Contrepoints s’écrit au pluriel

Ni de droite, ni de gauche, Contrepoints entend être la caisse de résonance de toutes les voix libérales.

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Contrepoints s’écrit au pluriel

Publié le 9 août 2014
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Ni de droite, ni de gauche, Contrepoints entend être la caisse de résonance de toutes les voix libérales.

Par Arnaud Bichon

Chers lecteurs, vous êtes toujours plus nombreux à consulter nos différentes analyses de l’actualité et à nous suivre via les réseaux sociaux (nous venons de franchir cette semaine le cap des 10 000 abonnés Twitter). Cette belle croissance démontre que Contrepoints comble un vide dans le paysage médiatique francophone, largement dominé par la pensée sociale-démocrate. Vous le savez, le nom du site est une allusion à la première revue fondée par Raymond Aron, Contrepoint. Ce journal s’inscrit dans une perspective respectueuse de la liberté et de la responsabilité individuelles, d’une société et d’une économie libres et d’un État au pouvoir limité. Dans un pays où la droite et la gauche politiques sont férocement dirigistes, la ligne éditoriale choisie se situe donc résolument à contre-courant du dogme dominant. C’est cela le sens du nom du site : apporter un éclairage libéral à l’actualité en « contrepoint » du discours politique et idéologique porté unanimement par les médias subventionnés.

Contrepoints récuse le clivage traditionnel droite-gauche dans lequel on tente d’enfermer les débats politiques, parce qu’il sied aux idées étatistes et permet d’exclure les solutions libérales. Notre social-démocratie en souffrance mérite un même traitement analytique et critique qu’elle soit, au gré des alternances, sous l’emprise du PS ou de l’UMP. Autant la rédaction de Contrepoints est heureuse de compter parmi ses nombreux lecteurs des gens de droite attachés à la propriété privée, à la responsabilité, au mérite, à l’entrepreneuriat, à la liberté de culte, et à bien des valeurs qui leur tiennent à cœur, autant est-elle tout aussi attachée à des valeurs souvent associées, à tort ou à raison, à la gauche : dénoncer le capitalisme de connivence, l’emprise sur les modes de vies personnels, les contrôles d’identité, certains troubles obsessifs à propos des étrangers, ou défendre des idées telles que les libertés individuelles, l’ouverture des frontières ou l’immigration libre, par exemple.

Ni de droite, ni de gauche, Contrepoints entend être la caisse de résonance de toutes les voix libérales. « Contrepoints » s’écrit au pluriel : les idées de liberté sont exposées par de nombreux auteurs qui partagent des idées communes mais s’opposent sur certains points. Ce pluralisme est défendu par la rédaction : aucun courant libéral n’est exclu, du libéralisme classique au libertarianisme, du libéralisme conservateur au libéralisme de gauche, du libéralisme radical au libéralisme modéré, du libéralisme démocratique à l’anarchisme libéral, etc. Certains sujets suscitent de vifs débats entre les différents courants, et c’est heureux ! C’est le signe que la réflexion libérale gagne à s’enrichir par le dialogue constructif.

Cette pluralité de points de vue est plus que jamais nécessaire afin de décrypter les nombreuses contradictions idéologiques et les incohérences pratiques de notre social-démocratie en faillite. Elle est indispensable aussi pour démasquer les subterfuges. En effet, à mesure que les crises internes de leur modèle apparaissent de façon criante (crise des dettes souveraines, crise financière, crise de l’euro, crise du « modèle social »…), les sociaux-démocrates s’enferment toujours plus dans le déni, et cherchent à se dédouaner de leurs responsabilités en faisant porter le chapeau à un « néolibéralisme » mystifié qu’aucun libéral ne défend. La multiplication des cadres d’analyse permet de mieux déjouer ces impostures.

Cette pluralité de points de vue est aussi la vôtre, chers lecteurs. Elle s’exprime dans les commentaires et les réseaux sociaux avec force et conviction. Au sein de la rédaction de Contrepoints, nous ne sommes pas peu fiers de la qualité des débats nourris et bien argumentés qui accompagnent depuis toujours les articles que nous vous proposons. Toutefois, avec la hausse de notre audience, nous avons pu constater ces derniers temps l’apparition de commentaires injurieux, grossiers, peu scrupuleux, ou hors sujet. Contrepoints a bien l’intention de rester un média de qualité – et la qualité des discussions de ses lecteurs en fait partie –, nous avons donc jugé nécessaire de resserrer davantage la modération. Les commentaires qui contreviennent à la bienséance en usage sur les forums de discussion sont désormais supprimés. (Et il va de soi que les messages négationnistes, xénophobes, racistes ou antisémites ne sont pas tolérés – ceux-ci déclencheront automatiquement des bannissements.) Nous sommes conscients que ceci enlève une part de la spontanéité qui vous est chère sur votre média, mais c’est avant tout pour assurer une bonne qualité de contenu.

Je vous souhaite de passer de bons moments de lecture et de bons débats en notre compagnie, notamment en profitant de vos vacances, si vous avez la chance d’être aoûtiens. Et n’hésitez pas à nous donner un précieux coup de pouce en diffusant les articles que vous aimez auprès de vos proches. Vous êtes nos meilleurs prescripteurs !

