Produire et consommer local, la folle utopie écolo

Pour l’instant, aucune expérience de localisme n’a réussi, et c’est tant mieux. Petite explication.

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Produire et consommer local, la folle utopie écolo

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 octobre 2014
- A +

Par Anton Suwalki.

robinson crusoe credits sofi (licence creative commons)

Raison, as-tu encore un avenir dans ce monde ?

Parfois on arrive à en douter, au détour par exemple de l’amendement déposé par Cécile Duflot qui vise à créer un délit d’obsolescence programmée, et adoptée par l’Assemblée nationale. Apparemment, les députés n’ont rien d’autre à faire que de légiférer contre un mythe. Il y a quelques mois encore, Benoît Hamon, ministre de la consommation de l’époque, avait réussi à s’opposer à cette ineptie avec un brin de lucidité. Ce scandaleux sursaut d’intelligence se devait d’être au plus tôt réprimé, voilà qui est chose faite.

On pourrait en rire si on ne soupçonnait pas que les associations de consommateurs vont s’engouffrer dans cette brèche et le casse-tête pour ceux qui auront en charge de faire appliquer la loi d’établir le délit.

 

Plus inquiétant, le locavorisme

Si l’adoption de ce décret est ridicule et témoigne du déclin de la raison chez ceux qui nous gouvernent, d’autres projets inspirés par la même idéologie sont beaucoup plus dangereux, en particulier ceux que les nostalgiques d’un bonheur situé dans un passé imaginaire nomment « relocation de l’économie » ou « produire et consommer local ». Cela concernerait en premier lieu le domaine alimentaire. Les Anglo-saxons ont nommé ce mouvement le locavorisme.

On pourrait imaginer que ce genre de programme est circonscrit aux cercles de la Deep Ecology. Pourtant Chantal Jouanno, ancienne ministre UMP, affichait récemment sa sympathie pour ce genre de projet grandiose, affirmant vouloir une région Île-de-France « presque autosuffisante sur le plan alimentaire ». Et de fait, les services de l’État et les collectivités locales se sont lancés depuis dans des plans volontaristes, mais heureusement très inefficaces jusqu’ici, de relocalisation de l’économie. Comme dans ces milieux tenus à un minimum de réserve, on euphémise et on requalifie cela « privilégier les circuits courts ».

Pourquoi très inefficaces et pourquoi heureusement ?

Inefficaces parce que les promoteurs de ces idées géniales se heurtent encore au mur de la réalité et que ces actions ne peuvent avoir qu’un résultat très marginal. Heureusement, parce que si les intégristes sévissant partout jugeaient que le changement ne vient pas assez vite et décidaient de passer à la vitesse supérieure, la catastrophe serait assurée.

Comment expliquer que personne ne semble vraiment réaliser le danger ?

Il est pourtant assez simple de démontrer que la relocalisation de l’économie et surtout de l’agriculture (seul domaine que nous traitons ici), ne garantit en rien une amélioration sur le plan écologique, notamment en remettant en cause les circuits d’approvisionnement qui correspondent à une certaine rationalité. Mais surtout, produire et consommer local va surtout signifier produire beaucoup moins et en fait de consommer local il s’agit surtout de la promesse d’un régime de disette. Comme au bon vieux temps…

 

L’intérêt de la spécialisation agricole

Il semble à la portée de tout le monde de comprendre que la cartographie agricole d’un pays (voir carte ci-dessous) dépend certes en partie de l’histoire mais surtout de données physiques : abondance ou rareté des terres, topographie, qualité des sols, conditions climatiques etc.

Progressivement, les régions agricoles se sont spécialisées selon leurs avantages. Cette spécialisation obéit en grande partie à la loi des avantages comparatifs découverts par l’économiste Ricardo : quand bien même une région posséderait des rendements supérieurs dans tous les domaines agricoles par rapport aux autres, elle aurait tout de même intérêt à se spécialiser dans les domaines où elle est la plus efficace et à échanger avec les autres. De la même façon qu’un cuisinier plus efficace dans tous les compartiments de son métier qu’un commis de cuisine a tout de même intérêt à en embaucher un, à lui déléguer les tâches les plus simples pour se consacrer aux opérations les plus complexes.

anton1

Seule une étude très détaillée, nécessitant de collecter et d’exploiter une énorme quantité de données, permettrait d’évaluer ce qu’il en coûterait de revenir à des systèmes d’approvisionnement des consommateurs réduits à un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour d’eux.

Il n’est toutefois pas difficile de comprendre que cela impliquerait une disponibilité alimentaire très réduite tant en termes de quantité que de variété, comme il y a de cela quelques générations à peine. Le phénomène serait aggravé par le fait que si dans le passé, le locavorisme était imposé par contraintes matérielles et économiques (notamment les coûts de transport des marchandises), il reposerait probablement sur la contrainte politique, sur l’assignation du consommateur à une zone d’approvisionnement donnée.

 

Illustration : la culture du blé tendre

Prenons une des grandes cultures de l’Hexagone, le blé tendre.

Nous imaginons que nos locavores envisagent le département comme zone où l’on produit et on consomme local. Seule exception, nous envisagerons que les huit départements de l’Île-de-France sont réunis pour en faire un seul, d’une dimension viable (12 000 km2). Comparons la situation actuelle et ce que donnerait un plan à la Jouanno, d’autosuffisance pour le blé tendre, pour l’Île-de-France et pour chacun des départements français. Les données utilisées proviennent d’Agreste (ministère de l’Agriculture-2013), de l’Insee (2011), et de Corine Land Cover (base de données géographiques sur l’utilisation des sols 2006).

En 2013, la France métropolitaine a produit 360 millions de quintaux de blé tendre sur une surface agricole d’environ 4,9 millions d’hectares (Mha), soit 18 % de la surface agricole utilisée (SAU), surfaces dédiées à l’élevage comprises. On produit ainsi 5,7 quintaux par habitant. Le rendement moyen est de 74 q/ha, mais il varie de 35 q/ha en Haute Corse à 93 q/ha dans la Somme. Sans surprise, dans les départements où les rendements sont les plus faibles (en dessous de 50q/ha), la part des cultures de blé tendre dans la SAU est marginale voire quasi-nulle, comme l’est leur contribution à la production nationale.

Imaginons maintenant que chaque département (dont le super-département Île-de-France) soit contraint à l’autosuffisance. Pour garantir partout la quantité de blé actuellement disponible par habitant (nb : 5,7 q/ha), la surface théorique totale devrait passer de 4,9 Mha à 5,6 Mha, soit une augmentation de 14%. C’est déjà beaucoup, mais ce calcul n’est que théorique.

 

Une relocalisation de la production en réalité impossible

localisme rené le honzecEn effet, du fait même de la spécialisation actuelle, certains départements qui consacrent peu ou très peu de leur SAU à la culture du blé tendre devraient reconvertir une grande partie de leur SAU, au détriment d’autres cultures. Pire, pour l’Île-de-France et quatre départements représentant ensemble 17 667 000 habitants au total, les surfaces cultivées nécessaires devraient représenter plus de la totalité de la surface agricole actuellement utilisée. Non seulement on ne pourrait rien produire d’autre que du blé, au moins sur la période de culture de celui-ci, mais dans ces zones, il faudrait augmenter l’emprise agricole, au détriment des espaces naturels ou des zones bâties.

Pourtant, ces évaluations restent encore très optimistes par rapport à la réalité. Il est plus que probable que dans la majorité des cas, les terres additionnelles seraient beaucoup moins productives voire totalement inadaptées pour ce type de culture.

Sans pouvoir donner de chiffre précis1, on peut extrapoler l’exemple des cultures de blé tendre car la problématique est la même pour tous les produits agricoles. Certaines zones plus aptes à la polyvalence s’en tireraient moins mal, mais globalement on peut s’attendre à un effondrement sans précédent de la production agricole.

Pour l’instant, la politique qui consiste à « privilégier les circuits courts » relève surtout du folklore inutilement gourmand en subventions. Mais autant s’interroger dès maintenant sur ce qu’il en coûterait d’aller plus loin dans l’application de cette folle utopie qu’est le locavorisme.

NB : Je tiens à la disposition des lecteurs les données collectées sur le blé tendre et mes calculs.


Sur le web

  1. On essaiera de s’y coller ultérieurement… Mais c’est une tâche longue et ardue.
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  • Personnellement je suis pour la production locale de légumes comme les tomates, haricots, pommes de terre, courges, etc. On peut le faire un peu partout, et cela permettrait de :
    – sélectionner des cultivars pour leur gout et non pour leur capacité de conservation
    – Créer des emplois et des échanges locaux
    – Compenser le surcoût par la réduction des coûts de transport
    – Pourquoi pas faire gérer ces cultures par les mairies (en priorité pour les cantines scolaires, etc) sur des terrains publics non utilisés, et pourquoi pas même employer des personnes en difficulté d’insertion
    Bref ça serait un petit pas positif vers la résolution de certains problèmes…

    • « faire gérer ces cultures par les mairies » et on appellerait ça Kolkhoze.

      • Pas con on pourrait même faire travailler les prisonniers dans des potagers ! 🙂

      • Je trouve ça rigolo comment certaines personnes parlent le communisme sans même s’en rendre compte 🙂
        Je rappelle que toutes (oui vraiment) les réformes agraires d’inspiration socialistes/communistes se sont plantées.
        Mais c’est pas grave, on peut recommencer, il suffit de dire que c’est écolo (et d’oublier fortuitement que c’est surtout coco et que ça n’a pas marché) :).

    • «  »Pourquoi pas faire gérer ces cultures par les mairies (en priorité pour les cantines scolaires, etc) sur des terrains publics non utilisés, et pourquoi pas même employer des personnes en difficulté d’insertion » »

      Julien le visionnaire propose de rajouter une nouvelle couche de fonctionnaires , élus municipaux ( adjoint municipal à la production des légumes durables …) et in fine de taxes à un mille feuille administratif obèse et exangue …

      • Je savais que ça vous plairait allez-y faites vous plaisir ! 🙂

        • Je propose à Julien au lieu d’engraisser encore le mille feuille administratif obèse de :
          * Produire lui même ses fruits et légumes locaux .
          * De donner ses surplus aux pauvres .
          * Ou alors , de monter des associations locales , intercommunales ou l’ensemble des habitants valides , sous la direction éclairée d’un chef charismatique , produiront leurs fruits et légumes continentaux ou locaux ( on se passera de mangues et ananas !!!) et en réserveront une partie , éventuellement , aux habitants qui ne peuvent travailler physiquement !!!

          Une sorte de communisme agraire , à la Gracchus Baboeuf , visant à l’autosuffisance des communautés , qui pourrait être étudié !!!

          • hé ben mouais je donne les surplus de production du jardin à mes voisins qu’ils soient pauvres ou riches. Je fais des conserves dans des bocaux de verre
            J’aimerai bien élever un.cochon car.tout est bon dans le.cochon et le.tuer chez moi. Il paraît que je.n’ai pas le.droit, élever des poulets, des lapins, des canards etc..
            J’ai bien le droit de faire ce que j’ai envie. La liberté ça existe……

        • merci pour cet article qui apporte une eclairage différent.
          @julien mais pourquoi les mairies!? depuis quand les fonctionnaires savent gérer une exploitation agricole?
          quand aux personnes en difficulté, s’imaginer qu’elles vont se transformer en paysans, pourquoi pas les contraindres, après tout elles sont dans le besoin et vous souhaitez leur bonheur…

          • Un formateur payé par la mairie est venu l’autre année montrer à mon voisin assisté comment bêcher son jardin et planter des patates. Vous pourriez prendre la suite, bien que la bêche soit maintenant trop rouillée, ça vous montrerait les difficultés pratiques et les coûts faramineux de l’exercice. Et pourtant, c’est de la bonne terre à patates !

            • A MichelO
              Y a t’il encore des centres de formation d’apprentis agricoles ?
              les Cfaa assurent des formations peut-être pas dans tous les départements.
              Bon d’accord la terre est basse ……

            • @MichelO,
              votre « voisin assisté » doit vous trouver tout aussi assisté :
              – votre formation a été payée par l’état (90% de chances) alors qu’il en peut-être bénéficié d’une bien plus courte et de bien moins chère,
              – grâce à la (1/2?) part apportée par les enfants, vos parents ont bénéficié des réductions d’impôts certainement beaucoup plus importantes que les siens (s’ils avaient des revenus plus faibles),
              – vous bénéficiez de réductions d’impôts quand vous faites certains dons (organismes, associations …), et lui non s’il n’est pas imposable,
              – si vous arrivez à placer de l’argent, vous payez moins de TVA que lui, en proportion. C’est un bon contribuable : il ne tente pas de se soustraire à cet impôt.
              – votre niveau de vie étant plus élevé, vos dépenses sociales subventionnées (santé, confort…) sont plus élevées.
              – …

              Alors, gardez votre condescendance et réfléchissez à cela (si vous êtes un peu anglophone) : http://9gag.com/gag/ajrv7Kq
              et (même si vous n’êtes pas anglophone) faites le test de cette ONG qui sait de quoi elle parle :
              http://www.atd-quartmonde.fr/quiz-sur-les-idees-fausses-sur-les-pauvres-et-la-pauvrete-evaluez-votre-niveau/

    • non, on ne peux pas produire partout ses légumes.
      j’habite en moyenne montagne, à 800 mètres d’altitude, le climat est froid et le jardin ne donne pas grand chose. j’ai fait des tomates cette année, il y en avait relativement beaucoup, mais peu ont mûri, la plupart ont pourri. les pommes de terre, on les a mangé en moins d’une semaine, les haricots, une poignée 2 ou 3 fois par semaine, à incorporer dans la cuisine, mais jamais suffisamment pour faire un plat…
      bref, nous avons un jardin à la maison, non pas pour nous nourrir, mais pour montrer aux enfants comment les légumes poussent. si je veux manger des tomates, je les achète au marché, elles viennent du sud de la france ou d’espagne, pas envie de crever de faim pour faire plaisir à autrui.

