Pourquoi a-t-on des subventions sur le maïs ?

Comment expliquer que des lobbyistes arrivent à faire passer leurs traitements particuliers, et pourquoi le peuple ne s’y oppose-t-il pas ?

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Pourquoi a-t-on des subventions sur le maïs ?

Publié le 11 avril 2014
- A +

Par Emmanuel Bourgerie.

maïsL’Union Européenne distribuera cette année 7,7 milliards d’euros en subventions directes dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC). Ces subventions sont notoirement utilisées pour le maïs irrigué, malgré le fait que le maïs n’est pas adapté à notre sol et malgré le fait qu’accessoirement nous n’en consommons que très peu. Situation identique aux États-Unis, où il est tellement subventionné que le sirop de maïs remplace désormais le sucre dans de nombreux sodas, non pas pour ses vertus nutritives mais parce que le prix subventionné revient moins cher que le sucre.

C’est un exemple connu, mais tout sauf anecdotique. Il y a d’innombrables subventions de ce genre dans d’autres secteurs, alors que le bénéfice économique est tout à fait discutable. Ces subventions suivent généralement le sens du vent politique et varient d’un gouvernement à l’autre selon les différents groupes de pression. On peut citer les subventions (nombreuses) en faveur des DOM-TOM, de la presse écrite, pour la culture, le bâtiment, et j’en passe.

Comment expliquer que des lobbyistes arrivent à faire passer leurs traitements particuliers, et pourquoi le peuple ne s’y oppose-t-il pas ? L’école des choix publics fournit une explication : c’est parce que les coûts sont diffus et les bénéfices sont concentrés.

Pour les agriculteurs, ces subventions représentent un gros montant. Les plus gros d’entre eux peuvent recevoir plusieurs centaines de milliers d’euros. Ils ont une très forte incitation pour rafler le pactole et seront prêts à consacrer des ressources considérables pour faire pression sur les élus européens. Dépenser du temps et quelques milliers d’euros dans de la communication et des frais d’avocats est vite rentable quand la subvention se chiffre en dizaine de milliers d’euros. C’est ce que l’on appelle des bénéfices concentrés.

Pour les citoyens en revanche, le coût est extrêmement faible. Répartis sur 500 millions d’habitants, les 7,7 milliards de politique agricole commune ne représentent que… 15 euros par an. Qui irait mener une campagne intensive et coûteuse auprès des élus européens pour récupérer 15 euros ? C’est ce que l’on appelle les coûts diffus.

img contrepoints222 maïsLe bénéfice est aisément identifiable dans l’exemple que je donne ici, mais il peut prendre d’autres formes qu’une subvention directe. Toute règlementation limitant la concurrence et permettant donc aux entreprises d’augmenter leurs profits est une incitation forte pour prendre part au jeu politique. Moins de concurrents signifie qu’une entreprise peut augmenter ses prix et ses profits sans craindre de perdre des clients. Les telecoms en sont l’exemple parfait.

Cependant, ce n’est pas aussi simple que si l’on avait les exploitants agricoles d’un côté contre les citoyens de l’autre. Les subventions agricoles bénéficient d’un fort soutien populaire. Le lobby agricole a bien fait comprendre que sans ces subventions, les agriculteurs seraient au chômage et le secteur serait ravagé par la concurrence étrangère. En jouant sur les peurs irrationnelles des électeurs, nous avons non seulement une politique qui est mauvaise du point de vue économique mais qui en plus est soutenue par le public.

La subvention est un jeu économique à somme nulle : taxer de l’argent d’un côté pour le redonner de l’autre crée peut-être des emplois dans le secteur bénéficiaire, mais c’est au prix d’autres emplois qui ne verront jamais le jour ailleurs.

Que faire pour résoudre le problème ? Il serait tentant de penser qu’il faut plus de règlementations pour contrôler la façon dont sont gérées les subventions. Mais ce serait ne pas avoir compris le problème : tant que l’État promet des subventions importantes, la minorité qui va en profiter fera tout son possible pour conserver ce privilège. Si vous voulez réellement vous débarrasser des lobbies, il faut se débarrasser des subventions et autres privilèges auprès desquels ils courent.


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  • « La subvention est un jeu économique à somme nulle » : pas du tout.

    cela coûte très cher entre le coût de sa mise en œuvre et le coût de son inadaptation au besoin réel.

    • +1
      Pire encore que les frais de mise en œuvre, par définition il y a déplacement de ressources économiques vers un secteur non rentable. Donc des pertes qui n’existeraient pas sans la subvention.

