurs centaines de mots. Vous aurez certainement remarqué le niveau des commentaires sur ce point ici et donc votre remarque occupant le premier tiers du commentaire était fort mal venue. Au pire cela aurait pu faire l’objet d’un PS.

          Votre dernière intervention, avant de se fourvoyer dans le tous pourris sauf moi (je n’ai jamais fait d’emprunt) , dénote encore une fois le refus de l’évaluation et vous allez même plus loin en déniant toute autorité supérieure (la seule autorité d’un prof…).

          D’un autre coté on entend les profs justifier leur méthode et contenu d’enseignement à cause du ministère : faudrait savoir, il y a une autorité ou il n’y en a pas.

          Nous sommes bien conscients ici en tant que parents que le problème est avant tout dans l’intervention politique : il se trouve que 80% des profs votent à gauche (d’où la généralisation que vous dénoncez) et soutiennent donc ces politiques et que les syndicats, contrairement à leurs statuts légaux, se sont même positionnés dans ce sens lors des élections.

          Vous aurez remarqué que les organisations intervenant généralement lors des conflits se qualifient elles-mêmes d’ONG (organisation non gouvernementale) pour la simple raison qu’elles doivent apparaître comme indépendantes vis-a-vis des populations belligérantes et sans opinion sur leur conflit sous peine d’être prises à partie et de voir les populations se retourner contre elles.

          C’est exactement ce qui se passe ici. Vous avez pris partie et vous en payez les frais.
          Dans le domaine de l’instruction il est même inutile de parler de politique de droite ou de gauche puisque le ministère est noyauté depuis longtemps par la gauche : l’entrisme date des années 70.
          Mais ici généralement on ne se positionne pas à droite ni à gauche et nous sommes partisan de la liberté.

          L’instruction (et non l’éducation) doit être indépendante de l’état et il vous viendra de suite à l’esprit qu’elle doit être privée.

          Vous aurez également remarqué que les seules écoles incendiées (dont une ce week-end) sont des écoles publiques. Le peuple quand il est mécontent s’en prend aux symboles de l’état : l’école et les profs.
          L’école ne devrait pas être un symbole de l’état. Ici nous défendons la concurrence à tous les niveaux et il n’y a aucune raison que l’école y déroge : ce n’est pas un domaine régalien.

          La concurrence c’est une évaluation par le client. Il ne serait en théorie même pas nécessaire de juger les profs individuellement : les demandes d’inscriptions dans tel ou tel établissement seraient une mesure de la satisfaction. Les brebis galeuses : ce serait chaque établissement qui ferait le tri puisqu’il en irait de son intérêt. Oui une école pourrait déposer le bilan et les bons profs seraient repris par les autres établissements, comme cela se passe dans une entreprise privée.

          L’accusation d’être réactionnaire vient de votre bord puisque dès que l’on n’est pas d’accord avec le vivrensemble on est accusé d’être de droite, voire d’extrême et de réactionnaire

          A force de rester sur des positions intenables vous allez ouvrir le chemin des open classrooms, une autre vision du métier est en route.
          Donc continuez et la transition sera encore plus rapide.

  • Juste une suggestion par rapport à la lecture de quelques commentaires (gratinés) et pour apporter ‘ma pierre à l’édifice’. lol
    Et si ce n’était pas les profs qui faisaient mal leur travail d’enseignants mais les parents (et pour le coup personne ne peut prétendre que tous sont de goooche …même si certains sont enseignants) qui donnent ‘naissances’ à des enfants tarés et mal éduqués ??

    • Je ne sais pas si tu as des enfants mais quand tu veux pouvoir suivre le travail de tes enfants c’est l’enfer.
      Le prof ne suit pas le livre ni l’ordre d’acquisition et il n’y a que très rarement des corrigés pour les devoirs.

      Très souvent les copies sont rendues 2 à 3 mois après le devoir et même parfois jamais rendues.
      Et lorsque dans une réunion parent prof tu demandes des explications, on te demande de quoi tu te mêles… surtout si tu as décelé une erreur dans un exercice fait en classe !

      Quand par malheur l’enfant utilise un raisonnement qui n’a pas encore été vu au programme (même si c’est un raisonnement logique ou dans le livre) il se fait rembarrer.

      Les profs écartent les parents.

  • Ce professeur est dramatique. Croire simplement que la faute incombe uniquement aux professeurs est dramatique. Faire l’amalgame avec les profs de primaire et de secondaire le prouve. La faute à qui alors? Les profs feignants, syndicalistes, mal formé et trop laxiste? Leur impossibilité de faire faire des devoirs, ou de punir? Les politiques qui via les medias descridibilisent les profs en faisant croire à la société qu’ils ne travaillent que 17h par semaine. Les parents incapable d’inculquer la moindre bienséance, preferant coller leurs enfants devant la télé! Il n’y a pas qu’un coupable. On doit tous se regarder et se remettre en question. Et celui qui incrimine uniquement tel ou tel parti est un simple idiot.

  • Bonjour à tous,
    A lire beaucoup de commentaires, on croirait que tout est noir ou blanc…
    Je me permets de livrer, en toute modestie, mon impression en tant que parent d’élèves.
    Oui, beaucoup d’enseignants sont de gauche, c’est un fait. J’en connais une bonne dizaine (en activité ou à la retraite), ils le sont tous…
    Tous ont eu une excellente qualité d’enseignement. Seul hic, il s’agit « d’anciens », de la vieille école en somme.
    Les nouvelles générations d’enseignants, pour ce que je peux observer dans ma commune, sont submergés par des programmes inadéquates! Les enfants ne savent plus lire, écrire et compter au collège! Plus que l’enseignant, c’est bien le programme qui constitue le souci!
    Je suis de très près avec mon épouse mes 3 enfants, et le constat est sans appel. Le contenu du programme n’est pas adapté l’enseignement des bases.
    J’ai pu observer cependant l’incompétence de plusieurs enseignants, tant en primaire qu’au collège. Je ne fais bien sûr, pas de généralité. Cela tient d’ailleurs davantage du manque de pédagogie envers les élèves, bien que je sois pour les punitions quand elles sont méritées…
    Mais…. J’ai pu aussi observer un énorme manque d’implication de beaucoup de parents, notamment dans le soutien apporté aux devoirs. Et que dire de leur attitude envers le corps enseignant. Agressivité, insultes, remise en cause des punitions etc… L’éducation se fait en premier lieu par les parents, elle est complétée par les enseignants. Laissé l’éducation de nos enfants aux seuls enseignants relève de « l’abandon de poste » en quelque sorte.
    Chacun des acteurs a sa part de responsabilité dans la situation actuelle : l’Education Nationale, les enseignants et les parents. Tant que personne ne se remettra en cause, rien n’avancera. C’est un travail d’équipe!

  • Parent d’élèves en élémentaire je suis très concerné par la qualité et l’efficacité de l’enseignement, et nous avons déménagé spécialement pour cela dans une commune bourgeoise de la RP.

    L’expérience de l’école primaire publique est très majoritairement bonne pour nos enfants, qui savent lire (méthode syllabique), mais aussi aiment lire . Avec ces même enseignants, certains enfants d’autres familles ont eu des résultats moins bons, et leurs parents une moins bonne opinion de l’école publique.

    J’en conclus que l’opinion des parents dépend de la réussite de leurs enfants, et que celle-ci est conditionnée par la qualité de la coopération élève-enseignent mais aussi la qualité du dialogue parent-enseignant. Dans le triangle éducatif parent-élève-enseignant, si les parents tirent en sens inverse du maître ou du professeur (ou l’inverse), ça ne va pas le faire.

    Hélas cette attitude fréquente et visible de la part de certains parents, nuit à une bonne scolarité.

    Concernant les ZEP ou les quartiers difficiles, nous les avons épargné à nos enfants non pas à cause des enseignants (que nous ne connaissons pas, et qui sont possiblement bons), mais à cause des règles du système Education Nationale. : « tout élève à le droit d’être scolarisé dans l’enseignement public ».

    Un élève est souvent perturbé pour des causes personnelles : familiales ou psychologiques, (la causalité sociale de l’échec scolaire reste à démontrer). Cet élève s’il devient perturbateur et ingérable, ne sera pas renvoyé, ou très tard ou trop tard (si votre propre enfant a fait les frais de cette rencontre) et encore le perturbateur sera réintégré dans une autre école publique.

    Ne serait-ce que pour ces élèves, le chèque-éducation serait une solution souhaitable.

    A la place des règles du système Education Nationale, et de l’indispensable coopération parents-élèves-enseigants l’article choisit de désigner les seuls enseignants (et leur couleur politique !) comme cause de la dégradation de l’école publique. C’est un peu court.

    • TOUS les pays qui ont « instauré » le chèque-éducation démontrent qu’il est effectivement LA solution pour sortir les quartiers défavorisés de la ghettoïsation à la quelle les condamne l’EN, mais il est frappé d’anathème par les syndicats d’enseignants en particulier et par la gauche en général.
      Il est impensable dans notre pays asphyxié par un jacobinisme archaïque de concevoir une école où règnerait la LIBERTE, qui serait indépendance de l’Etat, où les écoles se feraient concurrence, avec des chefs d’établissements autonomes et responsabilisés dans le choix d’un personnel dont l’avancement se ferait au mérite, le tout lié à un recrutement fondé uniquement sur une excellence retrouvée par l’abandon de ce qui l’a fait disparaître. Même le monopole étatique napoléonien de la « collation des grades » est toujours en vigueur.

    • L’article met en cause bien plus que les professeurs. Le débat c’est focalisé la-dessus parce que les professeurs sont une sorte d’idole tabou, intouchable, mais c’est toute une idéologie et tout un système qui est brocardé ici.

    • « …l’article choisit de désigner les seuls enseignants (et leur couleur politique !) comme cause de la dégradation de l’école publique. »

      Oui c’était un article sur les enseignants !

      Force est de constater que (i) le constructivisme de l’ed nat est conduit par des socialistes depuis 1945 et que (ii) les enseignants votent à gauche donc (iii) ils soutiennent cette politique qui conditionne la façon dont ils vont accomplir leur métier. CQFD. On ne va pas s’en prendre aux agriculteurs.

  • Quel mépris,quelles bêtises…jamais lus autant en si peu de mots. Ce soit disant professeur a du beaucoup  »ramer » (ses enfants peut être) à l’école pour avoir besoin de dire tout cela!

  • Je vois prof et parents se rejetter la balle, mais quel est l’avis des eleves ?
    Je suis etudiante en bts donc toujours dans un lycee. Et pour moi, Florence, ce que vous dites est déplorable.. La plupart des eleves n’ont que faire de comment le prof s’habille, a partir du moment ou il fait correctement son travail. Personellement je suis plutot de l’avis de Pierre et donc des profs. Un prof ne peut pas provoquer, a lui seul, l’echec des eleves. Pour avoir frequenter des etablissements publics et loin d’etre en bon etat, je sais que ca ne veut rien dire de dire qu’un mauvais etablissement fait de mauvais eleves. Tout depend de la motivation de l’eleve et des parents derriere lui. C’est l’environnement familial qui fait l’echec, pas l’etablissement ni un prof.

    • Pauline, je ne vois pas ce qu’il y a de déplorable à dire que le professeur doit avoir un peu de tenue dans son habillement. Vous êtes encore étudiante en BTS et si un jour vous allez travailler vous verrez que la tenue vestimentaire a une importance.
      Il est bien évident que le travail du professeur est primordial mais comme par hasard le prof qui se fout de sa tenue, se fout aussi de ses élèves et de son boulot.
      Le professeur doit donner l’exemple à ses élèves. Un prof sale, les cheveux pleins de graisse et de pellicules, habillé avec un T-shirt dégueulasse, des chaussures pleines de boue donne un très mauvais exemple. Le laisser-aller n’est pas un bon exemple.
      Un jour, quand vous serez grande, vous le comprendrez peut-être. Mais en attendant, le jour où vous chercherez du boulot, je vous conseille de vous habiller correctement. Ne venez pas chialer ou crier à l’injustice si vous allez dans des entretiens d’embauche habillée n’importe comment et si vous n’êtes pas prise.
      C’est comme ça que ça marche dans la vraie vie. Le mieux, c’est de l’apprendre avant plutôt que de se le prendre en pleine gueule trop tard pour corriger le tir.
      Mais vous préférez certainement la démagogie Pauline, comme votre commentaire le démontre. La démagogie règne en maître dans l’EN et les élèves ne peuvent pas le voir.

      Je vous fais grâce de vos fautes de français Pauline, mais il semble que vos gentils professeurs aient oublié de vous apprendre à écrire correctement. Mais ça, ils s’en foutent bien vos gentils professeurs, c’est vous qui en paierez le prix. Pas eux.

      •  » Un prof sale, les cheveux pleins de graisse et de pellicules, habillé avec un T-shirt dégueulasse, des chaussures pleines de boue »

        Euh, 15 ans de métier, pas encore croisé un tel phénomène.

        Ce qu’on constate encore une fois c’est que d’avoir été élève et d’être parent d’élève semble donner à chacun la compétence pour devenir ministre de l’EN. Il y a un autre métier comme ça : entraineur de l’équipe de France de football. Un peu de retenue que diable.

