Les quatre biais de l’électeur : (2) Le biais anti-étrangers

Au travers d’une série d’articles, voici les quatre biais de l’électeur décrits par l’économiste Bryan Caplan.

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Les quatre biais de l’électeur : (2) Le biais anti-étrangers

Publié le 10 juin 2014
- A +

Par Emmanuel Bourgerie

mondialisationDans son ouvrage The Myth of the Rational Voter, Bryan Caplan expose quatre biais que l’on retrouve systématiquement chez les électeurs.

En tant qu’économiste, il s’est particulièrement attardé sur les points où les économistes et le grand public (et par extension les hommes politiques) sont systématiquement en opposition. Ces biais sont le biais anti-marché, le biais anti-étrangers, le biais pro-emploi et le biais pessimiste.

Je vous fais découvrir ces quatre biais à travers une série d’articles. Que vous soyez démocrate convaincu ou sceptique, il est important de combattre ces idées fausses qui nuisent au débat démocratique et poussent les politiques à prendre de mauvaises mesures sous les applaudissements de la population.

Le biais anti-étrangers s’applique tout autant sur la question des immigrés que sur la question du libre-échange.

L’immigration est un sujet sensible – mon article sur l’immigration me l’a prouvé en recevant une tonne de retours négatifs. Les lois anti-immigration violent pourtant les libertés les plus fondamentales de l’individu. Au nom de quoi empêcherait-on quelqu’un de se déplacer, de travailler ou de se loger simplement parce qu’il n’est pas né du bon côté de la frontière ? Du point de vue d’un libéral, n’est-ce pas légèrement contradictoire de s’opposer aux libertés d’un individu parce que notre État-providence est mal ficelé ?

De plus, comme Ben Powell l’explique, les immigrés ne sont pas un poids pour l’économie, ne font pas monter le chômage et ne font pas baisser les salaires des natifs. S’il y a un débat parmi les économistes sur les effets néfastes de l’immigration, c’est sur des questions sociales ou politiques, mais pas économiques.

Sur la question du libre-échange, Paul Krugman a un jour déclenché la colère de ses supporteurs en disant :

« S’il devait y avoir un credo parmi les économistes, il contiendrait certainement les affirmations « Je comprends les avantages comparatifs » et « Je soutiens le libre-échange ».

Que sont les avantages comparatifs ?

C’est une théorie de Ricardo qui explique que même si votre voisin est plus productif que vous dans tous les domaines, si chacun se spécialise dans ce qu’il fait de mieux, alors les deux seront plus productifs et dégageront des ressources pour créer de nouvelles richesses. Les fameux produits chinois nous ont permis en réalité d’acquérir tout une série de biens à faible prix et ont donné aux Français un bien plus grand pouvoir d’achat.

Est-ce que pour autant le libre-échange ne signifie pas l’asservissement des pays pauvres ? On serait tenté de le penser au premier abord, mais ce serait fermer les yeux sur la réalité historique du pays. Est-ce qu’avant l’ouverture aux marchés mondiaux la Chine était un pays riche avec des travailleurs heureux, un bon niveau de vie et de bonnes conditions de travail ? Non, absolument pas. C’était un pays dans la misère et la famine. La différence de niveau de vie entre les jeunes générations de Chinois et leurs parents ne laisse aucun doute quant aux bienfaits du libre-échange.

Enfin, l’obsession (française ?) envers la balance commerciale est un autre aspect de ce biais. Comme l’explique Jean-Marc Daniel, un pays qui exporte plus qu’il n’importe est un pays qui préfère l’épargne à la consommation, et un pays qui importe plus qu’il n’exporte est un pays qui préfère la consommation à l’épargne. Ni l’un ni l’autre ne sont mauvais en soi.

Si les Français se tournent plus vers l’épargne, ils arrêteront d’acheter des frigos allemands et leur épargne servira à investir dans les entreprises françaises, ce qui les renforcera dans leur compétitivité à l’export. Quoiqu’il en soit, la balance commerciale entre deux pays n’est autre que le reflet du choix collectif de chaque population. Avoir une balance positive n’est pas une bonne chose en soi, pas plus qu’une balance négative n’est une mauvaise chose en soi.


Sur le web.

Lire aussi : Les quatre biais de l’électeur : (1) Le biais anti-marché

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  •  » les immigrés ne sont pas un poids pour l’économie, ne font pas monter le chômage et ne font pas baisser les salaires des natifs. »

    Oui, dans un pays où l’on dispose d’un salaire minimum, il est difficile de faire baisser les salaires. En revanche, il est facile de diminuer les conditions de travail et de complètement geler une rémunération moyenne. Mais je dois rêver et les cuistots de 90% de la restauration parisienne sont sûrement Srilankais par hasard…

  • « Si les Français se tournent plus vers l’épargne, ils arrêteront d’acheter des frigos allemands et leur épargne servira à investir dans les entreprises françaises, »

    Les Français épargnent beaucoup, et leur épargne ne va pas s’investir dans les entreprises françaises. Elle va en immobilier et en OAT via l’assurance-vie. En fait, les Français hurlent quand les fleurons partent à l’étranger, mais encore plus contre leurs compatriotes qui en posséderaient et en toucheraient les dividendes.

    • La déclaration du patrimoine de nos ministres a été très éclairant sur ce point. Comme de celui de Fillon (droite).

  • « S’il y a un débat parmi les économistes sur les effets néfastes de l’immigration, c’est sur des questions sociales ou politiques, mais pas économiques. »
    Comme si les choses étaient si simples et les domaines sociaux, économiques et politiques étanches !
    Les questions sociales ont un coût !
    Les questions politiques ont un coût ! Notamment en terme de cohésion d’une société.

    Vous faites partie de ces libéraux qui ne raisonnent que par l’économique. C’est un raisonnement étroit et qui donne des arguments à tous les anti-libéraux (et Dieu sait qu’ils sont nombreux !).

    Et, pour en revenir aux coûts, les professeurs d’économie Jacques Bichot, Gérard Lafay et Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, estiment le coût de l’immigration et de son intégration (éducation, formation professionnelle, logement, santé, lutte contre la délinquance, maintien de la sécurité, etc.) à 36 milliards d’euros par an. Soit 80 % du déficit public, 13.5 % des dépenses publiques, 3.5 fois le « trou » de la sécurité sociale.
    Maurice Allais estimait à quatre fois son salaire annuel le coût d’installation d’un immigré.

    • « Vous faites partie de ces libéraux »

      En même temps, sans vouloir faire de procès d’intention, l’auteur ne vit pas en France, est un ancien de EELV et ne fait pas la différence entre se percevoir libertarien et être libertarien…
      Je recommande au minimum la circonspection.

      • En quoi le fait que l’auteur ne vive pas en France est pertinent ? En quoi le fait qu’il soit ex-EELV est pertinent ? En quoi n’est-il qu’un libertarien en apparence ?

        Je recommande au minimum la fin des attaques ad-hominem gratuites et de la réflexion.

    • Et quel est le cout d’un Français ? (éducation, logement, allocations, délinquance…)
      Certains devraient être plus français que d’autres non ?
      Ah oui, sur une balance, il y a 2 plateaux…
      Au fait, à 70 ans, on coute 2x plus cher en dépense santé qu’à 50 ans. Faut-il expulser les vieux, qui, à la différence des immigrés ne contribuent plus à la collectivité ?

      Le problème, c’est bel et bien le socialisme.

      Quant à parler de Allais, parle-t-il de l’installation organisée par l’État, comme ce fut le cas dans le passé ou tout simplement l’installation aux frais de l’immigré, ce qui est le cas lorsque l’immigration est libre ?
      Les frontistes devraient arrêter de citer Allais comme ça. Je doute qu’il ait apprécié que les nationaux-bolchéviques cherchent à s’approprier son nom et son héritage…

      • @ abitbol : je n’ai remarqué qu’après avoir posté le CV de l’auteur de l’article. Erreur de ma part. La circonspection est effectivement de mise.