      • Pire encore si l’on considère que le maïs est une matière première pour les méthaniseurs en Allemagne…
        15 euros de subventions par européen et par an mais sans compter les subventions aux énergies renouvelables dont les méthaniseurs…

        http://www.amisdelaterre.org/Mais-methanisation-et-electricite.html

        « Avec ce maïs, ce ne sont plus des vaches qui sont nourries mais un digesteur dans lequel il fermente. L’installation fonctionne comme l’estomac d’une vache et est alimentée deux fois par jour avec du maïs haché. Sous le dôme et dans les gargouillis du digesteur, des gaz se forment et le méthane, un gaz très énergétique, est amené vers le bloc d’une centrale thermique et transformé en électricité.

        Alors que le prix du lait de Renate est poussé le plus bas possible par la grande distribution, le biogaz lui, n’a aucune raison de se plaindre. L’électricité produite est subventionnée pendant 20 ans, dans le cadre de la Loi sur les Energies Renouvelables. Renate Rahn doit donner à ses vaches du soja importé du Brésil, toujours plus cher. Elle sait qu’elle va perdre la lutte pour les matières premières. « Cette politique nous fait crever ». »

        • on ne remplace pas du mais par du soja : les deux sont complementaires , le mais apporte la part d’energie et le soja apporte la part de proteine.

          ce qui est stupide, c’est de remplacer l’herbe ( naturellement équilibré ) par du mais et du soja plus des subvention pour les produire , car ça coute beaucoup plus chère que de produire de l’herbe …

    • oui effectivement, la ou la somme est nulle avant l’intervention de l’état (on ne prend rien et on ne donne rien)
      la il faut toute une hiérarchie de fonctionnaires pour prendre d’un coté, et toute une com’ pour gonfler d’importance le preneur en chef et expliquer la noblesse de son action
      et toute une hiérarchie de fonctionnaires pour donner de l’autre, et toute une com’ pour gonfler d’importance le donneur en chef et expliquer la noblesse de son action.
      et la la somme n’est plus nulle du tout.

      bon, prendre et donner (un peu) d’accord. Mais quand ca tourne au systeme gabéjo-cliento-populiste comme en france, il faut dire stop!!…

  • OUI, très d’accord avec tout ça.

    Un point de critique : Pourquoi la forme interrogative ?

    OU, plutôt, n’employez pas la forme interrogative quand vous êtes, au fond, affirmatif !

  • Pourquoi le maïs ? Parce-que le maïs, c’est Monsanto et que derrière Monsanto il y a le traité transatlantique ! http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803

    • le diplodocus … si tu es nostalgique pourquoi pas le volksicher beobacher, tant que tu es ? Ou c’est de l’humour, tu trouve ça plus rigolo que le journal de Mickey ? ça je pourrais comprendre , remarque, mais bon, de là à citer, hein … lol.

    • Vous faites deux erreurs en affirmant que derrière le maïs il y a Monsanto. Il y a aussi Pionneer ou Limagrain en France qui commercialisent des semences hybrides F1. Votre remarque sème également la confusion dans les esprits d’autant plus que les hybrides F1 ne sont en rien génétiquement modifiés !

    • ce n’est pas monsanto qui a inventé les mais hybrides … le mais est surtout une plante qui rapporte beaucoup à l’agrosystème, car trés onèreux à produire, le chiffre des ventes ( entre semences hybride, engrais, protection phytosanitaire ) est donc faramineux.

  • tout est un peu mélangé ici. les 7.7 milliards ne concernent que la France. Ce sont des paiement direct, c’est a dire que l’agriculteur le recoit quoiqu’il fasse (blé, mais, colza.. voire rien). C’est sans doute çà aui est critiquable (les US viennent de les supprimer). Il ne peut les recevoir que s’il met en oeuvre des mesures « favorables à l’environnement », ce qui fait raler les agriculteurs. Et, en théorie, c’est une « compensation » en raison de contraintes sociales, structurelles et environnementales qui n’existent pas dans les autres pays. Après, il faudrait réflechir a l’existence même de ces aides – les supprimer (cf la NZ), les transformer en paiement des externalités positives apportées par l’agriculture (entretien des payages…)

  • et si on ne subventionne pas on ne produit pas de maïs …. c’est mieux de laisser des terres à l’abandon ?