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  • « Contrepoints récuse le clivage droite-gauche » ?
    Etonnant alors qu’on lit ces mots dans quasiment chaque article, y compris ceux signés ‘Contrepoints’.

    Encore plus étonnant de lire que vous n’êtes « ni de droite, ni de gauche » quand mon expérience de lecteur me donne l’impression très nette que beaucoup plus d’articles tapent sur la gauche (avec toujours la même litanie : le socialisme est source de tous les maux) que sur la droite.

    Comme je le disais en commentaire d’un article récent (sur votre page Facebook, je crois), j’ai hâte d’être en 2017, afin de pouvoir voir si vous êtes aussi zelés contre la droite…

    Bonne continuation à vous !

    • La gauche est au pouvoir et ils font passer leur réforme, il est normal qu’ils tapent avant tout sur les socialistes surtout qu’ils n’ont fait que renforcer l’étatisme.
      Que voulez-vous dire sur l’UMP ? Ils se détruisent eux-mêmes et ne sont que peu présents dans leur rôle d’opposition, ils ne donnent pas non plus un semblant de programme pour 2017…

    • Je rebondi sur une partie de votre message car ça illustre ce qui est pour moi un problème de Contrepoints si on veut élargir son audience:

      L’emploie à tors et a travers du mot socialisme/te

      Ce mot est utilisé à bon escient en général mais le problème c’est qu’un lecteur extérieur au microcosme libéral lit socialisme/te comme PS (le Partie Socialiste français) alors que ce mot est en général sur contrepoint utilisé dans le vrai sens du terme et que donc on peut mettre dans le sac l’UMP ainsi que le FN et même tous les parties en France.

      Bref il serait urgent que vous conseilliez à vos contributeurs d’utiliser plutôt « étatisme/te » que socialisme/te qui est beaucoup trop ambiguë.

      J’ajouterais qu’il y a beaucoup de superbes articles sur contrepoints que j’aimerais partager vers des gens non-liberaux (mais qui au fond en ont un peu la fibre) et je ne peux pas le faire car il y a au milieu de l’article une occurrence au socialisme qui, je sais d’avance, sera mal comprise.

      • Non, il faut appeler un chat un chat et le socialisme le chancre de nos sociétés, la forme la plus aboutie de l’étatisme.
        Il est préférable de souligner qu’on peut être de gauche sans être socialiste et être socialiste sans être de gauche.
        Quand aux personnes qui ne peuvent pas réfléchir en dehors d’un cadre socialiste, j’ai peur qu’il ne soit pas possible de faire grand chose pour eux. De toute façon au simple mot libéralisme, vous les voyez trembler en imaginant le grand Satan qui veut détruire la société, le monde et l’univers. Alors même que quelques minutes auparavant ils tenaient des propos qu’un libéral averti n’aurait pas renié.

    • La gauche n’a pas le monopole du socialisme. ni de l’étatisme.
      L’UMP l’est aussi beaucoup, et je ne parle pas du FN qui est encore plus socialiste que le NPA.
      Accessoirement c’est la gauche qui est au pouvoir, donc c’est normal qu’elle en prenne plus que les autres.
      Au moins ce n’est pas comme l’Immonde qui tapait sur la droite au pouvoir, ce qui était normal, et qui maintenant tape sur la droite dans l’opposition en encensant la moindre action du gouvernement ou en laissant sous le tapis tout ce qui pourrait le gêner. Que c’en est pitoyable.

    • Gauche et droite ont changé, Bastiat était de gauche par exemple et la gauche n’a pas toujours été socialiste. bref.

      http://www.contrepoints.org/2014/03/08/158873-carte-de-lechiquier-politique-francais

    • Taper sur le socialisme, c’est taper sur l’UMP autant que sur le PS.

      A propos de la droite, il vous suffit de regarder les articles antérieurs à 2012 😉

      • Il est difficile de déterminer exactement les correspondances entre les partis. François Hollande au dernier congrès du SPD, c’était surréaliste et tout le monde était extrêmement gêné. Lui spontanément, quand il allait en Allemagne voir des dirigeants amis, il allait voir Oskar Lafontaine du partie « die Linke », plus ouvertement marxiste que social-démocrate. Et à l’opposé, quand Schroeder venait à Paris, il rencontrait spontanément Sarkozy et pas du tout les responsables du PS pour lesquels il était très critiques.

    • Si vous lisiez Contrepoints du temps du mandat de Sarkozy, vous n’aurez pu manquer de constater les critiques nombreuses et virulentes contre ce dernier et sa politique. C’est du même tonneau que les critiques que subissent aujourd’hui les socialistes assumés (le PS).

  • Merci Contrepoints 🙂
    Même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous (je le suis dans 90% des cas dirons nous ^^) j’apprécie de pouvoir lire quelque chose de différent, et d’apprendre des choses que les médias mainstream jugent bons d’ignorer ou nous cacher.
    Ma pensée libérale est venue en lisant la presse anglophone, qui me paraissait plus libre et de meilleure qualité, et c’est toujours le cas. Avoir Contrepoints me permet aussi de voir que je ne suis pas le seul français dans ce cas et ça fait plaisir, j’espère vivement que vous aurez encore plus de public et de résonnance. Peut-être finirez-vous par sortir votre propre journal papier qui sait ? Façon Metro : gratuit (financé par la pub) et distribué dans les rues, ça aiderait beaucoup la cause libérale ^^

    Mon seul regret avec Contrepoints est l’invasion récente de la section commentaire par des gens venant faire de la pub pour le FN / Marine Le Pen / Poutine, des personnages et partis complètement à l’opposé du dogme libéral, ça pollue pas mal les débats. Déjà qu’ils ont pris d’assaut Le Figaro…

    • « Pensée libérale » sauf…………. ci ou ça, par définition inacceptable et inadmissible. J’adore !

      • Quand on ne sait pas on se tait 😉 Il est parfaitement sain de ne pas être totalement d’accord avec un parti ou un journal, c’est une preuve d’un minimum d’esprit critique.
        Si vous aimez suivre comme un petit chien, à l’aveuglette et sans réfléchir comme le font les idéologues c’est vous que ça regarde, mais restez à votre place 😉

        • Mais c’est qu’il deviendrait menaçant, le branle-totoche !

          Tout ce que je note dans ton commentaire, c’est que tu te crois libéral, mais que tu as déja des idées bien arrêtées sur ce qui est admissible (ce qui va dans ton sens) et ce qui ne l’est pas (le FN, Poutine, etc….).

          Tu te crois libéral et ouvert, mais tu insultes ceux qui font partie de mouvement et qui, eux, cherchent à voir au-delà de leurs oeillères.

          Tu crois que tu te fais ta propre idée, mais en fait tu suis les grandes tendances édictées par les autres, sans, bien sûr t’en rendre compte.

          Tu es comme la plupart de ceux qui commentent ici : tu cherches l’écho de tes propres convictions, et surtout pas le débat d’idées, bien qu’étant convaincu du contraire.

          J’ai commis l’erreur de te répondre et de m’abonner aux réponses. Je savais d’avance que ça ne mènerait à rien, vu la vacuité intellectuelle de personnes telles que toi. Mais au moins, j’ai appris quelque chose.

          Allez ciao ! Ne perds pas ton temps : je me désabonne ! Garde ton énergie digitale pour parler à ceux avec lesquels tu es déja d’accord, comme d’habitude, quoi……..

          • Je vois, un lepéniste frustré. Dans ce cas reste dans ta caverne avec tes copains étatistes 😉
            Car oui tes idoles politiques ne sont que des socialistes survitaminés, complètement à l’opposé de tout libéralisme.

            • Je suis plutôt de l’avis de LpV, est-ce que ça fait de moi aussi un lepéniste frustré (un comble, moi qui suis anarchiste et voue Marxine au mêmes gémonies que Méchancon) ?

              Même si je comprends que la taille et la visibilité de Contrepoints le mette en ligne de mire des nuisibles para-étatiques qui dégainent les procédures judiciaires au moindre commentaire raciste/machiste/antisémite/lèse-Gaïa, je déplore la ‘solution’ retenue.

              Le libéralisme est intellectuellement supérieur aux autres idéologies politiques parce qu’il peut les réfuter toutes et leur répondre rationnellement sur tous les sujets. Nous n’avons à craindre aucune confrontation d’idées. Du coup l’annonce ci-dessus sonne curieusement comme un aveu de faiblesse… Faiblesse face à quoi exactement ? Contrepoints est-il victime de son succès ? Manque de moyens humains pour assurer une modération efficace des commentaires ? 🙁

              Bref je trouve ça dommage, ça ferme des opportunités de discussion (certes animée), et comme l’explique si bien l’Odieux Connard (https://odieuxconnard.wordpress.com/2014/01/02/commencer-lannee-du-bon-pied-au-cul/) pas sûr que ce ne soit pas contre-productif au final.

              • Le problème ne concerne pas les commentaires argumentés qu’il faudrait réfuter. Un commentaire qui dit « Pfut cet article est de la merde », quel est, exactement, sa valeur ajoutée, d’autant que le posteur ne repasse généralement pas pour engager le moindre débat ? Or, c’est bien de ces commentaires-là qu’il s’agit ici, avec les ad hominem / ad personam débiles, et ceux qui sont carrément hors la loi.

                Oui, le libéralisme est intellectuellement supérieur aux autres idéologies politiques. Mais la technique rhétorique qui consiste à noyer un débat potentiellement intéressant dans des tombereaux de merde existe, et est largement utilisée. C’est bien pour éviter cet écueil à Contrepoints que ces tombereaux seront systématiquement vidangés.

                • Le « il va de soi » me gène…. (la répression de ces idées est elle efficace ?)

