Qu’est-ce qu’on attend ?

Le pédalo coule, la liberté recule. Qu’attendons-nous pour agir ?

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Collectivisme (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints, licence Creative Commons)

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Qu’est-ce qu’on attend ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 mai 2014
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La France s’enfonce dans le collectivisme plus rapidement que le reste du monde, où les officiers de la social-démocratie officient pourtant à toute vapeur. La liberté et la responsabilité individuelles reculent à mesure que le pouvoir avance, pour ne jamais reculer. Les extensions temporaires du pouvoir, dictées par l’urgence et les circonstances exceptionnelles de la crise économique et du terrorisme international, deviennent permanentes. Et après tout, pourquoi pas ? Si elles sont acceptables dans un certain contexte, c’est qu’elles sont acceptables tout court, non ?

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. – Benjamin Franklin

Le monde entier découvrait récemment que ses pires soupçons en matière de surveillance étaient non seulement justifiés, mais dépassés par l’ampleur des actions entreprises par les États en marge de tout cadre légal. Alors qu’on découvre chaque semaine de nouvelles « menaces » de sécurité, on découvre dans le même temps que les failles ont souvent été exploitées, et sans doute parfois propagées, par les États. Une guerre semble se livrer en secret entre États, mais aussi et surtout entre les États et leurs citoyens.

Et cette guerre laisse les citoyens toujours plus désarmés face aux États. Là où les hommes de l’État étaient avant tout mieux équipés et disposaient d’une force de frappe rapidement mobilisable face à des citoyens de moins en moins capables de s’armer, donc de moins en moins aptes à faire valoir leur droit de résistance à toute éventuelle oppression. Désormais, c’est aussi une supériorité technologique importante, associée à la discrétion, qui assure la domination étatique : sans capacités de cryptographie ou sans équipements sophistiqués, impossible de déceler et déjouer la surveillance ou les attaques de drones.

L’utilisation de ces données contre les citoyens est pour l’instant relativement théorique. Mais l’information dont dispose l’État devient un enjeu bien plus important quand elle génère de vrais risques pour la démocratie : la campagne du second mandat de Barack Obama s’est avant tout faite sur Internet, via des messages ciblés à certaines catégories de population. Un président en exercice, disposant d’équipes dédiées à la connaissance des citoyens d’un côté, et d’équipes de campagne utilisant des informations ciblées sur les citoyens de l’autre, pose de réelles questions démocratiques.

Et sans aller jusqu’à soupçonner un président d’utiliser son pouvoir à des fins personnelles et d’abuser de la confiance même vacillante des citoyens, on ne peut que remarquer la perte progressive de confiance des citoyens envers leurs élus et la politique en général, qui alimente des courants perçus comme apportant une rupture : les libertariens aux États-Unis, les extrêmes étatistes en France.

Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, se demandent comment apporter une réelle rupture et rendre aux citoyens leur liberté, leur pouvoir et leur rôle, qui tous leur ont été confisqués. Et c’est ce qui m’amène à m’interroger profondément : qu’attendons-nous ?

Aux États-Unis comme en France, les libéraux se regardent trop souvent le nombril et passent trop de temps à débattre et confronter les infimes détails de la théorie qu’ils défendent. Nous tentons de faire avancer la pensée libérale alors que la liberté recule un peu plus chaque jour, comme si le temps passé à prêcher des convaincus allait changer quoi que ce soit. Nous nous agitons et nous enfonçons dans les sables mouvants de l’argumentation en ligne et du débat virtuel entre libéraux, gardons parfois des rancœurs pour nos divergences de point de vue, et oublions l’essentiel : porter et diffuser nos idées.

Il est plus que temps de changer d’approche et d’adapter nos méthodes à nos objectifs. Nous voulons convaincre, et nous sommes convaincus, mais pas assez convaincants. Ce n’est pas en cachant nos idées ou en nous rangeant systématiquement derrière notre pureté théorique et le scandale (bien concret, lui) de la politique actuelle que nous rallierons les foules.

Pour convaincre, il faut nous mettre au niveau de ceux que nous cherchons à convaincre. Sans faire de concessions sur le plan théorique, nous devons communiquer sur les sujets auxquels ils sont sensibles et avec des messages qui leur parlent. Cela semble évident, mais ne l’est pas tant que ça.

Car les libéraux se placent généralement plutôt du côté de la raison et de la rigueur, jugeant les résultats plutôt que les intentions et accordant de l’importance aux moyens et non seulement à la fin. Les politiciens du moment sont des démagogues sans scrupules, qui ont plus le sens de la formule que des chiffres et des concepts.

Les libéraux sont en quête de vérité ; la plupart des Français ignorent ou se complaisent dans le déni de la situation française véritable, croient encore à la réduction du chômage malgré la hausse de la dépense publique et au retour de la croissance durable malgré la dette et les déficits.

Il va en un mot falloir rendre le libéralisme plus attractif. Et avant cela, le faire exister.

Car avant même que le débat ne commence, et alors que le libéralisme a toutes ses chances de l’emporter, il est attaqué de partout sous la forme d’un homme de paille. « Libéralisme », « néo-libéralisme » et « ultra-libéralisme », malgré leur omniprésence dans les médias, n’ont aucun porte-parole. Au point qu’on en vienne à accuser Hollande, Valls ou le MEDEF d’être trop libéraux et à voir des « virages libéraux » dès qu’un président devient trop impopulaire.

Le libéralisme a donc avant tout besoin d’exister, et pour cela, il a besoin des libéraux. D’une façon générale, l’existence de la liberté n’est possible qu’en présence de défenseurs.

Quelle cause est plus grande que ceux qui se battent pour elle ? – Ayn Rand

Les libéraux vont donc devoir se mobiliser, ensemble, et efficacement. Oublier un temps au moins leurs querelles, discordes et désaccords, abandonner la controverse et le débat pointu, cesser d’affuter leurs armes pour enfin entrer dans l’arène politique.

Et là, pas question de perdre du temps. L’effort et le patrimoine des Français sont dilapidés à chaque instant, et chaque jour qui passe éloigne un peu plus la liberté du débat et des Français.

L’urgence et l’importance des enjeux doit naturellement conduire les libéraux à la discipline personnelle que requiert leur combat commun. Sinon, ils seront tels un Président de la République s’intéressant à une expulsée alors qu’il dirige un pays en faillite, tels des citoyens qui se déchirent sur la signification du mariage dans un pays en voie de sous-développement, tel un capitaine de bateau qui s’assurerait que les vitres sont propres alors que son bateau sombre.

Et le meilleur argument en faveur de la liberté, c’est une vie bien vécue. Incarnons nos valeurs et nos principes, vivons nos vies, et présentons la beauté de nos idées et idéaux à tous ceux qui pourront les comprendre.

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  • Pour la pensée et l’opinion, les libéraux ont Contrepoints. Pour l’action, les exemples économiques, le lobbying, ils ont … ?

  • Je partage pleinement votre point de vue et je suis convaincu que la porte s’ouvre en grand pour les « esprits libres » (expression que j’emprunte au prince des esprits libres: F. Nietzsche) qui souhaitent agir, et non se complaire dans l’inaction, leur péché mignon.
    Trop de libéraux en sont conduits à adhérer à des partis politiques qui ne ressemblent que de loin à leurs véritables envies. Que fait Philippe Herlin à l’UMP, par exemple? Il est temps de permettre à tous ceux-là et aux autres de se regrouper pour constituer un véritable courant politique actif.
    Mais il faut s’attendre à une sacrée levée de boucliers…

  • Entièrement d’accord !!! Le moment est venu de mettre sur pieds un parti libéral (qui n’existe toujours pas à mon avis). Ne croyez-vous pas ?

  • Il existe bien le Parti Libéral Démocrate pour ceux qui en douterait. Un parti suffisamment a-partisan (ni droite ni gauche).

    • Malgré tout le respect que j’ai pour Aurélien Véron, voir que Bruno Le Maire et Jean-Louis Bourlanges font partie du PLD me refroidit complètement.

      • Le Maire n’est pas le pire, loi s’en faut.

        • Le moins pire est plus qu’insuffisant si on veut être crédible.

          Bruno Lemaire : http://www.20minutes.fr/politique/1233649-20131008-letrange-emploi-femme-bruno-maire

          Quant à sa déclaration de patrimoine, comme celle de la plupart des élus, pour ne pas dire tous, laisse dubitatif : ou il ne sait pas gérer ses propres affaires et donc prétendre gérer celles d’un pays me semble pour le moins risqué ou…

          Jean-Louis Bourlanges : « Il soutient l’Alliance républicaine, écologiste et sociale, à la fondation de laquelle il a participé et qui visait à fédérer le Nouveau Centre, le Parti radical, la Convention démocrate, la Gauche moderne et l’Alliance centriste, en vue de présenter un candidat porteur des valeurs du Centre-droit à l’élection présidentielle de 2012. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Bourlanges)

          Pour moi c’est : on reprend les mêmes et on recommence.

          • C’est ça votez donc pour quelqu’un qui pèse moins de 0.1% des voix…

            Le Maire est loin d’être parfait on le sait tous mais bordel c’est le borgne au royaume des aveugles!!!!

            Ne pas le reconnaître en l’absence de candidat officiellement pour vos idées, d’autant que le PLD rechigne à se présenter à la moindre élection (!), c’est un gage offert indirectement aux socialistes de tous les partis.

            Cdlt

    • D’où vient l’étrange croyance que voter = agir ?

  • Les Francais sont des communistes qui s’ignorent le formatage par l’éducation nationale est très performante et c’ est la seule qu’ils ont su réaliser.
    Lors d’une conférence faite par un patron d’entreprise Allemande qui a été crée en 1984 et qui arrive a un chiffre de vente de 240 Millions d’euros actuellement et emplois environ 1000 personnes. « En France vous avez une capacité incroyable a vous détruire, mais vous avez aussi une incroyable capacité a vous reconstruire; mais vous êtes le dernier pays communiste au monde et même Fidel Castro a compris qu’il fallait évoluer et changer.
    L’opinion d’un homme aussi créatif et qui commerce a travers le monde est très intéressant et amusant

    • Tout à faire vrai…
      d’autant que les chefs d’entreprises passent leurs temps à réclamer plus d’aide de l’état, plus de regles pour empecher la concurrence, et sont ravis de payer leurs CCI ou leur Ch des métiers qui décident ce qui est bien pour eux….

      d’autant qu’une partie de la population veut empecher une autre d’être aussi heureuse qu’elle… juste par gout d’une loi d’état interdisant quelque chose qui ne gene que leurs philosophie personnelle et privée.

      Nos concitoyens ont peur de la liberté…

    • « vous êtes le dernier pays communiste au monde »

      Ce n’est malheureusement pas du tout vrai, du moins politiquement. Il y a aujourd’hui plus d’humains vivant sous un régime de parti unique communiste que de musulmans dans le monde.

      • et heureusement !!!

      • Les bases de notre pays sont bien communiste, les administrations, ,éducation nationale »contrôlé que par eux même » les politiciens formé a l’ena et la plus belle preuve c’est que ce sont des pays incapable de se réformer et ils n’y a que l’écroulement économique qui risque de faire bouger les choses. Tant que les moyens financiers seront existant ça vas continuer.
        Lorsque que l’on veux démonter un système il vaut mieux bien l’identifier et le connaitre sinon vous louper votre cible . Salutations a tout les lecteurs de contrepoints

        • « ils n’y a que l’écroulement économique qui risque de faire bouger les choses »

          On e reparlera quand vous n’aurez plus l’électricité.

  • Je ne connais pas Beaurepaire.

    Mais est il possible d’imaginer qu’une très forte majorité soit satisfaite de la politique municipale ?

    Vos propos me viennent à l’esprit quand je reviens dans ma commune natale… de taille comparable, vivant le séisme de la transformation de la bourgade rurale de mon enfance à ville dortoir à 25km d’une grande métropole.

    Mes parents ronchonnent eux aussi… des étrangers pilotent le tissu associatif. ( habitants depuis 20ans seulement vous vous rendez compte)
    Grace à la suffisance d’un maire UMP, ils ont même élu une mandature PS, tout surpris d’être élue, car la commune vote à droite à 55-60 % ( retour à l’ump en mars)

    Ainsi va la vie dans ma cité d’enfance…. libre de ses choix… libre du clientelisme de sa municipalité…

    • La recette, bien comprise, consiste a importer sur place une clientele au fort potentiel de sectarisme en empochant les subventions disponibles au passage.

  • Cher Baptiste.

    J’aime beaucoup votre volonté de mobiliser. Elle est saine, ô combien ! Comme vous, je me refuse complètement à désespérer. Comme vous, je crois que la victoire est à notre portée. Comme vous, je sais que la réalité, si elle reprenait ses droits dans les esprits, vaincrait la crise en un temps record : comme disent les exorcistes, « la vérité fait fuir les démons ». Comme vous, je pars du principe – le seul qui vaille – selon lequel le pessimisme est une invitation envoyée à toutes les défaites. À vrai dire, vous soulevez le seul sujet qui vaille. Honneurs vous soient rendus pour cela.

    Ceci posé, nous avons un problème de stratégie. Je n’en vois que trois à notre disposition : les partis, les mouvements informels, la dissidence individuelle.

    Pour ce qui est des partis, je ne demanderais pas mieux qu’une belle formation libérale, bien pensée, bien packagée, brandissant un programme suffisamment large et habile pour fédérer toute la droite anti-bureaucratique. Hélas, mon petit doigt me dit que ce n’est pas pour demain. J’imagine que vous en conviendrez. La raison de cet échec programmé étant, me semble-t-il, l’impossibilité de créer un parti puissant sans jouer le jeu mafieux de la politique française contemporaine. À tort ou à raison, nous nous y refusons. Et puis monter un parti puissant est épuisant, il faut y consacrer une vie entière, et le libéral est traditionnellement un peu paresseux sur le plan politique – c’est un de ses gros défauts, et cela a coûté cher aux générations précédentes, et coûtera peut-être cher aux générations futures. Cette paresse a ses innombrables explications, elle existe, je ne vois pas comment l’éradiquer. Passons. On a bien vu que Les Libertariens, démarré en fanfare, est aujourd’hui dans le coma, et nul parmi nous ne peut prétendre faire beaucoup mieux qu’eux à court terme – même si j’ai toujours pensé que leurs chances de réussir étaient nulles.

    Pour ce qui est des mouvements informels, la Manif pour Tous a monté la voie, suivie par les innombrables initiatives portant des noms d’animaux de la ferme, et l’on sait désormais que ça ne menait à peu près nulle part. On parvient à faire descendre un million de personnes dans la rue, à générer des buzz colossaux sur Internet, à envahir les média, et il s’avère que cela est sans conséquences : le pouvoir recule de trois millimètres en ricanant vaguement, et ça s’arrête là. On se dit chaque matin « On y est presque ! », mais ce presque devient la règle, et l’on y est jamais vraiment. On finit par se décourager, ou par s’enfermer dans une gesticulation relevant plus de l’aérobic que de la prise du pouvoir.

    Reste la dissidence individuelle. C’est votre choix. Il me semble juste, parce qu’il constitue un programme minimum, et j’aime les programmes minimum : ils ne se payent pas de mots, ils opèrent avec les moyens du bord, ils font confiance à l’éternelle règle selon laquelle un intelligent vaut cent crétins, règle qui s’est toujours vérifiée depuis plus de deux millénaires. Ils reposent sur le courage, la patience et la ruse. Toutefois, je crois que cette dissidence, pour tordre le bras au silence, a besoin d’une tactique collective. D’un mode d’emploi. D’un savoir-faire. Et c’est là que le bât blesse. Car si nous sommes bien d’accord sur le fait que l’individu est le levier de l’Histoire, le libéralisme n’est toutefois pas assez structuré pour fournir à chacun les armes nécessaires à une guérilla intellectuelle de tous les instants. Pour faire le Djihad, il faut un Coran. Or, des Coran, nous en avons mille, cent mille, chacun le sien, et c’est le foutoir. Vous avez Rand, j’ai Besançon, et les deux ne sont pas compatibles. On fait comment ?

