NIET !

Le regard de René Le Honzec

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
La france aux ordres d'un cadavre (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

NIET !

Publié le 13 juin 2014
- A +

rlh la france aux ordres d'un cadavre

En 2000, l’académicien Maurice Druon, co-auteur avec Kessel du Chant des Partisans, publiait un livre_pamphlet « La France aux ordres d’un cadavre ».

Il s’agissait de la défunte URSS qui commençait à sentir, mais dont Druon considérait que :

« Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la France vit en régime semi-marxiste, seul pays d’Europe à se trouver dans ce cas. »

J’ai toujours été d’accord avec l’illustre Homme, et considère que tant que nous n’aurons pas fait un Nuremberg du communisme, celui-ci continuera à paralyser la France par les mentalités socialo-marxistes profondément enfouies dans l’inconscient collectif, et dans le conscient d’une hyper-minorité tapie à tous les étages et recoins de ce bunker monstrueux qu’on appelle l’État.

L’exemple des grèves SNCF en est l’illustration parfaite jusqu’à la caricature. À l’origine, le PCF inféodé à Staline (potassez par exemple « Eugen Fried » dans Wikipedia), son premier secrétaire Thorez qui déserte en 39, qui revient triomphalement en 44, prend en main la Fonction Publique et lui donne le statut des fonctionnaires qui prévaut toujours, avec les avantages que vous savez sur Contrepoints. Il prend particulièrement soin de la SNCF, tandis que Marcel Paul prend en main EDF et GDF, et je vous épargne les « détails » genre Syndicat du Livre. Tout cela expliqué cyniquement par le milliardaire rouge Doumeng en 1986 :

« Un parti qui tient les ports, les transports publics, la presse, la distribution de l’énergie… n’est certainement pas un parti déclinant ! »

Aujourd’hui si le Parti ne commande plus à la CGT, celle-ci poursuit la politique monopolistique qu’on lui avait assignée, mais pour son compte propre, pour défendre les privilèges de ses camarades-syndiqués. Sa culture d’affrontements de classes l’empêchent de concevoir autre chose que le NIET! soviétique, surtout poussé par son petit collègue trotskyste Sud. Il est inutile de revenir sur les avantages d’un « statut en or massif », dont de nombreux articles — dont mes billets — sur Contrepoints et ailleurs ont fait le détail, sur les dettes qui plombent l’avenir de la SNCF, de RFF et autres mammouths de la fonction publique et apparenté. Petite fraise sur le gâteau : « le nombre de journées de grève à la SNCF est presque aussi élevé que dans l’ensemble des entreprises privées »

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Article disponible en podcast ici.

 

Depuis 30 ans, la France régresse sous le joug du socialisme. Tout semble prêt pour que les quatre chevaux de l’apocalypse socialiste déferlent sur les JO, et montrent aux yeux du monde la ruine du pays.

 

La bureaucratie et son copinage

La date se rapproche, et les nouvelles s’enchaînent : mise en service de lignes de métro retardées après les JO, infrastructure sportive en retard, manque d’agents de sécurité, etc.

Il faut dire qu’un point central du socialis... Poursuivre la lecture

Ce lundi 2 janvier, le journal Le Figaro titre : « Avec la réforme des retraites, la rentrée sera explosive » et sous-titre : « Le projet présidentiel, qui suscite une vive opposition politique et syndicale, doit être présenté dans une semaine. »

Le début de l’article précise :

« La réforme, qui se présente comme la plus épineuse et explosive des deux quinquennats du président de la République, sera présentée le 10 janvier, malgré une vive opposition politique et syndicale. Le gouvernement avait initialement songé à en dévoiler... Poursuivre la lecture

Les grèves ? Voilà des dizaines d’années que sous pression d’une infime minorité, on nous oblige à subir la déconstruction progressive de notre beau pays. Les grévistes, les syndicats, les médias, la culture, les ONG, les minorités tyranniques ? À qui la faute ?

Est-ce ce paradigme mélangeant autorité et soumission avec d’un côté une nomenklatura dirigeante et sa cour et de l’autre une minorité de profiteurs, syndicalistes professionnels, intrigants, comploteurs et médias soumis ? Entre les deux le peuple, docile et parfois révolté. L’... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles