La modération est-elle une censure ?

La modération de commentaires sur les sites privés n’est pas une censure : la censure interdit une opinion en tout lieu, alors que la modération ne l’exclut que de son territoire.

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censure.jpg licence CC/ credits Isaac Mao

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La modération est-elle une censure ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 mai 2014
- A +

Par Baptiste Créteur.

censureInternet est un formidable espace d’expression. Prenons l’exemple de Contrepoints, pure player de l’information en ligne, sans doute impossible à lancer au format papier. Mieux : Internet est un espace d’interactions, permettant de réagir instantanément aux articles sous la forme de commentaires, puis de répondre aux commentaires, et prendre part aux discussions sous un article ou sur un forum.

Mais alors que de nombreux sites ouvrent des espaces de discussion et de commentaire, d’innombrables commentateurs s’estiment victimes de censure. Commentaires publiés tardivement, voire supprimés ; messages de la modération ; bannissements ; à chaque fois qu’ils sont exclus du débat, les commentateurs deviennent d’ardents défenseurs de la liberté d’expression.

C’est que la liberté d’expression est mal comprise. Elle ne dit pas que chacun a le droit d’utiliser la parole, les panneaux d’affichage et les journaux des autres comme tribune, mais que chacun a le droit d’exprimer son opinion avec tous les moyens qu’il trouvera pour le faire. La censure, par opposition, est l’interdiction de l’expression d’une idée donnée.

Cela crée toute la différence entre la censure sous certains régimes et l’exclusion de certains commentateurs de Contrepoints : être exclu d’un espace privé où l’on était auparavant admis n’est en rien une censure. Un penseur qui n’est invité par personne n’est pas victime de censure. En revanche, il l’est s’il est interdit de l’inviter.

Dans le cas particulier où l’État invite les citoyens à s’exprimer, la frontière peut paraître plus floue qu’elle l’est en réalité : l’État devrait autoriser l’expression de toutes les opinions, surtout quand il tente de se lancer dans la démocratie participative.

La modération est tout à fait compatible avec la liberté d’expression, tant que chacun est libre de créer son propre support de diffusion. Évidemment, il y a une différence de taille entre laisser des commentaires sur un média déjà installé et créer son propre média, et il est facile d’utiliser tout argument allant de la liberté d’expression au complot médiatique pour défendre la cause du troll. Mais force est de constater que le troll a tort.

Car les modérateurs ont, eux, tout intérêt à rendre les pages aussi vivantes que possible, tout en évitant les conflits et les hors-sujets. Un commentaire bien construit autour d’arguments solides, qui contredit intelligemment, sera rarement censuré. Un commentateur qui s’exprime correctement et respectueusement et accepte à son tour la contradiction sera rarement banni. Au contraire, il sera logiquement apprécié pour sa contribution à faire avancer les idées par la critique. Le sage sait reconnaître la pensée bien construite, même chez ses opposants. Le plus souvent d’ailleurs, ce n’est pas le fond qui provoque la modération ou l’exclusion, mais la forme.

Contrepoints n’a ni le pouvoir ni l’intention d’interdire certaines idées ; il est donc fondamentalement infondé de l’accuser de censure. Mais il est des choses qu’en France, on n’a plus le droit de dire. Entre lutte contre les discriminations et lois mémorielles, la France des droits de l’homme est le pays d’origine de la majorité des demandes de retraits de tweets.

Et c’est aussi l’un de ces pays où défendre la liberté d’expression de tous est assimilé à soutenir leur cause, et où l’État contraint les sites Internet à limiter la parole au champ de ce qu’il autorise.

C’est d’ailleurs un réel danger, dont trop peu de commentateurs survoltés et de trolls baveux ont l’air conscients : à force de dénoncer la censure là où elle n’est pas et de l’accepter là où elle est, ils contribuent à brouiller le sens des mots jusqu’à ce que la réalité devienne aussi floue que sa compréhension est médiocre.

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  • Rame, rame, rameurs, ramés…

  • la différence entre la modération et la censure est le choix entre la forme et le fond . libé , le roi des forums , utilise les deux sans aucune modération et selon l’ humeur du censeur/modérateur de service.

  • Ah non, l’État ne doit pas  » autoriser l’expression de toutes les opinions ».
    L’État doit _protéger_ l’expression de toutes les opinions.

  • Quand j’aime un concept, une chose ou quelqu’un je le respecte. Et j’aime la liberté où qu’elle soit.

  • Bien dit, bon article. Chez moi, je refuse qui je veux.

  • la modération agit uniquement quan la parole dérange
    la censure , c’est quand la parole prend trop d’ampleur , une ampleur qui risque de déclencher des émeutes .
    on pourrais donc appeler cela de la préservation de système .

