Les Danois, plus heureux parce que plus libres ?

Et si le secret du bonheur des Danois résidait dans le degré de liberté dont ils jouissent ?

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Les Danois, plus heureux parce que plus libres ?

Publié le 8 août 2014
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Par Vincent Delhomme.
Un article de Trop Libre.

Bonheur credits Moyan Brenn (licence cc)

S’il est peu probable de voir un jour les Danois brandir une Coupe du Monde de football, du moins dans un futur proche, il est un domaine où leur domination reste sans égal… celui du bonheur ! Depuis 1973, le Danemark est le pays le plus heureux du monde. En dépit de longs hivers sombres et froids et d’un taux de prélèvements obligatoires record1, ce n’est guère surprenant. Les pays d’Europe du Nord trustent les palmarès internationaux depuis de nombreuses années et sont largement vantés pour leur fameux « modèle scandinave ».

Lorsque l’on se penche sur les raisons d’un tel succès, les mêmes explications reviennent souvent : une protection sociale généreuse, de faibles inégalités, un système politique consensuel. Mais un institut danois, le Happiness Research Institute, s’est penché plus précisément sur la question, et si les conclusions sont relativement attendues, elles n’en sont pas moins éclairantes. Quelles sont donc les clés du bonheur danois ?

L’institut retient huit paramètres susceptibles d’expliquer le niveau inégalé de bonheur dont jouissent les Danois : Confiance, Sécurité (sociale), Richesse, Liberté, Travail, Démocratie, Société civile et Équilibre. Il n’est guère surprenant de retrouver tous ces facteurs au cœur du bien-être d’une population, mais il est intéressant de remarquer que les facteurs purement économiques (Sécurité, Richesse) n’en constituent pas l’essentiel. La sécurité procurée par un système social généreux, la redistribution et un niveau de richesse parmi les plus élevés au monde sont parmi les raisons du bonheur des Danois, mais sont loin d’être les seules.

L’autonomie, le respect et l’épanouissement de l’individu sont ainsi au cœur de la réussite du pays. Cela passe par une grande liberté dans les choix personnels, dans l’organisation de son travail et un respect des équilibres de vie de chacun. Les relations sociales sont très peu hiérarchisées et fondées sur la confiance mutuelle, la société civile est extrêmement développée. Enfin, les performances du Danemark sont aussi à mettre au crédit d’une démocratie très performante, exemplaire dans le respect des libertés individuelles et la lutte contre la corruption.

Les Danois sont heureux car ils ont le sentiment d’être maîtres de leur destin. Avec un État généreux certes, mais qui s’efforce d’interférer le moins possible avec les choix des individus et de poser les cadres les plus favorables à la création de richesse. Le Danemark est un pays où la liberté économique est l’une des plus fortes au monde2 (devant même les États-Unis), bien loin des standards de la social-démocratie à la française.

Mais le bonheur doit-il être un objectif pour une société libre ? Un État qui cherche à faire le bonheur de ses concitoyens a toujours été suspect aux yeux des libéraux, surtout lorsque cela se fait à leur détriment. Plus largement, certains argueront que le bonheur est une notion intrinsèquement subjective et individuelle et ne peut être affichée en objectif politique raisonnable. C’est également une objection pertinente. Mais on peut néanmoins considérer les réussites développées ci-dessus comme désirables pour toute société libérale visant à l’épanouissement de ses membres : autonomie de l’individu, relations sociales pacifiées et État de droit.

On apprend d’ailleurs qu’une étude très récente tend à prouver que le secret du bonheur des Danois réside dans leurs gènes… Alors si rien n’est sûr, concentrons-nous sur la liberté, et peut-être aurons-nous le bonheur !


Sur le web.

Lire aussi : Le « modèle scandinave » passé à la loupe

  1. 48%, première place de l’OCDE, 2012.
  2. 9e, Index of Economic Freedom, 2013.
Voir les commentaires (36)

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  • Hey. Le Danemark a remporté l’Euro 92 avec sa génération dorée de Schmeichel, des frères Laudrup.
    Avec des joueurs de grand talent comme Eriksen, Sviatchenko etc, le Danemark peut largement faire une perf d’ici quelques années

  • Je suis sceptique. Il faut aussi savoir que les danois vivent à crédit. Leur endettement privé est un des plus élevé au monde. Leur bonheur viendrait-il du fait qu’ils sont dans un phase où ils ne payent pas le véritable prix de leur confort? Seront ils tous aussi heureux quand viendra le temps de rembourser? J’en doute un peu.

