Game of Thrones : Westeros peut-il ne pas être violent ?

Matt McCaffrey analyse le phénomène Game of Thrones et souligne comment une société comme celle de Westeros ne peut être que violente, et pourquoi.

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Game of Thrones

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Game of Thrones : Westeros peut-il ne pas être violent ?

Publié le 5 août 2017
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Un article de l’Institut Coppet.

Pourquoi la série Game of Thrones est-elle si violente ? L’économiste et fan de la série Matt McCaffrey affirme qu’on doit nécessairement s’attendre à un bain de sang et à la corruption dans une société comme Westeros.

Game of Thrones nous donne une leçon sur l’utilisation du pouvoir dans notre propre monde. Avec des idées utiles issues de l’économie et de la science politique, l’économiste montre que la seule manière de gagner la partie du trône de fer est de ne pas y jouer.

 


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  • Comme l’écrivait le Marquis de Sade: « Le trône est du goût de tout le monde, et ce n’est pas le trône qu’on déteste, c’est celui qui s’y assoit. » L’attitude décrite ans cette citation, cette ambition et cette idée du pouvoir comme but en soi, est le principe fondamental de l’illibéralisme.

    Etre libéral, c’est reconnaître ce problème et refuser de croire que c’est une fatalité. Comme l’écrivait cette fois Frédéric Bastiat, résumant habilement l’éthique libérale: « Rien n’est nécessaire qui ne soit juste ». Les libéraux sont ceux qui ont su faire le deuil du trône.

  • C’est une réflexion très pertinente. Puisque, finalement, dans la série, les seuls personnages qui ne sont jamais vraiment inquiétés par les luttes de pouvoir ou la violence, ce sont ceux qui choisissent délibérément de rester en dehors de cela. Littlefinger ou Varys en sont de brillants exemples. Même si ils leur faut faire preuve d’un minimum de déférence envers le roi en place, ils ne sont jamais vus comme des menaces directes, ce qui les protège.

    • « Ils ne sont jamais vus comme des menaces directes, ce qui les protège » : et pour cause : ils servent uniquement leur propre intérêt, qui change en fonction du pouvoir en place.

      En revanche, pas d’accord sur la violence de la série : je trouve House of Cards ou Boss d’une violence bien plus perverse.

  • Hélas même sans jouer la partie on peut perdre. Cela s’applique aussi bien à d’innombrables anonymes (civils et militaires) qui perdent la vie, qu’à Starck qui meurt pour avoir refuser de jouer.
    Et on est parfois obligé de jouer, malgré soi, comme Starck (qu’on vient chercher) ou Daeneris (qui était sortie du jeu mais y reviens suite à une tentative d’assassinat).
    Bref :
    « Si tu ne t’occupe pas de politique, la politique s’occupera de toi »

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