Madame La Présidente : du féminisme normatif au féminisme coercitif

Au-delà de la question de procédure, la Cour pourrait aussi s’intéresser à l’ingérence réalisée dans la liberté d’expression par une décision dépourvue de fondement juridique clair.

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Madame La Présidente : du féminisme normatif au féminisme coercitif

Publié le 15 octobre 2014
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Par Roseline Letteron.

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Le 7 octobre 2014, Sandrine Mazetier, Présidente de séance à l’Assemblée nationale, a sanctionné le député UMP du Vaucluse Julien Aubert lors du débat sur la discussion du projet de loi sur la transition énergétique. Ce dernier s’est adressé à elle en l’appelant « Madame le Président » et elle l’a alors repris : «C’est Madame la Présidente, ou il y a un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal». Quelques minutes après, le député ayant récidivé, le rappel à l’ordre était effectivement prononcé, entraînant la privation, pendant un mois, du quart de son indemnité parlementaire.

Sandrine Mazetier est une militante de la féminisation de la langue, et on se souvient qu’elle avait proposé en février 2013 de débaptiser les écoles « maternelles », cette formulation étant jugée trop sexiste. Quant au député Julien Aubert, il s’est fait une spécialité de refuser la féminisation des titres, y compris à l’égard des femmes qui la réclament, et il n’en est pas à sa première expérience en cette matière. Quelques mois auparavant, confrontée à la même attitude, Sandrine Mazetier lui avait plaisamment répondu qu’il était « la dernière oratrice inscrite ». De toute évidence, la Présidente, ayant épuisé son sens de l’humour, préfère aujourd’hui se situer au plan juridique, ajoutant « C’est le règlement de l’Assemblée nationale qui, ici, s’applique (…) ».

Il est vrai que l’attitude de ce député a pu agacer l’intéressée, et que la plus élémentaire courtoisie aurait été de lui donner le titre qu’elle réclamait. Mais cette persistance dans l’utilisation d’un titre peut-elle constituer le fondement juridique d’une sanction ? C’est la question que pose cette affaire.

Une sanction dépourvue de fondement juridique

Observons d’emblée que l’Assemblée nationale n’est pas soumise au droit commun, tout simplement en vertu du principe de l’autonomie parlementaire, lui-même conséquence de la séparation des pouvoirs, consacrée par l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789.

Le droit commun, dans ce domaine, est d’ailleurs éclaté et peu cohérent. Il existe différentes circulaires relatives à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. La plus ancienne, toujours en vigueur, est celle signée par le Premier ministre Laurent Fabius, le 11 mars 1986, qui renvoie, pour sa mise en œuvre, aux travaux d’une commission de terminologie présidée par Benoîte Groult. Douze ans plus tard, une nouvelle circulaire, cette fois signée Lionel Jospin, le 6 mars 1998 constate que le texte de 1986 « n’a guère été appliqué (…) ». Elle réaffirme donc le principe de féminisation des noms de métiers, fonction, grade ou titre et annonce un guide établi par l’Institut national de la langue française, centre de recherches rattaché au CNRS, qui semble aujourd’hui avoir disparu. Ce guide, intitulé « Femme, j’écris ton nom » a été publié en 1999.

L’ensemble normatif est donc fort modeste. Énoncé par circulaire, le principe de féminisation se heurte à certaines dispositions législatives et réglementaires qui fixent certains titres et fonctions. Surtout, ces circulaires, qu’elles émanent du Premier ministre ou des ministres, ne sont applicables qu’aux agents placés sous leur autorité. Tous ceux qui ne sont pas soumis au principe hiérarchique y échappent donc. Tel est le cas des grands corps qui n’ont jamais envisagé la féminisation des titres. Dans son guide tout récent sur « les coulisses du Conseil d’État », la Haute Juridiction présente ainsi l’audience devant la section du contentieux, faisant intervenir « le » rapporteur, « le « greffier qui est aussi « le » secrétaire de séance, « le » Président de la formation de jugement, et « le » rapporteur public. Quant aux membres du Conseil d’État, il ne semble pas qu’il y ait de demande particulière en faveur de l’auditrice, de la maîtresse des requêtes, ou de la Conseillère d’État.

L’Assemblée nationale n’est pas davantage soumise au principe hiérarchique. Les agents de l’État qui y travaillent ne sont pas soumis aux circulaires du Premier ministre, mais à l’article 19 al. 3 de l’instruction générale du bureau de l’Assemblée nationale, qui mentionne que « Les fonctions exercées au sein de l’Assemblée sont mentionnées avec la marque du genre commandé par la personne concernée. ». Certes, mais cet article concerne expressément les agents du « service du compte rendu de la séance ». Autrement dit, la marque du genre s’impose à ceux qui établissent le compte-rendu. Ils étaient donc tenus de corriger les propos de Julien Aubert… Mais la disposition ne s’applique pas au député lui-même.

Pour Sandrine Mazetier, le fondement de la sanction réside dans l’article 71 du règlement de l’Assemblée nationale. Il prévoit le rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal dans deux hypothèses, soit lorsque le parlementaire a déjà été rappelé à l’ordre une fois dans la même séance et qu’il est, en quelque sorte, récidiviste, soit lorsqu’il s’est livré à une « mise en cause personnelle ». La première hypothèse ne peut pas être remplie, car, pour être considéré comme récidiviste, il faut d’abord que Julien Aubert soit considéré comme coupable d’un manquement au règlement. Or, aucune disposition du règlement de l’Assemblée nationale n’impose la féminisation des titres. La seconde hypothèse n’est pas davantage remplie, car le refus de féminiser un titre ne peut tout de même pas être considéré comme une « mise en cause personnelle ». Le député n’a pas manqué d’invoquer la position de l’Académie française toujours très hostile à la féminisation des titres et s’est évidemment placé sur le plan des principes et de la grammaire.

De cette analyse on doit déduire que Sandrine Mazetier opère une confusion un peu fâcheuse entre la sanction et son fondement juridique. Nul ne conteste que l’article 71 prévoit effectivement une sanction. Mais pour que cette sanction soit mise en œuvre, il faut que Julien Aubert ait commis un acte illicite au regard du règlement de l’Assemblée, et c’est précisément cette condition qui fait défaut.

Absence de recours

orwell credits Paul Vera-Broadbent (licence creative commons)
George Orwell

La sanction décidée par Sandrine Mazetier présente le grand intérêt de mettre en lumière l’absence totale de recours offerts au parlementaire. En théorie, on rappellera que le vice-président a pour fonction de présider la séance en l’absence du Président. Ce dernier conserve donc une fonction générale des polices des séances. Rien n’interdirait donc à Claude Bartolone de retirer la sanction visant Julien Aubert. Il est évident qu’il ne le fera pas, car ce serait infliger un camouflet à une vice-présidente, membre de la majorité, pour donner satisfaction à un député, membre de l’opposition.

Cette absence de recours repose, on l’a vu, sur le principe de l’autonomie parlementaire, l’Assemblée étant maître de son organisation. Le principe de séparation des pouvoirs empêche ainsi le contrôle des juges sur son fonctionnement, et notamment sur la police des séances. Les conséquences de cette situation ne sont pas négligeables

L’autonomie parlementaire, on l’a vu, se traduit par un principe selon lequel l’Assemblée nationale est maître de son organisation. Le principe de séparation des pouvoirs interdit en même temps l’ingérence des juges dans son fonctionnement, et notamment dans les actes liés à la police des séances. Cette situation heurte cependant le droit au recours, droit garanti par la Convention européenne des droits de l’homme dont devrait pouvoir bénéficier un parlementaire sanctionné. Celui-ci pourrait donc être tenté de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, d’autant que les voies de recours internes seront rapidement épuisées.

Vers un féminisme coercitif ?

Au-delà de la question de procédure, la Cour pourrait aussi s’intéresser à l’ingérence réalisée dans la liberté d’expression par une décision dépourvue de fondement juridique clair. La féminisation des titres est-elle « nécessaire dans une société démocratique » ? La réponse n’est pas évidente, mais est-il bien nécessaire de poser la question devant la Cour européenne des droits de l’homme ? Ne serait-il pas préférable de consulter le déontologue, ou plutôt « la » déontologue de l’Assemblée pour envisager l’éventualité d’un recours, peut-être interne et non pas juridictionnel ?

Envisagée sous l’angle de la liberté d’expression, la sanction infligée par Sandrine Mazetier à Julien Aubert dépasse largement le cadre anecdotique de l’événement qui l’a provoquée. Elle témoigne d’une évolution récente marquée par un passage du féminisme normatif au féminisme coercitif. On a vu se développer une « novlangue », dans le sens où l’entendait George Orwell, langue appauvrie qui refuse la distinction entre la fonction et celui ou celle qui l’exerce, langue que l’on doit utiliser pour être considéré comme féministe. Bref, la langue féministe est, avant tout, une langue de bois, la langue du pouvoir, utilisée de force alors que la tradition française est celle du bon usage, défini de façon sociétale. Avec cette novlangue, on voit aujourd’hui apparaître les sanctions visant ceux et celles qui s’écartent du chemin ainsi tracé et commettent, en quelque sorte, des écarts de langage. Mais ceux qui ne l’appliquent pas ne sont pas tous d’affreux machos et autres phallocrates. Certains considèrent que cette vision normative et coercitive du féminisme le réduit à une simple apparence, faisant passer au second plan ce qui devrait être sa priorité : l’égalité des droits.

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  • Merci pour votre article toujours aussi argumenté.
    Je ne donnerai que des exemples montrant qu’il ne faut pas confondre titre et fonction : Celui d’abord que vous citez : Une secrétaire, et Madame le Secrétaire. On comprend tout de suite la différence.

    Et d’un autre coté, le nom justement de fonction, où le genre du mot n’a rien à voir avec le sexe de la personne occupant ce poste : Une sentinelle, une vigie.

    • Oui et bien on devrait dire un sentinelle et réformer intégralement la langue française. Pourquoi le masculin l’emporte sur le féminin par exemple ? Il y a qu’en france où on voit ça. Pourquoi je dois écrire je suis et non je suies ? Pourquoi obliger les femmes à écrire comme des hommes ?

      Il faut évoluer .. on est plus au moyen-age !

      • Le masculin ne l’emporte pas sur le féminin, c’est plutôt l’inverse, le féminin est vraiment féminin, alors qu’en français le masculin est masculin ou neutre. Dans d’autre langue, l’anglais, le neutre distinct existe. En français, c’est le masculin qui joue ce rôle.

      • L’expression orale ou écrite sert à échanger des informations avec vos interlocuteurs. Décider d’être incompréhensible vide votre message de sa valeur et vous n’avez plus qu’à vous taire. Il va vous falloir admettre que vous êtes obligée de vous exprimer de telle sorte que vos interlocuteurs acceptent de vous écouter.

        Ce sujet est intéressant parce qu’il permet de comprendre que le principe de l’échange volontaire comme source de la valeur n’est pas réservé à la science économique mais concerne l’ensemble des actions humaines.

      • Le sexe féminin est appelé en argot un con. Le mot conne sonne parfaitement à vous lire.

      • « Pourquoi le masculin l’emporte sur le féminin par exemple ?  »
        Parce que le masculin est le genre par défaut, pauvre, qui tient lieu de genre neutre dans notre langue. C’est à dire qu’on l’utilise quand le féminin n’est pas approprié.

        mode sarcastique on :
        Vous avez raison, c’est un scandale : c’est le féminin qui devrait faire office de genre basique, neutre, de façon à ce que la supériorité, le supplément d’âme, que représente le masculin, la virilité (non : LE virilité 😉 ) soit enfin reconnu par la langue.

      • « Pourquoi je dois écrire je suis et non je suies ? »

        vous êtes d’une stupiditée consternante. le « e » en trop vous est tout particulièrement destiné.

      • « Pourquoi le masculin l’emporte sur le féminin par exemple ? »

        Parce qu’en France, les hommes sont une minorité opprimée.

        Même dépourvues des attributs appropriés, de nombreuses femmes aiment enculer les mouches.

  • Allons jusqu’au bout. Ainsi de l’occupante de la place Vendôme. Qui devrait être dénommée : Madame la Ministresse, gardienne des Scelles.

  • Bonjour,

    Votre billet montre que la raison existe encore dans ce pays. Ça rassure. Elle semble malheureusement déserter certain milieu si j’en crois cet article (qui rappelle par sa violence, son outrance et sa stupidité les pires passages de « la Ferme des animaux »): http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/10/15/Cette-insistance-d-une-certaine-droite-a-ne-pas-feminiser-deliberement-les-titres-denote-un-archaisme-et-un-sexisme-qui-s-abritent-indument-derriere-l-Academie-francaise-elle-dit-surtout-leur-refus-de-voir-des-femmes-acceder-aux-plus-haute-2082149
    Je fais partie de ces personnes qui sont capables de respecter un individu sans que celui-ci n’ait besoin d’avancer son sexe, sa couleur de peau, sa taille, etc… pour l’obtenir. Il va sans dire que la considération que je suis censé éprouver à l’égard des locataires de la chambre d’enregistrement est quasiment réduit au néant (à l’exception entre autres de M. Julien Aubert dont il faut saluer le courage, chose rare dans cet hémicycle).
    Pour poursuivre la réflexion sur ce sujet, je soumets aux lecteurs ce billet: http://deflandres.over-blog.com/article–la-perversion-de-la-cite-commence-par-la-fraude-des-mots–41078058.html
    « Toute subversion commence par celle du vocabulaire » disait Confucius. Nous sommes face à des experts. Orwell, le bien nommé, doit se retourner dans sa tombe.

    Bonne journée

    • La langue française est pervertie par le patriarcat. Vous devriez tirer les conséquences de ce que vous écrivez. Pourquoi la cause féminine combat les « Madame Le Président » justement parce qu’elle a compris et tiré les conséquences que dire « Madame le Président » c’est incidemment nier qu’une femme puisse être Présidente.

      • Vous avez un problème avec la langue française. Eduquez-vous, que diable !

        • Je l’ai dit à plusieurs reprises. Les libéraux ont un problème sérieux avec les femmes. C’est vous qui êtes bloqué dans le temps et refusez de voir le sens de l’histoire qui est le suivant : à toute domination et oppression succède l’émancipation des opprimés . C’est le sens de tout combat libéral. Les libéraux devrait être au premier rang pour combattre toute discrimination et oppression. La patriarcat c’est l’oppression d’une moitiée de l’humanité.

          A une heure de vol de la France des lycéene sont vendues comme esclaves !

          Dois-je rappeler que les femmes n’avait ni droit de vote, ni droit d’avoir un compte bancaire il y a peu ? Ni le droit d’accéder à certaines profession ?

          Réveillez-vous !

          • Visiblement, c’est vous qui avez un problème avec le Libéralisme. On sent qu’être une femme vous perturbe. On pourrait vous apprécier telle que vous êtes, pas comme vous voudriez être.

          • Diantre, j’aurais un problème avec « les femmes ». Je les oppresserai et les dominerai de manière honteuse parce que je parle et écrit le français de manière (à peu près) correcte. Alors que vous qui êtes dans le sens de l’histoire et ignorez donc la langue française êtes dans le sens de l’histoire.
            Je vais m’y essayer.

            zyva, t bonne ?
            wesh, tavu ?

            Voilà, j’ai fait un grand pas dans le futur en marchant allégrement sur la langue française et en ignorant la grammaire, le sens des mots, l’étymologie etc. Par contre, j’ai respecté les femmes. Non ?

          • Non, c’est vous qui avez un problème sérieux avec les hommes.

            Voyez un psy, si vous ne parvenez pas à le résoudre vous même.

            « C’est vous qui êtes bloqué dans le temps et refusez de voir le sens de l’histoire qui est le suivant : à toute domination et oppression succède l’émancipation des opprimés . C’est le sens de tout combat libéral. »

            Non. Les féministes se servent d’une oppression supposée pour justifier leur comportement et leur discours liberticide.

            « A une heure de vol de la France des lycéene sont vendues comme esclaves ! »

            On est pas à une heure de vol de la France. On est pas tenu de payer à la place des criminels.

            « Dois-je rappeler que les femmes n’avait ni droit de vote, ni droit d’avoir un compte bancaire il y a peu ? Ni le droit d’accéder à certaines profession ? »

            Là, pour le coup, problem solved. J’étais même pas né, à l’époque, j’ai rien à voir la-dedans. Pourtant, c’est bien moi, et non les coupables, que les féministes entendent faire payer.

            Le libéralisme, c’est la liberté de chacun, pas le combat d’un groupe contre un autre.

            Et puis, recevoir des leçons de libéralisme de quelqu’un qui me parle de sens de l’histoire, ça me fait doucement rigoler.

          • n’importe quoi évidemment. avez vous remarqué que c’est le patriarche de gaulle qui a donné le droit de vote aux femmes ?
            « moitiée de l’humanité ». soyez cohérente dans votre délire absurde : il faut écrire « moitiée de l’humanitée ».

          • ben mettons qu’ils aient un « problème » avec les femmes… que voulez vous dire..?
            vous semblez avoir un problème avec les libéraux et alors?

            Donc vous pensez vraiment que le fait de continuer à dire madame le président constitue l’empêchement majeur pour les femmes d’accéder à la présidence ou à des postes de responsabilité?

            Sans blague?

            on a aussi changé aveugle en non voyant… et ça a permis aux non voyant de mieux s’intégrer à la société ? ça me rappelle aussi l’inconfort des gens à parler de couleur de peau….

            Il me semble qu’il s’agit de superficialité d’une modification mineure qui peut avoir un effet positif sur la possibilité aux femmes d’accéder aux postes de responsabilité…et ce n’est m^me pas sûr…
            alors quant à sanctionner un personne pour cela cela me parait dérisoire.

            C’est le problème de la lutte contre le racisme ou le sexisme par voie réglementaire, c’est forcement injuste car le procès d’intention est inévitable.
             » vous ne m’auriez pas dit ça si j’avais été un homme »…qui peut le savoir?????

            dérisoire et incompréhensible…la m^me personne de gauche dite humaniste trouvera toujours toutes sanction vis à vis d’un auteur de crime horrible trop sévère peut dès qu’il s’agit d’atteinte à l’idéologie se montrer digne des juges de l’inquisition…

            c’est une folie que de pénaliser la haine.

            bon c’est tellement con et dérisoire….la question est donc , est ce qu’il s’agit encore d’une énième manoeuvre pour divertir les électeurs afin de remobiliser un peu un électorat… en gros arrêtez les fascistes les homophobes, les sexistes votez pour moi…surtout ne regardez pas l’economie, la dette toutes ces problèmes mineurs…

            •  » » vous ne m’auriez pas dit ça si j’avais été un homme » »

              Ce qui n’aurait jamais été répondu à une femme. Sexisme inacceptable :/

          • @Adèle : Bon courage 😉

      • Connaissez la différence entre Madame le Colonel et Madame la Colonelle ?

      • Vous êtes bien à plaindre si vous avez besoin de ce type de reconnaissance !!!!

  • Je dois dire que la suppression du « quart de son indemnité parlementaire » est bien faible comme sanction.

    Je propose de supprimer purement et simplement toutes les indemnités parlementaires, pour les hommes et les femmes.

    Je laisse environ 1/4 d’heures à ceux ci pour tomber d’accord sur un consensus rapide et efficace.

    Quand l’argent rend con, la loi ne peut rien pour légiférer la stupidité humaine et le greedy capitalisme.

  • Héritière de mai 68, où il était interdit d’interdire, cette gauche se vautre dans l’interdiction, la surveillance, la culpabilisation.
    Le PS et sa a police politique de la pensée et du vocabulaire is watching you !

  • On dit pas Monsieur la présidente à un homme que je sache ? Donc on dit pas Madame le Président.

    Qu’on arrête avec la liberté d’expression. Le sexisme est une atteinte à la dignité des femmes. Ceux qui tiennent des propos sexistes devraient être punis et avoir des travaux d’intérêt général à faire ou des stage de sensibilisations obligatoires. Je ne vois pas pourquoi, si on se gare mal on a une contravention et si on agresse une femme verbalement on aurait rien.

    Qu’on arrête avec la soit disant coercition. Les machos (terme gentillet pour oppresseur) doivent être pointés du doigts et identifiés comme tels afin qu’ils soient mis au ban tant qu’ils n’ont pas changé de comportement. Je suis pour mais alors complètement pour la pénalisation des propos sexistes contre les femmes. Tous. Tolérance zéro.

    Qu’on arrête avec la soit disant égalité. Les femmes doivent être protégées car elles sont victimes de comportement patriarcaux au quotidien (agressions sexuelles, plafond de verre, double journée de travail, emploi moins payé, abandon de famille, etc..). Le droit est là pour corriger les comportements déviants pour ne pas dire « animaux ».

    Et qui a dit que les femmes voulaient l’égalité ? C’est juste le minimum. Les femmes veulent aussi que soit pris en compte leur spécificité à savoir être des mères. La filiation devrait être revue, la protection sociale des femmes aussi (retraite, chomage, temps de travail, pénibilité etc.), la fiscalité aussi (pourquoi le travail domestique fait par les femmes n’est pas considéré comme un revenu pour l’homme ?). Je suies pour une société plus gynocentrée et matriarcale car je pense que ça résoudrai nombre de problème dans la société.

    Bref… il y a encore beaucoup de travail pour renverser la table du patriarcat.

    • « Je suis pour mais alors complètement pour la pénalisation des propos  »

      Soyez liberale, soyez pour la penalisation des idees aussi! On croit rever…

      • Une agression n’est pas une idée, c’est une agression.

        • Vous nous agressez.

        • Je me sens agressé, je souhaite que vous alliez en prison.

          Nous voilà bien avancés.

        • sauf que ce que vous dites est con…le plafond de verre n’est pas que sexiste…les députés ne sont pas que très masculins et les agressions sont sanctionnées…

          vous êtes pour une société plus gynocentrée….plus matriarcale??mais bon sang ça vous arrive d’avoir l’esprit clair?

          en outre comment pouvez vous bien savoir ce que veulent les femmes???

          ce que vous voulez vous ne vous suffit pas?

          quand vous dites pour la pénalisation des propos…mais de quels propos bon sang? de tous les propos?

          si on agresse une femme verbalement on doit avoir un truc…et pas si on agresse un homme verbalement?

          je sais pas quoi dire…j’avais tendance à penser que de traiter les gens de façon égale vis à vis du droit était une constante chez tous les gens de bonne volonté….

          mais pourriez vous au moins être plus claire?

    • Vous avez si peur de votre sexe que vous vous sentez contrainte de le mettre en avant pour que l’on vous respecte. Evidemment, si vous étiez un homme, tout s’arrangerait. Navré pour vous mais votre raisonnement est assez pitoyable. J’étais pourtant prêt à vous respecter pour ce vous êtes réellement. J’éprouve trop d’estime pour votre sexe.
      « Les euphémismes sirupeux trahissent donc non seulement une certaine répugnance à voir et nommer clairement la réalité, mais surtout une volonté de diminuer le domaine de la pensée afin de verrouiller le débat. La réduction au minimum du choix des mots aide indirectement à atteindre ce but. D’ailleurs Pierre Gripari l’avait bien compris lorsqu’il affirma que « la dictature commence toujours par la lâcheté des mots ». (http://deflandres.over-blog.com/article–la-perversion-de-la-cite-commence-par-la-fraude-des-mots–41078058.html). Ne comptez pas sur moi pour vous accompagner dans ce délire progressiste et nihiliste.

    • « double journée de travail »
      Allons, ce n’est pas un fatalité ! Mon homme fait le ménage et la vaisselle et en prime il m’appelle Maîtresse !

      • ahh ben y’en a une ici qui a compris 🙂
        Je ne comprends même pas le problème de se faire appeler Madame le président, Madame la présidente, si elle en est là l’assemblée je comprends mieux le problème de gestion du ménage et du compte commun de Maman état et Papa gouvernement!

    • « le président » est une fonction. La fonction n’a pas de sexe. C’est un mot de genre neutre. il se trouve que dès le bas latin la distinction grammaticale entre le neutre et le masculin a décliné jusqu’à disparaitre en français, mais la fonction sémantique demeure. Les mots « madame [le président] » ou « monsieur [le président] » peuvent être requis par la politesse, pas par la sémantique ni la grammaire.
      « la présidente » est une personne. elle a un sexe et on entend le marquer précisément parce qu’il est important. Le mot « madame » est superflu, sauf à préciser à quel titre la personne est « présidente » : si on précise madame, c’est qu’elle l’est à titre d’épouse du président. Ce que n’est manifestement pas Sandrine Mazetier : elle exerce la fonction par elle-même.
      « monsieur la présidente » est envisageable. le cas est trop rare pour être usuel, mais il pourrait désigner le mari de la présidente
      En français correct, donc, il n’y a que deux façons de désigner Sandrine Mazetier : soit « la présidente » (sans madame), si on souhaite insister sur son sexe (autrement dit : dans un contexte sexualisé, voire sexuel), sois « madame le président »
      « madame la présidente » ne s’applique pas au cas. Paradoxalement, Sandrine Mazetier.réclame d’être appelée comme l’épouse du président, pas comme une présidente par elle-même. Incarnation du « féminisme » le plus idiot … mais si elle envie, je penses elle a le droit de dire que c’est ce qu’elle souhaite.
      Ça reste du sexisme de sa part, et vous devriez la condamner à des TIG (travaux d’intérêt grammaticaux, dans son cas, ce serait parfait). 🙂

      « Je suis pour mais alors complètement pour la pénalisation des propos sexistes contre les femmes. Tous. Tolérance zéro. »
      propos sexiste. Si on vous applique la tolérance zéro, qu’elle peine vous appliquez vous ?

      « Bref… il y a encore beaucoup de travail pour renverser la table du patriarcat. »
      Quel patriarcat ? celui qui accorde moins de droits aux hommes qu’aux femmes ? celui qui sanctionne les députées qui ose appeler le président homme par un autre titre que celui qu’il exige ? celui qui trouve normal que les hommes vivent moins longtemps, exerce des métiers plus merdiques, mais se scandalise que certains hommes gagnent plus en travaillant plus ? celui qui trouve normal que les femmes ait un absentéisme double de celui des hommes (hors causes liées aux enfants, évidemment, sinon c’ets pas drôle, hein …) ? celui qui donne systématiquement raison au femmes dans leur litiges matrimoniaux ?
      Oui, c’est vrai, il y a encore beaucoup de travail pour renverser ce « patriarcat ». Pas sûr que ça arrive, et même pas sûr que ça me réjouisse, mais je suis certain que si ça arrive, ça ne va pas vous plaire. Du tout. Il y a une expérience en cours en la matière, dans le nord de la syrie, en irak, etc. On va bien voir comment le « patriarcat » kurde va tenir face à l’offensive de ceux qui veulent le renverser, tiens.

      • J’ajouterais qu’il semble difficile d’être libéral et féministe, car le féminisme est un socialisme. Et il est difficile d’être libéral et socialiste.

        Le féminisme est aussi, beaucoup, une posture politiquement correcte. Une langue de bois.

        Si on désire l’égalité des hommes et des femmes en droit, il convient alors d’urgence, de limiter les droits des femmes, qui sont à l’heure actuelle exorbitants comparés à ceux des hommes (et on est plus féministe. Même plutôt masculiniste, si tant est que la choses existe). Si on parle d’égalité de fait, on est alors un simple socialiste qui se cache derrière un vocabulaire à la mode.

        Dans les deux cas, les féministes, en disant vouloir les mêmes droits pour les hommes que pour les femmes sont des menteurs et réclament en vérité des avantages indus pour les secondes au détriment des premiers. Cela n’est pas compatible avec le libéralisme.

        • Oui, le féminisme est un constructivisme. A ce titre il est répugnant.

          Qu’on se batte pour faire respecter les droits naturels des êtres humains (qui dans ce cas sont des femmes, mais pourraient être des minorités ethniques ou religieuses) dans toutes les parties du monde où les droits naturels ne sont pas respectés, d’accord. Mais ce combat reste un combat libéral sous les auspices de la Déclaration des Droits (naturels) de l’Homme. Or en France, le féminisme n’a aucune raison d’être, sauf se battre pour mettre à terre le constructivisme socialiste qu’on nous impose à tous.

          • Vous faîtes que citer H16 avec sa théorie selon laquelle le féminisme est un forme subtile de constructivisme. Sauf que tout est constructivisme … le libéralisme aussi est une forme de constructivisme..

            tout ce qui fini en isme est du contrusctivisme.

            • Comme le crétinisme dont vous semblez être très proche vu la maîtrise avec laquelle vous l’étalez ici. Originaire d’une vallée reculée des Alpes?

            • le parallélisme ? l’absentéisme ? le lyrisme ? l’athéisme ? le manichéisme ?
              non, le libéralisme n’est pas prescripteur, il ne fixe pas de forme idéale à la société. Il ne fait que limiter les moyens licites dans les relations entre les humains : pas de contraintes, hors la violation de cette prescription. libre à vous de (par exemple) construire votre société de, par, et pour, les femmes et seulement les femmes, parlant un dérivé de français remanié pour extirper toute trace de masculin. Tout ce que le libéralisme exige, c’ets que vous le fassiez avec l’accord des personnes concernées, sans contraintes. Les amazones ne sont peut-être pas seulement un mythe, allez savoir… et expérimentez.

              Vous êtes tout, sauf subtile. Votre sexisme est bien trop évident, et utiliser le mot féminisme pour le désigner est une escroquerie intellectuelle. Un mot comme « matriarcalisme » serait plus indiqué.

            • comme le féminISME ? 😉

      • « qu’elle peine vous appliquez vous ? »

        Camp de rééducation grammaticale et sémantique (géré par Madame la Présidente en personne).

    • Qu’on arrête avec la liberté d’expression.

      Je vous en prie.

    • (pourquoi le travail domestique fait par les femmes n’est pas considéré comme un revenu pour l’homme ?)

      si le travail domestique de la femme est considéré comme un revenu pour l’homme et que donc le couple paye plus d’impôt, en quoi cela libérera t’il la femme de l’oppression patriarcale ?

      • D’autant plus que la femme est tout à fait libre de choisir entre s’occuper des travaux domestiques ou travailler à l’extérieur. Donc, si elle en a assez de ne pas être payée, qu’elle change de job. Cela la regarde elle, et uniquement elle. Les féministes n’ont pas à décider pour elle ce qu’elle doit faire pour ressembler aux normes établies par ces dernières.

      • Parce qu’il n’y aura plus de déclaration commune de revenus, qui, comme l’a suffisamment expliqué NVB est un frein au travail des femmes et est très pénalisante.

        Le couple ne paiera pas plus d’impôts, l’homme sera plus taxé et la femme moins. Ce qui est normal. Le travail domestique ne permet pas de cotiser pour la retraite et pénalise les carrières des femmes. Donc les femmes doivent avoir une compensation en payant moins d’impôt. Cette moindre taxation leur permettra de se payer une retraite complémentaire.

        • parce que le travail libère la femme ? le travail est le but de la vie ? la vie n’est elle pas un but en soi ?

          et comment ça se passe dans les couples où c’est l’homme qui fait l’essentiel du travail domestique ? et dans les couples où le travail domestique est équitablement réparti ? comment calcule t’on l’impôt ? et comment vérifie t’on si la déclaration est sincère ? il faudra contrôler par des dispositifs électroniques ou des caméras de surveillance qui rempli le lave vaisselle, qui appui sur le bouton « début du cycle de lavage » du lave linge ? et qui emmène les enfants à l’école ? des enquêtes de voisinage permettront de s’assurer que c’est bien le papa qui emmène les enfants tel que déclaré pour son irpp ?
          je crois qu’avant de permettre aux femmes de se payer une retraite complémentaire, ça va surtout permettre de recruter quelques dizaines de milliers de fonks pour surveiller le peuple.

        • Adèle, vous prenez vraiment les femmes pour des idiotes !

        • C’est ce que je disais, avantages indus aux dépends des hommes. Les masques tombent vite, décidément.

          Un vrai libéral remettrait en cause le système d’imposition et celui des retraites, voir même de voir le couple comme une entité fiscale, mais pas vous.

        • « Le travail domestique ne permet pas de cotiser pour la retraite et pénalise les carrières des femmes. »

          Tailler la haie, tondre la pelouse, changer les tuiles cassées sur le toit, faire la vidange et les réparations de la voiture ne permettent pas de cotiser pour la retraite et pénalise les carrières des hommes.

          Pour votre info, les activités suscitées sont également des tâches domestiques.

