Nos enfants n’ont pas connu le réchauffement climatique

À ceux qui annonçaient que bientôt nos enfants ne sauraient plus ce que c’est que de voir la neige tomber, notre bonne vieille planète oppose une tranquille indifférence.

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contrepoints 673 Petit Prince Réchauffement climatique

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Nos enfants n’ont pas connu le réchauffement climatique

Publié le 13 septembre 2014
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Par Benoît Rittaud.

contrepoints 673 Petit Prince Réchauffement climatique

Cela fait maintenant 19 ans que la température du globe est stable. Telle est la conclusion de Ross McKitrick (université de Guelph, Canada), qui publie dans l’Open Journal of Statistics une nouvelle étude sur les données globales de température. Les émissions de gaz à effet de serre, qui progressent, elles, à un rythme toujours aussi soutenu, laissent décidément notre planète de marbre. À ceux qui annonçaient que bientôt nos enfants ne sauraient plus ce que c’est que de voir la neige tomber, notre bonne vieille planète oppose une tranquille indifférence. Ces 19 ans de stabilité font que plus aucun de nos enfants n’a désormais connu le « réchauffement global » dont ils ont pourtant tant entendu parler à l’école et à la télévision. Nous sommes entrés dans l’ère du Plateau des températures, que les carbocentristes, éternellement certains que le retour de la hausse est pour demain, appellent la « Pause ».

Aux États-Unis, le Wall Street Journal a ouvert ses colonnes à Matt Ridley, qui dresse un bilan impitoyable des prévisions alarmistes du GIEC. En Australie, où l’un des principaux enjeux des élections générales de l’an passé a été la taxe carbone, les électeurs ont tranché : le nouveau gouvernement ne veut plus entendre parler de climat. Les Australiens suivent ainsi la voie ouverte par le Canada qui, fin 2011, s’est officiellement retiré du protocole de Kyoto. Pour des raisons diverses, la plupart des grands pays appuient désormais sur la pédale de frein dans leurs politiques climatiques.

Et pendant ce temps-là, en France, un nouveau rapport vient de nous être pondu. Rédigé sous la direction de l’immarcescible Jean Jouzel, il nous promet une fois encore la poêle à frire : jusqu’à +5,3 C° dans l’Hexagone d’ici la fin du siècle, sans oublier le cortège habituel de catastrophes collatérales dont le lecteur aura un aperçu en relisant l’Apocalypse selon Saint Jean. Inutile de dire que les journaux impartiaux sur la question que sont Le Monde ou Libération en ont aussitôt mené une lecture critique copié-collé la dépêche AFP, y adjoignant bien sûr les ornements iconiques traditionnels du genre : une cheminée d’usine dont s’échappe du gaz carbonique de la vapeur d’eau chez Libération, des enfants terrassés par la chaleur allongés sur l’eau chez Le Monde.

En revanche, ces journaux ne se sont pas donnés la peine de porter à l’attention de leurs lecteurs l’existence d’un autre rapport, norvégien cette fois, qui conclut à la quasi-impossibilité d’obtenir un accord international sur une limitation des émissions de gaz à effet de serre lors de la conférence de Paris de 2015. Parmi les motifs : il faudrait impliquer les parties les plus émettrices de gaz à effet de serre (Chine et États-Unis notamment), les faire s’engager sur des réductions drastiques, et enfin être en mesure de vérifier qu’elles honorent effectivement ces engagements. Rien de tout cela n’est acquis, on en est même très loin. Il est donc à prévoir que, après Copenhague en 2009, Paris sera en 2015 un nouveau coup d’épée dans l’eau pour les promoteurs de politiques climatiques. En attendant, comme le chantait Joe Dassin, nous pouvons continuer à boire à la santé de cette vieille Terre qui s’en fout.


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  • bah , la France est toujours en avance sur le monde , 2014 a vu renaitre le siècle des lumières et quelle éclatante lumière que mme Ségoléne Royal . elle vient d’inaugurer un logement social a énergie positive , bon, il a couté la peau de nos fesses , mais il ne coutera rien a ses locataires , normal , des ‘pauvres’ amis du Ps .

  • Magnfique,* tranquille indifférence* à la limite du je m’en fichisme dont s’est toujours paré le cosmos lequel aime tant nous narguer surtout en observant les hypermoralistes et maniéristes qui baignent tous dans un océan de craintes inventées pour qu’eux seuls puissent profiter de certaines richesses à soustraire aux yeux des naifs les ayant écouté et qui de peur de mal faire ou déplairent n’osent plus rien entreprendre

  • C’est vrai que les températures ne montent pas, mais les océans montent et les glaciers régressent (je mesure les glaciers, pas les océans). En fait, ce sont les océans qui absorbent la chaleur et qui la restitueront à l’atmosphère tôt ou tard. Nos enfants verront si Jouzel avait raison !

    • la mer absorbe la chaleur , c’est vrai , mais cela entraine la formation de courant d’eaux chaudes et d’eaux froides . ce qui nous réchauffera pourra nous refroidir sans aucun avertissement et même nous glacer les os : la ‘science’ climatique est une ‘science’ divinatoire entre les mains d’oracles

    • Faites cette expérience :
      plongez un glaçon dans un verre de façon a ce que l’eau du verre soit au raz du verre.
      Attendez que le glaçon fonde.
      Regardez si le niveau d’eau du verre à monté/débordé.

      • Faites cette expérience :
        Remplissez un verre à ras bord.
        Rajoutez un glaçon pris dans le bol à glace situé à coté du verre.
        Regardez si le verre déborde.

        • Les Allemands en 1940 on décidé d’assécher la Manche pour envahir l’Angleterre à pieds. Ils font aligner leur soldats sur la côte et au signal :
          – Ein, zwei, drei. Drinken ! (buvez)
          Mais en face les Anglais ont pris des contre-mesures et aussi aligné leurs soldats :
          – One, two, three. Pipi !

          • Autre version.
            C’est pragmat (au hasard) qui boit et ce sont les autres qui sont ivres.

            • Faites cette expérience :
              Remplissez un gobelet en plastique à raz bord avec ou sans glaçon.
              Prenez le à la main.

              Il déborde !

              Un écologiste après de savant calculs en déduit que c’est l’augmentation de volume du à la dilatation du liquide à cause du réchauffement de l’eau quand on tient le gobelet dans la main.

              Moi je dis que vous devriez serrer moins fort juste pour voir …

        • Chauffe cette eau, tu verras qu’elle deborde! On croirait rêver ici…

          • Le problème c’est que l’eau de la fonte est un peu plus froide (en fait nettement plus froide) que le reste… Donc chauffe, refroidis, avec des courants de convection, des volumes qui changent, des effets de marée (sur l’eau mais aussi les plaques tectoniques)… Et ben le débordement on l’attend.

            J’ai un souvenir de mon adolescence, vers le début des années 90, quand l’hystérie commençait tout juste, d’un « science et vie » qui annonçait doctement, reprenant les travaux de climastrologues, surement sérieux, que vers 2012, sauf si on changeait drastiquement nos émissions, Londres et Paris seraient sous l’eau. Bon, 2012 est passé, on plutôt accéléré le rythme des émissions, et… je vais souvent à Londres, parfois à Paris, mais jamais en combinaison de plongée.

          • Les savants du 19 siècle était cons : pourquoi ont-ils inventé la machine à vapeur, puisque vous avez inventé la machine à eau et que c’est si facile ❗ :mrgreen:

          • Un peu de science, la vraie :

            Dans les conditions normales de pression, l’eau atteint sa masse volumique maximum d’environ 1 000 kg.m-3 à 3,98 °C. Au-dessous de 3,98 °C, l’eau commence à se dilater lorsque la température s’abaisse (y compris au cours du gel).

            Si tu vois le niveau le l’eau baisser, 2 solutions : soit cela se réchauffe, soit cela se refroidit. cela doit être angoissant pour toi de ne pas savoir !!! Pas de panique, le passage de 0 à 10 C, c’est 3/10000, 0.3 millième.

            La solution : l’eau que tu avait pompè en anticipant, tu la repompe dans l’autre sens. :mrgreen:

          • « Chauffe cette eau, tu verras qu’elle deborde! On croirait rêver ici… »

            Ben oui, sur le papier au moins ça déborde ! Et si tu jette un caillou dans la mer, elle déborde aussi. Après comme toujours en physique, c’est une question d’ordre de grandeur. Va voir sur Wijipedia la taille du glaçon qui repose sur l’antartique et qui se renforce par les précipitation de neiges pendant qu’il s’écroule sur les côtes.

            Vous verrez que les verres d’eau pour physiciens de salon sont un peu hors-jeu.

          • Et pour le niveau de la mer :

            Les climatoréchauffistesforcenés nous expliquent qu’il n’y a pas de « pause » du réchauffement parce que les mesures en Arctic sont sous-évaluées. Ceci est du au fait que le maillage de sondes thermométriques est insuffisant et que les satellites ne peuvent mesurer les pôles.

            Croyez vous qu’on a plus de marégraphes que de thermomètres sur terre ou que la hauteur des océans est uniforme ou stable dans le temps ? Carl Wunsch a déclaré en 2010 :

            « Il est possible que la base de données soit insuffisante pour calculer les tendances du niveau des mers moyen, requis pour discuter l’impact du réchauffement climatique -aussi décevante que cette conclusion puisse être ».

            Doux euphémisme pour dire que du point de vue scientifique on sait juste que le niveau des mers moyens augmente en gros de 3 mm par an depuis plusieurs siècles avec ou sans réchauffement.

      • Sans oublier qu’une partie de l’eau repart dans l’atmosphère sous forme de nuages.

        • Votre remarque sur le glaçon dans le verre est tout à fait pertinente. Cependant :

          L’antartique, c’est 22 000 000 de km cube de glace. Ca fond d’un coté et ça se couvre de neige avec les précipitations. Je ne suis pas sur que nos glaciers alpins ait beaucoup d’importance dans le bilan.

          D’un autre côté, le verre, c’est l’océan. Je me demande bien avec qu’elle exactitude on en connaît le volume total. Mais surtout, il est et sera probablement impossible avant longtemps de savoir si ce volume est constant car tout bouge sur cette planête : les continents se déplacent et les plaques tectoniques montent ou descendent partout.

          Enfin, on attribue généralement un effet égal ou majeur à la dilatation thermique de l’eau dans le bilan de montée des eaux. La encore, je me demande comment on fait le calcul car la température de l’océan est tout sauf homogène et brassée par les courants.

          Mais cerise sur le gâteau, la montée des eaux qui semble continue depuis des siècles (avec ou sans réchauffement) est très difficile à mesurer et l’océanographe Carl Wunsch a déclaré en 2010 :

          « Il est possible que la base de données soit insuffisante pour calculer les tendances du niveau des mers moyen, requis pour discuter l’impact du réchauffement climatique -aussi décevante que cette conclusion puisse être ».

          Bref, on fait un calcul au doigt mouillé pour expliquer des variations qu’on ne sait pas mesurer !

          Posez vous la question : le recul des glaciers est-il la réponse ultime à l’évaluation des conditions futures de vie sur la terre ou une image d’Epinal comme le nounours perché sur son glaçon. et en corollaire qui diffuse ces images d’Epinal et pourquoi ?

      • « Faites cette expérience :
        plongez un glaçon dans un verre de façon a ce que l’eau du verre soit au raz du verre.
        Attendez que le glaçon fonde.
        Regardez si le niveau d’eau du verre à monté/débordé. »

        Vous faites une confusion (voulue ou inconsciente?) entre la glace de mer (votre exemple) et la glace de terre qui va dans la mer.

        La glace de mer quand elle fond ne fait pas monter son niveau.

        BRS vous parlait de glaciers, donc de glace de terre ; s’ils fondent cela fait monter le niveau des océans.

        Or les glaciers régressent, quasiment partout sur Terre.

        • Banquise.

        • C’est encore à prouver, ça, que la fonte d’un glacier correspond à une augmentation du volume des mers? Peut-être les nuages ? Peut-être dans la végétation (augmentation du volume végétal total, grace au CO2, besoin d’eau… )

          Ce qui ne change rien au fait que les glace diminuent ici, augmentent là (cf glaces terrestres du pole sud en pleine croissance), et que ça ne semble pas tellement changer le volume global. Et que l’augmentation du niveau de la mer, très faible, est quasi constant depuis fort longtemps, et ne change pas quand on a un « réchauffement » (local) ou un « plateau » ou un « refroidissement » (local aussi).

            • Yep. Et même plus 😉
              En fait, c’est partout pareil.
              De mémoire, depuis plus de 150 ans on est sur un rythme étonnement stable de quelques millimètres par an. Ce qui joint à la tectonique des plaques, aux croissances coralliennes, à l’effondrement de certaines masses de terres fait que « ile par ile » ça ne bouge pas, ou ça monte un micro poil, ou même le niveau visible tend à baisser.
              Strictement rien d’alarmant, et tout à fait normal en période interglaciaire. Et surtout pas du tout sensible aux émissions de CO2.

              • Le « truc », c’est que sur une pente faible, la distance devient importante. Dans le cas des glaciers, 0,6 °C en plus (depuis 50 ans) correspond à 100m de dénivelé à cause du gradient de température avec l’altitude. Si la pente est de 10%, le glacier recule d’un kilomètre.

                Idem pour la mer il suffit de trouver une pente faible mais surtout un endroit où la plaque tectonique s’enfonce.

                On prend des photos et ctroporib au secours on va tous se noyer (et donner des sous car cvotfot …)

                Pourtant le volume de la langue de glace qui disparaît dans un glacier de montagne n’est rien par rapport au glaçon de 20 Millions de km3 posé sur l’antartique ou celui du Groenland. Et à propos du Goenland, quand les Vikings l’ont trouvé vert, il avait quand même du fondre passablement et il ne me semble pas que Paris était noyé sous les eaux au Xe siècle.

                • Prenons nos précautions : vidons la mer pour éviter de mourir noyés ❗

                  Proverbe Shadokéen très adapté à la situation :

                  Il vaut mieux pomper d’arrache pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.

                  • Mdr !!! 😀 ce type de raisonnement « colle » parfaitement au mental écolo !! Bon en plus, à supposer que quelque chose se passe, ces crétins d’écolos n’imaginent pas que l’homme puisse s’adapter à la situation.. quels boulets ces gens là , je propose qu’on les enferme dans une grotte avec une peau de bison et qu’on scelle la porte.

                    • En plus, selon la pub, il y a de très bonnes colles : on y suspendrait un homme sur même pas 1 cm2.
                      Ils n’en sortiraient pas, ces écolos.

                      Je suis aussi écroulé de rire, et quand j’ai vu ce proverbe, impossible de se retenir 🙂 🙂 🙂

      • Il y a quoi dans le verre ? Du bourbon ?

    • L’absorption de chaleur par l’eau se traduisant par une expansion du dit liquide et un dégazage de CO2 important, sur ces 19 dernière années où l’océan à absorbé la hausse (phénoménale que le GIEC avait promise) des températures, on a vu la mer monter de près de 1m50 et les taux de CO2 s’accroitre sans aucune mesure avec les émission humaines. Ou pas.

      Bien sûr…

      Dans les modèles construits après coup.

      • J’oublais… Bien sûr la température moyenne des océans (mesurée en quelques centaines de points, puisque c’est bien connu, ils sont homogènes) s’est accrue significativement… Ben oui, ces calories faut bien qu’elles passent quelque part. Sauf que… non.

      • Dans les modèles construits après coup.

        Et incapable de modéliser la moindre baisse possible. D’ou des montées de températures en crosses de hockey.
        Eh les gars, on se fait une partie ❓

    •  » les océans montent »

      La grotte Cosquer en atteste.

    • « Nos enfants verront si Jouzel avait raison ! »

      Oui Jouzel voit le plateau de températures se transformer en pic : 5 degré en 50 ans, 5 fois plus raide que ce qu’on n’a jamais connu !

      Vu l’endroit où il nous met son pic, je doute qu’on ait beaucoup d’enfants …

  • On verra bien, car à la fin c’est la réalité qui décide. En tous cas, si jamais le réchauffement et ses conséquences finissent par se confirmer, vous direz quoi ?

    • Et si le monstre en spaghetti des Pastafaristes finissait par se manifester, vous direz quoi ?

      • Très drôle. Les idiots sont toujours drôles.

        • Ah bin pourtant, les Pastafaristes ont établi un lien certain de causalité entre la disparition des pirates et le réchauffement climatique, montrant par ailleurs aussi l’existence du monstre en spaghetti volant. Wikipedia pourra vous en dire plus. Alors, l’idiot, dans cette affaire, ce n’est pas celui que vous croyez.

        • Dans 4 milliards d’années, le soleil deviendra une géante rouge qui englobera tout jusqu’au delà de Mars. Là, on aura un coup de chaud mais les océans vont baisser.

          • Ca commencera bien avant, le grand réchauffement. Au mieux nous avons quelques centaines de millions d’années au plus.
            En sachant que les statistiques pour une rencontre cosmique ou un grand épanchement de lave donnent des chiffres bien inférieures, je pense que notre singularité devrait réfléchir à un peu plus loin…

    • Je dirai « Combien d’argent gaspillé à tenter de nous maintenir dans les conditions de la fin du XXe siècle, alors que la vie est finalement si agréable pour ceux qui se sont adaptés au XXIeme ! »

    • Je dirai : « Euh on n’aurait peut-être pas du écouter les écolos et casser la dernière centrale nucléaire car maintenant on n’a même plus de clim et plus de ciment pour construire des digues »

    • vous direz quoi ?

      C’est la faute à Sarkozy. :mrgreen:

    • C’est justement parce que la réalité décide et est difficile à comprendre qu’il est dangereux de prendre des politiques globales sur une possible réalité imaginaire…

      L’homme a toujours agi en s’adaptant aux faits lorsqu’ils se présentent et non pas en essayant de changer la réalité.

      • Ce qui est remarquable c’est de prendre des décisions politiques irréalistes et ne répondant pas au problème que d’autres devront appliquer sans en avoir les moyens financiers. En effet que décident les députés européens :

        – on ne fait pratiquement rien sauf décréter ce que doivent faire les successeurs
        – le peu qu’on fait mais qui ne répond pas au problème concerne le remplacement d’une technologie qui a fait ses preuves par une autre qui ne marche pas en ordonnant aux ingénieurs de trouver une solution
        – on décide que les consommateurs doivent réduire leurs besoins (mais payer des impôts en plus) et que les pays en voie de développement doivent appliquer la même politique que nous.
        – et bien sur on ne se soucie pas des chances que ces politiques fonctionnent ou des conséquences économiques et sociales.

        Transposez ça à la politique française. Vous ne voyez pas une certaine analogie ?

        Nos socialistes européens ont bien évidemment le même comportement que nos socialistes nationaux : ils sont fait dans le même moule. Hélas, on connaît d’avance les résultats. La cause aussi : mensonge, incompétence, électoralisme, profit, corruption.

    • On en sera ravi.
      Les gens apprécient plus l’été que l’hiver, non?
      La France ou le Brésil produisent bien plus de nourriture que la Sibérie et le nord canadien ? S’il y a vraiment réchauffement, une plus grande partie des terres immergées, bloquées par le froid pour l’instant, deviendrait cultivables. Toppissime !

    • @ fil qui m’a bien fait rire avec « On verra bien, car à la fin c’est la réalité qui décide. En tous cas, si jamais le réchauffement et ses conséquences finissent par se confirmer, vous direz quoi ?

      Principe 15 de la Déclaration de Rio (en 1992) : « En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement. »

      Dans le domaine de la prévision la certitude absolue que quelque chose n’arrivera pas est impossible.
      La déclaration est une tautologie . Puisqu’on ne sait pas, il faut agir.

      Après avoir modéré légèrement la déclaration en ajoutant la notion de coût économiquement acceptable (1995) la France a en 2005 pris comme principe que:

      « les autorités publiques sont les seules à pouvoir appliquer le principe de précaution qui est devenu un principe d’action et non d’inaction : face à l’incertitude, il faut développer des programmes de recherche pour lever le doute. La science reste donc une réponse et ne peut être entravée au nom du statu quo. »

      « Entraver la science » c’est critiquer le GIEC.

      Les Shadoks disaient : Il vaut mieux pomper d’arrache pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.

    • Si les vampires existent et que vous n’avez pas de fusil à balle d’argent vous direz quoi ?

  • Cela fait maintenant 19 ans que la température du globe est stable. Telle est la conclusion de Ross McKitrick (université de Guelph, Canada), qui publie dans l’Open Journal of Statistics une nouvelle étude sur les données globales de température.

    Sans doute sans doute. Mais certains écolos vont venir nous rabâcher que l’université de Guelph, Canada, cela ne compte pas, et que sont des vendus aux pétroliers. Et que rien ne vaut un modèle complexemal adapté, incapable de prévoir les variations de températures, et qui donc ne peut que vous cracher des hausses vertigineuses de températures.

    • Alors qu’un fonctionnaire qui prostipute pour voir son salaire et ses subventions maintenus sera totalement désintéressé.

      • J’adore l’introduction du fonctionnaire qui prostipute ! Cela fait-il partie integrante de la formation de l’ENA ?

        Apparemment, pour l’instant nous pensons tous la meme chose, a quelques variantes pres, nous avons pas encore reussi a trawler les specialistes officiels parascientifiques; cela ne saurait tarder.