        @ph11 :
        primo – Je n’ai fait que répondre avec des données chiffrées à une affirmation gratuite. Evidemment chaque Français a un coût pour la collectivité. Maintenant, si vous n’êtes pas capable que certains coûts sont plus élevés pour certains (les Zep par exemple…).
        Secundo : j’ai insisté sur le fait qu’il était important de ne pas laisser de côté les facteurs sociaux et politiques.
        Tertio – j’aime bien débattre (c’est comme ça que la réflexion avance) mais pas me faire insulter gratuitement. Ce n’est pas parce que mon post ne va pas dans votre sens que je suis « Frontiste » ou encore « national-bolchevique ».

  • Les électeurs se rendraient coupables de quatre biais dans leur activité de votant. Il est vrai que pour un politicien, les électeurs qui ne votent pas pour lui sont simplement de mauvais électeurs.
    Ses biais attribués aux électeurs serait dues à une « irrationalité rationnelle », disons qu’ils se complairaient dans une certaine ignorance.
    Comme si cette ignorance n’était pas organisée par le discours des politiques, leurs mensonges, leurs trahisons, leur propre incompétence. Quand on dit et on fait n’importe quoi, surtout le contraire de ce qu’on a dit, il ne faut pas s’étonner que l’électeur soit taquin…
    Mettons cartes sur table, que les dirigeants de ce pays nous étalent toutes les statistiques sur l’immigration, tous les chiffres, etc… Les belles théories, ça suffit.

  • « Du point de vue d’un libéral, n’est-ce pas légèrement contradictoire… ».
    Tout est dit: « Du point de vue d’un libéral »…
    Comme disait Pierre Boutang: « la liberté, ce n’est ni le LIBERAL, ni le libertaire, ni le libertin ».
    Et je me permettrais d’ajouter: ni le libertarien.

    Ev.Saint Jean, chap 8 ; verset 31 – 36: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

  • L’auteur nous dit qu’avoir une balance commerciale (et des paiements) n’est pas un problème en soi. Ce n’est vrai qu’à deux conditions (qui ne sont pas remplies en France) : Un déficit est possible si cela se traduit par une consommation diminuée qui engendre une épargne. Ensuite que cette épargne s’investisse dans l’économie du pays.
    Rien de tel en France. Le déficit de la balance commerciale ne s’investit pas mais se consomme ! La France consomme 12% de plus qu’elle ne produit … et elle emprunte la différence !
    Il est évident que cette situation ne peut durer et va engendrer une crise de la dette.

  • Pour les libéraux CLASSIQUES, un pays est une entreprise qui, entre autres, détient un titre de propriété sur un territoire (incluant ses ressources) reconnu par les nations avoisinnantes. L’État détient également la propriété de tout ce qui est Public: certains bâtiments, certaines sociétés, etc. Cette propriété appartient légalement à part égale à chaque citoyen. En d’autres mots, chaque citoyen est un propriétaire-actionnaire à part égales d’une entreprise qui détient des capitaux réels.

    Dans cette perspective, l’assemblée des propriétaires peut accepter des immigrants si l’émission d’une part de propriété supplémentaire (occasionnant une dilution de la laveur de leurs parts actuelles) vaut la chandelle de l’avantage que l’immigrant apporte avec par exemple ses capitaux, son talent, son intelligence ou sa force de travail.

    En contraste, le néolibéral considère que le territoire d’un pays devrait être accessible à tous les êtres humains: c’est simplement parce que dans un système de monnaies fiduciaires, l’immigration n’a absolument aucune incidence sur la répartition des ressources, du territoire et sur le pouvoir d’achat. Dans un système de monnaies fiduciaires, la propriété de l’État n’est qu’une illusion. L’organe capable d’imprimer des billets à l’infini possède virtuellement tout. En d’autres termes, dans un système de monnaies fiduciaires, la propriété n’a aucune signification et tout ce qui compte, c’est les connivences que vous pouvez avoir avec le plus de gens possible le plus près possible de la presse à billets.

    Dans cette perspective, l’limmigration n’est pas une dilution des capitaux, mais simplement un esclave supplémentaire pour votre système.

    • « Pour les libéraux CLASSIQUES, un pays est une entreprise »

      What ???

      « Cette propriété appartient légalement à part égale à chaque citoyen. En d’autres mots, chaque citoyen est un propriétaire-actionnaire à part égales d’une entreprise qui détient des capitaux réels. »

      What ???

