Premier concert du mouvement des casseroles

Le Mouvement des Casseroles donnera son premier grand concert le samedi 26 avril devant le siège du CSA.

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Premier concert du mouvement des casseroles

Publié le 23 avril 2014
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Le Mouvement des Casseroles donnera son premier grand concert le samedi 26 avril devant le siège du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Ce n’est évidemment pas par hasard.

Par Claude Reichman, porte parole du Mouvement des casseroles.

tintamarreNous sommes convaincus que la France ne serait pas dans sa situation catastrophique actuelle si les médias jouaient leur rôle. Certes la responsabilité principale du désastre français incombe aux politiciens de tous bords, dont la médiocrité n’a d’égale que la cupidité et l’égoïsme. Mais ils n’auraient pu se livrer à ces dérives scandaleuses si les médias les avaient dénoncées avec vigueur. Il n’y a pas de démocratie dans le monde moderne sans une information complète et honnête.

Pourtant, sur le papier, les citoyens ont des garanties. Le CSA a pour mission « de veiller au respect du pluralisme politique et à l’honnêteté de l’information ». Qui peut dire que le pluralisme politique et l’honnêteté de l’information sont respectés par les médias en France ?

Sur les radios, dans les télévisions, on entend toujours les mêmes. Une trentaine de journalistes et de politiciens représentent à eux seuls l’opinion publique. Et comme par hasard ils sont tous partisans du collectivisme, à l’exception de deux ou trois qui font semblant d’être libéraux. Et pendant ce temps les Français, à plus de 80 %, exigent une diminution des impôts et des charges, c’est-à-dire de l’utilisation collective de l’argent gagné par ceux qui travaillent. Mais personne ne les entend. Pire : on se moque d’eux, les qualifiant de « populistes », de « poujadistes », quand ce n’est pas de « fascistes » !

En fait la caste dominante déteste le peuple. Elle trouve qu’il pue. Eh bien laissez-moi vous dire que le peuple en est arrivé à détester la caste dominante. Et que tout cela va se terminer très mal si l’on ne remplace pas rapidement cette camarilla pourrie jusqu’aux moelles par des dirigeants compétents, désintéressés et issus du peuple.

Certains nous diront qu’il suffit d’attendre les élections. Lesquelles ? Avez-vous jamais vu les élections, au cours du dernier demi-siècle, amener au pouvoir, en France, d’authentiques représentants du peuple ? Ils ne peuvent même pas se présenter, les politiciens en place se réservant le bénéfice du financement public et interdisant tout financement privé significatif. Jamais la formule « élections, piège à cons » n’a été aussi appropriée, même si l’invention en revient à des gauchistes qui fustigeaient ainsi la démocratie, dont ils ne voulaient pas, lui préférant le pouvoir des minorités agissantes. D’un certain point de vue, ils ont gagné, car par qui sommes-nous gouvernés sinon par une minorité certes peu agissante pour le bien commun, mais frénétique quand il s’agit de défendre le sien !
Nous exigeons la démission du CSA et de son président, Olivier Schrameck, qui s’est déconsidéré en nous répondant qu’une chaîne publique pouvait ne pas appliquer une loi … qu’il avait lui-même rédigée quand il dirigeait le cabinet du Premier ministre Lionel Jospin !

Il faut désormais que les Français poussent à la démission tous ceux qui ont failli. Les allées du pouvoir sont pleines d’Aquilino Morelle de droite et de gauche, tous sans principes, tous avides d’argent, tous méprisant la sueur du peuple qui leur fournit le luxe dans lequel ils se vautrent. Dehors, dehors, dehors ! Tous dehors. Place au peuple. La révolution est marche ! Au son des casseroles !