        Ce qui me fait le plus rire ce sont les appels à l’autorité. J’invite ceux qui les donne à venir avec moi en classe. Une vraie classe, CAP, métier manuel, en bahut urbain, pas une Terminale littéraire d’un bahut de province doré sur tranches. Si vous survivez 10 minutes on en reparle.

        • Bonjour,

          Des profs habillés comme leurs lycéens on en voit à la pelle ! Vous plaisantez !

          (Ceci dit la description était certainement exceptionnelle et carricaturale. Mais c’est la preuve qu’il y a un souci de maintien dans ce domaine…)

          Personne n’a écrit que c’était simple et facile. Nulle part.

          Mais beaucoup de métiers ont leur difficultés quotidienne et ce sont les profs qui ont scié la barnceh sur laquelle ils étaient assis ! Encore une fois ils récoltent…

          Ils crachent depuis trente sur les valeurs d’autorité, de virilité, sur la place du père, sur l’adulte, sur la fessée, etc.
          Ils sont à la pointe des « révolutions sociétales » ( Du bordel pour moi !) ils manipulent et envoient les gosses aux manifs anti-ceci ou celà, 30 ans de crimes de l’extrême doite nauséabonde ( Carpentras, Meric etc.) pour qu’on s’apercoivent après que l’extrême droite n’y est pour rien …

          Ils n’ont aucune neutralité et ont déserté le coeur du métier ! Faire apprendre, transmettre, et donner l’autonomie intellectuel !
          Alors encore une fois je plains ceux qui subissent cela depuis plus de 20ans, mais nous ne pouvons plus nous permettre du « point de croix » dans le discours sur les profs !
          Bon courage à vous.

        • Eh bien moi, cher Synge j’ai vu ! 🙂
          Ne me dites pas que tous les professeurs ont une tenue vestimentaire correcte, je ne vous croirai pas. Et je ne serai pas la seule. Nous sommes tous passés par l’EN et nous avons presque tous des enfants qui y sont passés. Alors les professeurs , on les connaît . Je pourrais vous faire tout un article entre celle qui ne peut pas tenir une heure sans fumer sa cigarette et donc se barre 5 minutes au milieu du cours ( la pauvre fait un peu pitié, elle a l’air un peu d’une sdf , toute grise, toute maigre, toute voûté, la voix cassée, on se demande si va passer l’hiver ) et celle dont on connaît toute la vie, la pension de retraite de sa mère, ce que fait son troisième mari, son deuxième aussi, et même le premier, comment elle utilise ses petites cuillères en argent tous les jours car ce serait dommage de les ranger etc.
          Sans parler du prof de math de T S et de 1ère S ( le fameux dégueulasse ) qui répète à chaque cours qu’il en a marre et re marre et qui a décidé que ce sont les élèves qui doivent se faire le cours à eux-mêmes et donc distribution d’une fiche de cours préparée par une collègue plus consciencieuse aux élèves et démerdez-vous !
          Et l’autre folle qui piquait des crises de colère à chaque cours sur un élève, par exemple parce que ce dernier l’avait regardée une seconde de trop ce qui signifiait d’après elle qu’elle avait grossi, alors que ce n’était pas vrai, elle n’avait pas grossi ( sic) ! J’en ai plein des comme ça.

          J’ai aussi l’exemple de professeurs normaux, ni nuls ni géniaux mais qui font leur boulot correctement et que l’on aimerait qu’ils soient plus nombreux.
          Et enfin, il y a la crème de la crème, des professeurs vraiment bons, qui connaissent parfaitement bien leur boulot, qui aiment bien leurs élèves et qui savent transmettre leurs connaissances. Bienveillants et exigeants. Beaucoup trop rares mais inoubliables.

          Quant à vos classe de CAP, je me doute bien que ce n’est pas facile mais vous payez le laxisme pratiqué en amont. Ce n’est pas à 15 ans qu’on apprend la discipline aux élèves, c’est quand ils sont tout petits.

  • « Terminée la mixité sociale : les bons élèves iront dans le privé, les mauvais se contenteront du système public. L’école à deux vitesses a commencé, et ce sont les socialistes qui sont en train de l’instaurer. »
    Il est curieux de lire sous la plume d’une enseignante, sensée connaitre le sujet, une analyse si éloignée de la réalité …historique!

    Elle nous ressert tout d’abord le mythe tenace, sous-entendu dans la dernière phrase, qui attribue à la gauche l’invention de l’école de la République et qui doit une fois de plus courroucer les mânes de Jules Ferry.

    En outre, la mixité sociale n’existe plus à l’échelle nationale depuis que l’égalitarisme grenellien fait la fortune des écoles privées. Cela remonte à la création du collège unique. Seuls quelques villages gaulois, en nombre décroissant, résistent aux ukases des fanatiques du nivellement par le bas et de la suppression des exigences disciplinaires. L’école à deux vitesses existe depuis Guizot mais le double cursus de nos parents et grands-parents conservait à l’école méritocratique sa fonction de mobilité sociale. On n’y bridait pas encore les cracks pour faire gagner les tocards, selon le mot de De Gaulle et un petit-fils de paysan pouvait accéder à la magistrature suprême.

    Il y a près d’un demi-siècle, avec l’instauration de mesures ancrées dans la chimère égalitariste (comme la suppression des coefficients) qui ont abaissé les exigences et mis en péril les apprentissages (méthode globale par ex.), les parents même les moins fortunés, ont cherché à sauver leur progéniture de la folie des technocrates-idéologues qui jouaient aux docteurs Folamour, Diafoirus, et Frankenstein et s’auto-proclamèrent pédagogues. Des cathos de gauche aux communistes, ils ont transcendé les clivages politiques pour militer au lieu de penser à défendre les intérêts de la communauté et non les leurs. Ils ont décidé de passer l’école au « rabot national » (référence à la guillotine, pour ceux qui l’ignoreraient, faute de cours d’histoire) en prétendant « démocratiser » la société par ce biais. Pour ce faire, ils lui ont retiré sa mission d’instruire, de transmettre des savoirs, et en ont fait un outil d’ingénierie sociale. LE ministre actuel (respectons l’admirable rigueur logique de notre langu, au lieu de la jeter en pâture aux cuistres et autres idéologues féministes) ne fait que perpétuer cette imposture en lui tricotant un nouvel avatar. Savonarole a une fois de plus pris les rênes de l’hôtel de Beauharnais et n’est donc pas « en train d’instaurer » quoi que ce soit. Madame Vallaud est en queue de la liste des ministres responsables de la catastrophe humanitaire qui condamne, à perpétuité, 10% de chaque classe d’âge, en les vouant dès le primaire, et faute de soins appropriés, à l’échec scolaire et à la précarité.
    Deux exceptions à ce palmarès affligeant: Chevènement et Darcos. Et une note de sympathie pour Robien qui s’est fait doubler sur le fil par les ayatollahs de la méthode globale.

    Un enseignant lucide ne peut rien ignorer de la chronologie qui précède, qui infirme l’assertion citée plus haut. L’aveuglement volontaire a pour corolaire une servitude éponyme qui rendent, disait Revel « La connaissance inutile ». C’est embêtant de plomber ainsi son fonds de commerce, quand on a pour mission UNIQUE de transmettre des savoirs, et non pas de forger la société selon les plans de quelques égalitaristes fanatiques, animés d’une pensée nécessairement totalitaire.

  • Mais où va-t-on ? Est-il possible d’élever le débat et de prétendre qu’il y a du bon et du mauvais à droite
    comme à gauche? Et puis, est ce même ce qui est intéressant ? Non, la réalité, fondée par la droite
    autant que par la gauche depuis des décennies est la suivante : le pays va mal. De plus en plus mal. Et
    l’éducation nationale est le parfait reflet de cette situation catastrophique. Un commentaire plus haut
    parlait d’alternative. Il serait tant de l’envisager. Mais tant qu’un gouvernement ne fera que défaire ce
    que le précédent à défait de celui d’avant… On n’en sortira pas !

    Cet article est un peu véhément. Certes, il exprime un ras le bol compréhensible d’un certain point de
    vue. Certes, il tend à laisser libre cours à une certaine subjectivité. Chacun est libre de penser comme il
    l’entend. Après tout, personne n’oblige personne à lire cet article. Certain crient au scandale, d’autres
    au génie… Faut-il à tout prix choisir un camp ? Il y a de bonnes choses dans cet article. Il y en a de
    moins bonnes aussi. Au moins a-t-il le mérite de poser des questions. De nous inciter à nous poser des

    Il faut faire quelque chose pour l’éducation nationale. On est de plus en plus nombreux à nous rendre
    compte du gâchis monumentale que c’est ! Mais acceptons enfin de reconnaitre que le système est
    médiocre, nous pourrons avancer ! Nous pourrons accepter de regarder ce qui se fait ailleurs, au hasard,
    dans les pays nordiques ! Je ne dis pas de faire du copier-coller, mais pourquoi ne pas s’inspirer de ce qui
    marche plutôt que vouloir à tout prix défendre un système souffreteux ? Parce que c’est le nôtre ? Parce
    que « made in France » c’est forcément mieux ? Arrêtons de dormir sur des lauriers depuis longtemps
    flétris et remettons nous en question. Ça m’étonnerait que Jules Fery ait souhaité voir un jour un tel

    Car ne nous leurrons pas, notre système scolaire est un échec. A qui la faute ? Mais est-ce vraiment
    important ? Pointer du doigt tel ou tel va-t-il régler le problème ? Je ne pense pas. En revanche, agir en
    profondeur pour que ça change est primordial. Et quand je dis en profondeur, ce n’est pas seulement
    taper sur les profs et leur mettre tout sur le dos. Ils sont en partie responsables… Tout comme les
    parents, tout comme l’éducation nationale, tout comme le gouvernement… Tout comme l’ensemble de
    la population ! Nous avons tous été à l’école, nous savons tous ce que c’est. Nous savons tous ce que
    nous avons aimé, et ce que nous avons détesté. Mieux, avec le recul, on se rend mieux compte de ce qui
    nous a manqué et qu’on souhaiterait pour nos enfants.

    On souhaiterait des professeurs présents et motivés par leur travail. Des professeurs respectés, à même
    de transmettre à leur tour le respect. Mais pour ce faire, il faudrait leur laisser plus de latitude, les laisser
    exercer leur métier sans les brider à chaque fois qu’il prennent la décision de donner un devoir ou de
    punir un élève pour son manque de respect. De même, n’oublions pas qu’un prof, avant de devenir prof,
    a fait cinq ans d’études supérieures et passé un concours. Ne méritent-ils pas un peu plus que le SMIC ?

    Mais voilà, pour ce faire, il faudrait que l’éducation nationale lève cette chape de plomb qui pèse sur la
    tête des enseignants. On ne demande pas de revenir aux châtiments corporels, mais un peu de copie
    bien ciblée a tendance à calmer certains esprits dans le cadre de la « répression des cancres ». De
    même, faire exemple d’un élève qui a bien travaillé, est-ce une si mauvaise chose ? Encore faudrait-il
    que le professeur puisse agir sans crainte de se faire taper sur les doigts par sa hiérarchie ou pire, par les
    parents. Il n’y a pas si longtemps, quand un élève rentrait de l’école avec une punition, il en récoltait une
    deuxième par les parents. Aujourd’hui on voit de plus en plus de parents qui viennent s’en prendre au
    professeur qui a osé mettre un mot dans le carnet ou faire une remarque pour mauvais comportement à
    leur enfant. Alors parler de « punition » on s’en éloigne à vitesse grand V. La faute aux professeurs qui ne
    veulent plus se faire « embêter » voire menacer par des parents d’élèves et qui laissent tomber ? Oui, ils
    sont responsables… Mais en partie seulement ! S’ils avaient le soutient de leur hiérarchie pour agir, peut
    être seraient-ils plus motivés à agir pour le bien et non pour la facilité.

    Et donc aussi aux parents de prendre leurs responsabilités. Que ceux qui s’en prennent
    systématiquement aux professeurs quand leurs enfants sont en échec scolaire arrêtent de se voiler la
    face. Ils ne sont pas moins responsables. Mais c’est tellement plus simple après une journée de travail de
    laisser ses chers enfants devant la télé ou les jeux vidéo : les adultes peuvent souffler, les enfants n’ont
    pas de contraintes et donc ne posent pas de problème. Bref, tout le monde est heureux ! Et si les devoirs
    ne sont pas faits, tant pis : les enseignants sont là pour rattraper ce genre de chose ! Et s’ils ne le font pas
    on va se plaindre ?! Mais ce sont vos enfants ! Si vous, parents, vous déchargez de la responsabilité de
    leur éducation, au nom de quoi méritez-vous encore le nom de parent ? Et au nom de quoi jugez vous de
    la réussite ou non des enseignants dans une matière dont vous ne voulez pas entendre parler. Là encore,

    Et donc aussi à l’éducation nationale de prendre ses responsabilités. Arrêtez de pondre des programmes
    adaptés à vos chiffres et non à la réalité. Les enfants ont besoin de repères et donc de respect et
    d’autorité. Autorité ne rime pas avec totalitarisme ni avec oppression ! Il s’agit juste de poser des
    limites pour permettre à un enfant de s’épanouir dans un cadre défini. On ne vit pas dans le monde
    des bisounours : plus tard, ces enfants seront confrontés au monde des adultes régi par des lois, des
    contraintes et des hiérarchies. Pourquoi ne pas leur enseigner à respecter cela avant qu’ils ne foncent
    dans le mur la tête la première parce qu’on ne leur a jamais posé de limite ? Les enfants ont besoin
    d’apprendre à lire, écrire et compter. Faites donc passer à l’ensemble de la population le certificat
    d’étude de nos grands-parents… je serais curieuse de savoir quel est le taux de réussite aujourd’hui :
    à n’en pas douter, bien plus faible que celui du bac ! Mais ça, il ne faut pas en parler, ça ferait mauvais
    genre ! Oser dire que l’éducation d’aujourd’hui est moins bonne que celle d’il y a un demi-siècle ?

