« La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises

Une étude du développement de la pensée anticapitaliste par le plus grand représentant de l’économie autrichienne d’économie.

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« La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises

Publié le 11 septembre 2014
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Une exclusivité de l’Institut Coppet.

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Ludwig von Mises (1881-1973) est sans conteste le plus grand représentant de l’École autrichienne d’économie, formée à Vienne vers 1870-71. Disciple de son fondateur Carl Menger, Mises a marqué l’histoire de la pensée économique du XXème siècle par ses contributions novatrices sur la monnaie, les cycles économiques, l’inéluctabilité de la faillite du communisme, la méthodologie économique, et a aidé à la meilleure compréhension des mécanismes de marché.

Dans ce livre, Ludwig von Mises étudie les causes du développement de la mentalité anticapitaliste dans les sociétés développées, développement qui surprend de prime abord étant donné le formidable accroissement de richesses et de bien-être que la capitalisme a permis dans ces sociétés. Ces causes sont diverses, provenant tant du « ressentiment de l’ambition frustrée » que d’une incapacité permanente à analyser les effets du fonctionnement libre du marché.

Ce court ouvrage, bien qu’il ne soit pas foncièrement révolutionnaire, attaque directement et ouvertement les préjugés de la majorité des gens sur ce qu’est le capitalisme, sur ce qu’il provoque, et sur le bien-fondé d’une « alternative ».

Avec une préface de Benoît Malbranque.

Disponible en pdf ou bientôt en version papier pour 9 euros.


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  • Prenez note que ce livre a été écrit en 1956, quelques décennies avant que Nixon change radicalement la nature de la monnaie de référence mondiale pour la transformer en monnaie totalement fiduciaire dont la valeur est basée sur du vent.

  • petite histoire (pour vous montrer la mentalité des anticapitalistes): Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.

  • Les anticapitalistes sont des personnes qui haïssent la société de consommation le ventre plein. Ce sont des personnes qui haïssent l’esprit d’entreprise mais qui utilisent les technologies issue de cette esprit d’entreprise pour haïr le capitalisme tel internet vie les I phones et ordinateurs made in capitaliste.

    Bref se sont de gros faux-cul qui n’iront jamais vivre dans la pénurie des paradis socialistes.

    D.J

    • Strictement dans le contexte financier international actuel, soit dans le système des monnaies fiduciaires d’après Bretton Woods, ceux qui défendent le « capitalisme » se trompent.

      Depuis que la monnaie n’est plus liée aux valeurs réelles, le système financier international est devenu une machine de planification centralisée plus grande et puissante que ce que tous les régimes communistes du monde auraient pu imaginer.

      C’est exactement pourquoi ce sont justement les disciples de l’école autrichienne d’économie qui prônent la fermeture de la réserve fédérale américaine et l’abolition des monnaies fiduciaires.

      Il faut également être prudent quand on examine le mouvement libertarien car des opportunistes comme les frères Koch tentent de détourner le mouvement afin de pouvoir créer leur propre banque de monnaie fiduciaire, ce qui est fondamentalement en désaccord avec les fondateurs de la pensée comme Mises ou Rothbard.

      • Je ne connais rien de l’aventure entreprenariale des frères Koch. Toutefois, le problème n’est pas tant l’emploi de monnaie fiduciaire que de son emploi forcé ! La concurrence libre entre monnaies fiduciaires (couplée a une bonne instruction sur le sujet) peut conduire à une course vers la qualité amenant les producteurs de monnaies à adosser celles-ci avec des actifs (tangibles ou non) ayant de la valeur aux yeux de ceux qui l’utilisent.

        Actuellement, on nous « force » à utiliser une monnaie adosser à des actifs de merde (dette souveraine). Adosser la monnaie à l’or apparait déjà beaucoup plus vertueux mais je préferai que ce choix se fasse grace aux mécanismes du marché plutot que par la contrainte légale qui n’autorise pas de souplesse.

      • Il se dit des montagnes de mensonges sur les frères Koch, l’assassinat de personnalité est une technique de base chez les gauchistes, alors c’est difficile de savoir s’il y a du vrai quelque part.

        Dans ce cas-ci je pense que s’ils voulaient vraiment faire un take over ils n’utiliseraient pas les mouvements libéraux, si ils connaissent vraiment les libéraux ils savent bien que ce ne sont pas les alliés idéal pour ça.

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