Éviter la catastrophe ?

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université été ps René Le Honzec

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Éviter la catastrophe ?

Publié le 31 août 2014
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La croissance, décidément, n’arrive pas, et tout indique qu’elle ne viendra pas. Mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, la situation française, économiquement désastreuse, pourrait constituer une réelle opportunité pour le nouveau gouvernement.

En effet, ce dernier n’a, à l’évidence, plus franchement de marges de manœuvre, ni en matière de recettes, ni en matière de dépenses. Augmenter les impôts semble impossible, d’autant que l’écart entre les recettes prévues et celles effectivement perçues grossit, et pas dans le bon sens. Effet Laffer, déflation, évasion fiscale massive, marasme économique, chatons mignons pas correctement alignés avec les planètes, peu importe la raison profonde : l’argent ne rentre plus aussi facilement dans les caisses. Flûte.

Pour les dépenses, elles augmentent autant du côté des comptes sociaux (le nombre de chômeurs refusant toujours aussi méchamment de baisser et les étés pas assez chauds ne moissonnent pas leur nombre de retraités) que des autres comptes publics, les vieilles habitudes de dépense étant les plus dures à calmer. Zut.

Quant à la dette, y recourir de façon trop visible, même si les taux sont au plus bas, comporte à la fois un risque politique (auprès des partenaires européens) et un risque économique (parce qu’il faut bien trouver des prêteurs, hein). Crotte.

Des réformes parce qu’il n’y a plus rien à perdre ?

D’un autre côté, dans cette situation, et avec une opinion publique extrêmement défavorable, le gouvernement n’a plus rien à perdre non plus. On peut même imaginer que, foutus pour foutus et ayant déjà frotté leurs fesses sur le crépi blessant du mur de la réalité, les membres du gouvernement ravalent leur fierté et leurs idées socialistes pourries et se mettent, réellement, à réformer pour de bon, en profondeur et structurellement. Dans cette hypothèse, l’arrivée d’un Macron prétendument libéral constituerait ainsi la première pierre d’un édifice de « refondation française ».

Certes, quand on voit les performances actuelles du bâtiment, on peut pouffer, mais admettons cette hypothèse hardie et admettons que la situation actuelle représente bien une opportunité. Quels sont alors les risques qu’on peut poser en face de celle-ci ?

le honzec - la domination libéraleLe premier d’entre eux se situe dans l’hémicycle. Potentiellement, les députés pourraient refuser de suivre Valls et Hollande dans leur « course folle vers le turbolibéralisme ». Après tout, correctement coachés par une presse qui a déjà décidé que le nouveau gouvernement est honteusement de droite, imaginer les députés fermer leurs petits poings et s’offusquer n’est pas difficile.

Cela entraînerait à terme la dissolution de l’Assemblée … Ce qui mettrait un paquet de députés en difficulté. Et comme la soupe est (très) bonne, cette dissolution apparaît donc peu probable (en tout cas, dans l’état actuel des choses). La Vème République peut soutenir assez longtemps un marasme politique et l’hypothèse de députés renonçant finalement à grogner trop fort n’est pas non plus si invraisemblable. Après tout, des mouvements de députés inquiets à l’idée de ne pas soutenir Hollande se font déjà entendre. De ce point de vue, il existe donc un chemin étroit qui permet à l’exécutif de ménager la chèvre et le chou, d’établir des compromis mollasson en demi-teintes dans lesquels Hollande excelle. C’est un chemin très étroit, qui donne à la fois des billes rhétoriques aux députés qui voient leur base gronder, mais qui permet d’avancer dans des réformes, aussi modestes soient-elles.

