Nouveau gouvernement Valls : rien à attendre

Gouvernement Valls : la poursuite de la même politique conduira inévitablement au désastre politique, économique et social.

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Manuel Valls en juin 2014 (Crédits : Parti Socialiste, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Nouveau gouvernement Valls : rien à attendre

Publié le 26 août 2014
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Par Nicolas Nilsen. 

Manuel Valls en juin 2014 (Crédits Philippe Grangeaud Parti Socialiste, licence Creative Commons)

Le problème avec ce remaniement – ce French cancan politicien vulgaire et dérisoire censé émoustiller le public et les médias, toujours avides de voir les petits dessous affligeants de la République socialiste et les ragots de couloirs élyséens ou ministériels – c’est qu’il est non seulement dérisoire (démissionner tout un Gouvernement pour virer deux olibrius, vraiment ?) et surtout totalement inutile : il ne règlera rien et rien ne changera parce que les moteurs de l’idéologie socialiste continueront de tourner à plein régime.

Donc si vous voulez mon avis, quels que soient les nouveaux ministres, la France est très, très mal barrée. Il y aura d’autres marionnettes, mais la poursuite de la même politique conduira inévitablement au désastre : désastre politique d’abord, faillite économique et financière ensuite, violence sociale enfin… On vit un moment absolument tragique pour le pays : il faudrait sonner le tocsin mais tout le monde préfère s’interroger sur le nom des nouveaux ministres… comme si cela avait la moindre importance.

Un French cancan politique insupportable

french cancan credits sofi (licence creative commons)Comme tout a déjà été dit, ici et ailleurs, il est inutile – et épuisant surtout – de continuer à user de la salive pour dénoncer le pouvoir socialiste, énumérer ses erreurs, pointer ses incohérences, lister toutes les lois inutiles et les mesures absurdes, s’effarer du montant de la dette, se lamenter de la croissance effrayante du chômage, des défaillances d’entreprises, de l’effondrement du pays… Tout cela ne sert strictement à rien parce que le pouvoir actuel est une farce économique et que la communication lui tient lieu de paravent et de cache-misère.

C’est ce que je vous disais en parlant de French cancan : on aguiche le public et on amuse les médias avec des lettres d’Aurélie Filippetti ou des jugements de vipère de Montebourg sur Hollande le menteur. Toute cette fumée médiatique pour que les Français ne prennent surtout pas conscience de l’état de délabrement du pays. De la com’ en quelque sorte. Ce remaniement en fait partie : alors que l’économie s’effondre, que l’État est en faillite, que les retraites ne seront plus assurées et que les traitements des fonctionnaires sont payés à crédit, les médias vont encore, pendant de longues semaines, continuer à s’interroger sur le profil des uns et des autres, l’avenir de tel ou tel à l’horizon 2017… Bref, le manège habituel : show must go on… Le Président commémore, Valls fait de la fumée en changeant ses équipes dites « de combat » et roule ma poule : le tout est de tenir jusqu’en 2017. La France ce n’est pas leur problème. Seuls leurs postes les font se bouger. Vous avez vu comme ils s’agitent depuis quelques jours ? Pour le chômage, la sécurité, l’immigration, Ebola, l’État iIslamique… ils sont restés muets et inertes ! Mais là leurs postes sont en jeu, alors ils s’agitent ! Je n’insiste pas car c’est décourageant et n’importe comment on a déjà tout dit.

La vraie question n’est pas Montebourg, ni le remaniement

attente valls renée le honzecQu’Arnaud Montebourg soit parti est évidemment une excellente nouvelle car ses idées interventionnistes, colbertistes et keynésiennes achevaient de mener le pays à la ruine. Mais il n’était qu’un pion dans la stratégie socialiste qui exige toujours plus d’emprise étatique et d’interventionnisme bureaucratique, ministériel ou préfectoral. C’est évidemment Hollande – et le cap absurde qu’il s’obstine à garder – qui est le vrai responsable de la faillite à venir. Je vous explique.

