Philippe Herlin : « pourquoi je suis candidat à la tête de l’UMP »

En exclusivité, le programme détaillé de Philippe Herlin, candidat à la direction de l’UMP

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Philippe Herlin (Crédits : Philippe Herlin, tous droits réservés)

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Philippe Herlin : « pourquoi je suis candidat à la tête de l’UMP »

Publié le 11 juin 2014
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Philippe Herlin est chercheur en finance, écrivain et entrepreneur. Il est notamment l’auteur de La révolution du Bitcoin et des monnaies complémentaires (2013) et de Repenser l’économie  (2012). Il anime ce blog. Il se revendique libéral-conservateur, et se présente aujourd’hui à la candidature pour la direction de l’UMP. Il livre en exclusivité à Contrepoints le détail de son programme.

Entretien mené par PLG, pour Contrepoints

 

Philippe Herlin, vous êtes candidat à la présidence de l’UMP, quand avez-vous annoncé cette candidature pour la première fois ?

Ma déclaration officielle s’est faite lundi 2 juin, sous la forme d’un courrier aux parlementaires de l’UMP, ce qui s’explique par le mode de scrutin, qui a changé depuis 2012. Auparavant, pour être candidat il fallait recueillir 8000 parrainages, ce qui demandait des relais très importants au sein de l’appareil. Seul Jean-François Copé et François Fillon ont réussi à les obtenir, et on connaît la suite. Depuis le congrès de 2012, les conditions ont changé : dorénavant, il faut être parrainé par 1 % des militants et 5 % des parlementaires de l’UMP, soit une vingtaine de députés, sénateurs ou députés européens.

 

Quelle est votre stratégie pour pouvoir obtenir ces parrainages ?

Au départ, le congrès de l’UMP devait se tenir en novembre 2015. L’idée était de faire signer des promesses de parrainage auprès des militants via Internet et des rencontres en direct. Je comptais à partir de septembre prendre contact avec les organisations départementales. Cela aurait permis de récupérer des parrainages, pour ensuite aller voir les parlementaires. Avec l’affaire Bygmalion, le congrès a été avancé à octobre 2014, rendant impossible cette démarche. J’ai donc décidé de contacter directement les parlementaires.

 

Quels sont les premiers retours ?

Si ma candidature est encore trop récente pour que les parlementaires m’aient répondu, je note que Le Figaro a repris l’information, et qu’elle a été beaucoup commentée et de manière générale très positivement.

Ceci montre qu’il y a une réelle attente de changement de la part des militants et sympathisants. C’est une force sur laquelle je compte bien m’appuyer pour faire valoir le bien-fondé de ma candidature.

 

Votre positionnement se veut libéral-conservateur. Que pensez-vous du positionnement des principaux dirigeants de l’UMP vis-à-vis de ses idées ?

Ce que je remarque, c’est qu’il y a une complète déconnexion entre les idées défendues par les principaux chefs de l’UMP et les attentes de leurs militants et de l’électorat de droite. Par exemple, Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin etc. veulent un rapprochement avec le centre, c’est une voie sans issue.

 

Justement, vous avez par le passé appartenu au Front national. Quand on connaît le positionnement économiquement très socialiste de ce parti, on a du mal à comprendre votre participation passée…

Soyons clairs, j’ai toujours été libéral-conservateur.

Le positionnement conservateur du Front national n’a jamais varié. Concernant les questions économiques, jusqu’en  2007, son programme était tel que certains libéraux comme Claude Reichman l’ont soutenu. Le mouvement a ensuite progressivement opéré un virage étatiste que je déplore, et je l’ai quitté à ce moment, en 2008 précisément.

 

Vous expliquez que vous êtes favorable à des accords locaux avec le Front national mais défavorable à un accord national, n’est-ce pas contradictoire ?

Pas du tout, un accord national n’est pas envisageable compte tenu de son programme économique. Mais cette question ne se pose pas à l’échelon local où les thèmes du FN et de l’UMP sont très proches (baisse des impôts locaux, arrêt des subventions aux associations communautaristes, renforcement de la sécurité).

Je défends la bonne entente à droite, pour battre la gauche, et pour arrêter la fracture de l’électorat de droite entre l’UMP et le FN.

 

Vous prônez le libéralisme économique. Le terme est parfois galvaudé par ceux qui l’utilisent. Comment le définissez-vous ?

C’est une question qui mériterait un long développement.

Pour faire simple, je défends un repositionnement de l’État sur ses missions purement régaliennes : justice, police, armée. En revanche, je prône un État fort dans ces domaines. En voulant s’insinuer dans tous les domaines de la vie quotidienne, la dispersion de ses moyens a conduit à son affaiblissement. Selon moi l’État doit reprendre toute sa place sur la scène internationale via une armée forte, et sur le terrain national en redonnant à la police et la justice les moyens d’agir.

Pour le reste, laissons faire les forces du marché, qui seront toujours plus efficaces.

 

Vous préconisez de réduire progressivement la part de la dépense publique, comment vous y prendriez-vous concrètement ?

Mon objectif principal est de redonner des marges de manœuvre aux entreprises et aux personnes en leur redonnant le pouvoir de décider elles-mêmes la manière dont elles doivent dépenser l’argent qu’elles gagnent.

À l’heure actuelle, la dépense publique représente 57 % du PIB, et les prélèvements obligatoires environ 47 %. L’écart entre les deux correspond aux déficits, ainsi qu’à certaines recettes dites non fiscales. En premier lieu mon objectif est de rééquilibrer dépense publique et prélèvements obligatoires, en pratiquant un rééquilibrage par le bas. Ceci fait, je préconise de continuer la diminution jusqu’à environ 35 % du PIB, soit un peu en dessous de l’Allemagne, ce qui était le chiffre à l’époque de Georges Pompidou !

 

Quelles dépenses vous paraissent superflues ?

Il ne faut pas avoir une vision uniquement comptable et diminuer petit à petit les dépenses sans rien changer par ailleurs. Il faut dans le même temps donner plus de liberté et d’opportunités aux individus.

Pour vous faire comprendre ma démarche, je vais prendre l’exemple du logement.

Les dépenses publiques concernant le logement se montent à environ 44 milliards d’euros par an, je propose de les ramener à zéro ou presque. Il faut arrêter les programmes de « rénovation urbaine » type ANRU, les aides diverses, la loi SRU obligeant les communes à construire 25 % de logement sociaux, etc. Dans le même temps il faut nettement assouplir et simplifier le droit foncier pour que les propriétaires puissent construire, il faut vendre progressivement le parc HLM, et il faut renforcer les droits des propriétaires face aux locataires mauvais payeurs (on estime qu’il existe un million de logements vides, du fait qu’il est quasiment impossible d’expulser les mauvais payeurs).

Actuellement le logement social est environ 30 % moins cher que le secteur privé, mais avec cette politique, il y aurait un afflux de nouvelles offres (constructions, HLM vendues, logements vides remis en location) qui ferait facilement baisser les prix… de 30 %. Cette fois ce serait moins cher pour tout le monde et pas seulement pour ceux qui peuvent bénéficier de logements sociaux ! Et à côté je considère que l’État doit garder un peu de logement social pour éviter que des personnes sans ressources puissent se retrouver à la rue, mais elles seraient aidées, devraient suivre une formation, rechercher un emploi, etc.

