La France toujours plus proche de l’heure de vérité

Pour éviter la faillite, les réformes restent la seule solution – en espérant que ces dernières ne provoquent pas elles-mêmes les conséquences désastreuses qu’elle sont censées éviter.

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La France toujours plus proche de l’heure de vérité

Publié le 18 août 2014
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Par Stéphane Montabert

La croissance était attendue, elle n’est pas venue. Selon les chiffres officiels publiés jeudi, le PIB français se débat dans la stagnation depuis deux trimestres.

Le gouvernement du Président François Hollande n’en a cure ; il maintient encore une prévision de croissance de +0,5% sur l’année, qui semble aujourd’hui aussi peu plausible que l’hypothétique 1% annuel formulé pour l’ensemble de 2014.

Quelles sont les réformes entreprises depuis le début du quinquennat de François Hollande pour restaurer la compétitivité française ? Il n’y en a aucune. Où sont l’allègement des charges fiscales et la simplification terriblement nécessaire du code du travail ? Où est passée la rigueur, où est l’allègement du poids de la fonction publique sur la société civile ? Il n’y a rien eu du tout.

François Hollande s’est contenté de faire de la cosmétique en misant sur un retour de la conjoncture. Après la pluie le beau temps. Celui-ci tarde tant à venir qu’on doute désormais de son existence. Le navire France est à la dérive, les voiles déchiquetées, pendant que le capitaine arpente le pont en espérant une petite brise… L’apparente stagnation de la croissance cache mal la souffrance de la société civile en matière d’emploi, de tissu économique, d’émigration des forces vives, et d’endettement.

Le secrétaire général par interim de l’UMP, Luc Chatel, a des mots très justes pour évoquer l’échec de la non-stratégie du gouvernement :

Au-delà des contradictions qui traduisent l’improvisation permanente d’un exécutif qui navigue à vue, il y a là une position commune : [MM. Hollande et Valls] restent l’un et l’autre les commentateurs passifs de la conjoncture économique.

Ils raisonnent en responsables politiques du XXème siècle, d’avant la crise : nous ne sommes pas dans un cycle et il ne suffit pas d’attendre, en croisant les doigts, l’effet d’entrainement d’une reprise économique venue d’ailleurs : la promesse d’ « inversion de la courbe du chômage en 2013 » relevait très précisément de cette profonde erreur d’analyse.

Ils n’ont pas compris que dans ce XXIème siècle d’après la crise, l’économie mondiale et européenne vivait, non pas un changement de cycle, mais un véritable changement de modèle qui exige des responsables politiques le courage d’agir et d’engager les réformes profondes qu’aucun grand pays n’a plus les moyens de différer.

Si on oublie les tournures de style un peu faciles (comme l’opposition d’un siècle contre l’autre, alors que les mauvaises politiques sont les mêmes depuis des décennies), l’analyse est correcte. Dommage qu’elle vienne d’une droite française capable de tant de clairvoyance seulement quand elle est dans l’opposition !

Il est facile de se trouver des excuses et l’on saluera la réelle expertise des politiciens français en ce domaine. Ici, la croissance européenne est atone et le PIB allemand se contracte de 0,2% : merveilleuse explication pour maugréer, finalement, que la France ne fait ni mieux ni moins bien que ses voisins.

Malheureusement, la France ne peut pas se le permettre. Elle est vulnérable, comme l’explique l’économiste Gérard Thoris d’une façon très simple :

Il devrait être clair pour tout le monde que le piège de la dette s’est déjà refermé. Techniquement, cela s’appelle l’effet boule de neige : les intérêts de la dette sont alors payés par de nouveaux emprunts. Cela se produit lorsque la masse des intérêts sur la dette passée rapportée au PIB dépasse le taux de croissance nominal de ce même PIB. Pour la France de 2014, les prévisions optimistes donnaient une croissance nominale de 2% tandis que la masse des intérêts représentait 2,3% du PIB. Sur un PIB de 2 000 Mrds€, cela signifie qu’il faut emprunter 6 Mrds€ rien que pour payer les intérêts.

Avec une croissance réelle de 0,5% – donnons crédit aux hypothèses du gouvernement – le résultat sera encore pire. Il faudra emprunter 10 nouveaux milliards pour payer les intérêts cette année, milliards qui viendront s’ajouter au reste. Non seulement la France ne rembourse pas ses dettes mais leur entretien est une charge de plus en plus lourde.

Pas besoin d’être devin pour comprendre que le spectacle ne se poursuivra pas indéfiniment. La chute semblait inévitable, désormais elle paraît aussi très proche.

crise - public domain

Le pays ne peut pas persister dans son immobilisme, sa situation étant de plus en plus visible. Le Pacte de stabilité européen préconise un endettement maximal de 60% du PIB ; l’endettement français officiel atteint 93,5% du PIB fin 2013. Le taux de déficit budgétaire est fixé à 3% du PIB ; la France enregistrera un déficit d’au moins 4% cette année. L’objectif d’un retour à 3% en 2015 semble totalement irréaliste, ce qui ne manquera pas d’agacer les dirigeants européens qui se sont donnés la peine de faire des efforts et ruinera le peu de crédibilité dont la France pouvait encore se prévaloir.

