La Méricanisation de la vie politique française

La vie politique française se fait plus confuse à mesure que l’échec des politiques menées est évident. Les affaires se succèdent, et ça ne fait pas l’affaire des Français.

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La Méricanisation de la vie politique française

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 mars 2014
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Par Baptiste Créteur.

Les hommes politiques français sont animés avant toute chose par leur égo. Certains sont des caricatures ; Nono M., dont on préservera ici l’anonymat, se vante de faire fuir des industriels influents, pose ridiculement avec une rose et fait semblant d’avoir contribué aux réalisations qu’il ne comprend pas. Ségo R. investit (et perd) l’argent des habitants de sa région dans des projets mal ficelés simplement par conviction personnelle et pour faire joli dans les interviews en se vantant de contribuer au n-ième sauvetage raté par l’État. Et ils ne sont que des exemples, choisis au hasard parmi pléthore d’élus.

Il existe des élus motivés avant tout par ce qu’ils pensent être l’intérêt général, c’est une évidence. Mais la bonne volonté n’écarte pas la folie des grandeurs, et peu renoncent, même en ces temps difficiles, à créer leur petit centre culturel et/ou sportif, à tondre quatre fois par semaine le terrain d’honneur du stade municipal et à faire publier la gazette municipale, communale ou départementale où ils disposent régulièrement d’une tribune pour exprimer bien souvent leur médiocrité dans un langage pompeux. On voit même à l’approche des élections les maires débordant de générosité, allant jusqu’à financer avec l’argent du contribuable la réparation de voitures privées à quelques semaines des élections, au cas où la personne aidée trouverait un travail, sans se poser la question de la pertinence des transports publics s’ils ne servent pas justement à cela.

Certains marqueront plus profondément de leur empreinte le monstre qui dévore la France. Ils laissent leur nom à un emprunt de plus, une loi d’urbanisme boiteuse, un décret de mauvaise facture ; ils se fendent de déclarations inconséquentes lourdes de conséquences, de tournures lourdes vides de sens, et sont parfois connus pour leurs Petites Blagues de mauvais goût. Certains laisseront une trace plus marquée, auront contribué plus que d’autres au marasme, mais tous sont impliqués dans cet échec. Tous prétendent, à leur échelle, diriger la France, et il leur sera difficile de nier le marasme ; aucun, d’ailleurs, ne renonce à ma connaissance à ses indemnités diverses.

Pour échouer, ils sont d’ailleurs grassement indemnisés, avec moult bénéfices et avantages ; à vos frais, et sans payer autant d’impôts que vous. Mais cela ne leur suffit pas. Il faut qu’ils détournent, abusent, trichent ; il faut qu’ils se fassent financer par des dictateurs pire qu’eux ; il faut qu’ils pillent, beaucoup pour gonfler leur égo, un peu pour gonfler leur porte-monnaie, ou l’inverse.

Et parce qu’ils sont vraiment animés par l’amour du peuple, ils veulent à tout prix que le peuple les déteste moins que ceux d’en face ; et donc, ils font ce que font tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, sont tombés au plus bas de l’échelle : ils fouillent les poubelles.

Et il y en a, des poubelles à fouiller. Plusieurs étaient énumérées, sur Contrepoints déjà, il y a quelques mois, notamment dans un article présentant la France comme une république peau-de-bananière. Le gouvernement se vantait, en octobre, d’être à l’écoute – même si plusieurs ministres nient aujourd’hui avoir eu connaissance des écoutes téléphoniques sur un ancien chef de l’État qu’il aurait plutôt été surprenant de ne pas écouter. Et le site politic-watch recense de belles casseroles.

Les déchets sortis, les coupables sont rarement punis – et jamais assez. Ils continuent de gouverner les Français, et les Français continuent de payer, encore et toujours ; même la défense des hommes politiques est souvent payée par le contribuable. Mais certains y gagnent, au moins à court terme, la chance de gagner ou conserver quelques sièges en donnant l’impression d’être moins mauvais que les autres, ou pas pire.

Les municipales approchent. Les socialistes, pourtant au pouvoir à tous les échelons, ne sont pas en bonne posture ; nos partis sont mauvais dans l’opposition et pire encore dans l’exercice du pouvoir.

L’épouvantail fasciste a déjà été beaucoup agité, sans doute trop, et les Français sont las. Les écologistes en sont réduits à accepter les désaveux gouvernementaux et porter plainte contre X quand Paris est pollué ; entre des énergies renouvelables pas renouvelables mais couteuses et des transports gratuits sauf pour leurs principaux usagers, leur bilan rend difficile la distinction entre actif et passif. L’UMP sort défait de 5 années au pouvoir mais, compte tenu de la situation politique actuelle, c’est le parti le plus menaçant : c’est un parti crédible parce qu’il a récemment occupé le pouvoir (même si mal). C’est donc le parti à abattre, et c’est plutôt simple dans la mesure où il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

François Fillon tente de devenir libéral sans accepter ni les principes libéraux, ni le terme, ni rien d’ailleurs, après 5 ans de mauvais et loyaux services. Jean-François Copé est un homme politique français, donc un escroc, et est sans doute de ce point de vue plus homme politique français que les autres. Nicolas Sarkozy aussi, la réussite en plus. En somme l’UMP est, un peu comme le PS, une machine à voler l’argent ; des militants d’abord, des Français ensuite.

On pourrait presque croire au complot, à la conspiration, à la machination, si toutes ces affaires n’étaient pas vraies, et s’il n’y en avait pas tant de plus à découvrir. Oui, nos hommes politiques sont des voleurs, des gens de petite vertu, qui répondent à leurs instincts de pouvoir et de domination. Et ceux qui les soutiennent encore, ou votent encore pour eux, se comportent comme des idiots, et pourront être considérés comme tels s’ils se montrent incapables de regarder la réalité en face.

La réalité, c’est qu’il devient difficile de ne pas hurler de rire ou pleurer à chaque information, quand un ministre de seconde zone au rôle purement médiatique donne son avis et tente de peser sur des décisions qui le dépassent, et appelle de ses vœux une moindre concurrence après avoir loué les effets bénéfiques d’une concurrence accrue (quand il n’avait pas encore compris à quel point un cartel pouvait le rendre riche et puissant) ; quand des écoliers arrêtent de manger des bonbons pour ne pas heurter la sensibilité d’autres écoliers sans que personne ne semble parvenir à condamner l’intolérance religieuse sans adopter une intolérance d’égale ampleur ; quand des ministres de la justice se font prendre comme des débutants alors qu’ils sont déjà des délinquants expérimentés et ont le culot de demander ce que cela peut bien changer, après tout, qu’un ministre mente aux yeux de tous, après avoir hué le collègue Cahuzac. Et cette réalité qu’on déteste se fait plus pressante alors que les dimanches deviennent impérativement oisifs et qu’il faut bien payer des impôts pour maintenir le train de vie de nabab d’une immense bande d’incapables.

La réalité, c’est qu’on décèle, malgré les moyens colossaux des hommes politiques, leur amateurisme indécrottable derrière chacune des affaires qui, systématiquement, leur explosent à la figure après avoir éclaboussé nombre de leurs pairs. La réalité, c’est que les meilleurs hommes politiques sont désormais ceux qui sont les moins actifs, les moins nocifs, ceux dont on n’entend pas parler. Ceux qui ne se fendent pas de petites phrases calibrées pour faire de bons titres ou de déclarations en off formatées comme des entretiens, ceux qui ne cherchent pas à récupérer un peu de visibilité dans la confusion que leurs pairs font régner.

Notre quotidien et nos quotidiens ne sont plus qu’une succession d’affaires, qui durent jusqu’à la suivante ; comme les médias vont plus vite que la justice, on porte plainte rapidement pour que les médias en parlent, on accuse et on calomnie car il en restera bien une trace quelque part. Clément Méric est mort dans une rixe entre bandes rivales mais c’est le nouveau héros des m’as-tu-vu de l’antifascisme. Nicolas Sarkozy est tout sauf innocent mais est défendu par son camp comme victime d’un complot de la gauche. Le gouvernement compte de nombreux repris de justice, et personne ne semble y trouver à redire. Les subventions illégitimes et inefficaces à la presse sont proposées en avance, agrémentées d’annulations de dette – toujours aux frais du contribuable – pour assurer la pérennité des tracts acquis à la gauche.

Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. – Lord Acton

Aujourd’hui, le pouvoir n’a plus besoin de corrompre ; il n’y a guère plus que des pourris (et peut-être des naïfs) pour se présenter. Combien d’affaires faudra-t-il encore avant que les Français ne décident de réduire le pouvoir des hommes politiques ? Combien d’affaires des écoutes, d’affaires Méric, d’affaires du Mur des Cons et du Panthéon des Imbéciles, de frégates à Taïwan et d’attentats à Karachi, de Françafrique, de diplomatie économique et d’économie diplomatique ? Combien de mises en examens, de condamnations, d’amnisties, d’achats de voix plus ou moins visibles ? Combien d’affaires avant la dernière affaire, l’affaire meture ?

Car il faut bien comprendre qu’à moins qu’on ne les y fasse renoncer avant, les hommes politiques ne quitteront pas le pouvoir avant d’avoir dépensé le dernier centime du dernier Français, d’avoir régulé le dernier atelier et tué la dernière initiative. Tout cela se terminera un jour, à vous de choisir comment, c’est-à-dire de choisir la suite, votre destin : la liberté pour tous, ou le pouvoir pour quelques-uns. Personne n’est apte à gouverner le pays, car personne n’est apte à vous gouverner ; soyez vos seuls maîtres.

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  • C’est drôle, dans tous les articles et tous les commentaires, il est toujours de bon ton, même chez les intellectuels plus de droite de tirer sur les ambulances de base, Copé et Sarko ne faisant plus peur pour l’instant, alors que Hollande, Ayrault, et toute leur clique sont des corrompus notoires; pour les multiples raisons qu’il n’est même plus besoin de citer. Qu’a fait Hollande en 40ans de carrière ? Rien. C’est son ex compagne et ses potes qui l’ont affirmé. Donc corruption maximum puisque payé à rien foutre. Ayrault lui laisse une ville culturelle animée (pour et par les copains) pour cacher une région industrielle en friche. J’en passe et des meilleurs. Tiens l’EPAD, sous Sarkozy , on en avait entendu parler. Ici, rien :

    http://www.lepoint.fr/politique/exclusif-un-fils-de-socialiste-a-l-epad-26-09-2012-1510313_20.php

    C’est vrai qu’il y a tant d’affaires à gauche qu’un dico n’y suffirait pas. Mais pourtant c’est vrai que Copé est un mafieux, alors que Sarko pour l’instant n’est inculpé de rien. Parlons de l’immobilier de Hollande aussi, de toutes es fausses déclaration qui auraient du annuler constitutionnellement son élection, de l’amitié historique de sa famille avec les LePen et les Tixier Vignacourt, des collabos célèbres. Hollande aurait été parfait sous Vichy, c’est vraiment le profil type du RadSoc qui aurait voté les pleins pouvoirs à Pétain pour avoir un portefeuille ou un marocain. Ayrault et Erich Honecker, de la RDA, quelle différence ?

    • « c’est vraiment le profil type du RadSoc qui aurait voté les pleins pouvoirs à Pétain pour avoir un portefeuille ou un marocain »

      Un maroquin. Pour le Marocain, vous devez confondre avec Jack Lang, un autre socialiste.

  • Avec une lenteur avec un exasperant ralenti…ce pays est FOUTU.

    • hé oui il reste toujours du pognon à gratter,ça va donc durer encore longtemps

      • Même si il est virtuel ? Même si ça fait plus de 40 ans ?
        Même si le monde regarde la France comme si elle était mongole ?
        (Simple expression, ne pas le prendre comme une insulte aux t21)

  • « Combien d’affaires faudra-t-il encore avant que les Français ne décident de réduire le pouvoir des hommes politiques ? »

    On gtient l’affaire du siécle. Peut-être suis-je un peu hors sujet, mais la fin de ce cycle est pour bientôt.

    Je miserais sur mi 2014 quand le dow jones craquera. Il n’a jamais purgé en cours de route à cause des interventions de la banque centrale et il ne pourra pas résister à la liquidation massive qu’il va y avoir au sommet. Il emportera alors l’économie « réelle » dans sa chute. La FED aura beau lancer un QE 4 voire un QE10 et renoncer au tapering, le dollar ne s’en dépréciera que d’autant et ils ne pourront empécher la panique générale de le mettre au tapis. Même process pour les europééns.

