Manuel Valls et son programme économique : un vaste enfumage

Le discours prononcé par Manuel Valls porte en lui dès à présent les germes d’une déception qui pourrait s’avérer redoutable

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Manuel Valls et son programme économique : un vaste enfumage

Publié le 10 avril 2014
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Par Charles Sannat.

manuel-valls

Dans les lignes que vous lirez, il ne s’agit pas de tomber dans la critique facile mais d’essayer de prendre du recul par rapport à l’immédiateté de l’information et de remettre les choses en perspectives.

Le discours de politique générale de notre nouveau Premier ministre m’a laissé une étrange impression. Disons-le, Manuel Valls ne manque évidemment pas de talent politique mais cela ne fait pas tout car il ne faut pas confondre « la communication » et le « fond ». Valls, comme tous les autres, « sait » communiquer et utiliser les médias. Valls, comme tous les autres, n’a jamais réglé un seul problème.

Impossible d’être contre !

L’étrange impression provient du fait qu’il est impossible de dire objectivement que le discours du Premier ministre était mauvais. C’est même plutôt le contraire. C’était « globalement » bon. Difficile de dire également que l’on est contre ce qui a été dit, à commencer par son introduction « trop de souffrances, pas assez d’espérance, telle est la situation de la France ». Je ne peux que partager cette analyse, tout comme l’exigence de « vérité » et « d’efficacité ».

Impossible encore d’être opposé à la disparition des charges sociales sur le SMIC, enfin des charges patronales, ce qui aura pour résultat de faire baisser le coût du travail.

Impossible d’être contre l’idée de baisser certaines cotisations payées par les salariés (au SMIC et les autres) afin de faire augmenter le salaire net reçu à chaque fin de mois.

Impossible de refuser une baisse des impôts sur les sociétés qui devraient passer à 28 %…

Impossible de ne pas être favorable à la maîtrise de nos dépenses publiques à travers la suppression des Conseils régionaux et la réduction du nombre aussi bien de communes que de régions.

Ce programme est relativement ambitieux. Ambitieux comme l’objectif affiché de réussir à faire de la croissance tout en réduisant les déficits sans faire d’austérité tout en faisant de la relance…

De quoi être très sceptique !

Justement, c’est à partir de là que l’impression de tout cela devient étrange. J’utilise le mot étrange car je ne veux pas, par honnêteté intellectuelle, condamner à l’avance un homme et une volonté d’action publique avant que l’échec soit avéré. Je n’aime pas condamner a priori mais toujours a posteriori car c’est la différence entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et l’arbitraire et je l’ai vertement reproché à Manuel Valls dans le cadre d’une affaire qui n’était pas économique et plus du tout humoristique d’ailleurs. Je ne condamnerai donc pas Valls ni sa politique avant de voir ce que cela donnera ; en revanche, je suis sceptique.

Sceptique sur la réalité du contenu de correctif budgétaire qui sera fait cet été alors que les Français seront en vacances et que ce sera vraisemblablement à ce moment-là que le gouvernement décidera d’annoncer « courageusement » toutes ses mesures qui vont vraisemblablement nous ruiner et nous coûter très cher à nous, contribuables, tranquillement en train de bronzer, ce qui ressemble bigrement à une immense opération d’enfumage et de communication.

Sceptique sur des baisses de dépenses étalées sur plus de deux ans et qui seront forcément justes mais où, a priori, on voit bien que c’est la branche famille qui est ciblée puisque les baisses de charges sur les salaires ne se font que sur cette enveloppe-là.

Sceptique alors que le Premier ministre annonce dès 2014 des mesures majeures pour 2018 ou 2020 ! Ce qui est certain, c’est qu’à cette date-là Manuel Valls ne sera plus Premier ministre. Peut-être président de la République (peu probable) et plus vraisemblablement membre de la future opposition… et « éléphant » du PS. Comment peut-on accorder de l’importance à des mesures qui sont annoncées pour après l’actuelle mandature ? C’est aussi absurde que de dire « promis, en 2300 après J.-C., la France ne sera plus en déficit ». Il n’y a rien de crédible ni de courageux là-dedans… il y a tout au plus un bel exercice de style en communication politique, ce que fait cette administration hollandouillesque depuis le début.

Sceptique sur le fait que la « transition énergétique sera l’une de mes priorités » avec une loi qui sera présentée « avant l’été » et qui comprendra l’objectif de limiter le nucléaire à 50% de la production d’électricité d’ici à 2025 et la réaffirmation des objectifs de réduction de « 30% de notre consommation d’énergie fossile d’ici 2030 et de 40% de nos émissions de gaz à effet de serre à la même échéance »… Je fais partie de ceux qui sont opposés au nucléaire, pas en raison de cette énergie en soi, l’énergie nucléaire me va très bien, mais en raison du fait qu’elle est tout simplement très dangereuse et qu’une catastrophe à la Fukushima sur notre sol réduirait sans doute notre nation à plus grand-chose. Nous avons trop peu d’espace géographique et en cas de catastrophe nucléaire d’ampleur, c’est tout simplement la France qui, comme pays, serait menacée de disparition. Mais comment réussir à faire moins d’énergie nucléaire et moins d’énergie fossile en même temps ! Le solaire c’est très bien, l’éolien c’est super, mais pour le moment cela ne nous rend pas autonome énergétiquement parlant.

