La droite meurt ? Que voilà une bonne nouvelle !

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Droite dettes UMP (crédits : René Le Honzec/Contrepoints, licence Creative Commons)

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La droite meurt ? Que voilà une bonne nouvelle !

Publié le 24 juin 2014
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La semaine dernière, je constatais, en reprenant deux fois des nouilles, que la gauche, au plus mal, avait plein de bonnes raisons d’en finir une fois pour toutes et redonner à la France un réel espoir de s’en sortir. Cette semaine, l’ironie du sort et le désir impérieux de symétrie d’un univers décidément chafouin avec les Français nous met face à une nouvelle aussi réjouissante que l’agonie du PS : celle de l’UMP.

Et quelle agonie ! Il aura fallu accumuler un sacré paquet d’affaires sordides, de détournements de fonds, de petits et gros arrangements entre amis de toujours pour arriver à flanquer finalement le parti chiraquien aux orties, mais chaque dirigeant, chaque cador, chaque éléphant peut estimer, en son âme et conscience, que c’est maintenant chose faite et un peu grâce à lui : oui, un avenir funeste pour l’UMP est enfin à portée de la main.

lellouche pleureIl faut dire que les dernières affaires sont de beau calibre. Là où, bizarrement, des affaires comme les enveloppes de Mamie Bettencourt ne sont pas parvenues à amoindrir vraiment l’UMP, l’affaire Bygmalion aura mis les finances du parti dans un tel embarras que son avenir n’est plus assuré. Point n’est besoin de revenir sur les petites histoires de factures mirobolantes pour des prestations douteuses, tout le monde connaît maintenant l’ampleur des magouilles. On pourra toujours s’amuser à essayer de trouver quelle proportion de l’argent des petits militants est passé dans les poches des amis de toujours de Copé, cela ne changera pas grand-chose au bilan : l’UMP manque à présent cruellement de fonds.

D’autant qu’à l’affaire Bygmalion doit à présent s’ajouter celle, facétieuse, de prêts consentis par le groupe parlementaire UMP au parti en difficultés financières. Autrement dit, pendant que le Sarkothon mobilisait les militants pour payer les factures de la boîte de production, le groupe parlementaire abondait lui aussi au trésor de guerre de l’UMP. Militants ou contribuables, même combat, tout le monde paye. Délicieux.

De fil en aiguille, on découvre donc — goguenard, je ne vous le cache pas — que le parti officiellement à droite est officieusement en faillite au point que quelques éclairs de lucidité illuminent les heures les plus sombres du parti : l’UMP n’est peut-être plus sauvable.

Mieux encore : cette fois-ci, il semble extrêmement complexe pour Nicolas Sarkozy de se sortir de l’imbroglio politico-financier que représentent ces montants transitant de caisses en caisses pour tomber dans les poches des amis de toujours de Copé. L’UMP qui clabote et Sarkozy qui se retrouverait définitivement hors jeu politique, voilà qui constitue un faisceau de nouvelles vraiment réjouissantes. Avec l’agonie du PS, la politique française reprend magnifiquement de l’intérêt !

Champagne !

L’UMP a bien une chance de disparaître, et ce serait tant mieux, d’autant que celui qui la pilote actuellement est Juppé, l’ami de toujours. Pour rappel, lors des grèves de 1995, Juppé était ce premier ministre contorsionniste qui, tout en restant droit dans ses bottes, aura montré à tous les Français qu’on peut très bien retourner sa veste tout en baissant son pantalon. Depuis, le repris de justice qui s’occupe actuellement des Bordelais a décidé de prendre la direction du parti ruiné suite aux petits ennuis politico-financiers de son ami de toujours, Jean-François Copé. On peut donc compter sur Juppé pour hâter la mort d’un parti en piteux état. D’une part, son historique politique et économique ne laisse rien présager de bon. D’autre part, ce véhicule électoral étant maintenant épuisé, Juppé n’y trouvera aucun intérêt pour ses ambitions personnelles aussi ridicules que démesurées.

Oui, décidément, il faut que l’UMP meure, et vite.

estrosi pleurnicheD’abord, parce que c’est un objectif libéral parfaitement réaliste. L’actuel paysage politique français et la façon dont s’est établi le jeu démocratique renforce les gros partis bouffis de certitudes et d’immobilisme. L’émergence de partis nouveaux est soigneusement tempérée. Seul les jeux d’appareils et les opportunismes bien ciblés autorisent la montée progressive de ramasse-miettes (que ce soit les Verts ou le FdG d’un côté, ou le FN, le Modem ou l’UDI de l’autre) qui créent l’illusion d’une vie politique riche.

Au-delà de ce nécessaire renouvellement, l’UMP doit mourir parce que ses dirigeants sont de parfaits imbéciles. Dans leurs rangs, on parle tout de même de pointures comme NKM (relisez son programme, rappelez-vous ses interventions quand elle avait, jadis, une parcelle de pouvoir), Morano, Lefebvre. Sans même aller chercher dans un passé déjà politiquement lointain et poussiéreux, il n’est qu’à lire, hébété, les dernières propositions de Copé sur la transparence en politique pour comprendre qu’au-delà d’un culot en uranium appauvri qu’on ne peut expliquer que par une opacité mentale complète, le sens du timing et de l’à-propos de ces gens mérite amplement qu’on les méprise, qu’on les moque, qu’on les montre du doigt en leur jetant des tomates, des cacahuètes et des crottes de nez.

juppé tristounetMais l’UMP doit aussi mourir, de sa belle mort, et rapidement en plus, parce que ses dirigeants sont tous aussi interventionnistes et collectivistes que ceux d’en face, rue de Solférino. Incapables de se démarquer des socialistes, ils ont même régulièrement choisi la surenchère débile dans le plus d’Etat qui a, de fil en aiguille et sur les 30 dernières années, mené la France au gouffre tant politique qu’économique qu’on observe actuellement.

L’UMP doit mourir parce que cette droite, au même titre que cette gauche, n’est plus qu’une tumeur gavée de subventions étatiques par le financement des partis, les magouilles et les arrangements pléthoriques et qu’à ce titre, n’a plus aucun lien avec le réel tangible, celui où les entreprises ne comptent pas en dizaine de millions d’euros, et où les décisions calamiteuses entraînent des conséquences pénibles et durables pour ceux qui les ont prises au contraire des branquignoles politiciens professionnels.

L’UMP doit mourir parce que cette droite n’a plus aucune colonne vertébrale. Elle avait bien un petit balai dans le cul lorsque Sarkozy était encore aux commandes, entre deux petits fours élyséens, mais celui-ci, parti depuis deux ans et maintenant embourbé jusqu’au menton dans ses propres affaires financières, aura bien du mal à faire croire qu’il y a encore quelque chose à diriger si jamais il revient.

eggpalm

L’UMP doit mourir parce que cette droite n’arrive plus à se distinguer de cette gauche, ni par son discours, ni par sa pratique du pouvoir.

copé défaitEn deux ans, les socialistes ont bien prouvé qu’ils pouvaient être largement aussi nuls que les parvenus de droite, mais comment faire oublier les longues années de n’importe quoi d’une droite idéologiquement inexistante ? Comment oublier les meilleures pages du chiraquisme, du sarkozysme dont la caractéristique principale est qu’ils sont un indéfinissable brouet ni gaulliste, ni centriste, ni conservateur ? La France est maintenant de toutes les coteries américaines, incapable à la fois d’être un vassal soumis mais bénéficiaire comme l’Angleterre ou un opposant amical mais ferme, mais véritable carpette internationale. Le centrisme (qui logique pour un lointain Barre) s’est évaporé dans les volutes gluantes du porridge fadasse du Modem ou de l’UDI aux stratégies et au programme incompréhensibles. Quant au conservatisme, qui aurait dû être le point d’ancrage de l’UMP, il s’est lentement éteint, sans bruit, et n’était déjà plus là depuis longtemps lorsque les Manifs Pour Tous furent organisées.

Comment oublier la pléthore d’affaires sulfureuses que traîne ce parti qui ne fut, finalement, jamais à droite ? Comment oublier les députés européens qui ne font rien, ne servent à rien ? Comment oublier les primaires consternantes et les déchirements internes qui en disent long sur tous ces amis de toujours ? Comment croire qu’ils peuvent aider la France alors qu’ils n’arrivent pas à s’aider entre eux ?

Tout comme le PS, l’UMP doit mourir, parce qu’il faudra bien en finir définitivement avec toute cette clique d’irresponsables qui ont mis le pays à sac, qui ont cadenassé toutes les énergies dans une immense soirée mousse & champagne où 65 millions de personnes payent et regardent pendant qu’une petite poignée s’enivre en gigotant l’arrière-train sur la musique rythmée des crises passées et à venir.

Et pour qu’enfin puisse jaillir une alternative cohérente, l’UMP doit mourir. Vite.

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Sur le web

À lire aussi : Détruire la droite, un objectif liberal réaliste.

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    ouf je me sens moins seul

  • H16, pour une fois, vous êtes trop optimiste. Les gens du PSUMPFNFDG vont assez rapidement se mettre d’accord pour effacer les dettes des partis politiques. Il trouveront in fine un petit arrangement entre amis, comme toujours.

    • Comme une petite loi d’effacement de dette sur mesure, par exemple ? Ils n’oseront pas…?

      (si…?)

      (le pire, c’est qu’ils en seraient capables)

    • Bien sûr qu’il va y avoir des arrangements entre amis. Mais si, dans l’histoire, quelques caciques se retrouvent enquiquinés, si de surcroît l’ensemble laisse une belle marque nauséabonde dans l’esprit des Français, c’est toujours ça de pris !

      • S’il s’agit juste de se réjouir de la débacle générale ou des déconvenues (forcément passagères, vu le copinage du milieu), je ne vois pas trop l’intérêt.

        Ce n’est pas la mort de tel ou tel parti qui est souhaitable, d’autant qu’il renaîtrait très vite sous un autre sigle, mais plutôt celle du système entier.

        Et je doute qu’elle passe par ce genre d’article revanchard…………

  • L’UMP n’a jamais eu pour but d’être « idéologiquement existant »; son objectif est uniquement de soutenir les candidatures de personnalités politiques (Jacques Chirac en 2002, Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012).
    Ce parti n’est pas condamné qu’à cause des affaires et des magouilles; un parti avec une telle logique ne peut pas exister sans qu’un chef arrive à le maintenir uni; chef qui n’existe plus depuis le retrait de Nicolas Sarkozy.

  • Dans l’ensemble, d’accord, mais on oublie les français dans l’équation :
    Comment, concrètement, pourrait s’imposer un homme ou une femme, un parti avec une vision, une stratégie, mettons plus libéral, sans qu’il ne soit tué médiatiquement par le système en place, puis non-élu par une majorité de français ?
    Franchement, je suis moins optimiste que vous.
    Mais oui, que l’UMP meure, ce serait bien.

    • Les libéraux doivent faire comprendre aux français que le libéralisme a 2 visages :
      – libéralisme économique,
      – libéralisme sociétal.

      Actuellement, on n’entends les quelques libéraux présents que sur les questions économiques. Les entendre sur les questions sociétal permettrai de chasser sur d’autres terres. Ce qui serai très payant sur le plan électoral.

      Les français ont soifs de liberté : ce qu’ils veulent c’est des hommes politiques qui les laissent en paix. La plupart se foutent de la politique comme de l’an 40 : ce qu’ils veulent vraiment c’est des Hommes politiques qui ne les fassent pas chier (pour parler vulgairement) !

      • En soi, c’est lié, et cela car les choix impliquent forcément des paramètres économiques. Vu qu’un choix est lié à la rareté, si ce n’était pas le cas, on n’aurait pas à choisir.

        De plus, le libéralisme est surtout attaqué dans les questions économiques plutôt que sociétales, quoi que de plus en plus sur le sociétal, mais vous aurez remarqué qu’il y a aussi plus d’articles sur la question des moeurs et de la vie en société sur contrepoints. Mais en effet, peu de gens mettent ouvertement en question les libertés politiques, d’ailleurs, quand on lit certains tweets qui disent que le libéralisme viole les libertés civiles, on atteint le WTF over 9000…

      • Le libéralisme « sociétal » n’existe pas. Et n’a jamais existé.

        La liberté des gens oui, mais le « libéralisme sociétal » qui préconiserait, ou pousserait à des réformes sociales (sociétales?) n’est que du constructivisme. Vous savez, le grand « ennemi » de Hayek, le truc que le libéralisme ne peut normalement pas voir en peinture?

        Laissons les gens faire ce qu’ils veulent de leur vie, sans « libéralisme sociétal ». Laissons les gens faire ce qu’ils veulent de leur pognon, sans « libéralisme économique »… Tout ira nettement mieux et plus facilement.

        • J’ai dû mal m’exprimer.

          Le libéralisme sociétal n’a pour moi rien à voir avec le socialisme. C’est le contraire du collectivisme.
          C’est que chacun fasse ce qu’il veut tant que ses actions ne réprouve à personne cette même liberté.
          Exemple : le soutien à une totale liberté d’expression.

