L’administration des besoins

Selon Jean-Luc Mélenchon, ce qui distingue la gauche de la droite est qu’elle est préoccupée par les « besoins humains ».

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Jean-Luc Mélenchon (Crédits Geoffrey Froment, licence Creative Commons).jpg

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L’administration des besoins

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 avril 2014
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Par Lucien Oulahbib.

jean-luc-melenchon

Alors que le Venezuela s’effondre et que la Chine considère le marché comme un élément décisif, un Mélenchon veut encore faire rire la galerie en se maintenant gardien des apparences : il veut toujours trancher de façon impériale ce qui serait de gauche (par exemple lui) et de droite (par exemple Valls) : ainsi serait de droite dit-il aux « Grandes Gueules » (vendredi 11 avril, 12h30, RMC) celui qui parle comme Say – « l’offre crée sa propre demande » – tandis que quelqu’un de gauche partirait des besoins humains. Comme si Say ne savait pas que le besoin existe (la demande donc), et surtout le besoin de quelque chose de nouveau (comme le kiwi aime à dire Henri Lepage lorsqu’il expose ce débat dans ses conférences et ses livres). À ce stade, nous en serions encore au minitel et seule l’élite d’État et des grands groupes aurait des téléphones portables, soit dans la voiture de fonction, soit dans la grosse mallette marron ou noir. Et il n’y aurait que France Télécom avec ses prix attrayants et ses queues au magasin pour quémander un nouveau téléphone… Remarquez que Finkielkraut serait peut-être content, lui qui veut tant freiner la présence d’internet et du numérique en général1).

Bref, tout cela ne provient évidemment pas d’une analyse objective de ce que le besoin veut dire, ni même l’offre mais d’un choix quasi religieux : « nous à gauche on parle des besoins », comme si ceux-ci pouvaient être administrés comme le faisaient d’ailleurs les Soviétiques et comme veulent le faire les écologistes dont Mélenchon est de plus en plus l’un des porte-paroles, tout en voulant prolonger la domination de l’État parasite sur le peuple et la nation (en ce sens-là non seulement il ne se démarque pas d’un FN, mais il serait bien plus dangereux que lui s’il arrivait au pouvoir).

img contrepoints230 MélenchonIl y a en effet toujours eu le désir chez les communistes de filtrer les besoins, de traquer les pensées individualistes. Et, aujourd’hui, les besoins, les vrais, doivent être tamponnés compatibles avec la nouvelle religion des (faux) adorateurs de Gaïa. Dans la confusion suivante : autant la lutte contre la pollution est de plus en plus nécessaire – et précisément le numérique peut y pallier en permettant le travail et l’enseignement à distance, évitant ainsi des déplacements et donc la pollution –, autant l’idée qu’il faut basculer coûte que coûte dans l’économie dite verte pour sauver la planète victime dudit réchauffement alors que celui-ci n’a jamais été aussi sujet à caution, surtout avec le plateau de stagnation des températures depuis maintenant 15 ans2 est une idée dangereuse parce qu’elle est en train d’entraîner les grands groupes et les élites étatiques vers une modification administrée et bureaucratisée des modes de vie et des comportements, faute de vouloir libérer l’économie qui remettrait en cause leur domination (libérer l’école, la production, les échanges, le glocal). Le tout dans l’optique non pas d’améliorer les conditions de vie mais de les contrôler de façon bien plus abrupte que l’ancienne façon de faire des religions déistes. Les grands patrons étant prêts à tout pour contrôler ce marché public, au lieu de s’allier avec les petits et moyens patrons pour penser autrement la production et la protection sociale. Lénine avait raison sur ce point : certains hauts bourgeois sont prêts à vendre la corde pour les pendre. Regardez l’attitude du MEDEF, écoutez son ancienne patronne, Parisot… C’est l’alliance avec l’élite étatique et médiatique qui prévaut. Au détriment des TPE-PME.

Ainsi, dans ce néo panthéisme non seulement la sexualité, mais les pensées, donc les besoins, doivent être filtrés contrôlés, expurgés, même si est admise une certaine catharsis via une littérature sulfureuse mais dont les éléments de langage et de comportements proposés sont autant de versets à suivre et à afficher dans les comportements politiquement corrects admis.

C’est tout cela qu’il faudrait ficher en l’air. Maintenant.

  1. Peut-être est-ce pour cela que Michel Serres a voté contre son admission à l’Académie.
  2. Voir ici une version plus savante.
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  • L’administration des « besoins » !

    C’est la version populiste de l’opposition idéologique de relance de l’économie par l’offre ou par la demande. Mélanchon remplace « demande » par « besoins » pour donner un vernis économique aux revendications corporatistes : le SMIC à XXXXX Euros parce que je le vaux bien !