    Ici, trois solutions. Soit on se fédère autour d’un objectif commun, soit on se fédère autour d’idées communes, soit on se fédère autour de pratiques communes. Comment voyez-vous les choses ?

    • Je suis d’accord avec votre analyse, pascal.
      je pense que le groupe va se fédérer tout seul, il suffit qu’il y en ait un ou deux qui commencent. L’objectif, les idées et les pratiques nous les avons déjà à peu près, et si on commence à vouloir les définir précisément, nous ne sommes pas sorti de l’auberge. Un parti libéral, pourquoi pas. Nous pouvons aussi fixer de petits objectifs permettant de petits changements, un progression qui est moins dangereuse, plus maîtrisable et cela ferait moins peur.
      Si un commence, qu’il est visible, un autre va se dire : »et pourquoi pas moi? Comment je pourrais faire? » Et hop il continue et cela s’enchaîne… Bon cela peut prendre du temps, mais je pense que c’est une voie à explorer et plutôt cohérente avec les idées libérales, non?

    • Les trois. Pourquoi se limiter? Essayer et garder ce qui donne des résultats.

    • Pascal, je lis toujours vos écrits pertinents avec autant de plaisir. je crois que le problème du libéralisme est moléculaire. Il ne peut être un parti, n’ayant pas les fonctions, les atomes et les électrons pour fédérer. Il est avant tout un esprit, une manière d’être, de penser et d’agir personnelle, individuelle, donc par essence hostile au parti. Je connais beaucoup de libéraux. Comme tous les libéraux, ils sont libres et exècrent le groupe, le collectif et le collectivisme bien entendu. Ils pensent que la survie est la conséquence unique de l’effort individuel et que cet effort, cet exemple servira de locomotive pour motiver l’extérieur, par jalousie, exemplarité et avidité. Le libéral est un exemple qu’on suit, pas un homme qui rassemble par des idées, des paroles, des discours mais bien par des faits accomplis. Tous les grands créatifs sont des libéraux à la base, quel que soit le domaine qu’on étudie.

      Après, pour ces raison essentielles (qui tiennent à l’essence des choses) le libéralisme est plutôt l’effet d’une tâche d’huile qui s’étend de proche en proche que d’un groupe d’activistes qui va forcer les portes et entrer par effraction. Donc l’attitude libérale consiste à avoir un outil théorique pertinent et efficace, certes, Contrepoints et tous les sites adjacents en sont les mamelles nourricières au niveau intellectuel. L’exemple, il est où ? Et bien il est dans nos vies, dans nos actes, dans nos réalisations. Moi c’est dans la musique, vous c’est dans la littérature et la sociologie. D’autres sont dans l’entreprise et le produit novateur. Le libéralisme se trouvera dans l’oeuvre que chacun aura créée. Et grâce à celle-ci, comme dans l’exemple des Compagnons du Tour de France, cette oeuvre, cette cathédrale, servira d’exemple aux générations futures. Connaissez vous un homme qui cherche à imiter les médiocres cancres gouvernants que nous avons en France aujourd’hui. Aucun ! Il sont une honte, une calamité. On ne se bat pas contre des nullâtres à chier, malgré leur niveau époustouflant d’études. On sait que leur génie s’est arrêté à la fin de leurs chères études. Depuis, ils ont enfilé les pantoufles, alors que nous les maintenons en état de survie, eux les comas avancés, avec notre génie créatif et les sommes colossales d’impôts pour les maintenir à flot. Donc, évidemment, nous les supplanterons, par la force des choses. Hollande quand il a été élu, il n’avait plus travaillé depuis 30 ans. Admirez le retard pris par l’ex-formule 1 qu’il était à la sortie de l’ENA. C’est comme si son dernier tout de course était Magny-Court version Mitterrand des années 1980 et qu’il voulait revenir sur le circuit aujourd’hui à côté des Red Bull and Cie…

      Nous sommes donc les fers de lance de la créativité française. Montrons leur le niveau comparativement aux nullités qu’ils promeuvent sans avoir aucune expérience de ce qu’est le monde aujourd’hui. On ne ratrappe pas 320 années de rien en 2 ans. Ils ne coimprennent aps du tout le monde d’aujourd’hui. Ils ont zappé 30 années de progrès économique partout ailleurs, même en Chine… Le réveil est dur. Impossible ! Un article adjacent de Contrepoints montre que Hollande est le pire gouvernant du monde aujourd’hui face à un panel d’investisseurs… La vérité crue est bien là !

      On en a rien à foutre des crétins qui nous gouvernent. Il faut vivre comme si ils n’existaient pas, ce qui est l’unique réalité. ils n’existent pas dans le monde d’aujourd’hui. Ils ne sont rien, nous sommes tout. Oublions les et mettons les à la poubelle de l’histoire à chaque élection, petit à petit. Cela ne fera aucune vague tellement leur puissance créative a dépassé le stade de la mort cérébrale.

      Le niveau de Hollande : Léonarda et Djamel. Cool !

      •  » that ‘ll be the day  » 1956 the searchers , john ford …

        • Je ne comprends pas vos références à part John Ford, yeneralalcazar, pourriez-vous me les expliquer, s’il vous plait ? Merci d’avance. Bien à vous.

      • fraserve, « de penser et d’agir personnelle, individuelle, donc par essence hostile au parti. Je connais beaucoup de libéraux. Comme tous les libéraux, ils sont libres et exècrent le groupe, le collectif et le collectivisme bien entendu. »

        C’est exactement cela, par essence le libéralisme ne peut pas exister sous la forme d’un mouvement collectif.

    • Une personne ici même avait déjà proposé l’idée de créer un syndicat d’obédience libéral. Le concept me semble très bon et pourrait aller au delà de toute contingence politique.

    • Les trois stratégies que vous évoquez ne seraient elles pas plutôt trois étapes ; présentées dans un ordre à rebours ?
      La dissidence individuelle nourrissant des mouvements informels qui attireraient enfin les partis.

    • Cher Baptiste, votre appel du 18 juin est passé (oh pardon du 25 mai) et il fait son effet à lire les commentaires. L’étape politique est indispensable, que nous la souhaitions ou que nous la redoutions et le plus tôt sera le mieux. Cette transition du théorique au pratique est toujours douloureuse pour les intellectuels, ils sont comme ces pères qui tremble de voir leur fille partir au bras d’un garçon qu’il ne trouve jamais assez bien pour elle. Mais là aussi le libéralisme peut innover, se distinguer, en adoptant une charte des comportements libéraux. Pour commencer, décidez (décidons) que pour être un candidat libéral, à n’importe quel mandat, il faille renoncer à toute rémunération publique, à toute récompense ou décoration de son vivant, à tout lien financier et de subordination (passé, présent, futur) avec l’Etat et avoir fait la preuve de sa capacité à assurer sa subsistance par son métier en gage de compétence, d’indépendance et de sérieux. D’autre part, il faut imposer (et inventer) le contrôle « Véritas » du politique par plusieurs organismes privés, indépendants, du type agence de notation, qui garantiront l’absence de conflit d’intérêt et donneront un avis positif ou négatif quant à la transparence du patrimoine et des ressources. Je laisse la main aux autres contributeurs de Contrepoints pour compléter cette charte. Le discrédit du politique tient à son manque d’étique. Rien ne se construira durablement sans commencer par l’exemplarité.

    • « faisons avancer la liberté de la façon qui nous semblera la meilleure et la plus efficace »

      Mon avis est que le plus efficace est de haïr le socialisme d’une haine tenace, d’apprendre aux autres à le haïr, et de leur apprendre à le combattre. Car le socialisme, lui aussi, brandit l’idéal de la liberté.

      Je ne crois pas une seconde à « Vive la liberté sous toutes ses formes ! Rejoignez les libéraux ! » Je crois à « Mort au socialisme sous toutes ses formes ! Rejoignez les libéraux ! »

      Par exemple, si les libéraux s’unissaient pour démontrer que le FN est socialiste, ils séduiraient pas mal de gens qui ne comprennent pas ni le FN, ni le libéralisme.

      • Le socialisme est l’antimatière de la liberté. Elle lui est uniquement nécessaire pour se repaître de son énergie.

        • Très bien vu ! Votre définition est absolument conforme à celle du Mal dans la meilleure théologie : une pure destruction, dont la seule substance est celle de sa proie – la réalité, la vérité, la liberté.

          Le socialisme est métaphysique bien avant d’être politique ou économique.

      • Pascal, « Mort au socialisme sous toutes ses formes ! Rejoignez les libéraux ! »

        Faudrait déjà commencer par préciser ce qu’est la Liberté et ce qu’est le socialisme !

        • Cher Citoyen, nous sommes quelque peu incultes.
          Si vous pouviez nous éclairer : qu’est-ce donc Liberté et socialisme ?

          • Malheureusement, @Citoyen n’a peut être pas entièrement tort.
            Il est compliqué de s’appuyé sur un « mort au socialisme », quand la définition de ce mot est devenue une sorte anguille insaisissable.

        • MichelC, Avant de passer à l’acte, c’est surtout à celui qui cri « Mort à … » d’être clair sur la cible ! Sinon c’est de l’approximation meurtrière 🙂

    • Je vous soupçonne d’être un beau parleur à vos heures perdues, mon cher, et votre article ainsi que votre commentaire sont très beaux, vraiment. Le fédérateur n’est pas à chercher bien loin, et je pressens ( madame Irma après fée clochette) que tout ira bien pour vous et le libéralisme, effectivement. Vous faites une fine équipe avec H16, merci Messieurs!

  • Ce qui est effrayant avec les « non-libéraux », c’est que chacun d’eux s’estime investi d’une mission pour faire le bien des autres (et le leur car charité bien ordonnée …).

    Agir pour la collectivité n’est pas en soi mauvais ; les libéraux pensent aussi agir pour la collectivité en défendant les libertés. Mais personne ne prend en compte l’impossibilité d’allouer toujours plus de ressources et d’ajouter toujours plus de contraintes pour satisfaire les projets de chacun, aussi divers qu’il existe de courrants politiques. Il est évident qu’il y a un problème non dans les choix, mais dans le principe même du toujours plus, sans que la limite ou l’existence même de la limite ne soient admises.

    La première tâche des libéraux ne serait-elle pas d’expliquer que le libéralisme est cette limite. Ceux qui rejettent le libéralisme, l’accusent de tous les mots ou l’amalgamment avec le capitalisme sauvage sont de fait dans le déni, le refus par principe du compromis. Tant que l’existence de la limite n’est pas admise, il est difficile de convaincre qu’elle a été largement dépassée et encore plus que « faire le bien des autres » est un non-sens.

  • 1000 pour l’intervention de Pascal

  • (Celle de 14h33)

  • Je rejoins l’opinion de M. Bertrand Lemennicier : pas d’existence possible du libéralisme dans la démocratie politique et partisane. Il y a incompatibilité théorique entre liberalisme et politique.

    cf lien :

    http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/event_77_httplemennicierbwm-mediasoftcomdisplayArticlephparticleId102.html

    • Les gens qui ne veulent pas de la politique ne veulent pas de la réalité.

      • Bof. Pour moi politique n’est qu’un mot qui traduit projet idéologique de force pour les êtres humains. Le marché est l’opposé de la politique.

        • Pourquoi l’opposé ? Une différence radicale doit-elle toujours être considérée comme une contradiction ? C’est plus rassurant ?

          • Hé bien dans le mot politique se cache la dimension de projet pour les hommes Dans le marché non. Le libéralisme ne mérite pas le sort de la politique. Vous serez forcément en face de désillusion..

      • Oui. Un frange importante des libéraux rêve de dépasser la politique. Or, il n’y pas d’humain sans politique.

        • Pas d’accord. Le contournement de l’écueil politique est possible grâce au marché. n’emploie t on pas d’ailleurs l’expression marchė politique pour désigner les transferts de richesses d’un groupe à un autre au sein d’une démocratie ? La politique sous tend la notion de projet et de domination. Ce n’est pas parce qu’on défend une philosophie dire libérale qu’elle peut y échapper. GAre aux désillusions

          • Thatcher et Reagan, ça me va bien, comme désillusion. J’en mangerais tous les jours, si je pouvais.

            • Combien de temps cela a t il duré? Sommes nous aujourd’hui moins endettés ? Je pense que les progrès les plus beaux que l’humanité a conduits jusqu’alors ont toujours pris pied en dehors de l’emprise du politique. Cette loi est universelle à mon avis.

              • Ils nous ont débarrassés de l’URSS. Gloire à eux pour cela. Tout comme gloire à Churchill pour sa résistance au nazisme. Ne pensez pas tout en termes économiques. Il y a la guerre, aussi, et il faut la gagner.

              • Tous les progrès de l’humanité sont évidemment d’essence libérale, même bien avant que celle-ci ait été théorisée au XVIIIè siècle à la suite des Lumières. Le progrès a toujours été accompli et apporté par des individus isolés qui se sont affranchis du groupe, donc du collectivisme. Moïse pourrait en être un premier exemple… Aujourd’hui, on les voit à la tête de Google, Facebook, Apple, Microsoft, Oracle… Là est le progrès de l’humanité ! Comparez les progrès effectués par l’humanité sous l’influence de ces 5 firmes et le progrès effectué par la France en 30 ans de socialisme. On compare ces faits historiques par la méthode Jack Lang soit « la lumière et l’obscurité » ou alors « les idées lumineuses et l’obscurantisme »…

              • frd « Je pense que les progrès les plus beaux que l’humanité a conduits jusqu’alors ont toujours pris pied en dehors de l’emprise du politique. »

                Sauf la conquête spatiale et le fait d’avoir marché sur la lune.

          • Qui croit que toutes les relations humaines peuvent se limiter au marché ?

        • Nick, « D’où vient l’étrange croyance que voter = agir ? » – « Or, il n’y pas d’humain sans politique. »

          Et pas de politique sans vote 😉

  • Que faire?
    Nous sommes nombreux à partager le constat de B. Créteur. Mais que faire? Quelles sont le organisations qui portent aujourd’hui la pensée libérale? Quels sont les partis politiques libéraux? Le PLD? Pourquoi pas. « Nous citoyens » semble aussi incarner un renouveau libéral. « Alternative libérale » existe t-il encore? Il y a de nombreux sites et publications sur le net qui nourrissent le débat actuel, avec une approche libérale (Atlantico, Contrepoints, L’Opinion, L’Institut Coppet, l’Institut Turgot, l’Ifrap, Bastiat.org , Libres.org, et de nombreux autres…). Comment regrouper ces « forces »?
    C’est vrai que l’éthique libérale conduit plutôt à la dispersion, à l’éclatement, à l’individualisation. Mais la bataille des idées ne pourra pas être gagnée dans ces conditions. Le regroupement ne se fera pas spontanément. Quelqu’un, ou quelques uns plutôt, doivent prendre l’initiative de le construire. A partir d’un manifeste (bien que ce terme soit pour nous lourdement chargé), ou d’un appel, rédigé par quelques personnalités connues de l’univers libéral (politiques, intellectuels, entrepreneurs), qui présente un constat clair et trace une voie pour l’association des énergies libérales.
    M. Créteur, amis lecteurs de Contrepoints, avez vous des idées, des propositions concrètes, pour enfin passer à l’action?

    • « … un appel, rédigé par quelques personnalités connues de l’univers libéral (politiques, intellectuels, entrepreneurs), qui présente un constat clair et trace une voie pour l’association des énergies libérales. »

      Excellente idée !

      • Oui, c’est une idée, ça me fait penser au manifeste des 343, mais pourquoi pas. C’est toujours ça!
        Enfin y a pas un truc hyper simple: être libéral? Ou faire libéral? C’est un argument choc non? Surtout dans une société étatisé qui patauge mais n’avance pas. C’est mieux qu’un appel à quelque chose. Et puis y à contrepoints déjà pour la communication des idées, nan?

    • Ayant recemment adopte un chien et lisant beaucoup sur le sujet (techinque d’entrainement, ‘reinforcement learning’, ‘clicker training’…) je suis convaincu qu’il y a moyen d’entrainer les gens a faire ce qu’ils n’ont pas envie/interet a faire, et cela sans qu’ils s’en rendent compte.

