Pourquoi 76 % des Suisses ont voté non au SMIC

Les Suisses viennent de voter contre l’instauration d’un salaire minimum dans leur pays.

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Dmic suisse (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Pourquoi 76 % des Suisses ont voté non au SMIC

Publié le 20 mai 2014
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Par Pierre Chappaz, depuis la Suisse.

img contrepoints210 smic suisse

Chers compatriotes (français), je sais que cela vous semble incroyable, vous qui n’avez même pas le droit de débattre du SMIC sans risquer le lynchage : 76 % des Suisses viennent de voter contre l’instauration d’un salaire minimum !

Il n’y a pas de SMIC en Suisse. L’initiative populaire, promue par certains syndicats et soutenue par la gauche, proposait d’en instituer un, au niveau de 4000 francs par mois, ce qui fait 3200 euros quand même… Mais ce n’est pas le montant qui a fait peur aux électeurs, il reflète le niveau de vie élevé du pays.

Le sens de ce vote est très clair : les électeurs ont considéré qu’un salaire minimum rigide, pourrait se révéler inadapté pour certaines entreprises, et rendre plus difficile l’accès à l’emploi aux jeunes. C’est une question qui doit se discuter dans les négociations sociales, dans les entreprises et dans les branches.

Les Suisses ont des valeurs bien accrochées, comme leurs vaches à leurs montagnes. Ils travaillent beaucoup, 2000 heures par an, contre 1670 pour les Français. Les 35 heures et les RTT, ils ne connaissent pas. Ils n’ont que 4 semaines de vacances par an, et ont voté en 2012, à 66 %, contre le passage à 6 semaines.

 

Liberté et responsabilité

Ici, il y a un consensus sur une société de liberté et de responsabilité.

Les salaires sont élevés mais on travaille dur. Les embauches sont faciles, il n’y a pas de Code du travail de 2500 pages. Et les séparations sont simples et rapides, ce n’est ni long ni coûteux comme dans l’Hexagone. Se faire licencier n’est en général pas un drame car la personne retrouve très vite un emploi, le taux de chômage n’étant que de 3 % (5 % en Suisse romande). Ce faible taux de chômage résulte certes du bon fonctionnement du marché de l’emploi, très flexible, mais aussi du remarquable système de formation, qui fait la part belle à l’apprentissage, comme en Allemagne.

Si l’économie helvétique se porte beaucoup mieux que celle de la France, elle le doit en grande partie à son système politique très décentralisé, et en particulier à la démocratie directe. Le peuple, fréquemment consulté, comprend bien les enjeux des débats publics, et les choix politiques qu’il fait sont le plus souvent favorables aux entreprises et au pays. Même sur les sujets les plus controversés, comme celui des rémunérations abusives de certains dirigeants. En Suisse on sait que pour réussir il faut travailler, et que le mérite doit être récompensé. L’esprit d’entreprise et le sens de la responsabilité vis-à-vis de la société, sont d’autant plus développés qu’on n’attend pas tout de l’État, comme c’est le cas en France.

Certains sous-estiment cette vertu fondamentale de la démocratie directe : inciter les citoyens à débattre, à réfléchir et à prendre position sur tous les sujets importants. En France, si vous posez des questions sur le lien entre SMIC et chômage, vous serez immédiatement disqualifié comme un ultralibéral infréquentable. Les médias de gauche veillent à ce que le débat n’ait pas lieu. Une discussion sereine sur la dépénalisation du cannabis, les salles de shoot, ou l’accompagnement de la fin de vie n’est pas davantage possible, car la droite conservatrice la bloquera aussitôt.

En Suisse, on n’en n’est plus au débat, toutes ces avancées sont devenues des réalités.

Alors on m’objectera : « Mais ces Suisses qui ont voté des quotas d’immigration (il y a quelques semaines) et l’interdiction des minarets (en 2009) sont d’horribles réactionnaires ! Cela montre bien les dangers de la démocratie directe. »

 

Immigration et minarets

Concernant l’immigration, j’ai écrit ce que j’en pensais : pour résumer, je comprends parfaitement les Suisses, qui ne peuvent pas continuer à absorber tous les ans pratiquement autant d’immigrés que l’Allemagne. Les minarets, c’était plus du domaine du symbole. Ce peuple est attaché à sa culture et à ses racines, et son message à tous ceux qui s’installent en Suisse c’est qu’il leur faut s’intégrer, et non pas importer ici leurs propres traditions.