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  • « Pire : on se moque d’eux »

    Exemple. En illustration des économies que l’Etat doit réaliser, un récent reportage du JT de F2 étalait la plainte éhontée d’une directrice d’école qui se plaignaient de ne plus pouvoir s’acheter une paire de chaussure si son salaire devait être seulement bloqué. Pauvre, pauvre Cosette ! Evidemment, pas un mot pour ceux qui ne peuvent déjà plus se payer cette même paire parce qu’ils sont obligés de financer le salaire indécent de cette petite fonctionnaire (plus de 3000 euros bruts par mois, sans compter les mois bonus, les charges patronales et le temps de travail ridiculement faible, également financées par les impôts écrasants).

    A force de mépriser ceux qui les nourrissent grassement, les inconscients de la caste finiront par être sévèrement châtiés. Auront-ils l’intelligence de se taire à temps, de ne pas exprimer le mépris de trop, s’ils espèrent encore échapper au jugement qui les attend ?

  • @cavaignac

    Le mensuel « le particulier » de mai2014 propose un « reportage » chez un couple de retraités de l’Education Nationale qui révèle aux lecteurs sa gestion patrimoniale.
    Ce couple de sexagénaires annonce avoir un revenu mensuel de 5000 euros (retraite de l’Ednat) et declare un patrimoine de 800.000 euros (immobilier + valeurs mobilières + epargne et assurance-vie).
    Ne trouvez vous pas indécents ces niveaux de revenus de simples fonctionnaires ?

    • En plus , vous pouvez rajouter le fait qu’ils ont eu plein de temps pour s’occuper de l’éducation de leurs propres enfants, ce qui leur donne un bon départ dans la vie. Mon épouse et moi regrettons de ne pas avoir assez de temps pour aider nos enfants. Actuellement, plus de la moitié des polytechniciens sont des enfants de profs.
      Tout est fait pour une seule classe de français : les fonctionnaires, ceux de l’éducation étant bien sur, l’élite, la creme de la creme.

    • Au fond, ce qui est indécent est ailleurs. Le revenu ou le patrimoine ne sont pas importants. Ce qui compte, c’est l’origine de ces revenus, issus de la spoliation de la masse des Français productifs, contraints par une force publique totalement illégitime, voire même de Français qui ne sont pas encore nés (dettes publiques), et pire, le fait que ces gens osent se plaindre alors qu’ils font état de revenus les situant dans les 10 ou 20% des Français les plus riches.

      Que ces « damnés de la terre » aient au moins la décence de la fermer au lieu de venir pleurnicher en public !

  • Le remède à la déconfiture financière française tient dans la fonte drastique des effectifs de la fonction publique et dérivées, hors hier nous apprenons que ceux-ci ont encore augmenté de 0,3% au lieu de diminuer de 1,8% comme il le faudrait (hormis secteurs régaliens, cela va sans dire)

  • Toutes ces élites sorties de l’Ena/science Po pressenties à occuper des postes dans la haute fonction publique, arrivées au sommet se laissent griser par l’ivresse du pouvoir et perdent tout sens des réalités. Des A.Morelle, il y en a effectivement beaucoup trop aussi bien à gauche qu’à droite.
    Cette caste dominante profiteuse des deniers publics ne pense qu’à conserver le pouvoir et ses privilèges. Elle est là non pas pour servir le pays et l’intérêt général mais pour se servir en priorité, le système est fait pour que cela perdure, d’où la situation catastrophique bloquée de notre pays? aucune place pour des personnes venues de la Sté civile.
    Dans le plan d’économie proposé par Valls, les principales réactions concerne le gel de l’indice de ces pauvres fonctionnaires à l’emploi garanti, aux salaires garanti à qui rien n’interdit de leurs verser des primes de bons résultats!….il est vrai qu’ils sont l’essentiel de la base électorale du PS, il faut donc les ménager. Il en ait pas de même pour les retraités, des économies vont être faites sur leur dos. Il n’est question que d’épargner les petites retraites, bien, quand est-il de la petite classe moyenne de retraités y compris les femmes seules qui n’ont droit à rien et prennent de plein fouet toutes les augmentations, taxes ect..l a liste est longue. C’est bien cette classe là qui va subir le choc de la diminution de ses revenus.
    En activité dans le privé, on peut faire parie de la classe moyenne disons confortable, aisée, arrivée à la retraite c’est la chute à la petite classe moyenne mais encore trop aisée. Rien à voir avec l’exemple de RITON et des retraités rentiers.
    Appréciez ce lien, tout est dit sur la gauche au pouvoir, une synthèse réaliste.
    http://www.lepoint.fr/invités-du-point/francois-kersaudy/francois-hollande-mission-impossible-23-04-2014-1815328_1931.php