      C’est ce que l’Etat fait sur nous (EdNat, media…), mais a nous d’etre plus malin: a nous d’entrainer nos politiques (et journalistes, fonctionnaires…) a defendre la liberte (le peu qui nous reste):

      1/ Trouver une recompense qui motivera la cible (audimat, like, tweet…)
      2/ Trouver un signal a emettre juste avant la recompense.
      3/ Emettre le signal et recompenser sans raison pendant un temps, histoire de creer une addiction au seul signal.
      4/ Ensuite, n’emettre le signal que quand un certain comportement est observe, en relevant la barre doucement (et en recompensant de temps en temps pour maintenir l’addiction).

      Faire attention a ne pas etre manipule soi-meme: exemple canin: un chien aboie, je le caresse pour le rassurer. Si le chien est suffisamment intelligent pour faire le lien, quand il voudra une caresse, il aboiera: c’est donc le chien qui apprend le maitre a caresser.

  • Merci cher Baptiste pour ce magnifique plaidoyer. Vous avez le courage de proposer ce que nous sommes nombreux à désirer plus que tout, un libéralisme apaisé et rassemblé. Vous le libertarien tendez la main et Pascal le libéral catho la saisie, beau symbole. Celui-ci propose trois solutions : « Soit on se fédère autour d’un objectif commun, soit autour d’idées communes, soit autour de pratiques communes ». Certes, mais nous pouvons aussi commencer à nous fédérer autour d’hommes exemplaires (et pas des leaders d’estrade). Le libéralisme historique et actuel regorge d’intellectuels, tant mieux, mais il faut aussi des acteurs politiques pour le représenter. Alors, incarnez-les, vous et d’autres. En ces temps perturbés, où les états-majors politiques se planquent loin du front, il faut des signes clairs et crédibles soyez ces capitaines qui sortent en premiers des tranchés, nous n’attendons que ça pour suivre et passer à l’action…

    • Baptiste ferait vibrer n’importe quel amoureux de la Liberté, et je n’échappe pas à la règle.

      D’accord avec Tribord, je signe tout de suite si certains des auteurs (ou ex-auteurs) désirent monter un mouvement. Que de gens intelligents n’avons-nous pas pour lancer une telle entreprise!

      … Quel support media pour se montrer, se faire entendre? Parce que le chemin sera long et douloureux pour extirper le collectivisme de l’esprit des français. Je parle à des dizaines de personnes chaque jour dans le cadre de mon travail et je me plais à les faire parler pour voir ce qu’ils ont au fond de la tête. Pas jojo du tout, pays de moutons lobotomisés. Je crains qu’ils puissent nous mordre alors même que nous tenterons de briser leurs chaines!…

      Ce pays est verrouillé à tous les niveaux. Je reste pessimiste, mais si les Baptiste, Pascal, H16, Guillaume, Vincent et cie veulent tenter le tout pour le tout (parce qu’on est quand même très très près du mur, et on arrive vite dessus) j’en suis!

  • Pour ma part, j’essaye de diffuser les idées libérales à mon niveau, dans mon entourage. Inlassablement dans chaque discussion je reviens au principe de la Liberté, de l’Homme libre et responsable. Et les gens écoutent, souvent étonnés par ce type de discours totalement absent du quotidien. Révéler à chacun, presque individuellement, qu’il est un être libre et qu’il doit cesser de se faire museler ou marcher sur les pieds ou tout simplement qu’il doit cesser de se faire manquer de respect par les représentants de l’état, voila ce qu’on peut déjà faire, chacun à son niveau.
    Eveiller ceux qui sont endormis, bercés douceureusement par les chants étatistes depuis quasiment leur naissance.

    • Je ne sais pas si je peux me définir comme « libéral », je suis trop en décalage avec le conservatisme sociétal souvent associé avec les liberaux économique…

      Mais j’aime provoquer la reflexion sur la responsabilité individuelle, sur le moins d’état…
      j’aime parler du remplacement des vitesses limitées par la notion de vitess conseillées par exemple,
      j’aime parler du salaire complet charge à chacun de souscrire son assurance santé (de son choix si possible.)
      j’aime parler de la stupidité de l’examen du permis de conduire… alors qu’il suffirait de le supprimer au profit d’une autorisation de circuler émise par l’auto ecole.

      j’aime aussi parler de la liberter de se marier avec qui on veut…. d’avoir recours à l’adoption, la pma et pourquoi pas à la GPA ( l’adoption n’est rien d’autre qu’une forme de GPA)…
      j’aime aussi parler de la liberté de choisir sa fin de vie… et de ne plus la laisser dans les mains d’un quarteron de toubib interessés financièrement à maintenir le client sous leur dépendance.

    • Beaucoup de gens sont des libéraux qui s’ignorent, noyés qu’ils sont dans le discours socialisant de masse depuis leur plus tendre enfance…
      Non, le libéralisme n’est pas la réduction à l’esclavage par un salaud de patron…

    • Pascale, « Révéler à chacun, presque individuellement, qu’il est un être libre et qu’il doit cesser de se faire museler ou marcher sur les pieds ou tout simplement qu’il doit cesser de se faire manquer de respect par les représentants de l’état, voila ce qu’on peut déjà faire, chacun à son niveau. »

      C’est effectivement la partie la plus vendeuse du libéralisme.

  • que faire ?

    infiltrer la CGT ? votez blanc ? votez noir ? votez gris ? votez dans les villes, votez sur les plages de débarquement , votez sur les mers et les océans , votez partout , avec une confiance grandissante …

    aller à san fransisco ? à cap mandou … ou au nez pale ?

  • Tiens, ça me rappel deux coms que j’avais laissé il y a quelques semaines.

  • « Car les libéraux se placent généralement plutôt du côté de la raison et de la rigueur (…) Les libéraux sont en quête de vérité(…)présentons le beauté de nos idées et idéaux à tous ceux qui pourront les comprendre. »

    Rien que ces phrases rendent nos idées antipathiques. Je n’ai jamais compris cette arrogance, notamment de la jeune génération libérale.

    « Les libéraux vont donc devoir se mobiliser, ensemble, et efficacement. Oublier un temps au moins leurs querelles, discordes et désaccords, abandonner la controverse et le débat pointu, cesser d’affuter leurs armes pour enfin entrer dans l’arène politique. »

    Ouais. En général, les hommes d’action ne disent pas « je vais faire ceci » ils le font et pis c’est tout. Donc M.Créteur vous n’êtes visiblement pas un homme d’action.

    « Il va en un mot falloir rendre le libéralisme plus attractif. Et avant cela, le faire exister. »

    Si les libéraux sont si rigoureux et si doués de raison, comment cela se fait-il que nous n’avons pas le pouvoir? La faute d’un complot sans doute.

    La vérité : les français ne voudront jamais d’un libéralisme à la mode Wall Street ou Silicon Valley, ils seront toujours effrayés par Ayn Rand, ils accepteront qu’on supprime le RMI du voisin mais pas la bourse d’études de son fils (ou l’inverse), etc.

    • « les français ne voudront jamais d’un libéralisme à la mode Wall Street »

      D’autant que la mode Montesquieu-Tocqueville-Bastiat est autrement plus classieuse.

      Par exemple, il faut expliquer aux nationalistes que le libéralisme français est une invention française.

    • Je fais, et je lance un appel. Je veux bien diffuser seul les idées que nous défendons, mais plus on est de rêveurs, moins on rêve.

      Selon votre raisonnement, quiconque a le pouvoir le mérite. Ce n’est pas mon avis.

      Mises, comme Rand et d’autres, font de la raison le fondement de leur pensée. Je ne vois pas là d’arrogance.

      Je ne suis pas aussi pessimiste que vous à l’égard des Français. Silicon Valley et Ayn Rand ou Aix-en-Provence et Frédéric Bastiat, le choix est vôtre.

      • Mais de toute façon, on n’est pas là pour vendre des livres, des théories et des diagrammes. Citer, en politique, c’est mourir un peu.

        Il faut :
        1. tenir un langage compréhensible par n’importe qui,
        2. s’interdire toute idée inutilement dérangeante, provoc ou trop avant-gardiste,
        3. assumer 100% de ce que nous disons – pas de slogans second degré ou ironiques,
        4. ne jamais nous présenter en maîtres à penser.

        Contre exemple : « Vous êtes propriétaire de votre corps ». Tu dis ça, t’es sûr de ne jamais franchir la base des 1%. Seuls les extra-terrestres comprennent.

        Croyez-en un gars qui a 30 ans de marketing dans les bottes : il faut vendre, et non convaincre. Et la vente, c’est pas un truc pour Aristote ou Thomas d’Aquin.

        • Par exemple, Baptiste, quand vous dites « la plupart des Français ignorent ou se complaisent dans le déni », vous dites aux gens qui souffrent : vous êtes ignorants ou psychologiquement perturbés. Et là, c’est mort.

          Je le sais pour en avoir mille fois parlé avec eux : la plupart des libéraux ont peur du marketing. Pourtant, Apple sans marketing, c’est une coquille vide.

          Pensez à Reagan. « L’État n’est pas la solution, il est le problème. » Simple, vrai, compréhensible par un idiot. C’est dans cette direction qu’il faut se diriger. En phase de conquête, le premier qui parle d’école autrichienne ou de droit naturel se tire une balle dans le pied.

          • Mouais.

            La mobilisation fondée uniquement sur des formules marketing, on a bien vu ce que ça donne avec le « Travailler plus pour gagner plus » : un attrape-nigaud dans lequel se sont fait avoir plein de libéraux.

            Un slogan marketing ne crée rien du tout. Il ne fonctionne que s’il rencontre des idées, des valeurs ou des besoins largement partagés.
            Le slogan de Reagan a fonctionné auprès des Américains parce qu’une bonne partie d’entre eux étaient déjà convaincus que l’État n’est pas la solution.
            Ce n’est pas avec des slogans qu’on va réussir quoi que ce soit auprès d’une population française qui a la « passion de l’égalité », comme dirait Tocqueville, et non pas la passion de la liberté.
            Les slogans marketing seront la cerise sur le gâteau. Il faut commencer par le commencement : développer chez les Français la « passion de la liberté ».

  • Beau programme, mais qui pêche par son éventuelle mise en oeuvre.
    J’ai participé à mai 68, en travaillant à des projets de type libéral, mis en oeuvre après consensus. Au début, tout se passe très bien, tâche exaltante que de créer quelque chose de nouveau en rupture avec l’ordre ancien.
    Et puis, patatras, toujours le même accident : une bande d’extrémistes, trotskistes ou anarchistes, décide que l’amusement a assez duré. Et ils s’emploient, par la force, a détruire tout ce qui a été construit.
    Cette évolution a été systématique à l’époque, et le demeurera tant qu’il existera des idéologues de l’extrême gauche.

    • Ah, si c’est le gauchisme qui vous fait peur, nommez-moi à la sécurité du futur forum. Je les repère en une phrase, et ils n’ont pas le temps de prononcer la deuxième.

      • Dans le genre totalitaire, on ne fait pas mieux… vos commentaires sur Contrepoints me font penser au personnage de « frère Lorenzo Casamares » dans le film de Milos Forman en 2007 : « Les fantômes de Goya ».

        • Voilà que les forums peuvent être totalitaires, maintenant. Moi qui surfe sur des sites djihadistes et nord-coréens, je n’ai jamais vu pareille chose.

          • « Voilà que les forums peuvent être totalitaires, maintenant. »

            Comme d’habitude, vous déformez les propos qui ne vous conviennent pas, à moins que vous ne vous preniez pour un forum à vous tout seul. La défroque de l’inquisiteur « frère Lorenzo Casamares » vous va comme un gant (de fer). Non seulement votre vision n’est pas compatible avec celle de Baptiste Créteur (comme vous-même l’avez dit), mais un abîme les sépare.

            • « Non seulement votre vision n’est pas compatible avec celle de Baptiste Créteur (comme vous-même l’avez dit), mais un abîme les sépare. »

              Et alors ? Vous ne pensez pas qu’un abîme infiniment plus profond séparait Churchill et Staline ? Ça ne les a pas empêchés de mettre au point une stratégie commune. Votre purisme me rappelle la réplique de Javert dans les Misérables : « Vous m’ennuyez. Tuez-moi plutôt ». Non, je ne vous tuerai pas. Désolé si je vous ennuie.

  • « Constituer un veritable courant politique actif »
    « Mais s attendre a une veritable levee de boucliers »
    Dans ma petite « bible » d explications ou sens de proverbes et expressions je lis a « levee de boucliers »:entreprise sans effet.
    Malin plaisir du sens des mots?
    Parce qu il est probable malgre votre,vos,bons gres qui animent les intentions de la plupart des excellents commentateurs pour ce que j en lis;que ces nobles intentions soient..une entreprise sans effet.
    Bloy(le Cynique :-)) aurait il dit comme il le disait de la medecine du journalisme et autres,que le liberalisme est aussi un sacerdoces?
    Quel culot aurait il eu dans ce cas!

    • La théologie nous enseigne qu’une guerre qu’on n’a aucune chance de gagner est une guerre injuste.

      Il ne s’agit donc pas de combattre pour l’honneur, mais de vaincre.

  • Et si tout cela ne manquait-il pas d’un peu de vie? D’échange, de rencontre, de partage, de moment de vies
    Je sais, je sais Cps n’est pas un site de rencontre et pourquoi pas? Ou est le mal? Moi ça me rassure, je me sens moins seule et pourtant j’ai peur d’appartenir à un groupe, je m’implique mais faut me laisser un peu d’air, je crois que du coup je me méfie des regroupements de « libéraux » et pourtant dans les faits je participe à de nombreux regroupements. Après les regroupements de libéraux auxquels j’ai participé sont pour moi, très intellectuels, j’aime bien, mais nous pourrions imaginé des pics-nics, des concerts, des rencontres sportives, un peu comme une vie de famille au début… Bon ok, la famille c’est sacré pour moi, la communauté, la mafia, mais un truc qui est sécurisant.
    Pascal, je vous nomme d’office chef du clan 😉

  • Mais pourquoi la mairie se mêle de ce qui ne la regarde pas :

    http://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/blanzy/189976-fete-des-voisins-blanzy-4.html

    Mairie socialiste teintée de rouge foncée …..

  • « Les divergences d’opinion, indéniables, ne nous empêchent pas de trouver un terrain d’entente : la liberté. »

    « Unissons-nous donc autour d’un projet commun, de principes communs, d’idées communes ; faisons avancer la liberté de la façon qui nous semblera la meilleure et la plus efficace. »

    J’adhère entièrement à votre vision : la liberté !

    • « la liberté ! »

      Ça, ça va pas suffire : le PS et Mélenchon disent la même chose quand ils veulent.

  • Soutenez Laurent C dans son combat contre le monopole de la sécu
    Allez au TGI de pontoise le 17 juin a 14h
    C’est simple, concret, efficace et de nature a faire comprendre au léviathan que son règne prend fin…

  • Vaste problème, de créer un parti libéral, quand on sait depuis la lecture des Grecs, ou de Machiavel et de tant d’autres (y compris Game of Thrones 😉 que la politique conduit toujours au compromis, aux échanges de services, à la cooptation, au choix d’un chef pour les suivistes, etc. Quelques lecteurs disent ici « allez-y, soyez nos capitaines, et nous vous suivrons », mais être libre, ce n’est jamais suivre.
    Accompagner un courant d’idées, s’allier éventuellement, discuter, trouver des solutions, mais suivre (ou diriger), non. L’homme libre est condamné à la solitude. C’est paradoxalement cette solitude qui le protège et lui permet de rester intègre. C’est pas marrant, mais c’est comme ça. Donc un parti, à moins de le voir proposer une nouvelle forme de gouvernance d’où le culte du chef, du « sauveur », sera banni, une gouvernance dont chaque membre sera choisi en fonction de ses capacité réelle, je n’y crois plus beaucoup. En revanche, je crois beaucoup à l’aide individuelle, celle qu’on peut donner à quelqu’un de talentueux quand on le rencontre, celle qu’on vous donne lorsqu’on perçoit votre talent. Cela semble minuscule, mais c’est énorme. Un simple mot, celui d’une admiration sincère face à des qualités réelles, donne plus de forces qu’on ne le croit. (L’homme libre n’est jamais jaloux, au fond.)

    • (*CapacitéS réelleS, of course, scusi.)

      •  » … être libre, ce n’est jamais suivre …  »

        Ah tiens ? Ça vient d’où ça ? Comment on combat si on ne se forme pas en unités et en formations d’unités ? Comment faire ça sans accepter une hiérarchie, librement consentie ?

        Pourquoi si souvent mélanger ses phobies personnelles et le libéralisme ?

        • Quand on considère que le libéralisme tient lieu de métaphysique, de psychologie, d’astronomie (on m’a dit une fois que le cosmos est libéral – je ne plaisante pas), on devient juste fou.

        • Accompagner, ai-je dit… 🙂
          Mais bon, le coup des unités et de la hiérarchie, on nous l’a déjà fait depuis que le monde est monde. C’est toujours biaisé, si pas anéanti au bout du compte par la défense de ses propres intérêts contre ceux des autres, la compromission pour se ménager des alliés, bref, la convoitise et le goût du pouvoir.
          Il est vrai que c’est une réaction personnelle. Ceci étant, je me doute bien que pour vaincre dans un jeu de dupes, il faut utiliser les mêmes armes que ceux que l’on combat.
          Vous avez l’air de penser que je suis zinzin 😀 , mais bon, quoi, relisez Shakespeare, nombre de ses pièces tournent autour de la perte de l’idéal dans le jeu de massacre politique… Musset l’abordait aussi dans « Lorenzaccio », sa pièce la plus shakespearienne.

    • « être libre, ce n’est jamais suivre »
      « L’homme libre est condamné à la solitude »

      Excusez-moi, mais avec des principes pareils, on perd toutes les guerres.

      « En revanche, je crois beaucoup à l’aide individuelle, celle qu’on peut donner à quelqu’un de talentueux quand on le rencontre, celle qu’on vous donne lorsqu’on perçoit votre talent. Un simple mot, celui d’une admiration sincère face à des qualités réelles, donne plus de forces qu’on ne le croit. »

      Là, tout à fait d’accord. Mais il s’agit plus de foi que de politique. Et ce n’est pas un chrétien qui vous le reprochera.

      • Doit-on forcément mener des guerres à grande échelle, justement ? Je n’en sais rien.
        Vous, qui êtes chrétien, avez probablement Ellul. Sinon, tentez « La subversion du christianisme », réflexion passionnante sur la structuration temporelle d’un idéal, d’une foi, et les milliers de petites trahisons qu’engendre cette structuration afin de la faire tenir debout dans la société. Elle a tenu, certes, mais à quel prix…
        Je sais que je m’égare certainement vers une réflexion philosophique… Je pensais récemment que tous les hommes qui ont, à un moment, au nom de leurs idéaux (et ce quels qu’ils fussent), estimé que « la fin justifiait les moyens », ont fait fausse route.
        Mais bon, c’est moi, je me permettais juste de douter, philosophiquement, de la possibilité d’associer la création d’un parti avec certaines valeurs libérales. Et en même temps, je sais bien que mes élucubrations l ne peuvent satisfaire ceux qui demandent plus de possibilités d’agir dans ce pays complètement sclérosé et bloqué. 😀

        • * « avez probablement lu Ellul ».

        • Voici les règles de la guerre juste, telles qu’édictées par le Vatican.

          Il faut :

          – que le dommage infligé par l’agresseur soit durable, grave et certain,
          – que tous les moyens pacifiques d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces,
          – que soient réunies les conditions sérieuses de la victoire,
          – que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer.

          • Associer les mots « guerre » et « juste » (« Jihad », quoi, diraient certains), me pose déjà problème. Sans vouloir vous choquer, Dieu est souvent du côté des plus grandes armées… Quant à l’emploi des armes, il provoque toujours maux et désordres. L’arme, c’est la contrainte binaire suprême…
            Mais vous parlez à une taoïste, hahaha !

          • – que l’on ne s’en prenne pas aux civils, ce qui pourrait prolonger la calamité

    • On peut être libre et choisir librement une personnalité qui a les mêmes aspirations que vous, cela ne veut pas dire qu’on lui signe un chèque en blanc !

      • Oui et non. Vous savez bien que le pouvoir corrompt tout le monde. On peut s’associer, certes, et s’entendre fort bien quand on oeuvre en contre-pouvoir. Mais dès qu’on gagne, c’est fichu. L’équilibre d’une société, qui implique une hiérarchie et qu’on ne peut ignorer si l’on veut qu’un ensemble fonctionne, provoque dès le départ des injustices, vraies ou supposées. D’une certaine manière, « être contre », critiquer et donner des alternatives, est parfois plus productif. Mais il faut que ce « contre » soit visible, lisible, cohérent, et qu’il parle à chacun, faisant naître des idées (c’est pour ça que j’aime bien Contrepoints, mais je lis aussi Jorion (qui est confronté au même problème de visibilité et d’action que vous), et d’autres sources de réflexions)…

  • C’est l’une des premières fois que je lis les commentaires en travers d’un article de Contrepoints et surtout ceux d’un article Baptiste.
    S’il faut aller au combat ce n’est pas avec vous que j’irai car vous êtes des vaincus à coup sûr.
    Vous affichez vos forces qui sont bien réelles mais vous sous estimez l’adversaire, c’est assez classique, vous détenez des vérités qui vous rendent plus fort que l’adversaire, c’est vrai dans les salons, c’est faux sur le terrain, sur le champ de bataille.
    Nos adversaires sont des religieux, des croyants, ils ont la foi et ainsi la raison n’a plus de place.
    Ils peuvent admettre que le chômage se résorbera avec l’embauche de fonctionnaires, que le pouvoir d’achat augmentera mécaniquement avec l’augmentation du SMIC etc. et toutes les foutaises que nous entendons des experts platotélé.
    Vos croyants nationo-socialo fascistes ne communiquent pas sur la même longueur d’onde, ils réfutent la raison pour la foi et il faut donc ne jamais les sous-estimer pour faire apparaître leurs faiblesses.
    L’étude et l’actualisation du Gorin no sho est bien utile quand on doit développer une stratégie.
    J’ai utilisé ses préceptes à partir de l’idée que tout a été étudié depuis que l’humanité existe, les armes sont différentes mais les objectifs et les stratégies gagnantes sont les mêmes.
    Il faut également se débarrasser de toute moralité malsaine et par exemple : Frapper un adversaire dans le dos n’est pas une lâcheté mais la preuve d’une bonne stratégie puisque votre adversaire n’est pas dans votre dos.
    Dernièrement j’ai revu un documentaire sur Jim Jones – le prêcheur du socialisme divin, le Robespierre des tropiques qui préconisait le suicide révolutionnaire. Cette fois je l’ai analysé différemment, trente ans plus tard. J’ai ressenti une chose incroyable, à l’époque c’était hallucinant qu’un psychopathe puisse arriver à ses fins de manière aussi facile et rapide et c’est presque normal après trente ans de propagande socialiste. J’ai regardé son public, constitué à 80% de noirs et 20% de blancs-bobos. Le message étant que les noirs étaient stigmatisés et les blancs rêveurs utopistes, des croyants avec leur foi toute neuve.
    Nous sommes en pleine régression intellectuelle car les utopies ne sont pas assez combattues. La solution passerait peut-être par une association qui dénoncerait « Tout ce qui va contre le libéralisme » mais elle se heurterait à la franc-maçonnerie de la magistrature et des flics mais bon, un prétoire est toujours une tribune.

    • « Je tiens à préciser que le l’antisocialisme de l’après-guerre ne méprise pas le socialisme : il le craint, »
      mais le problème c’est qu’il ne le combat pas, il le finance… (Un peu comme de Gaulle et le communisme).

