Médecins, pharmaciens : (re)devenez libéraux !

Déclarations contradictoires du ministère et contradictions des professions libérales.

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Médecins, pharmaciens : (re)devenez libéraux !

Publié le 24 septembre 2014
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Par Phoebe Ann Moses.

médecine credits william creswell (licence creative commons)Une loi en préparation provoque des remous dans les milieux de la pharmacie et de la médecine. En cause notamment : la déréglementation des professions, la vente de certains médicaments hors officine, le tiers-payant généralisé. Si ces mesures posent de réelles questions de bouleversement de la société et de la pratique médicale, elles obligent aussi ces professions à se positionner… contre toute attente, pas toujours dans le sens de leur liberté.

 

Les contradictions au niveau ministériel

Récemment, Marisol Touraine a pris position contre la vente de médicaments hors officine. Sur le sujet, elle est épaulée par Catherine Lemorton, présidente socialiste de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale (et pharmacienne de formation) : « Une telle mesure, si elle devait être adoptée, juge-t-elle, mettrait à mal toute la politique menée visant à ce que les Français consomment moins de médicaments. »

La vente de médicaments hors officine conduirait donc potentiellement à une baisse de leur prix, à un accès facilité pour le consommateur, donc à une augmentation de leur consommation. Bizarre raisonnement pour un ministre qui ne jugeait pas il y a quelques mois que la gratuité des soins augmenterait leur consommation.

Faut-il comprendre que le monde politique protège soudain les pharmaciens ? Dans ce cas dans quel but ? On sait que Marisol Touraine veut faire des économies et qu’il n’y a pas plus évident comme économie que de laisser le consommateur accéder librement à certains médicaments non remboursés.

Ou bien est-elle en train de faire un pacte avec des syndicats qui en échange de ce qu’ils demandent, céderont sur ce qu’elle demandera plus tard ?

Ou bien se raccroche-t-elle à son idéal socialiste anticapitaliste : il ne faut pas appliquer les lois du marché dans le domaine de la vente de médicament ? Comme si les laboratoires étaient philanthropes lorsque leur produit est vendu en pharmacie, mais deviendraient d’horribles marchands si ils étaient distribués hors officine.

Il faut se rendre à l’évidence, le monde de la santé, de la médecine et du médicament est en train de se modifier profondément. Il est vital de s’adapter à un monde qui change, une demande qui évolue, un consommateur qui s’informe.

Déréglementer ces professions est une idée plutôt libérale qui devait être accueillie favorablement. Or, c’est le contraire qui se produit.

 

Les contradictions des professions libérales

Les professions libérales prévoient de manifester leur désaccord mardi prochain, le 30 septembre, à la suite des notaires et des huissiers, qui eux, ont stoppé leur grève puisqu’ils ont obtenu ce qu’ils demandaient à l’État. Ce fait précis pousse d’ailleurs à se demander quel lien les professions libérales souhaitent établir avec l’État : obtient-on satisfaction en demandant l’aide de l’État ? Veut-on être libre ? Ou être « libre sous conditions » ? Libre mais réglementé par l’État ?

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Les points principaux qui crispent les médecins concernent le tiers payant généralisé, déjà expliqué longuement ; mais aussi la livraison clefs en mains du financement des soins aux mutuelles, trop contentes de récupérer un domaine supposé « rentable » (il ne l’est pas actuellement pour la Sécurité sociale, mais géré différemment, il est un des domaines les plus porteurs de croissance selon Jacques Attali).

Sur ce point, il faut comprendre leur inquiétude : si l’État se décharge progressivement du coût de la santé sur les mutuelles, en livrant les médecins comme les patients à des organismes qui trieront les dossiers en fonction de l’argent qu’ils peuvent gagner, il ne s’agit pas du tout d’une mesure libérale, ni même néo-libérale, ou sociale-libérale : il peut être à craindre que les données de santé, une fois ouvertes, puissent être consultées librement. Le patient multi-risques peinera à trouver une mutuelle qui consente à le prendre en charge, ou alors ce sera à un tarif prohibitif. Les mutuelles ne prendraient aucun risque, donc pour elles non plus, pas de libéralisme : uniquement du calcul, de l’investissement rentable et du capitalisme de connivence.

Les hôpitaux et les cliniques, de même peut-être prochainement que les cabinets médicaux, devront signer un contrat avec ces mutuelles, pour créer des réseaux de soins et de remboursement : le patient affilié à une mutuelle devra aller là où sa mutuelle le remboursera. C’est déjà un peu le cas aujourd’hui. Cela deviendra obligatoire. Ainsi, plus de liberté de choix de son médecin.