    Cependant, les analyses macro-économiques de relance par l’offre ou la demande sont-elles fondées. Je dirais pour ma part que l’économie est naturellement croissante à moins d’être entravée : si je dois planter un clou, j’ai intérêt à payer un pro qui le fera 5 fois plus vite que moi – sauf si les charges sociales rendent l’heure de travail du pro dix fois supérieures à mon revenu horraire. La spécialisation des compétence et des métiers génère la productivité, le commerce, l’activité économique et l’augmentation du niveau de vie. L’offre et la demande ne sont que des conséquences.

    De même, l’idée de légiférer sur la façon dont on doit planter un clou est stupide : si c’est contraignant, coûteux, et m’oblige à passer par un pro à grands frais, je renonce à mon clou ou je mets de la colle. Tout le monde est perdant : mon bricolage est fragile, le pro est au chomage et la législation et la noble idée qui la justifiait sont inutiles et ont ruiné l’économie.

    Ma vision est-elle trop simpliste pour être intelligente et tempérer les ambitions des étatistes, socialistes ou écologistes ?

  • Pas nécessairement besoin de partir dans des délires métaphysiques (ce qui devient une fâcheuse habitude pour les réacs de droite repeints en libéraux qui pullulent sur contrepoints), surtout quand on est aussi péremptoire. Sauf erreur, le point de vue libéral c’est que l’état n’a ni à faire une politique de l’offre, ni de la demande, il doit laisser ça à la « main invisible », non ? Vous auriez gagné à expliciter ceci de manière rationnelle au lieu de partir dans des élucubrations que n’importe quel militant trostkyste bien formé se ferait un plaisir de vous renvoyer dans les gencives.

    Reprocher à Mélenchon d’être rouge c’est aussi stupide que de reprocher à un feu de brûler… et votre haine du rouge fait passer les arguments au second plan. C’est dommage. Le lecteur novice n’aura rien retenu qui lui permette de comprendre la différence entre politique de l’offre et politique de la demande, et en quoi un point de vue authentiquement libéral serait dégagé des carcans habituels du clivage franco-français entre jacobins et girondins, marxistes et capitalistes d’état, réformistes et révolutionnaires, etc.

    J’avais lu sur un autre article que les socialistes étaient assimilés au mal métaphysique absolu, au diable quoi. Ce genre de considération devrait rebuter tout libéral qui se respecte, à mon humble avis, car il donne fortement à penser que le credo libéral n’est qu’une autre forme du dogme capitaliste lui-même hérité du patronage catholique, ce que je ne crois pas (mais je peux me tromper…). C’est la raison qu’il faut opposer à l’idéologie, et non un verbiage qui – certes – recueillera 99% d’opinions favorables sur Contrepoints où l’audience est acquise à la plupart de vos postulats, mais qui n’aura pas la moindre chance de fracasser le moule d’idées reçues des millions de français bercés au communisme franchouillard qui n’a, faut-il le rappeler, envoyé personne dans les goulags… (comparer Mélenchon à Pol-Pot est aussi contre-productif que comparer Le Pen à Hitler).

    En clair, malgré la probable efficience de votre raisonnement, je fiche mon billet que vous ne tiendriez pas dix minutes dans un face à face avec Mélenchon… et encore une fois, c’est dommage.

    • « Sauf erreur, le point de vue libéral c’est que l’état n’a ni à faire une politique de l’offre, ni de la demande, il doit laisser ça à la « main invisible », non ? »

      La main invisible c’est une image attrape tout qui n’a plus aucun intérêt. L’état n’a pas à faire la politique de l’offre ou de la demande en effet. C’est l’affaire des innombrables personnes qui achètent et qui vendent, seuls à connaitre la valeur des choses (car une valeur est tjrs relative et non absolue, par conséquent elle dépend de la relation acheteur/vendeur, il n’y a pas de troisième homme capable de fixer le prix pour l’infinie somme de relations possibles)

  • la gauche est préoccupée par les « besoins humains » de la nomenklatura – aurait-il du ajouter – et les solutions réelles toutes trouvées à cette « préoccupation socialiste » (URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques) prirent les jolis noms de nazisme, bolchévisme, marxisme-léninisme, communisme, trotskisme, laogaï, goulag, camps de la mort, assassinats politiques, écoutes téléphoniques généralisées, barbelés autour des pays, Lénine, Trotsky, Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, Castro, Chavez… Un seul rôle désormais manque à ce dérisoirement imbécile Mélenchon : le comique troupier. Il aurait fait rire le seconde classe.