  • Un site libéral qui pratique la censure sort de facto du champ du libéralisme philosophique et entre dans le champ politique. La victoire de son idéologie devient sa seule préoccupation, et l’effacement des autres son objectif.

    D’ailleurs ce qui caractérise les « libéraux » sur ce site n’est pas la liberté, mais la réduction du champ d’intervention de l’état. Au niveau societal la différence entre les libertaires et libertariens est inexistante (sans-frontièrisme, métissage, nomadisme attali-compatible).

    Au final, ceux qui se réclament du libéralisme moderne sont avant tout anti-état, anti-nation, et anti-valeurs « conservatrices ».
    Sur 3 points ils ont 2 points de convergence avec les trotskistes.

    C’est bien pour ça que personnellement, je n’aime pas ce libéralisme la. Je lui préfère la liberté à l’intérieur et la protection équitable face à l’extérieur.

    • Si c’est de Contrepoints que vous parlez, vous êtes complètement à côté de la plaque.

      Quant à votre façon de généraliser en parlant des libéraux/libertariens qui fréquentent ce site : lamentable.

      Et que dire de votre comparaison avec les trotkistes ? débile.

      • Ou sont les arguments ?
        Que de l’attaque as hominem, vous avez bien révisé votre schopenhauer, vous êtes prête pour remplacer Natacha polony !

        • « as hominem » : ad hominem… sans doute une faute de frappe ou peut-être l’énervement.

          Mes arguments ? je vois un certain nombre de commentaires qui, si Contrepoints pratiquait la censure, n’apparaîtraient pas (le vôtre par exemple).

          Par ailleurs, mettre dans le même sac (négatif) les libéraux sur ce site revient à dire : tous les gros sont moches, tous les maigres sont beaux, tous les ci sont ça, etc. Mettre des étiquettes est une erreur fondamentale pour ma part.

          « Au final, ceux qui se réclament du libéralisme moderne sont avant tout anti-état, anti-nation, et anti-valeurs « conservatrices ». »

          Contrairement à ce que vous dites, le libéralisme est pour un minimum d’Etat : protection de la propriété, protection de l’individu et protection du territoire.

          Quant à aux valeurs conservatrices, si vous voulez parler des moeurs, des religions, etc. elles font partie du domaine privé et là chacun est libre d’agir, penser et croire comme il l’entend pour autant qu’il ne contraigne personne à faire de même.

        • « ad personam » tout au plus …

          L’attaque « ad hominem » n’est pas ce que vous semblez croire.

    • Un libéral ne se laisse pas utiliser contre son gré. Il n’a aucune obligation de défendre la liberté d’autrui. Il le fera en général pourtant, mais si ça n’empiète pas sur sa propre liberté/propriété. Et de même, la plupart ne sont pas anti-état tant que l’état ne se constitue qu’entre volontaires et ne les oblige pas à le rejoindre. La plupart ne refusent aucune valeur, ils refusent seulement d’en subir le prosélytisme.

      La liberté à l’intérieur — de quoi ? — et la protection « équitable » face à l’extérieur, ça me paraît bien flou et destiné à s’adapter à ce qui vous arrange sans respect pour la liberté des autres.

      • Vous postulez que « les autres » se soucient du concept vague que constituent « vos libertés ».

        Votre conception théorique du libéralisme ne résiste pas a l’instinct humain : rechercher son propre confort au détriment de ceux qui ne font pas partie de sa communauté… D’où la nécessité d’une protection.

        Le libéralisme n ‘est concevable qu’au sein d ‘une communauté homogène qui se serre les coudes par sentiment d’appartenance à un tout.

        D’où l’échec total du « vivre ensemble » qui prétend mélanger de l’huile et du vinaigre pour obtenir du chocolat au lait.

        • Je m’arrange simplement pour qu’il soit plus coûteux aux autres de ne pas se soucier de borner leurs libertés aux miennes que de les transgresser. Si suffisamment d’autres font comme moi, je n’ai pas besoin de définir une communauté de devoirs ni de me fonder sur un sentiment d’appartenance. D’ailleurs, les communautés homogènes qui se serrent les coudes, elles sont bien difficiles à établir : comment éviter les petits chefs, les pique-assiette, les fraudeurs, etc. ?

          L’instinct humain est de rechercher son propre confort. Seul l’instinct français voit plus d’intérêt à le faire au détriment de l’étranger plutôt que dans un accord gagnant-gagnant avec ce dernier. La plupart des communautés ont une tradition d’hospitalité et de troc, plutôt que de vol et de pillage.

        • Le libéralisme n’a pas besoin d’homogénéité. C’est vous qui ressentez ce besoin et insistez sur une communauté qui se serre les coudes. Contre qui ?
          Le libéralisme est inclusif. Personne ne vit aux dépens d’autrui, chacun fait ses propres choix et laisse aux autres le soin de faire les leurs.