Plus de liberté de choix de la prescription non plus : le médecin payé directement par la Sécurité sociale, et non plus par le patient, devra se conformer à ce qu’exige l’assurance maladie : il faudra prescrire ce que la Sécurité sociale rembourse, et ne pas sortir des sentiers tracés par l’État. Certains médecins fraîchement installés reçoivent déjà des lettres inquisitrices leur demandant de justifier la mention « non substituable » inscrite sur l’ordonnance. Il leur est demandé de citer le paragraphe signalant des effets indésirables du médicament de Pharmacovigilance1 ! Il leur est également rappelé que le médecin reste « libre de ses prescriptions… dans les limites fixées par la loi » (sic) !

Autre motif d’inquiétude, la déréglementation, qui pourrait paraître libérale aussi, mais ne l’est pas  : il sera possible d’ouvrir le financement des cabinets médicaux, des pharmacies, à des financements extérieurs au professionnel. Les médecins craignent, par exemple, d’être confrontés à la concurrence de maisons médicales financées par des moyens plus confortables que les leurs. Si le financement des cabinets, ou des pharmacies, est de plus en plus difficile à trouver quand on est seul ou peu nombreux, la concurrence financière avec des maisons médicales ou des pharmacies financées par de grands groupes finira par tuer les professions libérales de plus petite taille, peu armées alors pour résister à la pression financière en face d’elles. Il ne restera alors que des salariés, dont le statut n’est pas à critiquer, mais le libéralisme n’existera plus.

 

Un message difficile à faire passer

C’est pour cela que les professions médicales libérales descendront dans la rue mercredi prochain. Mais les médias sont toujours prompts à relayer le message étatique. Ayant été bercés au son de « médecins nantis », « médecins qui s’installent de préférence au soleil », « j’aime pas les riches », « mon ennemi c’est la finance », les Français ne sont pas armés pour comprendre les revendications de professions dites favorisées alors qu’on est en crise. « Ce n’est pas facile » de s’en sortir, alors si certains s’en sortent mieux que d’autres, ils ne sont pas à plaindre. Le travail d’explication des conditions de travail, des conditions de rémunération, est brouillé par le tout gratuit qui plaît tant. On préfère écouter celui qui propose un alléchant système plutôt que voir ce que cache la démagogie du projet.

Sans compter que les syndicats à même de discuter avec le gouvernement négocient d’obscurs accords, et parasitent eux aussi le message en picorant les arguments des uns, puis des autres, sans se rendre compte que ce sont eux qui devraient les premiers porter un message de liberté. Ainsi, alors qu’ils devraient livrer bataille contre le tiers payant généralisé, mesure emblématique de la perte de liberté du médecin, certains syndicats ont commencé à accepter une valorisation du montant de la consultation qui passerait de 23 à… 25 euros. Deux euros de plus quand la moyenne européenne du prix d’une consultation en médecine générale se situe au-dessus de 40 euros ! C’est simplement dévoyer un combat : les médecins demandent seulement leur liberté. Mais s’il faut vraiment ajouter au débat le coût réel d’une consultation, alors ce ne sont pas deux euros qui vont compenser les multiples tâches administratives que le gouvernement souhaite ajouter à l’emploi du temps des « offreurs de soins ».

Il sera donc très difficile d’entrevoir un espace de liberté dans les revendications des professions libérales. Il est au contraire à craindre qu’elles soient en contradiction avec elles-mêmes, en demandant toujours davantage de législation, d’intervention de l’État, voire de protection ou d’interdictions afin de pouvoir « survivre ». Ceux-là même qui se disent libéraux vont prochainement appeler au secours et… demander à l’État de les protéger ! Alors que l’occasion serait belle de demander d’être libéré du carcan étatique à l’occasion de l’ouverture à la concurrence engendrée par la déréglementation.

Demander un retrait de la loi en préparation ne va certainement pas suffire. En effet, n’est-ce pas quémander auprès de l’État qu’il leur laisse ce qu’il leur accorde déjà avec parcimonie ? N’est-il pas temps pour ces médecins ou ces pharmaciens ou ces dentistes, qu’on n’entend jamais, de faire entendre une fois pour toutes leur mécontentement : le carcan que l’État leur impose depuis des années n’est plus supportable et ce n’est pas un retrait de contraintes supplémentaires qu’il faut demander, mais une remise à plat de tout un système moribond.

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C’est beaucoup demander à un pays qui ne vit plus que dans l’assistanat à tous les niveaux. Cette gangrène qui fait que plus personne ne se croit capable de survivre sans l’État, empêche désormais d’entrevoir que réclamer le retrait d’une loi fait tomber dans le travers consistant à demander la conservation de ses acquis. Très « fonction publique ».