 

Votre logique s’étend-elle aux subventions aux entreprises ?

Absolument. Là encore, l’objectif est de supprimer la totalité des subventions aux entreprises et à l’emploi, qui représentent environ 83 milliards deuros par an.

Avec le logement on est déjà à 130 milliards d’économie… Par ailleurs je suis bien sûr favorable au salaire complet, pour que chacun soit parfaitement informé, parce qu’il ne peut y avoir de réformes si toutes les cartes ne sont pas mises sur la table.

 

Quant à l’Europe, êtes-vous plus proche de la positon du FN qui consiste à sortir de l’euro, ou de l’UMP qui souhaite à tout prix le conserver ?

Les deux à la fois ! Je m’explique.

L’euro est une monnaie politique, mal fichue, qui repose sur des fondamentaux fragiles. Certains pays n’auraient jamais dû y entrer, comme la Grèce. Pour ce pays, l’euro a non seulement fragilisé une économie déjà malade, mais rend également plus complexe son rétablissement. Je préconise la réintroduction de la drachme (les salaires et les prestations sociales seraient versées en drachmes), mais l’euro pourrait continuer de circuler, et les gens décider de garder leur épargne en euros ou en drachmes. L’euro deviendrait monnaie commune plutôt que monnaie unique.

S’agissant de la France, il ne faut pas s’y tromper : non, l’euro n’est pas responsable de notre faiblesse. Notre recul tient avant toute chose à des causes purement internes, de compétitivité, de poids des dépenses publiques, et c’est d’abord là-dessus qu’il faut agir. Croire qu’en sortant de l’euro tout va aller mieux constitue un mirage.

 

Quelle est votre position sur l’éducation ?

Je défends le chèque-éducation, le « mammouth » est définitivement irréformable, il faut instituer la concurrence entre les établissements, l’État gardant le contrôle des programmes, dans lesquels il remettra à l’honneur les savoirs fondamentaux.

 

Venons-en thème de la sécurité. Faites-vous, comme le Front national, un lien entre immigration et insécurité ?

Oui, mais il ne faut pas se méprendre. Si, hypothèse d’école, il y avait zéro immigré en France, nous connaîtrions exactement les mêmes problèmes qu’aujourd’hui : insécurité, déficit et dette, chômage, baisse du niveau scolaire, etc.

Ces problèmes viennent de notre histoire collective : esprit soixantehuitard, infiltration gauchiste dans la magistrature, abandon des méthodes traditionnelles d’enseignement, etc. et les immigrés n’y sont pour rien ! Bien sûr il y aurait moins d’insécurité s’il y avait moins d’immigration, mais croire que l’on va régler ce problème en stoppant l’immigration est un mirage. Je refuse toute politique de bouc émissaire, il faut d’abord se remettre en question.

 

Quelles mesures fortes souhaiteriez-vous voir appliquer dans ce domaine ?

Je prône ce que j’appelle la « double peine étendue ». Il s’agit de remettre en place la double peine qu’avait supprimé Nicolas Sarkozy, qui consiste à expulser un étranger du territoire une fois qu’il a purgé sa peine.

Mais je veux étendre ce mécanisme aux binationaux. Je considère qu’un binational qui a commis un crime grave ou est multirécidiviste doit être déchu de la nationalité française et expulsé. Ça va faire un grand coup de balai.

 

S’agissant des questions  sociétales, vous revendiquez un positionnement très conservateur. Vous considérez qu’il faut par exemple supprimer le mariage pour tous…

Absolument. Je ferai une comparaison, de même que la loi sur les 35 heures détruit la notion même de travail, le « mariage pour tous » détruit la notion de mariage et de famille. La motivation fondamentale de la gauche ce n’est pas l’égalité, c’est le nihilisme.

 

Pourquoi ne pas plutôt proposer un référendum, comme demandaient les opposants au mariage pour tous ?

Votre question me permet d’introduire une idée que je défends fortement : le référendum d’initiative populaire.

Comme en Suisse ou dans certains États des États-Unis, je suis favorable à ce que l’on introduise une disposition qui rende obligatoire la mise en place d’un référendum si une question est portée par, mettons, 500 000 à un million de personnes. Mais le « mariage pour tous » serait remis en cause par la loi, et après si ses défenseurs veulent faire un référendum d’initiative populaire pour le rétablir, bon courage à eux !

Entretien mené par PLG

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  • Contrepoints serait une tribune ?

    • Je ne sais pas HO, mais bon, l’UMP est rempli de gens qui veulent tous faire des choses merveilleuses qu’ils ne font finalement jamais. ET je ne pense pas qu’un homme puisse changer les milliers d’autres qui ne veulent que rien ne change. Il faut que l’UMP disparaisse et que les professionnelles de la politique de la « droite » socialiste retournent à d’autres activités. A ce moment, des hommes pourront peut être émerger qui ne seront pas marqués au fer du mensonge, de la trahison et de l’incompétence.

      • Je n’ai pas lu le billet parce que je m’en tape de l’UMP. Ce qui est flippant ce sont les commentaires en-dessous qui annoncent le mec qui marche sur l’eau genre Jésus. La liberté est une chimère avec ce genre d’ostrogoths incapables de réfléchir par eux-mêmes, besoin d’idolâtrer. Le veau d’or est immortel.

        • Je ne crois pas que quiconque ici ne se met à plat ventre, et malgré tout le fatalisme dont on peut être pétri, marquer une indifférence nette quand on entend ce genre de propos ne peut que faire sourire les constructivistes de toutes tendances.

    • Avec tout ce que comptent de socialistes les rangs de l’UMP, la parole d’un homme qui propose de couper drastiquement les dépenses et les PO ne devrait pas faire rire mais plutôt susciter l’intérêt, selon moi.

      N’avez-vous pas remarqué que presque AUCUN responsable politique ne tient ce genre de discours? Et quand il y en a qui l’ose, vous… riez. Faites-vous partie de ceux qui pleurent quand on constate à longueur d’articles que la suprématie du keynésianisme est écrasante?

      • Le moment n’est peut-être pas idéalement choisi pour vouloir faire de l’entrisme à l’UMP…

        • Aussi résigné sur la composition et l’état d’esprit de l’UMP que je puisse être, si on trouve des excuses pour ne pas appuyer un discours aussi iconoclaste que le sien, je ne vois pas comment on pourrait se plaindre (que les choses ne changent pas, que personne ne « nous » représente ni ne veut agir).

          Créer un parti? Déjà fait, visibilité zéro. Un Madelin avec toutes ses armes a pris 3% des votes en 2002…

          L’excellent Baptiste Créteur a livré il y a peu un article qui posait la question : que faire? Il y a eu beaucoup de commentaires, dont certains très positifs et enjoués. Les choses ne se font pas en un battement de cils, nous sommes d’accord, mais où en est-on d’une concrétisation de cette bonne volonté? Si elle s’opère, là encore, quelle visibilité?