      •  » montrer aux enfants comment les légumes poussent  »

        ☺☺☺ C’est indispensable ça ? ?

        Pourquoi pas, aussi montrer aux enfants comment fonctionne un moteur de voiture et le moulin à café.

        Ce culte de la ‘nature’ est régressif, à quoi sert ce genre de savoir ?

        • Dommage qu’on puisse pas montrer comment fonctionne un téléphone…

          • « Indispensable » ?

            A part respirer, manger, boire, dormir, je vois pas trop…

            Par contre se cultiver et comprendre le monde qui nous entoure c’est pas complètement idiot…

            A titre perso, j’ai jardiné, démonté un moteur à explosion et remonté, fait de même avec un moteur électrique, gratté dans mon ordi (plus difficile avec un ordi portable ou un smartphone)…

            ça s’appelle être curieux, essayer de comprendre, se cultiver…

            Le jardinage, qui touche au vivant, donc hyper multifactoriel, est un exercice particulièrement intéressant, surtout si on touche le sujet avec les mains mais aussi avec ses petites cellules grises (botanique, pédologie, climatologie…).

            Ceux qui dénigrent cette activité par dogmatisme du type « c’est bon pour nos ancêtres pauvres et incultes et pour les Kmher verts » ne valent pas mieux que des barbus.

        • non, ce n’est pas indispensable, mais ça me fait plaisir, et à mes yeux, c’est une raison suffisante.
          ce n’est pas un culte à la nature. pour ce qui est du culte, nous nous contentons d’allumer des bougies le vendredi soir avant la tombée de la nuit et de mettre des chansons hassidiques sur internet.

        • qui peut dire ce qui est ou sera indispensable ? Le mieux c’est de la diversité : les uns montrent comment poussent les légumes, d’autres comment marche un moteur, un moulin à café, etc.
          99 % de ce que j’ai appris ne me sert à rien, c’est pas pour autant qu’on doit se priver de l’enseigner toujours

    • – sélectionner pour leur goût : la multiplication des produits importés permet d’accéder à faible coût à une infinité de goûts.
      – Créer des emplois et des échanges locaux : c’est le contraire qui se produira. Les emplois dépendent des capitaux investis. Dans un modèle local forcément imposé par la contrainte légale, par définition, les capitaux s’évanouissent.
      – Compenser le surcoût par la réduction des coûts de transport : par manque de capitaux toujours, les coûts vont au contraire exploser de telle sorte que plus personne ne pourra se nourrir décemment au prix de revient. C’est la promesse d’une sous-alimentation structurelle. Par ailleurs, les coûts de transports sont globalement négligeables dans le prix final. C’est bien pourquoi on peut consommer des produits importés.
      – Pourquoi pas faire gérer ces cultures par les mairies : les mairies, comme n’importe quelle structure publique, est par nature et par construction totalement incompétente pour produire quoi que ce soit. La collectivisation des terres, c’est la promesse de transformer les champs en friches agricoles, comme cela est démontré absolument partout où la collectivisation est pratiquée.
      – personnes en difficulté d’insertion : elles le sont parce qu’il y a trop de dépenses publiques. Si on continue de les augmenter, il n’y aura bientôt plus que des personnes en difficulté d’insertion.

      • oui, ce sont des emplois qui vont à l ‘encontre de toute logique économique…aussi comme à l’habitude les zélateurs ajoutent des tas d »avantages tous imaginaires….
        ce n’est pas moins cher, ce n’est pas meilleur, ce n’est pas économe en énergie…forcement…car les gens ne sont pas cons..si les produits locaux sont moins chers et meilleurs…on ne va pas chercher ailleurs!!!! à l’inverse si les produits éloignés sont meilleurs et moins chers…

        alors oui les produits feront moins de chemin en camion frigorifique…mais ça coûtera plus cher, consommera plus d’énergie, et ne sera pas meilleur.

        Le seul avantage avéré d’un produit local est d’être local. Le seul avantage avéré d’un produit bio est d’avoir le label bio .

    • Voilà un beau programme digne de figurer dans la Pravda !

      Il faut vous exiler vers la Corée du Nord. Là-bas, je vous l’assure, vos rêves peuvent devenir réalité.
      Par la même occasion, vous rendrez un grand service à tous nos compatriotes en territoire français.

    • oui c’est une idée. La mairie achete pour la cantine scolaire et gère les zones selon les lois de l’urbanisme politique et la tête du client.
      C’est une idée de polyvalence. Avoir un jardinier dans l’intercommunalite pourrait être une complementarite Actuellement la Mairie n’a rien à foutre de ça. Elle a une mission de gestionnaire comptable.

      • jardinier pourrait être une complémentarité au métier de balayeur de voirie communale si la commune est propriétaire de terre
        Excellente idée

        • idée totalement stupide au contraire. il faut poser un peu les chiffres avant de discourir. par définition, un jardinier produit moins qu’un paysan. donc le prix au kilo de la récolte devient prohibitif.
          un jardinier municipal est avant tout un fonctionnaire, donc 32 heures de travail par semaine, malade pendant les vacances scolaires si il a des enfants (il a droit à 10 jours de maladie par an, il va quand même pas les laisser au patron…), la récolte maximum a lieu en été quand la cantine scolaire est fermée pour cause de grandes vacances, le jardinier sera lui même en vacances en été, une partie de la récolte sèche ou pourri sur pied.
          un paysan travaille 60 heures par semaine. quand il est temps de faucher ou ramasser les foins pour nourrir les vaches en hiver, un paysan est capable de travailler en été à la lueur des phares de son tracteur si la météo prévoit de la pluie pour dans 3 jours. ce qui veut dire 18 heures de travail par jour…
          penser qu’un jardinier municipal avec sa binette et sarclette va nourrir une école est à pouffer de rire.

          • Le jardinier communal peut s’occuper des espaces verts et s’occuper à cultiver les légumes. L’herbe de tonte lui apportera l’engrais vert nécessaire accompagné de fumier de vache.
            Une formation en appui est nécessaire.

            • tout ça pour quel rendement ? combien d’heures de travail du fonk jardinier pour remplir 1 (une) assiette ? et encore, sans la viande, que les légumes ? vous êtes tout simplement délirant.
              quand je vois que le prix du repas à la cantine de l’école est de 4 euros l’unité, c’est à dire déjà hors de prix pour ce qu’il y a dans l’assiette, avec votre source d’approvisionnement, on peut mettre direct le prix du repas à 15 euros l’unité. 500 euros par mois pour faire manger 2 gamins le midi à l’école ? il faut vite que la maman se fasse mettre au chômage et qu’elle cuisine elle même les repas à la maison.

            • ben non, si votre jardinier communal peut trouver le temps de cultiver des légumes , c’est qu’il était très mal employé! Mais c’est une tradition française dans les communes ..on emploie des gens m^me si on ne sait pas exactement le travail qui doit être fait!

              si vous employez un type pour tondre votre pelouse, essayez un peu de lui faire produire des légumes..en ne changeant rien….

              • il lui faut une formation professionnelle. Tondre l’herbe avec une tondeuse ou un tracteur ne demande pas de formation. La difficulté vient du commerce locale qui commercialise les fruits et les légumes. Non un cantonnier ne peut pas se mettre à dos les épiciers de la commune.

          • Ce n’est pour nourrir l’école, simplement apporter les légumes. Tout peut-être possible. Si on veut on peut

            • tout est possible, oui. la question est « faut il le faire ? » faut il occuper le temps libre d’un individu en le payant 1 800 euros par mois pour approvisionner la cantine scolaire avec 3 carottes et 2 laitues ?

              • c’est à calculer pour l’agent communal, c’est une organisation du travail à mettre sur pied. Faire appel à une Amap ou à une coop.légumière. c’est possible aussi.

              • « tout est possible, oui. la question est « faut il le faire ? » faut il occuper le temps libre d’un individu en le payant 1 800 euros par mois pour approvisionner la cantine scolaire avec 3 carottes et 2 laitues ? »

                Plutot « foutre la paix aux maraichers locaux (normes, taxes, droit du travail idiot, fiscalité…) pour qu’il produise de façon compétitive des produits adaptés et pour lesquels il a un avantage décisif par rapport aux produits venu de loin (fruits et légumes savoureux qui voyagent mal…) ».

                Cet(s) entrepreneur(s) ne sera jamais malade (comme par hasard), sera bien placé en prix, servira son client au mieux, ne fera pas grève, sera toujours disponible, contribuera à la richesse du pays…

                C’est d’une simplicité biblique, seulement, appliquer le point initial « foutre la paix… » nécessite une « petite » remise en question des fâcheux de tout poils.

            • si l’agneau néo zélandais vaut moins cher qu’en France, c’est que la production est quantitativement supérieure et que les normes néo zélandaises sont differentes voire inexistente

              • il faut donc supprimer la norme pour retrouver compétitivité.
                la norme n’est là que pour faire croire que le politicien qui a établi la norme a fait son travail et pour justifier la présence et le salaire du fonctionnaire qui est là pour contrôler la bonne application de la norme, et aussi pour pénaliser financièrement le producteur qui enfreint la norme.
                l’agneau néo zélandais a de beaux jours devant lui.

                • C’est pour quand l’agneau français ?
                  Où en est la politique des normes européennes ?
                  Les politiques ne foutent rien en la matière avec leur écologie et la réglementation. Ils ont.trouvé « tous responsables »

    • créer des emplois…c’est certes socialement intéressant, mais si en le faisant on diminue la richesse…c’est alors un calcul absurde.

      Produire local on le faisait car on était plus pauvre…donner les légumes à la cantine aussi ça se faisait…

      Faire un potager est un non sens économique ( sauf pour les légumes non mécanisables ) , mieux vaut dix fois mieux aller bosser et acheter des légumes produits mécaniquement…

      Mais un potager est un loisir agréable et qui rapporte un peu.

      votre propos est en gros la mécanisation et la spécialisation tue l’emploi…non ça tue le travail..et la peine…

      en somme vous ne songez pas vraiment à des emplois vrais (soit utiles socialement) mais à mettre à jardiner des types qu’on ne saurait employer ailleurs…pas vous, bien entendu…
      ce genre de boulot est instantanément supprimable par les élus…
      comme les emplois jeunes..

      c’etait mieux avant?

  • L’article est intéressant mais il y a une petite erreur dans le raisonnement sur le blé tendre. Si la France produit bien environ 36 Mt de blé tendre par an, la moitié part à l’exportation et ne peut donc pas être prise en compte dans les besoins locaux.
    Ça n’enlève rien à l’idée générale mais il me paraissait important de le préciser.

    • si on ne peut pas produire du blé pour l’exportation, et donc faire rentrer de l’argent en france, il va falloir se résoudre à produire localement aussi ses produits électroniques et informatiques. les asiats ne vont pas nous les donner pour rien.

      • Je n’ai pas dit que le blé qui part à l’export ne devait pas être produit. Simplement, il peut l’être dans les zones spécialisés puisqu’il n’a pas vocation à être consommé localement.

      • On devrait produire aussi localement les chaussettes et autres habits, les vélos, les autos,les … Il n’y a pas de raison que seuls les produits agricoles soient consommés localement. Tous les produits manufacturés ont aussi des circuits longs et dégagent ainsi plein de CO2 qui pollue la planète.

        • D’ailleurs, moi, j’ai décidé d’aller plus loin. J’écrirai moi même les livres que je lirai ensuite et j’apprendrai le musique pour me la jouer tout seul. Pour les légumes, je continuerai à aller au supermarché car il m’est de plus en plus difficile de me baisser.

    • non , pas la moitié à l’export mais dans les 10 % …

  • Avatar
    Nafy-Nathalie Diop
    14 octobre 2014 at 9 h 52 min

    Bon article !
    Merci

  • Manger local cela veut dire manger des carottes, des navets, des choux tout l’hiver. Adieu oranges, bananes, pamplemousses … . Faire des tomates dans les serres bretonnes avec du kérosène est une absurdité ( économique et écologique) quand les mêmes tomates poussent en Espagne en plein hiver sans chauffage.Les décroissants ne savent plus comment justifier leur politique.Manger local conduirait à réduire la diversité ( pas bien pour la santé et surtout le plaisir) et à faire exploser le budget alimentation :cela conduirait donc à se priver sur les vacances, la téléphonie …. . L’économie sombrerait et le chômage de masse exploserait ( mais il ya aurait une révolution violente avant)

    • C’est quand même fort. Lorsque l’on parle produire local, vous prenez l’expression dans le sens « manger que ce qui est produit localement ». Quelle mauvaise foi sans pareille, comme d’habitude. Mais quelle mouche vous pique? Votre obscurantisme est sans limite. Vous comprenez très bien qu’il s’agit d’optimiser et de promouvoir la production locale dans la limite du possible. Mais vous racontez que des salades.. on relit les même anneries sur la Corée du Nord, les kolkhoses, vraiment c’est de la névrose.

    • Bonjour Visor,

      Manger local n’est absolument pas synonyme d’un budget élevé et d’un manque de diversité. J’ai choisi il y a 3 ans de ne me servir que de produits pour lesquels je connaissais leur mode de production (à savoir non infestés de produits chimiques), et de stopper l’achat de produits déjà transformés en supermarché, et mon budget n’a pas bougé !

      Pour ce qui est de la production de tomates en Espagne en hiver, sans chauffage, il s’agit d’un véritable mythe !!! Je vous engage à vous rendre dans la région d’Alméria, et d’apprécier le magnifique paysage offert par les dizaines de milliers d’hectares de serres, chauffées pour certaines en hiver,

      Pour ce qui est de la diversité de l’alimentation, rien n’interdit de préparer soi-même des conserves à consommer en hiver, et ainsi de profiter de tous les légumes d’été tout au long de l’année …

      Il est sûr que certaines régions ne sont pas du tout adaptées à une consommation 100 % locale, mais je pense qu’une bonne partie d’entre nous en est tout à fait capable. Tout en ayant la satisfaction de savoir que l’on ne va pas manger du cheval au lieu du boeuf, ou du caca de chevreuil, mais des produits pour lesquels l’on connaîtra aisément la provenance 😉

      Camille

      • Je connais la zone d’Almeria: les serres ne sont pas chauffées et c’est la raison pourlaquelle c’est le plus bas coût de production au monde ( pour une grosse quantité). Je suis agronome et je dois vous dire que le climat en France ne permet pas de tout produire à tout moment à un prix raisonnable. De même , en France on ne peut être compétitif sans produit chimique ( même le bio traite mais avec des pesticides bio!). La traçabilité n’a rien à voir avec la production locale ( sur les marchés locaux on trouve de tout car les contrôles ne peuvent être systématiques).Il va vous falloir perdre vos illusions: j’en suis désolé.

        • Faire pousser des tomates en hiver à Alméria, avec en moyenne 9° à 18° et peu heures d’ensoleillement par jour me semble relever d’une véritable prouesse technique !
          J’ai dans mon entourage très proche 3 producteurs de fruits et légumes bio, et aucun n’utilise de pesticides bio !!!
          Vous n’êtes pas non plus obligé de passer par les marchés locaux pour acheter vos produits, mais tout simplement par les producteurs.

          Très sérieusement les débats stériles en commentaires ne sont pas ma tasse de thé, chacun apportant ses arguments sans avoir de réactions directe et constructive de l’autre partie.
          Je m’en vais donc perdre mes illusions de mon côté étant donné ma méconnaissance de l’agriculture, n’étant pas agronome pour ma part.

          • C’est effectivement une prouesse technique de produire des millions de tonnes de légumes dans une zone où il n’y avait pas de terre ( c’est de la production hors sol) et peu d’eau ( ils dessalent l’eau de mer). Il est impossible de produire chaque année en quantité et qualité certains fruits/légumes sans aucun traitement ( bio ou pas) en France à cause du climat doux et pluvieux ( donc maladies).Ou bien il faut importer ( Espagne..) ou bien il faut traiter.L’absence de traitement laisse parfois la place à des champignons naturels qui produisent des mycotoxines ( aussi naturelles) parfois cancérigènes.Il n’est pas simple d’assurer l’hygiène nécessaire au niveau d’un petit producteur local ( c’est plus facile avec des grosses installations industrielles): voir les exemples récents de mortalité humaine ( Escherichia coli…)

          • Mais faites ce que vous voulez pour votre consommation. C’est votre droit.
            Du moment que vous ne cherchez pas à imposer vos choix idiots aux autres (même par l’urne).

      • ben si manger local et tout bon est pas cher pourquoi donc faire des lois pour le promouvoir?

        en outre personne n’a attendu les locavore pour manger des produits locaux, on est parti de cette situation…
        et si les produits non locaux on supplanté des productions locales c’est qu’il y a une raison.

        Aussi un argumentaire pour dire manger local c’est bon , sain, et moins cher, c’est dire aux gens vous êtes cons, or les gens ne le sont pas tant que ça…

        ils sont plus hypocrites que cons..les pauvres on les force à aller au supermarché, le lobby du pétrole les force à rouler en bagnole…

        Je jardine depuis que je suis gamin alors j’en ai entendu pas mal des conneries, le retour au » vrai authentique » est périodique…

    • Voilà ce qu’on appelle une méconnaissance de ce qui peut pousser chez nous, sans parler de serre chauffé où ce genre d’absurdité comme vous dites. En consommant local on peut aussi diversifier les produits. Des produits et espèces qui ont pour ainsi dire disparus des rayons de supermarché (ça réduits les couts il parait, c’est pour vous qu’ils font ça). Cela permet aussi de manger des produits frais avec plus de saveur, niveau plaisir c’est bien aussi.
      Et niveau budget, si les produits locaux (je parle pas de 10km, mais 100km, c’est bien déjà) passent par la même filières avec un nombre infini d’intermédiaires, effectivement ça peut couter très très cher. On peut aussi envisager des circuits plus courts, avec moins d’intermédiaires à payer, et où celui qui produit peut vivre de son travail sans se tuer à la tache et profiter de sa famille, comme vous.
      Et du cout, il y aurait plus de maraichers pour alimenter tout ce petit monde, et moins de chômage.
      Et en bonus ça fait des emballages en moins et on sort moins souvent les poubelles ! Elle est pas belle la vie!
      Pour info, tout ça existe déjà.
      Après ce qui est ridicule c’est que l’état vienne y mettre son grain de sel. Que chacun fasse comme il le souhaite. L’offre et la demande réguleront le reste, a son rythme. On n’est pas pressé.

  • Merci pour cet article.
    Est-il néanmoins nécessaire de présenter ce sujet de manière si manichéenne?
    N’est-il pas possible de privilégier les circuits courts pour les denrées localement produites et en compétition avec d’autres venus de loin?
    N’est-il pas raisonnable de réduire/supprimer sa consommation de mangue venues d’Australie, kiwi de N-Z, avocats du Mexique?

    Quelle définition du locavorisme?? qq dizaines de km fait peu de sens. Quelques centaines de km plus de sens n’est-ce pas? et sans extrêmisme certainement.

    • « N’est-il pas raisonnable de réduire/supprimer sa consommation de mangue venues d’Australie, kiwi de N-Z, avocats du Mexique? »

      Raisonnable pour qui ? Le lobby des producteur locaux ? Le lobby des producteur du Mexique ? Votre porte-monnaie ?

    • je suis d’accord avec vous.perso, je ne suis pas opposé à la consommation locale à condition que les gens qui consomment localemment n’impose pas cela aux autres et qu’ils ne se fassent pas subsidier par l’argent du contribuable. tant que cette consommation locale reste une initiative libre et personnelle cela me dérange pas du tout au contraire.

      • tout à fait d’accord Jacques. Ca parait tout de même difficile de décrier la consommation d’aliments produits par des artisans du coin, les circuits courts etc.

        Ca ne doit néanmoins pas être imposé. Juste expliqué, voire promu (ONG plutôt qu’Etat?). Que chacun puisse consommer en connaissance de cause (je doute que ce soit largement le cas à l’échelle nationale).

        • @Lorenzo88
          ONG plutôt qu’Etat ?
          C’est quoi, exactement, la différence, quand on sait que les « ONG » ne sont « NON gouvernementales » que lorsqu’il ne s’agit pas de budget.

          • Comment donc financer l’éveil et l’éducation des citoyens dans le but qu’ils choisissent librement et en pleine conscience leur mode de consommation si ce n’est par un mix deniers publics / deniers privés?

            A défaut cela ne laisserait-il pas libre champs aux seuls lobby de financer leurs propres campagnes de com’ (et autre mal/dés-information ?), comme cela est déjà si souvent le cas?

            • il faudrait donner de l’argent à un fonk pour qu’il nous dise comment dépenser son argent ?
              l’éveil et l’éducation se fait par les parents, pas par l’état.

              il y a 2 jours, un de mes gamins a fait un devoir sur l’ordinateur : http://www.eren.lautre.net/portesdelaforet/jeux/b2i/ niveau cm2.
              c’est un qcm, questions à choix multiples. 10ème rubrique :
              on peut faire confiance à un site internet si :
              – il y a de belles photos ?
              – il propose des jeux ?
              – il est publié par un organisme connu ?
              – il a l’air sérieux ?

              la vrai réponse est évidemment qu’on ne peut pas faire confiance à un site, il faut réfléchir et exercer son esprit critique. mais pour ce test, la bonne réponse est « il est publié par un organisme connu », et quoi de plus connu qu’un site étatique ? donc c’est vrai si c’est l’état qui le dit ?

              • question aberrante et sidérante en effet !

                l’idée n’est pas de nous dire « comment » dépenser son argent. mais bien de nous livrer toutes les infos nécessaires à un choix éclairé.
                un site d’info sera crédible dès lors que chaque thèse/fait/notion sera étayé d’exemples et/ou démonstrations (scientifique, statistiques etc.) et ouvert à débat / contre-arguments etc. Et ce que le site soit d’origine publique ou privée.

                Je suis d’accord que l’éveil et l’éducation doit se faire par les parents. Toutefois il semble que nombreux sont les parents (tous? ainsi que les non parents) ayant besoin/aimeraient un éveil sur de nombreux sujet !!
                Par ailleurs que l’école puisse également jouer un rôle ne me dérangerait pas…

                • le problème est que l’école se disperse trop dans trop de directions, au détriment des savoirs fondamentaux.
                  le calcul, l’écriture et la lecture sont négligés au profit de la musique, de l’informatique, du dessin, de l’anglais, du sport, du spectacle de fin d’année…
                  la musique est importante pour celui qui s’intéresse à la musique, mais ça doit rester un loisir, qu’on pratique ou pas en dehors de l’école. même chose pour le sport et le dessin. l’informatique peut s’apprendre aussi en dehors de l’école, avec les parents, avec les grands frères, ou avec les copains.
                  à quoi cela sert il aux enfants de l’école primaire d’apprendre de l’anglais aussi tôt quand la lecture et l’écriture du français ne sont pas acquises ? quel est l’intérêt pour un jeune qui entre en 6ème de savoir compter jusqu’à 10 en anglais, de savoir dire « my name is kevin » si il ne maîtrise pas la technique de la division ? au collège, il aura une calculatrice, mais il ne saura pas si il faut faire 5 / 3 ou 3 / 5 pour résoudre un problème. et dans la cour de l’école, les élèves de 5ème lui apprendront à dire « i want to fuck you », toujours aucun intérêt.
                  l’éveil sur de nombreux sujets conduit à ça.
                  se concentrer sur l’essentiel et avoir de bonnes bases (calcul, lecture, écriture) permet d’ouvrir toutes les portes et d’aller vite et loin sur les sujets qui nous intéressent.

                  • personne ne niera que l’enseignement des basiques reste la priorité de l’éducation nationale.
                    Il ne faut néanmoins pas oublier de stimuler la créativité (ou a minima ne pas la scléroser….. grâce à la musique, arts plastiques etc.)

                    On mange 3 fois par jour, ce que nous mangeons a un impact direct sur notre santé, notre forme, l’environnement. et cela à court, moyen et long terme. Bien peu sont les parents capables d’éduquer leurs enfants sur ces sujets, eux-mêmes l’étant guère.

                    On touche pourtant là à des sujets sociétaux basiques. L’école peut avoir un rôle à jouer. L’idée restant de fournir les clés à chacun permettant un choix libre et en pleine conscience.

                    • « Bien peu sont les parents capables d’éduquer leurs enfants sur ces sujets, eux-mêmes l’étant guère. » Si, selon vous, ils sont aussi nuls sur ces sujets, comment pourriez-vous ne pas penser de même à propos de la chose politique, infiniment plus compliquée ? Leur faites-vous seulement confiance pour voter, à cette bande d’ignares ? Passionnantes perspectives que vous nous soumettez !

      • Avatar
        Nafy-Nathalie Diop
        14 octobre 2014 at 19 h 00 min

        Entièrement d’accord avec vous !
        Perso je préfère consommer local quitte à adapter ma consommation à la production et j’ai même commencé un potager pour m’auto suffire le plus possible.
        Je vais aussi dans la nature cueillir/ramasser ce dont j’ai envie/besoin.
        Mais je suis dans un chouette environnement, j’ai une maison, des arbres fruitiers, un grand jardin, … un jour, comme chez mes parents, j’aurais peut-être des poules, des lapins, …
        Mais jamais je ne me permettrais d’imposer ma démarche à qui que ce soit.
        Je peux volontiers expliquer ma démarche et la recommander à ceux à qui j’en parle.
        Mais, au nom de la liberté, je trouverais détestable que cette démarche soit étatique et que la contrainte soit financée avec mon argent.

    • « en compétition avec d’autres venus de loin » … « mangue venues d’Australie, avocats du Mexique »

      ?!?

      Adieu bananes, ananas et autres fruits exotiques, épices. Retour au Moyen-Age.

      « supprimer sa consommation » ?!?

      Vous êtes pour le marché libre ou la dictature ? Il est temps d’investir à nouveau dans le rutabaga ! Demandez conseil à vos parents ou grands-parents.

      • En effet Pragmat c’est difficile à imaginer. Nous avons tellement été habitués à disposer de ces aliments à profusion.
        Les éliminer de notre consommation est une décision forte que je n’ai pas prise personnellement. Réduire fortement cette consommation est toutefois à portée de tous; s’autorisant toujours quelques plaisirs.
        #consommation responsable

        • « Réduire fortement cette consommation est toutefois à portée de tous »

          Et désiré par une minorité. Mais vous êtres libre de le faire. Le problème est quand on commence à entendre que l’état devrait agir dans ce sens. Mes grands-parents qui ont connu les restrictions de la guerre ont toujours eu ensuite « la peur de manquer », la haine des rutabagas et des topinambours. Ce n’est pas étonnant qu’il ait fallu attendre 2 générations pour entendre parler de contrôler le marché alimentaire …

          • Pragmat, comment pouvez-vous assurer ainsi que c’est désiré par une minorité?

            Si ce n’est l’Etat (sans idéologie et avec participation des acteurs privés du secteur), qui peut contribuer à éclairer les individus pour qu’ils consomment librement et en connaissance de cause?

            jamais parlé de contrôler le marché alimentaire comme vous le laissez entendre…

            • 5 fruits et légumes par jour
              mangez bougez
              ni trop gras, ni trop salé, ni trop sucré
              taxe nutella
              taxe sodas
              garanti sans ogm
              garanti sans huile de palme
              l’eau en bouteille à zéro calorie

              il y en a encore beaucoup d’autres, mais c’est déjà pas mal, non ?

              • des formules. un travail de surface pour une bonne conscience à faible coût.
                il faudrait mieux comprendre pourquoi 5 fruits & légumes par jour, et lesquels? comprendre les base de l’alimentation, de l’agriculture, de l’agronomie. C’est cela qui permettra un choix libre et en pleine conscience.

    • Pour information:
      L’Italie est le plus gros producteur mondial de kiwi et la France le 5ème. Il y a donc assez peu de chance que nous mangions des kiwis de Nouvelle-Zélande.

      De même, le Mexique exporte l’essentiel de son surplus d’avocat (environ 10% de sa production) vers les USA qui sont le premier importateur mondial. Ceux que nous mangeons viennent principalement d’Espagne, d’Israël et d’Afrique.

      Enfin, même si, je vous l’accorde, les mangues viennent de loin, ce n’est pas d’Australie. Celles que nous consommons proviennent principalement du Brésil, du Pérou et de Côte d’Ivoire.

      • Merci pour ces précisions Sébastien. Vous aviez sans doute également cerné le sens de mon propos.

        • Oui et je suis plutôt d’accord.
          Je ne suis pas du genre à vouloir manger des fraises ou des tomates en décembre et je préfère, par exemple, acheter du lait qui vient de la coopérative voisine plutôt que de l’autre bout de la France.

  • Je propose d’installer des poissonneries dans le Larzac, des vignobles dans la Somme, des vaches laitières dans la garrigue provençale, du maïs en Savoie, des porcheries sur la place du Trocadéro et le Champs de Mars (ceci pour faire plaisir à Julien qui veut exploiter des terrains publics non utilisés).

    • Faites gaffe avec la Savoie: On y produit pas mal de mais dejà. A la frontière de l’Isère dans le Grésivaudan et aux alentours de Montmélian, il y a des terres très fertiles ou on peut replanter du Mais années après années sans épuiser le sol. C’est juste une précision factuelle, pas une prise de position contre vous ou qui que ce soit.
      Que les gens mangent ce qu’ils veulent et ne m’imposent surtout rien. C’est ca ma position.

  • Je suis également pour la production locale mais avec une touche de bon sens. Déjà je n’impose pas à ma famille de manger des biscuits, des ananas par exemple (je suis du Nord). Manger local, manger bio, sont d’après moi, des efforts louables, pour l’agriculteur qui SOUHAITE le faire et le consommateur qui SOUHAITE entrer dans cette démarche.
    J’achète certains de mes produits à la ferme car de meilleurs qualité, moins chers et je fais vivre le fermer que je connais un peu et avec qui je discute.

    Je ne vois pas en quoi les pouvoirs publiques se mèlent de tout ça. La question est simple pourtant, et en accord avec votre article, pourquoi certains produits sont cultivés dans certaines régions ? On ne parle même pas de délocalisation en plus puisqu’on reste sur le territoire national…

    Conclusion : Celui qui veut manger local, mange local. Celui qui veut produire local, produit local. Le tout est peut-être de consommer français si possible.

    Je bosse dans la resto collective. Certains élus exigent de nous des concombres en Janvier « bio, locaux et de saison »… cherchez l’erreur…

    • pour ma part, j’évite le bio dans la mesure du possible, d’une part à cause des risques sanitaires à cause de l’absence de traitement, mais surtout à cause du prix.

      • J’ai pas bien compris « l’absence de traitement ».
        Balancer des produits chimiques n’est pas non plus sans conséquence. Jusqu’à preuve du contraire, la rouille, le mildiou et l’oïdium ne se transmettent pas à l’Homme !
        Par contre je suis d’accord sur le prix du bio…

        • je ne suis pas un spécialiste, mais il y a quelques temps, je crois avec des concombres bio en allemagne, il y a eu quelques décès pour cause d’intoxication quelconque…

          • C’était des pousses de soja, et cela avait fait plusieurs dizaines de morts.

            • le risque alimentaire  » connu » c’est d’abord la bonne vieille bactérie ou la bonne vieille toxine,sur ce point l’avantage du bio n’est pas clairement établi…

              Mais ce sont des morts traditionnels ou naturels…en gros acceptables…

              et pour le coup des morts avec le soja germé ce qui est choquant selon moi, c’est que l’enquête , si je me rappelle bien, n’avait établi aucun « dysfonctionnement »….l’ironie étant que les gens qui achètent des graines germées sont souvent des obsédés de sécurité alimentaire et d’alimentation saine

    • l’important surtout c’est tant que que les gens qui consomment localement n’imposent pas cela aux autres et qu’ils ne se fassent pas subsidier par l’argent du contribuable. tant que cette consommation locale reste une initiative libre et personnelle cela me dérange pas du tout au contraire.

  • moi, j’appuye la consommation locale à condition que les gens qui consomment localemment n’impose pas cela aux autres et qu’ils ne se fassent pas subsidier par l’argent du contribuable. ils peuvent convaincre les autres de faire comme eux mais pas leur imposer. tant que cette consommation locale reste une initiative libre et personnelle cela me dérange pas du tout au contraire. le probmlème vient des asscoiations écolos qui veulent imposer cette consommation locale à tout le monde. à noter que bcp de gens d’extrême droite sont aussi très favorable à cette consommation locale. quand au fn, il est pour la préférence national ce qui choque tous les gauchistes alors qu’eux même sont pour la préférence locale.

  • C’est sûr même aux temps des Romains s’exportait du vin; l’agriculture du Moyen-Âge appauvrissait les sols… C’est une erreur de croire qu’il fût un temps où l’on fonctionnait bien en vase clos. Et si l’on souhaitait relocaliser partout sur le territoire, on sacrifierait de bonnes terres pour faire des fourrages ou de bonnes prairies pour faire du blé ou de l’orge à -30qx/ha (A noter tout de même que dans une même petite région, les sols sont diversifiés et permettent donc des utilisations différenciées). Mais sur un aspect autre, ça me fait mal de voir toutes ces terres agricoles qui partent à la construction de lotissements, tous ces éleveurs ou producteurs de légumes qui ne vivent plus de leur métier. ça me fait mal aussi que mon supermarché me propose des kiwis et de l’agneau de Nouvelle-Zélande alors qu’on en produit très bien ici justement (Béarn). Sans changer l’orientation technico-économique optimale des terres, je pense qu’on pourrait déjà changer beaucoup de choses au niveau de la grande distribution et de sa manière de gérer les achats.

  • Superbe démonstration ! Merci à l’auteur.

    • Oui , car cultiver du blé ( déjà vernalisé !!! ) sur les pentes de la Soufrière ou du côté de Mouthe dans le Doubs me semble hasardeux !!!

    • bonjour PapyJako

      croyez-vous vraiment que cette démonstration sans appel puisse convaincre les membres de « l’illumination verte »?

      sur ce sujet, comme sur tous les sujets qui ont l’outrecuidance de mettre en doute le bien fondé de la religion verte,je crois que le seul mérite de ce genre d’article est de nous permettre de continuer à croire que le bon sens finira par émerger, mais j’ai des doutes, quand je vois notre président s’afficher avec le Bulot et Schwartzi.

  • Je pense que consommer local et de saison est une évidence pour la santé et le porte monnaie, mais produire TOUT localement est une aberration.

    En fin de compte si on fait confiance au gens, à leur libre arbitre, au libre échange, les produits locaux seront moins chers et donc consommés. Mais la PAC et les réglementations produisent comme d’habitude des aberrations, qui fait que des tomates Belges sont exportés en Espagne et vis versa.

    Il faut faire confiance au libre marché, les patates et betteraves du Nord, le raisin d’Italie, les Oranges d’Espagne, les ananas des tropiques seront toujours moins chère dans les régions qui se spécialisent et c’est vers ca qu’il faut retourner.

  • « Progressivement, les régions agricoles se sont spécialisées selon leurs avantages. Cette spécialisation obéit en grande partie à la loi des avantages comparatifs découverts par l’économiste Ricardo »

    C’est faux, en France les régions cultivent selon les subventions de l’État.
    De plus, l’agriculture intensive tend à ignorer les avantages/inconvénients des régions agricoles.

  • Il faudrait intégrer dans votre raisonnement ce qui va se passer quand le pétrole va devenir très cher, c’est à dire dans 25 ans ou 30 ans.

    Et l’explosion démographique exponentielle, va accroitre la demande de nourriture.

    On verra combien coutera votre tonne de blé venue d’ukraine.

    Ce type d’article est de la même veine que ceux qui ont encouragé à la désindustrialisation de la France, il y a 30 ans.

    On a fait de la chine nos ateliers, vous voulez en faire notre grenier à céréale aussi…

    Honteux.

    • si le pétrole devient si cher et tellement cher, ça justifiera de relocaliser certaines productions en france le moment venu, ce n’est pas encore le moment. le coût de transport est aujourd’hui peu de chose dans le coût de revient.
      l’explosion démographique n’est pas exponentielle, elle est logarithmique. les prévisions de population pour 2050 sont régulièrement revues à la baisse.
      il n’est pas question de blé venu d’ukraine, la france est très compétitive pour produire du blé. il est question de ne pas s’obstiner à essayer de concurrencer l’espagne dans la production de tomates. et de constater que si j’ai envie de boire du limoncello, il coûtera moins cher importé d’italie plutôt que subventionné et produit en france.

    • vous semblez bien informée sur les prix pétroliers?
      car généralement, même à 6 mois, les soi_disant spécialistes se trompent dans les grandes longueurs
      heureusement que l’on a les « illuminés » verts pour nous dire l’avenir, sur tous les sujets, comme le réchauffement climatique,la population mondiale, le loto…

      Par contre, c’est que en catimini votre clique malfaisante ne se gêne pas pour « lobotomiser » nos petites têtes blondes, mais c’est pour le bien non?
      comme les ampoules de merde, la contenance de nos chasses d’eau,nos aspirateurs, pisser sous la douche et toutes les imbécilités qui petit à petit font leur chemin, comme s’il s’agissait d’évidences, de vérités.

      http://www.lalibre.be/lifestyle/food/mangeons-local-ce-16-octobre-543d108d3570102e508f68d5

      autre chose, dans le cadre de notre indispensable solidarité avec nos frères du monde, consommons sans réserve leurs produits, afin qu’ils puissent vivre décemment.
      Et brûlons un max de CO2, l’aliment indispensable à la croissance des végétaux,car du pétrole, du fossile, il y en aura encore pour des générations,

      • Primo je suies pas solidaire avec les frères du monde. J’oublie pas une moitié de l’humanité quand je parle de solidarité.