Évidemment, cela demande un doigté extrêmement subtil. Peut-on réellement estimer que Valls ou Sapin en auront suffisamment ? Ou le petit Macron ? En tout cas, il faudra faire preuve d’une extraordinaire discrétion, soit exactement le contraire de ce que, de l’autre côté, les clowns à gauche à la sauce Montebourg peuvent se permettre. Autrement dit, d’un côté, l’exécutif doit se faire aussi discret que possible, alors que de l’autre, les frondeurs et les dogmatiques ont tout intérêt à se faire aussi bruyants qu’ils le peuvent. C’est fort problématique parce que le soutien du peuple s’obtient d’autant plus facilement qu’on n’est pas au pouvoir et qu’on peut y promettre une prochaine distribution de bonbons. À cet aune, et si l’on factorise le soutien putassier de la presse, Montebourg, Mélenchon et les autres débris dogmatiques du socialisme poussiéreux des années 80 auront toujours un soutien plus franc que le pauvre gouvernement Valls.

En outre, un autre risque évident est le temps mis aux réformes pour porter. Plus elles prendront de temps, moins les effets se feront sentir, plus la France paraîtra ralentir ou reporter sa mutation et son adaptation à un contexte macro-économique défavorable. Qu’il n’y ait pas de croissance n’est, en soi, pas gênant. Le Japon s’est accommodé de plusieurs décennies d’immobilisme. En revanche, les créanciers de la France, qui sont majoritairement étrangers, risquent bien de trouver le temps long. Oui, le chemin, dans cette hypothèse, est très étroit, et en plus, il impose que les éventuelles réformes ne soient pas trop timides.

En définitive, si Hollande veut réformer, il va lui falloir le faire de façon discrète et profonde, visible mais pas trop, en dépit de la presse et de son propre camp. Peut-on réellement croire qu’il a l’étoffe pour cette tâche ?

L’immobilisme parce que c’est jouable ?

L’autre hypothèse, bien plus cynique, est que le nouveau gouvernement n’est pas un gouvernement de combat, mais un gouvernement de négociateurs, dont le but ne sera que d’adoucir le choc lorsque les taux d’emprunts remonteront et que la dette française deviendra insoutenable. Dans cette hypothèse cynique, le recrutement d’un individu qui connait le monde de la finance, ses rouages et ses personnes influentes, constitue donc plutôt une carte qui se jouera pour, essentiellement, gagner un maximum de temps.

Parce qu’après tout, rien n’interdit d’imaginer que Hollande ait parfaitement compris l’ampleur de la crise. Et le brave François a, enfin, compris pourquoi Sarkozy lui a quasiment laissé les clefs de la boutique, pourquoi son prédécesseur a eu cette courtoisie troublante, lors du débat d’entre-deux tours, de lui laisser terminer sa fameuse tirade qu’il aurait pu interrompre à n’importe quel moment, faisant perdre à l’énarque en pleine récitation ses maigres moyens de piètre orateur. Peut-être François vient-il de comprendre, avec les perspectives économiques catastrophiques qui s’empilent sur lui, que les jeux étaient même faits bien avant mai 2012, et que ses pitreries socialistes n’ont fait qu’accélérer la cadence vers la déroute. Et peut-être Hollande a-t-il profité des saillies ridicules (et diplomatiquement dangereuses) de Montebourg pour faire constituer un gouvernement qui, tout simplement, permettrait de négocier, temporiser et ralentir l’inévitable, juste assez pour sauver ses propres miches ? Parce qu’enfin, rien ne sert de froisser ouvertement la Troïka BCE-EU-FMI si, plus tard (bientôt ?), on sait qu’on devra réclamer son aide.

Procrastinate now, panic later.

Après tout, il ne reste qu’un peu plus de deux ans à tirer pour l’actuel président, et si l’effondrement économique, la cessation de paiement ou la mise sous tutelle pouvait intervenir après mai 2017, il aura tout gagné, ou, au moins, évité le pire pour sa petite personne.