          Vous confondez je pense libéralisme sociétal et progressisme. Le libéralisme sociétal c’est le droit inaliénable d’être conservateur et de vivre selon ses préceptes, tant que l’on ne cherche pas à contraindre les autres à les appliquer.

          Libéralisme sociétal = « Laissons les gens faire ce qu’ils veulent de leur vie ». En tout cas pour moi.

          • Avec la montée relative du FN (avec son inénarrable programme) et la chute du PS et de l’UMP (comme la politique en général) Il semble qu’il y ait une véritable opportunité historique de convaincre de nombreux français des bienfaits du libéralisme.

            Bien sur ça ne va pas être facile aux (quelques?) libéraux d’expliquer aux français que s’ils veulent atteindre un optimum collectif, ils doivent paradoxalement être plus libres individuellement, et qu’il faut ainsi limiter le pouvoir indu (coercitif) et donc la démocratie.

            “Il y a une différence entre la démocratie et la liberté. La liberté ne peut pas être appréhendée par la possibilité de voter, mais par le nombre de décisions sur lesquelles nous ne votons pas”.
            John. T. Wenders

            On risque de se heurter à tous les slogans habituels : « loi du plus fort », « loi de la jungle », « égoïsme », etc. puis il y a un bonapartisme ambiant qui prédispose à la centralisation, à « l’homme fort », à l’étatisme.

            Faut être réaliste, ce n’est pas la rhétorique libertarienne qui va convaincre beaucoup de français, ça pourrait même produire l’effet inverse, nous ne sommes pas encore à Hong Kong, il faut être progressif.

      • Non, quelques Français étouffés par les taxes et immobilisés par la montagne de boulets à traîner ont soifs de liberté.
        La majorité des Français vit aujourd’hui de et à travers l’Etat. La population « active » – les chômeurs, – les fonctionnaires – le para-publique représente moins d’un tiers de l’électorat. Les retraités sont dépendants de la survie de l’Etat puisque leurs cotisations ont déjà été confisquées.
        Démocratiquement, c’est fini, c’est cuit.

        Seul l’assèchement des flux permettra aux gens de comprendre ce qui se passe.

        Et puis, comme le dit Marsouin, l’UMP n’a jamais eu vocation à produire des idées, c’est simplement un truc qui fait vivre le bi-partisme français, c’est-à-dire qui fait vivre les élus français.
        Que le programme soit ouvertement socialiste, pour les sucettes à l’orange ou la colonisation de Mars, aucun intérêt, du moment qu’il y a des élus qui peuvent s’échanger le pouvoir à intervalle de temps régulier, c’est suffisant.

  • La France est dirigée par des oligarchies , les plus visibles sont bien sur les partis politiques mais il y en a bien d’autres ( médias culture syndicats etc…)

  • bon, admettons. l’UMP meurt, et après ? il reste quoi, à droite ?
    Les cathos de Boutin ? les souverainistes de Dupont-Aignan ?
    et surtout …
    un Parti Sarkozyste (PS) ; la même chose que l’UMP, avec les même faux-culs, la même culture et les mêmes pratiques détestables (fraudes etc.). on peut parier que les seuls qui seront mis sur la touche se sont ceux qui ont quelques qualités, et les porris trusteront les premiers rang.

    Il n’y a pas de salut libéral dans une révolution, une refondation ou tout autre sorte de tabula rasa.

    • Ben, on reprend les mêmes, on change le nom et tout va bien.
      D’un autre côté le centralisme des partis date de l’union de la gauche, seule façon pour un parti de gauche de l’emporter. En réaction, les droites se sont unifiées.
      L’union de la gauche tenait avec des bouts de ficelles, qui finissent de craquer. L’union des droites n’a plus de sens.
      Avec un peu de chance, on aura quelques nouveaux, mais j’ai peur que le système ne soit complètement bloqué.
      Et faut pas compter sur les libéraux pour proposer quelqu’un, il y a trop de chapelles et d’intransigeance idéologique pour qu’ils parviennent à s’entendre à plus de trois.

  • J’ai comme une envie de sortir mon violon: http://youtu.be/cZZM3bgmXE4

  • Après l’annonce d’Alain Juppé sur les difficultés financières de l’UMP, j’étais presque certain de trouver ici une chronique se réjouissant de la nouvelle et espérant la fin définitive de ce grand parti politique français.
    je ne comprends pas cette « haine » contre nous.
    Trouveriez vous normal que l’UMP soit financé par des milliardaires ou des fondations d’entreprises privées comme aux USA au lieu de recevoir de l’argent public proportionnellement au nombre de ses élus ?

