L’Islam est-il la cause de tout ?

L’Islam porterait-il en lui un germe destructeur interdisant d’avancer vers la liberté politique et le progrès économique ?

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Voile femme Islam (Crédits Julien Lagarde, licence Creative Commons)

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L’Islam est-il la cause de tout ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 juin 2014
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Par Guy Sorman

L’Irak et la Syrie, deux États arabes, se décomposent sous nos yeux. Le Niger, le Mali, le Nigeria sont déstabilisés par des milices islamistes. Le régime algérien ne tient que par la répression militaire. Du Printemps arabe ne survit que la Tunisie, de culture méditerranéenne autant qu’arabo-musulmane. L’Islam porterait-il en lui un germe destructeur interdisant d’avancer vers la liberté politique et le progrès économique ? Les musulmans n’auraient-il le choix qu’entre la restauration d’un califat mythique ou la dictature militaire ?

Abdurrahman_Wahid
Abdurrahman Wahid

L’Islam comme seule cause explicative ? C’est moins l’Islam en soi qui bloque toute évolution que l’une de ses interprétations, spécifique au monde arabe. Je dois cette distinction essentielle entre Islam et Arabisme à un illustre prédicateur, maître à penser de dizaines de millions de disciples, brièvement Président de l’Indonésie de 1999 à 2001, Abdurrahman Wahid. Surnommé affectueusement Gus Dur (Oncle) par le peuple javanais dont il était issu, il observait que 80% des musulmans n’étaient pas arabes, que dans la plupart des pays musulmans non arabes, Indonésie, Malaisie, Bangladesh, Turquie… démocratie libérale et économie de marché arrachaient les peuples à la misère sans que ceux-ci ne renoncent à l’islam. Ou à leur islam. En Islam, il n’existe pas d’autorité supérieure qui édicterait des normes communes. Chaque musulman est libre dans son rapport à Dieu, par l’intermédiaire du Coran. Comme le dirait Jacques Berque, traducteur du Coran en français, les Musulmans sont des Protestants, pas une Église catholique aux ordres d’un Pape.

Selon Gus Dur, parmi les musulmans, les Arabes seuls souffriraient d’une sorte de Mal historique : le mythe de l’Âge d’or. Les Arabes, expliquait-il, vivent dans la nostalgie de leur grande époque, celle du Prophète et des califes qui lui succédèrent. Les mouvements islamistes plus extrémistes, comme Al Qaida ou ISIS (Islamic State in Iraq and Syria), n’ont d’autre programme qu’un retour à cet Âge d’or et la restauration du Califat.

Tandis que pour les musulmans non arabes, ajoutait Gus Dur, le passé ne renvoie qu’à l’ignorance (avant la Révélation par Mahomet) et à la pauvreté. Pour un musulman arabe, l’Âge d’or est situé dans le passé et pour un non arabe, dans le futur. Voici pourquoi l’Indonésie musulmane progresserait, tandis que la Syrie, l’Irak ou l’Égypte, arabes et musulmans, régresseraient. Il ne doit pas être facile d’être arabe, concluait Gus Dur, compatissant et moqueur. À ce mythe de l’Âge d’or s’ajoute dans une grande partie du monde arabe, ce que les économistes appellent « la malédiction des ressources naturelles » : le pétrole et le gaz en abondance laissent croire qu’il n’est pas nécessaire d’entreprendre pour s’enrichir. Tout prince saoudien ou qatari, confiscateur de la rente pétrolière et affichant une grande piété de surcroît, ajoute le mythe de la Caverne d’Ali Baba à celui du Califat.

Si l’on applique à l’ensemble du monde musulman la distinction proposée par Gus Dur, elle éclaire aussi la situation de pays non arabes mais qui furent islamisés par les Arabes. La région coïncidant avec le Pakistan actuel fut convertie à l’islam par des guerriers arabes, tandis que le Bangladesh, la Malaisie ou l’Indonésie, comme une grande partie de l’Afrique occidentale devinrent musulmans sous l’influence de négociants prédicateurs ou missionnaires itinérants de tradition mystique, les Soufis. Non seulement l’Islam est infiniment pluriel et de plus, de ses origines dépendent ses formes actuelles. À quoi s’est ajouté récemment un nouvel Islam, mondialisé – l’Islam des banlieues –, simplifié et portable que pratiquent les migrants endoctrinés par internet. Internet qui véhicule plus aisément la violence et le mythe que la connaissance et la modération.