Si les taux d’intérêt principaux de la BCE augmentent, la France sera promptement étranglée par la charge de sa dette. Si la défiance s’installe auprès des créditeurs de la France, les taux augmenteront cette fois-ci à cause du risque. Si la France continue à se complaire dans l’immobilisme, l’augmentation continue du service de la dette conduira au même résultat.

Pour éviter la faillite, les réformes restent la seule solution – en espérant que ces dernières ne provoquent pas elles-mêmes les conséquences désastreuses qu’elle sont censées éviter. Il suffit que le PIB baisse pour que tous les indicateurs macro-économiques s’affolent…

Invité du Figaro, Eric Verhaeghe lance cinq propositions iconoclastes pour arranger la situation. Ses propositions ? Réduire de 40 milliards les dépenses publiques, faire une faillite « partielle », plafonner les dépenses sociales à 30% du PIB, quitter l’Euro ou encore… Faire payer aux autres pays européens les aventures militaires françaises. Autant d’alternatives diamétralement opposées les unes aux autres. Beaucoup provoqueront une violente contraction du PIB et donc une aggravation de la situation. D’autres feront éclater l’Europe. L’heure est aux alchimistes et aux astrologues.

La France est fragilisée et n’a plus de temps. Pour désamorcer une situation qui sera bientôt incontrôlable, le gouvernement devra faire preuve de volonté, d’imagination, de talent et de subtilité – autant de qualités dont il semble singulièrement dépourvu.

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  • « L’heure est aux alchimistes et aux astrologues. » Attali, un de ceux-là, était ce matin invité sur BFM. Les recettes sont invariablement les mêmes pour éviter de vraies réformes abattant le « modèle » communiste français à bout de souffle.

  • « les tournures de style un peu faciles » : certes, mais il ne faut pas négliger l’importance de ces figures servant d’huile dans les rouages de la compréhension des enjeux. Il convient d’expliquer aux Français que ce gouvernement appartient au passé. Il est temps que la France entre dans le XXIe siècle, enfin libérée du socialisme périmé.

  • « Beaucoup provoqueront une violente contraction du PIB et donc une aggravation de la situation. »

    Il serait temps de distinguer les contractions du PIB fortement nuisibles de celles qui sont fortement porteuses d’espoir. De toute façon, on n’échappera pas à réduire fortement les dépenses publiques. En réduisant simultanément les prélèvements, mettons de 60 milliards les dépenses et de 30 les prélèvements, d’une part le déficit serait ramené sous les 3%, d’autre part les 40 milliards laissés dans l’économie s’empresseraient de faire des petits et compenseraient rapidement la baisse des marchés publics. Le PIB plongerait avant de rebondir, et alors ?

    • Bonne remarque qui appelle des précisions.

      Posons quelques hypothèses:
      – Une réforme peut être bonne ou mauvaise.
      – Une réforme peut être petite ou grande.
      Nous avons donc quatre types de réformes, de la Bonne Petite Réforme à la Réforme Grande et Mauvaise. A ce stade, notez que je ne porte aucun jugement sur le contenu propre à chaque réforme.

      Toute réforme entraînera une baisse du PIB. Cette contraction de l’activité économique sera due au retrait de l’Etat de certains secteurs économiques (l’Etat est aussi le fournisseur ou le client de nombreuses entreprises privées), ou à la baisse de la consommation liées à des fonctionnaires perdant leur emploi, etc. C’est le coût de la réorganisation.

      La différence ici entre une réforme ou une autre vient de la durée de son effet sur le PIB: une bonne réforme baisse temporairement le PIB mais celui-ci retrouve ensuite des couleurs ; une mauvaise réforme est purement destructrice et au final le PIB s’en remet plus mal et plus lentement.

      L’aspect petit ou grand n’est quant à lui qu’une question de degré. Une réforme qui concerne 0,1% du PIB (je lance un exemple au hasard, la libéralisation des taxis) n’aura pas le même effet qu’une réforme de grande ampleur sur le territoire (ex: suppression des régions).

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      De tout ceci, il ressort que, selon moi, la France est devenue trop fragile pour supporter quoi que ce soit d’autre qu’une Bonne Petite Réforme.

      1. Nous sommes d’accord que la marge de manœuvre est très réduite. Tous les voyants sont au rouge et comme l’explique l’article nous sommes déjà au-delà de l’effet ciseau, qui fait augmenter la dette sous le poids de ses propres intérêts. La France n’a donc plus le loisir d’expérimenter. Les seules réformes envisageables sont les Bonnes réformes (celles que j’identifie comme allant dans le sens de la diminution ordonnée de l’Etat).