        • Je vis seul chère Adèle, et j’assume mes tâches ménagères seul, sans l’aide d’une femme.

          J’ai vécu des années avec une compagne qui refusait de faire quoi que ce soit à la maison. Je faisais le ménage, la lessive et le repassage seul pour 2 personnes.

          Non seulement vous généralisez tout et prenez pour des verités absolues ce qui ne l’est pas, mais en plus vous utilisez le sophisme pour appuyer vos arguments bidons.

          Pitoyable.

          • « parce que le travail libère la femme ? le travail est le but de la vie ? la vie n’est elle pas un but en soi ? »

            Le travail quel qu’il soit émancipe les individus. S’il est rémunéré c’est encore mieux car on gagne en indépendance vis-à-vis de son couple.

            En plus le travail des femmes ajoute plus de concurrence sur le marché, c’est donc positif (pour tout le monde).

        • Hé bien avec le mariage pour tous çà va être d’une simplicité !!!!!!qui dans le couple sera réputé accomplir les taches domestiques ????Peut-être tout simplement comme dans beaucoup de couples hétérosexuels en se partageant les dites taches !!!!!et alors adieu les taxes ou bien dans les deux sens , ce qui en annule les effets !!!!

        • bon sang…c’est simple..vous ne vous mariez pas et l’affaire est pliée!!!

          et si vous êtes en couple salaires séparés, taches partagés…des tas de gens font ça…

          Une femme qui fait deux journées de boulot n’est pas forcement une opprimée par son concubin , il arrive qu’elle soit con car incapable de s’apercevoir qu’elle n’a plus à ressembler à sa maman!

          vous voulez aussi que l’état force les gens à devenir moins cons…

          nous sommes arrivés à un point en France où il reste juste des détails à régler au point de vue législatif en ce qui concerne le sexisme… mais pour changer les moeurs…il faudra attendre .

          ce qu’on voit chez vous c’est que vous n e souhaitez pas vraiment la fin de sexisme , car vous avez besoin de dénoncer le sexisme pour vivre, vous le voyez partout…
          et arrêtez de parler au nom des femmes !

    • On doit dire Madame le Troll ou Madame la Trolle ?

    • «  » »Le sexisme est une atteinte à la dignité des femmes. «  » »

      La dignité est une notion complètement subjective, donc ce n’est pas libéral.

      Que vous vous sentiez insultée dans votre dignité d’être humain d’être appelée Président au lieu de Président, ça ne regarde que vous. C’est votre histoire à vous et vous n’avez pas été atteinte dans vos droits naturels qui font que vous êtes un Homme.

    • « Le sexisme est une atteinte à la dignité des femmes »

      Et vous une atteinte à l’intelligence des femmes.

      Par pitié, arrêtez de venir donner des leçons de libéralisme aux commentateurs de ce site et surtout de raconter des conneries insondables.

    • Si vous trouvez que les femmes au foyer ne reçoivent pas assez d’argent (de leur mari), vous n’avez qu’à distribuer votre propre argent à ces femmes.

    • Président représente ici une fonction.

      Il est donc neutre.

      Ce qui est neutre uilise un article masculin en français.

      Je crois sincèrement que vous êtes une idiote écervelée avec un cerveau en option.

    • La liberté de penser et d’écrire n’interdit pas de respecter les usages grammaticaux ne serait-ce que pour être compris des autres …..En ce qui vous concerne j’ai repéré suffisamment de fautes pour avoir un zéro pointé ( de mon temps 5 fautes =0 )

    • Au moins cela est clair, vous appelez de vos vœux une domination des hommes par les femmes. Plus de la moitié du chemin est parcourue, la majorité des hommes que je connais sont des femmes comme les autres: incapable de raisonner dès qu’un interlocuteur mets l’affect dans la balance. Il faut reconnaitre qu’il y a de plus en plus de femmes comme vous qui ont adopté ce trait de caractère plutôt masculin de vouloir imposer leur idée avec d’autant plus d’assurance que l’idée est idiote.

      Je comprends que les bribes de libertés restantes vous dérangent, même si j’admire cette tirade sur l’égalité. A croire qu’Adèle est un Troll (ou bien dit-on une trolle ? une trollette ? quel appellation vous semblera suffisamment respectueuse ? j’espère passer l’épreuve de votre censure).

      J’en conclu que la solution nous sera apportée par les théories genderiennes: que chacun décide de son identité a son gré… 5 ou 6 fois par jour s’il le souhaite. Ainsi, menacé d’être trainé en justice pour mon sexisme, je pourrai me proclamer femme pour exercer, moi aussi, le pouvoir matriarcal.

      Plaisanteries mises à part, les postures victimaires sont une plaie qui interdit tout débat, toute réflexion, au profit du pathos permanent. En cela les femmes ont gagné, en imposant leur échelle de valeur « émotionnelle » là ou dominait antérieurement la raison. C’est sans doute une des causes de notre déclin, le monde entier n’étant pas soumis à ces inhibitions.

      Quand à vous, jeune péronnelle exaltée, allez donc, si cela vous chante, prêcher la lutte des femme en Afghanistan ou en Iran. Le seul titre que je veuille féminiser est celui de mes avocates: j’aime à les appeler mes maîtresses, en partageant leur petit déjeuner. Je suis, moi aussi, assez gynocentré.

      P.S. J’ai plaisir à répondre à vos posts: j’ai du mal à savoir si vous êtes une ravissante idiote (j’espère ravissante) ou un vieux garçon provocateur. Si ma préférence irait à la première, le second me semble plus probable: peu de machistes oseraient ouvertement définir la spécificité des femmes comme « être mères ».

      • Synge est pas mal comme troll.

        Et ilel (j’ai inventé un genre neutre pour la 3 ème personne, une contraction des pronoms personnels « il » et « elle ») est de l’éducation nationale, ses patronnes étant des « proviseures »…

  • c’est l’ancienne ministre de la Justice, Marylise Lebranchu qui va pouvoir changer son nom : Labranchue !!!

  • Bravo. Je constate avec plaisir que l’Assemblée n’est pas devenue la maîtresse de son organisation. CQFD.

  • Mr Aubert serait bien inspirer de porter l’affaire devant la cour Européenne des droits de l’homme. Il ne peut qu’y gagner, et quel camouflet se serait pour ces féministes liberticides.

  • J’adhère particulièrement à la fin de l’article: ce n’est pas du féminisme, c’est de la novlangue qui ne s’intéresse qu’aux apparences.

  • Je refuse d’utiliser les termes écrivaine ou auteure ou professeure tout comme je refuse d’utiliser l’autre mot qui sert à désigner l’excellente pâtisserie que je connais depuis ma plus rendre enfance sous le terme « tête de nègre ».

    • je pensais que l’on disais écriveuse, auteuse et professeuse…

      • ou autrice ? Pourquoi pas autrice, d’ailleurs ?
        Mais le français correct aurait voulu en effet que ce soit professeuse, comme danseuse, ou chanteuse …

        • le sexe de la chanteuse, de l’actrice ou de la danseuse sont significatif, par rapport à leur homologue masculin : ce sexe joue un rôle dans leur fonction. Ce n’est pas le cas du sexe du professeur, ingénieur, auteur, chef ou écrivain : il faut les considérer comme des neutres, pas comme des masculins. Sauf peut-être pour le ou la professeur d’exercice pratique sexuels, mais comme la fonction n’existe pas … 🙂
          Dans le cas du chef, c’est d’ailleurs drôle, car LE chef c’est LA tête ; ainsi il y avait un féminin tout trouvé, mais non, c’était trop simple, il a fallu barbarisé la langue avec une chefe (ou cheffe ?) … sans perdre de vue que « Caput » est un mot neutre en latin …

      • Non, avec ingénieur, ça ferait un contre-sens.

  • Hier j’étais dans une assemblée où le terme « sexe faible » fut utilisé pour parler des femmes. Sourires dans l’assemblée composée en grande majorité de femmes. Je me suis penchée vers ma voisine en lui disant que c’était la vérité et que nous étions, de fait, plus faibles physqieument que les hommes. Cette dernière à acquiescé et je lui ai répondu qu’il fallait tout simplement assumer cette position pas forcément confortable mais naturelle sans essayer de rabaisser (voire castrer) nos complémentaires, les mâles.