                • H16 je comprends votre position mais mettre des barrières aux commentaires c’est aussi poser les jalons d’une modération, donc d’une forme d’arbitraire. Je suis régulièrement censuré sur le site du Figaro pour des positions qui respectent pourtant la Chaââarte… Si des nazillons qui s’ignorent veulent poster des commentaires racistes qu’ils le fassent, le libéral laisse les gens s’exprimer même si c’est pour dire de sinistres pensées…

              • +1 aussi pour Jesrad et LPV.
                Chez h16 il y a aussi quelques lepénistes qui viennent traîner leurs guêtres et on se rend compte que souvent c’est effectivement 2 lignes du programme (immigration, protectionnisme) qui les font adhérer aux idées de ce parti puisque la dizaine de partis prépondérants n’a aucune réponse correcte, ce qui s’est prouvé dans la pratique au gré des alternances.

                C’est je pense une grande chance pour nous de les voir fréquenter nos forums car on peut leur apporter d’autres réponses puisqu’ils sont certainement là dans ce but. Au pire on apportera des éléments de réflexion aux lecteurs de passage.

                Comme dit Jesrad, en tant que libéraux on peut tout réfuter avec des raisonnements qui tiennent debout et très souvent on voit que les résultats que nous avions anticipés deviennent malheureusement réalité (logement, emploi à domicile, écologie, fiscalité).

                Donc la diversité des commentateurs ne me gêne pas
                Mais j’ai été frappé depuis 2-3 mois par certains articles qui allaeint à l’encontre des idées libérales de base dont le droit de propriété, le dernier étant « L’argentine aux mains des fonds vautours ».

                Je comprends bien qu’il faille une certaine diversité dans les rédacteurs et que cette diversité amène à se promener aux frontières du libéralisme mais parfois on passe carrément les barrières.
                Ca risque juste de troubler le message.

                • Ce qui me dérange sur Contrepoint, c’est l’intolérance continuelle des commentateurs les uns sur les autres, et contre les auteurs. Il m’arrive plus souvent qu’à mon tour de ne pas être d’accord avec un article mais ce n’est pas une raison pour des attaques ad hominem (et j’en ramasse aussi).

                  Il faut arrêter de taper sur les gens. Ce sont des idées dont il faut débattre. H16 l’a parfaitement compris en gardant son identité secrète de façon à ne pas laisser prise sur sa personne, ne restent que ses écrits. Mais c’est dommage de devoir en arriver là.

                  Vous n’avez pas l’air de comprendre que peu de gens (voire aucun en France) ne grandit hors sol dans un terreau libéral non souillé. Mais nombre d’entre eux ont le potentiel intellectuel pour comprendre ; ils ont juste été privé des bons arguments, et entraînés à ne pas penser par la doxa et la propagande.

                  Considérez les lepénistes inquiets pour leur nation, UMP-istes anti-socialistes, socialistes en guerre contre le capitalisme de connivence et la corruption… Comme autant de brebis égarées qu’on pourrait progressivement amener au libéralisme. Non comme des ennemis à insulter continuellement.

                  • Il faut aussi comprendre aussi que le prisme intellectuel oblige en France à tout ramener à l’opposition droite-gauche, que ce soit pour le libéralisme ou autre chose. En musique, dans les arts, on a les mêmes soucis et la philosophie n’échappe pas au schéma, comme le cinéma, la cuisine et la vinification… Le football, le sport, n’en parlons pas ! Le Français ramène tout à la politique, est un peuple politique, avant d’être économique. Les démonstrations et analyses en ce sens ont été longuement muries et les faits établis.

                    Nous avons pondu les meilleurs des libéraux, mais eux, ils ont été pondre ailleurs. Cela n’est sûrement pas un hasard. Les structures mentales de la France sont profondément impactées par le centralisme étatique (parisien) fondé par Hugues Capet et la puissance du Louvre. Quoi qu’on puisse penser par ailleurs. Certains dans ce forum mettent souvent en avance la particularité particulièrement libérale des UK, Suisse et USA, comme modèle alternatif au français, à juste titre pour les libéraux. Rappelons quand même que les sous-structures anglaises sont encore étatiques (principautés) quasi indépendantes ou la réclamant sans cesse par des référendums ou le sport (rugby, le tournoi des 5 Nations, Ecosse, Galles…), que la Suisse est structurée sur ses cantons d’origines aussi diverses qu’allemandes, françaises et italiennes (aucun centralisme en Suisse) et que les USA pour finir sont 52 état indépendants associés par fédéralisme, qui ont fait de leur essence et de leur constitution la décentralisation et la diversité culturelle si impressionnante sur ce territoire, que là-bas chaque ville est une capitale autonome et indépendante, politiquement, juridiquement comme économiquement. La CA étant la 8ème puissance économique du monde à elle seule.

                    Tout ces paramètres ne posent pas la France comme prétendante première à une réforme libérale d’ampleur. Ce qui est le moins que l’on puisse dire, même si des « retouches libérales » sont devenues vitales pour notre pays, face au centralisme jacobin létal.

                    Tout ces paramètres changent la donne. Le libéralisme français, tel qu’on le perçoit sur Contrepoints et sa multiplicité, rappelle les querelles byzantines ou socialistes où l’on se voue aux gémonies pour des querelles de clochers, dans une sophistique qui n’a d’égale qu’une partie d’enculage de mouches à grande échelle.

