Jeunes, devenez entrepreneurs de vos vies !

Votre vie sera meilleure que celle de vos parents si vous vous en donnez les moyens.

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Capitalisme (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence CC-BY 2.0)

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Jeunes, devenez entrepreneurs de vos vies !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 mars 2014
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Par Guillaume Cairou.

I want youVisualisez cette affiche. Elle a été diffusée en 1917. C’est l’une des affiches les plus connues de l’histoire des États-Unis. Son message ? « I want you for U.S. Army ». « J’ai besoin de vous pour l’armée américaine ».

Je souhaite reprendre à mon compte, ce message pour m’adresser aux jeunes talents que vous êtes et vous délivrer un message. La France n’a jamais autant eu besoin de vous pour créer des entreprises !

Je lance un appel aux jeunes de France. Je leur dit : volez de vos propres ailes ! Vous en avez la capacité ! Vos doutes ne doivent pas entraver la réalisation de vos talents. La peur ne doit plus vous immobiliser. Votre imagination et vos rêves doivent constituer un stimulateur puissant pour vous aider à franchir le pas de l’entrepreneuriat. Car,

  • Oui, il est possible de développer une entreprise sur notre territoire.
  • Oui, il est possible de réussir en France.

Vous, jeunes de France, préfigurez l’entreprise de demain. Qui est mieux placé que vous, qui avez connu toutes les crises, pour vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec des ambitions sociales ou environnementales que vos aînés ont encore trop souvent ignorées ?

Ouvrons les yeux. Nul besoin de réussir à engranger des millions d’euros pour faire avancer notre pays. Ne vous y trompez pas, l’entrepreneuriat n’est en rien l’apanage des élites.

J’ai une conviction forte qui s’est forgée sur le terrain. L’entrepreneuriat, c’est votre avenir ! Vous n’avez pas à perdre espoir dans de longues périodes de recherche d’emploi auprès de grandes entreprises (les files d’attente de Pôle Emploi). Votre vie sera meilleure que celle de vos parents si vous vous en donnez les moyens.

Vos mérites et efforts seront récompensés par la création de votre entreprise. À la tête de votre société, vous serez enfin aux commandes de votre vie. Vous ne subirez plus les décisions des autres. Vous ne serez plus frustrés de ne pas pouvoir faire vos preuves, montrer ce que vous valez.

Alors oui, vous êtes les premières victimes de l’absence d’activité professionnelle. On vous le répète en boucle toute la journée. Mais c’est une opportunité ! C’est justement la raison pour laquelle vous devez vous créer votre propre activité. 73,4  millions de jeunes comme vous sont au chômage en 2013 dans le monde. Quoiqu’on vous dise, on ne trouvera pas 73,4 millions d’emplois salariés, si vous ne créez pas vos entreprises. L’emploi ne nait que de l’entreprise.

Le problème de votre génération, la raison de votre pessimisme qu’un grand quotidien national a décrit dans une étude bien négative, c’est au fond qu’une fois votre diplôme en poche, vous avez une certaine peur vis-à-vis de la création d’entreprise. Vous êtes encore trop nombreux à postuler immédiatement dans les grandes entreprises alors que tant de petites entreprises performantes, qui composent d’ailleurs la majorité de notre tissu entrepreneurial, ont du mal à recruter !

Ne reléguez plus la création d’entreprise. L’entreprise, c’est le dernier ascenseur social qui fonctionne dans notre pays. Prenez-le ! Ne le laissez pas passer.

Dans notre société en réseau, vous pouvez avoir un impact majeur sur notre croissance. La plupart des jeunes Français que je rencontre en sillonnant la France avec le Club des Entrepreneurs que j’ai l’honneur de présider, me confient qu’ils préfèrent ne pas passer toute leur carrière dans une seule entreprise. Eh bien foncez ! Créez la vôtre !

Alors oui, je ne vous le cacherai pas, cela implique un changement de paradigme : l’acceptation de plus de risques. Mais disons-nous les choses franchement, est-ce pire de tenter sa chance en prenant le risque de ne pas réussir sa création d’entreprise ou de rester des heures devant son écran à ne pas recevoir de réponses malgré des centaines d’envois de CVs ?

Les nombreuses mutations de notre économie me conduisent à penser qu’il n’y a pas vraiment d’autre alternative pour vous que de vous adapter à cette vision entrepreneuriale de votre vie. C’est pourquoi vous devez embrasser l’idée d’entreprendre d’une manière beaucoup plus large que la plupart de vos parents ne l’ont jamais fait. Les périodes de crises successives qui vous ont vu naître constituent de formidables opportunités.

img contrepoints145 capitalismeJe vous appelle à recréer le dynamisme économique de notre pays, en adoptant l’esprit de création et d’entrepreneuriat. En concrétisant vos rêves – petits et grands – vous créez la croissance de demain avec laquelle notre pays a tant de mal à renouer.