          • Le but de ces interventions est clair comme de l’eau de roche : nous mettre dans la tête que seul le FN peut assurer la réalisation de nos idéaux. Risible, quand on voit le programme de ce parti.

        • « Votre conception théorique du libéralisme ne résiste pas a l’instinct humain »

          Je voudrais bien vous voir me le dire les yeux dans les yeux.

      •  » Et de même, la plupart ne sont pas anti-état tant que l’état ne se constitue qu’entre volontaires et ne les oblige pas à le rejoindre. »

        Si des individus et un gouvernement sont dans une situation d’échange volontaire, alors il ne s’agit pas d’un gouvernement mais d’une entreprise privée. Le seul recours pour ne pas subir la coercition d’un gouvernement est de vivre caché dans la forêt. On peut difficilement parler de volontarisme, peu importe la forme que prend un gouvernement.

    • « D’ailleurs ce qui caractérise les « libéraux » sur ce site n’est pas la liberté, mais la réduction du champ d’intervention de l’état. »

      Faux. Je suis un libéral de l’école la plus classique qui soit, et un catholique de l’école la plus vaticane qui soit. Je défends la liberté parce qu’elle est sacrée ET parce qu’elle est facteur de paix et de prospérité. Les deux ensemble. Je ne me reconnais en aucune manière dans votre description du lectorat de Contrepoints. Et si j’en juge par les nombreux lecteurs de Contrepoints avec lesquels j’ai tant d’affinités, je suis très loin d’être seul dans mon cas. Donc, moi vivant, on ne dira pas que Contrepoints n’est lu que par des anars.

      Moralité : soit vous vous trompez et reconnaissez ma présence. Soit vous ne la reconnaissez pas, et vous mentez.

    • « Un site libéral qui pratique la censure »

      La notion « d’espace privé » soulevée par l’auteur vous échappe [vous échappe quand cela vous arrange, bien entendu].

  • Mouais, autant je peux comprendre la ligne de défense de CP, autant je trouve la ligne de modération parfois franchement farouche sur ce site.

    Si vous avez peur, c’est que vous ne croyez pas en vos convictions, ou que vous ne les assumez pas.

    Exemple récent: l’affaire Dieudonné, la modération de CP s’est couchée très vite, pourtant je n’ai constaté aucun écart à la loi.
    A moins de considérer que parler de Dieudonné c’est contrevenir à la loi. Dans ce cas, ça vous laisse l’opportunité de botter en touche sur un paquet de sujets, vu le nombre de choses illégales ou qui peuvent tomber sous le coup d’une loi dans ce pays de fous à lier…

    Pour un site de média, invoquer le « chez moi je fais ce que je veux » tient plus de la position de pleutre à mon humble avis.

    Si c’est pour rester uniquement entre gens du même avis autant enlever la fonction commentaires.
    Si le but est de ne surtout pas faire de vagues, quel est l’intérêt de bloguer ?

  • Article horrible. très mauvaise question. homme de paille.
    La « modération », comme son nom l’indique, vise à modérer des propos par hypothèse excessifs, c’est à dire que c’est une altération de la forme qui ne vise pas dénaturer le propos, mais à le débarrasser d’éléments qui, au fond et à cause de leur caractère excessif, lui sont plus nuisibles que contributifs. Dans l’idéal l’auteur lui-même confronté à la modération devrait pouvoir dire « OK c’est vrai j’ai été trop loin merci d’avoir un peu lissé tout ça », ou avoir une chance de reformuler lui-même la même chose dans des termes de son propre choix.
    Sauf que ce n’est pas de ça qu’on parle (ce qui fait que l’article est un homme de paille).
    Ce dont on parle c’est une suppression pure et simple à la discrétion du « modérateur » et sans l’accord ni a priori ni a posteriori de l’auteur. Une censure.

    Bien entendu on peut distinguer
    * la censure obligatoire pour des raisons légales (attitude du gestionnaire : « cher contributeur, j’ai malheureusement l’impression que si je laisse vos propos sur mon site, je vais me faire emmerder par des gens de loi, et vous savez combien cela peut être pénible. Croyez bien que j’en suis désolé mais il me faut les effacer ; néanmoins n’hésitez pas à rééditer votre message dans des termes légalement plus adéquats « )
    * la censure parce que, ici c’est chez moi et je fais ce que je veux, et si vous n’êtes pas content aller voir ailleurs. Notez que c’est d’ailleurs très exactement ce que dit l’Etat-censeur (« je suis chez moi, c’est moi qui fait la loi et je censure si je veux — mais seulement pour la bonne cause parce que je suis trop bon »)

    • Ça commence à bien faire « homme de paille », comme accusation. Socrate ne passait pas son temps à hurler « Tu es un sophiste ! » C’est une tactique de loser.