    Nous sommes égales en droit aux éléments du sexe fort, et nous n’avons pas le droit de vouloir changer les mâles, c’est à dire qu’il ne faut pas voir l’univers sous le prisme déformant du machisme, du sexisme (ou du racisme, c’est pareil) à partir du moment où les mâles n’attentent ni à votre vie, ni à votre liberté, ni à votre propriété, cela n’est pas libéral. Le machisme, tout comme le sexisme ou le racisme ne devrait pas effrayer une libérale. En tout les cas, les machos et les racistes je m’en moque, à partir du moment, où, comme je viens de le dire, ils n’attentent pas à mes droits naturels et à ceux des autres.

    Or appeler une femme Président n’attente en rien aux droits naturels d’une femme .

    • Perso, je me sens pas faible du tout.

      Et la force physique vaut moins que rien aujourd’hui. Ils sont bien loin les temps où les hommes partaient à la chasse et les femmes restaient dans la caverne, donc je pense que l’expression « sexe faible » est désuète et vexante, parce qu’intellectuellement les femmes n’ont rien à envier aux hommes.

      • Il n’en reste pas moins vrai que nous sommes plus faibles physiquement, c’est ce que je voulais simplement dire.

        • L’absence d’un contexte bien défini rend l’expression incorrecte et potentiellement vexante.
          Faiblesse physique, psychologique ou intellectuelle?
          Si sur le plan physique il y a pas de doutes, en ce qui concerne les autres les femmes ne sont pas faibles (ou bien on ne peut pas l’affirmer de façon objective).

        • Alors, c’est que vous ne connaissez pas encore VIRGINIE.
          Qui est Virginie?
          Ma meilleure amie: Ceinture Noire de Close combat 2ème Dan, souvent habituée à botter les fesses d’hommes peu recommandables et si je vous suis, par nature plus forts qu’elle? … Peut-être à leur naissance, mais plus maintenant!
          Visiblement on peut encore faire tomber beaucoup de clichés 🙂

        • en moyenne…oui…individuellement non…l’idée qu’on me qualifie via un trait d’un groupe auquel on me rattache me chiffonne un peu..

          le sexe creux..certainement pas faible.

          • Le problème, c’est que pour parler d’un groupe, il faut bien trouver une désignation. Et utiliser pour cela des images ne me semble pas absurde.

            Cela étant dit, je préfère dire le beau sexe, plutôt que le sexe faible. Cela n’en choque pas moins les féministes, mais comme passer pour un salaud aux yeux des imbéciles reste un plaisir de fin gourmet…

  • Devinette:il y a un feminin et un masculin dans ce..delicieux synonyme de sexe (vous trouverez vous meme quel sexe) « forge a cornard »?ouff ouffouff plaisant non?

  • Ca fait une heure qu’elle est pas intervenue. Elle est morte Adèle ?
    Ok, je sors 😛

  • La Source: »Monsieur la Présidente, est ce que j’ai le droit de devenir anonyme votre seigneurie ? »
    Monsieur la Présidente : » Ta gueule le nègre tu te prends pour qui,mais pour 400 000 EUROS annuel que tu me côutes je te fait rentrer dans le conflit d’intêret à l’oeil » .LOL
    http://www.valeursactuelles.com/sites/default/files/styles/va-article/public/gerard_davet_et_fabrice_lhomme_visual.jpg?itok=BWjqU2rK

  • La règle on s’en fout !
    Dans ce cas là, le scandale c’est que ces cons (et connes) aient perdu du temps à cela alors que le pays ne va pas si bien que ça ! POINT BARRE !

  • Sanctionner le propos est évidemment exagéré, mais « la présidente » a raison sur le fond.

    La France est le seul pays francophone (à ma connaissance) qui ne féminise par les titres sans avoir le sens de « femme de X » (mairesse, par exemple). Je me demande pourquoi parce que ça va de soi: Madame la Présidente/Première ministre/sénatrice/etc.

    • Parce que ça n’a aucune importance.
      Le principal c’est que tous les Hommes soient égaux en droit et en France c’est le cas.

      • « Le principal c’est que tous les Hommes soient égaux en droit et en France c’est le cas. »

        Tout à fait c’est le principal, par contre qu’en France ce soit le cas, permettez-moi d’en douter à voir comment sont traitées les affaires politico-judiciaires.

    • Et alors? S’il y’a quelque chose à reprendre chez nos voisins, ce n’est surement pas leur langue de bois.

      • Pourquoi serait-ce de la langue de bois? Le français et les langues latines distinguent le masculin du féminin à peu près partout. Je ne dis pas qu’il faille faire comme au Canada ou tous les titres de profession sont féminisés, rendant les demandes d’emploi pénible à lire.

    • Il se trouve encore que dans la constitution dans la Vème République qui est rédigé en français il y a écrit Le Président de la République et Le Premier Ministre, les sénateurs, les députés, les magistrats et qu’à cette époque il y avait des femmes députés et sénateurs et aussi probablement magistrats, mais peut être pensez-vous qu’il est temps que cesse l’oppression des hommes sur les femmes et que l’on réécrive la constitution en donnant du Le/La Président-e de la République, Le/La Premier-ère Ministr-e, les sénateur-trice-s, les député-e-s, les magistrat-e-s.

      La féminisation des fonctions et des titres c’est juste une aberration linguistique mais c’est vrai que des fois c’est rigolo mais pas très flatteurs pour les femmes, capitaine de vaisselle pour une femme ça sonne mieux que capitaine de vaisseau puis ça lui rappelle qu’elle aurait jamais du quitter sa cuisine.
      Pour parler un peu sport je suis pas sur Corinne Diacre apprécie qu’on dise que c’est une entraîneuse plutôt qu’un entraîneur et donc si vous voulez pas faire d’erreur vous l’appelez coach l’anglais c’est bien c’est neutre mais qui sait un jour nous auront droit à coache, ou que cela soit très respectueux de dire de Christelle Le Duff qu’elle est l’ouvreuse du XV de France.

    • Est-ce que vous voyez des hommes maïeuticiens protester parce qu’on continue à les appeler sage-femmes?
      Non, ils s’en tapent. C’est ce que certaines femmes devraient faire aussi, le respect pour le titre et la profession n’a rien à voir avec le genre de l’adjectif substantivé en question.

    • La France est aussi le seul pays qui tombe en béatitude quand une Ségolène parle de  » bravitude  » et un certain nombre de ses amies pratiquent la dictature de la pensée !!!!!
      Qu’on nous laisse nous exprimer dans la langue que nous avons apprise des générations précédentes sans vouloir à tout propos légiférer ou règlementer !!!

  • Merci Roseline Letteron, (ou Madame Le/a Professeur(e) selon convenance) pour avoir essayé d’amener ce débat sur un plan plus intéressant que la lutte des genres grammaticaux. En effet l’impossibilité de recours pose des claires limites à la liberté d’expression.
    Parfois j’envie les anglophones, leur langue ne se prête pas à de telles pertes de temps.

  • Les Adèle et autres féministes acharnées sont une insulte à ma condition d’être humain. Elles voudraient que, sous prétexte que je suis une femme, je sois protégée comme les espèces animales dites « protégées ».

    Elles ne se rendent pas compte, ces hystériques, qu’elles nuisent gravement à la moitié de l’Humanité qu’elles considèrent de facto comme inférieure et donc devant être protégée. Je suis un Homme, point barre. Je n’ai pas besoin de traitement préférentiel de quiconque qui induirait automatiquement que je serais inférieure, j’ai simplement besoin que soit respectée ma liberté de choix en toute chose.

    • Donc selon vous, dans notre société, les femmes ne souffrent d’aucun désavantage quant à leur sexe et les hommes ne bénéficient quant à eux d’aucun privilège ?

      Vous savez l’égalité en droits ne fait pas tout. Ce n’est pas parce que l’État déclare que tous les individus sont égaux en droits, que du jour au lendemain, la société entière s’est métamorphosée et a admis sans la moindre inertie cette idée.

      • Les femmes disposent surtout de droits exorbitants, comparés aux homme, devant la loi.

        « Vous savez l’égalité en droits ne fait pas tout. »

        Si, justement.

        • Donc je suppose que lorsque les blancs et les noirs ont pu disposer des mêmes droits, le racisme a disparu comme par magie ?