Gus Dur eut l’ambition d’organiser à l’échelle du monde musulman un mouvement de l’Islam modéré, ainsi qu’il y était parvenu en Indonésie où les intégristes sont marginalisés. Mais il a disparu en 2009 sans que nul ne le relaie. Pourrait-on organiser les musulmans modérés ? La modération n’invite pas au militantisme. On ne voit donc pas d’issue immédiate à la tragédie arabe parce que les peuples n’apprennent jamais que de leurs propres erreurs. Les Arabes ont « essayé » le socialisme dans les années 1960 : le socialisme arabe a échoué. L’Iran a essayé la théocratie, sans résultat, et s’en débarrasse progressivement. Les Égyptiens ont confié le pouvoir aux islamistes, qui se sont révélés incapables de gérer une économie : exit les Frères musulmans. Il est, en revanche, plus difficile de se débarrasser des dictatures militaires : mais à terme, elles aussi seront expulsées tant elles s’avèrent incapables d’améliorer la vie du peuple. Le premier Printemps arabe a échoué, mais d’autres lui succéderont : les Occidentaux non musulmans pourraient-ils accélérer cette transition historique ? Les Américains ont tenté, ils ont échoué. Ce qui ne devrait pas conduire à l’abstention mais à soutenir plus activement les modérés en islam quand on en trouve et à soutenir les droits des musulmans quand ils sont opprimés autant par les islamistes que par les dictateurs.


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  • Le prophète de l’Islam était très clair sur le fait de respecter les contrats même ceux signés avec ses ennemis. Le wahabisme et le chiisme radical (arabie s. Et iran) sont en concurrence et font de l’inflation de fatwa débile, et exportent leur idées radicales partout ou il y a de la pauvereté

    • Les Chiites sont quand meme toujours un tantinet moins moyen-ageux que ces tarés de Wahabites… Meme le pire de la dictature de Khomeyni ne semblait pas aussi obscurantiste que les Talibans ou que les Saoudiens. Si c’est un concours, c’est tout juste ont si les Chiites iraniens ont réussi à faire jeu égal pendant quelques années.

    • The Long Divergence: How Islamic Law Held Back the Middle East
      http://press.princeton.edu/titles/9273.html

      Timur Kuran argues that what slowed the economic development of the Middle East was not colonialism or geography, still less Muslim attitudes or some incompatibility between Islam and capitalism. Rather, starting around the tenth century, Islamic legal institutions, which had benefitted the Middle Eastern economy in the early centuries of Islam, began to act as a drag on development by slowing or blocking the emergence of central features of modern economic life–including private capital accumulation, corporations, large-scale production, and impersonal exchange. By the nineteenth century, modern economic institutions began to be transplanted to the Middle East, but its economy has not caught up. And there is no quick fix today. Low trust, rampant corruption, and weak civil societies–all characteristic of the region’s economies today and all legacies of its economic history–will take generations to overcome.

  • Tiens ? BHL Junior, de retour !
    Cette fois, sur le thème : « Arabe ou musulman, il faut choisir ». Comme la Sécurité Routière avec « boire ou conduire… ».
    Titre admirable. Rajouter « …et si oui, pourquoi ? » complètera ce propos nuancé.

  • Est-il possible de pratiquer une religion avec modération?
    On rencontre beaucoup de « modérés » qui le sont parce qu’ils ne sont que vaguement pratiquants (et vaguement instruits sur les bases de leur religion).
    Mais un croyant fervent ne peut être modéré. Il se doit de vivre sa foi pleinement.
    Cela ne l’empêche pas d’être éclairé et respectueux des croyances des autres. Il aura fallu schismes, réformes et révolutions à l’église catholique pour comprendre cela. Et elle a encore des difficultés avec le dialogue interreligieux et l’œcuménisme.
    Ça prendra encore du temps et du sang dans la zone arabisante du monde islamique.

    • Quelles difficultés?

    • Le coran n’est pas réformable, on ne peut pas réformer la parole de dieu. Il faudrait considérer une bonne fois pour toute que cette religion obscurantiste ne peut mener qu’à une guerre éternelle. Etre musulman pratiquant, c’est être en guerre contre les autres modes de vies. J’ai lu 3 corans d’origines diverses et franchement, il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que c’est un livre guerrier.

      • « … J’ai lu 3 corans d’origines diverses… »

        C’est très drôle, tout comme la bible, ces bouquins sont faux du début à la fin, tout est sujet à caution, rien n’est vérifié, rien n’est prouvé, des « versions » revues et corrigées, qui n’ont aucun rapport entre elles existent un peu partout sur le globe… tout le monde se base sur ces ouvrages dans lesquels rien n’est cohérent ni logique, mais ça n’empêche pas des millions de gogos de croire bêtement leur parole.