  • La « modération » agressive me pose problème quand elle n’est pas affichée :
    – sur un blog, c’est à la discrétion de l’auteur évidemment
    – dans un forum, il y a une charte, et les modérateurs doivent essayer d’appliquer raisonnablement la charte, c’est un engagement moral.

    Certains sites (notamment les média écolo, tiers-mondistes, redistripartageurs, etc.) font semblant d’être ouverts et certaines critiques mal construites et facilement réfutables sont tolérées, mais une critique pointu ne passe pas.

    Sur des forums de France Tele, forums officiels des émissions de « service public », les modérateurs incultes voire analphabètes (certainement recrutés dans un asile) m’ont banni plus d’une dizaine de fois avec des prétextes parfois comiques (« raciste », hum…).

    Le site des robins des toits a carrément supprimé la zone d’échange pour empêcher qu’on relève les contradiction de la doctrine.

    • simple-touriste, « les modérateurs doivent essayer d’appliquer raisonnablement la charte, c’est un engagement moral. »

      C’est bien cela, et sachez que la modération sur CP je me l’applique et la test en permanence et je peux vous affirmer que les seuils changent suivant le modérateur.

    • +1

      Sur cyberpresse des théories de complot anti sémite passe la modération sans problème mais ceux qui rectifie des erreurs (souvent grossière que le journaliste aurait pu trouver en 5 minutes) se font supprimer/bannir.
      La modération étant orienté de gauche tout ce qui est antisémite, anti américain, insulte personnelles , mensonges délibéré passe le filtre et presque toujours des mêmes personnes.

      Alors on peut critiquer la modération d’un site en acceptant qu’ils ont le droit (modérateur) de faire ce qu’ils veulent. Je l’ai déjà fait sur contrepoints et je recommencerai si je sens que c’est nécessaire. Si la modération n’est pas conforme a la propre charte du site c’est encore pire car ca ne respecte pas les conditions que l’utilisateur lui-même doit respecter.

      Reddit est un bon exemple, les articles non peer review, voir carrément sans source passe la modération si c’est castastro-rechauffiste tandis que les articles peer review modéré souvent ne restent pas longtemps.

  • Ceux qui grognent sur la censure chez Contrepoints n’ont jamais eu à gérer un site ou un forum. Ils n’ont pas idée de la difficulté qu’il y a à promouvoir la liberté d’expression sans devenir un nid à malades de la Tourette, à trolls, à soraliens et autres animaux de la ferme radioactive.

    Contrepoints improvise, et il n’y a aucune pas de manière de rester intègre, sans sombrer dans la banalité, le gang-bang ou le Tribunal.

    La censure bien intentionnée est un acte esthétique. Elle exige du flair, de l’auto-dérision et de la fermeté. Contrepoints fait le job.

  • Internet est publique, mais un domaine reste privé. Leur toit, leur loi.

  • le but premier de la modération comme le dis la plus part des gens ici présent est de faire en sorte qu’un débat puisse se passer dans des meilleurs conditions et éviter d’avoir des intervenants qui servent à rien (Y a en des tonnes sur pas mal de site blog forum)

    Mais basculer de la modération à la censure se fait très facilement et faut le reconnaître il y a des sites qui passe la ligne sans problème et justifient leur actes « par modération »

    J’adore ce site car il traite pas mal de sujet de façon cru sans essayer de rallier telle ou telle partie à sa cause, tout le monde prend pour son grade.

  • Chacun est maitre chez soi.

    Si la modération d’un site ne me convient pas, je ne m’y rends pas, et y poste encore moins. Je vote avec mes pieds. J’encourage chacun à faire de même.

    Néanmoins, je ne vois pas où certains ont vu de la censure sur CP.

    • Un seul cas ou j’ai vu les interventions uniquement a cause des mails.
      J’ai fait savoir que j’étais pas content, l’affaire est close.

    • un jeune, « Néanmoins, je ne vois pas où certains ont vu de la censure sur CP. »

      Vous constaterez, ci-dessous, que M. Rivalland échange (à la fin) avec courtoisie avec un « Citoyen » fantome. Ce phénomène, pour le moins surprenant, est la conséquence d’une suppression malencontreuse de commentaires d’un même auteur sur un critère de temps de plusieurs semaines.

      « http://www.contrepoints.org/2014/04/20/163261-lenfer-est-pave-de-bonnes-intentions-1 »

  • A mon avis, le propriétaire du site doit censurer, quand certains membres postent sous service commande, c’est a dire qu’ils sont payes pour apporter la bonne parole (propagande) du gouvernement.

    Par gouvernement j’entends l’UMPS, tout le monde sait qu’ils sortent de la même école, l’ENA, c’est comme la mafia italienne, différentes familles, cosa nostra, Ndrangheta, Camora … mais tous pour la même cause : piquer du fric.