Il y aurait pourtant une chance à saisir de revaloriser les professions concernées : le vrai libéralisme n’est-il pas de savoir que l’on s’en sortira malgré la concurrence, que c’est même cela qui favorise la variété, et que c’est par son savoir-faire et ses compétences que l’on sera le meilleur et qu’on s’adaptera ? Les professions libérales, au lieu de se préparer à demander de la protection, toujours plus de protection, ce qui finira immanquablement par les mettre sous tutelle, devraient plutôt demander du libéralisme vrai : avec les mêmes règles du jeu pour tout le monde, sans passe-droit, sans connivence, sans subventions ou autre favoritisme caché. Évidemment, cela supposerait d’aller jusqu’au bout de cette demande : que tout service soit payant, que l’État n’intervienne plus du tout, à aucun niveau, ni financier, ni administratif.

 

Des mesures libérales pourraient pourtant être proposées

Que la Sécurité sociale se décharge progressivement de ses obligations ne fait plus de doute : cela finira par arriver, puisque les caisses sont vides. Les mutuelles obtiendront certainement le « marché » de la santé. Alors, pour que cela se fasse dans les conditions les moins préjudiciables pour le patient-consommateur, il faut que le dossier médical de chaque patient ne soit jamais rendu public ni ouvert à qui que ce soit d’autre que le patient lui-même : d’abord parce que lui seul est propriétaire de son corps ; ensuite parce que cela obligera les mutuelles et les assurances à prendre un risque en acceptant tout patient quel qu’il soit, sans connaître par avance le risque à assurer. À chacun de prendre la responsabilité de donner ou non l’accès à des données confidentielles. Il peut y avoir des clauses interdisant le partage de données d’une mutuelle à l’autre.

Ensuite concernant la difficile lutte contre l’entrée de capitaux extérieurs à ceux des professions libérales (par exemple, « au pire », des grands groupes qui financeraient des cabinets médicaux ou dentaires composés désormais de salariés, conduisant à l’extinction des professions libérales), il peut être envisagé par les professions libérales de se regrouper : les laboratoires d’analyse médicale le font déjà, ayant compris depuis longtemps que l’achat de matériel de pointe, coûteux, pouvait être plus facile à plusieurs, regroupant aussi la collecte des prélèvements, et se spécialisant parfois pour exploiter au mieux les compétences de chaque laboratoire.

De plus, les capitaux extérieurs ne pourront pas mettre en péril le professionnel qui détiendra au minimum 51 % du capital de sa société2, le reste étant bien encadré.

Faire front, s’adapter, sans perdre sa liberté, voilà ce que doivent envisager les professions libérales avant de demander à l’État de les protéger. Elles pourraient ainsi rester libres et lutter contre ce qui leur fait peur : la concurrence, la financiarisation du monde médical.

Mais réclamer la liberté ne sera pas un message facile à entendre, ni pour le patient, ni pour le médecin : c’est proposer à l’un et à l’autre de conclure un accord sans que l’État interfère dans cette relation très particulière qui ne peut et n’aurait jamais dû échapper au libéral qui se respecte.

  1. « Dans le cas où cette annotation aurait été portée pour des raisons médicales, je vous remercie de m’en indiquer les motifs. Dans l’hypothèse où l’un des motifs serait l’apparition d’effets indésirables pouvant être liés à un médicament générique quels sont les éléments de signalement de pharmacovigilance ? »
  2. Détention d’au moins 51 % du capital par les associés en activité au sein du groupe, pour les médecins, pharmaciens, vétérinaires, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, laboratoires d’analyse, professions paramédicales. Exemple pour les médecins : capital ouvert à moins de 50 % à d’autres médecins exerçant hors groupe, anciens associés pendant 10 ans, héritiers pendant 5 ans ; et capital ouvert dans la limite de 25 % à toute personne morale ou physique SAUF : fournisseurs, distributeurs, fabricants de matériel ou produits pharmaceutiques, entreprises d’assurance ou de capitalisation, organisme de prévoyance, de retraite, de protection sociale.
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  • « Ensuite concernant la difficile lutte contre l’entrée de capitaux extérieurs à ceux des professions libérales (par exemple, « au pire », des grands groupes qui financeraient des cabinets médicaux ou dentaires composés désormais de salariés, conduisant à l’extinction des professions libérales) »

    En France, tout « grand groupe » est inséré dans le système du capitalisme de connivence étatique. Les réformes actuelles ne sont pas du libéralisme, elles sont de la connivence étatique au profit des grands groupes tenus par la technocratie.

    • Dentiste salarié, les mutuelles ont déjà essayé: Trop cher. Les dentistes de mutuelle sont au pourcentage je crois. Du travail à la tache en gros !!!
      Et toutes les structures qui ne faisaient que du soin ont disparues
      Extraction et prothèse « générique » et basta…. Il ne fera pas bon d’avoir de mauvaises dents pour le péquin moyen
      Et praticien hors système pour les plus fortunés

  • « les cabinets médicaux, devront signer un contrat avec ces mutuelles, pour créer des réseaux de soins (et de remboursement) : le patient affilié à une mutuelle devra aller là où sa mutuelle le remboursera. C’est déjà un peu le cas aujourd’hui.  »

    C’est déjà le cas aujourd’hui avec la loi Leroux, et ça na va pas dans le sens de plus de libéralisme puisque le patient est fortement incité à aller consulter le praticien adhérant au protocole de la mutuelle, sinon il sera moins bien remboursé…ou pas remboursé du tout à terme.