Quoi qu’il en soit, je suis admiratif de la démocratie directe parce qu’il vaut mieux un peuple instruit, qui décide lui-même de ses affaires, plutôt qu’un peuple soumis à une caste dirigeante, qui a tout intérêt à le maintenir dans l’ignorance.

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  • Là est tout le problème, « un peuple instruit. »

  • Certes, c’est un très bon modèle, cependant ce qui est applicable pour un pays de quelques millions d’habitants l’est difficilement pour un pays de 63 millions et qui en plus a une culture du débat très violente.

    • Mauvaise excuse très franchouillarde: pourquoi est-il toujours évident que ce qui fonctionne ailleurs ne peut pas fonctionner dans l’hexagone?

      • Et inversement, on peut voir ainsi que nos merveilles de 35h et de sécurité sociale ne marchent que chez nous! Puisqu’on vous dit que l’on est différent!

    • La Californie a aussi un système de démocratie directe, et il y a là-bas 40 millions d’habitants.

    • @hdel:
      Expliquez pourquoi au lieu de faire des assertions péremptoires. Pour l’instant votre objection est tout sauf un argument.

    • hdel : « ce qui est applicable pour un pays de quelques millions d’habitants l’est difficilement pour un pays de 63 millions »

      On saurait faire d’excellentes parts de pizza mais un pizza entière serait forcément immonde ? C’est absurde !?

    • Il suffit de découper la France en petit morceaux, qu’on pourrait appeler avec des noms marrants comme « région » ou « département »…. et là ça marcherais…

    • Écoutez Yvan Blot sur Dailymotion « Le pouvoir irresponsable ».
      La démocratie directe nous rapprocherait.

  • Votation du dimanche 18, district nord vaudois, devant moi, un Africain parlant très mal français, avec ses 4 enfants, ne sachant pas comment voter et ayant apporté tout son dossier de naturalisation au cas où.

    Que croyais vous qu’il vota ?

  • Je pense que tout travail à plein temps mérite un salaire minimum pour vivre c’est un fait. Mais effectivement, ,le salaire minimum peut aussi être un frein au développement de l’emploi.

    Le peuple français a trop peur d’aller de l’avant, il a pourtant tout à gagner. On peut très bien libéraliser massivement le code du travail tout en offrant des protections sociales fortes aux salariés.

    • La valeur du travail ne dépend pas du minimum vital mais de sa productivité, donc en dernière analyse du niveau de capital productif qui l’accompagne. Le minimum vital est un autre sujet qui relève de la charité privée, accessoirement de la charité publique si la première est défaillante (très improbable).

      Si on souhaite un salaire minimum naturellement élevé, bien supérieur à n’importe quel smic artificiel, il convient de libérer les capitaux privés (productifs), soit l’exact inverse de la collectivisation des capitaux qui prévaut en France. L’exemple suisse est à cet égard édifiant et la comparaison avec la France n’est pas en faveur de cette dernière.

      • Je plussoie avec Cavaignac. Si les suisses n’ont pas besoin de salaire minimum imposé c’est que le travail est d’ors et déjà naturellement suffisamment rémunéré.
        Je déduis de ce refus catégorique que la précarité des travailleurs n’est pas un souci majeur.

        Par contre, je comprends très bien que la question s’est posé en Allemagne, d’avantage concerné avec des travailleurs pauvres beaucoup plus nombreux.

        En France, je ne crois pas qu’en décidant « brutalement » de supprimer le SMIC, on résoudrait ainsi le chômage. Le SMIC sera le dernier domino à tomber naturellement lorsque le Code du Travail aura été réformé et réduit intelligemment, que les prélèvements sociaux obligatoires auront réduit drastiquement, entrainant ainsi une véritable réforme des retraites et de la S.S., que la fiscalité des ménages et des entreprises sera plus équilibré et juste (I.S., I.R., TVA…). Qu’on connaitra la rigueur budgétaire qui met fin aux gaspillages plutôt que de prédire une austérité qui toucherait insensément les fonctions régaliennes et « sociales » (Santé, Education)…

        Décisions qui ne seront prises et avalisés qu’avec d’avantage de démocratie directe, de décentralisation et de séparation des pouvoirs, de subsidiarité, de responsabilisation des citoyens français.

        Grosso Modo, dès lors qu’on en aura fini avec la Ve République et fondé la VIe…

        • N’oubliez pas que l’Allemagne a récupéré plus de 12 millions de pauvres absolus issus de la RDA, l’un des pays-prison socialistes. Il n’y a pas de miracle en la matière. Il faut laisser le temps au processus d’accumulation du capital de faire son oeuvre d’enrichissement de cette population, au minimum deux générations.

    • Ce qu’un travail mérite n’a aucun rapport avec le minimum vital.
      C’est à chacun de réussir à dépasser celui-ci par son travail.
      C’est à la charité privée, la vraie charité, de soutenir qui peine à y parvenir.
      Quant à l’employeur, lui aussi limité, il offre les emplois qu’il peut.

  • La mentalité suisse n’a rien à voir avec la mentalité française. Quel aurait été le vote des français dans ce cas ? un OUI massif sûr et certain. Quant à la 6ème semaine de vacances rejetée en mars 2012, j’entends encore les ricanements goguenards des français envers les suisses.

    @ Homo-Orcus : Un peuple instruit ? plutôt un peuple réfléchi, raisonnable, économe, travailleur, rigoureux, honnête, avec du bon sens.

    Il est à espérer que le socialisme rampant ne parvienne pas à l’envahir et prendre le pouvoir dans un des seuls pays au monde qui se rapproche le plus de la liberté.

  • Combien de fois faudra-t-il répéter: le salaire minimum crée du chômage.

    Pour améliorer les choses, il faut deux choses en même temps:
    1. de la croissance, donc augmener le gateau
    2. améliorer la compétitivité de chacun, ce qui passe par une bonne édication, pas forcément nationale, et la formation continue tout au long de la vie.
    Le socialisme sabote le 1 et le 2.

  • La Suisse n’est pas un pays ultra-libéral.
    Il existe beaucoup de réglementations, certaines peu utiles, voire néfastes.

    • Clairement, oui. Dans certaines communes ils payent des gardes privés pour surveiller la bonne utilisation des containers pour le tri des déchets!! Les Suisses sont massivement acquis (grâce à un matraquage sans égal) à la cause du réchauffement climatique et tout ce que cela amène en termes de taxes, de posture anti-nucléaire et de destruction du paysage…

      Sinon, les horaires d’ouverture des magasins sont aussi extrêmement serrés, et si on examine la liberté d’un propriétaire de disposer de son propre terrain la France apparaît carrément comme un pays ultra-libéral aux yeux des Suisses.

      Maintenant, le Suisse moyen ne vit pas dans la jalousie permanente de son voisin. L’envie n’est pas le moteur premier de l’action politique, ce qui change pas mal de choses.

      Je dirais que le premier objectif de la politique suisse est de se faire bien voir d’autrui. Le Suisse (au moins l’élite politique disons) est extrêmement préoccupée par ce que les autres pensent de lui: L’Europe, l’ONU, l’OCDE, la CEDH… On va jusqu’à sur-interpréter ce que telle ou telle institution « penserait » de la Suisse si elle prenait telle ou telle décision.

      • Bon Steph stop … rentre chez les politicards et boucle la: « j’en suis mais je critique » … stop ! Un minimum d’honnêteté, merci !

      • Exactement.
        J’avais vendu appartement, qui était sans locataire depuis 3 mois, et à cause de cela, la vente avait été retardée de 1-2 mois.
        Ceci alors que je ne suis pas un gros méchant vilain propriétaire capitaliste barbare exploitant le pauvre petit gentil bon locataire. Tout cela pour un loyer de 840 CHF mensuel + 110 de charges de chauffage.
        Résultat des courses ? Le nouveau propriétaire a gardé 3 mois de plus son logement, alors qu’il aurait pu être loué de suite.
        Et ceci, alors que j’aurai pu le vendre de suite au lieu de le louer.
        Ce qui est, peut-être (je dirais sans aucun doute pas), justifié pour un « gros » propriétaire ne l’est évidement pas pour un propriétaire modeste.
        Le droit de la propriété contient des anomalies.
        Dans un autre domaine, on impose à l’agriculteur des normes. Bien, mais qui paye, là ? L’invité ?
        Quid des cartels d’importations, par exemple dans l’agriculture?

        Clairement, bien des points sont à revoir.

    • Très juste, notamment en matière de construction.

  • Un SMIC, soit c’est totalement inutile, soit ça rend l’accès à l’emploi des personnes les moins qualifiées nettement plus difficile.
    Dans le deuxième cas, en élargissant ça aux minimas conventionnelles et même en prenant en compte dans sa globalité toutes les mesures légales, règlementaires et conventionnelles ayant pour effet d’augmenter la part de la valeur ajoutée attribuée à la masse salariale, je considère même qu’il s’agit d’une forme de corporatisme des plus âgés contre les jeunes générations qui ne peuvent pas jouer sur la dimension prix pour pallier leur manque d’expérience professionnelle.

    • Pour le cas de la Suisse, il faut savoir que les personnes manquant d’expérience sont des nouveaux arrivants ne parlant pas une seule des 4 langues de la confédération. Mes enfants Suisses d’origine vont se trouver en concurrence avec le reste du monde pour trouver un emploi de coiffeur, d’artisan ou d’ingénieur.

      Merci !

      • « Mes enfants Suisses d’origine vont se trouver en concurrence avec le reste du monde »

        Et le reste du monde, avec qui est-il en concurrence ?

    • Le vrai SMIC, pour les jeunes, est à 430€ – ça s’appelle les indemnités de stage. Faire le boulot et les corvées des employés « titulaires » qui doivent partir en RTT. Tout en payant un organisme bidon pour avoir une convention.

  • Peut-etre parce que seul 9% de la population touche moins de 3200 euros/mois ?? Les autres étant dejà au -dessus, pas d’interet.

  • Sans rire, la Suisse, qu’est ce que nous en avons à faire ? quant au fait que ce soit un modèle, pourquoi ceux qui bavent devant icelui, ne vont-ils pas y vivre ?
    On se demande…

    • gagner 4000€ ou plus pour votre boulot, ça vous tente pas?

      • Adofo Ramirez, que supposez vous de mes moyens ? les concernant, vous êtes assez, très, loin du compte en fait. En France, et j’en sais quelque chose (!) cela ne se dit pas, l’adage est du reste français (pour vivre heureux, vivons cachés), mais dites vous que pendant mes meilleures années, je percevais net, ~10 smics/an, la ou je résidais, je n’étais qu’un « sujet » lambda, comme quoi tout est notion d’échelle…

        En Suisse, avec 3500€ mensuel vous êtes un smicard français, peut être cela a échappé à certains.
        je note avec délectation, que certains interviennent fort bruyamment, comme toujours, empruntant un langage qu’ils se complaisent à reprocher aux autres.

        Dites moi, chère cohorte, pourquoi ne vivez vous pas votre rêve d’ailleurs ? pourquoi ne pas partir travailler en Suisse ? Après tout, la seule attitude libérale qui vaille c’est celle d’être libre des ses mouvements, non ?
        Vous n’allez pas me dire que vous souhaitez imposer un modèle libéral, si ? Zut et rezut c’est contradictoire à vos principes.

        Gardez la posture, c’est évidemment plus confortable, vous êtes libéraux par confort (comme d’autres sont communistes), celui de ne jamais prendre de décision. Finalement, malgré que le socialisme soit au strict opposé de ce que suis, je préfère encore un Hollande, car même en étant une nullité, il est dans l’action, il est à la place qu’il a choisi, même si c’est un désastre. Vous tous, ou êtes vous ?

        • Coucou de l’étranger ………………….
          Tu veux nous dissuader de revenir ❓

          • Michel C, si vous êtes parti de France, vous avez donc fait acte d’initiative. Finalement, c’est çà le libéralisme, tenter d’être maître de sa destinée, et non pas pleurer sans cesse sur son sort, sans ne rien faire, en théorisant sur un libéralisme si pur et évident que tout le monde comprendrait, admettrait, et auquel l’adhésion se ferait naturellement et spontanément. Dans les faits, c’est le strict inverse, non ?