          • le racisme, non, les moyens légaux de l’imposer, oui. Ce n’est donc plus une question politique, mais une question individuelle.
            Après, de deux chose l’une : ou bien les racistes ont tort d’écarter les blancs, ils y perdent, et c’est tant pis pour eux, au profit des non-racistes. Tout baigne. Ou bien les racistes ont raison, et je ne vois pas ce qu’on peut leur reprocher, et tout baigne encore.

          • L’état ne peut rien faire de plus que de ne pas discriminer en droit les individus.

            Après je ne pense pas qu’il soit dans son rôle de rééduquer tous les individus qui ne pense pas aussi bien que vous.

          • Nous sommes d’accord ! Rien n’empêche donc les féministes de protéger l’égalité en droits et de combattre les stéréotypes ou les discriminations à titre individuel. Il est juste absurde de croire que l’isonomie se suffit à elle seule à résoudre tous les problèmes de sexisme ou de racisme, si les mentalités n’évoluent pas à côté de ça…

            • Il est plus absurde encore de croire que faire plus par la loi qu’assurer l’égalité en droit puisse mener à un quelconque résultat. Par conséquent, l’égalité en droit, c’est suffisant.

              • Je n’ai pas demandé à l’État de faire plus que d’assurer l’égalité en droits. Par contre, je ne crois pas que c’est suffisant ni pour moi, ni pour les individus racisés ou de sexe féminin. Ou bien c’est de la parano et si l’État ne leur veut pas de mal, alors personne d’autre non plus ?

    • Merci pour ce salutaire et juste rappel.

    • Entièrement d’accord avec vous Pascale!

    • « Je n’ai pas besoin de traitement préférentiel de quiconque qui induirait automatiquement que je serais inférieure, j’ai simplement besoin que soit respectée ma liberté de choix en toute chose. »

      Eh bien, laissez-là donc se faire appeler Madame La Présidente !
      Ce n’est pas trop acharné pour vous comme position, non ?

      • ce n’est pas tant la question non? c’est la sanction…

        et plus encore , à partir du moment où on a tout fait sur le plan du droit au sujet de l’égalité de traitement homme femme, ce genre de modification grammaticale a t elle un quelconque effet? sans parler de la question de savoir au nom de quoi une loi doit précéder un changement de mœurs?

        Mais la vraie question à l’assemblée est bien de savoir si la sanction est simplement légale..
        que la présidente veuille se faire appeler ainsi que le député soit macho ou non rien à foutre moi… pourquoi pas citoyen présidant?
        SI en plus , on se rend compte que ces titre ne servent qu’ à impressionner le quidam …

        On frise le ridicule…

        J’ai tendance à penser que l’effet n’est pas atteint…
        quand taubira subit une attaque non explicitement mais évidemment raciste….c’est pas joli…mais taubira n’est pas une faible…elle n’a pas la peur au ventre de toute personne qui sait que le racisme révélé par l’insulte ou simplement un regard peut être prétexte à une agression …

        quant la présidente est mal nommée…je ne suis pas certain que la fille subissant non pas le machisme mais l’oppression physique se sente solidaire d’une femme qui ne risque pas grand chose…

  • Je regrette en tout cas que l’évolution de notre langue à partir du latin n’ai pas maintenu la différence entre l’homme en tant que genre humain H &F (homo) et l’homme en tant que sexe (vir).

  • L’Académie Française existe pour trancher ces histoires : elle a décidé , c’est « madame le Président  »
    Point !
    Le reste , c’est du verbiage futile

    Appamée

    • Non mais je rêve, non seulement il a fallut attendre 1980 pour qu’une femme entre à l’académie mais en plus elles ne sont que 5 sur 40 …..

      En 400 ans tenez vous bien que 8 académiciennes

      Alors forcément…. ceci explique cela. Le jour où il n’y aura que 5 hommes on verra bien si on dit pas Madame la Présidente.

      • Oui est donc tout ce qui est neutre devra être féminisé pour vous faire plaisir.

      • Et maintenant, carrément des accusations de complotisme…

      • Les académiciens, on leur demande d’être compétents, pas d’être des hommes ou des femmes. C’est comme la ridicule parité en politique, ça conduit des personnes qui n’ont pas la volonté réelle de faire carrière à se présenter, et ça tire encore plus vers le bas le niveau déjà faible des politiques.

      •  » on verra bien si on dit pas ….. »Mâle ou femelle pour se comprendre il faut respecter les règles et donc écrire:  » on verra bien si on NE dit pas …. » si cela n’est pas au-dessus de vos forces

  • Il est difficile de prétendre que le Conseil d’Etat est indépendant du gouvernement puisque le Président en titre en est le Premier ministre.

  • N’ en déplaise à l ‘ Académie Française en tant qu ‘ actionnaire d’ une société je m’ adresserai à la pdg avec Mme LA présidente …. sauf si je la connais et qu’ elle possède le sens de l ‘ humour .
    Pour le reste l’ auteur ( quoi ?) bon allez la rédactrice écrit  » nécessaire dans une sté démocratique  » Ah ?la sté française est démocrate ……
    et le POUVOIR est quoi ? ces 2 députés privilégiés qui se chamaillent ils sont démocrates ? 41 ans de Budget Voté par ces gens en déficit avec l’ approbation du peuple oui ou non ? des Aristocrates /

  • Quelle polémique ridicule !

    Julien Aubert est un grossier personnage, juste avide de buzz médiatique et Mme Mazetier a eu 1000 fois raison de lui claquer le bac et de le frapper au portefeuille, quelques soient par ailleurs ses propres outrances tout aussi grotesques.

    « Mme LE président » … ! Mais c’est lamentable, tout simplement. Plus personne ne dit ça nulle part. Pour une fois que la féminisation d’un nom de fonction ne pose pas le plus petit problème en français, pourquoi s’en priver, n’en déplaise aux très respectables Académiciennes et Académiciens. A priori le français est encore une langue vivante. Alors vous devriez avoir remarqué que « Mme LA présidente » ne choque personne. C’est simple, élégant et surtout acceptée partout, sauf par cet ahuri de député en mal de gloriole.

    Nos cousins germaniques, Frau Kanzlerin en tête, ont encore bien du se moquer de nous, eux qui ont depuis toujours un féminin pour chaque métier.

    • Réviser votre grammaire française et vous comprendrez vite qu’une fonction est neutre.

      Elle ne peut donc être féminisée.

      C’est de la logique pure.

      • Dans votre association, au sein de votre entreprise, il y a encore quelqu’un pour appeler la patronne Mme LE président ?

        Pas dans mon monde.

        • Et oui, ce qui parlent correctement français. Et des fois, ce sont les femmes elles même qui le réclament, ce qui va très certainement vous choquer.

        • Je me suis même fait retoquer par un contrôleur des impôts lors d’un redressement fiscal qui était offusquée par le fait que je lui écrive « Madame la contrôleuse » dans un de mes courriers.

          Pourtant, cette brave dame ressemblait plutôt au genre gauchiste…

          • Comment ça ? Vous avez osé trahir ainsi votre grammaire chérie ! J’en suis tout retourné !

            Grand bien fasse à dame éprise de rectitude grammaticale et vous avez bien fait de rectifier cette fantaisie progressiste inadaptée. Comme quoi on peut être « gauchiste » et réactionnaire. Dans tous les cas il est malavisé de contrarier un contrôleur des impôts.

            Dans mon métier je rencontre beaucoup de patronnes qui souhaitent se faire appeler Mme LA proviseurE. Et bien, si ça leur fait plaisir, ça ne m’en touche une sans bouger l’autre. Mais, pour le moment, personne n’a encore osé le très prometteur « professeuse », allez savoir pourquoi !

            • Ah ! Mais vous êtes à l’éducation nationale.

              Votre tissus de bêtises s’ explique alors.

              En attendant, j’adore vos invectives. Dès lors que l’on n’est pas d’accord avec vous, on est « réac ».

              Ça, c’est de l’argument poignant et intelligent.

        • Il y a quelques années, dans un rapport d’agrégation d’histoire, il était écrit que « la seule langue autorisée au concours est le français ». Et au ministère de la défense, ils paient des gens pour corriger les rapports tellement le niveau en langue est indigent. Réacs les profs d’université et les militaires ?

