Solidarité : commencer par le début

Alors qu’ils se montrent généreux avec l’argent du voisin, les Français sont timides lorsqu’il s’agit de lui porter assistance. Merci qui ?

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Solidarité : commencer par le début

Publié le 10 juillet 2014
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Par Baptiste Créteur.

La cohésion sociale et la solidarité sont une priorité pour nombre d’électeurs et d’hommes politiques. Droite et gauche s’accordent pour redistribuer l’argent des autres aux nécessiteux et aux responsables des partis, et des millions de Français se déplacent à chaque élection pour élire et réélire les mêmes animaux politiques qui promettent plus d’égalité.

La France, autrefois fille aînée de l’Église et depuis longtemps fille aînée du marxisme, est caractérisée par des prélèvements importants finançant presque intégralement une dépense publique représentant 57% du PIB. Avec l’argent des autres et avec celui de leurs enfants, les Français se montrent généreux.

Généreux avec l’argent des autres, un peu moins avec le leur ; alors qu’ils dénoncent l’égoïsme des Américains, ceux-ci sont plus nombreux à aider volontairement leur prochain ou une bonne cause. Et l’altruisme hexagonal apparaît dans toute sa malhonnêteté quand on s’intéresse à des situations où les Français sont confrontés de façon très directe à leur prochain dans le besoin.

Lorsque survient une agression dans un lieu public, les Français sont nombreux à tourner la tête si cela suffit, les talons sinon. Qu’on soit sénatrice ou citoyenne, on peut se faire violer ou voler dans l’indifférence générale : la socialiste Laurence Rossignol en a fait les frais, des citoyens plus habitués à la vie réelle aussi et, plus récemment, Lola, après son viol en plein jour, a courageusement décidé de témoigner à visage découvert.

Tous les Français ne tournent pas les talons. Certains préfèrent les faire claquer, organisent des patrouilles pour protéger la veuve, l’orphelin et une certaine idée de l’identité française. Mais, à en juger par l’occurrence d’agressions multiples et variées où personne n’intervient (même quand le risque est faible), une importante part des adeptes de la solidarité semble vouloir aider son prochain sauf quand il en a besoin.

Espérons que cela change, et qu’il y ait plus de solidarité entre les honnêtes gens qu’entre les criminels et délinquants divers qui ne misent pas tant sur leur avantage physique ou intellectuel que sur la peur et la léthargie des spectateurs. Habitués au spectacle de leur propre naufrage, et craignant une violence qui peut même lorsqu’ils ne font que se défendre se retourner contre eux, les Français ont pour beaucoup perdu le sens de la réelle solidarité, celle que les individus pratiquent volontairement et naturellement entre eux. Cette solidarité là est agonisante, laissant la place à une redistribution forcée organisée par le monstre froid.

On peut espérer qu’un sursaut s’empare des Français et les pousse enfin à prendre les bonnes décisions en matière économique, politique et, surtout, éthique.

Ce changement les conduirait à appliquer l’adage devenu populaire selon lequel « Charité bien ordonnée commence par soi-même », et chercher d’abord à être responsable de leur propre sort avant de demander à chaque Français d’être responsable du sort de son voisin.

Il les conduirait aussi sans doute à remettre en question quelques certitudes ; par exemple, sur le port d’armes et les prérogatives de l’État. À moins qu’ils trouvent réellement moins choquant qu’on puisse se faire impunément agresser, violer, voler et parfois tuer, dans l’indifférence générale ; alors qu’un État censé garantir les droits fondamentaux préfère assurer moins bien ses fonctions régaliennes que réduire ses dépenses somptuaires.

En attendant, pour casser l’indifférence, il faut individualiser les citoyens : pour obtenir de l’aide, mieux vaut pointer du doigt un passant donné et l’appeler à l’aide (par exemple en décrivant ses vêtements pour l’appeler) que crier au secours au tout venant. En 1964, à New York, les déboires de Kitty Genovese, violée et tuée en pleine rue sous le regard de nombreux habitants du quartier, sont devenus l’objet de nombreuses recherches ayant permis de mettre à jour « l’effet spectateur » : en présence de nombreux autres témoins d’une agression ou situation de détresse, un témoin a moins de chances d’intervenir que s’il se trouvait seul.

En faisant reposer la solidarité sur une chimérique collectivité plutôt que sur l’individu, en se faisant intermédiaire obligatoire de la générosité et des interactions sociales, et en accompagnant les citoyens du berceau à la tombe, l’État a commencé à détruire ce qu’il y a d’humain dans les relations humaines. Reprenons, chacun, les rênes de nos vies – avant qu’il ne soit trop tard.

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  • Ca, c’est que veut le système. Mais personnellement, je l’emmerde. Je ferai ce qui est juste, mais si j’irai en prison pour ça.

  • Je suis d’accord avec vous Baptiste, après on apprend à se débrouiller et à se défendre seul puisque plus personne n’aide plus personne et on ne fait rien sinon ne pas entendre l’appel à l’aide. Ça semble être la normalité de notre société, à non pour faire preuve d’altruisme et de grande compassion on aide les plus plus pauvres (enfin ceux qu’on considère pauvre en tout), cela me laisse perplexe!
    @ Yves: j’ai aussi ce réflexe, une voiture avec 2 hommes stationnaitdans mon impasse, me laissant une impression étrange, je rentre et appelle mon voisin, il ne répond pas. Ne sachant quoi penser je retourne fermer mon portail pour identifier la voiture et enregistrer la plaque et un des hommes vient me parler, c’était un flic en planque, il m’a conseillé de faire le 17 dans un cas comme celui-ci……

  • Je suis malheureusement d’accord avec vous Yves, rien n’encourage dans ce pays à l’héroisme. Je n’ai pas suffisament de grandeur d’âme pour gacher ma vie pour un inconnu et je ne m’attends pas à ce qu’autrui m’aide si je suis en difficulté en jour.
    Triste monde

  • « Hommes de spoliation, vous qui, de force ou de ruse, au mépris des lois ou par l’intermédiaire des lois, vous engraissez de la substance des peuples; vous qui vivez des erreurs que vous répandez, de l’ignorance que vous entretenez, des guerres que vous allumez, des entraves que vous imposez aux transactions; vous qui taxez le travail après l’avoir stérilisé, et lui faites perdre plus de gerbes que vous ne lui arrachez d’épis; vous qui vous faites payer pour créer des obstacles, afin d’avoir ensuite l’occasion de vous faire payer pour en lever une partie; manifestations vivantes de l’égoïsme dans son mauvais sens, excroissances parasites de la fausse politique, préparez l’encre corrosive de votre critique: à vous seuls je ne puis faire appel, car ce livre a pour but de vous sacrifier, ou plutôt de sacrifier vos prétentions injustes. On a beau aimer la conciliation, il est deux principes qu’on ne saurait concilier: la Liberté et la Contrainte. Si les lois providentielles sont harmoniques, c’est quand elles agissent librement, sans quoi elles ne seraient pas harmoniques par elles-mêmes. Lors donc que nous remarquons un défaut d’harmonie dans le monde, il ne peut correspondre qu’à un défaut de liberté, à une justice absente. Oppresseurs, spoliateurs, contempteurs de la justice, vous ne pouvez donc entrer dans l’harmonie universelle, puisque c’est vous qui la troublez. »

    Frédéric bastiat, Introduction aux harmonies économiques

    http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html

  • pour ma part , je ne me déplace jamais sans une bombe anti agréssion , au cas ou ; si un jour je vois quelqu’un se faire agrésser , ou si cela m’arrive à moi , j’espère que cela me sera utile car il va sans dire que je ne compte pas sur le gouvernement , cette merde , pour assurer la sécurité des gens honnêtes ; comme le dit si bien baptiste créteur , reprenons chacun les rènes ( humain ) de notre vie ; et je suis comme jeff84 , le système je l’emmerde , et plutôt deux fois qu’une ; sinon , je préconise aux femmes d’apprendre à se défendre , cela va devenir un besoin absolu et perso , je compte bien m’y mettre ; casser la gueule à la racaille , un rêve que je caresse depuis longtemps…..

    • Marie, je me suis fait conduire au commissariat pendant 2h30 pour utilisation d’une bombe anti-agression contre un gars qui m’a agressé physiquement !
      Pas de suite mais des emmerdes pendant 2h30 (le gars connaissait le maire… pas moi !)

  • Perso j ai la conscience propre je fais souvent cette noble action solidaire qui constitue en soi un petit exploit remarquable et qui consiste par un effort soutenu a retenir la porte ouverte que je viens de franchir dans le cas ou une ou des autres personne veulent a leur tour passer par cette porte,vraiment,une B.A. dont je ne suis pas peu fiere.
    Au plaisir de vous tenir cette porte un jour qui sait! ..mais depechez..grouillez vous quand meme un peu!!c est un monde de voir ca!j ai pas que ca a faire moi m..ince alors!voilaa!voilaa!c est ca les autres tu leur prete 2 phalanges y t’mange la main!