Oh, c’est une hypothèse hardie, et qui impose évidemment que certains, à la tête de l’État, aient bien pris la mesure de la catastrophe à venir. Mais elle n’est pas, rigoureusement, impossible. D’ailleurs, les récentes demandes de Hollande pour obtenir un peu de mou de la part de la Commission rentrent bien dans ce cadre. Du reste, peu importe ce qui se passe en France : le tigre européen, aux dents et aux griffes limées, ne risque pas de poser des problèmes sérieux au pays. Merkel ronchonnera un peu, puis pliera, comme d’habitude.

Immobilisme ou pas, deux années décisives

Restent, bien sûr, les facteurs extérieurs, allant d’un krach boursier ou monétaire, à des tensions nationales (terrorisme, conflits sociaux violents) ou un ou plusieurs conflits ouverts, armés ou commerciaux, qui accroîtront évidemment la pression sur l’Exécutif français. Dans ce contexte, que Hollande opte pour l’hypothèse d’une réforme, même timide, des structures sociales et administratives françaises, ou qu’il préfère l’immobilisme, on se rend compte que le quinquennat vient, avec ce remaniement, d’entrer dans une phase décisive.

Mener une réforme de l’ampleur nécessaire pour redresser le pays, en deux ans, paraît herculéen, et les personnages pour la mener, lilliputiens. Le mot « impossible » vient à l’esprit. Quant à l’immobilisme, si terriblement dans les cordes de ces clowns, il apparaît en contraste si possible et si douillet qu’on a bien du mal à l’écarter aussi.
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  • si ces gens là ne pensaient pas à leur prochaine réelection alors qu’ils viennent à peine de prendre le pouvoir , on n’en serait pas là ; ces imbéciles ne visent que ça ; alors bien sur , ça chipotte au lieu de prendre les problèmes à bras le corp en se disant que ma foi , ils auront fait ce qu’il fallait quitte à perdre le trone quelques années plus loin ; mais le pouvoir rend con , et contre la connerie , il n’y a pas de remède ;

    • Non, je ne crois pas que Hollande cherche à se faire réélire. Je crois au contraire qu’il est désormais conscient qu’il n’a que bien peu de chances d’une part, et d’autre part, qu’il n’y a strictement aucun interet. Atteindre 2017 en mode immobilisme, ce n’est qu’un pari. Pas une certitude. Personne ne peut affirmer avec exactitude quand l’effondrement aura lieu. L’explosion en vol de la caisse des retraites complémentaires des cadres en 2015 par exemple peut être l’étincelle qui fera tout exploser. Impossible de prévoir.
      A partir de là, Hollande, enfin conscient de cela, essaye, je pense, seulement de rejoindre 2017, la ligne d’arrivée, avant de foutre le camp, bien planqué, loin de la catastrophe qu’il aura contribué à provoquer.

      Aujourd’hui, ça sent surtout le « sauve qui peut ». A part une poignée d’inconscients suffisamment cons pour croire qu’il y a une opportunité, les autres ont compris qu’il fallait fuir. Au final, on terminera avec Le Pen, qui se prendra la déferlante dans la gueule.

  •  » Qu’il n’y ait pas de croissance n’est, en soi, pas gênant. Le Japon s’est accommodé de plusieurs décennies d’immobilisme »

    Uniquement parce que sa faiblesse démographique lui a permis de garder un chômage bas. Ici le chômage atteint 10,5% et continue à grimper donc je suis pas sûr que la France puisse s’accommoder d’une stagnation de longue durée.

  • D’ailleurs, quelqu’un serait il assez aimable pour me décrire la situation économique de Lille ? Car d’un côté j’en ai l’image d’une ville jeune, dynamique et cosmopolite mais de l’autre j’entends des choses assez vilaines.
    Avec Aubry en maire j’ai du mal à évaluer la situation.

    • lille est une ville où il y a beaucoup d’étudiants. c’est pour ça qu’elle a une image jeune, dynamique et cosmopolite… et une fois les études terminées, les étudiants rentrent dans leur région d’origine ou vont ailleurs…

  • Vals à La Rochelle est en train d’enfumer son auditoire avec le fameux pacte de responsabilité qui va redresser le pays.