    « des cabinets médicaux ou dentaires composés désormais de salariés, conduisant à l’extinction des professions libérales), il peut être envisagé par les professions libérales de se regrouper »

    Et comment font les petites structures en milieu rural pour résister… et après on va se plaindre de la désertification médicale.

  • pour avoir été médecin de campagne pendant 35 années, membre élu du conseil de l’ordre départemental, membre du bureau de l’ARS (Agence Régionale de Santé) je peux affirmer que l’exercice médical n’a rien de libéral.
    J’ai fait pousser des hurlements d’orfraie par mes confrères quand j’ai affirmé que nous étions des salariés indirects mais des salariés de la Sécurité Sociale. La patient nous paye et la SS rembourse
    A partir du moment où la première convention médicale a été signée avec la Sécu les médecins comme tous les autres acteurs de santé infirmières, kinés n’ont plus eu de libéral que le mot.
    Il n’y a rien de plus facile que de privatiser la santé et les pouvoirs publics en asphyxiant méthodiquement l’Assurance Maladie, en instituant le dogme de la sacro sainte « rentabilité » contribuent à la destruction du tissu médical.
    Les grands groupes financiers ont déjà investi les cliniques privées, sont en train d’investir dans les laboratoires d’analyses médicales car pour diriger un labo il n’est plus nécessaire d’être biologiste.
    Les hôpitaux sont astreints à la rentabilité et l’encadrement administratif domine le médical qui n’est plus qu’accessoire parce qu’il coûte.
    Les pouvoirs publics quels qu’ils soient droite et gauche confondues ont bafoué et mené en bateau le corps médical dans son ensemble: engagements non tenus s-uite à des accords SIGNES avec la profession, non revalorisation des honoraires, non respect des engagements contractuels de la convention médicale
    Ce qui m’a toujours rendu furieux c’est d’entendre dire que dans le PIB la santé n’est QU’UN COÛt alors que la santé participe AUSSI à la richesse du pays.
    Regardez le système que nos très socialistes gouvernants veulent instituer, copié sur les USA va aggraver notoirement le bilan financier.
    En France 10% du PIB et aux USA le double, voire plus pour une couverture qui ne couvre que les privilégiés.
    Bilan de tout ça:
    désertification médicale;
    Hôpitaux à la dérive avec un personnel en burn-out permanent, dégradation de la qualité des soins, dépassements d’honoraires, fuite des jeunes qui ne veulent plus s’investir dans une galère après 10 années
    d’études supérieures … etc … etc … je peux écrire un livre sur le sujet
    Moi, j’attends le jour béni où le bilan des actions visant à faire des économies à tout va nous prouvera chiffres à l’appui que les économies coûteront beaucoup plus cher à la société que par le passé avec à la clé une diminution de l’espérance de vie ou de la qualité de la vie comme aux Etats Unis ce si brillant « modèle ».

    • « Ce qui m’a toujours rendu furieux c’est d’entendre dire que dans le PIB la santé n’est QU’UN COÛt alors que la santé participe AUSSI à la richesse du pays. »
      Le jour où il sera intégré que le PIB est une mesure partielle de l’évolution des richesses on aura fait un grand pas. La création de richesse nait de l’échange. Si cette échange n’est pas monétisable (santé, contenu internet gratuit etc.) cela n’est pas intégré dans le PIB.

      • Le PIB n’est pas un stock c’est un flux. Et ça n’a donc rien à voir avec la richesse du pays. Le PIB n’additionne pas des coûts mais des valeurs ajoutées.

        Ou avez vous vu que les dépenses de santé ne sont pas dans le PIB ?

        Seuls les fonctionnaires sont intégrés pour leur coût quand leur service est non marchand (car pas de prix de vente) car alors il n’y a pas de valeur ajoutée puisque la valeur ajoutée se calcule par rapport à un chiffre d’affaires (prix de vente).

    • mais il n’y a rien de choquant à penser qu’on paierait plus cher dans un système libéral, car justement le seul prix qui ait un sens est un prix librement consenti….
      un prix plus élevé de la santé, impliquerait un intérêt accru des étudiants, mais en contrepartie une exigence des clients plus grande…

      Mais en réalité, ce qui importe davantage est l’assurance santé…car dans un monde libéral ou a priori quiconque pourrait exercer la médecine et proposer un prix, les gens seraient désemparés réduit à la seule renommée, d’autant plus que la satisfaction d’un patient ne signifie pas qu’il est bien soigné! des gens proposant une expertise est une prime annuelle fixe à payer pour être soigné et guéri trouverait leur

      les gens pourraient librement se faire soigner par leur homéopathe…mais je doute que beaucoup d’assureur seraient prêts à prendre le risque quoique des granules ne coûtent pas cher..

      au nom de quoi est on arrivé à penser que la médecine moderne est la seul à « imposer » aux gens?
      les gens ont le droit de faire leurs mauvais choix..
      la question de la désertification est aussi intéressante car de gros efforts sont faits pour maintenir une population rurale importante mais on ne sait pas trop pourquoi..il n’y a pas de désertification médicale mais une surpopulation rurale..

      bon il y a du lard et du cochon, mais notre vision de l’offre de soin, du soin qui a rendu le patient passif et quasiment dénue de choix pose question.

    • Pas un peu socialo communiste sur les bords ?
      Ce qui plombe le système, c’est toutes les structures administratives qui parasitent le système dont celles auxquelles vous participez (ARS=technocrate+idiots utiles)et je ne préfère pas parler des conseils de l’ordre qui sont aux medecins ce que sont les aga aux comptables. Du genre fermer les cliniques qui font trop d’ombre à l’hôpital alors que l’hôpital coute 2 à 3 fois plus cher. Qu’est-ce qui justifie que les HP secondaires coutent beaucoup plus que les cliniques pour un service moindre. Pourquoi les services d’urgence sont refusés aux cliniques(qui les réclament) et réservés aux hôpitaux.
      « Les hôpitaux sont astreints à la rentabilité » comment peut-on être astreints à la rentabilité quand on est virtuellement en faillite?
      On n’arrête pas de nous seriner qu’il faudrait fermer certains hôpitaux qui sont (devenus) dangereux pour les patients pourtant tous sont toujours accrédités par vos collègues des ARS…Service public oblige!!!
      Quelles sont vos sources pour l’espérance de vie aux US?
      Pouvez-vous citer un hôpital public « rentable » en France ? Un seul hôpital qui n’explose pas son budget tous les ans ?
      Sur que le coté libéral a disparu mais sans les cliniques privées (et conventionnées), le système explose..Cela commence d’ailleurs, vu que les ARS leur coupent les vivres.

  • vous ne pouvez pas sérieusement croire ce que vous venez d’écrire.ou alors vous êtes naïve au point d’être dangereuse.
    La santé est un domaine qui ne être totalement libérale qu’au risque de graves dérives et lorsque elle donnera l’illusion de l’être ce sera pour être soumise aux grands groupe financiers.(voir au USA)

    Dans votre monde ultralibéral votre mari sera opéré de la prostate sans en avoir réellement besoin mais dans un soucis de rentabilité de la structure de soin qui l’a accueilli…il finira par porter des couches a 50 piges tous cela pour une histoire de profit et non de bien être.
    Quand aux médicaments dites moi pour qui seront les économies en cas de multiplication des points de ventes ?
    -pour le patient/consommateur ? dans tous les pays qui ont passer le cap les médicaments sont plus cher qu’en France, et très récemment on a vu que le prix de test de grossesse en supermarché n’ont pas baissé malgres leur passage en GMS
    AU contraire devant la recrudescence de transplantation hépatique et autres accidents iatrogen couteux pour letat (et donc pour le contribuable) la suede va « rapatrier » une partie des medicaments de la GMS vers les pharmacies.

    Soyez sérieuse pour qui travaillez vous en fait ?

    • Et le serment d’Hippocrate ?

    • Oui c’est vrai que ça ne s’est jamais vu en France des gens opérés pour rien. Vous avez une perte de mémoire ? Alzheimer ?
      Pareil, on n’a jamais vu des prothèses en silicone industriel dans votre système étatisé ?

      Quant à vos références « dans tous les pays » c’est un peu léger.

      Idem pour les prix des tests de grosssesse… googler prix des tests de grossesse en supermarché :
      Leclerc les a mis à 1E quand le prix en pharma est à 7E… et je vous rappelle que la vente à perte est interdite.

      Franchement : être obligé de faire une loi pour la vente libre des solutions d’entretien des lentilles de contact… dans quel monde vivons nous ? Vous avez peur qu’on le boive ?

    • Dire que le système de santé us est libéral est un peu beaucoup excessif. Les gros hp us sont pour beaucoup à but non lucratif (hôpitaux universitaires, mayo clinic…) comme l’hôpital américain à paris (lucratif pour les cadres administratifs de direction mais en France aussi) et les contraintes administratives légales toutes aussi importantes qu’en France.
      Et votre histoire de prostate, vous avez des sources ou vous généralisez à partir d’un cas?

  • A pierre : vous n’avez pas bien lu ou mal lu l’article. Revoyez la définition du libéralisme, vous confondez avec le capitalisme de connivence. Et vous vous travaillez pour qui ?

    • Au vu du logo, il s’agit de https://twitter.com/majorkusanagi25, un pharmacien d’officine. Au passage, c’est vous qui le revendiquez « libéral » avec votre définition de « libéral ». pas sur qu’il ait la même définition de l’étiquette et qu’il la revendique.

      • Qu’est-ce que vous racontez ? ce pierre n’est certainement pas libéral, et personne n’a dit qu’il l’était. C’est un corporatiste standard : d’après lui, tout le monde est irréfragablement mauvais, sauf lui, ses amis et l’Etat.

  • « De plus, les capitaux extérieurs ne pourront pas mettre en péril le professionnel qui détiendra au minimum 51% du capital de sa société2, le reste étant bien encadré. »

    Oui mais non. Un associé, même à 1% de capital apporté peut apporter à la société des liquidités, sous forme d’un compte courant d’associé. Donc, un investisseurs peut apporter 1% de capital, et 1 million d’euros au compte courant. Ces 1 millions d’euros serviront par exemple à faire des travaux, à investir dans l’outil de travail. Ce n’est pas respecter l’esprit de la comptabilité, mais c’est possible néanmoins. Voici donc maintenant un libéral avec 99% des droits de vote, mais qui peut être amené à devoir rembourser 1 million d’euros à l’investisseur extérieur, dès que celui-ci veut récupérer son million. Elle est où l’indépendance, dans ce cas ?

    Une ouverture du capital est dangereuse dès le premier pourcent, rien que pour cela.

    Et puis, de toute manière, qui croirait qu’une ouverture du capital à 25% ou à 49% ne finira pas à 100% ? Une brèche ouverte est destinée à s’ouvrir complètement ensuite. Dans un autre domaine, combien d’entreprises privatisées partiellement ne s’est pas trouvée complètement privatisée ensuite ?

    Enfin, quand un libéral doit rembourser un emprunt bancaire, il le fait à 3-4%. Quand il devra verser des intérêts à un investisseur, ce sera bien plus que 3-4% qu’il devra verser tous les ans. Le chiffre d’affaires étant structurellement en baisse et la masse salariale vite incompressible, comment fera-t-il sinon au détriment de la qualité des actes réalisés ?

    • c’est quoi des intérêts à un investisseur ?

      Des dividendes ? La générale de santé, c’est 4.6 de rendement et à mon avis c’est parce qu’elle est pas en bonne santé (faut bien motiver le capitaliste !)

      un compte courant d’associé : la société n »est pas « obligés » de piocher dedans !!! ni même de le rémunérer.

      • Non, la société n’est pas obligé de piocher dedans, ni même de le rémunérer. Cependant, quand un investisseur arrive et propose un deal, c’est un deal global: 1% de capital, 1 million d’€ dans le compte courant, compte courant rémunéré prévu dans le pacte d’actionnaires.
        Vous pourrez me dire qu’une pharmacie peut refuser l’entrée d’un actionnaire dans ces conditions. Ce qui est vrai, sauf s’il a besoin de cet argent pour se défendre contre la concurrence des GMS qui ne jouent pas avec les mêmes règles (la presse quotidienne ne va pas se facher avec la GMS gros pourvoyeur de publicité, les pharmaciens ne sont pas invités autant que la GMS à la télé, les pharmaciens n’ont pas droit à la TV, les pharmaciens ont des règles contraignantes qui s’applique dans leur activité hors monopole comme le matériel médical).

        Au final, avec l’ouverture du capital, on va fragiliser les pharmacies rurales et de banlieue, qui finiront par être plus ou moins subventionnées par l’Etat, comme en Suède. Belle économie globale pour l’Etat et donc les citoyens.

  • Ca m’a toujours éclaté qu’on qualifie de « professions libérales » des indépendants dont la plupart des prestations ont un tarif réglementé (voir fixé) par l’Etat.
    Vivement les « professions étatiques », qu’on voit enfin un peu + de liberté !

  • Mais où donc est le libéralisme, puisqu’il existe un numerus clausus?

  • oui je suis salarié d’un confrère qui a la même étique que moi et qui a prêté serment.

    lorsque je serais salarié d’un grand groupe, lorsque celui au dessus de moi n’aura que comme vision de la dispensation des médicaments que sa vente et des objectifs a atteindre alors mes patients et mes clients auront du soucis a se faire….

    il est clair que la définition de profession libérale renvoie un métier que l’on exerce a son compte et non pas une profession a but capitalistique (quoique pour le pharmacien il fut un temps où) le titre de l’article joue avec l’ambiguïté de ce mot.

    je maintiens qu’aller vers plus de libéralisme (au sens économique du termeou capitalisme {connivence il ya toujours}) mènera vers les abus,les absurdités que l’on voit dans d’autre pays.

    je remarque qu’en France lorsque l’on vous annonce un cancer après le choc vous pensez a vos proches , a vous, a votre vie et a l’épreuve qui vous attends.
    Aux USA vous avez a tout de suite penser a brûler vos économies , vendre votre maison pour vous payer un traitement devenant ainsi un fardeau économique pour ceux que vous aimez.
    a courir après les économies et l’argent on oublie l’essentiel.

    • alors mes patients et mes clients auront du soucis a se faire

      Vous oubliez que les patients s’informent et s’organisent …

    • Pierre, vous prenez vraiment les gens pour des abrutis ? ou alors ce sont juste vos clients qui en sont sur le principe de qui se ressemblent s’assemblent.

      Avez-vous remarqué que les gens assurent leur voiture dans la compagnie de leur choix ? avec les options qu’ils désirent et qu’ils la font réparer où ils veulent, garagiste agréé ou pas. Et que tout cela fonctionne très bien… et pourtant une voiture mal réparée peut tuer…

      • mais non on ne prend pas les gens pour des abrutis.

        par contre, ce qu’on constate, c’est que la libéralisation en Suède, évaluée quelques années plus tard (chose qu’on fait trop peu en France – je parle de l’évaluation) n’a pas apporté de baisse significative des prix pour les patients, a augmenté le coût global pour la collectivité, et a diminué la sécurité des patients. http://www.uspo.fr/wp-content/uploads/2014/09/D%C3%A9r%C3%A9glementation-sur-JIM.pdf

        enfin, de façon paradoxale, la dérèglementation de la pharmacie a provoqué une situation de monopole de grandes chaines(pour exemple, 81 % des pharmacies en Norvège sont possédées par trois grands groupes), du coup, côté liberté de choix pour les patients…

        • Le prix n’est pas la seule motivation… ça a un sens pour vous le mot LIBERTE ?

          Liberté pour le consommateur du choix du médecin, du pharmacien…

          Allongez nous sur un lit, une perfusion dans chaque bras avec les produits pas trop sucrés, pas trop salés !

          Tout le reste n’est qu’une histoire d’éducation : arrêtez de penser à la place des gens et laissez les se prendre en charge.

      • La comparaison avec la voiture a ces limites: avant de conduite, vous devez passer un permis de conduire, il y a des règles à suivre (signalisation routière) et des gens surveillent que vous la respectez (manuellement ou automatiquement).

        Quand vous acheterez des médicaments en grande surface, vous n’aurez suivi aucun permis de conduire, aucune règle à suivre et personne pour surveiller que vous les suivez.

        Actuellement, en pharmacie, on vous rappelle les règles, et si on estime que vous ne risquez pas les suivre (usage récréatif des antitussifs, du néocodion), on peut refuser de vous le délivrer. Ce qui explique qu’il n’y ait pas plus d’incidents médicamenteux (qui coûtent à la collectivité en passage aux urgences, voire en décès prématurés).

        • Justement, l’information est là pour cela, pour éduquer les gens, pour les former à se prendre en charge.

          Les décès, c’est de la sélection naturelle… ça évite aux abrutis de se reproduire :mrgreen:

          PS; y a pas de radar sur mon armoire à médocs !

  • La reponse a la dereglementaion est assez simple.
    La reglementation tient a la securite du patient, qui est assure d’avoir
    un professionel un minimum forme, c’est une demarche historiquement verifiable
    pour ecarter les charlatans.
    Le systeme liberal pour la medecine est un un systeme concurentiel, de proximite,
    economique pour le patient, une structure a couts limites, et au final rentable
    pour l’etat.
    Il suffirait de faire une estimation du cout de la sante en retranchant les salaires
    des professionels de sante pour s’en rendre compte.
    Developper un systeme base sur le modele de la grande distribution ne fera que des patients
    contraints, des praticiens aigris et moins de ressources indirectes pour l’etat.
    Une baisse de qualite assurée.
    Je veux bien sortir du cote sacre de la medecine, qui affirme que la sante n’a pas de prix.
    Auquel on peut retorquer qu’elle a un cout. Mais il faut assumer ce cout. Il ne faut pas promettre la gratuite.
    La gratuite n’existe pas. Il nous faut juste revenir a la notion de valeur. Que vaut un bon diagnostic,
    un traitement precoce et adequat? L’economie a terme que cela permet.
    La sante n’est pas une industrie, elle est simplement la mise a disposition pour nos concitoyens de savoir faire utile contre remuneration….il faut l’admettre, un medecin ne vit pas que de sa vocation.
    Mais le melange sante et social fausse tout. La sante est technique et professionelle, le social est subjectif
    et reste le pouvoir de nos elus qui se font apprecier en fonction de leurs interventions.
    Alors essayons de tout casser , pour le fun. Quelques actionnaires vont s’enrichir sur les structures
    dereglementées, rentables et inoperantes…mais soigner , c’est autre chose. C’est une formation, une
    vocation, un RESPECT de ses patients.
    Le cout tient essentiellement a l’orientation fiscale et sociale, pas a la realite du cout avant charges.
    Mais si l’on choisi qu’un patient doive payer la moitie de sa consultaion en charge et impots, ensuite on peut s’etonner que la valeur des soins non revalorises depuis presque 30 ans necessitent des complements d’honoraires.
    Essayons pour le fun la dereglementaion imposée plutot que la discussion avec les professionels sur
    des sujets precis avec une analyse sérieuse. Meme pas pas peur , une medecine a 2 vitesses confirmée,
    mais pour ma part un cabinet stable avec des patients fideles pour les lesquels je me defonce.
    Pour moi le coté libéral est indissociable de la la notion de responsabilite.
    Les revenus, la fiscalite c’est autre chose. Un gouvernerment socialiste taxera plus, mais il
    n’ a pas le droit de mepriser les patients et autoriser un buziness, anti-liberal, monopolistique.
    L’argent des soins revient aux soignants, pour eux, pour leur formation et n’ont pas a se diluer dans le social qui n’est qu’un clientelisme incertain.
    Revenons a la raison, flatter une frange faible de la population qui n’ a aucun sens des responabilités est
    franchement inefficient…plutot discuter avec des professionels conscients des effets de la crise que de les lyncher…..la solution est plutot dans cette direction..c’est une question d’honnete intellectuelle.
    La question est : pourquoi faire plus confiance a un dirigisme etatique qu’ a des professionels liberaux et responsables…ma generation pensait que la question avait ete tranchée en 1989…..

