Netflix arrive, la France a peur, Maman Filippetti veille

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Netflix arrive, la France a peur, Maman Filippetti veille

Publié le 25 mars 2014
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La France, dit-on, est une grande puissance économique. C’est un pays qui aurait la bombe atomique, des infrastructures de rêve, une situation géographique très favorable, un climat tempéré et un système social à la fois souple et doux au toucher que le monde entier nous envie (de loin, certes, mais tout de même). Ça n’empêche pas le pays, comme le titre avec courage un Figaro toujours aussi subventionné, de trembler comme une feuille dans la bourrasque devant l’éventuelle implantation d’un nouveau distributeur de films sur le territoire.

La peur règne : Netflix, le géant américain capitaliste sans foi ni loi débarque incessamment sous peu avec ses hordes d’octets barbares et ses flots de gigabits de l’enfer pour arroser de ses vapeurs numériques délétères les territoires jusqu’alors riants et joyeux pourtant placés sous la protection de la baronnie Filippetti. Au son des cors de guerre produits par les bataillons américains, les distributeurs français se sont tous blottis les uns contre les autres, derrière la forteresse légale que la France a construite, en réclamant vivement, entre deux tremblements, l’intervention musclée et salvatrice de Dame Aurélie, psalmodiant avec ferveur l’Onomatopée Cultureuse pour qu’elle arrive enfin.

aurélieEt la voilà, tout de blanc vêtue, sur son poney ministériel, partant d’un petit trot cadencé, munie des lettres de créance du Roy Françoy Le Mou, bien décidée à ne pas se laisser faire, scrogneugneu, parce qu’il y a des règles, mon bon monsieur, et qu’on ne peut pas débarquer comme ça au pays du lait et du miel et des fromages et du vin et des 35H et de la retraite à 60 ans sans faire des concessions, non mais.

Avant d’aller plus loin, petit rappel des épisodes précédents : cela fait quelques temps que la rumeur, insistante, indiquerait que Netflix, la société de vidéos à la demande, souhaiterait s’installer en Europe et en France notamment. Cette société propose, à la demande, des films et des séries, en streaming, directement par internet, pour un abonnement mensuel ridiculement petit comparé à une place de cinéma ou même aux cartes prépayées. Son arrivée imminente (on parle de Septembre), inquiète (on le comprend aisément) les professionnels du secteur audiovisuel qui redoutent une concurrence qu’ils s’empressent de qualifier de déloyale : Netflix propose des choses pas cher et facile d’accès, alors que, jusqu’à présent, les distributeurs se battaient plutôt pour conserver des prix élevés, empêcher la distribution par internet à tout prix, et limitaient autant que possible la disponibilité des nouveautés.

Pire, et c’est là le nœud du problème dans lequel intervient immédiatement l’Onomatopée, les distributeurs français sont contraints par la loi, d’une part, à financer la création de ce que certains n’hésitent toujours pas, dans leur immense mansuétude (ou leur aveuglement ?) à qualifier d’œuvres françaises, et d’autre part, de diffuser un quota de franchouilleries ces œuvres afin d’assurer que le public, jusque là captif, ne puisse vraiment pas échapper à la petite giclée de productions du terroir, même si beaucoup croyaient avoir déjà payé, avec leurs impôts, le droit d’en être épargné.

aurelie filippetti netflixNetflix, de son côté, par la nature même de son business, distribue au client ce qu’il demande (et non ce que le Ministère de la Propagande lui impose). Si ce dernier réclame cinq fois des films américains, Netflix, en vil commerçant apatride capitaliste néolibéral sans morale, s’exécute et lui livre, à domicile, cinq films américains et (coïncidence ?) exactement ceux que le client a demandé. Impossible pour la société d’intercaler l’une ou l’autre publicité gouvernementale de sensibilisation à la malbouffe, l’homophobie, les violences familiales ou ces devoirs civiques rigolos qui permettent de choisir avec discernement entre un escroc ou une crapule. Impossible aussi d’imposer un navet film français après trois ou quatre films américains alors que jusqu’à présent, en France, le client est un peu roi mais pas trop.

