Sombre tableau de l’activité économique française

La contraction de l’activité du secteur privé en France s’est accélérée en juin, surtout dans l’industrie, aggravant la situation sur le marché du travail.

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Sombre tableau de l’activité économique française

Publié le 23 juin 2014
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RécessionSelon Markit, l’indice PMI de juin s’établit à 48,0 points. Cet indicateur était de 49,3 points en mai, soit déjà au-dessous de la barre des 50 points qui sépare les phases de croissance des phases de récession. Il avait par ailleurs déjà baissé entre avril et mai.

L’indice PMI composite, couvrant tous les secteurs d’activité, évolue à son plus bas niveau en quatre mois. Dans le détail, c’est notamment le secteur industriel qui tire l’économie vers le bas. L’indice d’activité pour l’industrie manufacturière en France s’est ainsi replié en juin à 47,8 points contre 49,6 points en mai, au plus bas depuis six mois. La baisse des nouvelles commandes s’accélère pour les industriels. Cette tendance est d’autant plus préoccupante qu’elle touche aussi bien la demande intérieure que les exportations.

Cette morosité persistante de l’activité, dans tous les secteurs, pèse plus que jamais sur l’emploi. Les baisses renouvelées de l’activité et des nouvelles affaires incitent les entreprises du secteur privé à réduire leurs effectifs et l’emploi enregistre ainsi un recul pour le huitième mois consécutif. Le taux de suppression de postes affiche son plus haut niveau depuis quatre mois.

Si ces tendances se prolongent, le malaise économique dans l’Hexagone devrait perdurer au cours du deuxième semestre 2014. L’accumulation d’indicateurs et de statistiques faibles depuis plusieurs semaines rend de moins en moins réaliste la prévision de croissance du gouvernement, soit 1% en 2014, dont dépendent aussi les promesses de redressement budgétaire de la France.

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  • L’exil des Français vers l’extérieur mais également à l’intérieur, au sein même de leur propre pays, se poursuit et durera indéfiniment tant qu’une politique réellement différente, tournant le dos à la collectivisation, ne sera pas mise en oeuvre. Combien de capital humain ou financier faudra-t-il détruire avant que les socialistes de gauche comme de droite renoncent définitivement à leur pouvoir ? Combien de temps encore les spoliticiens, leurs affidés et leur bureaucratie parasitaire mèneront-ils cette guerre économique et sociale acharnée contre les Français ?

    • Personne ne parle ou n’ose parler de virer 1 à 2 millions de fonctionnaires (à 3,5 millions d’€uros chacun en moyenne) en particulier ceux qui sont dans le ministères (les planqués) et bien d’autres…

  • Il n y a pas de solution.je n ai pas l analyse fine de la situation comme certains commentateurs ou même comme certains blogueurs et je crois comprendre lorsque je releve ici ou là ce qui paraît etre un remède que ce remede induit la remise en cause de ce qui fait vivre le technocrate, sa tâche,comment pourrait il accepter ce qui doit lui apparaître comme une élimination. .le mal est sans remède.

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