        Secondo : Pour information le pétrole n’est pas illimité.

        Tercio : je suies d’accord sur les ampoules, chasse d’eau etc..

        • Le pétrole n’est pas illimité, mais il a encore perdu 4% depuis ce matin et se rapproche des 80$. Vous croyez vraiment que le problème est qu’il sera trop cher ?
          Je suppose aussi que vous engueulez les habitants du Gard pour qu’ils installent des toilettes sèches, vu que monde va manquer d’eau…

        • Je « suies » ça fait un peu fumiste.

  • Je pense que le comportement logique est de privilégier un produit local quand il est disponible. C’est tout. Quel intérêt à acheter des fruits moins bons venant de loin, à part une différence de prix, la plupart du temps ridicule et compensée aisément par d’autres postes de dépenses faciles à rationaliser.

    Je suis contre l’écologie punitive que nous imposent certains, mais la croisade 100% anti-écolo de ce site me laisse perplexe. Limite je me demande lequel des 2 est le plus ridicule, entre l’écolo extrémiste et l’anti-écolo forcené….

    •  » des fruits moins bons venant de loin  »

      Moins bons parce qu’ils viennent de loin ? Xénophobie ?

      Si ils sont moins bons parce que venant de loin, les « bon » produits locaux ne s’exportent pas !

      Bref c’est absurde.

      • ca n’est pas ce que je dis, vous rajoutez le parce que.

        Dans les faits, un fruit blinde de conservateurs pour soutenir le trajet a souvent un moins bon goût qu’un produit cueilli en l’état.

        Donc avant de juger les commentaires des autres commencez déjà par les lire correctement.

        • La citation est entre  »  »

          Dans les faits des fruits blindés de conservateurs ? ! Des preuves ?

           » Donc avant de juger les commentaires des autres commencez déjà par les lire correctement.  » Je vous retourne le commentaire ☻

          • Vous citez ma phrase puis rajoutez un parce que qui ne correspond pas à mon commentaire… Bref 🙂

            Prenez une pomme de supermarché et une pomme cueillie a la campagne. Laissez les cote à cote, l’une des deux sera pourrie bien avant l’autre. Je vous laisse deviner laquelle.

            On peut se voiler la face éternellement, jouer les extrémistes, mais au final, un peu de produits au naturel ne tue personne. Comme je l’ai dit, pas besoin de 100%…

            • § Non !!!!

              Je mets votre propos entre  »  »

              Ensuite j’écris ce que je veux

              Le marché local hebdomadaire est un vestige, une survivance folklorique pour touristes hypnotisés où le taux de paiement en liquide indique le travail au noir, la TVA évaporée.

              Les fruits et légumes sont aussi bons aux supermarchés, Lebrun, La croix, Les moustiquaires, avec des conditions climatiques de conservations de bonnes qualités.

              Et qui font un chiffre d’affaires +++ que les marchés forains désuets et crapoteux où vpont les gens pour se montrer en habits du dimanche.

              • Belle vision des marchés…

                Je n’ai pas de temps à perdre à discuter avec un extrémisme par définition borné.

                Bonne soirée à vous, bon appétit aussi, il en faut pour manger des tomates sans goûts et des pommes si brillantes. C’est tellement ça les vrais fruits et légumes.

              • c’est volontairement que je paye toujours en liquide. après si le commerçant du marché a l’intelligence de mettre mes sous dans sa poche au lieu de les mettre dans la caisse et de dire que les fruits qu’il m’a vendu étaient pourris et qu’il a eu de la perte, tant mieux pour lui, je ne vais pas pleurer sur la tva évaporée.

                • Ce que vous dites est entendable, mais il va falloir l’assumer jusqu’au bout : que je ne vous entende pas râler sur le déficit de l’état, celui des comptes sociaux, les fonctionnaires qui coûtent trop cher, ou sur la qualité de l’école !!! (même l’école privée est subventionnée par l’impôt dans ~90% des cas).
                  Ça me rappelle une vidéo Youtube : aux USA, les pompiers sont parfois payés par une contribution facultative, une sorte « d’assurance anti-feu ». A coté d’un pompier dans son bon droit qui observe stoïquement, on voit un propriétaire paniqué parce que sa maison est en feu. Il tente de négocier, il agite son carnet de chèque, il fait tout un cinéma… mais sa maison finira en cendre. Il a dû assumer de ne pas avoir payé pendant des années. C’est cruel, mais cohérent.
                  Vous êtes dans cette logique, et le risque caché est peut-être plus grand et plus probable que vous ne l’imaginez. Peut-être… mais il faudra être beau-joueur dans tous les cas.

                  • si, je râle sur le déficit de l’état : l’état est un prédateur pour le peuple.
                    il gaspille comme si la contrainte budgétaire n’existait pas, comme si chaque dépense peut être nécessaire ponctuellement un jour devait être sanctuarisée et bunkerisée ad vitam eternam, et ensuite il augmente le racket sur les producteurs jusqu’à les étrangler et les mener au dépôt de bilan, sans même penser au budget de l’année suivante.
                    « sire, si nous poussons 10 producteurs à la faillite à cause d’impôts trop élevés, comment allons nous faire l’année prochaine pour lever l’impôt auprès d’eux ?
                    – ce n’est pas grave, nous augmenterons les impôts sur les autres. la semaine prochaine, vous donnerez une grande fête pour la réception de mon amie la reine d’angleterre, et vous ferez taire mes gueux en leur donnant de quoi se remplir la panse, je ne voudrais pas que leurs cris perturbent un moment si exquis »

                    • Vous avez une posture idéologique déconnectée de la réalité, car aucun pays aucune nation ne se passe d’un état.
                      Le peuple n’aurait pas grand chose sans l’état et l’état pas grand chose sans le peuple.

                      Je pourrais être d’accord avec vous si :
                      – vous mettez vos enfants uniquement dans des écoles privées hors contrat,
                      – payez votre nourriture 3 fois le prix affiché, car l’agriculture est très subventionnée (subventions européennes, carburants, organismes sociaux, maladies professionnelles…),
                      – oubliez les taxes sur le carburant, mais payez une redevance à chaque fois que vous empruntez une voie rapide, une route, ou même la rue qui passe devant chez vous,
                      – ne prenez plus jamais les transports en communs (train, car, bus, tramway, métro…)
                      – ne faites plus appel à la justice ni à la police pour faire valoir vos droits (tentez les négociations directes) ; mais comme vous ne payez plus pour les parlementaires qui la font et les fonctionnaires qui l’écrive, avez-vous encore des droits ???
                      – renoncez à votre retraite par répartition, à vos indemnisations en cas de chômage, à toutes les allocations,
                      – n’oubliez pas votre carte bancaire bien approvisionnée si vous deviez aller urgences en cas d’accident ou de soucis de santé, sinon on vous laisse mourir sur place,
                      – prévoyez des bonnes économies (ou demandez à vos proches de se préparer) pour assumer tous les effets de votre future vieillesse, voire une dépendance que je ne vous souhaite pas,
                      – …

                      En plus, on peut vous rembourser tous les impôts que vous avez payés (y compris la TVA) si vous remboursez toutes les dépenses qui ont été faites pour vous – allocations, frais de formation, quote part sur les salaires de vos parents fonctionnaires… (sauf les factures de l’hôpital publique : ce serait plus pédagogique de recasser vos fractures que vous payiez les frais réels pour ne pas avoir de séquelles).

                      Bon courage pour votre nouvelle vie !!!

              • « Les fruits et légumes sont aussi bons aux supermarchés »

                Mouhahahahahaha…

                Avez vous déja mangé des fruits de jardin muri au soleil, récoltés à l’optimum gustatifs ?

                A lire une telle phrase, j’ai des doutes.

                Le transport est néfaste à la qualité de CERTAINS fruits/légumes pour de nombreuses raisons :

                Le froid diminue la saveur de certains fruits/légumes
                Les temps de transport diminuent la qualité gustative (le sucre des petits pois se transforme vite en amidon après la cueillette par exemple)
                Les qualités nécessaires au transport longue distance nécessite de sélectionner des varités dont les qualité ne sont pas celle du gout, de la texture tendre…
                Les temps de transport (encore eux !) imposent de récolter des fruit peu voire pas mûrs du tout.

                Le modèle économique actuel et performant (cout faible), mais la qualité gustative de certains fruits/légume est déplorable.

                C’est sur ce créneau (qualité gustative, murissement optimal) que les producteurs locaux peuvent faire la différence (facilement !). Reste le cout du travail, les lois du travail, les charges intolérables.

                Bref, aidez les « héros encore survivants » en payant leurs délicieuses productions (si elle l’est !) en liquide.

    • Ce site n’est pas anti-écolo, il est pour la liberté !

      Or ce qui caractérise les écolos c’est leur propension à imposer par la loi leurs lubies et leurs névroses.
      Ceci est inadmissible

      • Vive la liberté de foncer dans le mur les yeux fermés en klaxonnant !!!!

        Et vivent les névroses des autoproclamés « défenseurs de la liberté » (pris dans son assertion la plus réductrice : ‘liberté individuelle et égocentrique’ = ‘tout pour ma gueule’ pour les intimes) !!!

        Wéééé!!!

  • Votre article me laisse un peu perplexe, quand vous vous donnez pour mission de « lutter contre les charlatanismes et les impostures intellectuelles ». Il me semble qu’un nombre croissant d’économistes et d’organisations internationales reconnaissent que l’agriculture productiviste et d’exportation est moins efficace en termes d’emploi, de préservation des sols et de l’écosystème, de développement social et ainsi de suite que l’agro-alimentaire (re)localisé.

    Même sur le plan économique, les progrès de l’agronomie permettent à la bio et à la petite polyculture de commencer à faire sérieusement concurrence au modèle conventionnel, dont les coûts sont maintenus artificiellement bas par le système de subventionnement européen, et par l’externalisation des coûts environnementaux (pollution des sols et des eaux, impact sanitaire sur les producteurs, leurs riverains, les consommateurs, et ainsi de suite…).

    On peut encore mentionner la meilleure rémunération des producteurs via la vente directe, les plus-values réalisées lors de la transformation par le producteur (1 litre de sirop de fraises ne se vend pas le même prix qu’un kilo de fraises), les immenses possibilités de créations d’emplois et d’investissements…

    Non, sérieusement, M. Suwalki, je crois que vous nagez à contre-courant en dénonçant la relocalisation de l’agriculture comme une utopie, alors qu’elle porte au contraire des vastes progrès dans tous les domaines, la qualité de vie des producteurs n’étant pas le moindre d’entre eux.

    • Non,l’agriculture biologique ne fait pas concurrence à l’agriculture productive: c’est une niche qui répond à une demande de certains de ne pas utiliser de produits chimiques synthétisés par l’homme.Le seul territoire où l’agriculture biologique a une part de marché significative ( mais qui chute) c’est une partie de l’Afrique où les gens mourraient de faim si il n’y avait l’aide alimentaire mondiale.L’écart de productivité est énorme pour la plupart des productions.
      Vous glorifiez les circuits courts et semblez recommander de payer en liquide ( pour faire du  » black? »): n’oubliez pas que les circuits longs contribuent mieux à l’intérêt collectif par le biais des impôts.Votre modèle de circuit court ne peut se concevoir que si l’état est inexistant ou faible.

      • de toutes façons, , on ne saitt même pas ce qu’ils entendent pas modèle local…moi j’entends forcement incitations pecuniaires payées par le modèle non local pour le favoriser jusqu’à un …certain point…raisonnable quoi ,parce que maintenant ça exagère quoi!

        ça ressemble assez à des trucs comme l’eolien ou le solaire…

        Idéologie car ce n’est pas un contre modèle, il n’y a pas de modèle d’agriculture intensive ou non locale , et d’ailleurs il existe encore des petites fermes, des maraîchers…c’est donc prétendre que le système peut évoluer à contre courant des forces qui le gouvernent naturellement…dangereux…

        J’ai déjà vu passer des gens frétillants me parlant du commerce équitable…la solution…puis de l’agriculture bio..la solution..puis du commerce éthique..la solution..etc….
        sauf que ils sont passés d’un modèle à l’autre..dans la seconde…il s’agit plus d’image de soi vendu en sus des patates…de consommation à son degré utltime/

        Il y a pourtant à dire au sujet de l’agriculture..subventionnée.

  • Un camion qui fait 2000 km ( sud Espagne au Nord France) transporte 20 tonnes de fruits :il consomme 400 litres de carburant, soit 20 ml / kg de fruits.
    Une voiture qui fait 10 km ( citoyen qui va au supermarché du coin) consomme 0,6 litre pour 5 kg de fruits, soit 120 ml / kg de fruit transporté
    Conclusion: le fait de transporter des fruits du Sud de l’Espagne ne change pas beaucoup la consommation/ kg de fruits ( avec le transport par bateau du Brésil c’est encore plus négligeable)
    Par contre, le chauffage des serres u un impact considérable pr kg de fruits produits.

    • Je savais pas que les camions espagnol livraient à domicile.

      • Ce n’est pas ce que j’ai écrit! SI on regarde l’impact écologique complet ( gaz à effet de serrepar ex ,puisque c’est à la mode ) de la production à la consommation il peut y avoir ( cas des tomates) un avantage net à un produit fabriqué à des milliers de kilomètres. C’est une réalité qui dérange les adeptes des circuits courts mais il faut avoir le courage de regarder les chiffres.

        • Et le bateau il arrivera à livrer dans les alpes ?

        • Peut-être, mais l’agriculture ne se résume pas à des trajets de véhicule. Le modèle défendu par m. Suwalki est très hautement dépendant de sources d’énergies qui finiront tôt ou tard par manquer (pour l’outillage, les intrants, les circuits économiques et logistiques…), sans compter les dégâts sur les terres qu’il provoque, la totale opacité sur les procédés de production, les conditions de travail plus souvent proches de l’esclavage, etc, etc.
          Autant de problèmes qui sont en grande partie atténues, voire éliminés dans une une économie relocalisee.

          • en somme , si on vous dit que le principal argument pour le local, consommer moins de pétrole est non fondé, vous dégagez en touche….

            l’esclavage en Europe? les travailleurs des pays de l’est qui viennent être esclaves..le font volontairement pour l’argent.. mieux que d’être un paysan chez soi…

            la totale opacité sur les méthodes de production?

            quant à la dégradation des terres, évidemment si c’est local, c’est mieux…

          • Les problèmes potentiels dont vous parlez ( manque d’énergie,outillages, intrants, terre…) n’est atténué ou supprimé par le fait de produire local, bien au contraire. Essayez de tout produire localement conduirait à une sur exploitation des sols et des résultats peu efficaces. Si tout le monde produit local on peut aussi arracher les vignes ( 10 milliards € à l’export et beaucoup d’emplois).

            • et la polyculture ça existe. La vigne est la culture unique à cause des crus bourgeois. Il aurait été intelligent hors de la delimitation de faire de la polyculture. On a préféré partir à l’usine la plus proche ou à la ville

              • « …..On a préféré partir à l’usine la plus proche ou à la ville…… »

                Moi Bernie, je ne comprends pas pourquoi les gens ont voulu améliorer leur niveau de vie en allant travailler en usine.
                Quel dommage que nous n’ayons pas pu leur imposer leur lieu de résidence et leur métier !

                Sacré Bernie, un futur petit père des peuples

  • ce sont simplement des idees a la con nees dans l’esprit simpliste d’ecolos amateurs de jardinage.Ils adorent jardiner alors ils s’imaginent que tout le monde kiffe le jardinage et tout ce qui va autour.
    Moi je deteste jardiner, toutes ces reflexions autour de ‘comment peut-on redevenir des agriculteurs’ me font bien rire.
    Agriculteur c’est un metier abrutissant, c’est pas pour rien qu’on mecanise et que la plupart des gens evitent de choisir ca comme carriere.
    Jardiner c’est un hobby.Toutes ces reflexions sont juste le fruit d’imbeciles qui prennent leurs hobbies pour des realites.

  • au préalable on a une curieuse confusion..on ne mange pas local maintenant, et local signifie bizarrement petit producteur tout gentil..passons

    mais surtout ,purée avant d’acheter une pomme ..ça va être difficile….

    avant on achetait une pomme si on la trouvait d’un bon rapport quant au qualité gustative et au coût….

    il faut ajouter des tas de critères, local, bio, éthique , intensité CO2, qualité sanitaire , productivité ( moins productif : mieux!) etc… tous arbitraires et bien difficile à normaliser…

    t’achète la pomme bio ou la locale? l’éthique locale ou la bio de Roumanie??? oh purée…
    celle là est bonne mais le producteur emploie moins de monde de monde ogh purée….

    et bien sur on ne sait pas pourquoi seule la nourriture doit obéir au principe du local…

    • c’est le règne d’un raisonnable absurde, local ne veut rien dire dans l’absolu…
      ça vient toujours d’ailleurs…mais bon soyons raisonnables quoi pas trop loin..

      bon faut pas utiliser trop de produits chimique quoi, il faut être raisonnables..
      faut pas trop mécaniser quoi il faut des tailles de fermes raisonnables…
      il faut manger des produits de saisons mais bon ok pour les bananes , les oranges quoi mais pas trop quoi.. faut être raisonnables…

      c’est quoi local? ou se situe le trop??? il se situe que comme on fait c’est pas bien car on est pas raisonnable quoi…

      moi je trouve les locavores trop mous si on cultivait tous son jardin ce serait mieux!
      ah non ça serait trop mieux?

      comment peut on passer des heures à discuter de concepts qui ne sont pas défini dans l’absolu? ou est le trop?

      on pourrait parler du gaspillage aussi..

      • Optimiser en réduisant les transports d’aliments, ça vous parle? Non. Vous tombez dans une caricature névrosée.

        • L’optimisation ne consiste pas à réduire ce qui est facile et pas cher (le transport de masse de produits finis : 50 $ la tonne d’un bout de la terre à l’autre, soit 5 centimes du kilo), en augmentant la consommation de ce qui est rare et cher (la surface à proximité de des lieux de consommation de masse : les villes), avec en sus le transports d’intermédiaires de productions en quantité toujours nettement supérieure à ceux des produits finis.
          C’est même la contraire.

          • « L’optimisation ne consiste pas à réduire ce qui est facile et pas cher (le transport de masse de produits finis : 50 $ la tonne d’un bout de la terre à l’autre, soit 5 centimes du kilo) »

            Tres juste, surtout quand on est proche de la mer (transporter sur 20 000 km des containers sur des cargo ne coute presque rien), en découle une concentration totalement inédite de la population humaine sur les côtes pour des raison de coût.

            Avant l’époque industrielle, la répartition de l’humanité se calquait grosso-modo sur la capacité de productions agricoles de la terre, nous étions, un peu à l’image des plantes, là ou le « complexe soleil/terre/climat » pouvait nous nourrir.

            L’industrialisation et le capitalisme ont changé cet état de fait précédant (et multi-millénaire). (Ce n’est pas sans commencer à poser des pb, la mer, c’est aussi un énorme potentiel de destruction : tempêtes, Tsunami…)

            Enfin, il est amusant de constater une fois de plus que les gauchistes et les pastèques n’ont comme objectif rien d’autre que de nous renvoyer à l’époque préhistorique : là ou la terre, le soleil et le climat peu nous nourrir. C’est beau le « progrès » 😉 😉

            Mais comme déjà dit, une Liberté plus grande rendrait viable économiquement un certain nombre d’arboriculteurs et de maraichers dans les zones proches des villes (pas forcément propres à la construction par exemple inondables), car ils peuvent offrir autre chose que des fruits et légumes « transport frigo friendly » pas cher mais franchement pas savoureux.

            • Vous ne savez pas raisonner. Vous ne savez pas discuter sans tomber dans le grotesque. Quand je lis la centaine de post, je constate qu’on totalement à côté de la plaque. C’est un procès contre on ne sait quoi pour on ne sait quelle raison; juste parce que cette notion de localité a des reflets trop verts. C’est ridicule! Il n’y a aucune réflexion normalisée sur la thématique.

    • Qu’est-ce que l’intensité CO2?

      Est-ce le carburant de la machine utilisée par la machine agricole, ou bien tout le carburant acheté avec les salaires versés aux employés qui fabriquent, conduisent, réparent la machine agricole?

      Est-ce qu’on compte le carburant utilisé pour produire l’électricité qui sert à faire fonctionner l’usine qui fabrique les machines agricoles? (y compris le carburant pour transporter le yellow cake)

      Est-ce que la consommation personnelle de gaz du personnel des centrales nucléaires doit être comptée?

      Est-ce qu’on compte la consommation électrique du personnel de GDF qui permet de fournir en gaz le personnel EDF?

      Etc.

  • C’est un article de http://www.legorafi.fr/ ou quoi ?
    Il en a tous les ingrédients : raccourcis, approximations, plume alerte…
    Seulement, c’est un peu léger du coté des idées.

    D’une part parce que l’article compare 2 modèles : le modèle de relocalisation et le modèle de spécialisation.
    Or il caricature le modèle de relocalisation en essayant de le généraliser outrageusement (sans respecter les terroirs) et de l’amener à sa limite qui est l’autarcie alimentaire (adieux Ananas) ce qui est très loin de la réalité mesurable.
    En opposition il défend la spécialisation, alors que ses effets sont d’ores et déjà mesurables (pollution des eaux en Bretagne, épuisement des terres en Champagne, baisse des rendements réels de toute l’agriculture intensive, disparition des pollinisateurs…). L’apothéose de la spécialisation a été atteint lors d’un accident de poids-lourds : l’un allait en Italie livrer des fonds de pizza, quand l’autre revenait en France avec des pizzas surgelées. De la même production. 2 morts, autant de veuves et plus d’orphelins, en plus de dégâts très coûteux.

    D’autre part parce que l’exemple de la région parisienne n’est pas utilisable dans un tel raisonnement parce que cette région ne peut être autosuffisante sur quasiment aucun point : le stock produit est structurellement inférieur à la consommation.

    Alors, revenons aux source du localisme : il s’agit de diminuer les flux de transports, en privilégiant la production locale (quand elle existe) ou l’une des sources les plus proches. Point. Il ne faut chercher aucune idéologie là dessous.
    En pensant comme cela, on lève un peu le nez des chiffres purement agricoles pour voir que :
    – les produits sont plus frais et donc plus sains (moins de stockage fixe ou mobile, plus riches en nutriments, moins de prolifération bactérienne…)
    – des produits plus variés (variétés locales adaptées aux terroirs, et non production standardisée tout terrain),
    – la dépendance énergétique du pays diminue (moins de consommation d’énergies : carburants et réfrigération) et la balance commerciale s’améliore,
    – les surfaces utilisées au transport (routes, plateformes logistiques…) peuvent être contenues, et laisser les terres être utilisées pour la production agricole au lieu de servir à l’istallation de toujours plus d’infrastructures,
    – les sous produits et nuisances ne sont pas concentrées sur des territoires au point d’y gêner d’autres activités économiques (lisiers et algues vertes en Bretagne qui pénalisent le tourisme).

    En conclusion, on voit bien qu’une rédaction légère et sympathique peut servir à faire passer de grossières erreurs, et qu’il convient donc d’être vigilent à ne pas se laisser jeter de la poudre aux yeux.

    • bon sens mon oeil, personne n’a décidé de se spécialiser , personne n’a décider de ne plus produire local,pour des raisons idéologiques , tandis que les locavores veulent promouvoir une idéologie pour des raisons diverses et variées, la première étant que de faire se balader les produits est un gaspillage ( d’énergie) et a des conséquences funestes forcement funestes, sauf que si c’était le cas , si la spécialisation agricole n’avait eu que des effets négatifs par quel espèce de paradoxal phénomène fa vivrait mieux aujourd’hui qu’hier?

      L’arnaque tient au fait que le niveau de vie est essentiellement déterminé par le consommation d’énergie et que la spécialisation à niveau de vie constant est une conséquence de la rationalisation de la consommation d’énergie, donc à niveau de vie constant ,en gros si le petit paysan peut vivre comme le gros , le locavorisme n’est pas une économie d’énergie, et ce n’est pas un hasard si les locavores sont plutôt des gens aisés car ils peuvent se priver un peu sur d’autres postes de conso, c’est indolore pour eux il y a m^me un profit d’image : faire le beau devant ses amis ( similaire à la conso de produits de luxe et summum de la société de consommation,quelle ironie!) .

      Ce » bon sens » a d’ailleurs besoin d’une masse de chômeurs que le locavore peut imaginer apte à devenir petit paysan pour un maigre salaire , pour que son rêve soit possible : dans un monde de plein emploi qui diable irait retravailler la terre?????
      Cela sous entend que le « chômage de masse  » est une conséquence de la spécialisation et de l’agriculture agricole… ben voyons….qu’on vivait mieux avant en travaillant la terre de l’angélus du soir à celui du matin, pas de vacances dimanche après midi libre…pas de retraite..la belle vie…

      On a tout essayé contre le chômage???? ..ben non, faite labourer les terres à la pelle, faire pédaler les chômeurs pour produire de l’électricité..tout cela est bel et bien!!!

      pour les autres maux que vous dénoncez eh bien prenez des mesures directes contre ses maux..