    • Votre ADN est socialiste , alors …

    • « Trouveriez vous normal que l’UMP soit financé par des milliardaires ou des fondations d’entreprises privées comme aux USA au lieu de recevoir de l’argent public proportionnellement au nombre de ses élus ? »

      Vous avez tout compris.
      Que ceux qui y croient y mettent leur argent VOLONTAIREMENT ! Je n’y crois pas, et je n’ai aucune envie d’y mettre ne serai-ce qu’un centime !

      Et accessoirement :
      Si les idées libérales étaient appliquées : personne ne foutrait des millions dans des partis politiques tout simplement parce que le retour sur investissement serait égal à 0 ! Sans collectivisme : pas de capitalisme de connivence = pas de retour sur investissement politique.
      Au lieu d’inscrire dans la loi des modes de financement des partis politiques : il faut inscrire dans la constitution que l’Etat a une interdiction TOTALE d’intervenir dans l’économie par quelques moyens que cela soit.
      Pour les achats publiques, tout devrait se faire par des procédures de marchés publiques AVALISES par des commissions citoyennes tirés au sort sur les listes électorales ! Pas de connivence possible avec ce mode de décision !

    • «Trouveriez vous normal que l’UMP soit financé par des milliardaires ou des fondations d’entreprises privées comme aux USA au lieu de recevoir de l’argent public proportionnellement au nombre de ses élus ?»

      Oui.

      • «Trouveriez vous normal que l’UMP soit financé par des milliardaires ou des fondations d’entreprises privées comme aux USA au lieu de recevoir de l’argent public proportionnellement au nombre de ses élus ?»

        Oui, si l’argent donné par ces milliardaires a été acquis de façon légitime.

    • l’argent public n’existe pas, c’est l’argent de mes impôts (enfin pas seulement les miens).
      il y a 20 à 25 ans, je payais moi même une cotisation au rpr volontairement, je ne demandais pas le vote d’une loi pour racketter tout le monde pour financer le rpr.
      l’argent des milliardaires est respectable, ils l’ont gagné honnêtement, il ne pue pas, ils en font ce qu’ils en veulent, y compris, ils peuvent financer des partis politiques si ils en ont envie.
      après, chacun se spécialise dans ce qu’il sait faire le plus efficacement : le milliardaire finance, et celui qui a le temps (étudiant, jeune retraité, chômeur…) colle des affiches et met des tracts dans les boîtes aux lettres.
      bien sûr, cela oblige les partis politiques à rendre des comptes à leurs militants et à leurs mécènes, pour que ceux ci soient satisfaits et continuent leur action. c’est plus difficile et plus exigeant que d’aller à la grande mangeoire publique.

    • Ne pourrait on pas dire que cette haine est légitime.
      Non seulement l’UMP a continué à ruiner la France, mais surtout, a prouvé à quel point la politique Française est du grand n’importe quoi.
      Les casseroles, les détournements, les copinages, les connivences. Jamais les socialistes n’arriveront à une telle maîtrise avant 2017. Montebourg essaye bien, mais c’est quand même très rigolo.
      Défendre ces bouffons de la Ripoublique ne peut se faire que par ignorance, et/ou par intérêt financier.

      • « Jamais les socialistes n’arriveront à une telle maîtrise avant 2017. »

        Et pourtant… Plus ils ont l’air idiots et plus on les laisse faire des monstruosité sans les soupçonner.

        Royal qui annonce que « l’electricité ne va pas augmenter de 5%, je vais bloquer le prix », puis l’autre imbécile qui dit que « si, si, il y aura une hausse mais moins de 5% », ça passe pour un « couac gouvernemental ». Une « erreur de communication qui les ridiculise ».

        N’empêche que l’erreur en question a entrainé un yo-yo du cours de l’action EDF sur quelques jours, largement anticipable dans l’hypothèse pou les deux discours étaient prévus => potentiellement d’énormes sommes détournées.

        Ces gens ne sont pas des imbéciles. Ce sont des bandits de grands chemins. Si ils continuent comme ça, ils vont se ramasser une balle perdue et je ne les pleurerai pas.

    • les libéraux ne flippent pas, du tout… Ils ont toujours été très minoritaires et récemment totalement absents de la scène politique. Tout ce qui peut la changer, même un peu est donc en leur faveur puisque 0.4% est déjà infiniment plus que 0%.

    • En effet ….je trouverais enfin très normal et  » libératoire  » que les partis se financent eux mêmes ….
      Et même les associations et autres  » tire sous  » de la société …..
      Marre de toujours payer ..pour tout …
      Que le sport se finance ,lui aussi ….
      Et qu’on nous laisse travailler ,vivre. Épargner ….sans toujours nous ponctionner à tort et  travers ….

    • « Trouveriez vous normal que l’UMP soit financé par des milliardaires ou des fondations d’entreprises privées »

      Heu… les fondations d’entreprises privées, dans notre pays, ce n’est pas ces trucs où vont pantoufler les recalés des suffrages, après qu’il aient su « comprendre » les problèmes de ces dites entreprises ?

  • Ce n’est pas seulement l’UMP qui doit mourrir, ce n’est pas seulement le PS, ou le PC ou les 2 fronts, ou EELELLELLV. Non, ce qui doit mourir c’est le régime de partis, ce sont les partis politiques.

    Ces associations d’aigrefins qui se partagent la « gestion du gateau »… On prend à X pour donner à Y, c’est la démocratie, hein, 51% ont voté. Et pour ce faire il faut plein de fonctionnaires. Et pour les diriger, choisir quel bout de gateau prendre, comment le distribuer… Et bien plein de politiciens qui se cooptent, se placent, placent leurs copains, demandent des pots de vins.

    La France est corrompue jusqu’à l’os. Pas tant le petit fonctionnaire de base que le Peuple et ses Représentants. Chacun donnant à l’autre juste ce qu’il faut pour en prendre plus encore « aux autres ».

    Qu’ils meurent. Tous. Et si possible dans d’atroces souffrances. (Bon, OK, c’est pas simple de torturer un parti, ce monstre sans tête… mais quand même… )

  • C’est marrant: sur la photo de l’Eggpalm de Juppé, je lui trouve un air de Chirac.

    Sinon, pertinent comme toujours, bien qu’en ce qui concerne les politiques, la hontectomie ayant souvent eue lieu à un très jeune âge, la capacité de rebond est prodigieuse. Ils seraient capable d’aller au PS s’ils avaient une ouverture.

  • Que c’est beau! …. le H16

  • Pour faire bref :

    « Creve, charogne! »

  • J’imagine H16 , frappe à la porte de l’UMP et lui dire:  » bon allé tu dois mourir, maintenant » oui, oui, oui…
    Et ensuite on recommence le même schmilblick?
    Hp: le libéralisme doit convaincre le plus grand nombre, vu la méfiance compréhensible à l’égard de la politique, les paroles c’est bien beau mais seul les actes peuvent convaincre ( et je pèse mes mots), donc cela pourrait être un bon test pour les libéraux que d’essayer l’UMP, non?

    • Je partage ce scepticisme. Il est possible que l’UMP (qui signifie Uniquement Moi Président, comme vous le saviez sans doute) meure et le PS est agonisant. Mais ce ne sera pas un parti libéral qui n’existe pas, n’a aucun leader visible et tous les médias contre lui qui raflera la mise. Ce sera Marine-ma–divine, il suffit de laisser trainer ses oreilles partout où les Français causent sans retenue pour le sentir venir. Et elle n’est pas tout à fait libérale.

      • D’abord, n’oubliez pas que je suis d’accord avec vous sur le fond. Pour le coup, je semble plus sceptique que tout le monde ici, pourtant j’ai complètement confiance en l’humain, bref je ne pense pas que l’UMP va mourir, elle va agoniser comme le PS ( Non, je ne le savais pas mais si enchantée de le savoir!).
        J’ai écrit « les libéraux pourraient essayer l’UMP », réfléchissez sur cela, pas sur la création d’un parti…;)
        Un peu de bon sens de bon matin: moi quand j’ai une situation pb, j’essaie avec ce que je suis, même si c’est approximatif, j’essaie tous les jours un peu jusqu’à ce que les personnes me pensent sincère et juste, qu’ils me fassent confiance. Mais les personnes peuvent se tourner ou être séduit par un discours plus extrême/balisé/savant qui est plus rassurant, ils peuvent même essayer sans résoudre quoique soit, ils en reviennent vite!
         » l’aigle vole seul, les corbeaux en groupe » 🙂

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