Il y a deux sortes de gens :

  • Ceux qui pensent qu’ils sont là pour « distribuer » les richesses et faire avancer la « justice sociale » : ils prennent pour cela le maximum d’impôt à ceux qui travaillent et gagnent de l’argent, et le redistribuent sous forme de primes, d’allocations, de prestations, de subventions etc. Ils prennent et redonnent par l’intermédiaire de leurs grosses lessiveuses redistributrices étatiques. C’est leur idée du socialisme en 2014 : les riches n’ont qu’à payer et il ne faut surtout pas faire confiance aux entreprises car les patrons se gavent en exploitant les travailleurs. Ils n’ont jamais créé une entreprise de leur vie et n’ont donc jamais créé un seul emploi. Mais comme ils ont fait l’ENA, ils savent tout et en particulier quels investissements sont rentables : donc ils taxent d’abord les entreprises en leur annonçant qu’ils leur rendront l’argent sous forme d’allégements, mais uniquement en contrepartie d’emplois créés ! Il ne leur vient pas à l’esprit que s’ils enlevaient leurs grosses pattes étatiques, et faisaient confiance à la liberté d’entreprendre, les entreprises seraient plus dynamiques et embaucheraient. Mais bon, ils sont socialistes et donc pour « la justice sociale ». C’est pour ça qu’ils distribuent des bonbons au peuple sous forme d’allocations et des subventions à leurs clientèles électorales pour s’assurer de leurs bulletins de vote et être réélus. Aussi simple que ça.
  • De l’autre côté, vous avez ceux qui pensent qu’avant de pouvoir la redistribuer, il faut d’abord la créer cette fameuse richesse et donc diminuer le matraquage fiscal, diminuer les dépenses publiques qui plombent la croissance, diminuer la dette, diminuer la charge sur les entreprises pour leur permettre de gagner de l’argent, d’investir, de vendre des produits sur des marchés difficiles, de payer des salaires, d’embaucher des chômeurs qui végètent à Pôle emploi qui ne pourra d’ailleurs bientôt plus les payer…

Bon, je n’insiste pas, vous avez compris : d’un côté les méchants profiteurs qui compromettent la croissance et l’emploi en prônant l’austérité, en se mettant des profits dans les poches et en se gavant de dividendes ; et de l’autre les gentils interventionnistes comme Montebourg qui veulent dépenser sans compter, accroître toujours les déficits, s’endetter davantage, distribuer encore plus, subventionner au maximum… soi-disant pour « relancer la croissance et le pouvoir d’achat »… Le problème est qu’ils ont essayé ces méthodes depuis des années et que ça n’a conduit qu’à un matraquage fiscal sans précédent, des déficits dramatiques, une dette abyssale de 2000 milliards d’euros, un chômage massif… Sans pour autant obtenir la croissance promise et le retour à l’emploi.

Toujours la faute aux autres !

Montebourg (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Donc bravo les méthodes interventionnistes étatiques à la Montebourg qui, bien évidemment, refuse toujours de reconnaître qu’elles nous mènent dans le mur. Pour Montebourg, ce ne sont pas ses méthodes interventionnistes qui ne marchent pas, c’est la faute à la méchante Allemagne qui ne joue pas le jeu, ou de la méchante Europe qui imposerait des contraintes budgétaires intenables au lieu d’autoriser la fine équipe française de bras cassés et d’incompétents à ouvrir encore plus largement les vannes des subventions et des dépenses publiques ! Car pour des gens comme Montebourg, tout ce qui n’est pas de la dépense publique massive, c’est évidemment du « libéralisme sauvage » ou de l’austérité ». À aucun moment ne lui vient à l’esprit que l’austérité qu’il dénonce, c’est celle qu’il inflige aux contribuables en les accablant d’impôts ! Alors que la seule chose qu’on lui demandait, comme ministre de l’Économie, c’était de la discipline budgétaire ! Même pas de l’austérité mais de la rigueur. Celle que lui demande pourtant inlassablement Didier Migaud, le Président de la Cour des Comptes que j’aurais nommé Premier ministre si j’avais été Président de la République. La France serait sur le chemin du redressement et les Français reprendraient confiance dans l’avenir. Mais, comme disait ma grand-mère, on n’a que ce qu’on mérite. Et nous, on a Hollande, Valls et tous ces ministres incompétents qui n’ont jamais travaillé dans une entreprise, qui ne comprennent pas les lois de base de l’économie et qui conduisent donc le pays à la ruine et très bientôt à la révolte.

Donc vous voyez, ce n’est pas « Montebourg » le problème : c’est notre incapacité à faire naître un grand mouvement d’indignation contre ces ânes et à organiser un puissant soulèvement de l’opinion contre une idéologie interventionniste nuisible qui nous mène tous à la ruine !

Vivement qu’ils dégagent et qu’on redonne, sur tous les sujets importants, la parole au peuple souverain !


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  • «  » »tout le monde préfère s’interroger sur le nom des nouveaux ministres » » ».
    En ce qui me concerne peu me chaut qui est nommé ou viré. Ils sont tous nuls, c’est bonnet blanc ou blanc bonnet. La seule chose qui m’intéresse dans ce « remaniement » c’est de savoir quelle tête à claque on va devoir se farcir à la une de tous les journaux durant les prochains mois.

    • Vous avez la réponse : le jeune Macron va éclipser Montebourg. Valls a réussi un coup de com’ de maître, il faut bien le reconnaître.

    • Pendant leur psychodrame d’enculeurs de mouches, les débiles ont quand même pensé à respecter la parité.

      On atteint le fond.

  • Bravo pour votre texte !! il est à souhaiter que le mouvement se précipite et que les taux de la dette augmentent très haut , je me délecte d’avance de la mine déconfite des nos énarques et des ponctionnaires pleurant parce qu’ils ne recevront pas de salaire ..

    • Il faudrait surtout que la France n’arrive plus à emprunter sur les marchés.
      Tout s’écroulerait en deux coups de cuillère à pot….

      • Espérer que la France ne puisse plus emprunter sur les marchés c’est une hypothèse à laquelle se raccrochent les libéraux depuis pas mal de temps.
        Mais, comme on dit vulgairement, ils l’ont bien profond, car les investisseurs se pressent pour prêter à la France.
        Il est quand même assez paradoxal que les libéraux qui militent pour « laisser faire les marchés », changent d’avis quand ça ne va pas dans leur sens.

        • Seulement les emprunts que fait la France sont actuellement tout sauf « laisser faire les marchés », puisque ce sont des réglementations imposées par les états et des manoeuvres de la BCE qui permettent de trouver des prêteurs à -0.004% (taux de la dernière adjudication de France Trésor lundi). A moins qu’un blanchisseur d’argent sale ne vous en ait confié avec cette mission explicite, vous placeriez du fric dans les bons à terme à -0.004% d’une banque surendettée, vous ? Vous seriez trop bête pour trouver un investissement plus rémunérateur ?

        • tsstss : @turnover : tiens un socialo qui parle des marchés quand ça l’arrange, mais qui n’en connait strictement rien !
          Alors, pour info, ceux qui achètent de la dette française :
          1 -les japonais avec de la monnaie de singe qu’ils impriment par milliards de milliards depuis 1an et, comme ils savent que ça ne vaudra plus rien dans quelques temps, là ils ont une chance d’avoir un petit quelque chose.

          2- les chinois qui se désengagent de la dette américaine et qui sont bien obligé de prendre quelque chose
          3 – les banque françaises qui n’ont pas le choix.

          • Sous-entendez vous que le bon gros trader malin de la City londonienne n’est pas prêt de prêter à la France ,

            • @turnover :
              un trader malin de la city prête probablement à la france… mais pas son argent, l’argent des autres…celui des retraités chinois ou des retraités fonctionnaires français (les seuls qui ont droit à une retraite par « capitalisation » le préfon)

            • Si, il prête à l’Etat Français.
              Mais simplement parce que sa banque est contrainte par les normes européenne d’avoir un certain pourcentage de « dette publique de la zone euro » si elle veut pouvoir vendre ses fonds de placement.
              Et s’il travaille pour une banque ou une compagnie d’assurance française c’est encore pire.
              En outre, les bons du trésor des pays de l’eurozone sont « bonifiés » par le fait que les accords de Bâle les considère « sans risque » et donc n’impose pas de couts supplémentaires sous forme de réserves en capital.