      2. Plus intéressant, la France est-elle en mesure de supporter une Bonne Grande Réforme? Je pense que non.
      – Une grosse diminution du PIB – qu’on espère « temporaire » bien sûr – fera exploser les indicateurs d’endettement de la France. Cela rendra la dette française beaucoup plus inquiétante, donc assortie de taux plus élevés. Pendant au moins un temps, la dette française coûtera plus cher, et nous sommes dans de tels tarifs qu’une augmentation du prix de la dette peut complètement effacer les gains économiques de la réforme.
      – Ensuite, la diminution du poids de l’Etat s’accompagnera d’une baisse générale de l’activité économique, donc le ratio entre Etat et économie privée (le poids de l’Etat) ne se modifiera même pas à court terme. La France restera donc probablement encore au-delà des critères de Maastricht.
      – La réforme violente s’accompagnera immanquablement d’une réaction violente d’une partie de la société française (syndicats / banlieues / travailleurs sociaux / etc.) avec des effets délétères sur la bonne marche du reste de la société. Cela augmente encore le coût d’une réforme de grande ampleur.

      Voilà pourquoi même de bonnes réformes devront être scrupuleusement administrées.

      Je pense que même s’il était touché par la grâce et savait ce qu’il faut faire, le gouvernement français aura l’obligation de faire preuve de subtilité et ne pas brusquer le malade, son état est tel que même un médicament trop brutal risque de l’achever.

      Autant dire que je n’y crois pas beaucoup, l’alternative étant, bien entendu, la faillite pure et simple. Mais là les conséquences sont incalculables et dépassent le cadre de cet article.

      • Le PIB n’est pas un bon indicateur car il inclut la dépense publique. La stagnation du PIB depuis fin 2007 masque une récession profonde : le secteur privé s’est contracté d’environ dix milliards d’euros par an (d’après mes modestes calculs) et ça a été compensé par la progression des dépenses publiques.
        La réduction de dépense publique dégradera les ratios d’endettement, mais les investisseurs sauront qu’on a arrêté de faire les idiots. Les Français sont peut-être plus mûrs maintenant pour un remède brutal : ils s’appauvrissent et commencent à s’en rendre compte.

        • Le PIB est surtout un mauvais indicateur car il prend pour une croissance – et donc un progrès – toutes les dépenses de gaspillage ou de réparation de pertes de valeur: les bâtiments mal isolés consomment plus pour leur chauffage et donc participent plus au PIB, leur isolation le ferait baisser; plus il y a d’accidents plus il y a d’activité pour les hôpitaux et les garagistes, est-ce vraiment de la création de valeur?
          Il est invraisemblable que toute la politique aujourd’hui ne tourne qu’autour de l’accroissement de cet indicateur qui fait la part belle aux inefficientes. Plus une seule décision dans un domaine quelconque sans que l’on fasse référence à l’impact sur le PIB, le bien-être de la population n’est plus un objectif, seul l’accroissement de cet indicateur débile l’est

      • Dans vos arguments contre la Bonne Grande Réforme, les deux premiers sont à mon avis tout à fait réfutables sur le moyen terme.
        La politique de la BCE vise justement à éviter que l’effet sur la dette ne soit un obstacle, et les taux n’ont jamais été aussi bas, donc favorables à la réforme. De plus, les créanciers ne sont pas idiots, et à mon avis ne pénaliseraient pas un pays qui se réformerait, au contraire, ils permettraient à la BCE de réduire un peu le côté accommodant de sa politique sans pénaliser pour autant la France.
        La baisse de l’activité serait passagère. Avec un peu de pédagogie et quelques mesures favorisant son redémarrage — un vrai choc de simplification et d’ouverture aux initiatives individuelles notamment — elle me semble plus facile à faire passer dans les esprits que la stagnation pour 10 ans qui se fait jour actuellement.
        Reste la question des pouvoirs occultes syndicaux et autres. Il faudrait un gouvernement qui tape du poing sur la table, oblige les syndicats à publier leurs comptes, rabaisse leur poids au nombre de leurs adhérents à jour des cotisations et affiche clairement qu’il refuse de verser des allocations et subventions que nos enfants devront rembourser. Je ne vois pas le gouvernement actuel le faire, et pourtant je ne vois pas non plus comment ça pourrait lui donner plus d’opposants qu’il n’en a actuellement.

  • Lâcher la bride aux entrepreneurs est une excellente petite réforme qui ne devrait pas générer de révolution. Aucun effet négatif sur le PIB, bien au contraire, et effet rapide.

    Arrêter de pondre des réglementations stupides telles le marquage du chocolat au fer rouge, alors que n’importe quel abruti sait que l’excès en tout est mauvais, ne fera pas de mal, bien au contraire. Aucun effet négatif sur le PIB.

    Arrêter de suite les APL serait une réforme trop brutale. Par contre, on peut ne pas les réévaluer en cas d’inflation, et même les baisser en cas de déflation. De même pour les allocations familiales qui au passage, sont aussi incohérentes. Aucun effet négatif sensible sur le PIB.

    Financer les syndicats par les cotisations des membres, alors déductibles des impôts, plutôt que par le système communiste actuel. Aucun effet négatif sur le PIB, bien au contraire.

    Geler le montant de toutes les subventions, que ce soit des régions, départements, communes, ou autres entités, pourrait se faire de suite sans causer de révolution. On peut même les baisser en cas de déflation. Les réduire de 50% à long terme. Aucun effet négatif sensible sur le PIB.

    Immédiatement réduire, le nombre de ministères à 5 (actuellement de « sinistères », ou l’on fabrique de la gaucherie) peut se faire sans autre. Aucun effet négatif sur le PIB, bien au contraire.

    A plus long terme, réduire le nombre de députés à 100, et de sénateurs à 20 ou 25. Pas besoin de gens qui nous pondent des lois inutiles comme celle sur le chocolat. Aucun effet négatif sur le PIB, bien au contraire.

    A moyen terme, revoir la taxation des entreprises, et tout simplifier, et réduire l’imposition chaque année. Rien n’interdit de commencer de suite, un petit pourcentage symbolique. Puis revoir la taxation des actions, car la prise de risque est véritablement punie dans ce pays, encore plus que dans les autres pays alentours, y compris la Suisse. Cela permettrait la création d’un livret épargne actions, par exemple, non saisissable avant l’âge de 65 ans. Aucun effet négatif sur le PIB, bien au contraire.

    A mon avis, on peut faire beaucoup de choses sans provoquer une révolution. Des grincements de dents, chez les syndicats et les associations, certainement. Mais cela ferait-il peur à un dirigeant sensé ?

    • Je vois vos suggestions et il y en a qui tombent sous le sens, évidemment. Commencer par ne pas aggraver la situation par exemple (pas d’augmentation des allocations, subventions, émoluments, réglementations…) mais si ce serait effectivement une nouveauté pour l’Etat français (hélas…) ça ne suffirait pas, puisqu’il faut regagner des points de PIB (du secteur privé nous sommes d’accord) pour que la dette publique française cesse d’enfler sous son propre poids.

      Le problème avec toute diminution c’est qu’elle viendra avec des contestations, et ça peut rapidement devenir dangereux. Réformer les syndicats par exemple. C’est évidemment sur la liste des choses à faire mais imaginez-vous l’état de la France après six mois de blocage des gares et des aéroports? Vous qualifiez ça de « petite réforme » mais chez les syndicalistes ce sera le combat du millénaire. Je ne dis pas qu’ils ont raison, hein, je mesure juste le « coût associé » à une telle réforme. Regardez juste comment une timide réforme du statut des intermittents a du mal à passer…

      Le gouvernement français n’a plus de marge de manoeuvre, donc plus droit à l’erreur. Voilà pourquoi il va falloir jouer finement, en plus de faire des réformes sensées. Et voilà pourquoi je suis plutôt pessimiste.

      Il faudrait que des éléphants sortis de l’ENA transforment un paquebot en train de couler en catamaran de course…

      • Si la réforme des syndicats est une trop grosse réforme pour la france, les anglais l’ont fait, ce pays est vraiment mal en point.

        Au Luxembourg, il y a une chambre des salariés. Pourquoi ce qui se fait ailleurs ne serait pas possible ?

        Allez zou, votation dite populaire, on propose trois choix, et on applique. Le peuple a décidé, on exécute le changement s’il est demandé. Point.

        Sinon, il existe une autre possibilité : 2 monnaies.

        On garde l’EUR pour le commerce, les entreprises, et toutes les prestations sociales et les retraites de tous sont payées en FRF. En gros, ce que proposaient les anglais, et on leur a refusé, me semble-t-il. Et on laisse filer doucement, en contrôlant. Tous ceux qui ne servent a rien seront pénalisés par la baisse de leur pouvoir d’achat.

        Cela a son coût, certes, mais faire dans son froc, est-ce une attitude ?

        • « On garde l’EUR pour le commerce, les entreprises, et toutes les prestations sociales et les retraites de tous sont payées en FRF.  »

          Encore une nouvelle « idée de génie ». Rouler dans la farine certaines catégories sociales en leur refilant une monnaie de singe.
          Ces attaques contre les retraités sont insupportables.
          Sachez qu’aujourd’hui, en France, des millions d’emplois subsistent grace au pouvoir d’achat des retraités.
          sans les retraités des millions de personnes et de commerçants seraient au chomage ! ! !

          • Ouiap, au passage, retraité, je le serai aussi, mes frères aussi, mes amis aussi.