            Le pire, étant de lire les réflexions de certains, probablement de la moitié de mon âge (gentil) pour la plupart, qui ont la chance de vivre dans un monde sans fin, quasiment sans frontières.
            Qu’attendent t-ils tous ces gémiars ? à part se plaindre et se morfondre, que font-ils exactement ? rien, apparemment.

            Je ne conseille ni ne dissuade quiconque, je constate que les moyens de s’extraire de sa condition sont supérieurs à ceux qui étaient les miens il y a quelques décennies, et pourtant, l’immobilisme est de règle.
            En fait, même si cela leur fait mal aux oreilles que de l’entendre, ils espèrent un geste de l’état… rêvent d’une providence qu’ils nomment « libéralisme », sans jamais, vraiment jamais, avoir fait preuve du moindre acte libéral de toute leur existence, ne serait ce qu’envers eux.

            • Je crains que vous fassiez une confusion.
              a) ici, personne n’attend un geste de l’état
              b) partir ? pas si simple. ce n’est pas Yaka YAvaitKa …
              😉

            • Patimbert: « tenter d’être maître de sa destinée, et non pas pleurer sans cesse sur son sort, sans ne rien faire »

              Justement, la plupart des intervenants sont probablement aussi satisfaits de leur sort que toi, simplement la France est en faillite, elle emprunte ~100 milliards chaque année pour simplement poursuivre la fête et elle n’a pas signé un seul budget positif depuis 40 ans, on ne parle même pas de diminuer la dette. Mathématiquement c’est la faillite, avec les engagements des retraites c’est 5000 milliards de dettes selon la cour des comptes.

              Face à ces problèmes, elle continue d’empiler des lois et de la fiscalité qui causent encore plus de problèmes ajoutant en plus une forte dose d’instabilité et d’insécurité qui finit le tableau.

              La France est 70e en dessous du Rwanda pour la liberté économique:
              Indice liberté économique – Classement des pays

              Ce qui aurait dû être une maitrise des dépenses raisonnée et en douceur va se transformer en déplétion forcée. Ceux qui étaient pauvres vont être très pauvres, la classe moyenne va en prendre plein la gueule, comme les gens fragiles et les riches iront dans d’autres contrées.

              La solution existe, d’autres pays comme le Canada et la Suède qui ont aussi connu le socialisme et une quasi-faillite l’ont fait: libéraliser, réduire l’interventionnisme et l’état.

              Certains Français aiment la France et aimeraient la voir réussir et aimeraient voir les Français heureux.

        • 10 smics/an alors que le moindre smicard en gagne 12 tous les ans?

    • La Suisse est submergée d’immigrants français, Einstein !
      Vous vivez dans une grotte ?

      • Chut, faut pas lui dire, mais il va bientôt payer l’ISF en tant que nouveau riche, … par défaut …:roll:

    • Réaction typique du socialiste persuadé que la France est la lumière du monde avec son-modèle-social-que-le-monde-nous-envie, et croit intimement que les habitants des autres pays ne sont que des imbéciles surexploités par les capitalistes ultralibéraux et mondialistes.

      • Ce sont des gros cons ces Suisses : ils se lèvent pour gagner 4000 euros/mois en travaillant dur alors qu’ils pourraient en gagner 1000 en France en glandant un max. Des gros cons je vous dis.

    • Ben, coco, pourquoi t’es pas parti dans un de ces beaux pays socialisses que sont l’URSS, ou la Chine ❓
      Personne ne t’oblige à rester par ici si tu n’est pas content … Continue à baver, c’est beau :mrgreen:
      On se demande…

    • Cela vient donner des leçons, mais comme cela a été déjà remarqué, le SMIC jeune sous forme de stages à 430 EUR est encore pire que le système suisse ❗
      Soit fier comme un coq, les pieds dans le purin ❗
      COCORICON

    • « Sans rire, la Suisse, qu’est ce que nous en avons à faire ? quant au fait que ce soit un modèle, pourquoi ceux qui bavent devant icelui, ne vont-ils pas y vivre ?
      On se demande… »

      Entre septante-mille et cent mille habitants de plus venant de l’Europe par an depuis 2007, l’année de la mise en place de la libre circulation. Pour un pays de 7 millions de suisses (dont plus d’un million d’anciens étrangers de première ou deuxième génération naturalisés), c’est pas peu.

      Et on ne parle pas de ceux qui vont y travailler et qui vivent juste de l’autre côté de la frontière. Deux-cent-quatre vingt mille frontaliers qui s’y rendent tous les jours pour travailler.

      Apparemment il y a beaucoup de monde qui ne t’a pas attendu pour suivre le conseil.

      Tu vis sur quelle planète coco?

  • A tous ceux qui se reconnaîtront :

    Personne ne prétend que la Suisse est parfaite, ni que les suisses le sont non plus. Cela dit et sans en faire trop, vous direz ce que vous voudrez, mais nous français devrions en prendre de la graine… parce que la réalité, elle est là : dans quel pays le peuple peut s’interposer dans les décisions des politiciens et les faire capoter ? en France ou en Suisse ? dans quel pays le niveau de vie est le plus élevé ? en France ou en Suisse ? dans quel pays le chômage est le plus bas ? en France ou en Suisse ? je continue ?

    Quant à ceux qui s’en branlent de la Suisse en bavant… wahouuuuu ! ça craint…

    Franchement, qui oserait prétendre qu’il n’aimerait pas voir la France imiter la Suisse dans bien des aspects ? prétendre cela, à mon humble avis, ne colle pas avec un libéral… du moins dans le sens où je l’entends.

    • Hum, intéressant: pour arriver à la prospérité faut-il copier le modèle Suisse ou tout simplement prendre les décisions de nos politiciens Français et de faire exactement le contraire.

      • Waren: « prendre les décisions de nos politiciens Français et de faire exactement le contraire. »

        Oui, mais voila, vous ne pouvez pas.

        C’est là toute la vertu de la démocratie participative : le peuple devient le vrai législateur et en la matière il sera toujours infiniment plus libéral qu’une flopée de décideurs corporatistes.

        Dans les faits, les pays les plus démocratiques sont tous parmi les plus libéraux, ce n’est pas un hasard.

    • « ni que les suisses le sont non plus »

      Quand je vois ce que les autorités de ce pays ont fait à mon père et à mon grand-père (qui a renié sa nationalité tellement il avait la haine de son pays), je devrais déborder de haine pour la Suisse.

      La Suisse, c’est une agriculture et des transports subventionnés à mort et l’application sans réfléchir des dogmes escrologistes. Alors, ça donne pas trop envie, d’autant plus que c’est beaucoup trop près de la République nationale-socialiste du Frankistan.

  • « les électeurs ont considéré qu’un salaire minimum rigide, pourrait se révéler inadapté pour certaines entreprises, et rendre plus difficile l’accès à l’emploi aux jeunes.  »

    Et tuer les campagnes.
    Et empêcher de choisir un travail peu payé mais avantageux par ailleurs (proximité…)
    Et renchérir et raréfier le travail peu qualifié, celui que les moins qualifiés peuvent se payer, donc paradoxalement diminuer leur pouvoir d’achat, y compris pour ceux qui ne perdraient pas leur emploi.

    La liste des raisons pour lesquelles le salaire minimum est stupide et néfaste est longue.
    La seule explication de son existence, c’est le conformisme qui empêche de réfléchir à ses effets.
    C’est cet obscurantisme brutal, borné et haineux qui définit la gauche.

    • À 8 ans on pense que pour résoudre la pauvreté il suffit d’imprimer des billets, le SMIC procède exactement de la même logique. Les socialistes sont comme des gosses en fait.

      • Les socialistes ont changé ! Ils pensent aujourd’hui que le problème à résoudre n’est pas la pauvreté, mais la richesse.

  • Bof.le peuple soumis, il s’ est pas trop mal débrouillé en 1789…puis en montrant l’exemple au monde entier. Ca reviendra, sauf si les projets de remplacement de notre peuple aboutissent. Et puis on se fait chier en suisse, s’est connu.

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