    Blasphème ! Remettre en cause le programme scolaire ? Encore un problème de lauriers sur lesquels on
    se repose ? Encore une inclinaison à la facilité plutôt qu’au bien commun.

    Et donc aussi à l’Etat de prendre ses responsabilités. Il est grand temps de penser une réforme globale
    et profonde de l’éducation nationale, à commencer par les sacro saints privilèges qui empoisonnent et
    paralysent le système éducatif. Faire un meilleur suivi des professeurs : non, un professeur embauché
    ne doit pas se sentir en sécurité pendant 40 ans mais au contraire être poussé à se remettre en question
    régulièrement, à réviser ses méthodes d’enseignement. Et quel meilleur moment que les vacances ?

    Tout le monde a droit à des vacances ! Mais puisque nous parlions plus haut de réviser les salaires des
    professeurs à la hausse, en conséquence de leurs années d’étude, on est en droit de leur demander
    aussi de travailler autant que toute autre personne travaillant après autant d’années d’études. Que
    l’Etat impose à l’éducation nationale des journées de pédagogies et de (re)mise à niveau des professeurs
    pendant une partie de leurs congés. Ca incitera les uns à ne pas pécher par excès de confiance en
    un système qui ne les mettra jamais dehors, et les autres à ne pas rabâcher l’excuse des vacances à
    outrance pour justifier toute critique! Les parents et les élèvent n’auront ainsi pas à se poser en juge de
    leur enseignant, d’autant que je ne pense pas que cette solution ne soit pas qu’un pansement de plus
    sur une jambe gangrenée en profondeur ! Enfin, assez de nivèlement par le bas ! Ne plus faire redoubler
    l’enfant en difficulté ? Donner le BAC à tout le monde ? Mais au final, quelle valeur a-t-il ce BAC ? Plus
    aucune ! Et c’est à cause de ce genre de mesure ! Récompenser les mauvais élèves et punir les bons ?

    C’est bien de cela qu’il s’agit ! Pour reprendre un commentaire plus haut, quel intérêt pour les plus
    doués de continuer à vouloir bien faire ? Ils finiront pénalisés. Notre Etat a-t-il bien comprit que dans
    l’histoire du pêcheur, le but est d’apprendre au plus démuni à pêcher par lui-même, pas à revendiquer
    le poisson du pêcheur ! Mais pour éviter un tôlé, pour éviter de se mettre un électorat à dos, pour éviter
    des manifestations, on préfère contourner le problème plutôt que de le régler. C’est moins efficace mais

    Et donc aussi à la population de prendre ses responsabilités. Quelles sont nos valeurs ? En avons-nous
    encore ? Et sommes-nous encore prêts à nous battre pour elles ? Nous sommes le pays des droits de
    l’homme et de la révolution. Nous en sommes fiers… Mais sommes-nous encore capables de défendre ce
    que furent nos plus belles valeurs ? Il est si facile de se reposer sur ses lauriers…

  • Cet article est scandaleux.
    je suis instit, de droite, et j’en connais un paquet qui, comme moi, bossent en zep.
    Je suis d’accord, cette reforme est ridicule.
    Mais le couplet sur les profs est un torchon. Noter par les parents, dans mon école ????? Je suis mal ! Entre les parents qui emmenent leur gamin des semaines en vacs entre septembre et octobre dans un pays de l’est, ceux qui nous menacent parce qu’on envisage un signalement pour carence educative, ceux qui se plaignent parce que la gamine a eu 0 et  » vous comprenez on veux la mettre dans le privé »…..
    Bref, je préfère encore aller bosser dans le privé….

    • je suis d’acord pour dire que le système de notation est absurde et que l’auteur caricature sur les profs,mais il a pas tort sur tout. la plupart des profs sont à gauche (pas tous mais la majorité). je suis d’accord pour dire ce n’est pas entièrement de la faute des profs. c’est aussi la faute à comment est organiser le système de l’éducation nationale. il y a aussi d’autres facteurs comme le fait que de plus en plus de parents n’éduquent pas bien leurs enfants,…. mais néamoins il faut être de mauvais foi pour dire que les profs ne portent aucune responsabilité

    • L’article n’est pas scandaleux.
      Quand vous et ceux qui subissent comme vous ce bordel, arriverez à foutre les laxistes, égalitaristes, féministes, et tous ceux qui ont détruit le modèle qui marchait mieux, vous serez plus soutenu !

      Bon courage.