    Pour moi, liberal est synonyme de responsable, je n’ai pas besoin d’une maman qui s’appelerait l’etat.
    Je respecte mes patients et je n’arnaque personne. J’aimerais que l’etat se recentre sur ses taches
    regaliennes et n’arnaque personne.

    L’honnete intellectuelle est la clef….c’est un voeux liberal au sens de du 19 eme siecle.

  • « La reglementation tient a la securite du patient, qui est assure d’avoir
    un professionel un minimum forme, c’est une demarche historiquement verifiable »
    Vrai et Faux : la formation du medecin, la publication des recherches médicales aujourd’hui largement diffusée grace au net, l’intérêt du medecin concernant les avancées médicales et la remise en cause de sa pratique sont des critères objectifs et personnels de la qualité médicale. La réglementation a au contraire obligé les charlatans à se former, à créer une masse de medecins qui une fois passé la deuxième année de medecine seront de toute façon medecin avec un beau diplôme estampillé état, sans compter les moultes du diu qui ne sont pas du tout un gage de qualité mais un gage d’agir dans son bon droit avec salaire garanti à la fin. Et oui le libéralisme est un risque à prendre, il faut que les médecins se prennent en main, créent leurs propres organismes de formation, se syndiquent réellement et arrivent à franchir le pas de la médecine du 21 eme siècle. Les mauvais devront vraiment se remettre en question sous peine d’arrêter leur pratique, les autres amélioreront la qualité des soins fournis au patient. Le patient lui ira voir le meilleur il ne se trompera pas. Arrêtez de vous voiler la face, d’utiliser des etandards comme l’éthique, vilaine finance, medecine à 2 vitesses bla-bla-bla, en fait la grève du 30 c’est malheureusement « je protège mon pré carré ». Dommage l’occasion était belle pour vraiment libérer la medecine. la médecine française va stagner, les patients iront certainement se faire traiter à coup de cellules souches, de nano technologies et d’immunothérapie dans d’autres pays. Bienvenue dans le monde global. Bref ce pays est foutu

    • « medecins qui une fois passé la deuxième année de medecine seront de toute façon medecin avec un beau diplôme estampillé état  »
      euh… vous connaissez les études médicales.
      Dans ma fac : 10% de redoublant tous les ans…
      Augmentation du niveau d’exigence dans le cursus médicale du troisième cycle avec dans certaines fac des mémoires de recherche, des livrets avec des acquis à valider, …
      Alors oui peut être que le nul sera docteur après … 20 ans ! D’ici là il passe par pas mal de filtres. On rattrape souvent des étudiants psychiatriques (peu nombreux)…
      En médecine vous avez l’entrée et la sortie qui sont « hard ».
      Citez des études équivalentes en terme de durée et de contrôle.
      « les médecins se prennent en main, créent leurs propres organismes de formation, se syndiquent réellement et arrivent à franchir le pas de la médecine du 21 eme siècle.  »
      Par contre bien d’accord avec vous.
      Cependant la médecine française stagne pour plusieurs autres raisons

  • Pour avoir une vision du futur de la medecine je vous invite à regarder cette vidéo de Laurent Alexandre ( et je bosse pas pour DNA vision ou une autre boîte de sequençage pour ceux qui vont crier au loup…)
    http://m.youtube.com/watch?v=ObzCCBmUEyo

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