Bal de Matignon : Valls drague les syndicats qui n’ont pas apporté leurs ballerines

Le regard de René Le Honzec.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Syndicats Valls (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Bal de Matignon : Valls drague les syndicats qui n’ont pas apporté leurs ballerines

Publié le 12 avril 2014
- A +

img contrepoints224 Valls

Valls s’est lancé dans les invitations au bal des syndicats, aussi traditionnel que la volonté affirmée, chez les nouveaux Premier Ministre, de renouer avec la croissance, réduire les déficits, nommer une représentante de la mixité à la Jeunesse et au sport (en conclure qu’on aime courir dans les cités de djeunes).

Les invités (là, pas de parité dans ce monde macho des chefs de syndicats) entrent avec leur invitation en promettant d’écouter l’orchestre, puis ressortent traditionnellement en disant que la musique n’est pas à leur goût, que le parquet des intentions est glissant, qu’il faudra faire un effort sur les petits fours pour la prochaine fois.

On appelle ça « se prendre un râteau ». Nulle homophobie dans le refus de Valls catalane : juste une histoire amoureuse déçue entre vieux prétendants à la fièvre du samedi soir, quand Marchais, Séguy, Edmond Maire, Blondel menaçaient de piller la cave et de brûler les rideaux si on insultait les prolétaires français.

De nos jours, précarité oblige, les syndicats ne peuvent que faucher les cendriers pour les distribuer à leurs petits cotisants-fonctionnaires-subventionnés qui y verront leurs dernières illusions s’envoler dans la fumée des cigarettes taxées et les factures de chauffage des locaux de cellule. Et tous se poseront la question qui tue : « t’as compris, toi, qui va payer les 50 milliards ? »

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

https://www.youtube.com/watch?v=YEynS0LOxn8

 

 

Aussi séduisantes qu’elles soient, les mesures scolaires annoncées par Gabriel Attal se révèleront inutiles et inefficaces pour résoudre les maux de l’école. D’une part parce qu’elles ne tiennent pas compte de la nature de l’Éducation nationale, d’autre part parce qu’elles ne s’attaquent pas à la racine du problème.

Ce pourrait être une épreuve du classement Pisa : dénombrer toutes les mesures prises par les ministres de l’Éducation nationale pour redresser ... Poursuivre la lecture

Le libertarien Javier Milei a été élu président de l'Argentine le 19 novembre, avec 55,7 % des voix. Mais les choses ne seront pas faciles pour Milei.

Le 24 novembre, quelques jours après l'élection, j'ai rencontré Nicolás Emma, responsable de la section de Buenos Aires du parti de Javier Milei, au siège du parti dans la capitale argentine. Plusieurs autres organisateurs du parti étaient également présents, notamment Gustavo Federico et Facundo Ozan Carranza. Au cours des conversations avec ces personnes et d'autres personnalités du pa... Poursuivre la lecture

À l’occasion d’une conférence avec les syndicats, pour « avancer sur le lien entre productivité, création de valeur et salaires », le gouvernement donne les apparences d’une réponse aux hausses de prix.

Les autorités créent plus d’argent via les déficits et les politiques de soutien aux débiteurs, via des baisses de taux d’intérêt. En dépit des apparences, la banque centrale maintient le taux de dépôt sous le rythme de la progression des prix, une forme d’incitation à la création d’argent.

Pourtant, selon les dirigeants et la pr... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles