L’homme et la nature, deux poids deux mesures

Refuser que les règles valables pour la nature s’appliquent à l’homme est l’erreur du discours environnemental d’aujourd’hui.

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L’homme et la nature, deux poids deux mesures

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 mai 2014
- A +

Les environnementalistes doivent être distingués des écologistes. Les seconds étudient la nature, les systèmes et les interactions entre les différentes composantes d’un système. Les premiers considèrent que ce qui est valable pour la nature n’est pas valable pour l’homme.

Ils considèrent que la nature est capable de se réguler seule, mais pas l’homme. Que la nature a trouvé des moyens de minimiser l’énergie employée pour accomplir une tâche donnée, mais que l’homme en serait incapable. Que les interactions entre éléments d’un système résultent naturellement en un bénéfice pour toutes les parties prenantes de l’interaction et même plus, mais que les sociétés humaines devraient être régulées pour assurer l’inclusion de tous.

Les environnementalistes vont plus loin dans leur contradiction. Il faut laisser faire la nature, mais pas laisser faire les hommes. L’impact de toute tentative de régulation de la nature par l’homme est négatif, mais la régulation des hommes par d’autres hommes serait positif. Le calcul économique devrait être distingué du calcul environnemental pour inclure le dernier dans le premier, ou l’inverse.

Pourtant, l’économie en tant que science de l’action humaine prend fondamentalement en compte l’environnement et la nature. D’une part, l’individu prend naturellement en compte le long terme plutôt que le court terme ; la préférence moderne pour le court terme est une déconnexion de l’homme d’avec sa nature. D’autre part, si l’action d’un individu impacte son environnement, il prendra en compte l’impact sur l’environnement dans sa décision.

Leur idéologie empêche les environnementalistes de raisonner convenablement et les pousse donc à prendre de mauvaises décisions. Le GIEC ment à une humanité de toute façon aveugle, les Verts soutiennent des éoliennes au bilan énergétique négatif, le bilan carbone est calculé partout et pratiquement inutile. Les énergies prometteuses passent aux oubliettes, la décision est toujours guidée par la peur plutôt que par la prudence.

Et le coupable désigné, c’est un capitaliste avide de ressources naturelles et aveugle à la pollution qu’il génère. Au lieu de faire avancer la théorie économique en explicitant les bénéfices d’une approche holistique de l’agriculture, l’environnementalisme d’aujourd’hui fait reculer la pensée économique en faisant du progrès l’ennemi de la nature. Il se fonde sur le négatif (pollution, consommation des ressources, menaces) plutôt que sur le positif (bénéfices d’une approche soutenable, nature libre plus efficiente que nature contrainte). Il prône la réduction de la croissance, de la population, de la technologie. Il se méprend fondamentalement sur la notion de rareté et d’abondance.

Il est, en ce sens, en cohérence avec le discours politique qui craint l’inégalité plus qu’il ne désire l’interaction et l’échange, qui craint la surconsommation et la sous-consommation sans savoir quel est le juste niveau de consommation, qui promeut l’égalité sans savoir sur quelle base, sur quel niveau d’égalité fonder son modèle. Comment défendre un modèle dont l’objectif consiste en son mécanisme, non son produit ?

Le bon discours serait celui qui réconcilie l’homme et la nature sans qu’aucun n’ait à faire de concessions. Il en va de même des discours sur l’homme, d’ailleurs ; le bon discours est celui qui accorde tous les hommes en fondant leurs interactions sur un bénéfice mutuel. Et c’est ce que le bon discours environnementaliste parviendrait à démontrer : que les interactions des parties d’un système bénéficient naturellement à chacune d’entre elles, pourvu qu’on laisse faire la nature. Et que, de la même façon, respecter la nature humaine en laissant faire les hommes et passer les marchandises bénéficie à tous.

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  • A quand les humains ogmisés ?

  • « [l’environnementalisme] prône la réduction de la croissance, de la population, de la technologie. »

    J’ai 2 approches :

    – au niveau national et à court terme, les environnementalistes sont des crétins, car ils sont prêts à sacrifier l’économie et l’avenir de leurs enfants pour des lubies.

