Le Droit d’ignorer l’État, par Herbert Spencer

Selon Herbert Spencer toutes les institutions doivent être subordonnées à la loi d’égale liberté.

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Le Droit d’ignorer l’État, par Herbert Spencer

Publié le 17 août 2014
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Le droit d’ignorer l’État – ou le droit de rompre tout lien avec l’État – est la thèse de Herbert Spencer (philosophe et sociologue du 19e siècle) qui en fait sa condition sine qua non à l’affirmation du principe de la liberté individuelle dans une société et plus particulièrement une société démocratique.

Au centre de sa thèse se trouve le principe d’égale liberté. Cette notion correspond à ce que « chaque homme a la liberté de faire tout ce qu’il veut, pourvu qu’il n’enfreigne pas la liberté égale de quelque autre homme ». Ainsi le principe d’égale liberté découle d’une égalité de droit : celui du droit naturel des hommes au respect de leur vie et de leur volonté, en un mot, de leur liberté.

Selon Herbert Spencer toutes les institutions doivent être subordonnées à la loi d’égale liberté. C’est particulièrement le cas dans nos démocraties où la constitution est basée sur la déclaration les droits de homme et du citoyen (« tous les hommes naissent libres et égaux en droit »).

Comment se justifie alors le droit d’ignorer d’État ? Essentiellement pour se protéger des intrusions arbitraires de l’État. Pour Spencer comme pour Bastiat, l’État n’emploie que la force, la violence contre les individus afin de faire respecter les lois. « L’État emploie les armes du mal pour subjuguer le mal et est contaminé également par les objets sur lesquels il agit et par les moyens à l’aide desquels il opère. » Comme le mode opératoire de l’État est la violence exercée sur tout individu qui prendrait la liberté de contredire par ses actions l’ordre instauré par l’État, Spencer en déduit qu’une justice, pour ne pas sombrer dans l’injustice de l’arbitraire, doit s’en tenir à être générale, autoriser un maximum les morales des individus et ainsi limiter ses actions au respect des Droits Naturels de chacun, et par là même de ne jamais violer la loi d’égale liberté.

Autre action arbitraire d’un État démocratique est l’idée selon laquelle les majorités seraient toutes-puissantes. Ainsi cette croyance permet à l’autorité du plus grand nombre d’imposer ses vues à la minorité. Ainsi la dictature de la majorité écrase l’individu aussi sûrement que le joug d’un quelconque despote. Or, cette croyance entre en conflit direct avec la loi d’égale liberté. Pour Spencer, l’autorité du plus grand nombre doit être subordonnée à la loi d’égale liberté, c’est-à-dire à l’égalité de droit, des droits naturels. C’est en ce principe qu’il est impossible à une majorité d’assassiner, d’asservir et de voler une minorité. Mais ceci n’est pas suffisant tant que le droit d’ignorer l’État ne sera pas permis. En effet : « Si A, B et C délibèrent, s’ils doivent employer un agent à effet d’accomplir pour eux un certain service, et si, tandis que A et B conviennent de le faire, C est d’un avis contraire, C ne peut être équitablement considéré comme partie à la convention en dépit de lui-même. (…) Une doctrine plutôt embarrassante, celle-là ! Voilà un infortuné citoyen à qui il est demandé s’il veut payer pour un certain avantage proposé ; et, qu’il emploie le seul moyen d’exprimer son refus ou qu’il ne l’emploie pas, il nous est fait savoir que pratiquement il y consent, si seulement le nombre des autres qui y consentent est plus grand que le nombre de ceux qui s’y refusent. Et ainsi nous sommes amenés à l’étrange principe que le consentement de A à une chose n’est pas déterminé par ce que A dit, mais par ce que B peut arriver à dire ! » Ainsi, selon le principe d’égale liberté, C doit logiquement avoir le droit de quitter l’État, le droit d’ignorer l’État.« De même qu’un gouvernement ne peut justement agir pour le peuple que lorsqu’il y est autorisé par lui, de même il ne peut justement agir pour l’individu que lorsqu’il y est autorisé par lui. »

Alors que la liberté civile et la liberté religieuse sont les composantes de l’affirmation du droit d’exercer de la même manière toutes ses facultés, il en va exactement de même de la liberté de rompre tout lien avec l’État. Par là même, le droit d’ignorer l’État est une composante essentielle de la liberté individuelle.


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  • Très interessant.
    Je n’ai pas vraiment compris les conséquences du droit d’ignorer l’état.
    Rompre tout lien avec l’état, d’un point de vue pratique, ça donne quoi pour celui qui exerce ce droit ?
    Est-ce un droit que l’on ne peut exercer qu’une seule fois de manière définitive ou que l’on peut choisir d’exercer ou pas selon les cas ?

  • bonjour , d’une certaine façon il serait concevable de l’ignorer .Puisque le gouvernement doit donner à chaque citoyen la sécurité face au crime et à la vie économique ,le droit de démettre tout ou partie du dit gouvernement .A ces conditions seulement les gouvernés sont tenus d’observer les lois qui permettent à
    notre civilisation d’exister .
    Il s’avère que ce n’est nullement le cas : Nos gouvernants actuels ne remplissent aucune de ces conditions ,de surcroit en refusant de le reconnaître et de se démettre ;les gouvernés ne sont plus tenus d’observer les dites lois .En ce sens je m’arroge le droit de n’observer que les lois et décrets qui viendraient à me convenir !

  • C’est, en realité, l’anarchie civilisée, la forme la plus évoluée de la civilisation; mais ce système idilique se heurte a un mur infranchissable celui de la bêtise humaine

    • L’anarchie nécessite un très haut niveau d’implication de chacun dans la vie politique, non ? Donc passer beaucoup de temps à s’informer, peser le pour et le contre, s’instruire des évolutions récentes de tous les domaines d’activités, le droit, etc.
      Si nous ne consentons pas à cet effort, on revient au principe de la représentation politique et de la délégation du pouvoir du peuple à un groupe d’experts qui en fait ce qu’il veut au nom de l’intérêt général.
      Quand je vois l’abandon quasi généralisé de la politique qui règne dans nos démocraties, je ne m’étonne pas de voir toujours les mêmes au pouvoir, en alternance, qui ne soignent que les intérêts de leur clique.

      Question pratique: sans état, comment on fait pour voter et faire appliquer la loi ?
      Y-a-t-il des exemples, actuels ou historiques, à ce sujet ?

  • Le seul moyen de rendre compatible le droit d’ignorer l’Etat avec une société apaisée est de contraindre l’Etat, par principe constitutionnel et en pratique réglementaire, au strict minimum indispensable. Le pendant de cette première contrainte est la précarité institutionnalisée des pouvoir résiduels, à travers d’une part des moyens financiers et humains strictement et clairement limités, aisément contrôlable par tous, d’autre part une durée limitée des mandats non seulement pour les politiciens mais également la précarité des charges pour les fonctionnaires. Ici, on comprend pourquoi l’emploi à vie et les statuts des fonctionnaires, leurs retraites et autres avantages sociaux, ou encore la possibilité pour eux d’être élus, sont parfaitement antinomiques avec la démocratie. Du côté des électeurs, laisser voter des individus qui profitent plus de l’Etat qu’ils n’y contribuent pervertit immanquablement la démocratie en spoliation généralisée et conduit à cette « grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Cette situation n’est pas compatible avec une démocratie saine et vivante.

    Ainsi, ce qu’on ne peut malgré tout ignorer de l’Etat sera réduit à sa plus simple expression. C’est la définition de l’Etat régalien minimal. D’ailleurs, une des principales missions régaliennes de l’Etat modernisé, libéré de sa gangue de barbarie résiduelle (collectivisme socialiste), est de s’assurer qu’aucune de ses composantes ne déborde des limites qui lui sont imposées, par un jeu systématique de contre-pouvoirs transparents, multiples et croisés, chaque entité de l’Etat constituant un contre-pouvoir naturel pour toutes les autres. A l’extérieur de l’Etat, le fait que les citoyens soient librement armés, non pour s’agresser entre eux mais bien pour se défendre contre une éventuelle dérive des pouvoirs de l’Etat, est un autre contre-pouvoir majeur dont une démocratie véritable ne peut s’exonérer.