Pire encore : Netflix, n’ayant pas eu les gentilles contraintes légales, les mignons bâtons dans les roues et les aimables bastonnades fiscales qui se sont abattues sur le secteur en France, a pu largement grossir, se développer et dispose à présent de moyens financiers colossaux (on parle de 2 milliards de dollars par an) pour racheter des films et des séries. Voilà qui pourrait salement orienter la production, y compris française, vers autre chose que cette qualité qu’on dira pudiquement différente à laquelle nous avons été habitués jusqu’à présent.

Pour Orélifilipéti, le choix est assez cornélien : d’un coté, des distributeurs qui sont depuis longtemps introduits dans tous les services de son ministère, qui connaissent à peu près tout le monde, fournissent les uns et les autres en plateformes d’expression, en renvois d’ascenseurs et en motifs de prébendes juteuses. De l’autre, un trublion, américain de surcroît, qui va, à l’évidence, créer du chômage, de la misère et des morts de petits chevaux par brouettée, en répondant à une demande de consommateur, en proposant des prix trop bas, en introduisant de la concurrence dont on sait, depuis Arnaud Montebourg, qu’elle est extrêmement néfaste. Et … la possibilité d’une implantation des principaux centres d’hébergement de Netflix en France au lieu du Luxembourg.

Zut. Tout n’est pas aussi simple que prévu dans la Baronnie de l’Onomatopée : elle doit d’un côté tout faire pour calmer ses ouailles qui frémissent de peur à l’idée qu’on puisse venir manger leurs plates-bandes, et de l’autre, elle doit tout de même favoriser l’arrivée d’un concurrent si sérieux qu’on sait tous qu’il signe (enfin) la mort d’un certain « modèle de distribution à la française », avec notamment ses quotas et ses cargaisons de films pourris, pseudo-intellectuels et chiants comme un vendredi midi sous la pluie à Dunkerque ou de séries dégoulinantes de bien-pensance agressivement niaise ou, dans le meilleur des cas, aux moyens techniques si pathétiques qu’elles en deviennent comiques.

Catastrophe : il avait été envisagé d’interdire (parce que La Loi, c’est Plus Fort Que Toi) aux pays européens voisins de distribuer du contenu à la demande sur le sol français sans que ces fameux quotas, ces gentilles contraintes et ce si pratique financement ne soient mis en place. Un décret, dit « anti-contournement », illisible et impraticable, avait été pondu. Re-zut : le dispositif est incompatible avec les directives en vigueur, et techniquement, ne vaut pas un pet de lapin (même français, même bio, même élevé au grain). Et comme en plus, iTunes propose déjà des services « à la demande » depuis le Luxembourg sans être inquiété, on comprend très vite qu’il ne faut qu’un peu d’emmerdements sur Netflix pour que la grosse boîte américaine aille poser ses serveurs et son siège ailleurs que dans l’enfer fiscal français.

attossion aurélieLes semaines qui viennent promettent donc une bataille homérique entre la Culture à la Française, lardée de petits arrangements, de connivences, de contraintes légales ridicules, de monopoles de droits et d’habitudes délétères, et ces nouveaux paradigmes introduits par Internet qui, inéluctablement, abat progressivement chacune des lignes Maginot que le pouvoir, toujours en retard d’une guerre, continue d’ériger consciencieusement pendant que tout passe discrètement sur les côtés.

Dans ce monde mouvant aux technologies qui évoluent heureusement bien plus vite que nos politiciens et leur insupportable législhorrée, l’Onomatopée ne pourra donc compter sur aucune certitude. Et si l’on ajoute les résultats des récentes élections, elle ne pourra même pas compter sur sa propre place…

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  • Netflix arrive… mais PopCorn Time est déjà là 🙂

  • Je crois que les lapins bios et élevés au grain sont plutôt allemands que français. Tant pis !
    Sinon, pour le sujet principal, c’est tout de même très intéressant de se dire qu’un Netflix français aurait aussi pu voir le jour, n’eût été la chronologie des médias, n’eût été la gourmandise des distributeurs qui auraient tout fait pour le tuer dans l’œuf, n’eût été les quottas imposés, etc. Pendant que le chien aboie, la caravane passe, et quand le chien se rend compte qu’il a été trop con, c’est trop tard…

    • Tsss.
      L’important dans le lapin bio, c’est le dév’lopp’ment du râble.
      Tout ça, c’est du cinoche. Ni plusse, ni moinsse.

  • Dans un pays non socialolâtre, on aurait rangé Filippetti sur l’étagère des courges bio depuis belle lurette. H16, ne vous embêtez même plus à commenter ses foutaises (enfin je dis ça, je commente vos commentaires…)

  • Le couple Hollande-Aurault paie, paiera et surtout, fera payer – très cher – au pays leur inexpérience, leur incompétence et les mensonges auxquels ils doivent d’être là où ils sont. Il y a loin en effet entre jouer les potaches sur les bancs d’une assemblée et diriger un pays.
    Les crises sans précédents aux conséquences desquelles Sarkozy a su nous faire échapper pour l’essentiel pendant que d’autres pays y succombaient, relevaient d’une fable inventée de toutes pièces par la droite ; aussi, nos deux compères promettaient d’y mettre rapidement fin.
    À commencer par ceux qui, dans une irresponsabilité n’ayant d’égal que leur discordance, les ont benoîtement placés à la tête du pays, Chacun peut juger de leur échec sur les plans tant économique que social et politique, sans parler du désastre moral dans lequel ils ont plongé la France.
    Mais le pire est à venir, car ayant perdu toute crédibilité, qui peut croire qu’ils sauront réellement s’extraire du sectarisme dans lequel ils ont toujours été englués, et les membres de leur équipe avec eux.

  • Plaisant le jeu de mot de Pierre Estrelka:-)
    Sinon mes respects a l humble chroniqueur et cela m intrigue dans son article,le conditionnel pour la force nucleaire Francaise!??!
    Si le pays France n a plu sa dissuasion nucleaire elle pourrait etre irrevocablement foutue!

    • Oh, qu’elle ait la bombe, pas de doute. Que ce soit encore parfaitement opérationnel de bout en bout, … On peut juste l’espérer.

  • Si une entreprise étrangère veut s’installer aux Etats Unis, tout se passe au niveau administratif : paperasse
    Allemagne pareil, UK pareil…

    Si une entreprise veut s’installer en Corée Du Nord, elle doit rencontrer les haut dignitaires et c’est un bordel.

    Si Netflix veut s’installer en France, des rencontres avec Filippetti et Pellerin, le directeur du CNC etc sont nécessaires. Alors à votre avis de quel économie est on plus proche parmi les exemples cités précédemment ?

  • Pour vivre à Londres et avoir testé Netflix, l’offre est quand même très peu étendue… Alors en France..

  • Entendu à l’instant sur BFM, de notre Aurélie : Non, non, je ne suis pas fatiguée, d’ailleurs aucun ministre du gouvernement n’est fatigué.

    Quelqu’un pourrait-il lui suggérer de s’enquérir de _notre_ fatigue ?

  • Oh mais ne vous inquiétez pas mon cher H16 pour ces braves industriels de l’informatiques: par devant il y a conflit, et par derrière ils sont comme larrons en foire.
    Petit HS:
    Pas plus tard que tout à l’heure, sur France 2, un super reportage montrant comment en Amerique, mais aussi en Angleterre, en Baviere et en Finlande, on apprend aux enfants comment programmer, parce que comprenez vous, il manque énormément de main d’oeuvre… Et d’apprendre qu’en France, la question est aussi débattue.

    Ou comment expliquer que les Etats travaillent activement a produire de l’ingénieur info en masse pour pouvoir ensuite les payer au lance-pierre. Parce que en vérité c’est le problème…
    Et encore une fois, la loi du marché de l’offre et de la demande n’est pas respectée, puisque les Etats se sentent obligés d’arbitrer en faveur des uns au détriment des autres, faussant les conditions du marché.
    Vivement que les libéraux arrivent, qu’on en finisse avec l’interventionnisme à outrance.

    De fait, ne vous inquiétez pour tout ces charmants géants, Maman Filippetti gronde son enfant devant tout le monde mais lui glissera un bonbon dès que tout le monde aura le dos tourné. De l’esbroufe, rien de plus.

    Tiens, je regardes Apocalypse, sur la Première Guerre Mondiale. Et je me disais que ce serait bon ça: une Guerre Mondiale, mais uniquement entre dirigeants et bureaucrates! (et on est sur de gagner, supériorité numérique!)

  • Courage netflix, les consommateurs français vous attendent de pied ferme: 10 à 20 millions d’abonnement assurés, ne passez pas à coté de la manne, même si elle est taxé.

  • H16 sur yahoo.fr !!!

    Les commentaires de français moyens, a priori sans sensibilité libérale, sont globalement bons.