          Je rejette 1001 choses dans la politique française, mais peut-on, pragmatiquement, espérer faire quoi que ce soit sans une machine comme l’UMP? Et si ce genre de personnage pouvait gagner en influence au sein d’un des deux poids lourds de la politique, rendu incontournable par le soutien de personnes qui ne rient pas?

          On a franchi le point de bascule depuis longtemps en France au-delà duquel les gens qui profitent et vivent de la redistribution sont majoritaires, et, partant, sans vouloir paraphraser (sans originalité aucune) un blogueur débutant qui porte un masque à gaz, ce pays est foutu. Je ne suis pas connu pour mon optimisme, mais tant qu’on a ENCORE des Herlin à soutenir, si on ne le fait pas, ça veut dire quoi?

          • Je vous suis : soit on geint parce que rien ne change, n’a changé ou ne changera, soit on ricane si quelque chose de plus enthousiasmant émerge, timidement. Pas très constructif ! Il faut dire que l’on devient si cynique et fataliste…
            Il faut soutenir, en relayant, toute bonne idée. On sent le vent se lever, dans certains éditos, sur l’écologie, l’économie, la société… Des gens nourris au socialisme-marxiste de gauche depuis des années sentent bien qu’il existe autre chose mais ne savent pas quoi, se retrouvent démunis et se tournent vers un socialisme de droite extrême, rassurant. Il faut faire absolument de la pédagogie économique.

            • En même temps, je donne mon avis du jour et aujourd’hui je suis assez bien viré 😀

              J’arrive à comprendre à 100% (même si c’est paradoxal) les propos des commentateurs blasés. Peut-être serai-je demain plus de leur avis… Il faut une dose d’optimisme à tuer un cheval dépressif pour espérer tout changement dans ce pays.

              • Ca n’est pas paradoxal de comprendre mais d’espérer quand même, un peu. Juste pour ne pas devenir dingue.
                Ou quitter le pays.

  • Il y a tjrs des P Herlin qui font de magnifiques propositions avant quelque congrès et qui , en suite , disparaissent dans la nature ( missing in action ) !!!

    Le pb est que le logiciel de l’UMP , comme celui du FN est socialiste , breèfle , pour des gens de bonne volonté et pour la grande France depuis Clovis ( 480 ) , une absorption de l’UMP par le FN est envisageable !!!

  • Il y a des points intéresssants dans le discours de ce monsieur (même si je ne suis pas d’accord avec tout), malheureusement s’il arrivait sous le feu des projecteurs on (la presse, ses opposants, etc.) lui renverrait systématiquement son passé FN à la figure, empêchant tout débat constructif…

  • Ce serait intéressant de voir combien il fait quand meme. Je lui souhaite bonne chance

  • Moi je trouve que c’est une bonne initiative quoi qu’il advienne pour lui, je lui souhaite bonne chance.

  • Ceux qui consultent régulièrement le blog de P. Herlin (excellente revue de presse incluse chaque jour) savent que ses positions sont beaucoup plus proches de l’esprit libéral que de la bouillie collectiviste de l’UMP.
    Trop de libéraux refusent de comprendre que ce n’est que de l’intérieur de ce parti que la voie libérale a une petite chance de se faire entendre actuellement afin de faire imploser ce « mouvement » si statique.
    L’initiative de Herlin est courageuse et pour ma part mérite d’être soutenue activement. Et que ceux qui doutent commencent à lire son dernier livre sur l’économie, je suis prêt à parier qu’ils y apprendront beaucoup.

    • « Trop de libéraux refusent de comprendre que ce n’est que de l’intérieur de ce parti que la voie libérale a une petite chance de se faire entendre actuellement afin de faire imploser ce « mouvement » si statique. »

      Si l’UMP implose, alors tout ce qui est à l’intérieur sera anéanti, réduit en bouillie. Alors que si l’UMP explose, quelques débris pourrait éventuellement être éjectés à l’extérieur et, pourquoi pas, recyclés.
      De toute façon, cette structure politique comme toutes les autres actuellement sont disqualifiés pour redresser le pays. Si M. Herlin croit à ce qu’il dit, il faut d’urgence qu’il quitte ce parti de menteurs, de traitres et d’incompétents. On ne retape pas une maison en ruine sur des sables mouvants en changeant le papier-peint.

      • C’est vrai que le chantier est plus que monumental…

        • Plus que monumental: cyclopéen. Mais il faut bien un jour poser la première pierre (ou la démolir). Certains attendent et attendront longtemps… D’autres ont l’audace de tenter même sans grande chance de succès. Je préfère ceux-là car de leur initiative peut surgir un renouveau qui ne viendra jamais sinon.
          L’UMP compte sans doute plus de gens réceptifs aux idées libérales que d’aucuns le pensent dans leur splendide isolement. Ce sont d’ailleurs certains de ses élus qui offrent à l’Institut Coppet la possibilité de faire entendre la voix des Madelin ou des Lepage dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale.
          Mais on peut rester sourd à ceux-là aussi…

    • hermodore a raison c’est de l’intérieur qu’il faut faire changer l’UMP. Les trotskistes l’ont appliqué en rentrant massivement au PS, notamment ceux de l’OCI . Jospin était une taupe comme bien d’autres et Cohn-Bendit récemment en parlait comme la secte d’extrême gauche la plus bête; la plus bête certes, mais la plus efficace . Ils ont donc pris de l’intérieur le parti socialiste , et l’ont amené à défendre leurs thèses marxistes. C’est la raison pour laquelle ce parti est tellement archaïque par rapport aux partis socialistes européens et que Hollande ne contrôle absolument pas ses troupes.
      Les jeunes libéraux doivent faire de même et Mr Herlin a raison. Une telle initiative est à saluer. Les  » libéraux purs » n’ont pour leur part aucune solution et me font penser à l’autre parti trotskiste croupion LO qui a toujours voulu garder sa pureté par rapport au dogme et qui répète inlassablement sa doctrine sans que cela ne produise le moindre effet.

  • Bravo Monsieur Herlin, c’est une très bonne et intéressante initiative, j’espère qu’elle ira le plus loin possible. Tenez nous au courant.

  • « l’Etat gardant le contrôle des programmes »

    De tous les monopoles, le pire c’est celui de l’enseignement

  • « l’Etat gardant le contrôle des programmes ».

    NON !

    • L’Etat doit veiller à ce que l’instruction des enfants soit effective. Il n’ impose peut-être pas les programmes, mais il s’assure que les élèves ont reçu une instruction. Ils doivent savoir lire, écrire, compter pour leur permettre d’accéder à des savoirs qui à terme favoriseront leur insertion dans le monde du travail.
      Ce que l’on peut reprocher à l’Etat aujourd’hui, ce n’est pas d’imposer le même programme pour tous, ni de fabriquer des « crétins », mais de fabriquer des chômeurs, en permettant à des milliers d’élèves de sortir de l’école parfaitement illettrés. L’Education Nationale est totalement responsable de cet échec , et la situation est très préoccupante, d’autant que la compétitivité d’un pays s’assure par la formation qui est donnée à sa jeunesse.

      • Parce que vous croyez que des parents ont envi de voir leurs enfants illettrés ou incapables de faire une addition ?