    • Le principe d’armer les citoyens, cela pose quand même le problème du gars qui pète un câble et dézingue des douzaines de gens au hasard avant de se faire tuer lui-même. Ce cas de figure n’est pas si rare aux usa, par exemple.

      • Combien de morts chaque années du fait du gars qui « pète un plomb »et combien d’innocents morts du fait des voyoux qui ne sont jamais retrouvés ni même recherchés par la « démocratie » ex:tous les règlements de compte en banlieu;Combien de personnes agressées, blèssées, volées, violées sans pouvoir se défendre? Pas sûr que la balance plaide en faveur de notre système

      • C’est sans doute pour ça qu’il faudrait songer à réduire la liberté du port d’arme en France, alors que les cadavres s’accumulent à Marseille, Toulouse, en Corse ou ailleurs. C’est bien ça, hein ?

      • Mais pas si fréquent non plus.
        On a probablement autant de fusillades et autres « je bute ma famille puis je me fais sauter le caisson » en France qu’aux US. Seulement d’après les médias, aux US c’est la faute aux armes, en France c’est les gangs et les déséquilibrés.
        Le nombre de morts par armes à feu dans un pays (ou dans une région d’un pays, puisque cela a été surtout étudié aux USA) n’est pas lié à la liberté relative d’avoir des armes. Il est (un peu) liée (de façon négative, au contraire de ce que l’on pourrait penser a priori) à la possibilité de porter des armes dissimulées sur soi (oui, plus il y a de gens autour de nous susceptible de dégainer pour se défendre si on se met à tirailler partout, moins on tend à tirailler partout… ce qui tord un peu le cou à l’hypothèse « déséquilibrés », de même que l’observation que l’immense majorités des fusillades meurtrières aux US, hors guerre des gangs ou assauts du FBI, à lieu dans des « no-guns-zones »).

        D’ailleurs, il y a plein de gens armées par chez nous (gangsters, policiers, gendarmes, militaires) et ils ne sont pas plus ni moins que des gens normaux. Même pas mieux entrainés au maniement des armes que le chasseur moyen. Il n’y a aucune raison logique autre que les superstitions (et surtout le désir de s’assurer que les forces de l’Etat ont la supériorité sur les citoyens à tout moment) de limiter les armes pour les « gens normaux », sauf à les supprimer aussi pour les policiers, gendarmes, militaires, etc.

  • Bonjour,
    Je commence par le point sur lequel je suis indiscutablement d’accord avec vous, ce que vous appelez le droit d’ignorer, j’irai même plus loin en parlant du droit de désobéir, de violer la loi, lorsque celle-ci contrevient aux droits fondamentaux (je préfère ce terme à « droit naturel » très ambigüe) comme le droit à la vie ou le droit de disposer de son corps.
    Par contre il y certains points qui me posent problème.
    (a) « chaque homme a la liberté de faire tout ce qu’il veut, pourvu qu’il n’enfreigne pas la liberté égale de quelque autre homme ». Cette formulation est très ambigüe. D’abord qu’est-ce qu’on entend par liberté, cela mérite d’être éclairci, mais visiblement dans la formulation ce n’est pas faire ce qu’on veut. Ensuite, il y a une sorte de cercle logique à définir l’égale liberté » comme ne pas enfreindre « le liberté égale » des autres. On n’a pas défini grand-chose, le definiens faisant appel au definiandum sans véritable relation de récurrence.
    (b) L’Etat use de violence. C’est incontestable. Mais ce qui n’est pas négligeable c’est qu’il a la seule légitimité de cette violence (sauf bien entendu les cas d’atteinte aux droits fondamentaux), c’est cela qui permet de réduire la violence entre individus. On peut penser que les individus ne sont pas eux-mêmes violents mais dans ce cas l’Etat lui-même création humaine ne le serait pas. Ainsi, entre deux régimes, une société où chacun peut être violent avec l’autre et une société où la violence n’est réservée qu’à une institution (sauf les exceptions citées plus haut), qui plus est démocratique (avec bien entendu les réserves et les défauts qui accompagnent nos démocraties), il me semble que la raison nous guide vers le second choix. Je ferai également remarquer que la violence dont use un Etat démocratique n’a pas grand-chose à voir avec la violence qu’on observe dans les Etat dictatoriaux ou totalitaires ni dans les violences communes (dont se servent d’ailleurs souvent les Etats totalitaires et les dictatures).
    (c) Concernant les majorités. Il est faux de penser que dans un Etat démocratique les majorités sont omnipotentes et peuvent agir comme bon leur semble. Pour qu’un Etat soit qualifié de démocratique, il faut qu’il respecte un certain nombre de principes et notamment les droits fondamentaux dont je parle au début, majorité ou non. C’est d’ailleurs pour cela qu’existe la séparation des pouvoirs, pour permettre une sorte d’auto-contrôle ou auto-régulation. Mais même concernant les droits non fondamentaux, la majorité n’est pas toujours celle qui impose ses vues. L’exemple qui me vient en tête est celui du mouvement des autoproclamés « pigeons ». Bien qu’ils représentent une extrême minorité ils ont réussi à faire fléchir le gouvernement lui issu de l’élection démocratique et de la majorité. C’est également le cas lors de certains mouvements sociaux. ;
    (d) Dans l’exemple avec A, B, C. Vous dites C n’est pas consentant. C’est exact à un moment donné. Mais à partir du moment où C a accepté le principe de choix à la majorité, il a consenti à ce que des décisions soit prises même s’il est d’un autre avis. Donc parler de on-consentement me paraît assez excessif dans ce cas précis. Votre exemple correspond assez bien à ce qui se passe dans une copropriété : des avis divergents mais à la fin il faut bien prendre une décision et ceux qui n’étaient pas d’accord doivent se ranger à la majorité tant que ça n’enfreint pas leurs droits fondamentaux. Mais entre temps, ils ont tout le loisir d’essayer de convaincre les autres que leur position est meilleure. Cela ne doit pas être négligé.

    • Le problème sur la légitimité de l’usage de la violence par l’Etat est justement ce que le livre soulève.
      Si je ne vote pas pour donner à l’Etat le droit de faire usage de violence, en quoi est-il légitime ? Je n’ai jamais voté pour donner mon accord à la constitution Française. Je n’ai jamais eu la possibilité de voter « contre » les lois liberticides en tout genre. Le seul choix c’est entre deux ou trois clowns tristes qui pensent tous la même chose à ce niveau. Où est la légitimité dans un système dit de gouvernement « du peuple, par le peuple et pour le peuple » si le peuple n’a pas plus de choix que ça (sinon, un peu, ceux qui étaient nés en 1958) ?

      D’où l’idée de la précarité de l’Etat, de la remise en cause permanente de ses « élus », de ses « fonctionnaires » et surtout de ses prérogatives.

      • @franz
        Votre argument est intéressant.
        Mais comment faire pour s’assurer que tous les citoyens sont bien majoritairement d’accord pour conserver la Constitution et les lois en usage ?
        Il faudrait faire un référendum tous les quatre matins, non ?
        Et il faudrait des citoyens particulièrement bien informés dans le domaine du droit. Ce qui n’est pas du tout une affaire gagnée.

        • @franz
          Est-ce que toutes les lois seraient soumises à possible référendum dans ce système ?
          Ou est-ce qu’on s’accorde sur des textes fondamentaux type Déclaration des droits de l’homme qui eux resteraient inchangés ?

          • A priori toute loi qui implique une contrainte pour des gens doit pouvoir être remise en cause. Donc les textes type DDH n’ont pas à être modifiés, puisqu’ils n’impliquent pas de contrainte, au contraire.
            Mais cela peut évidement se discuter, s’amender.