      • @Lemière C’est vous qui parlez de « bon sens » (plutôt 2 fois qu’une). Je m’en méfie comme de la peste, et je ne crois qu’en l’observation et les chiffres.
        1) Votre premier paragraphe est une merveille de justification a posteriori et d’analyse à paramètre unique : pourquoi privilégier le paramètre « spécialisation » quand le paramètre « volume des intrants » lui est historiquement corrélé ? Avec-vous des chiffres pour prouver que la non-spécialisation n’aurait pas amené les mêmes progrès sur les volumes produits ?
        De plus, la spécialisation (comme le remembrement) est le fruit des plannifications d’après-guerre. Un peu de culture historique, que diable !
        2) « la spécialisation (…) est une conséquence de la rationalisation de la consommation d’énergie » est faux pour l’agriculture. La notion de « terroir adapté à une production particulière » prime sur l’énergie qu’on peut injecter dans l’agriculture. S’il y a arnaque, c’est dans vos arguments.
        Vos jugements de valeurs qui viennent ensuite sont le fruit de votre idéologie.
        L’agriculture intensive a fait oublier que chaque denrée est un produit de luxe, avec des nuisances à la produire. Le premier devoir est de ne pas le gâcher. Or l’agroalimentaire que vous semblez défendre a un ratio consommation/production très faible (aurtour de 50%), mais le gâchis est tellement caché que vous n’en avez pas conscience.
        3) Mais d’où vient votre fantasme d’une « reconversion des chômeurs en agriculteurs » (relisez mon post…) ???
        Où voyez-vous que je « dénonce d’autres maux » ???
        Où voyez-vous que je parle du « chômage » ???
        Vos derniers paragraphes sont de la diatribe (du délire ?) idéologique, et je ne vois pas quoi dire…

        (Vous remarquerez que je fais l’effort d’utiliser un correcteur orthographique)

    • @Harry Beau , vous brassez tout plein d’ idées reçues
      1/ « Or il caricature le modèle de relocalisation en essayant de le généraliser outrageusement (sans respecter les terroirs) » :
      1.1 Ca n’a rien de caricatural : Jouanno ne parlait-elle pas d’une région « presque autosuffisante »
      1.2 « Respecter les terroirs » , c’est complètement stupide car la carte des populations ne respecte en rien celle des terroirs. Le but est de nourrir la population là où elle est, non ? Ah moins de déplacer les populations, sinistre hypothèse !
      2/ « épuisement des terres en Champagne » : jolie fable, les rendements y sont parmi les plus élevés de France, notamment dans la Marne
      3/ « baisse des rendements réels de toute l’agriculture intensive ». parce qu’il ya des rendements « irréels » ? C’est bien sur faux, tendanciellement, les rendements sont absolument stables sur toutes les grandes cultures
      4. « disparition des pollinisateurs » aucun rapport avec le sujet
      5/ « les produits sont plus frais et donc plus sains (moins de stockage fixe ou mobile, plus riches en nutriments, moins de prolifération bactérienne…) ». N’importe quoi. Les produits doivent être consommé tout de suite ou stockés, que la production soit locale ou non.
      6/ « des produits plus variés (variétés locales adaptées aux terroirs, et non production standardisée tout terrain) ». Absolument n’importe quoi. Essaie de compter le nombre de références proposées par exemple dans un commerce de type grand frais , et ce que tu aurais par le seul biais des circuits courts.
      7/ « la dépendance énergétique du pays diminue (moins de consommation d’énergies : carburants et réfrigération) et la balance commerciale s’améliore » : Amusant quand on sait que l’agroalimentaire est un des rares secteurs qui dégage en France un gros excédent commercial. C’est un fait Les produits maraichers bretons s’exportent mieux que les iphones corses J

      – « les surfaces utilisées au transport (routes, plateformes logistiques…) peuvent être contenues, et laisser les terres être utilisées pour la production agricole au lieu de servir à l’istallation de toujours plus d’infrastructures » Aucun intêret car ces surfaces sont absolument dérisoires comparées au reste du bati. L’ensemble zones industrielles + réseau routier ne représente pas 1% du territoire.

      • @Eliot : Quand on fait exprès de ne pas regarder les chiffres… en qu’on a uniquement des arguments d’autorité à fournir…
        1.2/ « Respecter les terroirs » signifie que l’autosuffisance d’un territoire pour tous les produits est illusoire… ce qui n’empêche pas de privilégier le terroir adapté le plus proche.
        2/ et 3/ Je n’ai pas sous la main les données de la seule Champagne, mais les rigolos de la Banque Mondiale disent cela de la production céréalière en France :
        http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/AG.YLD.CREL.KG
        Country name 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
        France 4 854 4 729 5 008 4 950 5 977 5 743 5 302 5 706 6 081 6 099 6 083 6 538 6 488 6 513 6 542 6 458 7 081 6 890 7 391 7 268 7 240 6 739 7 468 6 134 7 538 6 981 6 832 6 551 7 288 7 456 6 722 6 621 7 524 7 074
        Je vous laisse tracer le diagramme et la courbe de tendance, mais il y a clairement saturation du rendement, augmentation de la sensibilité aux aléas climatiques, et le pic de tendance (lissage sur 10 ans) du rendement est autour de 2002.
        3/ plus globalement pour toute l’agriculture : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/AG.PRD.CROP.XD/countries/1W-FR?display=graph
        une baisse depuis 2004 en tendance (ça se stabilise à un niveau bas).
        4/ « « disparition des pollinisateurs » aucun rapport avec le sujet » … parce que personne ne mange de fruits ou de légumes… eux qui ne poussent pas sans pollinisateurs.
        5/ Un produit frais va rarement directement de la région de production à la région de consommation : il passe par des plate-formes logistiques, où ils sont stockés, manipulés…
        Quant aux produits de garde : il n’y a aucun intérêt à les faire voyager.
        6/ Si votre référence est « Grand Frais » qui s’approvisionne sur des plate-formes… c’est désespérant.
        Allez donc sur les marchés, et découvrez l’immense variété des productions régionales, avec des espèces locales adaptées à de micro-terroirs.
        7/ Ironie stérile. Sur « la dépendance énergétique », vous n’avez rien à opposer. Quant à améliorer la balance grâce à l’agroalimentaire, cela supposerait d’augmenter les volumes (ou les marges, mais c’est plus difficile à maîtriser) … mais écueil : voir supra 2/ et 3/…

        Mais vous avez bien fait de ne pas insister sur « pollution des eaux en Bretagne » et les nuisances des transports, car ils fournissent un éclairage tellement cruel sur le modèle que vous défendez.
        On peut aussi parler des coûts qui explosent des intrants, du financement public des infrastructures de transport (car les transports sont subventionnés par l’état), des pollutions des nappes phréatiques, des maladies professionnelles des agriculteurs….

  • Mouais, la réalité, c’est surtout que la polyculture locale a disparue à cause du manque de compétitivité des salariés Français (pas d’escabeau de plus de 2 marches, 35 heures…), des contraintes astronomiques que subissent nos producteurs (cahier officiel des espèces autorisée, scandale absolu contre notre liberté fondamentale à manger les fruits et légumes des cultivars que l’on souhaite). Ce n’est plus dut tout rentable,c’est tout !

    Cela dit, la plupart des fruits et légumes du commerce sont au mieux quelconques, au pire limite dégueulasses, rien à voire avec une tomate murie au soleil, idem pour presque tous les fruit et légumes de jardin (i.e espèces savoureuses produites dans un sol/climat qui lui convient).

    Le transport n’est PAS cher, car très performant il est vrai, mais il n’est pas « toutes choses égales par ailleurs », il faut des fruits/légumes qui voyagent bien, curieusement, souvent, pour certaines espèces, c’est pas les meilleurs…

    Si la VRAIE liberté existait dans ce pays (liberté du contrat de travail, de cultiver ce que l’on veut, de commercialiser ce que l’on veut…), les ceintures maraichères renaitraient toute seules de leur cendres car ce serait tout simplement rentable.

    La « relocalisation » partielle sera un sous produit naturel de notre forte hausse de compétitivité.

    Pour cela, les écolo doivent comprendre qu’il faut dégraisser le mammouth façon Terminator, Armée, Justice, Police. Point.

    Les écolos seront ils ainsi les futurs libéraux ?

  • En tout cas il y a une chose que l’on pourra continuer de produire localement et d’exporter, c’est la connerie de nos politiciens, avec une mention spéciale pour les écolos.

  • Tant que l’on considère le initiatives locales comme une alternative, je n’en vois pas le problème. C’est aussi au nom des libertés individuelles et d’une volonté de préservation d’un certain patrimoine naturel. Certes, elles ne pourront jamais égaler l’intensif en matière de prix et de quantité, mais le reconnaître ne signifie pas rejeter en bloc ces façons de fonctionner.
    Je rajoute que l’article est bien fait mais inexact sur certains points. Les expériences de localisme fonctionnent en campagne, les circuits courts, la permaculture, se sont développés en Wallonie et même si ils restent marginaux ( ce qui en soi est inéluctable ), les gens aiment savoir d’où viennent leurs produits.

    • Tout à fait. Des accords se mettent en place entre différents acteurs (commerçant, établissement scolaire) et des producteurs locaux pour permettre une mise à disposition de produit frais et locaux. Ces programmes se multiplient et il n’y a aucun mal à cela… sauf pour certains ici qui s’aveuglent dans l’obscurantisme idéologique.

  • Cet article fait la rhétorique de l’épouvantail. Il ridiculise une forme extrême de locavorisme que peu de gens défendent, mais il ne dit strictement rien sur des propositions plus raisonnables. Quand on parle de privilégier les circuits courts, il ne s’agit pas de tout produire dans un rayon de quelques km. Il s’agit essentiellement de taxer les transports (carburant et péages) de telle manière à rendre les produits distants relativement moins compétitifs. Actuellement l’agneau néo-zélandais vendu en France coûte moins cher que l’agneau français. Or les externalités négatives énergétiques et environnementales ne sont pas prises en compte dans ce prix, parce que le carburant aérien n’est pas taxé. Une fiscalité bien dosée permettrait simplement que les décisions économiques rationnelles des consommateurs s’orientent vers des produits qui engendrent moins de gaspillage énergétique.

    • « Or les externalités négatives énergétiques et environnementales ne sont pas prises en compte dans ce prix » : mais les externalités positives, apportées par la concurrence et la diversité des produits pour augmenter le rapport qualité/prix, non plus. L’un dans l’autre, externalités négatives et positives s’annulent et le prix du marché est, en dernière analyse, le vrai prix, quelles que soient les externalités, alors que le prix fiscalisé à outrance est un prix administré, donc un faux prix. Le prix administré est un mensonge à partir duquel consommateurs comme producteurs sont dans l’incapacité de prendre une décision rationnelle. Taxer ou réglementer sont de mauvaises solutions fondées sur un mensonge politicien.

      Vous imaginez l’absence de taxes sur les carburants frappant les importations, à l’origine d’un déséquilibre entre les produits locaux et internationaux. Même si cette assertion était vraie, le problème viendrait essentiellement des taxes sur les carburants locaux. Si vous découvrez une inégalité fiscale, la solution consiste à supprimer les taxes locales injustes, non à ajouter une injustice supplémentaire avec des taxes à l’importation.

      En matière de défense du locavorisme, aucune proposition étatique n’est raisonnable. Les produits locaux doivent avoir le meilleur rapport qualité/prix, sinon ils doivent disparaître par le jeu de la concurrence. Si des produits venant de l’extérieur sont moins chers à qualité équivalente, malgré la charge du transport, c’est qu’il y a un problème dans le rapport qualité/prix de la production locale. C’est donc localement qu’il convient de corriger l’anomalie. C’est nécessairement au moins bon de se corriger, pas au meilleur. Le renfort de la concurrence internationale permet de révéler les mauvais producteurs locaux qui abusent leurs voisins consommateurs locaux. Il n’y a aucune raison intelligible justifiant leur défense par la force publique.

      • Quelles externalités positives? Vous faites l’hypothèse qu’il y en a, et vous en énoncez des abstraites et génériques, mais vous ne démontrez pas qu’il y en a concrètement.
        Dans le cas de l’agneau néo-zélandais, il n’est pas meilleur que l’agneau français, il n’y a pas de pénurie d’agneau français, donc sa présence sur le marché n’apporte strictement rien, à part son prix bas.

        Vous affirmez  » L’un dans l’autre, externalités négatives et positives s’annulent  » mais vous ne le démontrez pas. Pourquoi s’annuleraient-elles? Cela n’a aucune raison d’être le cas. Si vous vouliez le démontrer il faudrait faire le calcul. Et déjà commencer par démontrer qu’il y a des externalités positives non nulles non déjà contenues dans le prix bas.

        Vous affirmez les dogmes que toute taxe est mauvaise par principe, que seuls les prix des marchés sans aucune entrave sont justes, qu’aucune proposition étatique n’est raisonnable, mais ce ne sont que des dogmes auxquels vous choisissez de croire, en aucun cas le résultat d’une analyse économique rigoureuse.

        • « Quelles externalités positives ? (…) sa présence sur le marché n’apporte strictement rien, à part son prix bas » : amusant collector ! Avec des amis comme vous, les étatistes et autres socialauds n’ont pas besoin d’ennemi.