  • Article excellemment rédigé, certes, énonçant et dénonçant des faits criant de vérité et d’un comique indéniable. Néanmoins, notre grand et beau pays, (n’en déplaise à certains, tant il devient polémique d’aimer son pays), accueille sur ses écrans, dans ses frigos, ses mp3, ses supermarchés, ses fast food, ses gobelets de café, ses dictionnaires, ses écoles et j’en passe, une culture que je qualifierais gentiment d’infamie culturelle.
    Nous sommes gavés à l’américanisme de bas étage qui tente honteusement de nous faire passer pour un petit pays sans grande envergure, refusant nos sublimes vins, notre gastronomie époustouflante, notre foi gras ( sous couvert de protection animale alors même que leurs poulets sont javellisés, leurs viandes piquées aux hormones et autres antibiotiques vecteurs des pires cancers…), nos incroyables fromages, notre musique, nos arts, et tout ce qui défini la richesse de notre culture et sa fabuleuse histoire.
    Et nous devrions, en plus d’accueillir à bras ouverts les âneries bêtifiantes et la mal bouffe de ce superbe modèle américain, laisser crever le 7eme art français?
    Alors certes, les fictions françaises largement subventionnées par nos impôts sont autant d’échecs que de navets pour certains, et il paraît indispensable de bousculer un système qui ne profite qu’à une catégorie de pseudo intellectuels donneurs de leçons et maîtres dans l’art de la bien pensance. Pour autant, il est temps pour notre grand pays de se protéger et de mettre en avant SON savoir faire, et d’être enfin fier de son exceptionnel patrimoine.

    • @Marina

      Commentaire amusant.
      Qui vous oblige à remplir vos frigos et vos mp3 de cette infamie culturelle ?
      Vous êtes encore libre non ?
      Les gens sont trop stupides pour décider ?
      Et c’est en subventionnant un système malade que nous allons sauver la sacro-sainte exception culturelle française ?
      C’est la votre seule argumentation ?
      Si nous étions si « exceptionnels » que ça, nous n’aurions pas besoin de ce système pour rayonner dans le monde je pense non ?

  • Je viens de voir l’interview d’Alain Terzian sur BFMTV (Hedwige Chevrillon vers 13h00 le 28-03-14), la vidéo n’est pas encore disponible en replay à l’heure ou j’écris ces lignes.

    Totalement consternant : pour lui le rapport de René Bonnel c’est n’importe quoi, sous prétexte que ce monsieur n’a jamais réalisé de films… Le système fonctionne très bien et rien n’est à changer, une fois de plus l’exception culturelle française est à distinguer au nombre de ses brillants résultats (les visiteurs, les chti, the artist,…) et suffisent à justifier l’ensemble du système, qu’évidemment tout le monde nous envie (mais ne copie pas).

    Il est évidemment très vulgaire de parler d’argent, Terzian nous informe qu’on finance une machine à rêve (mais sans avoir le droit de faire autrement puisque 15% du CA des opérateurs du marché va à cette création).

    Idem pour le chronologie des médias, à peine est-il question de l’évoquer, tout va bien, ne changeons rien. C’est vrai qu’un film disponible 3 ans après sa sortie en salle en SVOD ne pose pas de problème alors qu’on voit des séries américaines sous-titrées dans l’heure de leur sortie (Fansub) disponible via les réseaux « alternatifs » (torrent)

    Et pour finir Terzian nous dit qu’il n’a pas peur de Netflix et qu’il trouve Canalplay bien mieux, on se demande donc de quoi a-t-il vraiment peur alors ?

    L’arrogance de l’élite française dans toute sa plendeur.

    Pour ma part je continuerai donc à télécharger via Torrent, Newsgroups et des VPN pour échapper à ce système soviétique qui ne veut rien changer. Pour infos avec la fibre optique et un bon VPN on charge un Blu-ray (40Go) d’un film TRES récent en moins d’heure (15 à 20Mo/sec)

    Je continuerai donc à financer ma propre license globale au profit de prestataires étrangers, non pas que je sois un supporter du piratage mais qu’aucune offre n’arrive à la cheville de ce qu’on peut trouver, contrairement aux idées reçues, sur la qualité notamment.

    Netflix me semble une réponse intéressante au piratage, mais par pitié que Netflix aille au Luxembourg ! Asséchons ce système !

  • Les commentaires sont fermés.

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