      • sauf que :
        le est masculin
        la est féminin
        neutre est ?
        un peu d’ audace que diable ! et d’ imagination @ fred inventez donc LE mot
        après tout votre Sainte Grammaire Française
        qui inventé ses LOIS inscrites dans un marbre éternel le savez – vous ?

    • Julien Aubert sait juste parlé convenablement le francais contrairement à vous. donc pour vus quand on parle convenablement le francais, on est grossier ??? c’est la fameuse inversion des valeurs

      • Aïe, les horreurs orthographiques nuisent fortement à l’adhésion que l’on pourrait naturellement éprouver en lisant vos propos… attention !

    • vous avez jamais entendu parlé du principe de la liberté d’expression et du principe que dans un parlement, l’opposition a des droits ???

    • Mdr pour une corsaire » coupeuse de têtes » c’est un peu minable que de taper au portefeuille ..LOL Certainement une barbie qui fait de la voile qui joue à la skippette. pour le compte du Roi Bidet Ier!!

    • Français = langue vivante ok mais ce n’est pas au pouvoir politique de la faire vivre!!!!

      • Où ai-je écrit pareille horreur ? Je me souviens d’ailleurs de la tentative navrante de Michel Rocard (pardonnez moi si je me trompe) de réformer l’orthographe par moi réglementaire.

        Pour autant ce député-guignol n’avait visiblement pour seul objectif que de se faire mousser en offusquant (et là est la muflerie) délibérément la Présidente de séance. Il s’est fait taper sur les doigts ? J’en ris encore.

      • Une entreprise aurait pu prendre la même décision d’obligation d’user de la forme Madame La Présidente (de la societé X). Donc là ce serait ok, mais pas à l’Assemblée ?

  • Ces féministes ne représentent qu’elles-mêmes, cad une bande de femmes frustrées en problème avec leur libido. Ces femmes ont fait un mal fou à la société moderne en brisant des évidences de nature et la confiance dans le couple. C’est la généralisation qui est malsaine. Il revient aux femmes de combattre la bêtise crasse des mâles qui le sont, pas d’invectiver le genre « homo ». Elles n’y gagnent rien. Aujourd’hui les personnes les plus en difficulté sont les femmes seules, celles qui élèvent leurs enfants sans famille etc. Tout est plus complexe que ce que nous vendent ces frustrées du cul !

  • En démocratie le droit de recours devrait être automatique et son absence rendre toute condamnation illégale. Par ailleurs le bon usage d’une langue ne se décide pas par voie de décret ou de loi . La langue est le moyen d’un peuple de communiquer et se comprendre en obéissant aux usages de la tradition qui évoluent plus ou moins lentement et il n’appartient pas aux aux idéologies totalitaires d’imposer une forme ou des règles de grammaire . Sans oublier les confusions de sens qui pourraient découler de ses féminisations débridées par exemple le chauffeur devenant une chauffeuse ou une chaufferette à moins que l’on préfère une chaufferie …..!!!!!Arrêtons la dictature socialiste !!!!!

    • Tout de suite les grands mots … Cette histoire n’en mérite qu’un seul de mot : ridicule.

      C’est d’ailleurs le seul mot qui devrait guider la féminisation naturelle des noms de fonction. « Chauffeuse », ridicule. « Mairesse », ridicule. Tout ça viendra avec l’usage. Des fois un simple « la » est aussi élégant. Mme LA ministre pas exemple, me semble de bon aloi.

      • Et si c’était vous qui était ridicule tout compte fait ?

      • Mademoiselle la Maire, ça craint. Mais c’est vrai, il est maintenant également interdit de dire Mademoiselle aux filles célibataires.

        • Et oui, les socialistes suppriment les mots pour éviter l’expression de toute idée.

          Nous vivons dans une France orwellienne.

        • Ce n’est pas exact. L’emploi du mot « Mademoiselle » n’est désormais interdit que dans les documents administratifs. Vous pouvez continuez d’appeler Mademoiselle la fille de votre voisine sans risquer d’être envoyé casser des cailloux à Cayenne …

          … on m’informe que le bagne de Cayenne aurait fermé … Tout fout le camp ! …

          Maintenant, si votre cousine célibataire de 65 ans vous met une baffe parce que vous l’avez appelé « mademoiselle » et qu’elle a pris votre rigidité grammaticale pour une offense vis à vis de son statut de « vieille fille » et bien tant pis pour vous. Vous n’aviez qu’à être plus courtois.

          Vous me forcez à prendre la défense de l’Administration et ça me fait tout bizarre. Soyez moins sectaire chers amis.

          • A voir car j’ai connu des demoiselles agées très fières de leur statut prouvant par leur appellation qu’elles avaient su rester indépendantes et n’avaient jamais été asservies au mâle !!!!!!C’est un peu ce que revendiquent nos féministes hystériques mais sans en assumer la totalité !!!!

  • Partant de ce principe débile, j’exige qu’on dise de moi que je suis UN personne puisque je suis un homme.

  • L’article est très bon comme toujours mais aurait pu s’arreter à
    « Il est vrai que l’attitude de ce député a pu agacer l’intéressée, et que la plus élémentaire courtoisie aurait été de lui donner le titre qu’elle réclamait »
    +1

    • Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas aux politiques de décider de l’évolution d’une langue qui se veut vivante !!!!!Qu’ils commencent par s’exprimer dans le respect des règles de grammaire et autres usages !!!!
      Mes oreilles ont été très désagréablement chatouillées par la répétition de  » la France ,elle est ….. »par exemple !!!!
      Quant aux volontés de féminiser les professions dans le vocabulaire c’est du ressort de l’évolution naturelle et non de la loi et l’on arrive au besoin inverse : rendre masculin des profession naguère exclusivement féminine ; par exemple les hommes exerçant le métier de sage-femme doivent être appelés le sage-femme , ce qui n’a pas grand sens ou le sage-homme , ce qui devient ridicule !!!!Le dogme politique en matière de langage relève du despotisme même pas éclairé !!!!!

      • Tout à fait d’accord.

        Mais il est hors de question de faire de M. Aubert un martyr de la cause libérale victime de l’oppression ni même un héros de la francophonie. C’est juste un clown qui méprise les usages et la galanterie pour s’offrir un 1/4 d’heure de gloire. Pitoyable.

        Je suis allé faire un tour sur son blog, à ce jeune député méridional. « Lavande au poing », c’est son slogan. Avouez que ça commence fort (NDLR : la rose au poing, ça vous rappelle quelques chose j’imagine) ! Il y a aussi un résumé de la doctrine UMP sur le dossier de la transition énergétique, puisqu’il est la voix de son parti sur ce thème. Il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer. Quand à la vidéo de son intervention sur RMC, pour expliquer sa polémique avec cette fada de Mazetier, c’est un beau morceau de mauvaise foi.

      • Sage-homme ? Maïeuticien.

      • Les règles oui mais bon ..
        il faut Inventer et évoluer grammaire compris ! et je le prouve – mieux que maieuticien ou sage homme – tout simplement
        accoucheur

      • Sage-homme ridicule ? Pas plus que le préfixe « sage ».
        Ah mais il faut respecter la langue Française, c’est vrai….

    • C’est quand la dernière fois que vous avez vu de la courtoisie à l’AN vous? A ce compte là, la sanction c’est la quasi-totalité des députés (sauf ceux qui dorment…) qui la méritent. Miss Machin comprise.

  • IL faut être partisan d’une censure politique sans limite pour penser que l’on peut sanctionner quelqu’un pour une forme de politesse plutôt qu’une autre.
    Ce qu’il faut voir c’est une irrépressible et éternelle tentation totalitaire de la gauche.
    Persuadée d’être détentrice de l’ unique vérité pourvoyeuse du bien absolu, la gauche diabolise toute confrontation politique et révèle son nucléus totalitaire.

  • Mais ça sent l’ovocyte à plein nez ici !

    Bientôt on va faire comme à l’époque grecque et réserver la femme uniquement à la reproduction.

    Car finalement, on peut se passer des femmes, nous.

    (Enfin surtout de celles qui n’aiment pas les hommes)

  • N’empêche que « Madame le Président » c’est franchement idiot à dire et bêtement conservateur que de vouloir défendre cet usage (de plus il impoli d’insister quand ça dérange manifestement votre interlocutrice).

    Mais si on commence à interdire à nos députés d’être des idiots conservateurs, il va y avoir fort à faire !

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