                    En France, le fond de la société française est rarement remis en question, à droite comme à gauche. La France aime son centre, son nombril, Paris, et se définit aussi par lui. Et c’est ce qui fait le combat du libéralisme ici anecdotique, vain, voire impossible sous la forme d’un parti de gouvernement (car là est seul intérêt d’un parti dans la possibilité de pouvoir changer les choses durablement), à mon grand désespoir.

                    Au mieux peut-il être un cercle d’influence (très influent de plus en plus et c’est tant mieux) qui puisse infuser petit à petit les consciences dans les partis eux-mêmes. Je ne suis pas désespéré, parce que je suis profondément libéral, mais je constate les faits. Ici même sur ce forum.

                    • Je rappelle par ailleurs que jusqu’au début des années 1990, le Louvre était encore le centre de la puissance financière de la France qui a été délocalisée à Bercy après, mais la puissance et l’influence est restée la même malgré le déménagement, qui n’a pas changé la structure profonde, pérennisée par l’Enarchie.

                  • Stéphane, oui si on critique tes articles c’est qu’on est des vraiments pas gentils qui font rien que faire des attaques ad hominem.

                    Et nous si on dit que c’est quand même un sacré problème que de faire des écoutes téléphoniques et ben c’est qu’on est des Sarkolâtres (alors que ce mec me sort par les yeux mais ça fait rien).

                    Quand je vois un gars se focaliser sur les conséquences (Bismuth) au lieu des causes (écoutes)… je me demande où s’arrête son libéralisme.

                    Et sur ton article sur Ebola, quand tu dis « une épidémie de bêtises » alors qu’un médecin en est mort… on se pose des questions sur tes capacités d’analyse. je dis bien « on » car il est rare qu’un article focalise tant de critiques sur son auteur.

                • un exemple trés connu en réponse aux doctrinaires :

                  en 1775, à peine arrivé au pouvoir comme principal ministre de louis 16, turgot promulgue la liberté du commerce des grains, idée libérale dans l’air du temps, laisser faire, laissé passer… manque de pot, il tombe sur une année de relative pénurie, les prix s’envole autour de paris et le peuple se révolte, c’est la guerre des farine, turgot est remercié …

                  gouverner c’est prévoir, et philosopher c’est philosopher …

            • Vous allez trop vite, de traiter de Lepeniste

              Hollande a été élu, par pour lui, pas pour son programme, mais parce que les gens en avait marre des frasques du bling-bling.

              Les gens votent FN, pour juste une ligne dans leur programme: fermeture des frontières et contrôle de l’immigration.

              • il y a des tas de façon , et de raison de voter le pen : et c’est une des gros problèmes de ce partis , c’est un foure-tout qui devrait éclater s’il arrivait au pouvoir …
                personnellement, j’ai voté pour le FN pendant 10 ans, depuis le 11 septembre… pour finalement m’abstenir à cause de la ligne pseudosocialiste de phillipot…

                c’est vrai qu’il y a beaucoup de commentateurs qui sont bornés sur une ligne politique étriqué et souvent utopique.

                • il y a des tas de façon , et de raison de voter x pour tout x dans l’offre politique actuelle : et c’est un des gros problèmes de ce parti x pour tout x dans l’offre politique actuelle , c’est un foure-tout qui devrait éclater s’il arrivait au pouvoir …

              • On regrettera bientôt le « bling bling »… Si ce n’est pas déjà le cas.
                Et puis quel bling bling ?
                Passer 40 minutes au Fouquet’s le soir d’une élection ?
                Le FOuquet’s, c’est plutôut papi mouzo et adresse ringarde pour étrangers en goguette.

                Avoir sa table à l’année chez Le Laurent ou la table N°83 au Fouquet’s (respectivement Hollande et Mitterrand), n’est-ce pas un peu plus bling bling ?

                Nous n’allons pas faire la liste bling bling de l’actuelle majorité, qui a inventé ce terme parce que c’est son modus vivendi, Rollex & co.

                Le train de vie Fabius & sons, Touraine & sons, Hollande & sons, c’est pas bling bling ?
                Voire + ?

                Si vous n’avez que cela comme argument à opposer à l’ancien président, c’est que vous avez sûrement été en hibernation pendant quelques années…

                Et pus, le sujet d’ici étant le libéralisme, comparons Sarkozy et Hollande, il n’y pas photo. Tout le monde sait qui est le plus libéral et tout le monde sait qui est le plus étatiste.

  • entierement d accord.

  • Ce sera vrai lorsque sa modération ressemblera moins à de la censure.

  • Souvent certains auteurs de Contrepoints me font penser a la révolution culturel chinoise de Mao, juste des étudiants, a peine sortis de l’école qui n’ont absolument aucunes expériences et qui brandissent le livre rouge: le livre rouge c’est la vérité.

    Sur le papier le communisme c’est bien, tout le monde mange a sa faim, tout le monde est soigne gratuitement, tout le monde va a l’école gratuitement….. mais dans le monde physique ça marche pas, y’a une difference entre la théorie et la pratique, même chose avec les théories libérale développé par certains.

    • C’est surement pour ça que les pays avec de plus fort indice de liberté économique se portent mieux, bizarre, coïncidence ? Je ne pense pas.