      • C’est bien pour cela que le droit de vote doit être accompagné du droit de se présenter aux élections.

        Vous n’avez jamais voté pour la constitution, mais vous êtes né dans ce pays, vous avez été élevé dans ce pays et tant que vous vivez dans ce pays vous profitez de ses services. Mais maintenant que vous êtes adulte, vous pouvez le quitter comme bon vous semble et sinon vous pouvez le changer en proposant autre chose. Quoi qu’il arrive tout individu arrive dans une société déjà existante. Ce qui différencie une société libre et ouverte d’une société fermée et totalitaire c’est justement cette possibilité de la changer reconnue par la société elle-même. Autrement dit, vous êtes libre.

        • Liberté toute théorique qui permet de faire passer nombre de contraintes liberticides.

          Et l’argument « si t’es pas content, devient président ou barre toi » c’est assez limité, d’un simple point de vue statistique, vu le nombre de présidents de la république par citoyen, et la durée de leur mandat…

          • Mais ne vous gênez pas expliquez-nous ce que vous entendez par liberté ! J’ai remarqué que sur ce site beaucoup employaient ce terme mais finalement étaient incapable de nous expliquer ce qu’ils entendaient par là (excepté les définitions puériles du genre faire ce qu’on veut tant que ça ne nuit pas à la liberté de l’autre, ou encore avoir le choix).

            Je vous fais simplement remarquer que si vous n’êtes pas content, vous pouvez partir. Vous avez le choix. C’est être libre selon vous ?

            • C’est ça ! Le choix entre l’exil ou la pauvreté socialiste, c’est la liberté. Fantastique conception de la liberté !

              • ne vous gênez pas expliquez-nous ce qu’est la liberté pour vous !

                • Selon vous, c’est pouvoir s’échapper des mailles du filet ❓

                  • non je ne fais que reprendre les conceptions simplistes que je peux lire : « c’est faire ce qu’on veut » ou encore « c’est avoir le choix ». Je me sers de ces conceptions pour montrer à ceux qui les emploient qu’elles sont incohérentes et qu’elles se retournent contre eux ! C’est ce qu’on appelle la maïeutique !

                    • C’est uniquement dans votre tête que des conceptions infantiles de la liberté existent. Evidemment, si vous ne faites pas l’effort de comprendre, vous resterez enfermé dans votre monologue stérile.

                      Allez, encore une fois par pure charité, on vous guide vers la lumière : http://www.wikiberal.org/wiki/Liberté

                    • Des siècles de discussion philosophique pour arriver à la conclusion que la liberté c’est faire ce qu’on veut ou c’est avoir le choix, vous voulez rire ? Ca ce sont les conceptions d’élève de terminale qui démarrent en philo….

                      Quelques exemples qui viennent montrer que votre définition est assez puérile : vous voulez avoir des ailes pour voler vous ne pouvez pas, vous n’êtes donc pas libre ? Ensuite on a encore tout un débat philosophique sur ce que signifie « faire ce qu’on veut », l’individu qui obéit aveuglément à ses pulsions est-il libre ou non ? Vous voyez votre conception reste assez simpliste. Enfin, ça limite grandement les actions des individus car prenons simplement l’exemple de prendre sa voiture, cela a impact sur les autres (pollution notamment), si je vous suis, il faudrait donc demander à tous s’ils sont d’accord pour que je prenne ma voiture au risque d’empiéter sur leur liberté (celle de vivre dans un monde un peu moins pollué).

                    • Des siècles de discussion philosophique

                      Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale s’il vous faut ce temps pour arriver à la victoire (finale) :mrgreen:

                    • Enfin, ça limite grandement les actions des individus car prenons simplement l’exemple de prendre sa voiture, cela a impact sur les autres (pollution notamment),

                      Et la voiture électrique, elle ne pollue plus. :mrgreen:
                      Et le bus cela dégage des nuages odorants à tel point que j’arrête de respirer pendant 10 s.
                      Et ils ne sont sont que rarement pleins.

                      Retournez vous-même à vous huttes en torchis et foutez nous la paix. laissez vivre tranquillement.

                    • mon cher clown, je ne fais que montrer que la conception de la liberté qu’utilise les libertarien est bien trop simpliste pour prendre aux sérieux leur discours ! Où ai-je écrit que j’étais contre l’utilisation de sa voiture ? J’explique simplement que si je prends la définition des libertariens, c’est une atteinte à la liberté ! Dommage car ce sont les mêmes qui sont probagnoles justement au nom de la liberté…. mais visiblement ils ont l’esprit trop simple.

            • D’ailleurs, c’est bien connu : les esclaves sont libres puisqu’ils ont le choix entre le travail forcé ou la mort. La liberté selon goodman, pas à dire, ça fait envie.

            • Je vous fais simplement remarquer que si vous n’êtes pas content, vous pouvez partir. Vous avez le choix. C’est être libre selon vous ?

              Les français qui s’échappent aujourd’hui doivent payer l' »exit tax ». Quelle liberté.
              Et d’ailleurs, on se demande pourquoi, il y a autant de vopos à la frontière franco-suisse :mrgreen:

              • Depuis quand maintenant payer est contraire à la liberté ? Vous êtes marrant ! Si je vous suis l’échange marchand n’est donc pas libre puisqu’on doit payer pour les biens et services dont on bénéficie ? C’est toujours très drôle de discuter avec vous….

            • Ces « définitions puériles » sont celles de
              1° des grands philosophes
              2° la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

              Bizarre, hein comme tous les gens qui définissent la liberté sont puériles.

              Le problème c’est qu’une définition plus contraignante, moins floue… est justement contraignante et limité la liberté.
              Être libre ne peut pas se définir autrement que « pouvoir faire ce que l’on veut, tant que cela n’empêche pas un autre humain de jouir du même droit, et que l’on en assume soi-même pleinement les conséquences » (Pour ça, OK, beaucoup de gens tendent à oublier que la liberté implique la responsabilité, tout comme la responsabilité implique la liberté).

              Mais bon, c’est puéril tout ça. Comme il est puéril de vouloir que la démocratie soit autre chose, plus, que le simple fait de voter de temps à autres. Ce qui se faisait d’ailleurs très bien dans les « démocratie populaires », comme la DDR, l’URSS, la Chine continentale…

              • Des siècles de discussion philosophique pour arriver à la conclusion que la liberté c’est faire ce qu’on veut ou c’est avoir le choix, vous voulez rire ? Ca ce sont les conceptions d’élève de terminale qui démarrent en philo….

                Quelques exemples qui viennent montrer que votre définition est assez puérile : vous voulez avoir des ailes pour voler vous ne pouvez pas, vous n’êtes donc pas libre ? Ensuite on a encore tout un débat philosophique sur ce que signifie « faire ce qu’on veut », l’individu qui obéit aveuglément à ses pulsions est-il libre ou non ? Vous voyez votre conception reste assez simpliste. Enfin, ça limite grandement les actions des individus car prenons simplement l’exemple de prendre sa voiture, cela a impact sur les autres (pollution notamment), si je vous suis, il faudrait donc demander à tous s’ils sont d’accord pour que je prenne ma voiture au risque d’empiéter sur leur liberté (celle de vivre dans un monde un peu moins pollué).

                Concernant la démocratie, je ne peux qu’être d’accord avec vous, mais j’ai remarqué que sur ce site bon nombre de libertariens avaient cette conception simpliste que vous dénoncez.

        • Ca, c’est le joli discours de façade de la pseudo démocratie qui dissimule la dramatique réalité. En pratique, de multiples filtres ont été mis en place pour faire mentir l’expression des citoyens et orienter la politique dans le sens du toujours plus d’Etat. Ainsi, on note la fausse pluralité des médias subventionnés que plus personne ne croit ni n’écoute. Ainsi en va-t-il de la fausse diversité des partis politiques en lice qui, sur l’essentiel, agissent de façon similaire, uniformément socialistes, et ne se disputent que sur l’accessoire et les boucs-émissaires imaginaires. Ainsi en est-il des élections truquées qui n’égratignent surtout pas l’obésité de l’Etat quels que soient les résultats, mascarade démocratique à laquelle les Français refusent désormais majoritairement de participer. Ainsi en va-t-il du faux semblant de dialogue social qui finit toujours par plus de réglementations et de taxes, par plus de chômage et de misère. Libres, en France ? Quelle mauvaise foi !

          Comme un dictateur en herbe, vous confondez l’Etat et le pays. Mais l’illusion de la confusion entre l’Etat et le pays ne fonctionne plus, de même que la plaisanterie à répétition du consentement à l’impôt. Il n’y a pas de raison objective qui nous oblige à subir les services de l’Etat au delà des strictes missions régaliennes, encore moins à y contribuer, au prétexte qu’on vit dans le pays. L’Etat n’est pas le pays, ce n’est qu’un outil. Nous, nous sommes le pays, nous sommes la nation, mais nous ne seront jamais l’Etat socialiste. Il va falloir vous faire une raison : on ne financera plus votre Etat socialiste, malgré vos menaces à peine voilées. La fête des parasites est terminée.

          Ceci dit, quitter l’Etat obèse et non pas son pays, parce qu’il nous empêche de vivre normalement, bien loin de profiter de ses services superfétatoires, c’est bien ce qui arrive aux millions de Français en exil extérieur ou intérieur. Quand on en arrive à un tel niveau de rejet par la population, c’est que l’Etat obèse est arrivé au terme de sa déchéance. L’Obèse est au seuil de sa propre implosion à cause du socialisme qui le domine depuis plusieurs décennies et qui est imposé aux Français contre leur volonté. Etre aveugle au rejet viscéral de l’Obèse ne vous permettra pas de le réduire, au contraire.

          Surtout, quand on en arrive à ne plus avoir d’autre perspective de survie que de proposer de s’en aller à la population éreintée de taxes criminelles et de réglementations débiles, cela prouve que l’idéologie en place est à bout de souffle. La petite URSS française ne va plus tarder à s’effondrer sur elle-même, comme n’importe quel autre Etat socialiste avant elle. En la matière, il n’y a aucune exception.

          • votre problème c’est que vous tenez le discours du complotiste ou conspirationniste classique, autrement un véritable délire complètement coupé de la la réalité. Prouvez-nous vos propos et on en reparlera mais comme toujours, ce sera la fuite. Parler d’élections truquées, voilà bien qui confirme l’aberration de vos propos. Savez-vous ce qu’est une élection truquée ? POuvez-vous apporter des éléments probants montrant le trucage des élections en France ? L’UMP aurait donc usurpé son score ainsi que le FN aux dernières élections ? Pour un trucage, ce n’est pas terrible de la part du pouvoir en place….. Un peu de sérieux !

            Si vous sortiez de vos oeillères, vous verriez que je ne confonds nullement l’Etat et le pays (c’est d’ailleurs assez drôle d’entendre ce reproche d’un individu qui confond dépense de l’Etat, de la sécu et des collectivités, savez-vous seulement ce qu’est l’ETat ? ), je dis très clairement que vous pouvez changer l’Etat, vous avez le droit d’expression, de vote, d’éligibilité, etc. Mais comme un bon Français vous préférez vous plaindre….

            C’est curieux cet attachement aux fonctions régaliennes (sûrement un ancien flic ou militaire) mais je vous rappelle que vous êtes incapable de donner une justification à cette discrimination entre fonctions régaliennes et autre fonctions assurées par les fonctionnaires.
            Mais ne payez pas, si vous voulez, soyez courageux ! Mais vous vivez dans un pays mais aussi dans une société qui a ses règles et ses institutions (dont l’Etat), donc attendez-vous à une réaction.

            Si vous voulez qu’on discute de l’exil des Français on pourra en parler. Je vous fais simplement remarquer qu’à l’heure de la mondialisation c’est plutôt normal, qu’aller à l’étranger c’est également créer des réseaux utiles pour les entreprises françaises (mais que savez-vous des entreprises ? ), c’est également pour les jeunes un élément important dans leur CV pour ensuite se faire embaucher en France, et c’est aussi parce qu’en France on a un problème avec l’embauche des jeunes diplômés (pas assez d’expérience pour le premier emploi (complètement débile comme argument), salaires trop bas, postes pas adaptées aux compétences, hiérarchie trop rigide, entre autres).

            Continuez votre petit délire qui dure depuis des décennies (cela fait au moins 30 ans que des illuminés prédisent la fin de la France, et on ne voit toujours rien venir….) Cela vous occupe et surtout cela me fait bien rire.

            Cordialement.

            • @cavaignac
              @goodman
              Le plus triste dans la façon dont notre pays dysfonctionne c’est que ce n’est même pas dû aux manigances d’un marionnettiste qu’on pourrait démasquer. D’où la difficulté pour déterminer ce qu’il faut faire pour conserver l’énergie vitale de la nation sans broyer les moins bien lotis ou les plus cassés.
              Les temps changent, le problème des médias moutoniers va disparaître grâce à l’internet. De plus en plus de gens ne lisent plus la presse subventionnée.
              Il faut se garder de dresser les uns contre les autres parce que c’est cela qui permet la manipulation de l’opinion et, au final, le triomphe du mensonge.
              Si vous allez sur les sites orientés (extrême) gauche, vous trouverez la même haine pour le système en place, mais les intervenants y utilisent des arguments diamétralement opposés aux vôtres. Ça tourne en rond.
              Il faut que les gens s’approprient la parole publique et cessent de chercher des coupables désignés.
              Les élus, journalistes, chefs d’entreprises de ce pays ont bien souvent tous suivi les mêmes études, avec les mêmes profs, les mêmes livres, les mêmes paradigmes.
              Nous sommes à une époque où les moyens de communication nous permettent de changer les paradigmes nous-mêmes.
              Cela ne se fera pas en une génération.
              Cela ne se fera pas en rejetant dos à dos les citoyens de ce pays
              Cela ne se fera pas en s’arqueboutant sur des principes inconciliables avec la culture politique d’où nous venons
              Cela ne se fera pas sans une implication de la population dans son ensemble.
              Je rejoins cavaignac sur un point: les gens, en général, se désintéressent du politique et c’est le drame de ce pays. On a l’impression de ne pas peser sur les décisions. De renoncer chaque jour un peu plus à son autonomie. D’être dépendant d’un système qui marche mal parce qu’il s’est emballé.
              Le changement se fera grâce à la circulation des idées neuves. Grâce à la prise en compte de tous par tous.
              Il ne pourra ressortir de cela que de la sagesse.

              • « les sites orientés (extrême) gauche, vous trouverez la même haine pour le système » : remarque étonnante car ils sont le système, ils sont déjà au pouvoir. Ce pouvoir applique à la lettre le programme communiste des années 70. Ce pouvoir est déjà d’extrême gauche.

                En ne votant pas, les « gens » font justement de la politique. Dans cette démocratie truquée (ou pour le moins perçue comme telle), l’abstention est le dernier moyen d’expression pacifique avant la révolte. Avec 57% de dépenses publiques et un contrôle indirect de l’économie beaucoup plus important encore, l’Obèse est l’extrémiste et l’expression de sa contestation demeure la modération incarnée, pour quelque temps encore. Voilà qui laisse le temps aux socialistes d’abandonner le pouvoir pour s’enfuir loin, très loin. Vont-ils saisir leur chance tant qu’ils peuvent ?

            • votre problème c’est que vous tenez le discours du complotiste ou conspirationniste classique, autrement un véritable délire complètement coupé de la la réalité

              C’est drôle, je suis peut-être de mèche avec lui ? Serai-je pendu avec lui ❓

            • C’est curieux cet attachement aux fonctions régaliennes (sûrement un ancien flic ou militaire) mais je vous rappelle que vous êtes incapable de donner une justification à cette discrimination entre fonctions régaliennes et autre fonctions assurées par les fonctionnaires.