        Qui va définir les « savoirs qui à terme favoriseront leur insertion dans le monde du travail » ? Pas sûr que j’en ai la même définition que vous. Ni même que mon voisin, ou le gauchiste/conservateur du coin.

        Le chèque éducation doit s’accompagner d’une liberté totale des institutions d’enseignements. Sinon autant ne rien faire car ça ne changera strictement rien.
        Celles qui répondront à la demande verront leurs classes se remplir, tandis que celles qui ne le feront pas feront faillites. Et ce n’est pas à l’Etat de définir cette demande.

        Nul besoin de technocrates ou d’élus soient-ils de « gauches » ou de « droites » pour imposer aux citoyens ce qui est bon pour eux.

  • Je vois Philippe Herlin comme le loup dans la bergerie UMP.
    Je ne suis pas d’accord avec tout, mais il est certain qu’annoncer vouloir abaisser la dépense publique à 35% du PIB, je ne l’avais encore jamais entendu, et, par les temps qui courent, il faut oser faire une proposition pareille. En effet, on a du s’évanouir de terreur dans les chaumières à cette annonce.

    • Un bon bélier noir ferait mieux dans la bergerie des blancs moutons qu’un loup. Mais je le vois plutôt comme le mouton au milieu de la meute…

  • Faire de choix de se presenter sous l’etiquette « UMP » est un aveu de betise ou d’inconscience.

    Mais encourageons tout de meme cette audace rafraichissante !

  • Très brillant et porteur d’espoir… Bravo ! Mais ce monsieur est un travailleur : CQFD !
    Seul point d’achoppement : l’immigration. Je ne suis pas d’accord car l’immigration est -peut-être partiellement, mais EST bien- responsable de notre situation. Il faut revoir ce problème. Mais il est vrai qu’avec la liberté que prône ce nouveau candidat, le peuple français serait plus sollicité et plus responsable…Espérons que d’autres « actifs FRANCAIS » intelligents et innovateurs vont se manifester (et peut-être donneront-ils des idées aux dinosaures qui ne veulent pas lâcher leur place).

  • Bon courage, car à l’UMP, cela sera difficile. C’est un parti bien contrôlé. Ils sont vraiment pro-UE. Va falloir faire un coup d’état à l’intérieur.

    • Moins que vous ne le pensez… On n’en pense ce qu’on veut mais les propositions de Wauquiez ont fait des remous, et la posture de Gaino montre qu’il était soutenu dans l’ombre. Ce sera plus clair quand Juppé qui s’y croit déjà sera assassiné politiquement…

  • l’UMP c’est l’auberge espagnole. Beaucoup de monde pour dire tout et son contraire. Dès qu’un de ses illustres inconnus balance un os libéral, on voit les naïfs rappliquer en croyant au grand soir.
    Seulement, ça n’engage que ceux qui y croient, comme d’habitude.
    Dans ce parti fabriqué pour une élection, on ratisse large, il y a un discours d’extrême droite, en passant par le gaulliste, le socialo, le vert et même le rouge… Bref, il faut bien être dans un parti quand on veut bouffer à la gamelle de l’Etat.
    Voyons, il faut bien capter les voix des libéraux… Comment peut-on encore se faire avoir ? Vous n’en avez pas marre de vous faire … et en plus de payer la chambre ?

    • Vous avez totalement raison: poursuivez activement votre… inaction. Les choses changent si bien toutes seules. Et surtout gardez votre superbe: elle vous réussit si bien.

      • Encore un champion de l’inférence.
        Vous ne me connaissez pas et ne savez rien de ce que je fais ou pas…
        C’est comme si je disais de vous que vous n’êtes qu’un suiveur, parce que vous que changez-vous ? Sûrement pas de bulletin de vote, n’est-ce pas ? Vous devez encore avoir un peu de sou pour la chambre…

  • Herlin dit qu’il est favorable au salaire complet.
    C’est une manière assez sournoise de ne pas annoncer la couleur, d’avancer masqué car dire qu’on est pour le salaire complet c’est
    – demander la fin du monopole de la securité sociale et de regimes de retraite par repartition.
    Un truc aussi enormequ’on essaye de camoufler aux militants en parlant de manière détournée, n’a aucune chance de passer au sein de l’UMP

    • Et bien pas nécéssairement. Je lui ai posé la question, et il s’est montré assez sceptique sur le sujet.
      son idée est davantage de responsabiliser l’individu en lui faisant comprendre clairement combien il paie sans le savoir, en lui faisant faire lui-même le chèque de ses cotisations.

      • Je préfère ça parce que sinon c’était inacceptable de voir que quelqu’un qui se présente comme candidat à la présidence du parti remette en cause la Securité Sociale sans avoir l’accord de nos militants ni des instances de l’UMP . ça ressemblerait à un putsch.
        Contrairement, à ce que propose Nick de Cusa, l’idée de mr Herlin de faire prendre conscience de l’importance des cotisations aux salariés en les obligeant à envoyer un chèque (ou à plutôt à signer une demande de prélèvement automatique car l’URSSAF ne va pas dépenser de l’argent à relancer les mauvais payeurs) doit se limiter à l’envoi du montant des cotisations salariales.
        Les salariés n’ont pas vocation à payer les parts patronales quand bien même un patron leur delèguerait cette faculté. Il ne faut pas amalgamer les comptes de l’entreprise avec les comptes personnels de l’employé.

        • Sauf que la différence entre patronale et salariale n’a aucune valeur économique. C’est un artifice comptable.

          Pour en savoir plus je vous conseille la lecture de ce sujet dans des articles qui y sont consacrés.

          Et parler de putsch est un peu exagéré. Je rappelle qu’il se présente à la tête de l’UMP, pas à la présidence de la République. Donc on est dans le trèèèès lointain

          •  » C’est un artifice comptable. »
            Ce serait un artifice comptable si suite à une augmentaiton de x% des charges patronales , l’entreprise pouvait compenser cette hausse en diminuant les salaires de tout le monde de x%.
            Or comme elle ne le peut pas…. ce n’est donc pas un artifice comptable mais bien une charge uniquement supportée par l’employeur qui pourra la repercuter sur sa facturation client (ce qu’il fait en général) .
            Le salarié n est pas impacté. .

            • Il pourra aussi la répercuter sur une non embauche et sur un non investissement. Mais comme le salarié impacté n’est pas directement identifiable, l’homme politique se fait un malin plaisir de l’ignorer.

              « There is no tax on business. Only people pay taxes »:

            • Quel grand naïf!! Beaucoup de feuilles de paye signées en fin de mois ou discours évaporé….?
              Bien sur que le salarié est impacté si l’employeur la répercute sur sa facturation client, alors les prix augmenteront…

            • C’est un artifice comptable à long terme. A court terme, les prix étant visqueux, c’est une charge pour l’employeur, qui peux conduire à des faillites (pour les entreprise à la limite de la profitabilité). Mais lorsque les prix auront le temps de s’adapter à la nouvelle situation, la charge sera pour le salarié.

              Il y a une section consacrée à ce sujet dans cet article chez Turgot : Principes d’une Politique « honnête » : éléments pour une charte non-partisane
              http://blog.turgot.org/index.php?post/Braun-charte

    • La base de la légitimité de l’impôt (au sens large) c’est de pleinement réaliser combien on paye. La moindre des choses c’est que l’employeur verse tout au salarié et que celui-ci paye ensuite l’assommante masse des charges et taxes. Comment prétendre qu’on consent si on ne réalise pas bien combien on paye ?

      http://www.contrepoints.org/2013/09/09/138411-charges-patronales-salariales-cest-toujours-payez

      • Ce que vous proposez ne nous convient pas; car il s’agirait, si je vous ai bien compris de verser dans un premier temps sur le compte du salarié (salaire net + charges patronales + charges salariales).
        Ensuite, le salarié devrait envoyer à l’URSSAF un virement de (montant = charges patronales + charges salariales).
        Ce qui voudrait dire que pendant quelques jours, le salarié aurait sur son compte bancaire, l’affichage d’ une somme qui le ferait fantasmer …… mais dont il n’aurait pas la jouissance puisqu’à rendre le plus vite possible.
        Ce procédé est malsain voire assez dégueulasse.
        Inacceptable selon notre éthique à l’UMP.

        • et c’est bien ce qui prouve que vous etes un parti de socialistes ( mème déguisés ) bientot, quand des menbres du PCC viendront visiter votre musée, ils vous balanceront des cacahuettes par desssus le grillage en disant : les vieux cons , les vieux cons …. espèrez toujours qu’une soucoupe volante viennent vous chercher pour vous transferer sur une planète ou l’on aura gardé votre petit monde intacte .

        • Ah ben oui tiens !

          C’est vrai c’est dégueulasse de voir l’argent qui nous appartient diminuer. Pourtant c’est ce qui arrive tous les jours, quand on paye son loyer, son assurance voiture, son téléphone, etc ! Aucune différnce avec les charges sociales, qui sont une dépense obligatoire.

          Franchement, vous devez être bien intégré (mais pas quelqu’un qui travaille les dossiers) pour vous réclamer de l’UMP toute entière. Curieusement, j’en connais des dizaines d’autres qui sont tout à fait en accord avec le salaire complet.

        • Je cite : « Ce procédé est malsain voire assez dégueulasse. »

          Alors celle là je la grave ! La preuve par mille de votre pensée politique marxiste !!!

          Incroyable ! Et vous n’en n’êtes même pas conscient…pathétique.

        • Pas à rendre, à payer

        • Richard-UMP et son éthique « Trompons les salariés jusqu’au bout, telle est notre devise!! »

        • « Ensuite, le salarié devrait envoyer à l’URSSAF un virement de (montant = charges patronales + charges salariales). »

          Pourquoi à l’URSSAF, plus besoin de ce bidule… Le salarié enverrait directement un chèque au fisc. En plus cela lui permettrait de se rendre mieux compte de ses augmentations. Parce que si le net n’augmente pas par moment, le salaire complet lui n’arrête pas de progresser puisque l’Etat décide unilatéralement de plus en plus « protéger » le salarié.
          Et puis « éthique » et UMP… mega LOL !

        • Cher Richard,

          C’est le contraire qui est malhonnête. En ayant sur son compte le montant correspondant à son véritable salaire, le salarié, qui devra faire son chèque à la sécu ou au Trésor public, saura combien il gagne vraiment et combien lui coûte le système de protection sociale pour lequel il a pu voter.

          C’est aussi cela, la politique honnête. Voyez l’article dont j’ai mis le lien plus haut, en vous répondant.

          • A l’UMP nous ne voulons pas tomber dans l’excès qui consisterait à considérer le salarié comme un idiot irresponsable incapable de discernement et qui accepte n’importe quoi.
            C’est pourquoi nous pensons qu’il a pris connaissance de toutes les lignes de sa feuille de salaire et que votre suggestion de lui faire signer un chèque serait une façon de l’infantiliser par un bourrage de crane ideologique malsain et superflu.
            Nous rejetons ces principes.

            • Cher Richard,

              En quoi le fait pour l’employeur de virer le salaire réel à son employé l’infantiliserait-il ? Je trouve au contraire du mérite à la clarté des choix à faire.

              Par ailleurs, vous écrivez qu’il ne faut pas prendre le salarié pour un idiot. Certes, mais lorsque l’on entend presque partout que le patron paye des cotisations patronales, c’est bien pour suggérer que c’est lui, et non le salarié, qui paye la plus grande partie de la sécurité sociale. Le fait qu’il y ai débat sur cette question montre bien que le salarié peut bien ne pas comprendre ce qu’est son salaire total, avec lequel il finance sa protection sociale.

              Lorsqu’un patron se demande s’il va embaucher un salarié, il se demande 1/ ce qu’il va me coûter 2/ ce qu’il va me rapporter. S’il rapporte plus qu’il ne coûte, il sera embauché, en contrepartie du salaire total. Ensuite il y aura les différente lignes comptables à remplir, mais ce sera artificiel. La preuve c’est que rien ne sera changé si on met toutes les cotisations sur le salarié ou sur l’employeur.

              En conséquence, le mieux, c’est encore la vérité. Il n’y a aucun bourrage de crâne, et il est sain qu’en tant qu’électeur il soit conscient de ses choix. Et rien n’interdit de conserver la Sécurité sociale telle qu’elle est.

              •  » La preuve c’est que rien ne sera changé si on met toutes les cotisations sur le salarié ou sur l’employeur. »

                Il n’a jamais été dans les intentions de l’UMP de faire payer l’intégralité des cotisations sociales au salarié.
                Sous le fallacieux pretexte que c’est la même chose; alors que c’est faux et qu’il s’agit d’une entourloupe idéologique destinée à tromper les salariés et à tenter d’obtenir plus facilement leur adhésion au rejet de notre système social.
                On doit debattre du niveau trop elevé des charges sociales, mais pas perdre notre temps sur une escroquerie ideologique
                S’ il s’agit, réellement, d’une proposition de Mr Herlin, je vais m’empresser d’en informer mon député UMP de manière à avoir son opinion sur un candidat qui préconise des choses absolument contraires à ce que veulent nos militants.

                • Cher Richard,

                  Pensant que cette réforme qui ne coute rien est utile parce qu’elle montre juste les choses comme elles sont, je ne me considère pas comme un escroc. Il ne s’agit pas de faire payer quelque chose de plus aux salariés, ils le payent déjà mais croient pour la plupart que c’est le patron qui paye pour eux. Qu’y a-t-il d’idéologique la dedans, si ce n’est d’être pour la vérité ?

                  Je ne comprends pas. Que craignez-vous ? Que les salariés se rendent compte de ce que leur coûte en réalité la Sécurité Sociale publique et s’en détournent en tant qu’électeurs ? Mais enfin, n’est ce pas une bonne chose que de savoir ce que l’on choisit ? L’entourloupe idéologique, comme vous dites, n’est-elle pas plutôt de la part de ceux qui ne veulent pas que les salariés sachent ce que leur coûte déjà la Sécurité sociale, de peur qu’il y réfléchissent à deux fois ?

                  Quant au niveau trop élevé des charges sociales comme vous évoquez la question, après la réforme ‘ »comptable », en effet, le bricolage politicien sur les charges sociales ne sera plus possible. Car enfin, de quoi s’agit-il en réalité ?

                  – Le salarié perçoit un salaire composé de son salaire net plus de la Sécurité sociale, salaire « en nature ».
                  – Les politiques baissent les charges patronales, et compensent le manque à gagner de la Sécu par un versement du budget de l’Etat
                  = résultat pour le salarié : son salaire net ne change pas, ni son salaire en nature (la sécu reste la même)
                  = résultat pour l’entreprise : elle verse le même salaire net, mais paye moins de cotisations pour la Sécu
                  = résultat pour le contribuable : c’est lui qui paye la différence, et subventionne donc l’entreprise. Ou alors le déficit et la dette s’accroissent…

                  Est-ce honnête ?

                  • Croyez-vous que les salariés ont attendu Philippe Herlin ou Contrepoints pour savoir, quel est le taux de charges sociales ?
                    Croyez-vous que vos expériences masochistes punitives (on va leur faire envoyer le chèque, ça va leur faire les pieds ) auront un quelconque accueil bienveillant à l’UMP ?

                    Vous prenez l’UMP pour quoi ?

                    • « vos expériences masochistes punitives » éventuellement sadiques, mais pas masochistes, il va falloir aller réviser son bac, les épreuves, c’est bientôt….

                    • @richard-ump
                      Quel agressivité dans vos posts!
                      Vous avez un ton cassant,
                      « Vous prenez l’UMP pour quoi ? » en tout cas pas pour un parti libéral.
                      Et en plus vu les casseroles que vous trimbalez, le prendre de haut, faut oser.

                    • J’ai suivi avec intêrêt ce jour sur la 5 , une émission consacrée à l’UMP.
                      L’avis unanime des commentateurs était de dire que l’UMP est en difficulté mais le mouvement ne peut pas s’eteindre car il y a beaucoup trop de militants sur le terrain qui sont prêts à redresser le parti.
                      Je suis absolument d’accord avec leur analyse.
                      Ce sont les militants qui permettent à l’UMP de surmonter toutes les defaites et les crises et de repartir de l’avant. Ces militants que d’autres partis nous envient car eux ils n’ont personne.
                      je trouve, de ce fait, tout à fait déplacée la candidature de Mr Herlin. Ce n’est pas parce qu’il y a un assouplissement des critères pour se porter candidat que n’importe qui peut se permettre de sauter sur l’occasion.
                      Si Mr Herlin , jusqu’ici inaudible, pense qu’il va beneficier de moyens financés par l l’UMP pour faire entendre son discours (qui n’est pas le nôtre) , il se trompe lourdement.

                    • Cher Richard,

                      Que vous soyez en faveur de la Sécurité sociale semble évident et ne me dérange pas, mais à la lecture de vos commentaires il est aussi clair que vous savez au fond de vous même, mais refusez de l’admettre de peur de de voir rejetée cette Sécu, que, à long terme, ce sont les salariés qui payent leur assurance.

                      Dans ce dernier post vous vous moquez de M. Herlin et de Contrepoints qui croient apprendre quelque-chose aux salariés. Figurez-vous que je ne suis qu’un commentateur, et ici, sur un point précis, celui de la vérité de la fiche de paye. Mais ce que vous écrivez : ‘savoir, quel est le taux de charges sociales’, montre que vous ne voulez pas voir les choses en face. Bien sûr que le taux est connu, mais cela n’empêche pas bien des salarier de croire que le taux ‘patronal’ est payé par le patron. Dans un commentaire précédent j’ai essayé de vous expliquer pourquoi en fait c’est le salarié qui paye. Vous vous contentez de dire que c’est faux, sans jamais expliquer ou est l’erreur du raisonnement.

                      Il s’agit ici, je le crains, d’une adhésion idéologique de votre part, et vous avez peur de tout ce qui pourrait remettre en cause vos préférences. Lancer des accusations péjoratives comme ‘masochiste punitive’ n’apporte rien au débat et n’est guère courtois. J’ai essayé de vous montrer ce que je pense être vrai et l’intérêt d’un point pour la vérité, et donc la démocratie, mais j’avoue mon échec et notre conversation en restera là.

                      Quant à l’UMP, je vais vous dire : je n’ai jamais été dans aucun parti, et l’UMP ne m’intéresse pas.

                    • Le problème n’est pas Mr Herlin par lui-même mais c’est « mr Herlin candidat à la présidence de l’UMP » (certes, sans se faire d’illusions) mais en espérant que les medias vont se braquer sur lui et qu’il pourra, avec une grosse amplification , faire passer certaines contre-vérités.
                      Raisonnement mensonger pour provoquer une indignation et un rejet massif de la Securité Sociale en faisant, entre autre, croire aux salariés que ce sont eux qui payent les cotisations patronales (en plus des cotisations salariales) et attiser leur colère.
                      Je ferai remarquer que le discours est le même concernant la mutuelle entreprise (soit-disant payée intégralement par le salarié) , les titres-restaurants (soit-disant entièrement payés par les salariés) et toutes sortes d’acquis sociaux ….
                      Allez dire à un salarié qui quitte une entreprise et dont le tarif mutuelle double , qu’en réalité lorsqu’il était dans l’entreprise son patron n’a jamais rien payé pour sa mutuelle, que c’était des jeux d’écriture !
                      De même quand vous dites que la securité sociale est chère parce que la part patronale (la plus lourde) est en fait, payée par le salarié; vous ne vous êtes même pas posé la question de savoir pourquoi un retraité qui quitte son entreprise (donc n’a plus de charges patronales à payer selon votre faux raisonnement) et risque de vivre plus de 20 ans, en ayant davantage de soins médicaux qu’en activité, paye très peu de cotisation de sécurité sociale. Qui paye pour lui alors ?
                      Vous voyez que votre raisonnement ne tient pas la route. C’est bien l’ex-patron du retraité qui a financé la plus grosse partie de sa securité sociale non seulement pendant qu’il était dans l’entreprise mais, par avance, pour la periode de retraite.

                    • Richard-ump
                      Parle moi de ton enfance, je peux t’aider, j’ai une blouse blanche et je mesure 193 cm

                • « leur adhésion au rejet »

                  et leur rejet de l’adhésion à l’UMP?

            • Pas prêt de voter pour ce parti de menteurs, traitres et incompétents.

  • Bon, si lui il préside l’UMP
    Si son programme est officiellement celui de l’UMP
    Si il se présente aux présidentielles avec ce programme
    Si il prévoit d’appliquer sans concession ce programme
    Je vote UMP et pour ce gars.

    Sauf que ces SI ne (sans doute) seront pas.

  • 2 choses :

    1- Al Pacino dans Scarface : « Et toi, tu as le Manche ? Si t’as pas le manche alors tu crèves ! »
    J’ai pas l’impression que M.HERLIN a le manche ! ……………. Dommage…

    2- Pour certains commentateurs se sentant plein de « puissance » viril à critiquer sans agir avec un mépris très bourgeois :
    Le pessimisme est de nature (d’humeur), l’optimisme de volonté. (Emile CHARTIER)

    Ciao

  • Mais qui s’inquiète des programmes ou des opinions des seconds couteaux des partis politiques ?

    Que les libéraux se rassemblent et fondent UN parti crédible, avec une vision libérale dégagée de toute démagogie, avec un leader crédible et carrismatique qui parle au nom des libéraux !

    S’il parvient à rassembler suffisamment d’électeurs, alors ils deviendra assez puissant pour nouer une alliance avec un ou plusieurs de nos grands partis de carriéristes démagogues afin d’imposer un minimum de bon sens libéral dans un programme de gouvernement.

    Quelle influence peut espérer avoir un individu isolé dans un parti de politiciens plus soucieux de ne pas froisser leurs électeurs que d’efficacité et jouant tous des coudes pour obtenir les meilleurs places ?

  • « Je considère qu’un binational qui a commis un crime grave ou est multirécidiviste doit être déchu de la nationalité française et expulsé. Ca va faire un grand coup de balai. »

    Le reste je suis d’accord, mais pas ça. L’Egalité telle que la veut les socialistes est un mirage, en revanche, l’égalité devant la justice est elle indispensable. Pourquoi à crime égal un binational serait déchu de sa nationalité et pas un français simple? Quelle différence concrète y a t’il? Surtout que si la position est déjà moyenne concernant les étrangers, concernant les binationaux c’est carrément limite. Dans la mesure où si l’on accorde la nationalité à une personne, qu’elle soit binationale ou pas, elle doit être considérée comme française à part entière et donc être jugée en française à part entière, sinon c’est qu’il y a plusieurs niveaux de citoyens, et là on s’engage dans quelque chose de dangereux…

    • Je suis choqué par ce relan de FN pour quelqu’un qui se dit libéral et par l’expression « coup de balai ».

      Mais pour l’égalité, votre argument a une faille : on ne peut déchoir un français qui n’a pas d’autre nationalité. On peut donc considérer que la déchéance concerne tout le monde, mais qu’on est obligé de réintégrer le français si aucun pays ne lui accorde une autre nationalité.

  • Si je résume, on a un héro qui ambitionne de:

    – tuer Fillon de Némée pour devenir lui-même le lion;

    – battre à la course la biche Marine Cérynie aux sabot d’arien ;

    – remporter la ceinture d’Hypolite-président;

    – saisir par les cornes et dompter les médias crétins de Minos;

    – tout ça pour dans la foulée ligoter et contrôler l’énorme et terrifiant déficit d’Erymanthe;

    – nettoyer les subventions d’Augias;

    – vaincre le syndicalisme de Lerne dont les têtes coupées repoussent sans cesse;

    – abattre au passage les innombrables politiciens véreux de l’hémicycle de Stymphale;

    – capturer les mangeurs de prestations sociales de Diomède;

    – vaincre Géryon la sécurité sociale aux trois corps et six branches;

    – rapporter le référendum d’or du jardin suisse des Espérides;

    et descendre dans l’enfer de la communauté européenne pour enchaîner le cerbère aux trois têtes Barroso-Schultz-Juncker.

    Et là à voir les douze travaux qui s’annoncent dantesques, quand le héro s’avance sortant de l’ombre et que tout le monde attend au moins le demi-dieu Her-cule, on voit arriver le semi-homme Her-lin.

    La mythologie franco-libérale, c’est bien sympa les cocos, mais ça reste de la mythologie……..

  • « La dispersion de ses moyens, en voulant s’insinuer dans tous les domaines de la vie quotidienne, a conduit à son affaiblissement »
    « le « mariage pour tous » détruit la notion de mariage et de famille »

    L’Etat n’a pas à définir les notions de « mariage » et de « famille ». Ca ne rentre pas dans ses fonctions régaliennes.

    Le mariage ne devrait être rien d’autre qu’un contrat entre 2 individus. Et ne regarde donc pas l’Etat. Si 2 homosexuel(le)s veulent contracter entre eux : grand bien leur fasse. Ce ne sont pas mes affaires. Et j’irai même plus loin : si 15 individus veulent contracter entre eux : grand bien leur fasse. Ce ne sont pas mes affaires non plus.
    L’Etat ne devrait intervenir que si, et seulement si, la liberté ou la capacité d’un des contractants à contracter était bafoué (mariage forcée). Le reste ne le concerne pas.

    La famille relève du domaine du privée. Encore une fois, ce n’est pas dans les fonctions régaliennes de l’Etat de définir ce qui doit être fait ou non.
    Si 2 homosexuel(le)s veulent avoir des enfants grâce aux progrès des sciences biomédicales : grand bien leur fasse ! Du moment que je ne finance leurs choix de vie avec mes impôts, cela ne me concerne pas.

    ***

    Bref, « libéralisme » économique proclamé et dirigisme sociétal assumé : rien de nouveau dans le paysage politique français …

    • Bonjour jeune homme,

      Vous écrivez ‘L’Etat n’a pas à définir les notions de « mariage » et de « famille ». Ca ne rentre pas dans ses fonctions régaliennes’. Cela suppose a contrario que ce qui rentre dans les fonctions régaliennes doit être réglementé par l’Etat. Mais qu’est-ce qui fait qu’une fonction est régalienne ? Si c’est ce qui est indispensable pour le fonctionnement d’une société, on peut penser que la famille, étant à la base de la société, et indispensable à son existence sauf dans un univers communiste à la Platon, mérite protection de la part de l’Etat. Et, comme vous semblez admettre que l’Etat doive protéger les victime de violence (lutte contre mariages forcés), ne peut-on pas penser que le bien être des enfants mérite aussi protection, car ils ne sont pas une marchandise ?

      Sinon, je reconnais votre logique lorsque vous écrivez ‘Si 2 homosexuel(le)s veulent contracter entre eux : grand bien leur fasse. Ce ne sont pas mes affaires. Et j’irai même plus loin : si 15 individus veulent contracter entre eux : grand bien leur fasse’. C’est ce que nient souvent les partisans du mariage homosexuel et ce que pensent souvent les adversaires. Vous êtes honnête, je vous en remercie.

      • Les fonctions régaliennes de l’Etat sont :
        – la justice,
        – la police,
        – et l’armée.
        Ces structures doivent défendre les droits naturels des individus, ni plus ni moins. C’est-à-dire ceux énoncés dans l’article 2 de la DDHC de 1789 :
        « Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »

        L’Etat n’a pas à supporter un mode de vie devant un autre, tant qu’aucun d’eux ne contrevient aux droits naturels d’autrui. Son rôle comme énoncé dans l’article, 2 de la DDHC de 1789, précité est « la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme ».

        AMHA vous ne différez pas tant des communistes que vous semblez le croire. Eux aussi ont une cause qu’ils estiment supérieure à toutes choses, et estiment que c’est à l’Etat de la supporter, par la contrainte légale s’il le faut.

        Vous nous dites qu’il faut défendre le bien des enfants. C’est très noble de votre part. Mais je vous ferez la réponse standard : « Qui définit ce bien ? » Vous ? Moi ? Le premier communiste venu ? Le premier homosexuel venu ?
        Pour ma part, en matière de protection des incapables légaux (enfants, fous, vieillards, etc.), l’Etat ne devrait garantir à ces derniers que le respect de leur intégrité physique (lié à la propriété de soi) par les personnes en ayant la charge. C’est-à-dire de l’observable objectivement : Sont-ils bien nourris ? Sont-ils soignés ? Ne sont-ils pas battus ? etc.