      • Je suis d’accord, 19 ans que je suis a Hong kong.

        Liberté économique oui, mais pas immigration libre comme le prétendent certains libertaire, cela ne marche pas. Tous les pays au top, Hong kong, Singapour … ont tous un contrôle strict de leur frontière, des flux entrant et sortant des personnes.

        • Pour Hong-Kong et Singapour, c’est une question de place. Les EU au 19e n’avaient aucun contrôle des frontières, et ils ne s’en sont pas trop mal sorti.

    • Sur le papier, le communisme est un enfer égalitaire au chaque individus est réduit au rôle de rouage de la société. Dans la réalité c’est exactement ça avec une petite ou une grosse couche de despotisme en plus.
      Sur le papier, le libéralisme c’est le respect des droits fondamentaux des individus : liberté, propriété, responsabilité. Dans la réalité? on ne sait pas puisque ces droits fondamentaux sont piétinés depuis la nuit des temps et aujourd’hui peut être plus encore qu’autrefois.
      Nous libéraux sommes obligé d’être des idéaliste, d’imaginer une société de droit, d’imaginer une société d’individus libre coopérant pacifiquement débarrassé de la tutelle permanente des éternels despotes démocratiquement élues ou non. Les communiste ont pu tester leur idéologie mortel, les libéraux jamais alors avant de dire que « savapamarché », teston bordel!

      • Et Singapour, Hong-Kong et les EU jusqu’à leur tournant socialiste ?

        • En ce qui concerne Singapour et Hong-Kong les liberté fondamentale ne sont pas respectées, ces deux états sont fortement policier et l’état est omniprésent pour « réguler » la population. Un état libéral ne se satisfait pas de la seule liberté économique.
          Quand aux US, seule la constitution est libérale, dès le départ le vers était dans le fruit et l’état et les états américains n’ont eu de cesse de piétiner la constitution. De plus les US sont une nations qui passe sont temps à faire la guerre officiellement ou non avec le reste de monde et ça c’est pas du tout libéral compatible.

    • Les 2 courants philosophiques ont été, ou sont encore, testés dans le monde.
      On pourrait citer:
      – la corée du Nord ou Cuba pour le communisme.
      – Hong Kong ou la Suisse pour le libéralisme.

      La différence c’est que le libéralisme ne s’appuie pas sur des suppositions mais sur des faits concrets qui font office de lois économiques comme par exemple:
      – trop d’impôts tue l’impôt
      – la liberté permet l’innovation
      – pas de liberté sans droit de propriété
      – ect

      Pour finir, le libéralisme n’est pas une idéologie. C’est à dire que, contrairement au communisme, le libéralisme ne souhaite pas la venue de l’Homme nouveau mais prend en compte les humains tels qu’ils sont, imparfaits.

      Cordialement

    • Et vous nous sortez finalement la tactique habituelle des socialoides qui comparent les libéraux aux communistes…
      Où sont les millions de morts et les goulags ? Où est la dictature du prolétariat et le déni du droit individuel ? Où est la politique éclairée ?

      Les principes du libéralisme partent du fait que le souverain ne sait pas, n’est pas infaillible et n’est pas éclairé; que ses solutions qu’il impose à tous contiennent l’erreur et sont le fruit d’une vision biaisée; qu’une politique doit prouver qu’elle est préférable à son absence, car elle n’est pas gratuite; qu’il existe des limites et régulateurs autres que la loi juridique; que l’empirisme sceptique est préférable à la raison; que la société ayant des propriétés d’ordre chaotique, l’organisation spontanée, de type bottom-up est plus réaliste à une organisation de type top-down; que l’individualisation du risque dans une économie de marché est préférable à sa systématisation dans une économie planifiée; que le pouvoir corrompt; qu’il vaut mieux que chacun résolve ses problèmes avec des solutions adaptées, selon ses moyens ou fasse le choix de ne pas les résoudre, plutôt qu’une solution unique (même si il est probable qu’elle soit la meilleure) imposée par le haut par une bande d’académiciens, sachant qu’elle a de fortes chances d’être fausse, qu’une taille unique pour 150 gabarits différents…

  • Ni droite ni gauche…
    On lit cette belle prose œcuménique…
    On pense pouvoir adhérer au consensus, mou, là aussi…

    Et puis patatras !

    Car au fond des choses, au cours de votre texte, vous ne faites que réintroduire les débats antagonistes profonds entre la droite et la gauche, dans les thèmes évoqués. Par les débats de fond dont vous faites une exposition non exhaustive mais synthétique.

    Ce n’était pas le propos du libéralisme de Tocqueville, ni celui de Bastiat, d’après mes souvenirs. Car ils avaient choisi leur camp, de toute évidence ! Tocqueville a inspiré les USA en décrivant leur mode de fonctionnement. Ce faisant, il a plus ou moins théorisé leur culture. Citoyen d’honneur français et étranger quasi unique là-bas avec La Fayette, il me semble (je ne suis pas sûr). Pays libéral, s’il en est. Pays très à droite de même de l’échiquier politique français, car Bayrou là-bas représenterait idéologiquement et sémantiquement leur extrême gauche.