  • Je ne pense pas que le degré de qualité des « intéraction sociales » soit proportionnel au poids des dépenses publiques dans une économie, si c’est la thèse de cet article.

    D’après le Social Survey, le pays où la confiance mutuelle entre individus est la plus forte est le Danemark, seul pays d’Europe où le pourcentage de la dépense public est à un niveau plus élevé qu’en France, et régulièrement en tête des pays où la population se dit la plus heureuse.

    C’est beaucoup plus compliqué que ça, malheureusement.

    • Avatar
      victoria.melville
      10 juillet 2014 at 15 h 40 min

      On peut aussi comparer les sommes versées volontairement aux organisations charitables en Europe et aux US et tout de suite, il n’est plus question de perception ou de sentiment mais d’espèces sonnantes et trébuchantes.

      • Je ne pense pas non plus qu’on puisse mesurer, ou même corréler, le degré de qualité des intéractions sociales avec la seule taille de la collecte pour les oeuvres de charité. Les oeuvres de charité ne sont pas, loin s’en faut, le seul vecteur de l’empathie entre les gens.

        Je maintiens : le poids de la dépense publique n’est pas un bon critère d’explication de la qualité des relations entre les individus.

        (Difficile de toutes manières corréler, d’ailleurs, poids de la dépense publique et celui des dons. Si les Américains sont premiers donateurs selon le World Giving Index 2013, le Danemark est classé 25e, bien devant la France : les Danois sont bien mieux classés que les Français par le « world giving index 2013 » du classement des donateurs aux oeuvres de charité. Ils sont 25e et les Français 77e, alors que le poids de l’Etat est plus grand au Danemark qu’en France.

        En longue période, les Danois sont classés encore plus haut (13e), et les Pays Bas (taille de l’Etat comparable à la France) sont 7e, le tout dans un mouchoir de poche.

        Remarquons aussi que, toujours en longue période, le Turkménistan, etat policier où tout le monde craint tout le monde, est classé 12e. Le Libéria (guerre civile larvée) est 14e alors que l’Allemagne est classée 17e… Le Sierra Leone, où l’homme est un loup pour l’homme (19e) suit juste le Luxembourg (18e). Non, vraiment, mesurer la qualité des intéractions entre les personnes au travers des seuls dons aux oeuvres de charité, ce n’est pas une bonne solution.)

  • Amazon a décidé de rester solidaire des autres. Tous les frais de livraison sont désormais à 1 centime. La Loi anti-Amazon est votée.

  • La solidarité c’est qui permettre et aider tout un chacun de se réaliser dans la vie, donc à devenir autonome.
    Par conséquent ce n’est pas uniquement en dépensant de l’argent qu’on va retirer d’on ne sait où, et en édictant des règles qui disent quoi faire ou pas, qu’on aide les gens à devenir autonomes.
    Il faut donc bien analysé aux cas par cas, trouver des solutions individualisées et il faut que les gens concernées y mettent du leur.
    Donc on voit bien que c’est le libéralisme qui est solidaire et pas le reste