    – au niveau global de l’humanité et sur le long terme les environnementalistes sont des crétins :

    * l’humanité (en tant que l’espèce humaine) et la nature (en tant que la vie sur terre) ne sont pas en danger. L’humanité s’adapte, la nature reprend le dessus sur les faibles modifications que l’homme peut lui apporter
    * les raisonnements sur les misères, la mortalité, les populations déplacées sont fallacieux. En effet, la misère, la mortalité, les déplacements de populations sont liés au sous-développement. Si on veut être juste et équitables envers la totalité des individus, il faut permettre à tous les pays de se développer le plus vite possible. Un dizième de point de croissance en moins au niveau mondial, ce sont en cumulé des centaines de milliers de morts dans les guères, famines, catastrophes naturelles dans les pays pauvres. Toute action au nom de l’environnement impliquant une limitation ou un retard de croissance des pays pauvres est quasiment un crime contre l’humanité.

  • Bientôt la Terre va saccager ceux qui la saccagent!

  • Il est tout à fait clair que les écologistes révolutionnaires considèrent l’humain comme la race inférieure, qui doit être éliminée pour assurer la survie de la nature : on lit sur Internet nombre de déclarations allant en ce sens, suivies de burlesques projets de lois (« Un homme qui torture un animal mérite la peine de mort ! »). C’est anecdotique, mais pas inintéressant. On voit là poindre le énième eugénisme idéologique.

  • Tout à fait exact. La seul différence chez l’homme, c’est de niveau exagéré de peur!

    • Accessoiriser l’être humain par robots interposés oui (bras, jambes, cœur et autres reins), mais génétiquement certainement pas. C’est le dilemme (ou plutôt un conflit extrêmement violant) des transhumanistes qui n’envisagent pas de laisser du temps au temps pour acquérir les certitudes (?) nécessaires à la poursuite des études directes (plusieurs décennies).
      Ce sera le prix à payer pour la conquête des étoiles

    • Autant le fanatisme soit-disant « écologique » m’insupporte, au même tire que tout autre fanatisme (et qui me semble également présent chez certains libéraux autoproclamés…), autant affirmer que l’impact des activités humaines sur la nature sont « faibles » me paraît quelque peu une sous-estimation. Cet optimisme inébranlable en la science et l’économie sans réelle réflexion sur les moyens de préserver la nature frôle trop souvent l’aveuglement.

      Par exemple, la pollution de l’air, des eaux, des terres et des mers sont une réalité, le « continent » de déchets flottants au milieu de l’océan sont entre autres là pour le rappeler.
      B.Créteur rappelle aussi à juste titre de l’intérêt qu’on aurait à « expliciter les bénéfices d’une approche holistique de l’agriculture… », qui me paraît peu le souci actuellement, c’est toujours l’agriculture intensive appauvrissant les sols qui a la faveur aujourd’hui, alors que des alternatives naturelles existent, au même titre que des alternatives énergétiques, et sont malheureusement enterrées par des pouvoirs publics aux intérêts bien compris.
      Contrairement à ce qu’il pense, j’ai plutôt l’impression que c’est le court-terme qui prévaut dans les comportements, qu’ils soient individuels ou collectifs, et dans une ignorance généralisée de l’influence de nos activités sur les écosystèmes.

      • « affirmer que l’impact des activités humaines sur la nature sont « faibles » me paraît quelque peu une sous-estimation »

        C’est même parfaitement ridicule. Mais notre époque est ainsi faite que, face aux apocalyptiques, se crée une réaction anti-apocalyptique systématique, revenant à dire « Tout va bien. Et si tout va mal, ça ne peut pas être de notre faute ». C’est une thèse non seulement fausse, mais également nuisible.

      • L’impact est localement et à court terme fort : si vous jetez une bouteille en plastique, elle est la pour longtemps. Mais à long terme tout se dégrade : des 7 merveilles du monde, il ne reste que les pyramides d’égypte, et à l’échelle du globe terrestre le continent des déchets flottants est peu de chose.

        Moralité, c’est un problême pour notre courte vie et notre espace vital réduit mais c’est risible quand on parle de la Terre.

        • Oui, sans aucun doute, la terre peut tout à fait nous survivre. Donc, on s’en fout, après nous le déluge? Ce genre d’affirmation me parait irresponsable. Le trou dans la couche d’ozone, la radioactivité dégagée par Tchernobyl, ce n’est pas de la petite bière.

          L’humanité a atteint la capacité de s’autodétruire, ok pour ne pas sombrer dans l’apocalyptique à court terme, mais cela ne doit pas nous dédouaner de nos responsabilités, et de continuer de polluer sans s’inquiéter le moins du monde.

          • Non, l’humanité n’a pas la capacité de s’auto-détruire, quand bien même on ferait exploser tout l’arsenal de bombes nucléaire ou même si on anihilait 90% de la population avec une guerre bactériologique.

            En revanche on pourrait je pense reculer de cent ans ou plus sur le plan de la civilisation de bien des façons.

            Songez que il y a 100 ans, on se massacrait dans les tranchées, on dévastait les villes et les campagnes, on pulluait les sols avec les gaz de combat. Peut-être en sera-t’il de même dans 100 ans ou bien avant. Si vous pensez au millions de morts et à la somme de misère que cela représente, nous sommes peu de chose, nous n’y pouvons pas grand-chose, nous ne sommes pas responsables de ce que nous sommes. Mais mon point de vue est que l’important est le progrès de la civilisation et sa préservation pour ne pas revenir à des cycles de guerres perpétuelles. La seule réponse que j’ai trouvée est le libre échange entre les communautés pour briser les notions de clan. Autrement dit le libéralisme à l’échelle du monde et le développement économique.

            Les guerres, les catastrophes météorologiques (sècheresses) et les catastrophes naturelles sont des réalités que nous pouvons espérer maitriser ou au moins tempérer par le développement. Pour cela je me sens responsable. La possibilité de catastrophes écologiques à grande échelle ayant le même impact sur une civilisation moderne reste à prouver (le rapport du groupe II du GIEC est une pure élucubration car il ne tient pas compte de l’échelle de temps). Je serais beaucoup plus inquiet par exemple de la possibilité et des conséquences d’une grande pendémie. L’histoire nous enseigne que les pendémies sont de loin les pires catastrophes que peut connaître l’humanité.

            Un train peut en cacher un autre, et se focaliser sur un problème est la plus sure façon de se faire écraser.

          • Allez faire un tour à Hiroshima ou à Nagasaki. Vous vous baladerez à l’endroit même ou explosa « LA bombe »… Moins de 100 ans après, elle a laissé, alors que c’était la chose faite de main d’hommes la plus puissante jamais vue, plus de traces dans les mémoires que dans la nature.

            Nous sommes minuscules à l’échelle de la planète, et notre temps est un éclair par rapport aux « ères géologiques », le vrai temps de la terre…

      • Si on considère la terre dans son ensemble l’impact de l’homme est limité : sur les 80 km d’épaisseur de la croute terrestre l’homme agit sur une toute petite partie.
        L’agriculture intensive bien conduite n’appauvrit pas les sols et les rendements continuent de monter. De plus, on sait produire des légumes ( tomates, fraises, concombres..) sans sol ( support de laine de verre, alimentation en eau, engrais et produits phytosanitaires automatique!).Les alternatives naturelles dont vous parler existent effectivement mais elles ne sont pas utilisables car elles sont moins efficaces et plus cher ( sans être préférable d’un point de vue toxicologique et environnemental). Les pouvoirs publics ont investi des sommes folles dans ces  » alternatives  » ( INRA…) …. sans réel résultat.Le modèle intensif gagne tous les jours des parts de marché dans le monde entier ( ce qui sauvera l’ Afrique de la faim lorsqu’ils l’adopteront enfin)

        • Visor: « Si on considère la terre dans son ensemble l’impact de l’homme est limité : sur les 80 km d’épaisseur de la croûte terrestre l’homme agit sur une toute petite partie. »
          – manque de bol tout ce qui vit est sur cette petite partie!
          Visor: « L’agriculture intensive bien conduite n’appauvrit pas les sols »
          – si le sujet n’était pas grave, on pourrait rire aux éclats. Mais je vous suggère tout à fait sincèrement d’observer, même à l’oeil nu, une terre cultivée intensivement et une terre, de la même région orientée de la même façon cultivée en bio. Au microscope, on comprend mieux ce qu’on voit à l’oeil nu.
          Il n’y a plus un être vivant dans ce qui était avant de la terre végétale. Les champignons qui restent doivent être des touristes accrochés aux pattes des oiseaux migrateurs qui ont loupé le départ, et il doit rester dix ou onze espèces de végétaux aux abords de tels champs, mais bon… Et puis sur un champs de Colza, on doit encore pouvoir compter les butineurs sur le doigt d’une main, mais bon.. Regardez avec votre visor, je vous jure, c’est très intéressant. Mais bon, je dois me tromper….