        Satanés humains et leur besoin de spiritualité, faibles d’esprit, ils enfilent eux même leurs chaînes d’esclave, avec le sourire s’il vous plaît.

      • discutant avec une musulmane, j’ai appris que justement cette liberté d’ajouter au texte sacré est propre du chiisme, ce qui en fait, comme le protestantisme, une religion plus adaptable.

        en plus même en gardant le texte il est tellement réinterprétable qu’on peut en tire ce qu’on souhaite.
        ainsi pour le Hijab, c’est just censé cache l’Aura (le charme) de la femme pour aller à la mosquée…
        et plein de truc divers.

        ajouter à cela le fait que le croyants sont libre de prétendre respecter le texte et de ne pa sle respecter…

        n’en déplaise aux théoricien, la religion c’est personnel, même quand elle dit le contraire. il suffit de le décider et donc d’y être motivé.

        quand au religions plus « tolérantes » (non bibliques), elles peuvent donner lieux aux mêmes horeurs que les autres, ou pousser à la soumission aveugle au chef, à l’esclavagisme théocratique, à des emeutes ethniques , des massacres, de la discrimination honteuse, ou a une vie occidentale …

        L’article sur Guz Dur est éclairant (ma source est de là bas)

  • Et pourtant… L’islam radical fait une poussée monstrueuse en Indonésie!
    On cultive les particularismes locaux, mais qu’on ne nous vende pas une analyse de fond ! Beaucoup trop mono-factoriel pour être crédible.

  • Le Coran ayant été écrit par des Juifs, il faut donc se demander si c’est eux la cause de tout ?

    • Le Coran a été écrit et révélé par Dieu… les Juifs n’ont rien à avoir avec cette histoire.

      • Je pense que Dieu a autre chose à faire que d’écrire un guide de vie quotidienne pour des bédouins dans le désert.
        Il a un paquet de constellations à gérer, plus cette histoire d’expansion de l’univers…

        • Un paquet de constellations avec chacune des milliers de paquets d’exoplanètes peuplées d’intelligences qui inventent des milliers de religions pour trouver ce foutu créateur de tout ce merdier, effectivement i a autre chose à faire 🙂

          Frédéric 76 +100000……..

      • Je suis surpris que Dieu ait pu écrire autant de conneries !

  • La discours sur l’age d’or passé ou future me fait penser à la France, l’Occident…
    Notre âge d’or est dans le passé, le temps des canonières, des locomotives, des réacteurs nucléaires PWR, la bombe, Alcatel, Florange, Bull, Alstom, le CERN, ITER… Nous rêvons de no gloires passées.
    La chine a son futur devant elle et un passé de pauvre… elle avance et rêve de ses gloires futures. Mars, Huawey, la 6G, les neutrinos, le Thorium, le Nickel Hydrogène…

    Le passé de richesse est il une malédiction comme les matières premières ?
    J’ai longtemps pensé que la colonisation détruisait l’égo et permettait de reporter ses fautes sur un méchant, mais Chine, Indonésie, ASEAN ont été colonisés, et si le passé colonial a bien détruit un peu d’égo, ca n’empêche pas a ces sociétés de regagner en fierté, et en rêve de grandeur.
    Alors que les vieux grands, eux rêvent de reculer au lieu d’avancer.

  • Je suis plus ou moins d’accord à une chose près: les monarchies du Golfe, par leur soutien à l’Islam le plus rigoriste, et grâce à leurs pétrodollars, sont en train de préparer un avenir encore plus sombre pour cette religion…

  • Dans le Coran quid des sourates médinoises ? Offrent-elles au juif ou au chrétien la même considération, les même garanties, les même droits que les sourates mecquoises ?

    Est-ce que la mise à l’écart et la dévalorisation de l’infidèle par ces dernières n’empêche pas l’assimilation par les sociétés musulmanes des apports de cette civilisation judeo-chrétienne ?

    Pour illustrer l’impact d’une société ouverte ou fermée, observer le choc Europe- Extrême Orient au XIXe siècle.
    Le Japon tout de suite s’est mis à l’école européenne, a assimilé ce qui lui était utile, et s’est préservé de la colonisation. Dans l’Empire du Milieu, la classe dirigeante s’est muré dans son orgueil civilisationnel. La Chine a connu la colonisation, la guerre civile, le maoïsme. Un siècle de désastre.