    Donc s’il y a un moment où il faudra se défaire de l’interventionnsime criminel des états et autres politiciens véreux, celui-ci approche à grands pas !

    CE PAYS EST FOUTU

  • Et la majorité des suffrages exprimés cautionne inlassablement…

    • Majorité comme genre 10% de la population ? C’est ça la légitimité du pouvoir et de la pseudo démocratie ?

      • Justement NON MALHEUREUSEMENT. Je ne sais pas s’il y a un quorum, mais une minorité flagrante suffit à valider une élection. Et quand on sait que 18 millions de votes contre 17 millions à la Présidentielle font la différence, sur une population de 66 millions (sauf les enfants si vous voulez), ça fait pas cher de la légitimité…
        Et pour la pseudo démocratie, d’accord. La Demos Kratos, c’est le gouvernement du peuple par le peuple, et pour le peuple. Combien d’ouvriers à l’Elysée depuis le temps ? Combien de paysans à l’Assemblée Nationale, au Sénat ?

  • FN = PS = UMP, tous ne rêvent que de se servir sur la bête…
    Comment faire pour un vrai changement ?
    Abstention, c’est faire leur jeu.
    Voter blanc ne sert à rien.
    Pour qui voter ?

    • en attendant la débâcle qui ne saurait tarder, voter blanc peut servir pour autant qu’il y ait pléthore de votes blancs

    • Ne pas voter, c’est ne pas être complice.

    • Solution: se présenter aux élections.
      Mais j’ai bien peur que vous ne fassiez pas le poids. Les électeurs se déchargent de leur responsabilité sur les élus, puis leur crachent dessus.
      On a les élus qu’on a demandé (que vous votiez pour ou ne fassiez rien pour éviter l’élection des pourris).
      Essayez de tenir un discours responsable: vous n’aurez pas dix voix (cf Feu Frèche).
      Il faut moins d’Etat.

    • vous ne pouvez pas dire que le FN est égal aux autres
      il est évident et il le sera encore plus demain que le FN propose le seul changement possible
      alors croyez moi il faut essayer Marine Lepen contre tout ce que l’on peut nous radoter comme mensonges depuis 40 ans on à tous à y gagner ..
      votez FN c’est une évidence maintenant pour chaque français !
      bien cordialement

  • « Ségo R. investit (et perd) l’argent des habitants de sa région dans des projets mal ficelés simplement par conviction personnelle »

    Le plus gros risque pour un investisseur, qu’il soit public ou privé, est de se laisser influencer par des considérations personnelles. Un choix n’est jamais évident à opérer, sinon il serait facile à chacun de faire fortune en embarquant dans les bons projets et en fuyant les mauvais. Il faut étudier la rentabilité et la faisabilité avec des critères objectifs en se méfiant des biais.

    Ainsi, une idée préconçue sur la « moralité », les conséquences sociales et l’emploi, l’environnement, les personnes qui soutiennent le projet etc … a toutes les chances de fausser le jugement et de conduire à un mauvais investissement – ce qui n’aurait pas échappé à toute personne dépourvue de préjugés. Cela vaut dans un sens comme dans l’autre : le problême n’est pas qu’un projet soit de droite, de gauche, écologique ou non, solidaire ou pas. On ne peut tout simplement pas laisser ces critères influer sur l’étude de la rentabilité. On va alors forcément au mur, tant la marge est parfois faible entre la réussite et l’echec (car je le répète : si ce n’était pas le cas, faire fortune serait un jeu d’enfant).

    A la veille d’élections locales et en période de crise, il me semble utile de rappeler combien élire des idéologues à des postes clé pour le choix des investissements est un non-sens.

  • Et des jury d’assise phagocytés par les magistrats

  • Brillant, vif et vrai.

    Chiche de placarder le texte au sénat, dans les lieux où passent ces escrocs ?

    Sinon, pourquoi ?

  • Le vrai clivage aujourd’hui n’est plus gauche/droite, mais souverainiste/mondialiste.

