Des puits sans fond en cascade

Pour maintenir à flot un seau percé, rien de tel que le panier percé par excellence : l’État, créateur de puits sans fond depuis sa création.

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Des puits sans fond en cascade

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 septembre 2014
- A +

contrepoints 734 puits sans fondL’État avait accordé 30 millions d’euros à la SNCM pour boucler l’année 2014. Fin septembre, l’entreprise est très proche de la cessation de paiement. Depuis 2001, l’entreprise enchaîne les déficits, et l’argent offert par l’État n’aura servi qu’à prolonger un peu plus longtemps le lent naufrage de la société maritime.

Naufrage inévitable. La SNCM s’apparente plus à une mafia qu’à une entreprise dans un système capitaliste. Entre poids des syndicats et petites magouilles, elle est une proie de plus des syndicats français du crime qui dilapident l’argent du contribuable et mettent des bâtons dans les roues des chefs d’entreprise et leurs salariés.

Avec l’accord, l’appui et la bienveillance de l’État, qui ne serait pas aussi puissant s’il ne donnait pas autant de poids à ce genre d’associations et groupes de pression. Il finance les syndicats, la culture, la presse, l’éducation, et légifère en faveur des lobbies qui ont (et achètent d’une façon ou d’une autre) ses faveurs. L’habit ne fait pas le moine ; toute institution n’est jamais composée que d’hommes, et tous ces défenseurs d’une cause supérieure utilisent les apparences à leur profit.

Car il ne s’agit que d’apparences ; l’État n’existe que parce qu’il est reconnu comme tel. Un chef d’État devient dictateur si on le veut, un résistant devient terroriste selon le point de vue que l’on adopte.

Il n’existe en derrière analyse aucune entité appelée « gouvernement » ; il n’y a que des gens qui se constituent en groupes appelés « gouvernements » et agissant d’une façon « gouvernementale ». – Murray Rothbard, « The Ethics of Liberty »

Son absence de perspectives admise, on peut concevoir la SNCM comme un seau percé ; dans les salles des machines de ses bateaux, les moteurs brûlent sans doute de l’argent au lieu du fioul. Et pour maintenir à flot un seau percé, rien de tel que le panier percé par excellence : l’État, créateur de puits sans fond depuis sa création.

Tout cela prêterait à sourire si le gouffre béant qu’est l’État ne mettait pas des bâtons dans les roues d’individus en chair et en os, n’engloutissait pas leur énergie, leur temps et leurs ressources. Censé assurer un cadre propice à la vie de chacun, l’État fixe un cadre qui la limite. Les citoyens poussent dans des bouteilles.

Étriqués et difformes, rares sont ceux qui parviennent à prendre assez de hauteur pour comprendre que tous les maux contre lesquels l’État prétend nous prémunir sont des prophéties apocalyptiques autoréalisatrices. Sans État, comment être certain que les plus démunis seront aidés par les autres ? En imposant la solidarité, l’État détruit la solidarité existante (rend plus rare l’aide volontairement apportée aux plus démunis) et condamne toute une frange de la population à vivre sous sa dépendance.

Impossible, sans prendre de hauteur, de voir que plus d’emplois seraient créés si l’État ne taxait pas autant l’emploi ; qu’il y aurait moins de pauvres si l’État ne taxait pas autant la richesse ; qu’il y aurait moins de chômage si l’État ne réduisait pas le périmètre légal du travail. Impossible de comprendre que, malgré une identité propre, rien n’existe indépendamment de son environnement, et qu’il y a bien peu de sens à concevoir séparément les éléments d’un système. C’est pourtant ce que fait l’État : il dessine des cases, imagine des interactions entre elles et, ainsi, modèle la réalité, en fait ce qu’il craint qu’elle soit et contre quoi il promet de défendre le citoyen.

Il crée des interférences dans chaque système où il intervient. Se concevant comme régulateur, il ne fait que créer des déséquilibres que le temps amplifie et qu’il vient par la suite ajuster et corriger, pensant avoir aidé ce qui fonctionnerait très bien sans lui. Il crée le besoin d’un régulateur qu’il ne peut pas être mais pense incarner ; l’organe étatique crée l’illusion de la nécessité de sa fonction. Et les groupes de pression qu’il soutient l’aident à maintenir l’illusion en vie, pointant toujours de nouvelles injustices requérant son action.

Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. – Proverbe Shadok

La liberté permet aux hommes d’exprimer ce qu’il y a de meilleur en eux. Combien de temps laisserons-nous l’État pomper nos énergies, notre temps, nos ressources, nos vies ? Combien de temps laisserons-nous des syndicats mafieux, des moralistes incapables de boucler les fins de mois, des bien-pensants incapables de raisonner nous dicter notre conduite ?

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  • Hélas, c’est vrai.

    On peut commencer par enlever le pain de la bouche de nos élus. Le seul moyen que l’Etat comprenne ce que le mot pauvreté signifie réelement.

    Car pauvre, n’est pas l’élu qui vit dans un HLM en plein coeur de Paris. Celui qui ne paye pas d’impôts, ni même, ne prend le temps de faire ses papiers ou de payer ses factures.

    Pauvreté, travail, factures, impôts, fin de mois dans le rouge, précarité permananente, lois, taxes, tracasseries incéssantes de l’administration. La France est un enfer. Il n’est pas pavé de bonnes intentions.

    Cela est calculé, maitrisé au millimètre.

    Il y a encore consentement. Jusqu’à la prochaine dictature fasciste. Il n’y aura pas de passage par la case liberté. Hélas.

    • bonjour Moi ;vous n’avez pas tort sur le fond ,à savoir faire ressentir aux élus un sentiment de rejet : Exemple : par tradition je recevais un ou deux édiles du coin à une partie de chasse ,et à une mini-tribune dans une association de loisir sportif , étant président de l’une et secrétaire de l’autre .Ces gens ,non invités depuis 2 ans (comme c’est notre droit ,puisque privés et non subventionnés) ,commencent à poser des questions et prennent très mal d’êtres ainsi mis à l’écart de petits avantages qu’ils pensaient acquis de plein droit !

    • Donner c’est donner, reprendre c’est voler. Ca n’a jamais empêché une entreprise ou l’état de reprendre par des moyens détournés ce qu’ils avait donné un peu imprudemment. Mais cela décuple la difficulté. Au final, les entreprises ou l’état se noient dans les difficultés pour faire la moindre réforme. Et on assiste au spectacle pitoyable du « crawl coulé » de notre premier hidalgo national.

    • La différence avec la fonction publique française est qu’en France, ils doivent être 20 pour déplacer le même tas de sable. Vu que, dans le calcul du PIB, la « richesse produite » par les employés de l’Etat déplaçant ce tas de sable est simplement mesurée en prenant leur coût pour la collectivité, cela permet d’accroître considérablement ce chiffre merveilleux du PIB.

  • MOI,
    Votre blog relatant la gabegie étatique française relate en fait l’état d’esprit bonapartiste français.
    Les causes de cette propension à la gabegie remontent généralement à la scolarité des citoyens auxquels on inculque le fait qu’il faut tout attendre de l’État.
    Les partis politiques de gauche et de droite, alternativement au pouvoir par un mouvement pendulaire bien réglé, ont tous pour objectif de concentrer tous les pouvoirs à Paris de faon à optimiser leur hégémonie décisionnelle étatique.
    Vous citez l’exemple de la SNCM qui était la Cie maritime qui avait le monopole des liaisons maritimes entre le continent et la Corse.
    Vous avez mis le doigt sur un exemple type de ce qu’il ne faut pas faire dans un état démocratique en utilisant l’argent des contribuables pour financer à fonds perdus des privilèges auto-proclamés de certains.
    Toujours concernant la SNCM, je vous cite un exemple édifiant de dysfonctionnement : Les salariés de cette compagnie maritime, dont l’essentiel de l’activité se situe dans la période estivale, ont obtenu le droit de prendre leurs congés annuels entre les mois de juin de septembre !!!!.. Un tel acquis social a obligé la SNCM à doubler l’effectif de tout le personnel naviguant.
    Imaginez le syndicat des moniteurs de sports d’hivers revendiquer le droit, pour leurs adhérents, de prendre leurs congés annuels pendant les 3 ou 4 mois d’enneigement des stations d’hiver; ce serait pourtant une revendication plausible si les stations d’hivers avaient le régime juridique de la SNCM.