    Les peuples ont été très heureux sous ces « préoccupations socialistes de besoins humains ». Il y a tellement de cadavres – 100 millions répertoriés – que les os des squelettes font un tintamarre digne d’un orchestre philharmonique en se cognant les uns aux autres. C’est pour manifester le bonheur qu’on se soient occupés de leurs « besoins humains ».

    Seul mot d’ordre pour l’instant, en attendant la grande lessive historique nécessaire pour purger cette honte que fut et reste la gauche mondiale criminelle ontologiquement : « à la niche ».

    • « Les peuples ont été très heureux sous ces préoccupations socialistes de besoins humains. »
      J’ai voyagé dans l’Europe Centrale et aussi surprenant que cela puisse paraître, la population ayant connu le Communisme semble préférer cette époque à maintenant.
      Comme quoi, tout le monde n’a pas besoin de liberté…

  • Demolition Man !!!

  • « celui qui parle comme Say – « l’offre créé sa propre demande » – tandis que quelqu’un de gauche partirait des « besoins humains ». »

    Je drape la vile nudité de ma scélératesse sous des haillons empruntés à l’évangile et je passe pour saint lors que je joue le diable (Shakeaspeare, Richard III, acte I scène 3).

    Opposer offre et demande n’est pas seulement opposer deux conceptions épistémologiques de ce qu’est la mécanique économique en tant que lois. Ontologiquement, cela revient aussi à opposer deux conceptions de la société et in fine deux conceptions praxéologiques complètement opposées.

    Et c’est pour cela que les collectivistes font semblant de s’intéresser au débat économique entre une conception basée sur l’offre versus la demande. En réalité l’offre ou la demande en économie, ne les préoccupe pas plus qu’une poule ne s’inquiète des mécanismes de la tectonique des plaques. Il s’agit pour eux uniquement de trouver une justification qui donne les atours du souhaitable à leur idéologie.

    Le fait que Mélanchon glisse de la « demande » aux « besoins humains » ne trompe d’ailleurs pas. C’est comme si un libéral passait de « l’offre » à la « liberté individuelle ». C’est là qu’est le débat sur la société qui se cache derrière la demande et l’offre. Quel est donc le débat réel derrière l’offre et la demande au delà des lois de l’économie qui s’avèreraient épistémologiquement correctes?

    Quelqu’un qui se préoccupe de l’offre, est quelqu’un qui se préoccupe des besoins humains dans une société civile pacifiée où l’échange libre et volontaire est le coeur du système social. Pour satisfaire nos besoins, nous devons produire quelque chose qui satisfasse les besoins des autres, parce que la seule façon d’obtenir d’eux les biens et services qu’ils ont produit que nous pourrions vouloir est de leur en fournir d’autres en échanges.

    Ainsi, c’est précisément parce que chaque être humain a des besoins a satisfaire qu’il produit. La production est le préalable à la satisfaction de nos besoins, parce que c’est le préalable à tout échange. Dans un passé très lointain il produisait en grande partie pour consommer lui-même sa production, ce qui était peu efficace. Le plus souvent aujourd’hui, il produit un type de bien ou service dans lequel il s’est spécialisé pour être plus efficace et satisfaire autrement mieux ses besoins. Ceci implique de devoir échanger avec d’autres sa production.

    Dans ce monde de spécialisation, celui qui ne produit rien n’ayant rien à offrir à autrui, ne peut participer aux échanges et ne peut satisfaire que difficilement ses besoins.

    Ontologiquement c’est le principe absolu Kantien qui se cache derrière comme conception de la société: chacun étant sa propre fin, on ne peut utiliser les autres comme de simples moyens. Pour satisfaire nos besoins, nous devons aussi satisfaire les leurs dans un échange réciproque volontaire où il participent pour les mêmes raisons que soi-même. Les besoins d’aucun ne sont mis au dessus des besoins d’un autre. C’est un monde d’égaux ou chacun dispose de lui, de son activité et de ce qu’il produit. Le fondement de cette société est la liberté individuelle. Dans cette société c’est le règne de la protection des individus, de la protection de la propriété, de l’état de droit et de l’égalité devant la loi.

    A défaut de ce monde pacifique d’échanges libres et volontaires, il y a trois solutions, les deux premières
    ne sont pas incompatibles avec la société libre, elles sont des corollaires de la liberté, mais celui qui s’y adonne doit accepter d’en payer le prix qui est la misère personnelle.