  • vous tuez souvent un mec que vous invitez chez vous ? sarko a invité kadhafi parce que celui-ci, comme tant d’autres lui avait donné de l’argent. il n’a pas supporté d’etre humilié par la tente de bédouin érigée par kadhafi au jardin des tuileries. il l’a tué. aujourd’hui, dur dur de passer en Europe avec un passeport russe.vous bous souvenez de la photo de depardieu humiliant le gouvernement francais et hollande, brandissant son passeport russe ?croyez-moi, ces gens ne sont pas des surhommes.simplement des opportunistes malades d’ego, avec un quotient intellectuel pauvre.giscard a dit dans une interview que les hommes politiques actuels sont issus de la société de consommation. qu’en d’autres temps, de vrais dirigeants emergeraient, comme après guerre. nous n’en sommes pas loin.ces imbéciles sont en train d’installer la situation. si guerre il y a, il faudra allez les chercher dans leur planque.n’est-ce pas ? votez bien.

  • Triste constant, mais qui correspond malheureusement à la réalité.

  • « Soyez ceci, faites cela, Français, si vous voulez la liberté » !
    Vous ne vous comptez pas dedans Mr Creteur ? Si le fond est juste, ça ressemble fort à une leçon de morale.
    Et on constate qu’il est de bon ton de continuer la chasse au Sarko et peut importe que se soit à tort ou à raison, pourvu qu’on abatte toute l’UMP. Seule question : Pourquoi faut-il abattre absolument CET homme, détesté par tous les syndicats, de la SNCF, de l’Ed NaT, du Medef, par les magistrats, la fonction publique et par dessus tout, par la presse : Il doit bien y avoir une raison
    Ce sont les mêmes corps qui agacent prodigieusement les Français en général et qu’il est impossible de réformer même et surtout par la gauche, pourtant alliée. Il est alors facile de critiquer l’opposition qui a du mal à faire ces réformes sous le feu nourri de toute la gauche et de ces extrêmes rouge sang et vert, du centre, d’une partie conservatrice de la droite et du FN.
    La stratégie de la terre brulée, initiée et martelée par le PS (dont vous prenez soin de ne pas trop prononcer les noms) fait le jeu du FN : En dehors d’une politique économique type extrême gauche nationaliste, le FN n’a pas de casserole au derrière uniquement parce qu’elle n’est, pour l’instant, pas aux manettes.
    Finalement, pas très différent que ce que font les autres journalistes.

    • Je suis d’accord avec vous, aussi bien sur l’influence sur notre attention des institutions qui causent notre ruine et sur le bilan neutre car vide du FN que certains, dès lors, pensent à tort au-dessus de la mêlée.

      Loin de moi l’idée de faire des leçons de morale, mais je pense comprendre votre inquiétude : il est facile d’émettre un jugement sur la situation et la façon dont se comportent mes concitoyens, mais cela ne me rend en rien différent.
      Le partager en revanche est une première étape ; en cherchant à donner au plus grand nombre des clés de compréhension de la situation et de leur présenter ce qui en elle devrait les pousser à réagir voire à agir, j’essaie d’agir sur la seule chose qui a à long terme un impact sur les sociétés humaines : les idées, la pensée, l’esprit humain.
      En contribuant à la « fabrication » et la diffusion de Contrepoints, en soutenant l’association qui l’édite et par d’autres initiatives que je soutiens ou mène, j’essaie de contribuer au changement. Et il ne faut pas oublier les actions les plus simples, comme partager et expliquer ses idées autour de soi.
      En cela, je ne diffère en rien d’un journaliste : j’analyse la situation pour lui donner un éclairage la rendant plus compréhensible à ceux qui me liront. Mais un journaliste de Contrepoints est très différent de la plupart des autres journalistes : il ne contribue pas à relayer les mêmes analyses via un organe de presse acquis à la cause étatique après des années de survie sous perfusion via de massives subventions. Il partage son amour de la liberté qui bénéficierait à tous ceux qui se veulent responsables de leur situation plutôt que serviteurs ou tributaires de leurs concitoyens.

  • votez FN c’est une évidence pour changer et reprendre espoir en l’avenir
    Mais bien sûr il faut d’abord ouvrir grand vos yeux sur 40 ans de mensonges et de diabolisation
    Le FN est tellement dans le collimateur qu’il lui sera impossible de décevoir

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Première partie de cette série ici.

 

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