    • Esprit bonapartiste français , you bet !!! Sous Napoléon trois , les dépenses de l’état représentaient moins de 10 % de pib contre presque 60 % en système socialiste !!!

    • Si nous étions en démocratie il n’est pas certain mais probable que justement les contribuables aurait mis le hola
      le Pouvoir est aristocratix tiens ça me plait cette gauloiserie

      • Ce cas de la SNCM est significatif de la décrépitude de l’appareil étatique français qui a cédé au chantage à la grève du syndicat CGT des marins.
        Le résultat étant que, compte tenu de la période hivernale de faible trafic maritime, le personnel travaille à bord à tiers temps en étant payé pour un temps complet.
        Le top de la conquête sociale jusqu’au jour ou la SNCM sera contrainte de déposer le bilan !

      • Hélas, aristocratique c’est le pouvoir par les « meilleurs ». En ce moment on a plutôt le pouvoir par les pires. Les pires des gens intelligents, ceux qui sont égoïstes, paresseux, n’aiment que la révérence servile, se trouvent dans la « haute administration » ou la politique (ou les deux). Ils sont intelligents, hélas, mais bien les pires d’entre les gens intelligents.

        • 40ans qu’ ils pondent des Budgets d’ Etat négats et toujours au volant ! hé hé !
          bien certains que ce sont des excellents et privilégiés en plus ( définition Larousse
          pouvoirs aritocratix

  • Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. – Proverbe Shadok

    Certes, mais aussi, leur motivation :

    Il faut pomper pour vivre et donc vivre pour pomper

    Pour conclure sur ce thème, et dans cet esprit, en langage populaire :

    ils nous les pompent …

    A quand des politiciens sérieux ❓
    S’il n’y en a pas assez, eh bien, diminuons en le nombre ❗

  • Je ne dirai pas que l’Etat ne dysfonctionne pas.

    La situation actuelle (et qui dure depuis des décennies) est malheureuse et cet exemple que vous donnez à propos de la SNCM est malheureusement symptomatique des difficultés françaises et de leur mauvaise gestion par l’Etat.

    Cependant, votre vision « idéale » d’une société sans Etat pour atteindre la « liberté » me choque, et m’inquiète, surtout pour quelqu’un qui occupe des fonctions telles que les vôtres et qui sort d’une école telle que l’ESSEC. J’espère que dans votre prochain article, vous donnerez un exemple dans le monde de ce paradis sans Etat que vous décrivez.
    Ou si ce que vous souhaitez (car ce n’est même pas clair dans cet article) est la libéralisation totale de la société, reprenez peut-être vos vieux cours sur l’état, le climat social, des sociétés Britannique sous Thatcher ou Américaine sous Reagan.

    Ou alors ayez au moins, peut-être par humilité, l’honnêteté intellectuelle de ne pas proposer une solution « idéale » aux maux de nos sociétés et proposez un paragraphe de nuances. Cela évitera d’avoir les commentaires manichéens que l’on voit sur chacun de vos articles – bien écrits et intéressants, bien que je ne partage pas votre opinion -, qui n’élèvent pas le débat.

    • votre vision « idéale » d’une société sans Etat pour atteindre la « liberté »

      Vous voyez très mal :mrgreen:

      Le libéralisme n’implique pas l’absence d’état, mais un état limité au minimum.
      Tout ne peut être privatisé.
      En quelque sorte, vous défendez l’URSS ❓

      • « Vous voyez très mal :mrgreen:
        Le libéralisme n’implique pas l’absence d’état, mais un état limité au minimum. »

        C’est pour cela que j’ai pris les exemples des gouvernements Thatcher et Reagan. Mais peut-être avez vous mal vu ?

        « Tout ne peut être privatisé.
        En quelque sorte, vous défendez l’URSS ❓ »
        Vous avez ici vu ce que vous vouliez voir et il est amusant de constater que pour certains libéraux extrêmes, tels que vous MichelC, vous contredire revient à être rangé dans la case communiste. Finalement vous êtes aussi aveugles que les-dits communistes.
        Pour répondre à votre question, je n’ai pas proposé d’alternative au système actuel dans mon commentaire, l’espace réservé à celui-ci étant un peu restreint pour ce genre d’exercice.

