Socialisme : la stratégie du parasite

Le socialisme comme modèle économique est mort en 1989, avec la chute du mur de Berlin. Qu’est-il devenu aujourd’hui ?

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Socialisme : la stratégie du parasite

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 août 2014
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Par Guillaume Nicoulaud.

Le socialisme, entendu comme un modèle de société fondé sur la propriété collective des moyens de production et la planification centralisée de l’économie, est mort en 1989. C’est, très symboliquement, quand le mur de Berlin s’est effondré et qu’on a pu comparer objectivement les résultats obtenus de part et d’autre du rideau de fer qu’il est devenu absolument impossible de nier l’évidence.

Comme tous les partisans de l’hypothèse socialiste, Robert Heilbroner n’aura pas d’autre choix que de reconnaitre que « le capitalisme organise les affaires matérielles de l’humanité de manière plus satisfaisante que le socialisme »1 et, incidemment, que « Mises avait raison »2.

C’est la fin du plus grand débat intellectuel du XXe siècle et il s’achève par la victoire incontestable de celui qui l’avait initié dès 19203 : malgré les moyens colossaux mis en œuvre pendant près de huit décennies, malgré les contributions théoriques – souvent remarquables – de celles et ceux qui croyaient dur comme fer que la planification était possible, le socialisme a été un échec partout où il a été tenté.

Et donc, l’hypothèse socialiste est morte depuis maintenant un quart de siècle.

Bien sûr, dans le monde des idées une résurrection est toujours possible mais, dans l’état actuel des choses, (i) il n’existe pratiquement plus aucune économie socialiste et (ii) personne – à ma connaissance – ne propose d’abandonner l’économie de marché pour la remplacer par une économie planifiée.

Laissez-moi insister sur ce point : même en France, il n’existe à ma connaissance pas une seule formation politique qui propose sérieusement de remplacer le capitalisme et l’économie de marché par une économie de type socialiste. La « planification stratégique de la réindustralisation » du Front National ou la « planification écologique » du Front de Gauche ne sont, ni l’une ni l’autre, des héritières du Gosplan : ce sont, tout au plus, de vagues projets dirigistes qui n’entretiennent pas d’autre rapport avec ce qui a été mis en œuvre en ex-URSS que leur nom.

Il n’y a plus de plan. Celles et ceux d’entre nous qui vouent le capitalisme et le marché aux gémonies à longueur de colonnes et de discours politiques n’ont pas la moindre alternative à proposer. Tous s’accordent à accuser le capitalisme et le marché de tous les maux ; tous jurent qu’ils veulent changer de système, « remettre l’économie au service de l’Homme », « sauver la planète », « démondialiser », « réindustrialiser »… mais pas un seul d’entre eux ne propose une organisation économique qui ne soit pas capitaliste et fondée sur le marché.

hollande parasite rené le honzecLeur programme tient en un mot : c’est du parasitisme. C’est un projet dans lequel l’hôte, une économie de marché capitaliste, génère les richesses et l’abondance qui permet à son parasite, un État-providence hypertrophié, de prospérer. Voilà leur seul plan. Jean-Luc Mélenchon n’est pas plus socialiste que Marine le Pen : l’un comme l’autre veulent des taxes, des impôts et des prélèvements pour nourrir leur parasite via toujours plus de redistribution, d’emplois publics fictifs et de subventions.

Or voilà, la règle de survie d’un parasite au sens biologique du terme est extrêmement simple : il faut prélever suffisamment pour vivre mais pas au point de tuer l’hôte. Ce n’est pas le socialisme – et encore moins le communisme – qui est en train de ronger nos économies et que nous devons craindre : c’est un parasite qui, à force de s’engraisser devient un prédateur et va finir par nous emporter avec lui dans un processus d’extinction typiquement darwinien.

Sur le web

  1. Robert Heilbroner, The triumph of capitalism, dans The New Yorker (23 janvier 1989).
  2. Robert Heilbroner, After Communism dans The New Yorker (10 septembre 1990).
  3. Ludwig von Mises, Die Wirtschaftsrechnung im sozialistischen Gemeinwesen dans Archiv für Sozialwissenschaften, vol. 47 (1920) ; une traduction en français est disponible ici.
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  • Les parasites ne lâchent leurs hôtes que contraints et forcés ! Il en va de leur survie.
    Conclusion : la guerre doit être total.