        • Il est quand même assez paradoxal que les libéraux qui militent pour « laisser faire les marchés », changent d’avis quand ça ne va pas dans leur sens.

          Non, du tout. On dit simplement : attention, la pays ne tient plus le couteau par le manche, et au premier retournement de situation sur le marché des obligations, cela lui coûtera cher. Faut-il vraiment se mettre dans ce genre de situation ?

        • Ils prêtent parce qu’ils savent que jusqu’à présent l’Etat remboursait rubis sur ongle parce que la tonte des moutons était efficace. La situation allant empirer, ils vont commencer devenir plus prudents : quand le dix d’âge sera à 6-10 %, je serais à votre place, je m’inquiéterai sérieusement pour ma retraite financée pour un tiers par de la bonne grosse dette des familles, car d’est de ce %age que les pensions seront baissées d’office lors de la faillite.

  • le problème n’est pas la redistribution de la richesse, c’est la redistribution de la richesse DES AUTRES (contribuables), la générosité avec l’argent DES AUTRES.

    • La redistribution, c’est nécessairement avec l’argent des autres. On ne peut redistribuer qu’avec ce qu’on a pris à autrui. En revanche, on distribue son propre argent.

  • Bien peur que le peuple souverrain partage le meme probleme que nos elites: fache avec les maths. A partir de la, aucun espoir.

  • Bon, une nouvelle fois tout est dit… Et après !
    Dans mon département (Vienne), nous entretenons 4 députés (3 socialistes et une verte). Il me semble qu’il serait plus utile de déclencher un mouvement de protestation sous forme de courrier individuel, leur faisant part du ras le bol de la société civile.
    Bref. Les interpeller et leur pourrir la vie comme ils le font avec la notre dès la moindre apparition en public.
    Il faut déclencher un mouvement de jacquerie pour virer tous ces parasites !

    • il faut trouver un moyen pour que la bête immonde s’écroule. peut être que en consommant le strict minimum nécessaire , ça pourrait le faire . vu la situation ,il ne manque pas grand chose .
      que chacun donne ces idées .

        • C’est très facile.

          Deux lignes de force : l’exil extérieur et l’exil intérieur.

          -expatriation : avec femmes, enfants, actifs, boulot… Terrible coup pour le Système. Perte sèche.
          Mais pas possible pour tout le monde.

          Sinon, pour ceux qui restent :
          -professions libérales, commerçants : passez aux 4 jours, réduction de 20 % de vos revenus, mais compensés par hausse qualité de vie, et moins d’impôts. Supportable.
          A paris, tous les médecins, spécialistes… ne travaillent que 4 jours par semaine.

          -autres : consommez moins. 20 % de TVA de rapine en moins pour l’état et ses clients. Parfait.
          N’investissez plus. Partez moins loin en vacances.

          -chefs d’entreprises : licenciez. En tout cas n’embauchez pas. Levez le pied… Là encore vous gagnerez en confort de vie, moins de soucis.

          -sans oublier les « militants » involontaires… eh oui la cohorte de nouveaux chômeurs. Dans le lot, d’affreux gauchistes (justice immanente, ils paient pour leur sottise)… mais des alliés objectifs… ils « travaillent » pour nous, pour la Cause.
          Un chômeur ça n’emprunte pas à la banque, ça n’achète ni maison, ni voiture. Ca consomme moins. Et en plus un chômeur ça pèse sur les finances publiques (donc effet ciseau redoutable).

          Multipliez tout cela par X, sur Y de temps… Et vous avez le moyen SUR de mettre à bas ce système qui nous asservit, cette mafia « publique », ces parasistes qui se permettent en plus de nous faire la leçon.

          Un formidable levier, bien plus efficace qu’un bulletin de vote.

          Game over. Atlas Shrugged.