      Un pays-entreprise où la foule devient une organisation hiérarchisée et la propriété collective, c’est la vision du monde selon les marxistes.

      • Peut-être que je vous l’apprends, mais l’État-propriété est un concept qui date de bien avant Marx.
        D’autre part, peut-être que je vous l’apprends aussi, mais la très vaste majorité des entreprises privées sur toute la planète appartiennent à des groupes d’actionnaires et non à des propriétaires uniques.

      • Hey j’ai répondu trop vite! Je n’avais pas réalisé que j’avais affaire à ph11 un néolibéral, grand défenseur de la gouvernance autoritaire.
        Et puis mon cher, as-tu fini par lire Rothbard ou VonMises? Peut-être un jour adhèreras-tu l’anarco-capitalisme 😉

    • J’ai voulu critiquer ce post, mais je n’ai même pas su où commencer. Ce qui tient lieu de raisonnement est erroné, les concepts n’ont rien à voir avec la réalité, et le but même du commentaire de RL est manifestement de lui permettre de s’exprimer, comme on exprime l’eau d’une éponge. Résultat : une flaque d’eau malpropre.

      • Une critique qui n’apporte rien de constructif… bah… ça n’apporte rien de constructif.

      • J’ai eu exactement le même sentiment.

      • Traiter l’État comme une entreprise, ça n’a rien d’erroné. À titre d’exemple, c’est ce que Thatcher a fait. Puis quand on est propriétaire d’une entreprise parmi un groupe d’actionnaires, il est tout à fait possible d’exercer des pressions sur l’administration pour réduire les dépenses, augmenter les revenus et même diminuer la taille de l’entreprise.

        Je crois que vous n’êtes pas capable de critiquer simplement parce que vous n’êtes pas capable de comprendre l’idée. Probablement que vous ne connaissez que l’école keynésienne et qu’une telle approche vous est inconnue.

  • « Les fameux « produits chinois » nous ont permis en réalité d’acquérir toute une série de biens à faible prix et ont donné aux Français un bien plus grand pouvoir d’achat. »

    Les produits chinois ont surtout permis de masquer une énorme perte de pouvoir d’achat sur ce que nous produisons localement. Si on devait à nouveau payer les produits chinois aux coûts de production européens, il y aurait un très gros malaise.

    On aurait du en contre-partie concevoir et fabriquer des produits de haute technologie et nous enrichir en conséquence. Mais la politique économique européenne a doublement échoué : notre capacité de produire de la haute technologie n’a pas vraiment augmenté et on est concurencé par les chinois dans ce domaine, et les bénéfices en terme de croissance ont été dilapidés dans les gabégies gouvernementales.

    Nous replier sur nous même n’est plus une option. Il ne nous reste plus qu’à vendre les bijoux de famille.

    • On ne doit vendre ses bijoux de famille que si les fonds ainsi obtenus peuvent être mieux rentabilisés. Tant qu’on n’aura pas un gouvernement qui libérera, au prix de ces bijoux, l’entreprise et la création de richesse, il ne sert à rien de les vendre.

      Et de plus il vaudrait mieux essayer de tirer quelque chose du service trois pièces hollandais en le tordant un bon coup qu’en le mettant sur le bon coin.

      • Salut
        Les bijoux de famille… quand je vois que le pont des arts s’écroule pour qques cadenas.
        On est foutu on bouffe trop…

        LOL

      • Je ne sais pas combien « ma tante » va donner pour le service 3 pièces hollandais ? Peut-être Poutine fera une offre pour décorer sa datcha ?

    • Si l’on en juge par le montant du déficit publique, les bijoux de familles sont virtuellement déjà vendus.

    • « Il ne nous reste plus qu’à vendre les bijoux de famille. »

      Bonne chose.

  • « les problèmes aboient, les libertariens passent »

    Les libertariens et les libéraux tant qu’ils focalisent sur l’économie ne peuvent rien résoudre en dehors de leur paroisse car la gouvernance sociale est une idée purement politique. L’économie est secondaire.

    Il serait bon qu’ils reconnaissent, malgré les affinités naturelles, et leur amour du radicalisme, que leur seul « esprit politique commun » c’est l’esprit d’entreprise et d’aventure, qu’il convient de préserver dans la société.