        Exiger que l’Etat doit-être garant du respect d’une intégrité morale, comme ce que vous semblez le supporter, serait la porte ouverte à tous les abus et à l’arbitraire. Ce que combat, avec force, le libéralisme.

        • (Je suis un autre Olivier.)

          J’ai une vision du libéralisme dans laquelle le résident de l’Elysée ne construit pas la langue française & l’élément fondamental du mariage est la présomption de paternité, & que signifie la présomption de paternité avec des personnes du même sexe?

          Dans l’ensemble, je trouve intéressants les propos de Ph. Herlin.

          En ce qui concerne les détails, le chèque-éducation peut comporter plus d’inconvénients que d’avantages: baisse du niveau des bons établissements, montée des prix… & tant que l’on reste dans un système où la scolarisation est obligatoire & où il existe des écoles étatiques, il est logique que l’Etat s’intéresse aux programmes.

          Concernant le FN, il me semble aussi plus libéral au plan municipal.

  • J’ai pas réussi à lire tous les commentaires sur le salaire complet. Mais une chose est certaine, il y a ce qu’il se voit et ce qu’il ne se voit pas comme disait l’autre, malgré l’avalanche d’impôts et de taxes qui nous sont tombés sur la gueule ces 20 dernières années (au moins) il y a un truc qui n’a presque pas varié depuis l’introduction de la CSG : la part du net est toujours proche des 75% du brut…

    Quand un impôt se voit et qu’il augmente les gens gueulent et protestent d’où l’imagination débordantes des socialistes de tous les partis pour inventer avec les experts de la dissimulation de Bercy des impôts camouflés et de mélanger ce qui relève de la cotisation avec ce qui relève de l’assurance.

    Le salaire complet permettrait à tous de bien comprendre comment notre système collectiviste nous baise au nom d’une redistribution festive et écocitoyenne alors qu’on paie très cher des services poublics aussi pléthoriques qu’inefficaces voire inutiles.

    • Bonjour Duff
      Le moosieur de l’UMP te dis que non. Pas de transparence.
      C’est vrai que l’UMP a été au pouvoir depuis un bail et qu’il a voté des budgets systématiquement en déficit.
      Et puis la transparence avec les casseroles actuelles…
      oh wait

      • certes mais associer l’échec d’une politique a un parti n’a pas de sens, c’est aux hommes qu’il faut imputer les responsabilités et donc qui méritent de dégager. Que ça plaise ou non l’UMP ne disparaîtra pas et revendra au pouvoir dès que les socialistes auront achevé la France.

        • Ben évidemment qu’il seront là, ils sont subventionnés donc il y a une prime aux parties en place.
          Faut pas se leurrer, le libéralisme cette inconnu en france doit faire 1% des voix en france.
          Et encore j’ai un copain qui se dit libéral, il dit » la bonne politique c’est de subventionner les entreprises »
          C’est pas gagné 🙁

  • http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/13/christian-estrosi-j-ai-decide-de-me-porter-candidat-a-la-primaire_4437928_823448.html

    Christian Estrosi donne une ligne directrice pour l’UMP

     » je ne serai pas candidat à la présidence de l’UMP. En revanche, j’ai décidé de me porter candidat à la primaire pour faire vivre un projet gaulliste. Je veux défendre l’héritage du général de Gaulle, qui reste un trésor autour duquel doit se construire la France d’aujourd’hui et de demain.

    Il faut mettre un terme à la déliquescence nationale organisée par le pouvoir socialiste. Je suis pour une réindustrialisation de notre pays ; une réaffirmation de la grandeur de la France ; une évolution de l’Europe qui remet les nations en avant ; un contrat de sécurité entre l’Etat et les Français pour en finir avec le laxisme ambiant, libérer le travail et promouvoir un Etat protecteur. »

    • Blablablabla
      Hé Richard, on est sur un site libéral, pas gaulliste.
      Parce que de gaulle libéral, c’est une vue de l’esprit.
      C’est pas lui qui disait « la politique ne se fait pas à la corbeille »
      de gaulle et sa participation au GPRF (la secu, creation de l’ena, nationalisation)
      de gaulle de mongeneral
      de gaulle et le SAC
      de gaulle et sa gestion calamiteuse de l’indépendance de l’algerie.

      oh wait

    • « un contrat de sécurité entre l’Etat et les Français »

      Oui Richie, on avait bien compris que l’UMP ne propose pas un contrat de liberté entre l’Etat et les français.
      La sécurité proposée en lieu et place, ça n’est pas gratuit, n’est-ce pas, et l’Etat UMPS nous la fait trop chère. De plus, elle n’est même plus au rendez-vous la sécurité et de toute façon, sauf pour les élus qui se votent des augmentations de revenus, des retraites chapeaux et des amnesties, le tout à nos frais.
      Moi, je peux et veux organiser ma propre sécurité et je n’ai pas besoin que l’Etat s’occupe de mes affaires.

  • Avant l’été, Philippe Herlin avait annoncé poser sa candidature (une candidature libérale) pour la présidence de l’UMP.
    Qu’en est-il aujourd’hui ?
    A-t-il été disqualifié par le Politburo stalinien de l’UMP ?

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Dans Woke fiction - Comment l'idéologie change nos films et nos séries, Samuel Fitoussi* élabore une critique libérale du wokisme et de son impact sur le monde du cinéma et de la série. Un entretien réalisé par Baptiste Gauthey, rédacteur en chef de Contrepoints.

Contrepoints : Bonjour Samuel Fitoussi. Dans les dernières années, de nombreux essais politiques ont été publiés sur la question du wokisme. Pourquoi avoir choisi d’écrire sur ce sujet, et qu’est-ce qui fait l’originalité de votre ouvrage ?

Passionné de cinéma,... Poursuivre la lecture

Nicolas Forissier est député (deuxième circonscription de l'Indre) au sein du groupe Les Républicains.

Entretien réalisé par Baptiste Gauthey.

 

Contrepoints : Bonjour Nicolas Forissier. Vous êtes un représentant de l’aile libérale de la droite française. Mais la droite est-elle encore libérale ?

Nicolas Forissier : Je ne sais pas si elle l’est encore, mais je dirais qu’elle l’a été et qu’elle devra l’être dans le futur. Il ne faut pas oublier que la droite gaulliste et libérale a gouverné, à la louche, 65 % d... Poursuivre la lecture

 

Contrepoints : Bonjour Shannon Seban. Tout d’abord, quelle est la situation en Seine-Saint-Denis après ces quelques jours d’émeutes ?

Shannon Seban : En Seine-Saint-Denis, le bilan est très lourd. À Rosny-sous-Bois, ville dans laquelle je suis élue, le centre commercial Rosny 2 a été la cible de pillages et le commissariat de police a été dégradé. À Aubervilliers, 12 bus de la RATP ont été brûlés. À Saint-Denis, le centre administratif de la commune a été ravagé. À Clichy-sous-Bois, la mairie a été incendiée. Et la liste ... Poursuivre la lecture

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