    C’est bien de se dire apolitique au sens général, mais on ne peut échapper au bipartisme, à la bipolarisation et aux mouvements d’oscillations entre ces deux termes, droite et gauche qui n’est qu’une représentation issu du camérisme, de la forme de la représentation nationale et locale – j’oublierai ici de mentionner la traduction italienne du terme « gauche », tant elle est évocatrice de tracas-.

    Tout d’abord parce qu’humains, ceux qui n’ont pas le pouvoir sont dans l’opposition et cherchent à construire des modèles antagonistes aux dominants pour s’imposer à leur tour, par le simple mécanisme de l’opposition et de la non participation aux forces de pouvoir.

    Le pouvoir et l’opposition sont ontologiques à la nature humaine et le phénomène provient de l’angulation de la terre sur le plan de l’écliptique, qui provoque les saisons, qui elles-mêmes provoquent marées, les sexes, le yin et le yang, etc… Une autre analogie peut se trouver aux niveaux électroniques et magnétiques, dans les pôles nord et sud, les signes plus et moins. Le tout oscillant autour de zéro qui représente le centre, l’équateur, le neutre.

    Par ailleurs, il faut rappeler que l’état des partis politiques français actuels, très étatistes et plutôt tous socialistes, donc à gauche, est une dérive depuis 1981 (lente depuis 1945 avec la création de l’ENA) qui ne correspond aucunement à l’état de l’opinion. Raison principale pour laquelle l’opinion déleste les élections (absentéisme de plus en plus prononcé) et vote de plus en plus aux extrêmes. Simplement à cause de l’absence d’offre différente qui collerait mieux aux préoccupations du terrain, du peuple, au pragmatisme dont devrait s’inspirer toute politique digne de ce nom.

    Le libéralisme peut trouver ici sa place. Pas sûr par contre que votre définition et votre typologie très larges en soient l’expression profonde, historique et naturelle !

    Chassez le naturel, il revient au galop !

    • Pour un libéral, il y a bien clivage, mais le clivage ne se fait pas entre gauche/ droite mais entre autoritarisme/liberté.

    • Vous êtes trop platonicien et le monde ne se résume pas à un choix dichotomique (droite ou gauche). Puis-je vous suggérer de (re)lire Nietzsche pour saisir que le monde est fait d’une infinité de « nuances » et que ce n’est que par commodité paresseuse que l’esprit voit des choses égales là où elles sont différentes.
      Les avis que relait Contrepoints sont de bons exemples de ces « nuances » qu’il n’est pas nécessaire de polariser plus qu’il ne faut (pour paraphraser Occam!) tout comme votre commentaire. Libre à chacun de naviguer entre les perspectives qui lui sont offertes, en évitant les récifs sur « tribord » et « babord »…

      • « relaie » / « relait »

      • Je relis Nietzsche et j’ai été fasciné étant jeune par Zarathoustra. Il m’a permis d’ouvrir mon cœur et mon esprit (la même chose chez les chinois) aux diversités que j’ai constatées en voyageant dans le monde. Il n’empêche, toute cette diversité s’organise pourtant bien entre un pôle nord et un pôle sud. Désolé. Je ne connait pas de civilisation dans l’espace, même si elles existent dans d’autres mondes de toute évidence pour moi. Celles-ci doivent pourtant être aussi parcourues de cycles s’organisant entre des limites opposées permettant des variétés infinies de comportements et d’existences de se développer. Même si l’on ne sait pas la forme et la diversité que prennent les autres sources de vie, on peut imaginer que le modèle terrestre peut être une référence, une base de réflexion.

        Mais la polarité est une constante de l’Univers, elle est liée au magnétisme et celui-ci est aussi une constante de l’Univers. C’est même lui qui créé les planètes parce que lié au fer et aux éléments lourds qui s’agglomèrent en premier pour former les centres des agglutinats célestes.

        Après, je ne fais que de la déduction dans la recherche des causalités, même si il est évident que je saute allègrement des strates pour synthétiser. Mais globalement, on peut facilement admettre que les sociétés humaines comme leurs pensées et leurs philosophies, comme leurs modèles économique et politiques sont des conséquences immédiates des biotopes globaux et particuliers qui ont soutenu la vie ici bas. Cela me parait de la première évidence. Les humain et leurs sociétés sont les fruits de la Terre, de la nature, et non l’inverse.

  • oui, contrepoints.org s’écrit au pluriel. parce que si on l’écrit au singulier, on a une belle surprise : http://www.contrepoint.org

  • Bon, de par ma profession j’ai vécu au Paraguay à l’époque de la dictature militaire très à droite de Stroesner, puis tout juste après sous la dictature militaire très à gauche de Fidel Castro puis le Qatar de nos gentils Emirs, puis à Singapour avec Lee kwan Yew, au Pérou avec Alan Garcia (APRA socialiste) et les bombes du sentier Lumineux pour finir avec la dictature marxisle léniniste de Mugabe, tout ça pour dire qu’en fait de « liberté d’expression, de déplacement ou de pensée (ou plutot de manque) j’ai un peu d’expérience.
    Or, ce que je constate dans ce beau pays, maintenant que j’y ai pris la retraite c’est que la liberté d’expression, et de pensée voire la liberté tout court y est de plus en plus rognée (autant avec la droite que la gauche) qu’il faut être politiquement correct et se fondre dans le moule sous peine d’être taxé de racisme, d’islamophobie ou autre joyeuseté.
    Pour m’informer je lis la presse étrangère qui au moins ne puise pas ses articles dans les dépêches pré-machées de l’AFP en plus de la presse Française (il faut toujours avoir 2 sons de cloche) et j’apprécie de plus en plus la presse « indépendante » comme contrepoints où chacun peut s’exprimer, dire qu’il est pour ou contre, d’accord ou pas à conditions que cela se fasse toujours dans le respect de chacun car c’est dans le débat d’idées que l’on avance et pas dans l’invective.
    Je suis parfois un peu stupéfaite par la violence des commentaires sur certains sites de presse américains où les insultes volent bas.
    Donc, de droite ou de gauche peu importe l’essentiel serait de faire en sorte que ce pays sorte du marasme dans lequel il est depuis 30 ans, que les Français soient à nouveau fiers de l’être (je le suis parce que j’ai choisi cette nationalité) qu’ils cessent de toujours se lamenter, de s’arc-bouter sur les avantages acquis et regardent l’avenir car les splendeurs ne notre passé sont à jamais perdues . Le monde évolue, évoluons avec lui.

  • Il est très agréable d’avoir accès à des articles de qualité grâce à Contrepoints, tranchant avec la propagande médiatique classique.
    Je crois que Contrepoints se montre tout autant critique de la gauche que de la droite, sans distinction à cet égard.
    En outre, le fait que la rédaction de Contrepoints encourage la diversité des courants sur ce site témoigne de l’intelligence de ce média. En effet, les appels à l' »union sacrée » des libéraux contre le reste n’est qu’un appel déguisé à la censure interne. Je pense fondamentalement que la diversité des courants d’un mouvement atteste beaucoup plus de sa vigueur et de sa force que l’inverse.

    Le seul point où je diffère est le suivant:
    Selon moi, si dichotomie doit être dressée, tant au niveau philosophique que politique, ce n’est pas celle qui existe entre les sociaux-démocrates (je ne mentionne pas le reste des collectivistes) et libéraux, mais entre anarchistes respectueux de la propriété et étatistes (dont les libéraux partisans d’un Etat réduit à ses fonctions minimales font partie).
    Tant d’un point de vue éthique, qu’utilitariste, cette distinction fait beaucoup plus sens. Soyons cohérents philosophiquement en récusant vivement toute acceptation du recours à la force, aussi minimale et « bienveillante » soit-elle. Soyons réalistes concrètement, il suffit d’étudier l’expérience américaine pour réaliser qu’une Etat minimal, aussi contraint paraît-il par une constitution ou autres « checks and balances », est toujours amené à croître de manière exponentielle.

    Que le débat continue!

  • Rien n’est ni rouge ni blanc..un pays c’est un peu de libéralisme. ..un peu plus d’état…et beaucoup d’ hommes et de femmes, sans distinction politique…

  • Vous avez vu cet article délirant dans « Le monde? » Je ne réagis pas sur ce journal car il faut s’abonner – et puis quoi encore.

    Encore un universitaire marxiste-étatiste-collectiviste, et élevé avec notre argent même s’il ne nous dira pas merci. D’ailleurs il a de grands projets avec notre argent; peut etre commencer par acheter les cordes pour nous pendre.

    Titre de l’article :
    « Gaza et l’économie néolibérale de la violence en Israël »

    Que « Le monde » laisse passer de tels torchons de propagande, franchement. Je pensais qu’il restait une once de prestige dans ce torche cul. Une honte.

    • C’est dégueulasse en effet. Et Israel est un bel exemple de ce que donnerait le libéralisme dans cette région, c’est le pays possédant le plus grand nombre de start-ups par tête quand même, et une bonne croissance économique.

    • Essayer de faire porter le chapeau au (neo-pouetpouet) libéralisme dans ce qu’il se passe a Gaza; la il fallait le faire. Je pensais qu’il y avait qu’au CNRS / département « sociologie pour un retour d’un marxisme scientifique », enfin sociologie tout court version CNRS quoi, qu’on pouvait sortir une idiotie de ce genre. Eh bien non; c’est un jeune surfer / doctorant canadien qui a eu ainsi droit aux honneurs des colonnes du monde, et de l’indexation google.

  •  » mais c’est avant tout pour assurer une bonne qualité de contenu. » et aussi éviter quelques tracas judiciaires de la part d’associations subventionnées qui nous le savons sont toujours à l’affût ?

  • Il me semble quand même que les valeurs défendues par le libéralisme sont davantage des valeurs traditionnelles de la droite, même si la droite française les a largement trahies depuis des années

  • Bien vu, d’ailleurs si vous imaginez un marteau au centre du logo rouge de ContrepointS cela vous évoque quoi ?

    Monsieur Bichon, vos convictions sont enfin démasquées 😉

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