    J’ai déjà repérer 2 membres, qui pourrisse contrepoints. (contrepoints seul media libre et indépendant qui dit la vérité et fait du tord aux familles mafieuses)

    • le libéralisme , une éternelle bataille qui oppose deux vrais libéraux ( car tous se qui vit , a besoin de liberté d’espace pour s’épanouir ) les humains sont tous libéraux jusqu’à ce qu’un autre libéral lui vole son bout de gras , et là , ça ne peut plus aller , et tous les coups sont permis et même les paradoxes .
      le libéralisme , c’est les guerres à perpétuité ,sous la forme de lutte de classe pour sauvegarder sa place , et cependant absolument nécessaire pour la survie de tous .

      • les « guerres à perpétuité », c’est l’essence de la Vie. Le libéralisme est une forme civilisée qui ne s’autorisent pas tous les moyens de lutte, c’est tout.

  • Le pouvoir de modération est un pouvoir puissant, car il peut être abusivement utilisé pour limiter voire supprimer la liberté d’autrui.
    En tant que minarchiste, je pense qu’un tel pouvoir ne devrait pas être aux mains de quelques-uns, nommés ou élus ou privilégiés, mais aux mains de tous.
    Pourquoi donc alors ne pas mettre en place une fonctionnalité du type « rapporter un commentaire » que les lecteurs de Contrepoint pourraient utiliser pour signaler les commentaires tendancieux ? L’avantage pour le lectorat est que la modération serait de leur fait. L’avantage pour Contrepoint est que la gestion de la modération en serait simplifiée. Solution gagnante-gagnante.

    • « Le pouvoir de modération est un pouvoir puissant, car il peut être abusivement utilisé pour limiter voire supprimer la liberté d’autrui. »
      Hein ?
      Quelle liberté on vous sucre si on élimine vos commentaires ?
      A aucun moment, vous ne perdez le droit de vous exprimer. Vous perdez juste la possibilité de venir écrire ici, mais rien ne vous empêche d’ouvrir un blog, d’écrire ailleurs ou d’enregistrer une vidéo pour raconter vos malheurs. Où est la perte de liberté ?

      La liberté d’expression, ce n’est pas l’absolue autorisation d’aller écrire des conneries sur le mur du salon du voisin.

      • Les gens peuvent agir en tyran chez eux, mais alors il ne faut pas s’attendre à ce que autrui écoute ces tyrans lorsqu’ils parlent de liberté.

        Le problème que semble faire face Contrepoints est que la modération n’est pas comprise par certains lecteurs. Contrepoints peut décider de rester sur sa ligne de conduite, mais le sentiment d’incompréhension risque de se transformer en sentiment d’injustice, car la modération – comme je le soulignais – peut être abusivement utilisé. In fine, le système actuel – même avec une charte, même avec des gens que l’on pense responsable, même dans un système qui promeut le libéralisme – revient à un fait du Prince. Je suis Modérateur, j’use de mon droit de modérer et je ne laisse ni mon nom, ni la raison pour laquelle j’ai modéré. Je vois dans cet acte des privilèges, des abus de pouvoir et un manque de responsabilisation. En gros, le contraire de ce que défend le libéralisme.

        C’est la raison pour laquelle j’ai fait cette proposition qui me semble raisonnable.

        • « en sentiment d’injustice »

          En grogne sociale ?

        •  » Je vois dans cet acte des privilèges, des abus de pouvoir »
          Bah non. Il n’y a aucun abus : c’est la définition même de propriété privé. La responsabilité est d’abord et avant tout dans celui qui dépose un commentaire.
          Ce que vous voulez, c’est imposer votre morale, vos us & coutumes, sur un espace qui ne vous appartient en rien.
          C’est ça, le contraire du libéralisme.

          • Aucunement H16. Je n’ai absolument pas envie d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Je souhaite discuter, écouter les arguments des uns et des autres, donner les miens et – ainsi – permettre à chacun dont moi de faire évoluer sa propre réflexion. Cependant, je n’apprécie pas que des arguments d’autrui me soient inaccessibles car quelqu’un en a décidé ainsi. Ou vice-versa.
            Le responsable d’un commentaire est celui qui a commenté et, en ceci, je pense que nous sommes d’accord. De même, le responsable d’une modération est le modérateur et non l’auteur du commentaire modéré. Ce modérateur peut agir en sa propre conscience et je peux être parfaitement en accord avec lui et approuvé la modération – ce qui est actuellement le cas avec Contrepoints. Malheureusement, le manque de communication autour d’une modération est générateur d’incompréhension. C’est cette incompréhension qui – à mon sens – est à combattre. Pas le fait de modérer.
            Ce que je propose est d’améliorer la compréhension de cette modération. Si ma solution ne vous convient pas, alors peut-être le simple fait de cacher les commentaires modérés par défaut avec la possibilité de les afficher serait suffisant. Ou alors, laisser la possibilité aux lecteurs d’ignorer un commentateur. Il y a de nombreuses solutions envisageables. Mais simplement botter en touche et faire appel au principe de propriété privé pour justifier l’action des modérateurs ne me semble pas constructif. A moins que Contrepoints considère qu’il n’y pas de problème de modération. Mais alors, pourquoi cette tribune de Baptiste Créteur ?