  • Le cycle solaire # 22 qui culmina en 1990 fut suivi d’un cycle (23, maximum en 2001) 30 % moins actif et le cycle 24 (maximum en 2012) fut 50 % plus faible que le précédent. Quand on sait que la totalité des émissions de chaleur d’origine humaine représentent à peine 1 % de la variation de l’amplitude de l’irradiance solaire entre un minimum et un maximum d’activité solaire, la chute de cette activité solaire au cours des cycles 23 et 24 explique parfaitement la fin de la période chaude du XXe siècle. Les physiciens spécialistes du Soleil prévoient un cycle 25 « plat ». Le « hiatus » du réchauffement, en d’autres termes l’erreur prévisionnelle grossière de l’IPCC, est avant-coureur d’une période froide genre petit âge glaciaire du XVIIe siècle puisque depuis 20 ans l’activité solaire diminue indéniablement … Le climat de la Terre est uniquement soumis aux aléas de l’activité solaire mais tenir ce genre de propos est politiquement incorrect.

  • J adore lire cette chronique dans mon hamac un samedi apres midi de mi septembre. L été comme souvent est arrive en retard, assez pour qu on nous dise jusqu au 15 aout qu il y a plus de saisons ma pov dame.. Bon si il fait encore ce temps la semaine prochaine le réchauffement climatique va revenir faire son tour a moins qu ils nous le réserve pour la première tempête de novembre… heureusement je suis a l ombre d un arbre, un de ceux qui a miraculeusement résisté aux pluies acides des années 80 et au trou de la couche d ozone des années 90… Ouf!

  • La génération de scientifiques de 68 prend progressivement sa retraite, des jeunes n’ayant pas connu de RC s’apprêtent à devenir scientifiques.

    La théorie du RCA n’en a plus pour longtemps avant de retourner dans le néant…

    • Le problème c’est que les jeunes qui n’ont qu’à peine connu le RCA et en tout cas pas comme adulte (et en plus le A me gêne pas mal, faudrait qu’on montre sérieusement le coté anthropique de ce réchauffement) ont quand même fait leurs études avec des gens « d’avant ».

      Et que d’une façon générale on sait bien que « le premier qui parle à raison » et donc pour l’immense majorité de ces jeunes n’ayant jamais connu le réchauffement, ce dernier est une certitude. Même pour les « scientifiques ». Qui sont de toute façon prêts à toutes les compromissions (dans leur grande majorité) pour pouvoir publier.

      Rappelons que si autrefois on publiait parce qu’on avait conduit une recherche intéressante, aujourd’hui on recherche parce qu’on vise une publication intéressante. Ça change tout. Et ça explique la stagnation scientifique de ces 20/30 dernières années.

      • Vous y aller un peu fort, le Boson de Higgs, le séquençage de l’ADN, ce n’est pas rien…

        • Heu, Higgs, son bozon on l’a observé récement, mais il a été « inventé » quand ? 1964.
          L’ADN c’est pareil, on séquence, mais pour quoi faire ? On n’en sait trop rien, et la structure plus générale, elle a été trouvée quand ? 1953.

          Deux exemples qui confirment ce que je dis. Même s’il y a encore quelques découvertes fondamentales ça et là, l’essentiel aujourd’hui c’est du rafinage de ce qui existe déjà, plus facile à faire accepter dans les revues.

          Cela dit, les « open journals » etc. vont peut-être relancer l’affaire. Ou pas. Les fonds publics s’attachant à cette mesure « quantité de publis x qualité du journal » (chose fixée une fois pour toute), c’est pas gagné. Et vu l’effet d’éviction énorme de ces fonds sur les financements privés, on est un peu dans le pétrin.

          • Je crois surtout qu’en France, mais sans doute pas que, on en a plus rien a foutre de la science. Du coup, ses avancées, je suis pas certain qu’on en entende parler quqnd elles arrivent. Mais j’aimerais avoir l’avis d’un scientifique la-dessus.

            • Ben ça y est, vous l’avez.

              Mais bien entendu, un échantillon de taille 1, ça ne dis pas grand chose et je suis sûr que certains collègues vous diront autre chose que moi. Mais dans leur grande majorité, ils sont assez d’accord avec moi : on publie de plus en plus mais on trouve de moins en moins de choses importantes, et ça n’est pas du tout indépendant comme phénomènes.

              • C’est assez normal, non ? Je veux dire : plus on a découvert de choses, plus ça devient difficile de découvrir des choses nouvelles. Une fois découverte l’Amérique, une fois exploré l’Amazone, ce sont des choses de plus en plus petites qui sont inconnues.
                En outre, on a pas encore digéré toutes les implications des découvertes du début du siècle … dernier !
                Mais on trouve encore des trucs. Fumeurs noirs. prion. supraconducteurs à haute température. matière et énergie « noirs ». etc.
                C’est vrai que tout cela est noyé dans l’énorme bullshit « publish or perish », mais quand même, faut pas voir trop noir.

                • On pourrait croire ça, mais je suis convaincu que non. Le système ne fait pas que cacher l’important au milieu du bullshit, il tend à le décourager, et fortement en plus.
                  Finalement il n’y a que les maths (ou le système de publication et de jugement par les pairs, etc. est plus dynamique et parfois même complètement ouvert) où ça avance encore visiblement.
                  Pour le reste on trouve des trucs… par ci, par là, mais ça s’arrête là.
                  Regardez le début du siècle… relativité, mécanique quantique, on a du lourd.
                  Depuis… pas grand chose, alors qu’on sait que les deux théories pré-citées ne peuvent pas être « vraies ». Mais on préfère raffiner autour de ces théories (c’est publiable et publiable vite) que de chercher à trouver une vraie théorie qui les contiendrait/dépasserait. Mais pour faire ça, il faudrait avoir 10, 15 ans tranquille à pouvoir bosser sur des choses pas publiables. Et ensuite lutter pour se faire accepter… Pas possible pour un chercheur aujourd’hui, il aurait été viré/mis à faire de l’enseignement ou de l’administration à haute dose avant. Ou possible mais pour un « vieux qui a fait ses preuves ». Sauf que, comme le montre l’expérience aucune grande découverte de rupture ne se fait après 40 ans. Il y a peut-être une ou deux exceptions dans l’histoire de l’humanité, mais ça s’arrête là. Hors avant 40 ans, on est un « jeune qui doit faire ses preuves » (et donc ne peut pas faire de recherche innovante) et après… ben on ne peut plus (c’est lié semble-t-il à la biologie du cerveau).

    • La jeune génération est bombardée par l’image du réchauffement, ils n’ont pas de base de comparaison avec comment c’était avant.

      Les mises à la retraite ne sont pas nécessairement si positive.

      • Ce qu’ils deviendront, on ne peut pas prédire. Je ne surestimerai pas trop le pouvoir de l’endoctrinement. L’éducation n’est qu’un ingrédient parmi d’autres ingrédients qui font de nous ce que nous sommes.
        Les jeunesses hitlériennes ne sont pas devenues des nazis.

        • Certe, c’est bien possible que les choses se passent de manière différente, mais il reste que la nouvelle génération part avec une prise à ce sujet.

  • Les peuples seront fondés à demander des comptes à ces gouvernants qui ont pris des décisions irresponsables par démagogie et clientéliste, voire par intérêt

  • La promesse d’un changement climatique pas tres verifiable, avant longtemps, voire avant tres longtemps, voire jamais de notre vivant, c’est un peu comme le concept d’introduction religieuse de l’enfer apres notre mort. Rechauffement climatique le plus ultime s’il en est. Comme on est typiquement sur les deux dans le non verifiable, ceux qui decident d’en faire une promotion tetue jouent forcement sur du velour. Il y en aura toujours pour croire en ces balivernes. Les etres humains ne detestent rien plus que la realite et n’adorent rien plus qu’une jolie petite histoire bien enveloppee.

  • De toute façon, réchauffement ou pas, je suis invité à Los Angeles l’an prochain à un banquet privé célébrant le passage des 400 ppm de dioxyde de carbone dans notre atmosphère en données corrigées des variations saisonnières. Je penserai bien à vous en mettant un glaçon dans mon whisky !

    • Forcez bien sur les glacons, on est jamais trop prudent avec a la deshydratation.

    • Tiens ! On fait des avions de ligne à pédale maintenant ?

    • Vous dites whisky, ou s’agit-il de Bourbon ? Un veritable connaisseur demanderait un whiskey single malt, peut-etre meme doublement distille, et d’au moins 15 ans d’age. Je penserais bien a vous ce soir, je suis invite a la soiree d’ouverture d’un festival des raconteurs. N’est-ce pas la une fabuleuse coincidence que vous soyez vous aussi invite l’an prochain a ce meme genre de manifestation ?

      Je m’y rendrai a pieds et je degusterai mon whiskey sans glacons.

      Good luck !

      • Je bois du whisky de l’île Jura dont l’âge varie de 10 à 16 ans, mais je ne suis pas un grand connaisseur des whiskys ni un grand buveur. Pour le réchauffement climatique, il ne faut pas y voir la catastrophe (l’apocalypse n’est que le temps des révélations et ne doit inquiéter que ceux qui ont peur des révélations). C’est une opportunité d’adaptation, une chance pour l’humanité de sortir de notre routine. Il faudra s’adapter. Je prends l’avion de temps en temps et ne compte pas renoncer même si parfois je fais attention à mon bilan carbone. J’ai à dos les écolos, les climatocatastrophistes et les climatosceptiques. En fait, le réchauffement me convient bien, mais j’avoue qu’il traîne les pieds. N’avez-vous pas compris que cette réunion de LA est celle de gens acceptant la chose en y faisant face ? Elle est issue d’un pari : quand les 400 ppm seront là, on se retrouvera… Et le temps a fait son œuvre tandis que les cheveux ont blanchi. Je suis grand-père et je renonce à polémiquer plus longtemps.

        • J’avais juste decide de vous taquiner un peu, pour vous obliger a vous declarer tout a fait. Je suis heureux de constater que nos ages et philosophies voisinent. Je reviens ce matin de mon festival de raconteurs irlandais. Il n’y a rien au monde de plus existentiellement therapeutique que le rire, a en pleurer, marchands de bonne humeur – humanite – courage, contre les pourvoyeurs du desespoir.

          Je vous souhaite un bon dimanche, aussi liberal que possible.

  • J’ai cherché à savoir qui est Ross McKitrick. C’est un économiste, et non un spécialiste des sciences du climat. Ses derniers travaux ont été vivement critiqués et des failles ont été identifiées dans son raisonnement statistique : http://scienceblogs.com/deltoid/2004/08/26/mckitrick6/

    Cet article n’est vraiment pas sérieux : le réchauffement climatique ne prend pas la forme d’une hausse uniforme des température avec une disparition de la neige, mais va plutôt se traduire par une hausse des précipitations et un accroissement des événements climatiques extrêmes :
    http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/environnement/article/les-catastrophes-meteo-de-2013-liees-au-rechauffement-climatique-330209
    http://www.lepoint.fr/environnement/changement-climatique-apocalypse-now-21-08-2014-1855392_1927.php

    Le réchauffement est sous nos yeux avec des étés frais et pluvieux, alternant avec des années de canicules et de sécheresse.

    • Waou avec des références scientifiques comme franceinfo/environnement ou lepoint/environnement on n’a plus qu’à s’incliner : c’est vrai, la preuve c’est qu’il l’on dit à la radio ! Que peut valoir l’avis d’un mathématicien qui ose contredire un journaliste sur la science ?

      Notez bien qu’un refroidissement pourrait tout aussi bien provoquer « une hausse des précipitations et un accroissement des événements climatiques extrêmes ». Surtout si on cherche bien partout. Ils ne prennent donc pas trop de risques.

      Tout ça me fait penser à la blague :
      – Tu as eu un enfant, c’est un garçon ?
      – Non c’est une fille.
      – Ah ben je ne me suis pas trompé de beaucoup.

    • « Le réchauffement est sous nos yeux avec des étés frais et pluvieux, alternant avec des années de canicules et de sécheresse. »

      Ouais, comme avant en fait…

    • C’est publié dans l’Open Journal of Statistics et son analyse est statistique.

      Ce que disent les données c’est qu’il n’y a pas de pente depuis 19 ans.

      • Le fait d’être publié dans l’OJS ne signifie à peu près rien. Ca n’est pas une revue au système de peer-review de laquelle on peut faire confiance, mais il est clair aussi que les systèmes de revues plus prestigieuses rejetteront tout article déviationniste, aussi scientifiquement juste soit-il.

    • Ce qui n’est pas sérieux, c’est effectivement de donner des noms de personnes comme justification à une observation. Mais c’est quand même un net progrès par rapport à la référence à des blogs et magazines. La bonne présentation serait : « l’hypothèse que les températures ont augmenté pendant les 17 dernières années peut être rejetée à 98% de confiance » (enfin, je dis 98, mais c’est sans doute plus, je n’ai pas fait le calcul).

    • Heu les «climatologues» devraient faire gaffe avant de parler des faiblesses statistiques des autres, vus les casseroles qu’ils traînent à ce sujet.
      Et puis, parler des événement extrêmes vu qu’ils modélisent tout ça dans avoir la moindre idée des distributions en jeu et collent des gaussiennes partout… (bon c’est pas le seul domaine où c’est la cas, mais est ce une excuse valide? )….
      Dernière remarque, la très grande majorité des «climatologues» est diplômée d’autre chose, normal, tout le monde s’en foutait avant 1995, de ce réchauffement… On ne s’y intéresse que depuis qu’il n’est plus là. Donc que quelqu’un parlant de ça soit économique, physicien, chimiste ou autre n’est en rien disqualifiant.

      • Et quand on approfondit le lien donné par Antislash, on découvre qu’il s’agit d’une dénonciation datant de 2004 de travaux qui concluaient, dès alors, à « Global Warming is dead ». A la lumière des 10 années écoulées depuis, on peut évaluer la valeur de cette dénonciation sans être un grand statisticien.

    • Si je vous suis, un été frais est un événement climatique extrême. Vous prenez quoi le matin, elle doit faire beaucoup d’effet pour écrire autant d’idioties ?

    • Tiens, de l’ad hominem et de l’argument d’autorité…
      C’est quoi la science du climat ? C’est pas de la famille de l’écho-gnomie ?

      • Sinon, quel est le problème dans le fait que des économistes remettent en question le travail de climastrologues, étant donné que ces derniers n’hésitent pas à remettre en question le travail des premiers ?

        Sinon, vu que les dérives de la climastrologie connaissent celles qu’a connu l’économie (c-a-d le noyautement idéologique d’une science non exacte pour en faire un domaine prescriptif), il est normal que les économistes qui ont l’expérience de la dérive remettent leur petit frère sur le droit chemin…

        • C’est vrai ça, il ne manquerait plus que les climatologues revendiquent le domaine d’expertise de la boule de cristal qui était jusqu’ici le privilège des économistes.

    • « des étés frais et pluvieux, alternant avec des années de canicules et de sécheresse »

      et inversement?

    • Antislash: « Le réchauffement est sous nos yeux avec des étés frais et pluvieux, alternant avec des années de canicules et de sécheresse. »

      La preuve ils en parlaient déjà en 1830… :mrgreen:

      « la température se vicie rapidement; les excès climatériques deviennent habituels, les régions voient disparaître leurs cultures ancestrales; les saisons s’inversent; l’hiver surgit au printemps, le printemps arrive en hiver; la disparition des saisons intermédiaires; la fin des forets; le tarissement des sources; le déclenchement de ouragans ». – Fourier dans Le Nouveau Monde industriel – 1830

      En vrac « on va tous mourir »
      ——————————————
      En 1995, entre 75% et 85% de toutes les espèces animales seront disparues” Dr. S. Dillon Ripley April 1970

      “En 1985, la pollution aura réduit de moitié la lumière du soleil qui nous atteint. » – Life magazine, January 1970

      etc. etc, des prédictions à la con comme cela il y en a des dizaines de milliers, l’alarmisme est une composante humaine.

  • ☺ j’♥ le chauffement.

  • Proverbe Shadokéen :

    Il vaut mieux pomper d’arrache pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.