  • Olivier Schrameck, et paf il va s’en prendre un dans le pif

  • t’as qu’a juste y foutre une bombe a ton CSA

  • Geler pendant plus de 2 ans (2013, 2014 et une partie de 2015) le niveau des retraites est une très mauvaise mesure; sachant que les retraités par leurs dépenses de consommation et leurs besoins de services constituent un des moteurs de la croissance et de l’emploi en France.

    • La consommation n’est pas le moteur de quoi que ce soit, et certainement pas de la croissance. Le seul moteur de la croissance, c’est la production. Bien qu’elle soit sa justification ultime, la consommation n’est qu’une conséquence de la production. On se fiche pas mal qu’un quidam consomme ou pas : ce qui compte, c’est ce qu’il produit. On peut spéculer sans trop de risque de se tromper qu’il consommera sa production, sans avoir besoin d’aide pour cela.

      En outre, comme les retraites par répartition ne représentent pas une création des richesses mais un transfert de richesses, il est évident que si ce transfert n’était pas effectué, le niveau global des dépenses demeurerait inchangé toutes choses égales par ailleurs. Mais les choses n’étant pas égales par ailleurs, on doit même considérer que les dépenses globales seraient encore plus élevées sans la répartition, puisque ceux qui sont taxés pour financer la répartition sont découragés et ont tendance à consommer moins, quand ils ne fuient pas à l’étranger pour rechercher un pays où il existe un peu plus de justice et de respects des Droits de l’Homme.

    • Si on dépasse le cadre théorique pour s’intéresser aux évolutions probables, les retraites ne seront pas seulement gelées mais vont très certainement baisser en terme de pouvoir d’achat réel. Les raisons à cela sont, dès aujourd’hui, le poids déjà insupportable de la répartition dans le PIB malgré les déficits des régimes, et à l’avenir le nombre croissant de bénéficiaires de la répartition et l’introduction de la capitalisation dès le premier euro cotisé, qu’il faudra bien financer en retirant des moyens à la répartition. En effet, il n’y a pas de raison que ceux qui choisissent la capitalisation cotisent encore à la répartition, puisqu’ils n’en bénéficient plus.

      Dans les décennies à venir, les bénéficiaires de la répartition seront de plus en plus nombreux mais devront se partager un gâteau de plus en plus petit. La perspective d’un pouvoir d’achat mensuel moyen des retraites réparties de 500 euros d’aujourd’hui, bases et complémentaires confondues, peut être raisonnablement anticipé.

    • Ouille, ouille, ouille ❗ si c’est cela le moteur de la croissance, importons des vieux cons croulants, ce n’est pas ce qui manque… YAKA :mrgreen:

    • Un tiers des retraites est payée avec de la dette, donc par des impôts, en plus de ceux qu’ils paient déjà, pour leurs descedants.

      La retraite par répartition Pétain-Ponzi est un système immoral. Ceux qui trouvent déguelasse de faire bosser des enfants dans des usines en Asie trouvent normal de réduire leurs propre enfants en esclavage pour se payer des beaux voyages à l’étranger.

  • Vive les casseroles, mais à une restriction près : garantiront-elles que les élus issus du peuple » soient moins avides, moins incompétents, que ceux qui sont actuellement en place ???

  • Les commentaires sont fermés.

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