    • un des problème du mais, c’est la monoculture, car comme le riz en asie, cette plante peut se succeder à elle-mème sans ( trop ) de problème. ainsi le mais pousse à le specialisation en évinçant les autres culture et en appauvrissant le monde rural . les fortes subventions affairantes à cette culture depuis la réforme de la pac de 1992 accentuent encore le phénomène : sur ma commune, depuis les années 90, 3 agriculteurs sur 10 ont investi dans l’irrigation uniquement pour toucher plus d’aide , alors qu’avec nos sols, on a besoin d ‘arroser environ 2 années sur 10 … une foi que l’irrigation est en place, les agriculteurs se sentent obligés de mettre du mais ! les grand gagnant ne sont pas les agriculteurs, car la marge n’est pas supérieur avec le mais qu’avec les autres cultures, mais celui qui vends les semences et tout ce qui va avec, la coop d’appro .
      la raison de tout cela est depuis 30 ans, l’assèchement de la main d’oeuvre rurale par les aides sociales et les emplois de fonctionnaire fictifs. comme il n’ y a plus personne pour travailler sur les fermes, les agriculteurs vont au plus simple : il vendent le bétail et mettent du mais, ils trouvent naturellement dans les coop d’appro, des  » technitiens  » qui sont en fait des vendeurs, qui leur indique une recette pour cultiver leur mais, pas besoin d’avoir fait des études, il suffit de savoir tourner un volant. et si ça gagne rien, pas grave, l’état apporte un revenu de substitution à la fin de l’année …

    • les terres ne seraient sans doute pas à l’abandon, mais votre intervention traduit assez bien le fait que l’implication de l’état est telle dans l’économie que l’on ne sait m^me plus ce qui se passerait sans..surtout si on imagine que les autres pays cessent de subventionner l’agriculture..

      On parle souvent des lobbys agroalimentaires mais les responsabilités sont politiques.

      • en fait, à l’heure actuelle, si on schématise, les subventions agricole servent essentiellemnt à payer les cotisation de la MSA …

        compte tenu des marges des exploitations agricoles, si les subventions s’arretaient du jour au lendemain, on assisterait à une catastrophe en chaine : faillite des exploitations, faillite de la MSA, faillite des coop d’appro et organisme encadrant l’agriculture.
        pourtant, les sources d’économie potentielle sont inombrables , mais l’agriculture est le secteur le plus socialisé de france, réformer un tel système est pratiquement impossible sans évènement extrèmement grave type débacle de 40 ou révolution : l’agriculture est un état dans l’état, controlé par un syndicat de type soviétique, la fnsea , qui n’a rien à foutre de l’interet général. l’agriculture est au confluent d’interet multiple et divergeant: l’industrie, l’aménagement du territoire, l’écologie, les forets et parc naturels, les rurbains, la recherche…

        • Bonjour camarade dingue
          Et on pourrait parler de la SAFER.

          • Parce que SAFER à rien ❓
            🙄

          • la safer fait bondir beaucoup de gens qui écrivent sur ce site, on peut le comprendre. au départ, sa fondation partait d’un bon raisonnement : favoriser la création d’une classe de petits propriétaires exploitants, naturellement attachés à leur terre, et à leur patrie, interressé à la mettre en valeur intelligement, à y faire des investissement d’avenir ( comme par exemple y planter des noyers, le bois français le plus cher au 20ième siècle ) et naturellement peu disposé à voter par exemple, pour le parti communiste …

            hélas, le projet à fait choux blanc : dans ce pays, alors mème que la terre y est trés abordable ( de 1000 à 6000 euro par hectare ) les agriculteurs sont trop cons pour acheter la terre qu’ils exploitent. surtout depuis la vague d’agrandissement qui à suivi la réforme de la pac de 1992 et les lois sur les mises au normes environnementales.

            aujourd’hui, la safer sert essentiellement d’intermediaire entre des investisseurs potentiels et des agriculteurs appuyés par le syndicat unique, qui désirent s’agrandir…

            cet état de fait pose des problème d’aménagement du territoire auquels les néophytes ne pense mème pas, par exemple la place de l’arbre dans le millieu rural : les arbres apartiennent aux propriétaires et non aux exploitants, ceux ci les voient donc comme une gène alors qu’ils sont un complément de revenu potentiellment important .

  •  » le mais n’est pas adapté à notre sol  »

    ça reste encore à prouver !! affirmation gratuite et passe partout qui est infirmé par la réalité : le mais est trés adaptable, la seul chose qu’il craint , c’est les climat et les sols trop froid .

    le problème du mais, c’est l’utilisation qui en est faite : plante extrèmement gourmande en azote, il devrait etre cultivé uiquement en rotation avec des plantes productives d’azote ( luzerne , soja , haricot … ) ou pour utiliser des effluents d’élevage exédentaire ( elevage intensif )

     » nous n’en consommons que trés peu  »

    la encore, ça reste à prouver, vu que le mais est le principal aliment des cochons, de la volaille, est de l’elevage bovin intensif …

    • «c’est les climat et les sols trop froid»
      Et encore on trouve du maïs dans l’Est du Canada et des efforts sont fait pour développer des hybrides très hâtifs pour les prairies de l’Ouest.
      http://www.reuters.com/article/2013/06/24/monsanto-canada-corn-idUSL2N0F00CU20130624