  • Pour aller plus loin : Ayn Rand : Discours de John Galt il y a quelques passages sur les parasites et leur morale : https://docs.google.com/document/d/1ECxyrDR47qGO39w3RbefJxQuCSplXl9GqOglH_9g6I0/edit .

    Faîtes la grève Randienne, c’est le seul moyen de s’en sortir. Appauvrissez vous (intelligemment) pour assoiffer le Léviathan qui vous ponctionne.

  • Ne connaissant pas Robert Heil, je suis allé faire un tour sur sa page wikipedia:
    « He further explained in Dissent in 1992 that « capitalism has been as unmistakable a success as socialism has been a failure »[3] and complimented Milton Friedman, Friedrich Hayek, and Ludwig von Mises on their insistence of the free market’s superiority. He emphasized that « democratic liberties have not yet appeared, except fleetingly, in any nation that has declared itself to be fundamentally anticapitalist. »[3] However, Heilbroner’s preferred capitalist model was the highly redistributionist welfare states of Scandinavia; he stated that his model society was « a slightly idealized Sweden. »[4] « 

  • « Et donc, l’hypothèse socialiste est morte depuis maintenant un quart de siècle. » Pour être précis, l’hypothèse du socialisme comme préalable au communisme est morte. Mais les projets de type socialiste (étatisme corporatiste, collectivisation des capitaux, écologie politique, social-libéralisme, etc.) sont toujours vivaces. Le parasitisme social-démocrate est une forme de socialisme, une parmi les autres. Malgré les expériences désastreuses, l’hypothèse socialiste existera probablement toujours, comme les mauvaises herbes au jardin. C’est pourquoi il convient de désherber régulièrement, de supprimer les adventices, de les confiner aux marges du champ cultivé de la civilisation : à l’instar du jardinier, désherber régulièrement les diverses formes du socialisme est l’une des fonctions de base de l’Etat minimal régalien bien compris.

  • Je suis désolé, mais il existe en France des gens qui pensent encore que la planification est une bonne chose et qui propose de la mettre en place. C’est le NPA et Besancennot !!!
    Il propose de planifier la construction de logement, de nationaliser toutes les industries et de prévoir les productions (il avait par exemple dit qu’il fallait fabriquer des rails en acier pour relancer la SNCF…).

    Si si, les Planificateurs existent; je les ai vus !!!

    • OK, mais le NPA… franchement… Le facteur poupin ?
      😉

      Bravo en tout cas pour cette brillante synthèse : « parasitisme ».

      Définition parfaite.

      Dans la nature, un parasite « efficace » s’arrange pour ne pas tuer son hôte.

      Mais ici, c’est « toujours plus » comme disait très justement F.De Closet il y a 30 ans ! Ils ne peuvent pas s’arrêter. La machine s’emballe, est devenue folle, mue par sa propre inertie.

      Rien ne peut l’arrêter.

      Aussi, l’enjeu est désormais très simple : ils vont nous faire crever.

      Autant dès lors, accélérer de notre côté le processus… afin de les faire crever le plus rapidement possible !

      Le premier commentaire résume parfaitement les choses : « c’est une guerre totale ».

    • C’est une profonde erreur de croire que seul le NPA serait en faveur de la planification.

      Le monopole de la SS ou les retraites par répartition par exemple, défendus indistinctement par le PS, l’UMP ou le FN, sont aussi des institutions à vocation planificatrice. L’ensemble du modèle social français actuel est une vaste expérience de planification qui ne va plus tarder à s’effondrer. Le coeur du sujet politique est désormais de savoir si on va en sortir de manière ordonnée et volontariste, ou en sortir par la faillite, la crise et l’anarchie subies.

  • Dans toute économie parasité , la clé est d’être pauvre officiellement , je vous renvoi au commentaire d’Adele

  • Le socialisme est un cancer : il se nourrit de son hôte jusqu’à ce que tous les deux meurent.

    Ne créant aucune richesse, le socialisme ne peut pratiquer que le pillage. Le pillage épuisant les resources, le socialisme ne doit sa survie qu’à plus de pillage ou à son extension territoriale pour mettre la main sur d’autres ressources. Jusqu’au jour où il n’y a plus d’argent gratuit des autres.