              Ach, fou même pas Herr Doktor goodman, pas chustifier kontraire !

            • C’est curieux cet attachement aux fonctions régaliennes (sûrement un ancien flic ou militaire) mais je vous rappelle que vous êtes incapable de donner une justification à cette discrimination entre fonctions régaliennes et autre fonctions assurées par les fonctionnaires.

              Ben, si, vous savez, ça fait belle lurette que la justification existe, est étudiée, etc. Relève du domaine régalien ce qui est nécessairement utile et utilisé même par celui qui n’en paye pas le prix, ce pour quoi le marché ne peut pas simplement fixer un prix.
              La sécurité des biens et personnes, nécessite une police, qui arrête les malfaiteurs. Même si le voisin de X n’a pas payé pour la police que X entretien, il en bénéficie puisque les malfaisants sont retirés de la circulation et dés-incités de voler/agresser. Régalien.
              La justice et la sécurité des contrats. En lien direct avec la précédente. Le voleur ou le mauvais contractant, jugés, condamnés, punis et dés-incités après s’en être pris à X ne s’en prendront pas à Y, même s’il n’a pas payé. Régalien.
              La défense extérieur et la diplomatie. Une extension du premier. Si X a payé pour une armée qui empêche l’État voisin de venir s’imposer à lui, son voisin Y, même s’il n’a pas payé bénéficie du même service. Régalien.
              Reste les deux derniers points, bien moins clairs, que Milton Friedman jeune intégrait au régalien, contre la tradition libérale et contre bien d’autres gens (y compris, largement, le même Friedman plus tard dans sa vie). La monnaie, là encore un service qui permet les échanges et bénéficie à tous ceux qui ont un contact même lointain avec ceux qui la payent. (Mais la création de monnaie et son contrôle sont des actions qui permettent un profit à celui qui le fait, indépendamment de ce problème, et ces services ont un prix de marché… donc pas régalien). L’éducation est également à la frontière, bénéficiant à tous (enfin, pas totalement bien heureusement, quand on voit ce qu’elle est devenue en France) mais ayant un prix du marché parfaitement facile à définir et donc pouvant être très bien exercé par le privé.

              Voilà, vous savez maintenant ce que les libéraux savent depuis plus de 200 ans. Vous pouvez donc faire un don à Contrepoints en remerciement.

              • Donc ce que vous dites est également applicable à l’éducation par exemple ou même à la santé. Deux exemples : même si vous ne bénéficiez pas des services de l’EN (pas d’enfants, vous n’avez pas été à l’école vous-même), vous allez bénéficier des services de l’EN qui ont formé des médecins, des chercheurs, des salariés, des policiers, des militaires dont vous profiterez ! Idem pour la santé, même si vous n’êtes jamais malade, vous bénéficiez des services de santé car ils soignent des individus qui pourraient vous transmettre des virus ou des bactéries et donc vous rendre malade. Indirectement donc vous profitez des ces deux secteurs.

                Mais le régalien peut très bien être effectué par des entreprises privées mises en concurrence, vous savez ça existe déjà « blackwater » par exemple mais également au RU.

                • Les divers professionnels cités auraient été tout aussi bien formés en dehors de l’EN par des écoles privées, et même beaucoup mieux. Il n’y a aucune raison objective de nous contraindre à payer l’EN, même si on a des enfants, ou la santé publique, en dehors de la lutte contre la contagion pour cette dernière.

                  Comme pour la justice, une partie de la sécurité peut avantageusement être confiée au marché. Le débat à ce sujet est ouvert. Mais comme pour la justice, l’existence de milices privées ne remet pas en cause la nécessité d’une armée publique pour assurer la permanence de l’Etat contre ceux qui voudraient le remplacer à leur profit, armée qui, en tout état de cause, doit être plus puissante que la plus puissante des milices. Ceci n’a rien à voir avec la santé ou l’éducation, secteurs économiques qui relèvent strictement du marché. Et surtout, cela n’a aucun rapport avec la taille de l’Etat. Du moins en théorie, cas on s’aperçoit que plus l’Etat est Obèse, plus l’Etat est socialiste, plus les militaires et policiers sont méprisés par les dirigeants de l’Etat, leurs moyens réduits et surtout leurs missions normales de défense des citoyens abandonnées au profit de l’agression de l’Obèse contre ces mêmes citoyens.

                  • Si vous étiez cohérent et sans parti pris idéologique vous devriez convenir que c’est alors la même chose dans le cadre de la police ou de la justice. Des entreprises privées de sécurité pourraient très bien effectuer le travail fait par la police et l’armée, quant à la justice, on pourrait recourir à la procédure arbitrale.

                    Vous nous expliquez que l’Etat doit avoir le monopôle de la violence ?

                    Si je pratique votre raisonnement à propos de la santé ou de l’armée, l’Etat n’a nullement besoin d’entretenir des fonctionnaires militaires ou policiers, il pourrait faire confiance au marché à moins que vous n’ayez pas confiance en le marché ? Vous vous contredisez mon pauvre ami, vous montrez bien à tous que vous voulez finalement privatiser ce que vous voulez et ne pas privatiser ce qui vous arrange de ne pas être privatisé. Avec tout vos discours sur l’Etat malfaisant, comment pouvez-vous en même temps défendre le monopôle de la violence de l’Etat ? A un moment vous devez choisir. Justement si j’en crois vos écrits, le marché est la meilleure garantie que l’Etat n’abuse pas de son pouvoir donc d’autant plus lorsqu’il s’agit de violence comme la police et l’armée. Si une force tente de prendre le pouvoir, l’Etat ou la population pourrait faire appel au marché pour qu’une entreprise de sécurité combatte cette force.

                    Vous nous dites que l’éducation peut-être laissé au marché mais l’éducation contrôlée par l’Etat est justement le gage qu’on n’apprend pas n’importe quoi aux enfants. Ne me dites pas que le marché régulera car dans ce cas je vous répondrai que le marché régulera également les forces policières privées et empêchera que certaines prennent le pouvoir. Vous voyez tous vos arguments se retournent contre vous.

                    • « Si je pratique votre raisonnement à propos de la santé ou de l’armée » : non, encore une fois ! Il est impossible de confondre ces activités. La santé ou l’éducation sont strictement privés, comme démontré dans d’autres commentaires. L’activité militaire en défense vis-à-vis de l’extérieur est à l’évidence d’une autre nature expliquant pourquoi les marchés sont dans l’ensemble inopérants à la gérer (sauf à la marge peut-être). Echanger du plomb sur le champ de bataille n’est pas une activité de même nature qu’échanger des services sur un marché.

                      A partir de là, pas la peine de répéter stérilement les mêmes affirmations. La répétition ne rendra pas vrai votre discours fondamentalement erroné, car fondé sur des prémisses fausses.

                      Notamment à propos de l’éducation. « l’Etat est justement le gage qu’on n’apprend pas n’importe quoi aux enfants » C’est un gag ? N’importe quelle personne sensée constate que l’EN apprend n’importe quoi aux enfants, que le BAC est devenu une vaste fumisterie, que même de nombreux diplômes du supérieur ne valent pas tripette. Il suffit d’ouvrir les manuels scolaires des enfants : on ne sait plus si on doit rire ou pleurer. Pire, c’est extrêmement discriminatoire pour les enfants qui n’ont pas des parents cultivés leur apprenant la réalité du monde et n’ont que les mensonges de l’EN pour s’instruire. Sans même parler de la propagande socialiste qu’elle diffuse complaisamment, l’EN est devenue une perte de chance majeure pour les enfants. Le seul moyen de garantir une instruction de qualité aux enfants, c’est la concurrence entre enseignants et structures d’enseignement. Le rôle de l’Etat se limite ici à définir un socle commun (lire, écrire, compter), à contrôler la bonne fin des contrats d’enseignement et à aider financièrement les 5 ou 10% des familles les plus pauvres à scolariser leur progéniture (vouchers).

            • Continuez votre petit délire qui dure depuis des décennies (cela fait au moins 30 ans que des illuminés prédisent la fin de la France, et on ne voit toujours rien venir….) Cela vous occupe et surtout cela me fait bien rire.

              Oh, si on voit, on voit venir. Non pas la « fin de la France », mais la « fin de la France comme pays libre ». Certains l’on d’ailleurs acté, notamment dans les classements ou les listes internationales.
              Cela dit, la tyrannie qui vient (qui est déjà là) est plus insidieuse que celles un peu primitives imposées ça et là dans nombre de pays. Et elle s’est installée lentement.
              Comme la grenouille si on la jette dans l’eau bouillante elle se débat et saute hors de la casserole. Si on la met dans l’eau tiède et qu’on monte lentement la température, elle se laissera ébouillanter.

              Le nom du pays reste le même mais la réalité à bien changé. Comment comparer un endroit sans impôt sur le revenu, avec une dépense publique d’une quinzaine de pourcents du PIB (France, 1914) et un endroit avec impôts sur le revenu, TVA, taxes ci, taxes ça, et une dépense publique de plus de 58% du PIB (France, 2014) ? C’est pire que comparer Taïwan et la Chine continentale. Même pays théoriquement, mais…

              • Continuez votre petit délire qui dure depuis des décennies (cela fait au moins 30 ans que des illuminés prédisent la fin de la France, et on ne voit toujours rien venir….) Cela vous occupe et surtout cela me fait bien rire.

                Riez, c’est déjà pas mal.

              • De quel classement parlez-vous de celui de The economist sur l’indice de démocratie ? Alors là pas de problème parlons-en, j’ai déjà eu l’occasion de regarder la méthodologie, il faut être sacrément guignol pour le prendre au sérieux ou être trop fainéant pour aller regarder comment il est fait.
                La hausse des dépenses publiques est une tendance historique de long terme (au moins deux siècles), elle est même également corrélée à la hausse de la richesse produite par le pays : sauf si vous estimez que la France d’aujourd’hui est plus pauvre que celle de 1914 et on trouve même une corrélation entre haut niveau de dépenses publiques et démocratie. Je vous invite à lire sur ce sujet l’étude d’A. Barilari et T. Brand. S. Montesquieu l’avait d’ailleurs déjà dit : « Règle générale : on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente »

                • Non ! En France au moins, la hausse des dépenses publiques a été relativement maîtrisée et homogène entre le premier Empire jusqu’à la première guerre mondiale. Elle a continuellement augmenté ensuite pour atteindre des niveaux jamais connus avant. C’est un phénomène directement lié au collectivisme du XXe siècle finissant.

                  La crise actuelle est la crise terminale de ce système. Partout dans le monde, il y a trop de dépenses publiques, malgré les différences de niveaux entre pays. Cette crise se terminera par leur recul massif. Evidemment, en France ce recul sera spectaculaire puisque la France est l’un des pays les plus atteint par le mal.

                    • Ah, votre document confirme ce que je disais. Vous voyez, quand vous voulez…

                      Revenir ? Non ! Plutôt progresser de deux siècles en avant, abandonner la parenthèse barbare du collectivisme socialiste pour retrouver civilisation et humanisme. Il faut se faire une raison, la fête des parasites est terminée. Hormis pour quelques sectes extrémistes, plus personne de raisonnable ne croit aux soi-disants services publics périmés. En revanche, on subit de plus en plus violemment les sévices publics, d’abord à travers le fisc voleur mais également à travers cette incroyable prétention immorale à orienter les comportements, à fabriquer l’homme nouveau fantasmé.

                      Cette crise est la crise terminale de la folie collectiviste du XXe siècle. Sans autre alternative, on en sortira par la baisse massive des dépenses publiques. Evidemment, ce ne sont pas les misérables 50 milliards non documentés de Culbuto qui seront suffisants, quand on sait que l’économie de départ nécessaire sur les dépenses publiques avoisine plutôt les 300 milliards. A terme, les dépenses publiques devront retrouver les 10-20% du PIB, soit entre 210 et 420 milliards de dépenses sous contrôle strict rapportés au PIB 2013.

                    • Vous voulez revenir des décennies en arrière, autrement dit détruire toutes les richesses qui ont été produites depuis ces années. Dites-le. Dites que vous voulez revenir au XIXème siècle ! Mais vous allez contre la loi de l’histoire !

                      Baisser les dépenses publiques on voit le résultat aujourd’hui en Grèce, au Portugal, en Espagne : hausse du chômage, de la pauvreté, baisse de l’espérance de vie. Mais cela n’a sans doute aucune valeur pour vous ! Quant à la France, apprenez que si vous ôtez du budget de coût de la dette (intérêts et amortissements), celui-ci devient excédentaire ! Autrement dit, c’est le fait de payer aux créanciers de la France qui ont bénéficié depuis 30 ans de cadeaux fiscaux qui coule la France !

                      10 à 20% du PIB ? Cela vous met entre le Burkina Faso et le viet-nam ! Ce ne sont pas mes modèles !

                • Je suppose que vous pensez à la Suisse qui est bien plus pauvre que la France avec seulement 35% de dépense publique contre près de 60% ?
                  Et que les exemples canadien, suédois ou néo-zélandais des années 90 vous viennent à l’esprit, qui ont vu leur croissance s’effondrer après un petit temps d’hésitation quand ils ont drastiquement tranché dans la dépense publique.
                  Je suppose que vous avez un idée de ce que c’est qu’une « spurious regression » et que vous avez réalisé que tant la richesse d’un pays que le niveau de dépense publique sont des séries non stationnaires ?

                  • Passons sur le parasitisme de la Suisse (autant comme paradis fiscal même si cela change que comme profitant des frontaliers (je vous rappelle que les frontaliers français ont le droit aux chômage et à l’assurance maladie français), je dirai simplement qu’en matière de richesse ou de pauvreté quand on a un taux de pauvreté supérieur à la France…

                    Ah l’exemple canadien ! Ils ont vu leur endettement privé explosé, génial ! Quant à la Suède si c’est pour atteindre les mêmes chiffres que la France, prenez un autre exemple….

                    Votre argument sur la stationnarité est ridicule et montre que vous cherchez tous les moyens pour essayer de remettre en cause la réalité qui ne vous plaît pas. En effet, au lieu de considérer différents pays, vous pouvez considérer que c’est un même pays à différents moments dans le temps. Mathématiquement c’est exactement la même chose !

                    • votre dernier paragraphe montre que vous n’y comprenez rien, mais alors rien du tout. Je vous écris ainsi que d’autres, vous ne lisez pas. Ou si vous le faites, les mots arrivent au cerveau mais n’y laissent aucune impression.
                      Fin de la discussion, donc, parler à un mur n’est intéressant ni pour le locuteur, ni pour le mur.

                    • je vous rappelle que les frontaliers français ont le droit aux chômage et à l’assurance maladie français

                      Je vous rappelle que les frontaliers ont aussi droit à l’assurance maladie suisse et que c’est anormal de les empêcher de prendre ce régime, que cela tient de l’agression de la part de la France, et que la Suisse pourrait revenir dessus. Les frontaliers devraient avoir les mêmes devoirs ET DROITS dans toute l’Europe et ce n’est pas le cas. Un régime totalitaire s’est donc mis en place en Europe, et particulièrement en France.

                    • à Franz

                      Bizarre car ce paragraphe montre justement que vous avez des lacunes en maths ! Fuyez c’est ce que vous avez de mieux à faire ! Petit comique !J’ai hâte de reparler avec toi car je ne te louperai pas.

                    • à Michel Clown

                      Mais les frontaliers ont entièrement le droit à l’assurance maladie suisse ou au chômage suisse, la France ne les en empêche pas. Ne racontez pas d’âneries !