    • bonjour RESKEBIL,dans le mien ,proche du vôtre (INDRE), nous comptons à peu de chose près le même quota d’incompétence .
      Hélas vous vous trompez , l’ayant pratiqué maintes fois au cours de réceptions (de politesse) des édiles à l’occasion d’assemblées générales de clubs sportifs ou de loisirs ;ces gens ;du haut de leur suffisance ;même en aparté sont persuadés d’avoir raison et considèrent le vulgum pécus ,que nous sommes comme de sombres crétins .

  • il est tant que l’on se réveille . plus on attend , plus l’économie se dégrade et plus il devient carrément difficile de vivre pour les vrais productifs du pays. il faut taper du poing sur la table .

  • comme disait Coluche,
    la gauche aime tellement les pauvres, qu’elle en fabriquent.

  • Quelle honte ,Valls reçoit une standing ovation à l’université d’été du MEDEF

    Capitalisme de connivence et socialisme m^me combat ! ! !

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/08/27/20002-20140827ARTFIG00253-valls-au-medef-j-aime-l-entreprise.php

    • Moi aussi ce cirque me gonfle !
      J’ai du mal à voir des chefs d’entreprises applaudir un gouvernement qui le leur a pourtant mis gravement durant plus de 2 ans (faillites record) et même si le medef est loin de représenter toutes les entreprises, une standing ovation pour un guignol pareil qui vend du vent depuis qu’il est en poste, c’est carrément surréaliste.
      A croire qu’une hirondelle suffit à faire le printemps…. Macron est nommé et hop voilà qu’on oublie tous les autres et leur capacité à produire de la m.rde sans oublier Sa Normalité ! J’en ai marre de tout ce cinéma.

      • même si je ne le dirai pas comme ça, je partage votre avis.
        Quel baratineurs tous ces politiques ! Mais pourquoi se gêneraient-ils puisque les gens sont si crédules ?

  • Valls a encore menti , hier, après la présentation du nouveau gouvernement, en disant que les chiffres du chomage de juillet ne seraient pas fameux.

    Les statistiques tombent ce jour et sont abominables ! ! ! !

    Qu’ils arrêtent de nous enfumer.
    Les Français doivent leur rentrer dans la gueule.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140827trib000846114/nouvelle-forte-hausse-du-chomage-en-juillet.html

  • Les gens de gauche sont intimement persuadés que Valls2 va mettre en place l’équivalent de ça

    http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9formes_Hartz

    C’est de la social-traitrise et c’est inacceptable.

  • J’ai un petit espoir de croire que ce nouveau gouvernement (en fait un remaniement) pourra, enfin, faire les réformes économiques et sociales dont la France a cruellement besoin. J’aimerai croire, que grâce à Valls, Hollande sorte, enfin, du déni de réalité, et lance une vraie politique libérale en France. Laissons une chance et un peu de temps au duo Valls-Macron pour y parvenir. Je suis peut-être un petit peu optimiste ce soir, mais de temps de temps ça fait du bien, et qui sait…

    • Je ne veux pas vous décourager, mais Macron, en tant que SG adjoint de l’Elysée, avait certainement plus le pouvoir d’influencer Hollande qu’il ne l’aura en tant que ministre. D’une certaine manière, on pourrait même penser que c’est un lâchage.

  • La déclaration d’amour probusiness est quand même un bon signe, c’est par cette sensibilité que je me suis initié au libéralisme…. On peut rêver pour la suite.

  • Je ne veux décourager personne mais je rappelle que nous avons à faire à des hommes politiques, c’est à dire des boni-menteurs professionnels
    Rappelez-vous comment Hollande a berné les gogos au Bourget avec son « ennemie la finance ». Cela vous a fait bien rigoler que des naïfs l’aient cru, n’est-ce pas ? Les naïfs y ont cru, car Hollande leur a dit ce qu’ils voulaient entendre. Alors ne soyez pas naïfs à votre tour. Valls dit aux patrons ce qu’ils ont envie d’entendre.

    Ces gens mentent matin midi et soir. Ils n’ont aucune loyauté, aucun scrupule. On ne peut leur faire aucune confiance. Leur paroles ne valent rien. Pour eux, parler c’est équivalent à agir. Si vous commencez à être séduit, vous allez vous faire rouler dans la farine.
    Ce qu’on veut, ce sont des actes. Des actes et rien d’autre.

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