  • Un virus enthousiaste dans son parasitisme et qui vint a decouvrir, difference essentielle entre le socialisme pur jus, a l’ancienne, et la sociale democratie : LE CREDIT !

  • Quelques réflexions sur les parasites :

    – Les parasites excellent à trouver des hôtes appropriés.

    – Les parasites se propagent et se multiplient.

    – Les parasites suivent leurs instincts les plus vulgaires et prospèrent ainsi.

    – Les parasites ne tuent pas directement, mais la mort de l’hôte éventuel est inévitable.

    – Les parasites excellent à trouver des hôtes appropriés.

    – Les parasites forment des colonies, mais si leur hôte meurt, ils se nourrissent les uns des autres.

    – Les parasites faibles tourmentent les hôtes faibles, permettant leur destruction mutuelle.

    – Les parasites, pour la plupart, ne sont pas conscients de leur rôle de dépendance.

    – Les parasites sont plus nombreux que les hôtes, n’est-ce pas une loi fondamentale de la nature ?

  • Bonjour,
    Parlons parasitisme. Qui est le plus parasite ? L’agent d’entretien hospitalier, l’infirmière, l’enseignant, l’urgentiste ou bien le conseiller fiscal, le publicitaire, le trader ? La réponse est dans l’étude britannique A Bit rich. S’il est un peu excessif de parler de parasitisme, ce qui est certain c’est que les seconds coûtent davantage à la société qu’ils ne lui rapportent. Les vrais parasites sont bien entendus ceux qui vivent des revenus dits communément de l’épargne ou du capital, puisqu’ils captent en réalité une partie du travail créé par d’autres, étant donné que seul le travail est à l’origine de la création de richesses et de valeur.

    Vous faites également la confusion commune, mais inquiétante venant d’un économiste, sur la conception de l’Etat. On la retrouve dans la stupidité de « jour de libération fiscale », montrant ainsi que ceux qui l’emploient n’y connaissent rien. Vous semblez croire que l’Etat arrive en fin de cycle : l’Etat prélèverait une partie de la richesse/valeur, produite par le privé, unique créateur de richesse/valeur. Mais c’est une ânerie ! Le secteur public produit lui-même des biens indispensable au secteur privé, par exemple les infrastructures ! Cela montre que cette conception est fausse mais également idéologique. Ce n’est pas un reproche, vous avez toute légitimité à défendre votre idéologie même si vous devez utiliser des arguments faux.

    • « Parlons parasitisme. Qui est le plus parasite ? »
      Comme le rappelle l’auteur de cet article, l’histoire a tranché cette question. Définitivement. Ceux qui osent encore contester cette réalité historique ne sont que de piètres négationnistes.
      – Expériences communistes : les Etats qui ont vu progressivement disparaître l’économie de marché libre ont tous mal terminés. Et on sait de quelles manières humainement horribles.
      – Expériences libérales : les économies qui voient le périmètre de l’Etat régresser fonctionnent correctement, merci pour elles.
      L’histoire économique a montré (dramatiquement) qui, de l’Etat ou du marché libre, était le parasite.

      L’idéologue n’est pas celui qui observe les faits mais celui qui cautionne des théories dépourvues d’humanité et invalidées par l’histoire.

      Par ailleurs, si l’épargne, c’est-à-dire mettre de l’argent de côté pour soi et ses enfants, c’est du parasitisme alors les mots n’ont plus de sens. Relisez donc « La cigale et la fourmi » de La Fontaine, ça vous permettra d’éviter de passer pour un inculte.

      Enfin, le jour de libération fiscale n’a pas pour but de dire que l’Etat ne produit aucun service mais de faire prendre conscience au citoyen qu’il n’a pas l’entière liberté de l’affectation de ses dépenses.
      Tenez, un autre article du même auteur vous permettra peut-être de comprendre de quoi il s’agit : http://www.contrepoints.org/2013/07/28/132553-le-jour-de-liberation-fiscale-a-t-il-un-sens

    • Ça mouliné dur rue de Solférino. Les propagandistes sont à l’oeuvre. 🙂

    • il y a certaines dépenses publiques où la valeur ajoutée est facilement décelable, qui sera donc pas une question de l’arbitraire de politiques, comme les routes, la défense. Cependant, ceux-ci sont rares et ne justifient pas les 56% de dépenses publiques. Les dépenses supplémentaires seront arbitraires, soumises aux pressions, etc.
      Maintenant, s’il existe une valeur ajoutée réelle à un investissement, des entrepreneurs privés pourront le faire.