            • En général, la modération sur CP agit en coupant le contenu, et en expliquant pourquoi de visu. Si la personne récidive, elle est exclue des commentaires. Je pense que c’est sain et suffisant ainsi, et il n’y a ici aucune tyrannie.

              Pour la proposition, c’est quelque chose qui existe sur d’autres sites, mais qui n’est pas parfait non plus : il peut y avoir des dérives, délicates à gérer, comme dans tout forum. Accessoirement, il y aussi des problèmes bêtement techniques comme la lourdeur de l’implémentation qui peut ralentir la plateforme (ne pas oublier que Contrepoints cherche aussi à diffuser ses idées et le temps de latence par page est un élément qui joue beaucoup).

              • Je ne vois pas bien comment un site peut exclure une personne.

                Un pseudo, d’accord. Mais une personne…

                La modération collective, cela devient très rapidement simpsonnesque (principe du lynchage collectif). J’en ai été victime sur StackOverflow. Sans parler de l’horreur de wikipédia (cabales).

              • Merci pour toutes ces explications H16. Cependant, lorsque je parlais de la compréhension de la modération, je ne pensais pas qu’au commentateur modéré, mais à l’ensemble du lectorat. Une communication claire envers le lectorat permet à celui-ci de développer une compréhension commune et donc une acceptation de la modération tout en permettant à Contrepoint de ne pas prêter son flan aux critiques faciles sur sa politique de modération.
                Quant à mes propositions, je sais bien qu’elles ne sont pas parfaites, mais peut-être sont-elles meilleures que la situation actuelle ? Ou en tout cas, permettront-elle à Contrepoint d’alimenter une discussion interne pour améliorer ou non sa politique de modération ?

                • Lorsqu’un commentaire est coupé, la coupe est visible de tous normalement.
                  Il y a eu quelques cas où le commentaire est simplement détruit, mais c’est rare et on évite.

            • David Jeames, C’est avec mon vécu et ma modération naturelle que je vous soutiens à 100% dans vos remarques et suggestions.

      • Le truc, c’est que le législateur français se considère comme chez lui en France, et comme c’est lui qui fait la loi (très littéralement !), si il décide que le « mur du salon » est à lui, c’est à lui, point barre, et ton opinion sur le sujet h16, le législateur s’en branle.
        Dès lors , voyons voir, qu’est-ce qu’un censeur français aurait pu écrire (et, en fait que des censeurs comme Valls ou Jolivet ont répété sur tous les médias) :
         »
        Quelle liberté on vous sucre si on vous censure en France ?
        A aucun moment, vous ne perdez le droit de vous exprimer. Vous perdez juste la possibilité de venir écrire France, mais rien ne vous empêche de hurler dans la campagne, d’écrire à l’étranger ou d’enregistrer une vidéo pour raconter vos malheurs. Où est la perte de liberté ?
        La liberté d’expression, ce n’est pas l’absolue autorisation d’aller écrire des conneries sur le mur de mon salon. »

        Les rédacteurs de la DDHC étaient plus raisonnables : tu peux écrire ce que tu veux, mais attend toi à devoir en payer le prix si (et seulement si !) ce que tu écris est injurieux, diffamatoire, etc.

        Dans cette logique, de deux choses l’une :
        ou bien le commentaire est condamnable (pas seulement moralement, mais aussi judiciairement), et son effacement est normal MAIS sous la double condition de
        * le faire explicitement et au vu de tous (remplacement du contenu condamnable par un bandeau normalisé avertissement de l’opération et de son motif)
        * il faut aussi dénoncer le contrevenant aux autorités (qui ne feront probablement rien pour un sujet aussi mineur, mais peu importe).
        ou bien le commentaire n’est pas condamnable, et on peut, on doit, le laisser ; rien n’interdit évidemment le modérateur d’y apposé tout commentaire qui lui semble adéquat (ce que j’ai déjà vu sur le blog d’h16 par exemple)

        • Heu. On compare des choux et des carottes (la censure et la modération). L’une est du fait de l’État, et l’autre, d’un privé sur son espace privé. Le fait que l’Etat considère son territoire comme sien est évidemment une erreur légale dramatique qui vient empiéter sur le droit fondamental de propriété.

          • Tu poses un principe, une définition (censure = état = pas bien ; modération = zone privé = rien à dire), et dès lors il n’y a plus rien à discuter.
            Je suis désolé mais je n’adhère pas : pour moi la nature de l’acte et son caractère (légitime acceptable ou pas) ne dépende pas de qui le fait (état ou particulier). Je me contrefout de savoir si c’est un état, une entreprise ou une association, grande ou petite, ou un simple particulier qui agit « sur son territoire ». Je regarde l’acte en lui même, et plus encore la façon dont il est exécuté (ce qu’en justice anglo-saxonne on appelle « due process »). Dès lors, quand tu décides unilatéralement d’effacer purement et simplement un commentaire, ce n’est pas de la modération, c’est de la censure, point barre.
            Note que je n’ai pas dit que c’était forcément mal et illégitime ; je dis juste qu’il faut assumer ; et bien sûr c’est à ça que servent les « conditions d’utilisation du service » et « politiques de modération ».

            • Oui, mais ça part un peu du principe selon lequel « Si je dis une énormité, je dois être respecté en tant qu’individu libre qui s’exprime librement. Donc, si on me censure, on m’oppresse. » Et là, je dis : political correcteness.

              Revel : la tolérance consiste à ne faire taire son contradicteur ni par la force physique, ni par la voie légale. Dans ce contexte, faire taire un soralien par la voie modératrice, à mes yeux, est une excellente chose. Je n’ai pas envie d’entendre parler de l’Empire chaque fois que je surfe chez Contrepoints.

              • Tu propose un truc qui ressemble un peu trop au trop tristement fameux « pas de liberté pour les ennemis de la liberté », il me semble.
                Je ne vois aucune raison de faire taire un soralien, au contraire, son discours verbeux a toutes les chances de discréditer sa « pensée ».

                • Donc, on dit « Jamais de censure nulle part ! », soit on est jacobin ?

                  Très sincèrement, je comprends complètement ton point de vue. Mais c’est celui que j’attends du Anonymous de la grande époque, pas de Contrepoints.

                  Tu oublies un peu vite que si les soraliens se mettaient en tête de commenter en permanence les papiers de Contrepoints sans jamais être censurés, nous vivrions un enfer. J’aime bien les clashes, mais point trop n’en faut.

                  (Je suis, du reste, très favorable à la création d’un forum « Libéraux contre le monde entier », où tout ce que la France digitale compte de tarés viendrait nous clasher et se faire maraver dans les règles de l’art. Mais Contrepoints est à mille lieues de ce style-là, sans quoi Contrepoints n’existerait pas.)

        • Je ne comprends pas cette discussion. Cette manie des internautes libéraux consistant à considérer toutes les opinions comme forcément intéressantes relève du politically correct. La bêtise, ça existe. La méchanceté aussi. Les côtoyer jour après jour n’est pas nécessairement un bien. Quand tu tiens un blog ou un site, tu as envie que tes nouveaux lecteurs aient le sentiment de débarquer dans un endroit où l’on peut discuter sans tomber sur des injures, des agressions ou une quantité toujours plus envahissante d’idées débiles. Tu as une politique éditoriale, une exigence de qualité. Tu espères qu’elles seront comprises et séduisantes. Tu as le droit de balancer par-dessus bord les intervenants qui t’empêchent d’atteindre tes objectifs. Et tu te fous pas mal que ça les chagrine. Ou alors, tu ouvres un nouveau 4chan, et c’est open bar. Mais Contrepoints n’est pas 4chan.

          • [petit coup pas pour rire : ça, c’est clair que tu ne comprends pas … fin de la zone humour]
            Très bien, mais il y a un moment où il faut être cohérent. Défendre un droit à expressions plus large dans l’espace dont on est pas soi-même le maitre exclusif, que dans l’espace dont on est le maitre, ce n’est justement pas cohérent. Tu ne peux pas interdire aux autres, fusse à l’état, ce que tu t’autorises toi-même. En tout cas pas pour un libéral, me semble-t-il … y a-t-il une objection ?

            Dès lors, ça me semble parfaitement logique et cohérent qu’un zélateur du socialisme applique à son site un contrôle fort sur ce qui y est écrit, censure et édite ce qui y passe.
            De même, ça me semble parfaitement logique et cohérent que wikipedia ait été conçu par un libertarien.
            Par contre, un site libéral devrait avoir une politique … libérale ! Sinon, il ne fait que démontrer l’ineptie et l’inapplicabilité au monde réel de ce qu’il propose.
            Et dans une politique libérale, la censure n’est pas forcément totalement absente (personne ne prétend que le libéralisme implique une tolérance et une patience infinie à l’injure, l’agression écrite et la débilité), mais enfin elle est au moins exercée le moins possible, après d’autres approches, avec le moins d’arbitraire possible (référence à une politique clairement affichée), et fièrement (sous la forme d’un bandeau indiquant la coupe et son motif, et non sous forme d’un effacement complet du commentaire au point qu’on ne sache qu’il a existé et que par les réponses qui ont été conservé et qui du coup n’ont plus ni queue ni tête ). non ?

            • « il faut être cohérent »

              Parce que tu considères le libéralisme comme une guide existentiel de chaque instant. Ce n’est pas du tout mon cas. Mais quand bien même ça le serait, aurions-nous la même cohérence ?

              Pour un libéral prof dans tel ou tel pays, il est cohérent d’enseigner dans une fac publique, parce que ça permet de faire passer la bonne parole aux nouvelles générations, en l’absence de bonnes facs privées. Pour un autre libéral, ce prof est un parasite qui vit aux crochets du contribuable. Pour encore un autre, ce prof est une victime du système, etc. Il n’y a pas UNE théorie libéral, ni UNE éthique libérale, ni UNE politique de modération des forums libéraux. Ou alors, il existe un bouquin intitulé « Comment Vivre En Libéral Cohérent », qui constitue une référence pour tous les libéraux, et je suis le seul à ne pas l’avoir lu.

              • Ne noie pas le poisson. Il ne s’agit pas de guide existentiel de chaque instant, il s’agit surtout, pragmatiquement, de constater que tu ne pourra jamais convaincre que la censure est odieuse dans l’espace publique (ou du moins qu’elle doit s’exercer selon des modalités très restrictives et proprement définie à l’avance indépendamment du pouvoir en place) si tu la pratique toi même chez toi à discrétion.
                Autrement dit, on va éviter de pratiquer « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais », n’est-ce pas ?

                • Je ne suis pas enfermé dans la logique « État = Mal et privé = Bien ». C’est une logique qui me laisse vraiment indifférent. La censure me semble juste quand elle est juste, et injuste quand elle est injuste : je ne la juge pas au fait qu’elle est décidée par un fonctionnaire ou par un artisan.

                  Je ne considère pas le libéralisme comme une science exacte. Cette « cohérence libérale » dont tu parles n’existe pas pour moi. Je pense qu’il y a la cohérence, libérale ou non, et l’incohérence, libérale ou pas. Par exemple, je trouve le libertarianisme incohérent. Ça ne m’empêche pas d’accepter l’idée qu’il appartient au corpus libéral.

                  Donc, si Contrepoints censure, ça n’a rien à voir avec une attitude étatiste, selon moi. Ça ne se donne ni en exemple, ni en contre-exemple. Ça existe, point final. Dicter le règlement de Contrepoints appartient à ceux qui le dirigent, pas à ses lecteurs. L’autorité n’a rien d’illibéral.

  • Bon soyons clairs : quelle que soit la politique de CP, tant que le site est hebergé en France, la loi française s’applique. Soutien total aux editeurs !

    • Oui, en plus. Pas con.

    • Beaucoup vous répondront que tant qu’il s’adresse aux français, ou bien tant qu’il est lu par des français, ou bien tant que des français commentent les articles, ou bien tant que des français écrivent les articles, ou bien tant que des PC des français font parti du même Internet que le site, la loi française s’applique.

      C’est assez vertigineux.

  • Si vous regardez depuis le début qu’il a été poste l’article: Croissance: quel potentiel de développement pour l’Afrique, de Imani Ghana. Tous les commentaires sont effaces sauf un.

    Ce think tank ghaneen, n’a rien a rien sur contrepoints.

  • Au début sur mon blog je laissais le champ libre à tout commentaires. Malheureusement à la longue trop de personnes y venaient pour y foutre uniquement la m… par des insultes, par de la provoc gratuite ou pour diffamer malhonnêtement ceux qui ne pensent pas comme eux. J’ai du finir pas modérer et lire chaque commentaires avant de les publier.

    Je laisse malgré tout exprimer toute opinions qu’elle qu’elle soit même les commentaire hors sujet. Je censure en principe les insultes contre les autres intervenants, les appel aux meurtres, ( C’est arrivé quelques fois ) et les propos racistes et antisémites. Ces deux derniers n’incluent pas les critiques mêmes sévères contre les étrangers, les noirs ou autres ethnies ou les critiques contre les juifs ou Israël tant que cela reste des opinions et que cela ne m’expose pas à des sanctions pénales. ( loi en vigueur en Suisse ).

    D.J

  • « La modération de commentaires sur les sites privés n’est pas une censure : la censure interdit une opinion en tout lieu, alors que la modération ne l’exclut que de son territoire. »

    Sauf que si tu appliques ça aux Etats, ça le fait moyen… « dans notre pays vous ne pouvez pas dire ça mais ce n’est pas de la censure car ce n’est que sur mon territoire, vous pouvez le dire dans d’autres pays, c’est par ici la sortie… »

  • ET LA LIBERTÉ D EXPRESSION ELLE EST OU LES DICTATEURS….?,???? RAZ LE BOL DE VOS DÉBILITÉS VOUS ETONNEZ PAS QUE LE FN MONTE EN PUISSANCE

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