    • J’ai comme l’impression que Stiglitz n’en a pas tenu compte lorsqu’il affirme que ce sont les zinégalitays qui sont à l’origine de l’endettement et des bulles…

  • L’auteur aurait pu ajouter que le Danemark s’est protégé des étrangers en refusant de signer les traités européens qui permettent aux étranger d’acheter des biens immobiliers sur son sol. Ainsi les endroits les plus convoités restent aux danois, et le prix de l’immo est raisonnable.

    • Des clous. La législation danoise en la matière ne s’intéresse au domicile et non à la citoyenneté ou à la nationalité, il n’y a pas de préférence nationale et de protection contre les méchant étrangers.

      • Il ne s’agit que des résidences secondaires dont l’acquisition, en dérogation aux ppes du droit européen, n’est consentie par le droit national qu’aux résidents. Voyez ce que ça pourrait donner en France : plusieurs millions de logements seraient concernés, fini la crise du logement…

  • Et pourtant les danois sont plus taxés que les français !

    • @Mathieu… celui du coup de foudre qui vaut 10 centrales nucléaires ? Vous devriez lire un peu plus que le premier paragraphe de vos références…

      Le Danemark répartit sa taxe d’une manière bien différente à celle de la France.
      Paradoxalement, une charge plus lourde mais mieux répartie se supporte mieux !

  • Bonjour
    J’ai parcouru rapidement (!) le rapport sur le ‘bonheur’, bon c’est tjs pareil on mélange le chou et les carottes on touille.(Job Satisfaction, Perceptions of Safety, Economic Conditions, Trust in Government, Government Effectiveness, Freedom of choice, Inequality)
    On peut avoir une bonne opinion du gouvernement, sur l’inégalité, mais je ne vois pas le rapport avec le bonheur. Du style si on pense qu’il n’existe pas d’inégalité on est heureux.

  • On pourra faire aussi un constat qu’aurait dû faire cet article et qui sous-tend le reste.

    Le Danemark est certes un modèle social idéal de bonheur apparent, et certainement partagé par ses membres citoyens mais on pourrait aussi signaler qu’il est tel, comme toutes les communautés nordiques, parce que la nature l’impose. Il est à ce facteur climatique près très difficilement transposable ailleurs que dans des latitudes identiques.

    En effet, quand vous avez, plus on se rapproche du cercle polaire, des nuits de plus en plus longues jusqu’à une nuit de 6 mois par an à partir du cercle, le climat s’en ressent, excusez-moi de rappeler des évidences. Je ne ferais pas ici l’injure à quiconque de rappeler que la nature devient alors sous ces hautes latitudes et 6 mois par an au minimum d’une violence inouïe, que les températures de ces lieux peuvent s’approcher des -70°C dans les tempêtes. Au Nord de Stockholm qui et la seul baie avec celle de Saint-Petersbourg dégagée à l’année des glaces, c’est le grand froid et la banquise. On rappellera au passage que la banquise polaire arrivait en dessous de Londres à -12.000 BP, alors que le Channel était une vallée, la mer à -125 mètres en dessous du niveau actuel. CQFD pour montrer que les climats ne sont pas constants, indépendamment de l’intervention humaine.

    Dans le grand Nord, le Danemark est la porte d’entrée de cet espace vital, sans vie sociale très poussée, sans collectivisme accepté par tous, je dis bien par tous, c’est inscrit dans leurs modes de vie (et peut-être dans leurs gènes, les vikings vivaient ainsi aussi), on ne passe pas la nuit.

    ON – NE – PASSE – PAS – LA – NUIT

    On peut vivre à l’année à la belle étoile sous les tropiques en vivant sans travailler de ce que la nature produit généreusement, d’où les différences extrêmes dans ces sociétés individualistes irresponsables où l’incurie organisationnelle publique ou privée et la corruption sont généralisées avec le modèle Nordique.

    L’Europe méridionale et la bande des pays tempérés est à cheval sur les deux modèles.

    L’on voit bien que plus les sociétés sont climatiques, dites « à risque », plus la responsabilité et l’acception du modèle est totale, et inversement moins la société est à risque climatique, moins la responsabilité collective est acceptée.

    Il aurait été intéressant, pour un sociologue-climatologue de faire une étude (peut-être a-t-elle été déjà faite, Tristes Tropiques de Claude Levi-Strauss étant une ébauche et une piste) de l’évolution progressive, depuis l’équateur jusqu’au cercle polaire, des modèles que produisent les sociétés pour montrer ces divergences de vues entre les extrêmes de l’individualisme et du collectivisme.

    Là est la première des clés de la compréhension de nos systèmes politiques, sociaux et économiques.

    Car nécessité fait loi.

    • Tout le monde est pour la loi de l’évolution, mais pense généralement que cela se limite à la préhistoire et aux dinosaures…

      La loi de la pression de l’environnement et la prolifération par les gènes favorables, est applicable à bien des domaines.

    • Euh… Pour tempérer un peu, en fait de Grand Nord, le Jutland est à peu près à la latitude des Highlands d’Ecosse. Mais très au Nord de Dakar, d’accord.

      • J’ai dit « la porte d’entrée ». Mais le modèle nordique scandinave est récurrent. Vous avez été vivre en hiver dans l’ile de Skye, moi si ! Le climat est plus tempéré parce qu’océanique, mais sacrément dur. Au Jutland, on entre dans le climat continental du socle scandinave, c’est bien pire. Et encore vous trouverez des disparités entre le Nord de la Hollande (sud de Danemark) et Skagen. Ceux du Nord traitent de sudistes, de fainéants, ceux du sud !

        La latitude ne fait pas nécessairement le climat, comme vous le savez. Je vous rappellerai à cet effet que Lisbonne est quasiment à la latitude de New-York. Avez-vous déjà vu des températures de -50°C à Lisbonne. Non ! A NY oui, qui est situé au sortir du courant glacial du Labrador…

        • J’avais relevé ce point pour « tempérer » un peu l’analyse. Je persiste à penser (avec Mitch) que ce n’est pas l’essentiel pour expliquer un éventuel « bonheur danois ».
          « La porte d’entrée »… Avec ces froids de loup, n’oubliez pas de la refermer pour clore aussi la discussion.

    • Comment alors expliquer que la Suisse et son climat montagnard rude soit aussi individualiste. Croyez moi il n’y a pas beaucoup de villes ou vous ne passez pas la nuit dehors en Suisse.

      Par ailleurs comparer le climat du nord du Jutland et Stockholm c’est risible. Contrairement à ce qui est dit plus bas le Jutland n’a pas un climat continental mais bel et bien TEMPÉRÉ. J’y vais 5 fois par an (au Danemark comme à stockholm) en toutes saisons, et je peux vous certifier que ce que vous dites est FAUX.

      Peut etre la rudesse du climat impose elle des contraintes sur les organisations sociales, mais votre hypothèse de causalité du climat sur la perception de la responsabilité collective n’est pas sans trouver de très sérieuses objections.

      • La Suisse un climat montagnard rude ! J’ai jamais connu ça, sauf 3 mois par an. La Suisse est comme l’Autriche très influencée par la chaleur de la Méditerranée et de l’Adriatique et est une zone protégée par les Alpes des grands froids venant du Nord. La neige suisse est aussi très différente, très légère, très aérée, alors que la neige scandinave est très dure, très compacte. Les alentours du Lac (des lacs) sont des havres de douceur (à l’année) que recherchent tous les riches de la planète… Les hivers sont froids mais pas rudes, sauf dans la partie la plus nord-est près du Jura, appelés à juste titre la Petite Sibérie. J’ai beaucoup skié en Autriche et en Suisse l’hiver… en tee-shirt voir en maillot de bain l’après-midi… Surtout dans les stations des vallées qui remontent de l’Italie, toutes orientées au Sud, comme par hasard.

        Quand au Jutland, le climat n’a rien à voir avec l’Écosse, il est vraiment scandinave et encore un peu océanique, bien sûr, mais cela n’a rien à voir avec Skye, les Orcades ou les Shetland encore plus au Nord. Qui sont rarement (voir jamais) glaciaires, grâce à la tempérance de l’océan alentour qui ne peut glacer que sous certaines conditions de froid et de salinité ! Climat bien moins continental que Stockholm de toute évidence. Mais en hiver, les vortex polaires descendent allègrement sur Copenhague par la Scandinavie sans barrière climatique (l’océan en est une) alors que la même chose aura du mal à se produire sur l’Écosse dont la première terre polaire (Islande, voir le Spitzberg…) est au dessus à plus de mille kilomètres ou plus.

        Regardez les diagrammes de température annuelle sur tv5.org, météo internationale. Ce ne sont pas les mêmes.

      • « mais votre hypothèse de causalité du climat sur la perception de la responsabilité collective n’est pas sans trouver de très sérieuses objections ».

        Lesquelles ?
        Des arguments.

        Je vous demande juste d’aller vivre un an chez eux et après, on en rediscute. OK ?

        Relisez Shackelton, Amundsen, Charcot, PE Victor, Mike Horn de nos jours, peut-être alors vous comprendrez ce que je veux dire.

        • Il faut savoir enfin savoir que la Scandinavie est un plateau bas de mille mètres d’altitude plus ou moins en moyenne, pour la seule et unique raison qu’il dû subir pendant des millénaires le poids d’un glacier de 2km d’épaisseur (comme actuellement au Groenland) qui enfonça son socle granitique dans la croute terrestre. Je n’ai jamais entendu parler de cela en Écosse, qui fut aussi recouverte de glaciers de toute évidence quand on voit le Loch Ness, les Highlands et leurs moraines.

          Ce qui aurait tendance à prouver que la Scandinavie (le Danemark) est beaucoup plus froid que l’Écosse, à latitude égale.

          • Si la suisse a pas un climet rude en hivers je vois pas en quoi on peut dire que celui du Danemark est plus rude. En été et demi saison le danemark n’est pas froid. Donc effectivement le climet suisse est rude 3 mois par ans seulement: Oui ca s’appelle l’hivers et c’est la qu’on évalue si un climat est rude ou pas. A moins que vous ne considériez les étés danois comme des périodes rudes…
            Vos généralités ne sont pas convaincantes.

            Des objections: Les contre exemples que je vous ai donné: Les hautes montagnes n’ont pas des sociétés vraiment plus « collectivo responsables ». Le Canada non plus d’ailleurs, et les civilisations russes, avant Lenine ne présentaient pas non plus cet aspect.

            • J’ai une maison dans les Pyrénées et j’y habite quelques temps tous les ans :

              – faux pour la société collectivo responsable des montagnards (il faut voir l’organisation naturelle collective et l’entraide, comme chez les marins, dès qu’il y a un problème collectif, comme les fortes chutes de neige ou les glissements de terrain, les drames des montagnes voire les débordements de torrents…)
              – faux également pour le canada (tout est organisé pour et par la collectivité et il y a consensus) et les cultures russes du Nord, bien évidemment de même

              Bon j’arrête, j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes.

    • Enfin quelqu’un qui parle aussi du climat et de ses conséquences sur le comportement des gens .Cela fait 30 ans que j’étudie cela car à Bruxelles ou je vis nous sommes en plein climat tempéré et la caractéristique la plus forte est malheureusement l’indolence des gens face à un système qui se délitère de plus en plus .
      Jean-Pierre m’expliquait qu’au Nord la solidarité était excerbé vu le grand froid et que de ce fait les gens vivnet à l’intérieur .
      Tout le contraire des gens de Sud qui avec le plein soleil sont à l’extérieur et donc beaucoup moins solidaire .
      Ce que je remarque aussi est la tolérance pour les minorité plus déveloopé au Nord et de moins en moins vers le Sud avec le paroxsisme dans es pays du Magheb

      • Quelle solidarité ? Celle institutionnalisée du nord ou communautarisee du sud? Je vous signale que la Norvège progressiste à change de bord politique aux dernières élections !