  • J’ai eu la même réflexion, un scénario a la Schröder est possible mais pas certain.

  • Les politiciens calculent, intriguent, magouillent. Mais ils ne faudrait pas leur prêter trop de génie. (Je doute qu’ils soient du genre à le rendre).

    On juge toujours les gens qui réussissent (enfin qui s’élèvent jusqu’au plus haut niveau) sans prendre en compte le biais rétrospectif. Arriver au pouvoir n’est pas facile, mais après tout, ceux qui ont une chance dans un parti se compte sur les doigts d’une main, et le système clientéliste qui nous enfonce provoque de façon certaine l’alternance (jusqu’ici UMP/PS).

    En fait, l’arrivée au pouvoir de Hollande montre peut-être que les calculs ont moins d’importance que le hasard. Et Hollande semble penser que la situation économique est également totalement aléatoire. On ne peut pas gagner à tous les coups : faute à pas de chance mais largement impactée par des décennies de gestion catastrophique, de clientélisme et d’interventions néfastes. En gros, c’est un clown mais il ne peut de toute façons pas y faire grand-chose (et il n’a sûrement pas été élu pour mettre un grand coup de pied dans la fourmilière).

    Je partage l’idée que le gouvernement devrait agir de façon rationnelle mais discrète : il a toujours une chance minime d’être réélu (pour notre malheur) qui dépend plus des erreurs des autres que du génie de ses magouilles – et ça il devrait en être conscient – et s’il veut qu’il reste quelque-chose à gouverner dans 2 ans, il faut qu’il mette un cierge en offrande pour une amélioration rapide de la situation économique internationale et arrête de percer des trous en dessous de la ligne de flottaison.

    •  » il faut qu’il mette un cierge en offrande pour une amélioration rapide de la situation économique internationale  »

      erreur

      une reprise internationale ne peut nous profiter. Le niveau des prélèvements obligatoires en France est trop élevé. Et l’état français, qui dévore 57% du PIB, nous condamne !………………………………

    • « … il faut qu’il mette un cierge en offrande pour une amélioration rapide de la situation économique internationale… »

      Pas besoin, Christine Lagarde a trouvé mieux : la numérologie ! vous ne me croyez pas ? vous avez tort, ci-après son discours en tant que directrice générale du FMI en janvier 2014, les bras vont vous en tomber :

  • Mais si il y a croissance ❗ A pleins tubes! La dette croit. Tout va très bien madame la Marquise …

    une carte qui se jouera pour, essentiellement, gagner un maximum de temps.

    Oui, c’est ce qu’il va faire. Avec peut-être, sais-t-on jamais, un soupçon de réformettes.

  • Immobilisme évidemment … en espérant une réélection par défaut ou par chance si deuxième tour face à la bête FN (lol )

  • Il n’y a qu’une seule solution:

    – Continuer à faire (rien de rien) comme depuis le début.

    Je cite N. Doze:

    « Dans le cas d’une réforme structurelle, (nécessaire) le pays serait plonger (dans un premier temps) dans la (merde(mot de moi)) ».

    Hélas, nous sommes déjà en plein dedans. Plus que maintenant, voudrait donc dire:

    – Un gros bordel sociétal, des pneus cramés, des voitures cramées, des saucisses grillées, des vitrines cassées. (du chaton fracassé)
    – Une grosse poignée de fonctionnaires dans la rue.
    – Des Français réduits (pour leur plus grand plaisir) au système D (gare à votre poule et à ses oeufs…)
    – Une grosse louche de syndicats énervés et pas trop fairplay

    – etc…liste très longue.

    Ceci, s’ajoutant au reste, plongerait inévitablement le pays dans une galère insurmontable.

    Imaginez un peu où l’on se trouve aujourd’hui:

    – Pays des 35h et des Rtt
    – Pays du: je te protège de toi-même (donc tu ne sais plus être libre et indépendant, bien fait pour ta gueule)

    Nous sommes dans une misère économique, mais aussi idéologique.