    Les musulmans résidents en Occident ne devraient-ils pas faire le tri entre ces sourates ?

    pb pour autant que j’y connaisse quelque chose, le Saint Coran est incréé,
    comme le Très Haut. (et le Christ pour les chrétiens)

    • Il s’agit d’un seul livre, tout les musulmans croient que c’est Dieu qui l’a écrit. Certes, il faut un savoir pour écouter le sacré comme il faut un savoir pour comprendre le profane. L’Islam est une religion de paix, que vous le vouliez ou pas. Avant l’arrivé de l’étatisme (19 ème siècle), et contrairement à l’Europe, dans toutes les contrées à majorité musulmane, il y a toujours de très fortes minorités chrétienne, juives, hindus et différentes branches de l’Islam exerçant leur religion et leur métier en liberté et en harmonie avec la société, bien avant l’arrivé de la démocratie et de la justice centralisé.

      • Ouais, vachement. En Islam, les Juifs et les Chrétiens ont le statut de dhimmi, qui leur confère certes la protection et le droit à pratiquer leur culte, mais en échange de :

        – une taxe spécifique
        – interdiction de porter d’arme
        – interdiction de construire de nouveaux lieux de culte
        – interdiction de pratiquer le prosélytisme

        Il y en a encore probablement d’autres, je cite de tête. Au Maghreb, par exemple, ce statut s’accompagne d’autres douceurs : les Juifs y résidant devaient habiter dans un quartier à eux, ceint de murs dont les portes sont gardées par un soldat Musulman. Il y a un couvre-feu et un ou plusieurs Musulmans dorment à l’intérieur de ce quartier pour en assurer la sécurité. Cette triste réalité a pris fin l’arrivée des Français… et s’est rétablie sitôt les Français retournés sur leur continent.

        Pour les polythéistes, il n’y a pas de statut de dhimmi mais seulement un choix : la conversion ou la mort.

        Sur le plan de la diplomatie, l’Islam ne connaît que deux zones : la Terre d’Islam et la Terre de la Guerre. L’Islam est en expansion depuis ses origines et n’a pu être stoppé que par une armée plus forte que les forces d’invasion.

        L’Islam, religion de paix ? Ouais, vachement.

        • L’Histoire des musulmans est relativement plus paisible que l’Histoire de tout autre religion. payer une taxe et habiter dans un quartier spécifique après s’être carrément chasser de chez eux par les catholiques espagnoles, c’était plutôt très réconfortant pour des milliers de familles juives. Par contre, actuellement, les contrées musulmanes sont devenus des endroits où l’intolérance règne. Je voudrais juste préciser que lorsque vous parlez de l’Islam c’est plus d’un milliard d’êtres humains, 13 siècles d’Histoire et beaucoup d’autres choses …

          • Une petite centaine d’années pour conquérir durablement toutes les terres de l’Arabie à l’Espagne, une partie de l’Afrique, la Perse et jusqu’aux contreforts de l’Inde ; remplacer et effacer toutes les traces des civilisations antérieures qui s’y trouvaient et ne jamais cesser véritablement la guerre contre les pays qui tentent de résister à l’invasion, ouais, je trouve ça assez paisible, moi aussi.

            Si vous voulez, l’Europe polythéiste puis judéo-chrétienne a bien évidemment pas mal de casseroles qui traînent dans ses trois millénaires d’histoire, nous serons d’accord là dessus. Cela dit, l’Europe n’a véritablement cédé à la démesure que depuis le XVIème, lorsqu’elle entreprit de conquérir le monde. Mais elle en reviendra, elle.

            L’Islam, quant à lui, porte la démesure en plein cœur de son texte sacré, de la même façon qu’il porte la guerre, l’intolérance, la négation de la liberté des individus, l’arbitraire de l’autorité et sa violence. Je ne parle même pas de sa jurisprudence qui en rajoute une couche.

            Partout où il y a l’Islam, il y a soit une guerre ouverte dont l’Islam est une des données, soit une guerre civile qui sommeille, réprimée par un pouvoir temporel fort ou une communauté musulmane trop faible. Cherchez, vous ne trouverez pas d’exception.

            • L’Europe n’est pas partie à la conquête du monde.
              Les rois ont eu la possibilité d’étendre leur royaume et l’ont saisie, ce qui était absolument normal sous toutes les latitudes, notamment en Amérique précolombienne.
              L’Église a envoyé des missionnaires, ce qui est conforme à la liberté.
              Plus tard, le trop-plein de population européenne s’est déversé en Amérique, phénomène analogue aux vagues d’émigration actuelles: L’explosion démographique de l’Europe a devancé celle des autres peuples parce qu’elle a inventé les progrès techniques qui l’ont causée.

              Quoi de commun dans tout cela avec le djihad pour étendre l’empire de l’islam ?

              • Ouais, c’est clair que les européens n’ont jamais tué pour le pouvoir et la vanité, parce qu’ils sont une race majestueuse

              • Le Jihad chez la majorité des musulmans : lutter pour vivre dignement tout en respectant les lois de Dieu et les droits des autres êtres humains
                Le Jihad chez 0.1% des musulmans et dans les médias : tuer pour imposer ses convictions

                • Peut-être bien, mais qu’est ce que le 0,1 % apporte comme ennuis au monde entier…

                • Je regrette que la conversation ne puisse se poursuivre du fait de la politique de modération qui n’a pas validé mes deux commentaires, pourtant eux-même très modérés.

                  Je sais bien que l’expression n’est pas libre en France, mais ces deux textes ne transgressaient aucune loi… Je n’ose imaginer qu’un autre motif ait pu déboucher sur la suppression de ces deux messages. Enfin, pas sur un site défendant en principe la liberté d’expression.

                  • +100 avec JDN,

                    j’ai été censure, apparemment on ne peut même pas dire la vérité.

                    Après avoir lu plusieurs articles du même auteur, on s’appercois a qui on a affaire, un bobo socialo-communiste de première, quand on lit : science Po, on a tout de suite compris.

    • Erratum,
      lire « la dévalorisation de l’infidèle par les dernières sourates » (les médinoises)
      au lieu de « ces dernières » qui est confus (comme moi)
      il est donc démontré que je n’y connais pas grand chose !

  • Et dire qu’avant l’invasion mongol l’Islam atteignait son apogée pendant que l’Europe en était à l’Âge sombre, quelle inversion en 700 ans ! l’Histoire est ironique.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%82ge_d'or_islamique

    • Il faudrait nuancer: Les peuples islamisés étaient héritiers de civilisations anciennes et avancées, pas les peuples européens, hormis les italiens.

      Par ailleurs le Moyen-Âge a posé les bases de l’essor européen, dont le moteur fut le libéralisme.
      On peut ranger sous cette bannière l’innovation majeure consistant à scinder le pouvoir entre l’Église et l’État selon les domaines (ce qui est absolu vs relatif), ce qui limita le pouvoir étatique en évitant les sables mouvants du relativisme et du nihilisme.
      Mais il y eut aussi la sortie de l’esclavage, et les écrits des théologiens scholastiques.

      Sur le plan des idées, donc, à défaut du plan matériel, la chrétienté connaissait un âge d’or inouï (mais les idées mènent le monde et le plan matériel a suivi…)
      Je ne sache pas que ce fût le cas du monde musulman…

  • Article inutile, a cause de la censure de contrepoints ou de l’auteur.

    J’ai simplement dis de rechercher sur Google, les 13 premières lettres d’un site.

  • Et si nous essayions plutôt de comprendre ce qui a permis à l’Occident chrétien de progresser ?

    Sur ce site il ne devrait pas être difficile de proposer que c’est la notion d’État limité.
    Or le christianisme prône cela: Il y a les sujets sur lesquels Jésus a revendiqué l’autorité, et ceux sur lesquels il a revendiqué … son incompétence.
    L’ordre imposé était de cette seconde catégorie.

    De là vient que, lorsque les États devinrent chrétien, se produisit un phénomène nouveau: L’État limité.
    D’où le droit naturel : Si tous les ordres étaient artificiels, l’État n’aurait pas de limite.

    Cette propension du christianisme à limiter l’État a causé sa perte, lui attirant la haine inexpiable du socialisme.

    Quant à l’islam, c’est peu dire qu’il ne favorise pas l’État limité.
    Et les distinctions de GS entre Arabes et autres sont oiseuses, il est bien plus probable que les différences s’expliquent par le degré de survivance de la culture préislamique.
    Un peuple ne change pas radicalement du jour au lendemain.
    Mais il faut être aveugle et sourd pour ignorer que les mêmes affres typiquement islamiques se retrouvent en Arabie, au Pakistan, en Iran, en Égypte, au Soudan, au Nigéria, aux Philippines, en Indonésie etc.

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