Sceptique encore sur l’assouplissement éventuel dans l’application de la nouvelle réforme sur les rythmes scolaires, un assouplissement certes, mais avec « ni retrait, ni report, ni libre choix. L’assouplissement vise à l’application pleine et entière du texte du 24 janvier 2013 qui cadre la réforme des rythmes scolaires »… En clair, vous avez sous les yeux l’exemple même de détournement sémantique où le mot « assouplissement » est utilisé pour masquer en réalité la plus grande des rigidités… Alors là encore, comment donner crédit à ce type de communication.

La désagréable sensation qu’il ne s’agit encore une fois que d’un coup de communication !

Le soir même de son discours, Valls reçoit plein de coups de fil et de SMS. « Bravo Manu, super discours. » « Impec Manu, tu les as tous bluffés. » « Génial Manu, la droite l’a dans le baba. » « Bien joué Manu, les écolos sont neutralisés… » Mais rien, rien de concret si ce n’est que vous découvrirez certainement cet été que ce que l’on vous donne dans la main gauche éventuellement en 2016 on vous le prendra de façon deux fois plus forte dès la fin 2014… Augmentation d’impôts et baisse d’impôts de l’autre. J’augmente, je baisse, j’augmente, je baisse, je ne dis pas quand j’augmente, mais je communique très fort quand je baisse… Les Français seront donc endormis par une communication savamment orchestrée.

Nous avons à affronter une situation financière historiquement catastrophique. De cela, malgré l’exigence de « vérité », pas un mot n’a été dit. Il faut juste tenir nos engagements budgétaires ce qui veut tout dire et rien dire. Relancer la croissance ce qui veut tout dire et rien dire, ne pas opposer austérité et croissance ce qui veut tout dire et rien dire.

Au bout du compte, Manuel Valls a certes bien parlé mais encore une fois, il a parlé pour ne rien dire, ce qui en soi est déjà un exercice difficile. Il y a trop de contresens, d’ambiguïtés, de mensonges et de manipulations. Le discours prononcé par Manuel Valls, j’en ai bien peur, porte en lui dès à présent les germes d’une déception qui pourrait s’avérer redoutable. Car ne vous leurrez pas. Les impôts ne peuvent pas baisser en même temps que les déficits. Ce que veut faire le gouvernement, c’est donner l’illusion. Les classes moyennes seront laminées car seules elles peuvent « payer ». Alors elles paieront le médecin, elles paieront la Fac, elles paieront encore plus de tout mais l’État fera prendre le maximum de ces décisions par des tiers, la commune qui augmente telle taxe, l’université qui augmente tels droits d’inscription, la région qui applique tel impôt, etc.

Ce discours et la politique de Valls seront sans doute une grande illusion, et lorsque l’illusion disparaît et que la réalité apparaît crûment… les réveils sont toujours douloureux.

Préparez-vous car rien ne changera.


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  • ce n’est pas de l’enfumage , ce n’est que le discourt d’une personne devenu premier ministre et qui croit qu’il a enfin ‘le pouvoir’ de changer la vie alors qu’il passera l’essentiel de son temps en inaugurations et en réunions stériles , que certains chercheront a prendre sa place et que bcp d’anonymes s’en mettront plein les poches grâce a leurs brillants conseils et leurs courbettes…c’est quand même le dernier dirigeant ( la voix de son maitre) de pays a croire encore que le « réchauffement climatique » est bon pour l’emploi

  • les réveils sont toujours douloureux…..certes , pour ceux qui rêvent encore en s’imaginant qu’un valls , ou n’importe qui d’autres de la cour d’en haut , vont nous sortir de la mouise ; perso , je ne me fais aucune illusion , je ne compte pas sur ces gens là , je ne compte que sur moi ; et tant pis pour les réveurs ;

    • L’enfumage , basiquement , c’est qu’il promet une cinquantaine de milliards d’€ à des tas de gens , sans augmentation d’impôts , en diminuant les charges sociales ( ?) et qu’il n’a pas un sou en caisse !!!