            Mais quelle solution proposez-vous ❓ La sortie de l’EUR ❓

            Ou tout simplement, la faillite pour tous, cela au moins c’est supportable 🙂

          • « sans les retraités des millions de personnes et de commerçants seraient au chomage  » : la réalité est tout autre. Sans la répartition mais avec la capitalisation, il y aurait des millions de chômeurs en moins. La consommation des retraités est parfaitement indifférente pour l’économie, tant il est vrai que s’ils ne consommaient pas, d’autres le feraient à leur place sans se faire prier. En revanche, leur production fait défaut au pays, soit par le travail, soit par l’investissement. On se souvient en effet qu’investir, c’est produire. Investir, c’est travailler. Et cette production-là, contrairement à la consommation, personne ne peut la remplacer : elle est définitivement perdue. Eh oui, assez curieusement, il est infiniment plus facile de consommer que de produire…

            • @Cavaignac

              Les études du CREDOC sur le poids économique des retraités démontrent que vos arguments ne tiennent pas la route

              http://www.ilcfrance.org/realisations/docs/Archives/pouvoir_role_eco_plus_50ans.pdf

              En résumé, elles disent ceci, entre autre :
              ————————————-
              En 1994, les plus de 50 ans ont perçu 43 % du revenu des ménages avant impôts, soit 1 568 milliards de francs. Ils détiennent la moitié du patrimoine net de ces mêmes ménages, soit près de 8 812 milliards de frs (valeur estimative de 1992). Voici résumé en deux chiffres le pouvoir économique des seniors. Il est donc considérable.

              Dès lors, une question conceptuelle très délicate se pose :
              y a-t-il un rapport de cause à effet entre l’enrichissement des « seniors » et l’appauvrissement des « juniors » ?
              Certains le pensent, ce sont ceux qui attribuent un poids trop élevé aux prélèvements obligatoires, qui leur reprochent d’être désincitatifs au recrutement des jeunes.
              Mais cette présomption qui repose sur un raisonnement libéral assez frustre n’a pas réellement connu de démonstration.
              A contrario, on ne voit pas bien comment un affaiblissement très significatif du pouvoir d’achat des seniors serait en mesure de relancer l’activité économique !

              ——————————————–

              • l’appauvrissement des « juniors » …

                J’aimerais quelques chiffres à ce sujet, car je n’ai pas l’impression qu’ils soient plus pauvres qu’il y a vingt ou trente ans. J’ai aussi l’impression qu’une bonne partie de la richesse des seniors vient de l’évaluation de leur patrimoine immobilier, constitué à vil prix au cours de leur carrière. Si la bulle de l’immobilier continuait, les juniors pourraient penser finir bien plus riches que les seniors, une fois qu’ils auront hérité.

              • Ce n’est pas le pouvoir d’achat qui permet de relancer l’économie, c’est le pouvoir de produire. La pouvoir d’achat dépend du pouvoir de produire et non l’inverse. Il faut d’abord créer (produire) avant de détruire (consommer).

                La retraite par répartition est une désincitation majeure à produire : pourquoi produirais-je si mon argent, spolié par la force, sert à financer la consommation d’autrui ? Autant cesser de produire ! D’un autre côté, si je reçois de l’argent sans travailler, pourquoi devrais-je me fatiguer à produire ? A nouveau, autant cesser de produire !

                « on ne voit pas bien comment un affaiblissement très significatif du pouvoir d’achat des seniors  » : parce que cela augmenterait le pouvoir d’achat des plus jeunes qui sont obligés de financer les seniors. En l’absence de la répartition, les plus jeunes consommeraient à la place des seniors. La consommation est hautement substituable, pas le travail. On peut aisément substituer ce qui est facile, beaucoup moins ce qui est difficile.

              • La confusion entre revenu et patrimoine est partiellement inopérante.

                Il est normal que les seniors disposent de plus de patrimoine que les plus jeunes. Puisqu’ils sont en activité depuis plus longtemps, ils ont eu le temps d’accumuler plus de capital. Les comparaisons de patrimoine sans corriger le biais de l’âge ne signifient donc rien. Sinon, le patrimoine rapporte des revenus, mais en dehors des résidences principales. Dans le monde, la définition de la richesse exclut la plupart du temps la résidence principale. Il n’y a qu’en France qu’on inclut la résidence principale dans la mesure de la richesse patrimoniale : c’est absurde.

                Une fois évacuée la question du patrimoine et surtout les biais qu’elle comporte, c’est bien celle des revenus qui importe. Arrivés à ce point, il convient de distinguer les revenus issus de la production de richesses de ceux issus des rentes publiques, c’est-à-dire des transferts sociaux.