    Il n’est donc pas évident que libéraux et libertariens soient tous au même diapason politique.
    Prenez le Tea Party: une moitié est favorable à la légalisation des statuts immigrés illégaux, l’autre pas.

    Inutile d’attaquer Le Pen sur une position qui ne fait même pas l’unité dans les propres rangs.
    Il est important de nuancer le propos…. pour faire vivre l’esprit.

    • J’aurais de dire « oui et non » 😀 Il est vrai que parler d’économie endort les gens, mais c’est bien dommage car justement quand on comprend les mécanismes économiques on se rend compte qu’ils sont à l’œuvre absolument partout. C’est un dilemme, je veux bien le reconnaitre 😀

  • 4 billets alors…encore 3 🙂

  • « mon article sur l’immigration me l’a prouvé en recevant une tonne de retours négatifs. Les lois anti-immigration violent pourtant les libertés les plus fondamentales de l’individu. Au nom de quoi empêcherait-on quelqu’un de se déplacer, de travailler ou de se loger simplement parce qu’il n’est pas né du bon côté de la frontière ? Du point de vue d’un libéral, n’est-ce pas légèrement contradictoire de s’opposer aux libertés d’un individu… »

    Allez Manu, tu ouvres google, tu tapes « arabie saoudite émigrés », très intéressants articles tu vas voir sur ce qui te préoccupes… Puis tape « qatar émigrés » encore un hit à la Psy !!!! Tu peux aussi essayer avec « chine émigrés » mais là le eelvert-ouais un peu rouge quand même va moins la ramener…

    Tu vois en quelques secondes je t’ai trouvé des VRAIES luttes pour mobiliser tes énergies !!!

    Mais je vous connais les verts, la norvégienne, le cantat, la du camping-des-flots-bleus, vous votre lutte c’est l’anti-France avant tout… Beaucoup de « libéraux » en fait, à aimer Thatcher ou Reagan et à oublier leurs patriotismes – jusqu’à copier De Gaulle et sa politique de la chaise vide !!! Même Hayek a appelé son école « l’école autrichienne » !!!

    Mais la France à PULVERISER !!!

    Accords d’Evian – ne pas confondre avec Vichy… – approuvés par 91% de français lors d’un référendum… Sacré peuple de racistes colonialistes n’empêche…

    Bref tout ceci n’est que de la propagande à la Michelet tout occupé à noircir le moyen âge pour nous faire trouver la république belle… Rien de vrai, de la pure intox pour dévaloriser ce pays, De Gaulle ce fumiay qui avec Adenauer a commencé la réconciliation avec l’Allemagne… C’est un exemple mais des arrangements avec l’Histoire ici sur ce site j’en ai lu plein, moi qui ai adoré les Jacques Heers, les Leroy Ladurie, les Régine Pernoud, ceux qui ne cherchent pas ce qui pourraient arranger leurs -ismes mais plutôt une approche de la Vérité…

    J’ai honte de l’article au dessus que je viens de lire…

    • Merci !

      De toute façon quelqu’un qui adore Jacques Heers et autres médiévistes ne peut pas être mauvais 😉

      Sur les questions coloniales, je vous conseille (mais vous l’avez sans doute lu) « Pour en finir avec la repentance coloniale » de Daniel Lefeuvre.

    • « Mais je vous connais les verts […] »

      Ca tombe bien, Emmanuel n’est ni vert, ni tout ce que vous décrivez.

      « vous votre lutte c’est l’anti-France »

      Définissez « anti-France ».

      « à aimer Thatcher ou Reagan  »

      Ca tombe bien, Emmanuel n’est ni un fan de l’une ni un fan de l’autre.

      « à oublier leurs patriotismes »

      Le patriotisme c’est l’amour d’une nation, pas l’amour de son Etat. La critique de Emmanel de l’intervention de l’Etat dans la réglementation des mouvements des gens n’est pas incompatible avec du patriotisme.

      « Même Hayek a appelé son école « l’école autrichienne » !!! »

      Ce n’est pas lui qui a donné ce nom à cette école. Et l’école autrichienne ne se fait absolument pas promotrice de patriotisme.

      J’ai honte de ce commentaire que je viens de lire.

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