  • La justice sociale

    « Social » est devenu en quelques années, le mot fourre-tout de la langue politique française. Tout est social : la politique, les enjeux, la misère, les drames, la détresse, le mouvement, la souffrance et… la justice. Cette dérive n’est pas innocente. Dans le meilleur des cas, elle ne rajoute rien d’utile à la signification du mot affublé d’un « social » ; dans de nombreux cas, elle en transforme radicalement le sens tout en bénéficiant de son aura. Justice sociale appartient à cette dernière catégorie.
    Dans le langage parlé, le terme « justice sociale » est d’abord ambigu. Si la justice sociale c’est de permettre aux plus modestes d’avoir un accès à l’instruction, à la santé, à la retraite, alors le libéralisme est le meilleur allié, et de loin, de la justice sociale. La liberté et la propriété sont le meilleur moyen pour produire en masse ce dont les hommes, y compris les plus modestes, ont besoin pour vivre bien. La définition politique de « justice sociale » va, quant à elle, dans une direction très différente. La justice sociale est alors une norme supérieure écrasant la justice « simple » au nom de laquelle l’État peut légitimement tenter de fixer la place de chacun dans la société.
    Chez les penseurs antiques, la justice n’est pas une situation donnée, un état de choses fixe, c’est d’abord une vertu individuelle. Une action consciente est juste ou injuste, un objet inanimé ne peut pas être juste ou injuste. Une pluie estivale peut être plutôt bonne ou plutôt mauvaise pour une récolte, elle n’est ni juste ni injuste, sauf à retourner dans la pensée animiste donnant aux forces de la nature des intentions. Par raccourci de langage, on dit ensuite qu’une loi est juste ou injuste selon qu’elle encourage ou décourage une action juste ou injuste.
    S’appuyant sur cette tradition, la justice consiste alors à protéger les droits naturels de chaque individu (liberté, propriété, sécurité), à faire respecter les engagements et à dédommager les victimes en cas de violation des droits naturels. La justice est donc d’abord « restauratrice », elle permet de rétablir un équilibre qui a été rompu.
    Quelqu’un a pris quelque chose qui ne lui appartenait pas (vol). Quelqu’un n’a pas tenu un de ses engagements (rupture d’un contrat). Quelqu’un a une responsabilité dans la violation des droits naturels d’un autre (accident, agression). La justice rétablit l’équilibre rompu. Elle oblige le coupable à dédommager la victime, et elle sanctionne le coupable.
    Cette définition classique se retrouve d’ailleurs dans toutes les oeuvres populaires. La veuve et l’orphelin ne demandaient pas la justice sociale, mais la justice. Le héros punissait le méchant – lui faisait assumer ses responsabilités – et restituait le butin aux victimes, il ne prenait pas aux puissants leur dû ni ne leur faisait assumer des responsabilités qui n’étaient pas les leurs en vue d’une image donnée de la société. Les Robin des Bois ou les Zorro ne défendaient pas la justice sociale, mais la Justice.
    Dans ce contexte, une société n’est donc pas juste parce qu’elle a un aspect donné, un état des choses fixe, mais parce qu’elle est régie par des lois justes, quel que soit l’aspect que l’application de ces lois justes lui donne ensuite.
    Le concept de justice sociale inverse complètement cette hiérarchie. La société n’est pas juste parce qu’elle est régie par des lois justes, elle est juste parce qu’elle a un aspect donné (égalité des revenus, ou des capacités ou des opportunités), aspect donné quelles que soient les lois qui ont permis de parvenir à cette situation.
    La justice sociale viole les principes de justice. Pour que l’apparence de la société soit ceci plutôt que cela, la place des individus doit être fixée – ou a minima favorisée ou défavorisée. C’est-à-dire que les lois ne doivent plus être justes, sans autre objectif que rendre à chacun son dû ou ses responsabilités, mais forgées en vue d’un objectif précis sur la situation des individus après l’application de la loi, sans considération particulière pour les responsabilités ou les droits de chacun.
    La justice sociale, pour exister, doit ainsi violer la justice. Elle doit prendre à Pierre pour donner à Paul, sans considération sur le fait que Pierre n’a jamais violé les droits naturels de Paul, n’a jamais rompu un contrat avec Paul, sans même que Pierre ne connaisse Paul. Pierre devient un moyen, au service de la justice sociale.
    Cela a plusieurs conséquences.
    Les principes de Justice permettent aux hommes de vivre en société, sans craindre pour leur sécurité ; ils permettent aux hommes d’échanger, de coopérer sans violence, ni incertitude. La justice sociale, en abîmant les principes de justice, détruit donc la source même de la société harmonieuse, les échanges justes entre individus égaux en droit.
    D’autre part, le « social » devient une sorte de nouvelle exigence morale, supérieure à la justice ou à la bonté. Un individu soucieux de respecter les principes de justice peut ainsi n’avoir aucune conscience sociale. Dans le même temps, on peut violer ces principes de justice au nom de cette nouvelle exigence morale majeure. Ainsi, brûler la voiture de son voisin pourrait ne pas être condamnable puisque ce ne serait que l’expression d’une révolte sociale.
    Désormais, les individus ne doivent pas agir avec justice ou bonté envers les autres, mais agir pour le bien d’une autre entité, manifestement distincte des individus et des liens qu’ils créent entre eux : la société.
    La justice sociale permettrait donc de construire une société « juste » sans individus justes – c’est inutile, ce qui compte c’est la place et les moyens de chacun dans la société – ni règles justes – cela empêcherait la justice sociale de passer.
    La justice sociale n’est donc ni « juste », ni « sociale ». Elle n’est qu’un prétexte pour augmenter le pouvoir de l’État et de la classe politique, contre les individus, contre la justice, et contre la société.

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