                Un affaiblissement du pouvoir d’achat issu des rentes publiques n’aura aucun effet global sur l’activité économique. En effet, on sait que la redistribution ne crée aucune richesse supplémentaire mais déplace la richesse crée par ailleurs. Ce qui est vrai dans le sens de la spoliation ne peut qu’être vrai dans le sens du rétablissement de la justice, lorsqu’on met un terme à la spoliation. Mieux même : en incitant les retraités à être productif, la capitalisation favorise une nouvelle création de richesse qui fait actuellement défaut à la France. Ce sont les capitaux épargnés et investis grâce à cette nouvelle création de richesses qui fera les emplois de demain, avec le recul du chômage de masse et de la pauvreté.

            • Les pensions de retraites sont comme l’argent de poche donné aux enfants : elles ne créent aucune richesse sauf pour ceux qui décident d’investir (pas dans l’immobilier bien sûr) plutôt que de financer l’achat de la moitié des voyages organisés proposés chaque année.

          • la réforme la plus facile à faire, pour tout gouvernement français ( de droite , de gauche ou du centre ) et de s’attaquer au vieux, c’est à dire baisser leur retraite, car ils n’iront pas sur les barricades …

          •  » sachez qu’aujourd’hui, des millions d’emplois subsistent grace au pouvoir d’achat des retraité  »

            tient donc, pour sauver la france, il suffit donc d’augmenter les retraites, personne n’y avait pensé …

        • « On garde l’EUR pour le commerce, les entreprises, et toutes les prestations sociales et les retraites de tous sont payées en FRF. »
          Retraité, je ferai donc mes emplettes chez les commerçants en FRF, alors qu’eux utiliseront les €uros pour régler leurs fournisseurs et leur personnel, et se faire régler leurs propres prestations.
          Vous allez avoir un joli succès auprès de ceux qui devront gérer deux monnaies.

          • Non en EUR, vous convertissez, ou la caisse de retraite, ou la CAF, ou …, convertissent pour vous en EUR au cours du jour.
            Et plus l’état trouvera bon de distribuer allocations, subventions …., sans modération, et plus le FRF tombera.
            Cette perspective ne va pas vous remplir de joie, car il vous vous lever pour vous battre contre la générosité de l’état sur votre dos. Mais c’est mieux qu’une faillite complète de l’état avec 2000 milliards d’EUR de dettes, car la plus de retraite pendant quelques mois et après l’inconnu.
            Mais vous aimez peut-être l’inconnu ❓

      • 6 mois de blocage des gares et aéroports ? Il suffit de lâcher la bride au mécontentement des usagers. Obliger tous les non grévistes à être présents sur les quais de gare pour aider les usagers. Lâcher la SNCF et son monopole, en autorisant immédiatement tous les concurrents, sur le rail et sur la route. Appliquer sans faille les principes du renoncement du gréviste à sa rémunération, notamment l’amendement Lamassoure et le faire passer du trentième à la proportion réelle de jours travaillés dans le mois. Interdire tout paiement des jours de grève, en rendant la totalité du salaire susceptible de retenue. Imposer par la force si besoin (en fait, la force financière, des amendes très élevées pour les contrevenants) la liberté des non-grévistes.

        Mais quand bien même, il n’y a plus d’autre issue. L’alternative est de laisser les syndicats imposer leurs vues ad vitam aeternam, avec les résultats qu’on devine.

    • beaucoup de ces propositions seraient effectivement possible, y compris celles des syndicats, si le gouvernement venaient d’être élu sur ce programme, là ce n’est qu’un gouvernement d’escrocs clientélistes.

      Pour éradiquer les syndicats et leur pouvoir de nuisances, maintenant ou plus tard, il faudrait un référendum : Si 75% des français votent pour leur démantèlement ou la fin de leurs privilèges, ils ne pourront pas bloquer le pays pendant six mois

    • « actuellement de « sinistères », ou l’on fabrique de la gaucherie »
      Très bon.

      « les allocations familiales qui au passage, sont aussi incohérentes »
      En quoi ?

      Le reste de vos mesures est pertinent, mais même si nos dirigeants devenaient subitement lucides, la mainmise socialiste sur nos institutions les empêcherait d’agir dans ce sens.
      La perspective d’une victoire du FN est à mon avis notre seul espoir pour qu’ils admettent la réalité et surmontent leurs réticences.

  • « Réduire de 40 milliards les dépenses publiques, faire une faillite « partielle », plafonner les dépenses sociales à 30% du PIB, quitter l’Euro ou encore… Faire payer aux autres pays européens les aventures militaires françaises. »

    C’est Fantasia dites donc. Déjà le chiffre de 40 Mds parait grotesque, dans la mesure où Collectivités Locales + Etat représentent (en arrondissant un peu) 115 + 290Mds de recettes, soit un peu plus de 400Mds de revenus, pour des dépenses avoisinant le triple de cette somme. Donc 40Mds, on appel une goutte d’eau.