    • Il ne fait aucun doute que les fonctions régaliennes ont de la valeur, mais il ne faut pas oublier que cette valeur provient d’une destruction de valeur préalablement créée au moins équivalente. Au mieux, l’opération est nulle. Empiriquement ou théoriquement, il est évident que l’Etat détruit toujours plus de valeur qu’il n’en crée. L’Etat n’est pas un créateur de valeur nette. L’Etat se contente de déplacer la valeur et, ce faisant, il en détruit une partie.
      Si l’Etat régalien minimal est acceptable, ce n’est pas parce qu’il produit de la valeur, mais parce qu’on ne sait pas faire mieux ou autrement pour produire cette valeur.
      L’absence d’Etat est une chimère. La nature humaine ayant horreur du vide, il y aura toujours un pouvoir ou un autre qui s’y substituera par la force et fera fonction d’Etat. Une des fonctions de l’Etat minimal régalien est d’occuper la place, de « garder le temple », de sorte que les mafieux ou les dictateurs ne la prennent pas.
      Pour limiter la tentation despotique des fonctionnaires qui gèrent l’Etat minimal, un régime politique démocratique est également indispensable. Sous régime collectiviste, la démocratie se dévoie rapidement en dictature de la majorité, majorité agitée en ses plus bas instincts par le personnel politique. Elle n’est plus qu’un artifice visant à légitimer ses turpitudes par l’onction du suffrage universel. Il suit que la démocratie ne se justifie et n’existe réellement qu’en présence d’un Etat régalien minimal, non pour décider de sa charge (garantir la vie, la liberté et la propriété ne se négocie pas, pas plus que la morale) mais simplement pour assurer le renouvellement régulier et fréquent des fonctionnaires.
      Toute mission dévolue à l’Etat au-delà des fonctions régaliennes est économiquement néfaste, destructrice et immorale et les impôts afférents sont illégitimes.
      L’excroissance de l’Etat socialiste au delà des fonctions régaliennes va à l’encontre de l’intérêt général. Pour le dire autrement, à destination de nos sociétés travaillées par la tentation collectiviste, le bien commun se résume à la réduction puis au maintien des dépenses publiques au minimum régalien.

    • Pour pouvoir dépenser, l’État doit se financer. Et d’où l’argent provient-il donc sinon de la poche des contribuables ? À chaque dépense correspond une somme équivalente que vous et moi ne pouvons plus dépenser. L’État ne crée aucune richesse, au mieux il redistribue celle qui existe déjà avec une bonne dose de gaspillage.

    • Parce que les dizaines et dizaines de pays qui ont des taux de prélèvements obligatoires moins élevés que les notres n’ont pas d’infrastructures, ils n’ont ni routes ni police. Bien sûr.
      faisons un petit calcul: Routes(1) + Justice(2) + Police(3) = 17,2 + 7,8 + 6,7 = 31,7 milliards.
      Budget français(4): 1 410 milliards.
      Part de route/justice/police dans le budget: 2,2% . il y a de la marge.
      (1): http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=ITF_INV-MTN_DATA
      (2): http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/ressources_documentaires/documentation_budgetaire/chiffres_cles/depliant_budget2014.pdf
      (3): http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20121107.AFP4186/l-assemblee-nationale-adopte-le-budget-2013-de-la-mission-securite.html
      (4): https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/fr.html ces liens montrent que le budget consacré aux infrastructures est minime. de manière générale, le budget consacré aux fonctions régaliennes n’est pas énorme. alors arrêtez votre joli propagande

  • petite histoire (pour vous montrer la mentalité des communistes et socialistes): Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.

  • « Grâce à la bureaucratie et au socialisme, il n’y aura bientôt que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent. » Achille Tournier

  • je vous conseille de lire « La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises.