  • Cette pause du réchauffement de l’atmosphère est citée dans le rapport du GIEC de 2013.
    Qui explique aussi que réchauffement climatique ne veut pas dire réchauffement de l’atmosphère, et qu’il y a des oscillations naturelles (volcans, El Nino, soleil). Si l’on corrige de ces variations naturelles (ce que ne fait pas l’étude citée), la tendance est à la hausse.

    • Avez-vous compris les énormités que vous écrivez ? You made my day !

    • Le concept d’une temperature moyenne de l’atmosphere, quant a considerer cet aspect, ne peut etre egalement qu’un splendide hareng bien rouge; celles-ci – les temperatures « moyennes » (comment peut-on meme envisager de faire une moyenne a partir de mesures si contrastees ?…), varient, en altitude, de + 15 a – 56 degres. Il faut etre equipe d’un certain niveau d’optimisme pour accepter le fait qu’on puisse en tirer une moyenne, de surcroit globale. Il en est sans doute de meme pour les remperatures moyennes des oceans, et de la surface terrestre en general. Le multidisciplinarime scientifique contemporain ou chacun apporte son petit morceau d’expertise sur la table de conference facilite grandement les recyclages cyniques des pipeaulogistes tous bords. Et comme c’est la le domaine d’expertise absolue de la gente politicienne, ne soyons pas trop surpris qu’ils en fassent leur beurre, l’opportunite etait trop bonne.

    • « la tendance est à la hausse. »
      Peut-être. la plupart des sceptiques « sérieux » (il n’y a pas que ça malheureusement) admettent un effet anthropique, notamment à cause des GES. les différences ne sont pas là. Elle sont, en trois points
      * si réchauffement il y a, c’est plutôt une bonne chose, pas une mauvaise, et encore moins une catastrophique
      * les variations naturelles sont plus fortes que la composante humaine
      * le climat change (et changera) tout le temps : ainsi, quoi qu’on fasse, la Terre peut parfaitement se remettre à geler ou inversement se mettre sérieusement à chauffer.
      Donc il faut être prêt à tout éventualité, au lieu de gaspiller nos ressources comme un Quixote contre un moulin à vent. Et pour ça, le mieux ça reste le développement économique capitaliste, pas le grand plan fasciste « transition énergétique ».

      • Bonjour P,

        Je ne possede pas cette approche technique du sujet que vous semblez parfaitement maitriser, mais je crois qu’il y a sans doute un dernier point que nous pourrions ajouter a votre liste :

        Imaginons – revons – puis admettons que nous soyons vraiment dans un cas de figure ou la responsabilite anthropique soit averee, et imaginons meme, pour etre genereux, que ce changement climatique soit de proportions veritablement bibliques. Est-ce qu’embeter quelques europeens et Nord Amercains, avec de petits impots montes sur mesure, tout en faisant, comme en France, dans la fantaisie marxisante ou seuls « les riches » dussent payer l’addition, changera quelque chose, meme a long terme ?

        J’ai deja de tres grandes difficultes a croire en la gnose ordinaire servie par les ecolos professionnels. La comme ailleurs, dans notre societe contemporaine il faut bien le dire quelque peu pourrie et particulierement dysfonctionnelle, on vend ce qu’on a (et il s’agit en effet la de leur fond de commerce, comme celui des etats modernes est de taxer les gogos – les sans dents – I would rather call them « the defenseless »). Alors quant a me faire gober qu’une politique incitatrice de la part des etats – a bases de petits impots, ici et la – aurait pour effet de nous sauver des eaux ou des feux de l’enfer, je resterai poli…

        • dans ma morale personnelle, que j’essaie d’appliquer tant bien que mal, il y a notamment « fais ce que dois, advienne que pourra ».
          Donc dans l’hypothèse (farfelue) que les émissions de GES mettait l’environnement en grave danger, il ne reste que deux options envisageables :
          * les pollueurs doivent cesser, coute que coute, et si ça implique une guerre, à dieu vat. De ce point de vue, la guerre (car c’en est une) que même les écolos contre le monde développé à le mérite de la cohérence.
          * il faut cesser de polluer, coute que coute, même si les autres continuent (hormis peut-être dans la limite des besoins de la guerre sus-visée (et de ce point de vue, il reste logique que les pastèque usent de tous moyens nécessaires pour faire leur guerre, y compris usage d’internet, ordinateurs et avions, dans la mesure où c’est nécessaire pour la lutte)

          • Je suis d’accord avec vous, et c’est la raison pour laquelle il est essentiel de combattre ces idees farfelues. Les ecolos convaincus, comme les socialistes convaincus, n’auront de cesse tant que leur ideologie mortifere ne sera pas totalement appliquee. Pour les plus ideologues il est meme certain que cette guerre a deja commence. Ils y croient dur comme fer. Regardez un peu le regard de bonne soeur illuminee de Duclot lorsqu’elle nous deblatere sa gnose !

            Elle serait foutue de nous sortir une « lemmings solution »…

          • coute que coute

            Sans nucléaire, sans gaz ou charbon pour la popotte, ce sera dur de survivre.
            On n’empêchera pas les gens d’aller chercher du bois dans les forêts.
            Les parcs en feront les frais pendant la nuit.

            Et bonjour pour surveiller tout cela sans véhicule, on peut toujours rêver.
            Donc adieu arbres et forêts !

  • j’avoue que j’ai du consulter mon TLF pour comprendre « immarcescible » 🙂

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