  • Degré de liberté ?!? Avec le niveau de taxation danois, j’ai de sacrés doutes…

  • C’est la Corée du Nord, le pays le plus heureux du monde. L’indice de bonheur étant basé sur le fait que le pays soit dirigé par le leader bien aimé et éclairé Kim Jung Un.

  • Les études sur les niveaux de bonheur me font sourire. La principale cause est peut-être un conditionnement culturel à idéaliser une réalité franchement maussade. Le jour où nous aurons isolé les processus chimiques du bonheur dans le cerveau pour faire des IRM comparés entre les diverses populations, je commencerai à prendre cela au sérieux. Qu’une population ou une personne s’estime heureuse ne prouve peut-être qu’un faible degré de conscience de soi.

    • Peut-être pour un psychologue qui fait passer des tests psychométriques pour assister une personne tangible, mais, appliqué à des agrégats aussi vastes que des peuples, la part de vérité doit être mince. Lorsqu’il faut en plus attribuer une cause à cette mince part de vérité en badinant sur des entités aussi confuses que la « social-démocratie », « le filet social », « le capitalisme » ou la « liberté économique », nous sommes rendus au stade d’interpréter la vessie des animaux pour deviner le futur. Qu’un tel argument soit invoqué pour justifier des politiques ne mérite aucun sérieux.

      • Très élevé, je présume. Avec une arme pointée sur moi et une directive en ce sens, je répondrai que j’ai atteint le nirvana. Donc… la menace et l’intimidation est la politique la plus efficace à généraliser le bonheur des peuples.

    • Ou peut-être qu’elle a compris et intégré l’ultime degré de la philosophie, selon Spinoza, qui est le bonheur. N’oublions pas que Spinoza était hollandais.

  • La vrai raison pour laquelle on dit que « les danois sont les plus heureux du monde » est que cette communauté est homogène. Ne dit-on pas: « qui s’assemble, se ressemble! ».
    Mais il y a beaucoup de paradoxes et de contradiction dans ce constat. Il faut se poser la vraie question: « qu’est-ce que: être heureux? ».
    Le danois: n’est heureux que chez lui, parmi les siens, et seulement au Danemark, car il ne peut pas vivre ailleurs et parmi d’autres. Le danois n’est pas libre comme on le dit, il est prisonnier de tout son système, et tout ce système le contrôle.
    Le Danemark reste à l’abri de l’invasion étrangère, et tant que ce pays mettra des restrictions dans l’immigration, il se protégera et vivra encore des jours heureux.
    Enfin, le danois est heureux car il a l’esprit fataliste et ne blâme jamais son pays, sa reine, sa religion, son drapeau, ses autorités, mais il pointera tout ce qui est étranger à son système. Même un danois pauvre et endetté se sentira heureux car il vivra le présent chez lui.

  • Je suis en général assez sceptique sur les mesures du bonheur. Non pas qu’on ne puisse pas mesurer. Mais possiblement parce que la variable la plus communément utilisée qui consiste à demander « êtes vous heureux en général » est une mesure qui a eu ses critiques. Voir ceci :

    Kahneman (2006). Would You Be Happier if You Were Richer? A Focusing Illusion.

    Selon Kahneman, donc, une meilleure mesure du bonheur serait celui mesurée via des proxies, du genre, le temps passé à des activités qu’on pense améliorera le bien-être général, plutôt que des activités liées au stress, etc.

    Si l’on utilise l’une ou l’autre de ces mesures, comment se classerait le Danemark par rapport aux autres ?

  • Les mahométans vont se charger de les faire attérir.

  • D’un naturel naïf, après avoir lu ce livre, j’ai eu terriblement envie d’aller vivre au Danemark.

    Avant de partir, je me suis renseignée. Le Danemark est le pays européen où la vie y est la plus chère.

    Optimiste, je me dis que si la vie y est plus chère, c’est qu’elle doit y être de meilleure qualité.

    Mmm… non? Je crois que je m’embrouille un peu.

    Bref, heureux comme un danois est un livre sympathique, à prendre pour ce qu’il est: un livre bien sympathique.

    • C’est ce qui, s’appelle le nivellement par le haut et il me semble que cela effraie beaucoup de gens .
      Qui selon moi doivent avoir un sérieux problème relationnel avec L ARGENT n’est-ce pas Mr Hollande !

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