  • Comme quoi la définition du parasite peut-être relative. Pour moi un parasite serait une personne qui vit grassement en ponctionnant une partie des efforts d’autres personnes, qui sont obligées de travailler pour survivre. Ce parasite appellerait ça « Bénéfice » pour se donner bonne conscience en croyant que sans lui rien ne marcherait.

    • vous avez déja entendu parlé du capitalisme de connivence. le socialisme amène tjs le capitalise de connivence. comme par hasard, plus un pays est socialiste plus il y a de capitalisme de connivence. le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.

      • L’éducation n’est pas une fonction régalienne. L’éducation est au coeur de l’héritage familial. Elle appartient aux parents et relève exclusivement de la famille.

        L’Etat régalien minimal s’assure qu’une instruction des compétences élémentaires est dispensée (communication, économie, civisme) afin de permettre un fonctionnement harmonieux de la démocratie. Nul besoin d’éducation nationale pour cela : un contrôle par objectif de l’acquisition des compétences dans les écoles privées en concurrence est nécessaire mais surtout suffisant. Au delà, on sombre dans l’embrigadement démagogique par l’Obèse collectiviste.

        • vous avez totalement raison. c’est ce que je voulais dire. désolé. « La transformation de l’instruction publique en éducation nationale est la plus fasciste de mes réformes. » Benito Mussolini

    • vous avez trop lu marx. toutes les théories marxistes ont été démonté. pour comprendre ce qu’est la création de richesse: http://www.iedm.org/node/47434

      • ps si voulez que je vous donne d’autres artciles qui démontrent que les riches sont avant tout des entrepreneurs. n’hésitez pas à me le demander

        • Merci d’avoir pris le temps de me répondre, je partage certains de vos propos et pas d’autres.
          Je suis d’accord que la richesse doit se créer au niveau de entrepreneuriat et que l’attitude des grands groupes est un problème.
          Je suis également d’accord que le socialisme provoque des formes d’abus, qu’il faut combattre. Mais ce à quoi je répondrai que le capitalisme également. Ces grands groupes qui se permettent de déjouer les règles et de mettre en difficulté les PME, ce sont des produits du capitalisme, pas du socialisme. Je suis désolé mais je ne croirai jamais en la supériorité d’un modèle qui permet à des traders de devenir multimillionnaires en spéculant quelques années, à des sociétés de devenir plus riches en délocalisant dans des pays pauvres sans protections pour les travailleurs, et ainsi de suite. Je ne crois d’ailleurs pas en la supériorité d’une idéologie sur l’autre mais à l’adéquation d’un modèle économique et d’une société et de ses ressources.
          Pour les articles, si je prenais un peu de temps je suis certains de pouvoir vous en citer le nombre équivalent et même bien plus qui disent exactement l’opposé de ceux que vous m’avaient conseillé de lire. Vous avez décidé de croire en ceux-là et moi en d’autres. Et c’est là je crois que réside une grande partie des différences, nous croyons en des choses différentes, et comme le dirait la pub, nous n’avons pas les mêmes valeurs. Rien de négatif à cela, ça arrive et c’est quelque chose que je trouve naturel.
          Mais par exemple, je n’ai aucune admiration pour quelqu’un de riche. En lisant vos articles, il s’avèrerait que la moitié des riches sont des entrepreneurs, combien parmi eux le sont devenus de manière honnête et moral ? Je crois que le pourcentage chute vertigineusement, beaucoup compensent le génie par de l’amoralité. Parmi ces quelques riches honnêtes et irréprochables, combien ont créé quelque de vraiment utile pour mériter d’être admiré ?
          Et d’ailleurs pour revenir à la création de la richesse, si à ces entrepreneurs on leurs enlevait leurs employés et tous les gens qui travaillent pour eux, à combien s’élèverait leurs fortunes ? Que seraient-ils en mesure de produire ? Un chef d’orchestre sans orchestre n’est qu’un homme avec une baguette à la main. Tout comme un orchestre sans chef n’est qu’une cacophonie.

        • Les pays scandinaves sont égalitaires parce que, principalement, ils ont une population homogène, ce qui est loin d’être le cas de la France. Un modèle économique est comme je l’évoquais plus haut associé à une société et ses ressources, ce n’est pas quelque chose de transposable partout et dans toutes conditions.

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