  • Et si l’on revenait aux fondamentaux. En 1885, le ministère s’appelait ministère de l’Instruction publique. Les enseignants n’avaient pas à éduquer mais à instruire. Ils apprenaient les bases des connaissances nécessaires pour amener les élèves au niveau du Certificat d’études primaires. Cinq fautes à la dictée étaient éliminatoires; les mathématiques – disons plutôt le calcul – devait permettre aux élèves de raisonner et de résoudre des problèmes simples et pratiques (calculs de surface, de nombres de poteaux pour entourer un champ, des connaissances économiques avec prix d’achat, prix de revient, bénéfice et prix de vente…). Tous savaient, en économistes éclairés, que l’absence de bénéfice amenait à la faillite. Il n’était pas question de chiffre d’affaire… Les leçons de chose étaient pratiques, la géographie permettait de connaître la France et l’histoire, avec des dates, donnait une vision chronologique des événements. La partie éducation revenait à la leçon de morale du matin. Ce mot de morale qui fait actuellement frémir le corps enseignant alors qu’il s’agit tout simplement de rappeler les règles nécessaires au vivre ensemble.
    L’éducation est une affaire beaucoup plus vaste car elle comporte une partie idéologique; elle doit donc – stricto sensu -échapper à l’instruction publique; elle ne s’y rattache que par la partie morale. C’est en se conformant à cette instruction publique que l’on peut revendiquer la laïcité. L’éducation comprenant une partie philosophico-religieuse, relève de la famille.
    C’est en devenant ministère de l’Education nationale que les enseignants ont été amené à faire de la politique car ils se sont chargés de la partie philosophico-religieuse. Il s’agit de former des esprits.
    Je confirme ce qui a été maintes fois écrits dans ces commentaires : les enseignants sont souvent de gauche. Je l’ai vérifié au moment où j’étais en seconde et première, c’est à dire à la fin de la guerre d’Algérie. Des enseignants nous ont demandé de manifester pour l’autodétermination de l’Algérie, ont fait grève lors du putsch des généraux, etc. Plus tard, pour mes enfants, j’ai pu constater que dans les cours d’histoire, la Commune de Paris était étudiée sur trois ou quatre semaine alors que la guerre de 1870 n’avait fait l’objet que d’une seule leçon; Tout ce qu’à écrit l’auteur de l’article n’est donc pas faux. Cela l’est d’autant moins que ce n’est pas écrit par un journaliste, mais par quelqu’un du sérail.
    Je demande aux enseignants de réfléchir sur leur métier, sur leur vocation, et de revenir aux fondamentaux de l’école obligatoire et gratuite voulue par Jules Ferry, ouverte à tous, sans distinction de classe et de confession. Retournez vers ce qui a fonctionner : abandonnez la méthode globale qui est un échec pour l’apprentissage de la lecture, revenez à la méthode syllabique où p et a fait pa et p et i pi ; faites apprendre les tables et revenez au calcul mental, cela évitera de se faire arnaquer car les enfants auront des notions de grandeur : s’ils achètent cinq bonbons à 0,04 centimes, ils ne donneront au marchand que 20 centimes et pourront lui dire non si celui ci leur en demande 25. Apprenez aux enfants la France, son histoire et sa géographie; faites-en des citoyens qui soient fiers de leur pays. Mais pour cela, il faut que vous-même soyez persuadés que la France est un beau pays. Il ne suffit pas de brailler Liberté, Droits de l’homme, il faut montrer aux enfants ce que cela signifie et que la France a pendant longtemps été le flambeau de ces idées, la représentante de ces notions à travers le monde. C’est à ce prix que nous aurons la paix sociale parce que ses habitants seront fiers d’habiter un beau pays. L’internationalisme est une utopie qui permet d’abaisser la France et d’en faire une nation soumise aux autres.

  • L’argumentation de cet article ne répond absolument pas à la problématique de départ. C’eût été la moindre des choses.

    Le fait : Mme Belkacem veut indexer les moyens des académies sur leurs résultats, et les modalités de cette indexation est finalement peu surprenante en logique socialiste.

    L’argumentation : c’est la faute aux profs. De leur opinion politique, de leur pratique, de leur tenue etc…

    Ok. Le lien ?

    Un exemple : l’académie de Bretagne est la ou l’une des meilleures des académies selon les critères académiques ( brevet, bac, scolarisation etc..)

    Les causes ? les enseignants y sont plus à droite ? mieux habillés ? les pratiques y sont différentes ? plus de notes ? ( ça , c’est un blague énorme en soi : il ne s’agit pas de plus noter, mais de mieux noter et quoi noter).

    WTF ?

    Bref, un bazar d’humeur.

    • « Un exemple : l’académie de Bretagne est la ou l’une des meilleures des académies selon les critères académiques ( brevet, bac, scolarisation etc..) »

      Brevet?

      C’est ironique?

    • Ce n’est pas compliqué, en Bretagne, beaucoup plus d’écoles privées qu’ailleurs.

      • Les établissements privés bretons sont presque tous sous contrat. Donc les profs titulaires sont payés par l’État, et ils appliquent le programme.

  • J’aimerais bien connaitre vos sources concernant les dépenses éducatives, car j’ai trouvé que la France dépense le plus au monde par élève, derrière seulement les EU.

    • Toutes mes excuses, j’avais lu trop vite. Vous aviez clairement dit vos sources. La mienne était loin d’être aussi bonne, un article américain je crois.

  • Vous écrivez beaucoup de choses qui font sens pour moi.

    Sur les familles, je peux aussi fournir des quantités d’anecdotes consternantes. Les rencontres parents-profs sont très instructives et le prof comprend plein de choses en voyant les parents et souvent en ne les voyant pas d’ailleurs.

    Sur la formation … quelle formation au fait ? Moi je suis passé par l’IUFM; que nous traduisions par Il est Urgent de Faire le Ménage. C’est vous dire. Formateurs en dessous de tout, sortis de la classe depuis des lustres. Méthodes infantilisantes (ha, la restitution des travaux de groupe sur paper board, quel bonheur). Quand à la formation continue, son but est d’occuper les formateurs. En plus sur temps scolaire, comme si nous n’avions pas assez de vacances.

    Sur la hiérarchie… Combien de fois ai-je vu un élève expulsé revenir faute de surveillant en salle de permanence ou carrément par que le service « vie scolaire » (on ne dit plus le SurGé, NDLR) estime que la sanction est inappropriée. Sans parler des colles non faites. D’ailleurs quand le patron d’un bahut est du genre « à poigne », qu’il soutient ses profs et s’arrange pour que les gamins craignent ses interventions disciplinaires, ça va tout de suite beaucoup mieux.

    La paperasserie et le fameux livret de compétences ! Désolé mais là je deviendrais grossier. Quel bordel ! Et bien entendu c’est toujours en plus. L’évaluation par compétences, grande idée géniale mais d’application … à affiner, c’est une strate qui se rajoute au travail, puisqu’aussi bien il faut des notes au système et au parent de base, incapable de piger autre chose. Passons, ça m’énerve et en plus c’est le dada de mon inspecteur, c’est vous dire mon calvaire.

    Ah l’inspecteur, pour finir en beauté. C’est une personne qui n’enseigne plus du tout mais qui sait tout comment il faut faire pour bien enseigner. D’ailleurs il l’enseigne aux profs. Et que si le vilain petit canard il n’est pas réceptif, il n’aura pas les précieux points qui lui permettent d’espérer gagner un chouias de plus de ch’tits neuros, mais pas trop, il y a une grille syndicale pour encadrer ça. Alors quand le prof voit l’inspecteur, il lui parle respectueusement, comme il rêverait que les élèves lui parlent, parce que des fois, l’inspecteur, il est susceptible et rancunier.

    • L’évaluation par compétence est la réponse à PISA. Vous en contestez les résultats ? Il ne s’agit pas de brailler que l’éducation nationale est nulle, elle a bien des qualités, mais que les élèves sont peu performants sur la résolution de problème. Vous êtes un jeune prof, semble t-il, qui entamera ce chantier, sinon vous ?

      Vous vous plaignez des inspecteurs. Il faut bien évaluer les méthodes des enseignants. Qui peut le faire , le chef d’établissement ? sur quels critères ? Presque tout le monde est évalué dans la vraie vie. Ce problème d’angoisse de l’évaluation est directement lié à la perception de l’évaluation qu’en ont les enseignants et qu’ils transmettent. Rigolo, non ?
      Alors le vrai problème, c’est effectivement les critères et le but d’une évaluation, c’est là dessus que l’inspection devrait faire évoluer les choses, symétriquement à l’évaluation des élèves.
      Mais le système est assez schizo pour suivre une logique inverse.

      • Toute évaluation a ses défauts. PISA est en direction de la résolution de problème, pas de la restitution de connaissances. L’évaluation est transversale, décloisonnée, bref elle exige des compétences mises en jeu lors de la vie professionnelle -ou pas-, quand on doit résoudre un problème.

        • « en France aussi en mathématiques on résout des problèmes » : oui, on commence, mais on commence seulement. Grâce à PISA -ou à cause de. La résolution jusqu’ici est traditionnellement par étapes : je résous 1a) ce qui m’amène au b) puis au c) jusqu’au résultats final.

          La résolution de problème est l’un des trois axes des évaluations PISA 2012, accessibles sur le site de l’OCDE.

          Depuis le début PISA s’intéresse à la capacité des jeunes à mobiliser leurs compétences et leurs connaissances pour résoudre un problème interdisciplinaires ou à s’exprimer en fonction des documents disponibles.

          Et là dessus, les français ne sont pas parmi les plus performants, pas minables, comme on l’entend, mais dans la nasse.

          Alors, si, la résolution de problème est la question.

    • Je n’ai aucun doute sur la véracité de vos propos. Le problème est que cela ne s’améliorera jamais sans mise en concurrence. Pourquoi vous proposer de meilleures conditions de travail (à ce niveau, on parle juste de conditions décentes) ? Cela ne sert à rien, puisque vous etes captifs. Personne d’autre ne peut vous proposer un meilleur soutien, moins de paperasserie, une meilleure formation…
      Les socialistes parlent d’esclavage moderne pour les ouvriers chinois, mais eux font régulièrement jouer la concurrence pour obtenir de meilleures conditions de travail (dont le niveau a explosé depuis 20 ans).
      Vous, vous n’avez même pas cela. Vous êtes des esclaves modernes. Et le pire, c’est que vous en redemandez…

  • Je poursuis la logique générale du texte et de moult commentaires: l’industrie française est en crise, c’est normal puisque les entrepreneurs ne sont que des incapables qui passent leur temps a baver sur les charges, les syndicats, l’Etat plutôt que se remettre en cause et devenir efficaces en arrêtant de chercher ailleurs des responsabilités . Que pensez vous de cet argumentaire ?

    • Vous payez des impôts pour les entrepreneurs ou bien, sont-ce eux qui payent pour vous ???
      (Payer veut dire travailler, je préfère préciser, la rente est devenu rare…)

      Fodamentalement différent non ?

      Merci d’être passé.

      • La solution est peut être le chèque éducation avec une plus grande liberté de recrutement pour les directions. Les enseignants n’ont pas à craindre ce système, pas plus que les parents en tous cas, car cela déboucherait mécaniquement sur une sélection des dossiers pour les établissement les plus côtés. Les enseignants dits performants se retrouveraient avec des élèves performants… tout le monde serait content, là ?

        Mais j’ ai comme un doute sur la volonté politique…

        Et il ne faut pas rêver. Il y en aura toujours pour se désoler des conséquences de ce qu’ils auront contribué à mettre en place.

    • Hello Jacques , petit exemple simple : quand un cheval tire une charette trop chargée et s’arrête , vous devez être du genre à lui filer des coups de pieds , non ???
      Vous , vous êtes assis sur la charette . Les gens du privé , ils la tirent . Allez sans rancune . Vivez heureux , surtout le matin , en vous rasant devant votre glace , nuisible .

  • Ceci est un torchon visiblement écrit par quelqu’un qui a des comptes à régler avec l’éducation nationale, l’école, les enseignants, ces fumistes de fonctionnaires qui font de la politique en classe qui votent tous à 100% pour un candidat qui n’est pas celui pour lequel la personne qui signe par ce pseudo :  »Phoebe Ann Moses » a voté, généralisant et remettant ainsi en cause le principe élémentaire de la démocratie, qui s’imagine qu’on règle les problèmes de violence et discipline uniquement par la sanction, qui nie de ce fait toutes les actions éducatives faites pour y parvenir, qui méprise et assimile un enseignant à un être mal coiffé et mal sapé agissant démagogiquement auprès de ses élèves, affirmant que la notation hiérarchique n’a lieu qu’une seule fois en 42 ans, que cette notation devrait être faite par les élèves et les parents…
    Que cette personne ne soit déjà pas contradictoire. Si elle veut une autorité installée dans les classes et pas de démagogie, qu’elle ne réclame pas que les élèves notent les professeurs. Que les parents restent à leur place et laissent les inspecteurs, formés à cette tâche pour le faire. Qu’elle ne méprise pas ceux de qui elle attend de l’autorité.
    Quant à la ‘’moyenne de l’élève’, elle ne sait pas qu’on ne la calcule pas, mais qu’on évalue par compétences. Elle ne sait pas que de nombreuses autres façons dévaluer sont mises en place ou sont en cours d’expérimentation, comme l’évaluation datée, cad que certains élèves sont susceptibles de valider une compétence avant ou après le groupe classe. Existe aussi l’évaluation par contrat de confiance…
    Si cette personne parle des évaluations PISA, parlons justement d’évaluation. Dans les ZEP, du temps de feues les évaluations nationales, ou lors d’évaluations de repérage de difficultés, nous pouvions constater que les résultats étaient inférieurs de moitié par rapport aux écoles hors ZEP. A défaut d’égalité de résultats, il me semble indispensable pour une bonne cohésion sociale, que chaque enfant scolarisé en France puisse avoir l’aide nécessaire pour acquérir un bagage suffisant afin de parvenir à s’intégrer dans la société et qu’on n’installe pas une France à deux vitesses. Dans ces zones sensibles, des maîtres supplémentaires aident à l’apprentissage de la lecture, base de toute la scolarité. Des projets pédagogiques sont menés afin de raccrocher tous les élèves et diminuer le nombre de ‘’décrocheurs’’.
    Il est plus facile de gérer une classe de 30 élèves à Neuilly sur Seine, qu’une classe de 20 élèves en ZEP. Il est plus facile de différencier par le haut pour ceux qui ont besoin de plus. Il est plus facile de prendre en compte la difficulté lorsqu’elle ne concerne que 3 élèves dans une classe.
    Je rejoins donc la proposition de la ministre, qui est de renforcer les aides dans ces départements en difficulté.
    Quant à l’âne en guise d’illustration de ses propos, c’est plus qu’insultant envers ces élèves en difficulté. .