        • à part son prix bas…..
          faut pas chercher à comprendre….

        • il y a un truc qui me chiffonne c’est que en ce qui concerne le carbone on parle de justice climatique qui revient au final à ne pas rejeter moins de CO2 mais d’effectuer un transfert de richesse des pays les plus plus riches vers les pays les plus pauvres, tandis que quand il s’agit de légumes il faut interdire aux zone à bas coûts de main d’oeuvre ou à meilleure efficacité énergétique d’en produire et d’interdire donc un sain transfert de richesse via un échange commercial conduisant à une optimisation climatique ou à un amoindrissement de la pauvreté.

          les écolos semblent vouloir un monde égalitaire mais pourtant s ‘opposent au mécanisme d’égalisation qui existent..

          Les faibles coûts de transport de marchandise sont une des plus grandes opportunité imaginable pour les pays pauvres de sortir de la pauvreté.

    • si l’agneau néo zélandais vaut moins cher qu’en France, c’est que la production est quantitativement supérieure et que les normes néo zélandaises sont differentes voire inexistente

      • Pas du tout : l’agneau de Nouvelle zélande est moins cher car ce pays a décidé il y a quelques années de supprimer toutes les subventions agricoles ( groupe de Cairns): après un peu de panique les agriculteurs n’avaient d’autre choix que d’être plus compétitif et d’exporter. Ainsi ils ont près de 40 % des échanges mondiaux sur le lait! Un hectare de prairie en NZ produit 4 ou 5 fois plus qu’en France! Voilà pourquoi l’agneau est moins cher.

        • oui je ne connaissais pas j’ai trouvé ça par exemple

        • c’est la globalisation. Se fédérer pour produire plus de volume. Que sont devenus les éleveurs néo zélandais ?
          Est ce que leur production et leur mode de vie ont changé dans leur production locale ?

    • bof pas du tout sauf à dire que le locavorsime est un concept creux…car alors on fait du locavorsime sans le savoir, personne n’a jamais cherché à faire du loinvorisme!!!

      bon je vais acheter mes choux à trente km ils sont aussi chers pas meilleurs, mais c’est plus loin, donc c’est mieux…

      si le locavorsime est de favoriser les produits locaux si ils sont meilleurs et moins chers…. c’est d’une insondable connerie ou prendre les gens pour des insondables cons….

      et tout le monde essaye de ne pas gaspiller l’energie et l’ironie est que à richesse constante les solutions écologistes sont en général plus exigeante en énergie…car elles partent du principes que les gens gaspillent l’énergie!!!

      • Oui c’est vrai, l’agriculture bio est plus consommatrice d’espace et d’energie par ha. Les rendements sont plus faibles en bio donc il faut plus de surface pour produire la même quantité qu’en agriculture productive et le désherbage est mécanique donc plus de travail du sol = plus d’énergie consommée, sans parler du transport de tonnes de fumier.

        • les écolos adeptes de la faible consommation énergétique devraient en effet être contre l’agriculture biologique qui est plus énergivore …. à moins que écolo ne soit qu’une couverture pour faire passer d’autres idées ( décroissance, punition des humains, imposer à chacun un mode de vie ….)

        • Rendement est contraire à superficie mais s’ajuste avec quotas.
          Un rendement est un.calcul.pour trouver une production.équitable de marché.
          Concernant le marché Bio, il existe un cahier des charges.

          • Désolé mais je ne comprends pas votre réponse.Par rendement j’entends simplement la production( en tonnes par ex) par hectare.Je ne vois pas le lien avec l’équité.Oui il y a un cahier des charges pour le bio ( en gros ne pas utiliser de produits chimiques synthétisés par l’homme) mais cela ne modifie en rien sa moindre performance ( économique, environnementale, énergétique) par rapport au modèle dit conventionnel. Le modèle bio ( en fait assez proche de ce qui se faisait il y a plusieurs siècles) ne peut rivaliser avec l’agriculture moderne qui profite de beaucoup d’innovations.
            Avec le bio on joue aux apprentis sorciers: mettre des excréments d’animaux ( = fumier, lisier) qui contiennent des bactéries et virus dont certains sont pathogènes n’est pas hygiénique et est risqué car personne n’a étudié l’impact de recombinaisons génétiques possibles entre ces virus et une fois dans le sol on ne peut s’en débarrasser. Je suis plus confiant dans les nitrates produits par l’homme ( azote de l’air qui est oxydé )et qui est indemne de bactéries et virus.
            Pour la qualité des aliments le manque de traitements laisse proliférer des champignons toxiques qui produisent des mycotoxines parfois cancérigènes.
            Le faible rendement oblige à déforester pour produire la même quantité.
            L’usage du cuivre stérilise les sols ( destruction vers de terre…)

            • vous savez il suffit de dire que l’avantage du bio par rapport au non bio n’est pas prouvé, mais tant qu’on reste dans des problèmes de ventres pleins ça va…

              le but du bio est de ne pas polluer la nature avec …une liste de produits considérés comme ..non « naturels » par le bio…et pis c’est comme ça…ça ne repose pas sur une évaluation objective mais sur la conviction que à terme les atteintes à l’environnement finiront effacer les avantages des pesticides non bio …

              Les allégations sur les qualités nutritionnelles des produits ne sont pas fondées.

              • Le bio est d’abord utile aux agriculteurs, pour éviter une vie raccourcie !!

                Et je connais des agriculteurs de la famille de ma femme, victimes de cette productivité intensive sur grandes surfaces, obèses, avec diabète (jambes coupées), avec cancers liés aux pesticides et produits chimiques, à vies raccourcies, au point de pendre conscience qu’ils auraient du faire du bio depuis fort longtemps, au lieu d’en mourir de ces méthodes !!

                Après les allégations sur les qualités nutritionnelles des produits sont fondées, surtout par la bien plus fiable quantité de saletés chimiques qui s’y trouvent, le vin en contient cent à mille fois plus que ce qui est autorisé dans l’eau potable du robinet !!

                Si on obligeait à afficher sur les produits vendus, toute la liste de tous les traitements effectués, comme les dizaines sur les raisins ou les pommes, les clients achèteraient immédiatement le bio sans hésiter, même avec des vers dans les fruits !!

                Lorsqu’on passe vite à 500m en vélo d’un champ de blé en cours de traitement d’hiver (ou aussi de vigne), on étouffe, les poumons brulés, et je me demande toujours comment les agriculteurs peuvent subir un tel traitement pur poison, avec un masque dérisoire sur la figure dans leur tracteur des jours durant !!

            • Dans la viticulture bordelaise, pour les Bordeaux, il est demandé de produire des volumes ex : 55 hectolitres à l’hectare. C’est un.quota donné pour le marché des Bordeaux. A cela s’ajoute un cahier des charges pour le conventionnel et le bio. Dans une coopérative viticole il y a des techniciens qui suivent l’État de la vigne et du raisin de la pousse jusqu’au vendange. Pour être certifié en Bordeaux, un.organisme controle tous les 5 ans l’etat du vignoble. Contrôle du matériel
              Subvention ou pas, je trouve que
              la contrainte est tout de même importante.
              Puisque les viticulteurs sont des pollueurs avec leurs pesticides, je comprends le ras le bol de la profession.

  • Je peux comprendre le scepticisme mais il manque quand même quelques données un peu importantes dans votre analyse. Certes la relocalisation ne se décrète pas et ne s’improvise pas mais de là à parler d’utopie il y a un océan de variantes et possibilités. La 1ère étant de prendre le temps…
    Sur le rayon de « collecte » alimentaire à l’échelle du département et concernant votre carte : elle indique les productions majoritaires.
    Pour le 1er, il parait utile de vous rappeler qu’il est de 100 à 250 kilomètres maximum autour de son domicile, ce qui dépasse (largement) l’échelle du département.
    Pour la 2nde, là encore rien n’empêche de trouver des produits autres… donc dans les 2 cas la diversité souhaitée et souhaitable de l’assiette de locavore. Sans compter ‘existence d’alternatives à certains produits : pourquoi toujours utiliser du sucre quand il y a du miel par exemple ?
    Et qui dit que le locavorisme doit être absolu ? il prévoit des « dérogations » parce que ce n’est pas une punition mais un choix de vie voire de société et que parfois et ben on peut pas tout bêtement. Mais là encore c’est une question d’équilibre et notamment de qualité et de prix juste (tout travail mérite salaire à au moins hauteur de ce qu’on a pu y investir surtout en temps).
    Sur la quantité à produire : la surface de forêt c’est près de 30% du territoire et elle s’accroit. Pendant ce temps le nombre d’agriculteurs diminue et la taille des exploitations augmente. Pourquoi vouloir toujours concentrer et spécialiser ? Il y a d’autres manières de faire. Surtout quand concentration et spécialisation entraine la fragilité des cultures et des élevages face aux maladies, aléas climatiques…
    Et un dernier point, sur le coût en subventions, dois je vous rappeler les milliards que l’Etat et l’Europe verse au secteur agricole ??? Quitte à ce qu’on utilise mes impôts je préfère que ce soit le petit producteur qui en profite plutôt que le gros qui fait de la m… sur un sol mort qui ne produit qu’à coup de pesticides et d’engrais.
    Donc plutôt que de réfuter laissez une chance de faire autrement

    • oui ça c’est exact parlons des subventions…

    • L’agriculture moderne s’est mécanisée et c’est une bonne chose mais pour rentabiliser le matériel agricole il faut une grande surface.Il faut travailler seulement 2 à 3 heures par an pour produire 1 hectare de céréales ( moins d’une heure en Australie!), cela veut dire qu’avec 100 ha on travaille 300 heures / an ( vs 1500 à 2000 heures pour un salarié à plein temps!!).Il est donc bien évident que l’on ne peut gagner beaucoup en travaillant si peu. Il y a donc 2 options: avoir une petite surface et un autre boulot ou avoir une très grande surface ( pour les grandes cultures).Les subventions sont ,pour l’essentiel, une arnaque qui consiste à faire croire au contribuable qu’il faut bien payer pour que le gentil agriculteur n’utilise pas trop de pesticide et maintient la biodiversité…Les gros agriculteurs n’en ont pas besoin au cours actuel des productions ( cad depuis 7 ans).Par contre il n’est pas correct que les gros font de la m… : c’est plutôt le contraire car les gros disposent de tous les outils techniques nécessaires pour faire la quantité et la qualité.Quant au sol mort c’est une invention stupide: dans le sol il y a quantité de micro organismes dont la plupart sont encore inconnus. (ex: l’usage de pesticides favorise le développement des micro organismes qui les dégradent).En légumes ( tomates, fraises.. ) on peut effectivement produire sans aucun sol ( sur laine de roche).La spécialisation est une nécessité absolue pour atteindre l’excellence et sans cette spécialisation le coût de l’alimentaire ferait un bon de 12 % de notre revenu à plus de 20 % : on prend l’argent où??

      • oui, et donc..parlons des subventions…
        là ou j’habite on a en gros le revenu agricole dégagé par les agriculteurs = subventions…

        • C’était vrai avant 2007 pour les grandes cultures mais ce n’est plus le cas maintenant : voir les études INSEE sur les revenus agricoles en ne regardant pas la moyenne qui cache les différences ( selon la spécialisation et selon la taille). N’oublions pas que la vigne, l’arboriculture, les élevages de porc et de poulet … sont très peu subventionnés ( à la différence des grandes cultures et de l’élevage bovin, ovin). Les subventions n’incitent pas à la performance et la fiscalité non plus: il y a donc un sur équipement en France ( nb de tracteurs / agriculteur …..) Le revenu par heure réellement travaillé est actuellement très bon en grandes cultures ( pour cette raison leur nombre a peu baissé depuis 10 ans à la différence des éleveurs dont le nombre s’est écroulé).

          • Visor,

            et les charges, et la retraite de 800 euros on en est où ?

            • Beaucoup d’agriculteurs ont une très faible retraite mais cela ne doit pas occulter le niveau de patrimoine des agriculteurs ( voir étude INSEE) : ils sont très proches des cadres supérieurs et font partie des quelques % de ménages les plus riches en France. Il est vrai que beaucoup décident de transmettre ce patrimoine ( c’est leur choix) plutôt que d’en profiter. En d’autres termes la retraite serait très correcte si ils vendaient une partie du patrimoine qu’ils ont acquis.( on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre)

      • Et je connais des agriculteurs de la famille de ma femme, victimes de cette productivité intensive sur grandes surfaces, obèses, avec diabète (jambes coupées), avec cancers liés aux pesticides et produits chimiques, à vies raccourcies, au point de prendre conscience qu’ils auraient du faire du bio depuis fort longtemps, au lieu d’en mourir de ces méthodes !!

  • Wah y a eu du monde depuis mes premiers commentaires tellement naïfs mais partagés par pas mal de monde apparemment. Je viens de revoir cette vidéo qui m’a fait penser à vous j’espère que ça vous plaira :

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