    Plafonner les dépenses sociales, facile à dire, mais pour atteindre ce plafond il faudra donc faire des choix. Là dessus, monsieur reste discret…

    Les deux dernières propositions n’ont pas besoin d’être débattue, si? Sortir de l’Euro ne compensera jamais une stratégie économique suicidaire et faire payer les opérations militaires aux autres… WTF?! D’une c’est impossible, de deux je ne vois pas en quoi ça nous sauverait de quoique ce soit…

    • faire payer les opérations militaires aux autres

      C’est clair, s’ils ne décident pas, ils ne voudront pas payer. C’est bien normal.

      • Se payer sur les vaincus, peut-être. Vae Victis, c’est bien un Gaulois qui a dit ça, non ? Et comme les vaincus sont habituellement soutenus par le Qatar, on ne devrait pas avoir de problème à saisir les milliards nécessaires…

  • « La croissance était attendue, elle n’est pas venue.  »

    Voici 40 ans que cela dure: La dette est la somme des écarts entre prévision et réalité.
    L’erreur est toujours la même: Le refus du marché au profit de la planification.

    « Cela se produit lorsque la masse des intérêts sur la dette passée rapportée au PIB dépasse le taux de croissance nominal de ce même PIB. »

    PIB nominal = croissance + inflation
    D’où les bobards sur l’hydre déflationniste: Les politiciens veulent convaincre la population qu’il faut que les prix augmentent.
    Ce sera évidemment désastreux.

    Nous sommes en dépression.
    La France et les États-Unis, au moins.
    La dépression n’a rien à voir avec la récession: Celle-ci est un phénomène sain et nécessaire dans une économie (de marché, car il n’y a d’économie que de marché) prospère; celle-là est produite par la spirale du socialisme.
    C’est donc un phénomène politique causé par l’avidité du pouvoir et l’obscurantisme socialistes.

    La France selon moi sombrera dans la violence prévue par Tocqueville:
    « Mais je suis profondément convaincu que tout système régulier, permanent, administratif, dont le but sera de pourvoir aux besoins du pauvre, fera naître plus de misères qu’il n’en peut guérir, dépravera la population qu’il veut secourir et consoler, réduira avec le temps les riches à n’être que les fermiers des pauvres, tarira les sources de l’épargne, arrêtera l’accumulation des capitaux, comprimera l’essor du commerce, engourdira l’activité et l’industrie humaines et finira par amener une révolution violente dans l’État, lorsque le nombre de ceux qui reçoivent l’aumône sera devenu presque aussi grand que le nombre de ceux qui la donnent, et que l’indigent ne pouvant plus tirer des riches appauvris de quoi pourvoir à ses besoins trouvera plus facile de les dépouiller tout à coup de leurs biens que de demander leurs secours.  »
    http://dx.doi.org/doi:10.1522/24850018

    Trop imprégnés de socialisme pour voir l’évidence, à cause de la mainmise de cette religion sur l’école et la presse, mes compatriotes, en butte à la réalité que l’emprunt ne permettra plus de leur masquer, s’estimeront spoliés et recourront à la violence contre ceux qu’ils jugeront coupables.
    C’est cette perspective de spoliation, voire pire, qui explique la fuite actuelle.

    Un espoir toutefois:
    La concurrence démocratique entre PS et FN, qui exploitent le même créneau politique à quelques détails près. Cette concurrence peut briser la spirale de la dépression, par laquelle un parti bénéficie des dégâts qu’il a causés par ses mesures socialistes.

    • « Ce sera évidemment désastreux. »

      Remarque très pertinente : si jamais on connaît l’inflation alors que l’économie est en récession, l’effet ciseau sur le pouvoir d’achat des Français va être absolument dramatique. La déflation est encore préférable, car elle pourra servir d’amortisseur social. Après la stagflation des années 70, il va falloir inventer un nouveau barbarisme pour décrire la catastrophe économique de la combinaison inflation + récession : la « négflation » ?

      Evidemment, en cas de déflation, l’Obèse fera défaut rapidement… Heureuse perspective !

  • on peut aussi :

    vendre la corse à l’italie et les DOM TOM aux pays voisins …

    baisser la vitesse à 80 et augmenter les amendes…

    autoriser le gaz de pshiiit …

    nationaliser le terrain à construire et le terrain agricole qui est en déshérence …

    vendre les forets domaniales au plus offrant …

    créer un délit de mensonge écologique rétroactif avec de fortes amendes à la clé …

    indexer les DPU à la réalité des prix agricoles …

    subventionner le travail au noir …

  • Et encore il faut être clair : La stagnation n’en est pas vraiment une, puisque un vrai déclin du PIB marchand (privé) est caché derrière la forêt d’une dépense publique qui continue à augmenter, qui compense donc ce déclin privé et permet la stagnation.
    Car le secteur privé est clairement en récession, et les français le sentent bien fort.