    Je viens de voir qu’elle est prof ! Elle ne connaît pas le fonctionemment du système scolaire et elle se pose en donneuse de leçons ! Elle fustige ses collègues et l’éducation Nationale qui l’emploie et ne recule devant aucune caricature. Elle règle ses comptes, sous un pseudo, bien sûr. Les mauvais, c’est toujours les autres ! Mais heureusement elle est là pour travailler, ELLE ! Je dis ELLE, car elle a pris comme pseudo l’identité d’une défunte.
    Tout cela est bas et afligeant.

    • @étoile

      Vu votre prose, vous n’avez certainement pas lu les commentaires des autres !

      C’est certainement trop long et sans intérêts pour vous l’opinion et les idées des autres…

      Rejoignez donc la ministre comme vous dites en espérant que votre pseudo devienne, et pour vous et pour elle, filante…

      Vous représentez exactement ce que nous sommes nombreux à constatez, l’irrespect.
      Celui ci engendre l’irrespect des autres.
      Méfiez vous que cela ne tourne au mépris.

      Après vous pourrez toujours vous recyclez chez Darty. Le contrat de confiance, ils en ont fait un slogan.

      Bon vent…

      • «  » »A défaut d’égalité de résultats, il me semble indispensable pour une bonne cohésion sociale, que chaque enfant scolarisé en France puisse avoir l’aide nécessaire pour acquérir un bagage suffisant afin de parvenir à s’intégrer dans la société et qu’on n’installe pas une France à deux vitesses. «  » »

        CO-CO-CO communiste !

        Pauvre gosse ils ont vraiment besoin d’aides…. à un tel point que dans ma ville tout le monde se met à voter FN pour leur venir en aide…..

        • He oui !

          Quand j’ai lu sa Diarrhée ça m’a rappelé les heures les plus sombre de l’histoire comme ils disent !

          Je suis certain qu’elle ne se rend même pas compte des dégâts qu’elle commet sur les enfants …

          Elle me fait penser au fou de Tintin et le Lotus bleu qui veut couper la tête à tout le monde …pour leur bien !

          Elle est gratinée l’étoile…

  • Je suis sidéré de la haine que peut susciter l’énoncé de nombreuses vérités. Et, de plus, émanant de professionnels de l’éducation ( je n’ose dire « enseignants » !) Car, alors que certains ne savent même pas écrire sans faute (!!??), très peu sont capables de s’appliquer une autocritique saine. Et dire que dans d’autres circonstances et chez les autres, ils auraient appelé ça du corporatisme !!! Bon courage aux bons prof qui doivent se sentir bien à l’étroit!!!

  • Article intéressant.

    Surtout pour les commentaires (du niveau de ceux qu’on a quand on parle des journalistes, climatologues ou d’autres professions réglementées… une bande de membres de ces dites professions débarque, s’enflamme à l’idée que quiconque puisse critiquer leur profession).

    Cela montre deux choses.
    1°) Il y a une très grande faiblesse intellectuelle chez ces gens, ils sont incapables de comprendre le raisonnement « en moyenne ». C’est hélas fréquent en France, mais chez des enseignants, ça pique.
    2°) Il y a une forme importante de corporatisme, de groupisme, pour tout dire de socialisme, même chez les enseignants qui se disent libéraux. Ils raisonnent en « eux contre nous » et se sentent plus définis par le groupe dont ils sont membre que par ce qu’ils sont en tant qu’individus.

    La première chose fait peur, et montre qu’une réforme urgente et drastique doit être menée. On parle d’un passage à « l’économie de la connaissance », de big-data, et d’une horizontalisation de relations sociales, cela ne peut marcher qu’avec des citoyens qui au minimum comprennent ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Et pour cela, il faut dans la majorité des cas que les enseignants aient eux aussi cette compréhension. Mal barré.

    La seconde montre que les réformes à la marge ne peuvent qu’échouer. Tenter de changer quelque chose au mammouth est voué à l’échec. Le seul moyen, la privatisation généralisée. La destruction du système « Education Nationnale ». Quand les écoles seront devenues des prestataires de service intellectuel, et que les clients voteront avec leur argent, et que les profs seront soit actionnaires, soit associés, soit salariés de ces écoles, on aura une chance que les choses s’améliorent. Et même là, ça sera lent.

  • L’article part d’un constat qui n’est pas foncièrement faux et part sur de bonne bases (pour contrepoints hein, faut pas exagérer non plus).
    Mais on sombre vite dans le discours de PMU. C’est assez navrant de la part d’une prof qui dit « détester la malhonnêteté intellectuelle ». L’auteure n’est pas « de gauche » comme la « majeure partie » de ses collègues qui « appliquent une politique de gauche dans leurs classes » (????). J’attendais un passage sur le fait qu’ils sont tout le temps en grève mais elle doit garder ça sous le coude pour meubler un prochain article…

    « On veut de la tenue mais on arrive en cours habillé et coiffé par la CAMIF » ça veut dire quoi ? Il y avait un défi ? « je fais un article sur les profs faut que je case CAMIF dedans ! »

    « Ils doivent être notés par les élèves et les parents » Super ! J’y connais rien mais je vais quand même vous apprendre votre métier ! Brillante idée !
    Déjà que quand on reproche à un parent de retirer sa chère progéniture 1 semaine ou 2 de l’école pour partir aux sports d’hiver ou à New-York hors vacances scolaires « parce que c’est moins cher » on se fait rire au nez, j’ai hâte de voir ces brillants parents d’élèves noter la compétence d’un prof. Et pourquoi les profs ne noteraient pas les parents d’élèves ? Tant qu’on en est à proférer des âneries ?

    « notation de la ponctualité ; notation de l’autorité ; notation de l’ambiance en classe ; notation du nombre de contrôles effectués pour établir la moyenne de l’élève ; notation de la tenue vestimentaire ; notation de l’effort d’explication et des conseils donnés quand ils sont demandés. » Mais comment ? Un parent devra chaque jour prendre un jour de congé pour passer la journée en classe ?

    Bref, rien de nouveau au PMU Contrepoints, vous pouvez à présent vous lâcher sur le méchant troll gauchiste. Comme ça tout le monde se sera amusé aujourd’hui !

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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