    Ce pays est avant tout coincé dans un archaïsme idéologique socialiste.

    Je reviens à mon souhait:

    H16, écrivez un livre qui déchire avec une fiction politique.

    Changez les noms, appuyer sur les idéologies, grossissez les traits noirs, vendez le tout à des millions d’exemplaires.

    Puis, une petite annonce:

    Ce livre est en fait tiré de faits réels. Consternant, abjecte, répugnant, hein ?

    Et pourtant, personne de bougerait. Rien. Calme plat.

    Et là, c’est déjà trop tard. Les idées auront percées. Elles tourneront dans les têtes.

    Planter une graine, permet quelque fois d’avoir un bel arbre. Pensez y ?

  • Bravo !

    quand vous écrivez :  » pourquoi Sarkozy lui a quasiment laissé les clefs de la boutique »

    après avoir longuement analysé ce débat, j’ai toujours considéré que Sarkozy avait fait « petit bras » pour laisser la place à Hollande. Sarkozy* très bon orateur aurait pu le démolir, mais il n’a rien fait

    *je n’ai aucune estime pour ce traitre, mais admet qu’il est un bon débatteur.

    • Sarkozy qui ferait exprès de perdre l’élection j’y crois pas une seconde, le mec est trop fier pour ça.
      Mais s’il arrive à revenir il va éclater Hollande et Le Pen c’est certain..Enfin ça restera un choix par défaut mais tout de même.

  • Oui cette hypothèse m’a également traversé l’esprit. Mais pour réussir (comme on le dit pour tout nouveau gouvernement), Valls doit agir immédiatement, sans attendre et sans demander l’avis de tout le monde. Ce doit être terminé dans les 3 mois.
    Une première hésitation cependant pourrait faire craindre l’échec: VALLS a déjà reculé (un peu) sur l’encadrement des loyers, suite à une « demande » de Mme AUBRY… C’est donc pas gagné.

    • Un recul qui paraît anodin, mais qui efface toute la mesure : s’il suffit que la vile de Lille le demande pour être classée en zone encadrée, n’importe quelle zone peut se trouver encadrée du jour au lendemain. Caveat investissor !

      • Il est clair que c’est un mauvais signal aux investisseurs, alors que le but c’est de remettre l’investissement sur pied dans l’immo. C’est se tirer une balle dans le pied.
        Il est vrai que Lille est trop chère mais c’est normal il y a une forte demande de logement et peu d’offres.

  • L’annonce d’avancer, finalement, les élections régionales prévus en décembre 2015 au printemps est curieuse et met mal à l’aise. Ce gvt ne fait rien sans cynisme :
    le conseil constitutionnel n’avait-il pas donner son feu vert au 1er juillet 2014 pour le projet de la réforme territoriale ?
    Pourquoi reviendrait-il en arrière, quant à la date des élections prévue fin 2015 qui va avec cette réforme, alors qu’il n’a rien dit sur ces mêmes élections repoussées d’1 an déjà, de 2014 à début 2015 ?

    Faut-il y voir une volonté de sauver les quelques meubles qui restent avant, peut-être un crack économique et financier pour l’année prochaine, vers l’été ou la rentrée, aux vues de prévisions bien plus alarmistes que prévues (après tout, ils ont les vrais chiffres, eux), non !?

  • On ne vooit pas l’iceberg basculer; mais quand il bascule, ça ne prend pas longtemps

  • Bonjour,
    Comme évoquée dans votre article, l’hypothèse d’une mise sous tutelle budgetaire apparaît de plus en plus comme probable.
    Quelles seront, d’après vous, les conséquences directes (d’un point de vue économiques) ?
    N’est – ce pas souhaitable, finalement ?

  • C’est drôle, un parti politique ou les ténors sont obligés de hurler, comme en 1933.

  • Hollande ne bougera pas , ce mec est malade d une psychose blanche et d un excès de narcissisme

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