          • On va tous mourir !!!! Dans d’atroces souffrances !!!

          • Qu’en pensent les agriculteurs ?

            La terre est leur richesse. Il doivent trouver un optimum entre le rendement et la dégradation des sols. La question est : en cas de mauvaise gestion des sols, combien de temps faut-il à la terre pour se régénérer (1 an, 20 ans, 1000 ans ?) ou à l’agriculteur pour régénérer sa terre.

            Ce n’est pas une question d’impact de l’homme mais de productivité sur le long terme me semble-t’il, et je croirait plus volontiers un agriculteur qu’un agronome, et un agronome qu’un écologiste.

            • Oui, mais ce que français considère comme dégradation, c’est la perte du caractère naturel et sauvage de la terre.
              En tant qu’écolo, la nature sauvage est parfaite et ce que fait l’homme est nuisance… Et il écrit sur internet pour cracher sa haine de l’humain, de sa technologie et du progrès…

            • @ph11

              « En tant qu’écolo »

              Oui, ilme semble, mais pour moi la réponse est la même : un agriculteur est crédible sur la question et pas un écolo ou quelqu’un qui reprend de tels arguments.

              C’est le problème général avec les écologistes : ils reprennent toutes les info alarmistes qui circulent et finissent par se croire spécialiste de sujet, sans se rendre compte que les professionnels de la question en savent plus et sont loin d’être des imbéciles. Si on leur fait remarquer, ils expliquent que les méchants lobbys capitalistes nous mentent. Les lobbys existent, mais les écolos sont eux-mêmes des lobbyistes. Et quand ils se prétendent plus royalistes que le roi et plus proche de la nature qu’un agriculteur, l’imposture doit être mise en évidence.

            • Internet qui bouffe du pétrole de manière colossale. L’écolo est imprudent par nature.

            • Les agriculteurs se moquent, pour la plupart des plus de 150Ha (j’ai assez travaillé avec eux), de ce qu’ils laissent comme conséquences. Du moment que la terre leur sert de support à culture, il n’y a pas de problèmes! ils apportent la chimie nécessaire pour leur garantir le résultat optimal: maximisation de la rente.
              Maximiser la rente ne me choque pas, mais ne pas s’occuper des conséquences de son travail;
              ceci touche à l’irresponsabilité des acteurs. les techniques nouvelles (10ans) de gestion des sols permet moins de perte en intrants chimiques, les dosages sont plus précis. Mais ils seront toujours en excédent car il est impossible de prévoir suffisamment les intempéries, les défauts d’homogénéité des sols, etc.
              Les apports en chimie seront toujours en excédent. Cultiver un champ de cette manière aura, de toute façon un impact négatif sur l’eau, la terre, la faune et la flore environnante; Du point de vue cellulaire, un humain n’est pas si différent des autres animaux, et même des insectes. la volatilité des produits est évidente. On pourrait dater un enduit de façade ancien (mortier de chaux par ex) en étudiant son dosage en molécules utilisées dans l’agriculture! la pollution est aussi bien présente dans l’eau ou dans l’air.
              quid des agriculteurs qui, pour se faciliter un labourage, vont utiliser le produit qui grille tout ce qui dépasse du sol; A snifer ça doit être cool!
              Pour répondre à Ph11, nous allons tous mourir, c’est indiscutable. Mon propos concerne le présent et je me garderai bien d’annoncer le futur dans ce domaine! je ne suis pas haineux de l’humain, et je ne suis pas « écolo » ; je pars du principe que lorsque j’arrive quelque part pour faire quelque chose, si à mon départ, l’environnement est moins vivable que lorsque je suis arrivé, c’est que je suis responsable de quelque chose de néfaste, voilà tout. La liberté est au prix de la responsabilité.
              C’est pourquoi, il a été si facile de vendre le collectivisme. Il est plus facile d’être irresponsable.
              Gardez-vous donc de vous ridiculiser en affirmant des énormités pareilles et posez-vous la question, sans arrêt: qu’est-ce que j’aurais fait ou dit si j’avais été moins con? Pensez en permanence que des individus moins fins mais aussi plus fins que vous vous lisent, vivent ou travaillent avec vous.