  • « … je ne veux pas, par honnêteté intellectuelle, condamner à l’avance un homme et une volonté d’action publique avant que l’échec soit avéré. »

    Pourtant la suite de votre article dément votre propos, parce que votre lucidité est plus forte que votre honnêté intellectuelle et que vous savez pertinemment que l’art de la communication à lui seul ne peut suffire à sauver le pays. Juste à l’enfoncer un peu plus et à faire tenir tranquille la population, pour qu’elle parte en vacances sans faire de vagues.

    « Je n’aime pas condamner a priori mais toujours a posteriori car c’est la différence entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et l’arbitraire… »

    Je ne crois pas que ce soit de la dictature le fait de refuser de se faire enfumer une fois de plus. Si la chanson qu’il(s) nous chante(nt), la bouche en coeur, était nouvelle et contenait effectivement les couplets nécessaires à un changement radical de la politique menée depuis 40 ans, oui, je serais prête à les écouter et à les croire. Ce n’est pas le cas, loin de là. Votre article, d’ailleurs va dans le même sens :

    « Ce discours et la politique de Valls seront sans doute une grande illusion, et lorsque l’illusion disparaît et que la réalité apparaît crûment… les réveils sont toujours douloureux.

    Préparez-vous car rien ne changera. »

  • C’est un politicien.
    Il parle.

  • Il a la tronche d’un bonimenteur. Il ne sait pas ce qui s’est passé hier mais il sait pour 2020 !

  • D’accord avec la conclusion, mais quelques points me gênent dans le texte lui-même.
    La mention du nucléaire et le fait que « la France est un petit pays, elle no sortirait pas d’une catastrophe à la Fukushima ». Oui, une telle catastrophe serait douloureuse, d’autant plus que quoi qu’en aient dit les candidats à la présidentielle en 2012 nous avons un certain nombre de sites nucléaires majeurs qui sont situés en zone sismique. Mais la France est plus grande et moins peuplée que le Japon, la France est plus grande que l’Ukraine… un tel accident serait douloureux, on passerait beaucoup de temps après à désigner des lampistes pour en porter la responsabilité, mais il ne mettrait pas le pays à genoux.
    Ensuite, sur une baisse des impôts qui ne serait pas compensée… dans la mesure où la dernière hausse a eu un rendement négatif, on peut rêver, peut-être que nos hauts fonctionnaires ont découvert Laffer ou, mieux, lu Bastiat. Oui, une baisse des charges peut résulter en une hausse des recettes, avec un retour vers l’économie visible d’une partie de l’activité et une hausse des investissements. Après, tout dépend de la confiance dans la pérennité des changements… et c’est là que la France pèche.

    • s’il y a une catastrophe nucléaire grave en france, il n’ y a plus qu’ à espèrer que le nuage s’arrete à la frontière …

  • Bien dire fait rire,bien faire fait taire.

  • De toutes façon, en Vème, c’st le château qui commande. Et avec qui vous savez à sa tête, aucun espoir qu’il ne se passe grand chose. Enfin, vous avez vu la bande de bras cassés qu’on lui a imposé? A commencer par les Laurel et Hardy de l’économie.

    On ne peut appliquer le raisonnement: et si Fukushima arrivait en France, sans réfléchir. Certes, ce ne sera pas un tsunami, ni un séisme de magnitude 8 ou 9. Peut-être un melt-down? Cà, c’est prévu et devrait pas conduire à un catastrophe. Ce serait grave, mais ne mettait pas le pays en péril. J’imagine que vous n’avez aucune compétence en génie nucléaire. Vous parliez de l’ineptie du principe de précaution. Soyez donc cohérent.

  • M. Sannat, renseignez-vous sérieusement sur l’éolien.

  • « Impossible encore d’être opposé à la disparition des charges sociales sur le SMIC, enfin des charges patronales, ce qui aura pour résultat de faire baisser le coût du travail. »

    Impossible… Je ne sais pas si je suis contre, mais en tout cas je ne suis pas pour ces avantages ciblés qui distordent le mécanisme des prix, et ces baisses de prélèvement non financé par un baisse de dépenses publiques. Typiquement la (non) solution étatique à un problème étatique.

    • Tout à fait. Je ne vois pas pourquoi baisser les charges seulement sur les salaires au SMIC. Il s’agit encore d’une mesure inégalitaire, alors que les socialistes ne voient le monde qu »a travers la lorgnette de l’égalité.
      Ceci dit, on sait que la pensée rationnelle et logique, ce n’est pas le fort des socialistes.

  • Soyez un peu lucide, Hollande ou Valls ne croient pas un seul instant à la réduction à 50% du nucléaire aux calendes greques. Ils ont laissé le problême à leur successeur en faisant semblant d’y croire pour ménager les écolos.

    Ce faisant, ils bloquent les projets de modernisation du parc ce qui est grave pour la stratégie énergétique et pour la sécurité, et ils s’interdisent de mettre un terme aux délires de transition énergétique qui plombent l’économie, les finances et le pouvoir d’achat. La question est : Valls va-t’il affronter les écolos sur ce point une fois la confiance votée et passées les élections européennes en taillant dans les budgets éoliennes et incitations fiscales et en réouvrant le dossier gaz de schistes ?