  • ça sent quand même mauvais, l’Allemagne qui faiblit ça ne peut pas aider le commerce extérieur français (l’Espagne, remise en forme, permet de compenser un peu).
    Toutes les statistiques de juillet que nous avons sentent mauvais donc contrairement à l’INSEE qui nous prévoit 0,3% (à côté de la plaque ces derniers temps) je sens un PIB en baisse au 3ème trimestre.

  • le déclin a commencé il y a 40 ans , tous les cadeaux sociaux qui ont été inventés ,ont été payés avec de l’emprunt . il y a plusieurs années ,j’ai vu pour la 1er fois le compteur de la dette,c’était déjà impressionnant ,
    ça m’a fait réfléchir , et après quelques informations croisées ,je suis allé voir, mon courtier pour arrêter mon assurance vie ,et mon banquier pour arrêter 2 petits placements . depuis je laisse peu d’argent sur mon compte et je travaille juste pour mes besoins. l’histoire de chypre ma conforté dans mes prévisions , en franceça vas être pire . nos dirigeants et certains de nos économistes et quelques banquiers sont , soit les pires andouilles que la terre porte , soit des bandits de grand chemin impliqués dans le plus grand holdup de l’histoire .

  • Ne pas oublier les vrais raisons de la Révolution de 1789.
    Elles étaient, avant tout, budgétaires pour un pouvoir faible incapable de maîtriser ses déficits et abusant addictivement (sic) de l’emprunt.
    Le prêteur se faisant rare, on convoqua les États Généraux, cette ancienne institution seule habilitée à créer des impôts (on disait les « aides » au Roi alors qu’aujourd’hui c’est l’Etat qui distribue les aides !). Etats Généraux rendus obsolètes par la monarchie absolue et ressuscités pour l’occasion.
    La suite est connue, confiscation des biens de l’Église et les guerres Napoléoniennes…
    Les quelques libertés gagnées en échange s’étant réduites comme peau de chagrin et les privilèges des uns étant remplacés par les privilèges des autres, le bilan, deux siècles après, est peu flatteur n’en déplaise à la pensée dominante.
    Que nous réserve l’avenir ?
    Nul ne le sait même si « les mêmes causes produisent les mêmes effets », il ne peut être que troublé !
    On peut cependant imaginer que l’épargne privée sera confisquée et espérer que nous ne ferons pas la guerre à nos voisins (espoir bien ténu quand j’entends toutes ces âneries sur l’Europe qui serait la source de nos difficultés).

    • Sauf qu’en 2014, deux conditions pour une révolution ne sont pas remplies et l’étaient en 1789 :
      – des écarts de revenus faibles entre les plus riches et les plus pauvres
      – l’interdiction de l’avortement.

    •  » a suite et connue, confiscation des biens de l’église et les guerres napoléoniennes …  »

      dites nous , vous qui semblez si instruit , cette fois, on va avoir nabot léon ?

  • Il y aurait un petit artifice législatif pas sympa du tout pour réduire une petite partie de la dette : supprimer la délégation de service public de la Sécu et lui refiler les 130 milliards de créances de la CADES, charge à elle et à ses assurés de se dépatrouiller avec. Avec la mise en concurrence de l’assurance maladie, la faillite serait effective en quelques jours : les rats qui cotisent à ce bousin quitteraient le navire à la vitesse de la lumière.

    « Pour éviter la faillite, les réformes restent la seule solution »

    Sauf qu’il y en aura jamais : la France a la droite la plus bête du monde et la gauche la plus débile de l’univers.

  • Au meeting UMP de La baule, Luc Chatel a demandé encore quelques semaines de patience avant l’entrée en scène de Nicolas Sarkozy.
    Quand il va revenir sur le devant de la scène, ça va être très violent pour Hollande et le PS.
    Car derrière l’UMP ce seront des millions de gens très déterminés qui seront prêts à descendre dans la rue pour se faire entendre et faire capituler le socialisme

    • si on a à nouveau cet abruti au pouvoir, cette foi , c’est sur , j’émigre …

      • Je n’aime pas Sarko, mais à choisir il est toujours mieux qu’Hollande.
        Mais j’espère que ce sera Fillon, il a été le seul à parler de libéralisme et d’authentification à Thatcher, bien que ce n’est peut-être que de la comm.

    • Car derrière l’UMP ce seront des millions de gens très déterminés qui seront prêts à descendre dans la rue pour se faire entendre et faire capituler le socialisme

      Autant, c’est possible ❓ Selon la police ce sera juste des milliers :mrgreen:

    • Faire capituler le socialisme ?

      En faisant 600 milliards de dettes en 5 ans ? En créant 50 taxes ? En laissant l’ISF ? En laissant les 35 heures ? En allant se faire adouber pa la CGT une fois élu ? En s’alliant an NPA pour faire barrage au PS ?

      Depuis 70 ans, la droite mongaullienne a fait plus pour le socialisme que le PS, le PCF les verts et les radicaux réunis.

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