          • @francais
            Il ne faut pas faire de généralités: un sol de vigne cultivé en bio aura reçu des quantités de cuivre importantes ( seul anti mildiou autorisé en bio) qui auront détruit les vers de terre et bien d’autres choses et il sera très difficile de faire une autre culture juste après.Il y a tout à fait moyen de respecter le sol et sa fertilité ( et même de l’améliorer) en intensif.Les agriculteurs ne sont pas idiots: la plupart sont propriétaires et ils pensent donc à long terme et anticipent la succession à leurs enfants.Il est absolument faux de dire qu’il n’y a plus de vivant : il y a quantité de mircro organismes ( bactéries, champignons….) et de macro organismes et sur un champ de colza il y a forcément des butineurs car sinon il n’y aurait pas de production ! La diversité dépend des rotations et de la taille des parcelles et pas seulement du mode de culture. Ou bien vous ne connaissez pas le sujet ou bien vous avez des croyances totalement infondées.

            • @ Visor: Je n’irais pas au fond, et je ne répondrai pas à vos allégations.
              Je ne suis pas rédempteur de l’humanité, et je ne peux malheureusement pas empêcher les gens comme vous de colporter. Je vous souhaite donc bon voyage. De mon côté, je continuerai à parler aux gens qui font pour parfaire mon information.

  • « Les environnementalistes doivent être distingués des écologistes. Les seconds étudient la nature, les systèmes et les interactions entre les différentes composantes d’un système. Les premier considèrent que ce qui est valable pour la nature n’est pas valable pour l’homme. »

    On parle plutôt d’écologue que d’écologiste pour désigner le scientifique qui étudie la science de l’écologie.

    • Oui, en français, on peut sans ambiguité dire :
      « les écologistes (environmentalists) doivent être distingués des écologues (ecologists) ».

      Environnementaliste est un barbarisme inutile et néfaste, tout comme ceux qu’il désigne.

  • si les environnementalistes avaient été plus nombreux les écologistes auraient eu la pâtée ….cet article me fait penser a ce vieux sketch des frères Tibault..et si l’homme s’occupait seulement de ses petites affaires de culs , unique raison de sa survie sur terre , la nature s’en porterait s’en doute mieux , elle était là avant leur venue, elle sera là après leur départ

  • Les écologISTes politiques sont de simples fumistes qui dissimulent leur idéologie marxiste, et leur projet donc, sous le déguisement de la fameuse thèse que l’humain n’ a pas de nature,ni donc de détermination,n’étant apparemment déterminé,dans son comportement et dans ses idées,que par la forme pratique du milieu,et l’ensemble des conditions matérielles d’existence qui en découlent. La déduction apparemment évidente étant qu’il doit donc suffire,pour le tirer de sa conscience malheureuse(thèse de Feuerbach),de changer le milieu où il vit,lui apportant ainsi le bonheur. « Faut tout casser pour tout refaire » comme chantait unr nouvelle révélatuin de l chanson à l’arrivée de M.
    Il y avait longtemps que les gauches s’etaient aperçus d’une contradiction tranchée qui obligeait en fait à tenter de commencer,dans l’autre sens,par changer d’abord l’homme.Ce qui n’est contradictoire que dans les moyens,les fins restant les mêmes.Sauf que,du coup,ça ne peut plus se dire comme ça,les gens ne marcheraient pas. Il faut donc continuer à parler de la Nature,cette fois pour la protéger mais, cette fois,de l’homme,toujours pour lr bien de celui-ci
    La théorie est dès lors suffisammant embrouillée pour être servie à point.Les clients prolétaires,n’y voyant qu’un marxisme juste un peu plus facile à avaler que d’habitude.

    • Le nombre de fonctionnaires en France est directement proportionnel à la bêtise et à la lâcheté des élus

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