  • Je ne sais pas si vous l’ avez remarqué, mais vous êtes libres. Libre de partir, de voter ou pas, de créer une entreprise, de reprendre des études…etc. Alors à moins que vous soyez attaché à la France…
    je vous trouve assez effrayant par endroit. Le monde est gris, que ça vous plaise ou non. Avec vous il est franchement noir.

    • Un adepte parfait de Jim Jones… allez, vous en reprendrez bien une dernière petite goutte !

    • Coucou de l’étranger. Hihi ❗ 🙄

    • Votre commentaire est juste, mais, il a le défaut de gratter sur la plaie. Le révélateur étant les 2 interventions qu’il suscite. Certains, ici, le disent et le redisent « vous êtes sur un site libéral ». Pour ces iconoclastes, c’est leur sanctuaire, leur maison culturelle, leur Isba libérale.

      Considérons leurs interventions, que font-ils ? au delà du fait d’uriner pour marquer ce qu’ils estiment être leur territoire, ils vous reprochent de vous exprimer librement.

      Le monde est effectivement remplit de nuances, il appartient à chacun de peindre son petit univers de la couleur qui lui plait, mais… il est tellement plus facile de geindre, en n’hésitant pas une seconde à faire preuve d’un antilibéralisme des plus primaire. Du reste, ou est l’étonnement ? La plupart sont issus d’autres ismes et viennent au libéralisme en reproduisant les mêmes schémas que précédemment.

      Libéral, avant tout, c’est d’être libre des ses choix et les assumer, non ?

      Concernant l’auteur du billet, même si les propos sont emprunt d’une innocence touchante, il en résulte néanmoins que le point essentiel qu’il soulève est de savoir quoi faire avec le libéralisme et, surtout, quelles sont les actions à mener pour que nos idées libérales puissent être entendues.

      En d’autres termes, sortez vous les doigts du c.. au lieu d’accuser les autres d’avoir pris des décisions que vous n’avez jamais eu le courage de prendre, le tout enrobé dans un lexique de circonstance…

      • La plupart sont issus d’autres ismes et viennent au libéralisme en reproduisant les mêmes schémas que précédemment.

        Vous ne vous avancez pas un peu trop ? Qu’en savez-vous ?

        En d’autres termes, sortez vous les doigts du c.. au lieu d’accuser les autres d’avoir pris des décisions que vous n’avez jamais eu le courage de prendre, le tout enrobé dans un lexique de circonstance…

        les leçons de morale à la socialo, c’est toujours gratuit.

      • Membre du PC pendant que l’on y est ?

        • « le défaut de gratter sur la plaie… » What else ?

            • « Libéral, avant tout, c’est d’être libre des ses choix et les assumer, non ? »

              Non, non, non, non, non et NON. Le libéralisme n’est pas une attitude. Ce n’est pas une expérience. Ce n’est pas une méthode de développement personnel.

              C’est une école de pensée qui considère que la liberté individuelle est sacrée, et que plus cette liberté est respectée, plus la société est pacifique et prospère.

              • Je pense qu’il n’a pas compris la démarche de l’auteur, d’ou ses posts moralisateurs.

              • Pascal, je ne suis pas surpris de votre réaction, vous venez avec : « école de pensée », « théologie », « chrétien (revendiqué, et c’est votre problème…), etc.
                En rajoutant, « que le libéralisme n’est pas une expérience ni une méthode de développement personnel », ce à quoi je n’ai jamais prétendu.
                Vous lisant, je me dis que vous avez capacité au débat et… qu’en conséquence vous cherchez à ostraciser tout ce qui ne va pas dans votre sens.
                Si, il vous plait de croire en ce que vous dites, faites l’effort de ne pas embarquer aussi doctement que contradictoirement et maladroitement, ceux qui ne voient pas le monde tel que vous le voyez. Vous n’avez aucune chance, pas vous, de me convaincre, partant de ce postulat, il vous sera peut être plus acceptable de me considérer comme à minima aussi capable d’analyse que vous (…).

                « Non, non, non, non, non et NON. Le libéralisme n’est (ou l’est) […]. » Qui êtes vous ? Un gourou ? le gardien du temple ?

                Michel C, supposez que les autres ne souffrent pas de vos propres turpitudes.

                Il vous en prie.

                • Je ne cherche en aucun cas à vous convaincre, mon bon. Le débat philosophique ne consiste pas à chercher désespérément sur quoi on est d’accord, mais de s’intéresser prioritairement à ce sur quoi on n’est pas d’accord. Si je parle trop fort pour vous, ne me lisez pas. Ne me demandez pas de mettre de l’eau dans mon vin. D’avance, merci. (Ah, autre chose : en règle générale, je n’ai strictement rien à faire de ce que vous pensez. Ne vous acharnez pas, je vous lis en diagonale.)

                  • Qui, interpelle l’autre sinon vous ?
                    En plus d’être pédant vous êtes un affabulateur qui travesti la réalité. Mettez ce que bon vous semble dans votre vin, je ne vous demande rien, ne prenez pas vos désirs pour des réalités.

                • Est-il utile de vous convaincre ? 🙄

  • Le probleme principal en France et la raison pour laquelle les gouvernements de « droite » n’ont jamais vraiment pratique l’alternance, que ce soit Chirac ou meme Sarkozy provient de l’immense capacite de nuisance des syndicats qui se voient en gardiens (feroces) de la revolutions permanente (en particulier la CGT). Et je peux vous garantir qu’ils sont parfaitement conscients de l’excercice. Quelqu’un recemment sur contrepoints (je pense que c’etait peut-etre Pascal mais je n’en suis pas sur) a ecrit que toutes les propositions du parti communistes de 1981 avaient ete appliquees depuis 81 et c’est vrai. Ce qui a fait la force de Margaret Thatcher, au contraire de Sarkozy, who talked the talk but did not walk the walk, c’est que lorsque les syndicats sont descendus dans la rue manifestant contre ses reformes elles leur a dit clairement de rentrer chez eux car ils ne faisaient pas parti du processus democratique. Qu’elle avait ete elue par le peuple et pas eux et elle les a renvoye chez eux a coup de pieds au c-l. IL n’est de democratie que des democraties fortes. Si les liberaux veulent fonder un parti politique tangible je serais ravi d’envoyer le premier cheque de soutien et de payer ma carte. Il s’agit aussi d’exprimer clairement notre volonte d’aller au charbon. A ce sujet, j’apprecie particulierement la reference necessaire au marketing de Pascal. Bon week-end a toutes et a tous.

  • « Libéral » en France, c’est comme un véhicule avec un contrôle technique d’un page, invendable.
    Denis Payre l’a bien compris, il botte habilement en touche. Donc 2 solutions:

    1/ Nous Citoyens. Leurs candidats sont des créateurs d’emplois quand les politiciens professionnels les détruisent. Par ailleurs, ils ont les syndicats/soviets en ligne de mire et cette question doit être réglée EN PRIORITE.

    2/ Le PLD, il suffit pour chacun de contacter le délégué de sa région.

    Bonus à NC qui présente des listes dans toutes les circonscriptions, après seulement 7 mois d’existence!!!!

  • Au fond pour un article sur qu’est-ce qu’on attends? En lisant les commentaires j’attends tjs. Moi je pense qu’il y a 3 niveaux :
    – les gens qui ne connaissent pas le libéralisme.
    – ceux qui lisent, discutent avec des libéraux, parlent de leurs idées ( c’est déjà bcp)
    – ceux qui ont lu, parlent, mais tournent en rond parce que bon, sentent qu’il y a autre chose à faire.
    Je crois qu’il ne faut pas se focaliser sur ce qu’il faut faire, la ligne de conduite peut être tracé par quelques fédérateurs et sans prendre beaucoup de temps. Et je pense que si chacun réfléchit à ce qui lui a permit de passer du premier niveau, au deuxième et ainsi de suite alors il pourra dans un acte de charité et d’empathie, aider à la « libération d’autres âmes ».
    Même au sein des libéraux vous aurez toujours des tricheurs, au fond ne rien faire pour ces tricheurs est une bonne solution, pas de temps perdu à les ramener dans le bon chemin, ils font le leurs, nous ne sommes pas des moutons!

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