    Tout d’abord, est possible le retour à une situation où l’individu produit ce qu’il consomme. Mais imaginez le niveau de vie s’il fallait faire soi-même sa nourriture, ses habits, ses appareils ménagers, etc. On rit de suite de l’évidence des conséquences en terme de pauvreté pour celui qui s’y risque. Plus la société civile produit en quantité, en qualité et en nouveauté, plus la spécialisation étant nécessaire au regard de la complexité des biens et services, et plus celui qui s’y adonne est pauvre en comparaison relative car moins il a accès à ces biens auxquels les autres ont accès par l’échange, puisqu’il ne sait comment les produire ou en est simplement incapable.

    Ensuite, deuxième possible, on espère que d’autres, généreux, vont nous donner gratuitement ce dont nous avons besoin. Autant jouer sa vie aux dés.

    Finalement, il existe un troisième possible, qui lui est d’essence radicalement différente en comparaison à une société libre et pacifique. Si l’on ne produit rien et que l’on ne vit pas du don, on doit nécessairement être pillard.

    Le coeur de ce possible repose sur l’idée qu’un individu a des besoins à satisfaire et qu’il peut les satisfaire indépendamment de ce qu’il produit. Pour consommer sans produire donc sans effort, il n’y a logiquement qu’un moyen, c’est celui qui consiste à voler la production ou l’effort d’un tiers. Et c’est ontologiquement la conception de la société qui se cache derrière la centration sur la demande. Sous couvert de se préoccuper de la satisfaction des « besoins humains » en faisant fi des conditions de production amenant à leur satisfaction, la seule production c’est celle des autres, que l’on peut et doit spolier.

    Praxéologiquement cela valide la rapine, le pillage et in fine l’esclavage.

    Reste à habiller l’idée pour qu’elle soit moralement défendable, c’est que de justifier le pillage n’est pas chose aisée. On développe alors des conceptions complètement erronées des échanges et de la société où le riche aurait nécessairement volé des pauvres pour devenir riche et où l’employeur qui réalise un profit le ferait en volant l’employé.

    L’échange libre est dépeint comme l’injustice même qu’il faut corriger. On dépeint l’une des partie à l’échange comme spoliatrice pour pouvoir la spolier à son tour.

    Comme habiller le juste sous les oripeaux de l’injuste ne suffit pas, parce qu’il faut encore déguiser le pillage avec la lumière de la justice, on développe une conception qui rend la redistribution et la contrainte nécessaires. On voit alors fleurir des concepts abscons comme la « justice sociale » ou des dénomination comme la « social-démocratie », qui par association avec des mots connotés positivement comme « justice » ou « démocratie » permettent d’obtenir cet effet: d’injustes la redistribution et la contrainte par l’état deviennent justes.

    Ici plus spécifiquement c’est la notion de « besoins humains » qui fait office de concept positif qu’on associe à son idéologie. Tel le fard dissimule et rend agréable la vision de ce qui serait insoutenable autrement, « satisfaire les besoins humains » masque la réalité crue, qui consiste à pouvoir se servir dans la production des autres. Au final on aboutit à une société collectiviste où la production de chaque individu est sous contrôle de tiers, à savoir eux, devenus entre temps les aparatchiks de leur système.

    Il ne sert à rien de discuter avec ces gens pour savoir laquelle de l’offre ou de la demande est le concept clé pour comprendre les lois de l’économie, ils n’en ont cure. Il faut aller directement à ce qu’ils font avancer dans l’ombre de la demande et mettre en lumière les fondements moraux sur lesquels repose la société qu’ils nous proposent si l’on veut convaincre. Et ce fondement derrière le contrôle de la production des autres et de la possibilité de les spolier sans autre, c’est l’esclavage.

    Les libéraux conséquentialistes sont des naïfs. D’entrer dans la discussion des lois de l’économie c’est faire leur jeu. Les lois économiques et l’efficacité sont de notre côté neuf fois sur dix. Ils utiliseront la dixième pour justifier leur position à chaque fois que ce sera possible, alors qu’ils n’auront cure des neuf autre cas qui devraient les faire reculer s’ils étaient sincères dans le débat. Ce qu’il faut défendre, c’est la liberté contre leur esclavage, même dans les rares cas où l’efficacité pourrait par des circonstances particulières être de leur côté, sans même entrer dans ce débat.

    Se laisser entraîner dans le débat sur l’offre et la demande, ne fait que d’étendre plus loin l’ombre qui fait avancer leur véritable dessein, parce qu’eux se fichent éperdument de ce débat, qu’ils utilisent comme prétexte pour jouer les saints qui satisferaient les « besoins humains » alors qu’ils sont les diables qui mettent sous tutelle chacun de nous par ce moyen. C’est sur le terrain de la morale et l’enjeu de la liberté contre l’esclavage que nous devons les affronter, parce que c’est là que nous pouvons les anéantir aux yeux des autres membres de la société civile et ainsi les propulser définitivement dans les poubelles de l’histoire.

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