                    • Nom d’un petit bonhomme (pas bon :mrgreen:), il écrit charlot ❗ OINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
                      J’en suis baba (au rhum). C’est indigne d’un IgNobel (comme ignoble, ça te va, hum ?) fier comme Artaban de son oeuvre ❗

                      Eh bien ce que tu radote est erroné. Il est prévu que le frontalier français ne pourra pas changer de système d’assurance, autrement dit, il est captif, comme en RDA. Il ne manque que les fusils aux vopos, et ce sera conforme.
                      Seul possibilité, chômer quelques jours, juste 1 mois, au frais de l’état français (faut bien avoir des avantages une fois hein ?), et reprendre un autre emploi en Suisse.
                      Tu vois la connerie, hein ? Alors que les frontaliers résidant dans d’autre pays peuvent changer.
                      Beaucoup plus simple : quitter la France pour se loger en Suisse, pas plus cher au final. Et la plus de sous pour les socialauds français. C’est vachement con, hein ❓

                    • Bizarre car ce paragraphe montre justement que vous avez des lacunes en maths ! Fuyez c’est ce que vous avez de mieux à faire ! Petit comique !J’ai hâte de reparler avec toi car je ne te louperai pas.

                      Vous nous offririez encore un moment de franche rigolade décomplexée ❓ 🙂

                    • au mur.
                      « Bizarre car ce paragraphe montre justement que vous avez des lacunes en maths ! Fuyez c’est ce que vous avez de mieux à faire ! Petit comique !J’ai hâte de reparler avec toi car je ne te louperai pas. »

                      Si seulement vous saviez. Vous êtes très très drôle. Pour un mur.

            • « Vous vivez dans un pays mais aussi dans une société qui a ses règles et ses institutions (dont l’Etat), donc attendez-vous à une réaction. »

              Attaquez les Français tant que vous voulez, ils ne paieront pas plus pour votre Etat socialiste en fin de vie. C’est eux la société, le pays, pas vous. En dernière intention, ce sont les Français qui fixent les règles, malgré vos menaces. Et s’ils ne veulent pas payer, ils ne paieront pas. Arrivé à ce point, chacun peut observer que la barbarie socialiste mène inéluctablement à la guerre civile et que, pour cette raison, il convient de l’interdire.

              • tout à fait, mais ne vous faites pas le porte-parole des Français, en général ceux qui parlent au nom des Français ne sont pas de grands défenseurs de la démocratie…

                • Le prix igNobel a parlé ❗
                  Hugh.

                • Je ne porte la parole de personne ; je me borne à observer le réel (ici, l’abstention massivement majoritaire), à en déduire des conséquences logiques (le rejet des institutions corrompues par les socialistes), contrairement aux socialistes qui cherchent à se rassurer et à conforter leur pouvoir avec des théories farfelues qui leur dissimulent la réalité. Mais voilà, pas de chance pour eux, nier le réel ne dure qu’un temps et le retour à la réalité est toujours très douloureux.

                  • Vous savez s’abstenir c’est justement montrer son désintérêt et laisser aux autres le choix de décider. Quand on s’abstient, on dit : « je m’en fiche, ça ne m’intéresse pas », ensuite il ne faut pas venir chouiner. A un moment il faut prendre ses responsabilités.

                    • La nature de l’abstention change selon les circonstances. Il existe bien sûr un désintérêt relatif observé dans toutes les démocraties. C’est plutôt le signe que tout va bien, que la politique est dans sa zone de marginalité normale, qu’elle n’a pas d’impact majeur sur les individus, que les politiciens ne posent pas trop de problèmes, et c’est très bien comme cela. Mais quand l’abstention devient massive et surtout revendiquée, loin d’être une marque de désintérêt, elle est expression politique supérieure, prise de responsabilité comme jamais, marquant le rejet massif de l’offre politique monolithique et des institutions corrompues par le socialisme.

                    • S’abstenir c’est dire : « je m’en fous et je laisse les autres décider ». Les abstentionnistes disent : je m’en fous » donc ne parler pas au nom d’eux !

        • Ce qui différencie une société libre et ouverte d’une société fermée et totalitaire c’est justement cette possibilité de la changer reconnue par la société elle-même. Autrement dit, vous êtes libre.

          Si on modifie par un petit ajout :

          Ce qui différencie une société libre et ouverte d’une société fermée et totalitaire c’est justement cette possibilité de la changer reconnue par la société elle-même. Autrement dit, vous êtes libre (de décamper si cela ne vous plait pas).

          On a plus du tout la même signification. On arrive a du totalitaire :mrgreen:

          • Non, non tu es libre. A moins que tu prétendes que pouvoir changer la société est un signe d’asservissement. Allez fais-nous rire….

            • C’est bizarre, même les politiciens élus tiennent un discours du genre « désolé on aurait bien voulu changer tout, mais c’est pas possible ». Trop dur pour Hollande et Valls de changer les choses, mais possible pour MichelC ? Expliquez un peu…

            • Tu t’es lavé les mains ❓
              Parce que avec tes pratiques douteuses, tu vas choper du EC, çca c’est pas grave, je m’en tape, mais le refiler aux autres, ça c’est pas cool :mrgreen:

  • Ce « droit d’ignorer l’Etat » n’est il pas lui même une perversion ?

    L’Etat est au service du peuple, il est son valet. Si je suis agresser, je ne devrais pas envisager de comment me soustraire à la contrainte, mais congédier le valet !

    • Je serais assez d’accord s’il n’y avait pas aussi un nombre de gens important qui sont ravis que l’Etat soit là, tel qu’il est et qu’il nous agresse.
      Le seul truc c’est que s’ils veulent vivre en esclaves, ils n’ont pas à l’imposer aux autres.

    • bonjour yrokwa, eh non ! l’état français n’est pas a service du peuple .
      Pour l’anglo-saxon, l’état est le peuple ;le parlement sa voix ,la bureaucratie son exécutif .
      Pour nous Latins, l’état est la chose publique qui n’a pas de rapport avec le peuple .
      Ainsi le gendarme n’est pas son serviteur , mais celui de son maître

  • Les cadavres à Marseille et en Corse, pour ce que j’en comprends, sont les cadavres de gens du milieu qui règlent leurs comptes.
    J’habite un coin dans lequel il arrive que les choses bardent entre les bandes. Les mecs n’en sont pas encore à tirer sur les passants qui n’ont rien à voir avec leurs affaires à base de drive by shooting comme à Los Angeles.
    Ces cadavres là existeront toujours, port d’arme légal ou pas.

    Il existe de nombreux cas de déni de justice dans notre société. Je ne le nie pas. Je voudrais juste ne pas avoir la malchance d’être un Noir à capuche qui rentre chez lui en courant et qui a l’air suffisamment suspect aux yeux du milicien de base doté d’un fusil mais pas d’un cerveau.

    Je crois savoir que certains cantons suisses réfléchissent à contrôler davantage l’accès aux armes, limitant l’accès aux munitions pour les fusils distribués aux citoyens dans le cadre de leur politique de défense nationale.
    Quelqu’un en sait il plus à ce sujet ?

    En France, il existe des coins où chaque foyer ou presque est doté d’un fusil de chasse acquis tout à fait légalement. J’ai vécu dans la Somme et dans les Ardennes et cela n’est pas une façon de parler. Les accidents de chasse et les règlements de compte entre voisins ne sont pas si rares non plus. Et les gangs n’y sont pour rien.

    Quant à désarmer les gardiens de la Paix, pourquoi pas ? Il existe des pays qui fonctionnent ainsi, ils ne sont peut-être pas plus touchés que nous par les morts violentes liées à la délinquance armée. Quelqu’un a-t-il des données à ce sujet ?

    • Les études montrent que la violence est indépendante des armes. Juste liée à la culture.
      L’Angleterre qui a une culture plus ou moins similaire à celles des USA a un taux de meurtres, d’agressions, similaire alors que les armes y sont encore plus bannies qu’en France (les policiers, saufs brigades anti-gang spéciales et assimilées, sont armés d’un simple bâton). La Suisse où il y a des armes partout (de par l’armée de milice, et les lois parfois plus que restreintes sur la possession, par canton) a un taux de meurtres et de morts violentes nettement plus faible que bien des endroits.
      Impossible de trouver un lien statistique viable entre armes (à feu) et autres violences. Le gus qui règle son compte à son voisin d’un coup de fusil s’il en a un, lui roulera dessus avec sa bagnole, mettra le feu à la baraque, lui plantera un couteau dans le dos, etc. s’il n’a pas de fusil.

      Faut juste se rappeler que les armes ne tuent personne. Ce sont les gens qui tuent. Librement, pas sous l’influence magnétique ou spirituelle ou autre de l’objet innerte qu’est une arme à feu. Et qu’avant les armes à feu nous nous entretuions joyeusement, nettement plus que depuis qu’on a ces dites armes. Ce qui me pousse à penser qu’il y a peut-être bien un lien. Si on y pense…

      • @franz
        D’accord pour vos arguments.
        Je souligne quand même que le nombre de morts accidentelles par arme à feu est, lui, directement lié à la présence d’arme à feu. Genre coup qui part tout seul en nettoyant l’arme, enfant qui manipule l’arme de son père et qui tire sur son copain en jouant, accident de battue.
        Ça fait peut-être pas grand monde au final, mais ce sont des morts à la con qui ne seraient pas arrivées sans armes (cela dit, on peut en dire autant des voitures).
        On dit aussi que les agents de police se suicideraient davantage que les autres catégories professionnelles à cause de la facilité de le faire à l’aide de leur arme de service. Je ne sais si cela tient de la légende urbaine.
        Peut-être que sans ce moyen rapide et efficace d’en finir, certains suicidaires n’iraient pas jusqu’à passer à l’acte (pure spéculation de ma part, je reconnais que je n’ai aucun argument pour en vérifier la validité).

        • Pareil pour les allumettes, les bougies, les produits chimiques.
          On joue avec, et paf, la maison crame. Un décès d’enfant. Un enfant hospitalisé.
          Tout aussi évitable?

    •  » les cadavres à marseille et en corse , sont les cadavres des gens du millieu …  »

      alors que nous, on est les gens du bord ?

  •  »Ce qui apparaît, décanté par la contre-pression, sous la pression de l’universalisme confus, c’est l’élément étendu de la vie menée avec succès, qui ne devient pas telle qu’elle peut devenir sans être immunisée, auto préférentielle, exclusive, asymétrique, protectionniste, incompressible et irréversible. Ce catalogue ressemble au résumé du programme d’un parti d’extrême droite. En réalité il offre la liste des caractéristiques inhérente à l’infrastructure du devenir dans les sphères humaines réelles » peter sloterdijk

    • Qu’un penseur plutôt sévère à l’égard du libéralisme et du capitalisme écrive ceci est flatteur pour les libéraux car c’est en substance ce qu’on veut : une sphère protective autour de l’individu (immunologique) dont on pense que la survie est menacée par l’Etat tel qu’il est actuellement

    • D’ailleurs cet auteur n’a pas tort quand il dit que l’histoire de l’humanité est en définitive l’histoire des immunologies. Le libéralisme a un rôle très important à jouer dans cette dynamique. Il faut juste qu’il ne se trompe pas d’adversaire : ce n’est pas le marxisme (un reliquat de colère cuisant seul dans de piteuses casseroles jusqu’à complète évaporation ou jusqu’à ce que les sédiments restants ne puissent plus être réchauffés) mais le capitalisme de connivence ou crony capitalism.

      • Oui, ça paraît assez juste. Le socialisme n’est qu’une façade pour dissimuler l’objet véritable des mensonges idéologiques, à savoir la rapine, le vol, cet éternel besoin de vivre en volant autrui sans être obligé de produire soi-même, dans l’espoir vain d’échapper à la malédiction commune de devoir gagner son pain à la sueur de son front.

        Ceci dit, dézinguer (métaphoriquement) du socialiste procure un plaisir quotidien toujours renouvelé. Il serait tellement dommage de s’en priver.

        • @cavaignac
          Vous devriez sortir de votre zone de confort et aller métaphoriquement dézinguer du socialiste là où ils se trouvent. On rigolerait bien et on prendrait les paris pour savoir lequel aura le dernier mot.
          Ici, soit tout le monde est d’accord avec vous, soit on vous laisse reprendre les mêmes rengaines sans vous répondre, comme l’oncle un peu bourré qui se met à raconter ses histoires à la fin du banquet.
          Il y a sûrement des sites sur lesquels vos blagues sur l’obèse rencontreront leur public. Vous ferez avancer la cause, comme ça.

          • Quelle cause ? Il n’y a pas de cause. Ici, à part les socialistes de passage, personne ne défend une idéologie. Il y a la recherche objective, honnête et consciencieuse, du réel d’une part, le mensonge idéologique éhonté de l’autre. Et, franchement, que savez-vous de nos interventions par ailleurs ? Rien… Une fois cela posé, on sait depuis Revel qu’il est vain de débattre avec les socialistes. On ne débat pas avec des gars qui vous braquent, on les empêche de nuire.

            • Oh la la, cavaignac, descendez de vos grands chevaux. C’est juste que ça m’aurait bien plu de vous voir clasher des gens qui ne pensent pas comme vous.
              Et aussi parce qu’en tant que personne en surpoids notoire, je n’apprécie guère vos saillies anti obésité.
              Chacun ses lubies.

              • Où voyez-vous des grands chevaux ? Je vous ai fait une réponse calme et pondérée, dénuée de la moindre humeur, de la même manière qu’il convient à l’honnête citoyen correctement éduqué de dézinguer les socialistes avec calme, précision, régularité et détermination, un peu comme on respire. Sinon, prenez du recul avec l’Etat obèse. Rassurez-vous : votre état physique ne me regarde pas et m’indiffère. Je vous souhaite de tout coeur de recouvrer la santé et cela ne m’empêchera pas de continuer à exposer l’Etat socialiste pour ce qu’il est, cet affreux Mr CREOSOTE, jusqu’à sa disparition prochaine.

                • Merci pour le mot créosote, je ne connaissais pas. On nivelle par le haut à tous les niveaux sur cp.
                  Je ne suis pas d’accord avec plein d’arguments ici, mais j’en repars toujours plus instruit. C’est cela que j’appelle faire avancer la cause (aucune ironie dans mon commentaire).

                  • On est heureux de pouvoir servir. Il y a deux approches à « créosote ».

                    D’une part, Wikipédia nous apprend que la créosote est toxique et cancérigène.

                    D’autre part, Monty Python nous explique comment l’Etat obèse va finir : https://www.youtube.com/watch?v=aczPDGC3f8U. On note le moment où Mr Creosote vomit sans égard ni retenue sur la serveuse, nous éclairant sur la véritable nature du rapport entre l’Etat obèse et la population, ainsi que l’attitude du maître d’hôtel symbolisant les politiciens et les hauts fonctionnaires. Parfaitement conscient de la catastrophe qu’il provoque par intérêt personnel, le (fonctionnaire) maître d’hôtel fuit au moment opportun, alors qu’il faisait preuve jusqu’alors de la plus grande servilité. La petite menthe représente le dernier impôt ou la dernière réglementation de trop.

                  • Bonjour roseau,

                    Le coup des normes d’affichage, le sticker rouge, nuit à la santé sur le chocolat ne vous alerte pas ?
                    Vous aimez le chocolat ? Moi aussi!
                    Mais je sais très bien qu’il ne faut pas manger 100 g de chocolat par jour. Et je ne le fais pas. Donc pas besoin de sticker rouge. Peut-être pensez-vous comme moi ?

                    Rien que pour les emmerder, je bois une bière, cela nuit à la santé. Heureusement pour ces tarés, le stock est à la cave et pas frais : je n’en boirai pas 2 🙁 🙁 🙁

                    • @MichelC
                      J’ai rien compris.
                      Pourquoi me parlez-vous de chocolat ? (sur lequel je n’ai d’ailleurs jamais lu la mention « nuit à la santé », vous confondez avec le tabac, non ?)

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