      • pareil pour l’europe, on doit trouver des  » trés précosses  » pour ensilage jusque dans le sud du danermark.
        néanmoins, le mais craint les sols froid qui gardent leur eau trés longtemp au printemp. l’année dernière, nous avons eu un temps hivernal sur mai dans ma région, avec beaucoup de pluie et des températures 10 ° en dessous des normals, beaucoup de mais on du etre ressemés au début du moi de juin, avec des résultats trés médiocre. parfois, il est plus judicieux de cultiver de l’herbe sur ce type de biotope.
        le mais se développe en asie, dans le shandong en chine ( lattitude du sud de l’espagne avec la mousson ub été ), les rotations à deux cultures par ans avec blé suivit de mais font de plus en plus d’adepte. il est de plus en plus cultivé au vietnam, il s’agit d’approvisionner les élevages de volaille, pour qui il y a de plus en plus de demande vu l’élévation du niveau de vie…

  • L’arnaque consiste à donner une subvention ( pour le mais, blé colza…) quel que soit le prix de la production !!! ( que ce soit 80€ / tonne comme en 2006 ou bien plus de 200 € /tonne) . Ceci se justifie en prétendant fournir des services écologiques: tout cela est bidon et il y a une complicité syndicats agricoles – politiques pour récupérer cette rente … à partir des impôts payés par d’autres. Il y a donc une alliance avec les écolos.A un moment où l’on recherche de l’argent il faudrait avoir le courage de revoir le mode de calcul et ne déclencher les subventions qu’en dessous d’un niveau de prix .C’est du bon sens.

    • le système des aide à l’agriculture illustre parfaitement le phénomène des clapets en économie:

      les aides à l’hectares sont apparues en 1992 pour compenser la baisse ( prévisible ) du prix des denrées agricoles en europe à la suite de l’abandon de la préfèrence communautaire ( avant, l’état mettait deja la mains à la poche par le système des restitutions ). elles proviennent d’un chantage du principal syndicat agricole européen d’alors, la FNSEA . petit à petit, le système d’aide à évolué vers une rente foncière ( les actuels DPU ) car arreter de verser cette manne aux agriculteurs les auraient jeter dans une misère effroyable vu qu’ils y étaient trés bien habitués !!! en fait, cette argent ne leur reste que rarement dans les mains : vu que tout le monde sait qu’ils touchent des aides, personne gravitant autour du monde agricole ne se presse pour baisser ses prix , ainsi, tout ce que paye l’agriculteur français est plus cher que ce que paye l’agriculteur brésilien, allemand, néo-zélandais, chinois … en nouvelle-zélande, pays que l’on peut supposer relativement civilisé, ce n’est pas le burkina fait chaud , ni le guang xi, le kilo de semence de trèfle est 4 fois moins chère qu’en france, le cout du traitement d’ivomec per capita est 10 fois moins cher qu’en france …

      • @ general alcazar Il n’y a pas de lien direct entre les subventions et le prix payé par les agriculteurs. En France les prix sont élevés à cause du véritable cartel mis en place par les coopératives : les marges de celles ci ont fortement augmenté depuis 20 ans ( dépasse parfois les 35 % sur des fongicides céréales!).L’état veille à ce que les firmes ne s’entendent pas et se concurrencent mais il accepte volontiers que les coopératives organisent le marché: à ses yeux elles sont du  » bon côté  » et pourtant elles ne payent presque pas d’impôts et contribuent donc moins aux ressources de l’état

        • les prix sont surtout élevés parce que l’agrosystème est une forme de capitalisme de connivence, sauf que ce n’est pas des capitalistes en tant que tel qui sont à la manoeuvre, mais un syndicat unique de type soviétique: la FNSEA.
          cette dernière à obtenu par négociation, les aides européenne votées au début des années 90. cette manne financière permet de payer rubis sur l’ongle, des organismes , qui ce sont bien gardé de ce restructurer à l’époque ( alors que le nombre de fermes a été divisé par 2 ou 3 ), ou de s’ouvrir à la concurence internationnale : les coop agricole et la MSA , qui sont quasi systématiquement controlé par … devinez qui ? la FNSEA bien sur !

  • a la lecture des betises qui sont dites sur le maïs , je me demande si nous meritons ce qu’il y a ds nos assiettes chaque jour … jamais nos societes n’ont ete autant en securité pour se nourrir et bien se nourrir.ce qui nous permet ce luxe de cracher ds nos assiettes . HONTE a nous …. au passage lisez « la geographie amoureuse du maïs « de Sylvie Brunel et vous saurez pourquoi le maïs et si important …

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