  • Impossible encore d’être opposé à la disparition des charges sociales sur le SMIC, enfin des charges patronales, ce qui aura pour résultat de faire baisser le coût du travail.

    Impossible d’être contre l’idée de baisser certaines cotisations payées par les salariés (au SMIC et les autres) afin de faire augmenter le salaire net reçu à chaque fin de mois.

    Il aurait été préférable de faire passer un véritable salaire brut plutôt que faire des réformettes démagogiques, dont on ne sait qui les financera.
    Le plus important est de faire changer les mentalités, donc échec aujourd’hui, échec demain.
    C’est du pipeau :mrgreen:

    • Depuis le temps qu’on baisse les charges sur les bas salaires, si ça avait un effet positif, ça se saurait. Tout ça part d’une prémisse fausse, que la compétitivité s’améliorerait en embauchant des smicards. La compétitivité s’améliore en vendant de bons produits ou services, qui sont d’abord réalisés par des gens à fort salaire. Ensuite, quand ça se vend bien, les forts salaires embauchent des smicards pour les décharger de la partie peu qualifiée, parce que c’est plus rentable. Donc, en gros, l’embauche de smicards est conditionnée à la bonne marche de l’activité des hauts salaires. Ca ne fonctionne pas en sens inverse !

  • En ce qui concerne Fukushima, il me semble avoir lu à l’époque, (je n’ai plus la référence) qu’un scientifique japonais avait recommandé d’ériger un mur beaucoup plus grand en prévision justement d’éventuels tsunami. Tepco avait catégoriquement refusé because trop cher!

  • un discours de 47 minutes si ma mémoire est bonne ? et rien sur l’agriculture, tout le monde s’en fout, ça ne fait apparement plus partie du périmètre de l’état alors mème que 95 % des agriculteurs vivent intègralement des aides de l’états, fussent elles provisionnés par bruxelle !!!
    pourtant, la réserve d’emploi dans l’agriculture est importante, pourvu que l’on prenne des décisions courageuses et que l’on clou le bec aux syndicats et aux escros qui pretendent que la terre se réchauffe, que les loups n’attaquent pas l’homme, que les nitrates font mourrir les nourrissons…
    pelle mèle : suppression des mises aux normes et du délire hygièniste, subventions à l’exploitation plutot qu’à l’hectare, developpement du semi direct qui permet de faire deux récoltes par ans, défrichement des boisement loupé du fond de reboisement d’aprés guerre, developpement de l’agroforesterie à la chinoise ( cultures et arbre à croissance rapide en alternance ) de quoi créer 500.000 emplois en 10 ans.

    encore faut-il avoir une cervelle et deux couilles, malheureusement …

    • Sur le terre arride du sol français, seules les éoliennes poussent, à condition de bien les arroser de subventions.

  • « Impossible encore d’être opposé à la disparition des charges sociales sur le SMIC, enfin des charges patronales, ce qui aura pour résultat de faire baisser le coût du travail.

    Impossible d’être contre l’idée de baisser certaines cotisations payées par les salariés (au SMIC et les autres) afin de faire augmenter le salaire net reçu à chaque fin de mois. »

    Non mais là vous rêvez, en fait ils allègent quasiment rien. Il existe deja des abattements de charges pour les SMIC sur les cotisations secu. Or ce sont uniquement ces charges là qui vont disparaitre. Donc pas de charges…

  • Manuel Valls est une marionnette de plus qui prend les commandes du titanic.
    On ne neutralise pas les forces agissant en en arrière plan à l’aide d’un beau discours et d’un claquement de doigt.
    Le mal est fait et remonter la pente est presqu’impossible avec de tels pantins aux manettes.

  • Moi je ne demande qu’à vous croire. Mais ce qui me paraît ennuyeux en termes économiques, c’est le passe droit dont bénéficie le nucléaire en terme d’assurance. En cas de fusion du noyau, les opérateurs ne sont pas couvert par une assurance remboursement des dégâts civils. La raison est claire: risques immenses, probabilité infîme. Aucun assureur privé ne s’y retrouve. Le contribuable devra subroger. Pour moi dans ce cas, le nucléaire n’aurait le droit que de fonctionner en loi 1901…

  • Pour l ‘ énergie je constate : dans notre déchetterie il n’ y a pas de benne pour les plastiques et autres élastomères synth et caoutchouc ( seul les pneus sont récupérés ) donc : bene Tout Venant donc Enfouissement ( je suppose

    Certains ici et ailleurs me font penser à un enfant qui verse la moitié du pot de confiture ds les wc et qui fait une scène pour qu’ on lui en donne un autre .

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