        • Pour répondre à votre question, je n’ai pas proposé d’alternative au système actuel dans mon commentaire, l’espace réservé à celui-ci étant un peu restreint pour ce genre d’exercice.

          Mais je vous en prie, prenez votre temps :mrgreen:

          Si l’interface vous gêne, prenez un éditeur de texte.
          Le choix est vaste. Microsoft Office, OpenOffice, Wordpad …. le choix est quasi illimité :mrgreen:

          Vous pourrez ainsi défendre vos systèmes « alternatifs ». Vous aurez très certainement un grand nombre de réponses qui, j’en suis persuadé, vous éclaireront de votre erreur 😉

        • Thatcher a fait le sale boulot : celui de réduire l’état et casser les syndicats. J’ai détesté à l’époque. Blair a tiré les marrons du feu.

          Mais on fait quoi chez nous pour ne serait-ce que revenir de 10 ans en arrière ? (sachant que c’est plutôt 40 qu’il faudrait viser)

        • Pourtant Michel est plutôt soft, par contre vous risquez d’enerver les autres. Ceux qui tuent des chatons mignons et violent des enfants.

          Car c’est connu, les libéraux sont de gros idéalistes. Un peu comme un socialiste, mais en beaucoup plus pragmatique et logique.

          Ce qui revient à dire, surtout n’essayons pas autre chose que le socialisme qui ne marche pas. Hein ?

          Vous voulez un exemple qui marche? Le siècle des lumières qui a engendré les droits de l’homme, la constitution, l’idee débile de la liberté, du capitalisme.

          Autant de valeurs détruites par les nazis, les communistes, les socialistes, les gens comme vous, ceux qui ne veulent voir.

  • Bof, rien de bien nouveau sous le soleil.
    Les moutons sont fait pour être tondus…

  • L’immobilier locatif est un bon exemple : suivant l’admirable principe qu’il faut défendre les pauvres locataires (ou les pauvres squatters) contre les (forcément) riches propriétaires, il faut au minimum deux ans, une décision de « justice » et évidemment être hors de la période hivernale pour expulser les mauvais payeurs.
    Bizarrement il devient de plus en plus difficile de trouver un appartement à louer…

    • Et pour cause pour vous répondre PAT
      Deux ans dans le meilleurs des cas, quatre dans le pire des cas et trois en moyenne.
      1. lettres recommandées
      2. huissier(2 à 5 fois)
      3. tribunal première instance Ou référé
      4. cours d’appel
      5. parfois cassation
      6. demande force publique pour expulsion. Décision du préfet, et non de la police même sur présentation du jugement.

      Cerise sur le gâteau pertes loyer et frais

      Ci-dessus, 2 cas concrets, vécus il y a 3 ans. Un cas d’expulsion sur terrain loué, l’occupant refusant de payer les loyers ou les minorant : 4 ans de procédure.
      Dame seule touchant APL, pension et aides sociales, dans un appartement F3, refusant d’être logée dans un appartement plus petit par les soins de la mairie. 3 ans de procédure.
      Sans commentaire.

      • Il y a un concept tiré de l’expérience du vivant:

        Ne respecte pas ceux qui ne le font pas. Pourquoi respecter des lois, des politiciens, des locataires malhonnêtes.

        Quand la justice sort du cadre légal, c’est que la loi est injuste.
        Dès lors, il faut appliquer le droit idéal. Celui qui doit être.

        Quand il faut supprimer des droits pour avoir de la justice, c’est que la société est malade.

    • Bien sur il faut que le locataire signe la lettre qui est envoyée en Ar donnant officiellement sa dédite.
      Rien d’impossible pour motiver son locataire….

      Sinon reste, la méthode de la bombe lacrymogène, changer les serrures, couper le courant, lâcher des cafards, des boules puantes. Etc….

      Ah, mais c’est ignoble ce que je raconte, je suis un monstre. Oui, c’est vrai. L’Etat m’y oblige.

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