Il était important pour moi de vous démontrer qu’il y a d’autres possibilités d’avenir pour vous que de devenir salarié. Je veux vous amener à concrétiser vos projets, à vous lancer sans peur. Car si vous commencez avec rien et que vous finissez avec rien, alors vous n’avez donc rien à perdre ! Parce que le pire des risques, c’est celui de ne pas en prendre ! Lancez-vous !

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  • Que se passe-t-il chez Contrepoints ces derniers temps ?

    • Je me pose exactement la même question.

      De plus en plus d’articles « bisous » voire franchement neuneu.

      What’s the point ?

      Ici, l’auteur enfonce une porte ouverte : si pas de boulot alors il vaut mieux créer… le sien.

      Okay. Et c’est bien de le rappeler aux jeunes.

      Mais ensuite, il perd le fil en appelant à un patriotisme économique assez obscène.

      Car enfin quelle est la meilleure solution pour un jeune :

      -créer sa société en France, et en vivre, survivre, juste au dessus de zéro, aux prix d’efforts incroyables ?

      -créer sa société à l’étranger, et en vivre davantage, mieux, et en plus dégager des surplus pour investir et développer l’entreprise ?

      Seul un neuneu, ou un masochiste, préfèrera la première solution. Seul un masochiste ou un idiot préfèra être assommé par les taxes, les contraintes, les vexations, les controles fiscaux, le vol qualifé, la rapine de l’état.

      Enfin ce genre d’appel est profondément pernicieux, alors que c’est l’expatriation de toutes les forces vives qui fera imploser le système que nous subissons !

      Dès lors, appeler les gens à rester, c’est au mieux faire preuve de légèreté intellectuelle, au pire de complicité avec l’ennemi : de trahison.

      Nous sommes en guerre. Prendre le problème par dessus la jambe, faire des envolées lyriques, et faire du sous Montebourg à la petite semaine, est profondément perturbant.

      • Bah, c’est simple. Le Mr a des actions dans le fisc et l’urssaf.

        En plus il travaille dans l’intelligence. C’est dire qu’il ne sait pas de quoi il parle. Étrange.

  • Un peu d’énergie pure ne nuit pas, merci. Ceci dit, je mets de côté la partie géographique de votre invitation : créer en France c’est mettre le doigt dans un triste engrenage de bureaucrassie. Je choisis donc la voie étrangère, en attendant un état revenu à son périmètre adéquat.

  • Il faut être dans le conseil et prêcher pour sa paroisse pour écrire un article pareil en vivant sur le « dos des vrais entrepreneurs »
    En l’état actuel en France, c’est envoyer les jeunes au suicide.
    Vu d’un ancien entrepreneur qui a vécu la décrépitude des conditions économiques de notre pays.

  • c’est bien chacun face a sa responsabilité et adieu le communisme que ces chers entrepreneurs oublieront de financer. Dans ce cas, il y a une chance que cela fonctionne mais si l’on doit rester dans une économie mixte(moitié communiste financé par l’autre moitié capitaliste) je vous souhaite bien du courage.

  • Cet article me rappelle dangereusement Montebourg ou Moscovici citant Altran ou une autre des Alt-F4 en exemple de fer de lance des ingénieurs français.

  • Oh, oui. Tu me veux hein ?

    Héhé, tu n’auras rien. Montre moi pâte blanche, après je t’ouvrirais la porte.

  • Un peu de pensée positive ne peut faire que du bien. C’est une base du coaching, du dévellopement personnel. Il faut se donner les moyens de rêver aussi, d’espérer, de croire en soi.

    Moi ça me redonne un peu de courage, un peu de motivation. Ne pas céder au fatalisme et se rappeler qu’il faut d’abord compter sur soi.

    C’est rafraichissant et désaltérant. Et ça me rappelle qu’il faut que je « botte le cul » de mon jeune frère, étudiant en Informatique, pour qu’il prenne sa vie en main ! Qu’il n’attende pas d’avoir un master pour découvrir que si la vie est aussi précieuse c’est parce qu’il faut se battre pour elle.

  • – Un français a l’étranger peut louer un appartement facilement, même si il n’a pas de fiche de paye.

    – Un français a l’étranger peut ouvrir un compte en banque plus facilement qu’en France. (j’en ai ouvert un il y a 15 jours avec juste mon passeport).

    – Un français a l’étranger peut créer une société en moins de 24h.

    ….

  • Comme beaucoup de personnes qui viennent de commenter, reprendre ou créer en France c’est l’apanage des riches.
    Pour avoir repris une petite PME industrielle (2 à 3 salariés) en difficulté et avoir mis la clé sous la porte 14 mois après, bien que cela s’avérait sur le papier possible ce fut extrêmement compliqué de trouver le CA manquant. L’objectif était d’arriver à 200 K€ pour limiter les pertes la première année mais j’ai arrêté en Novembre et il rester 25 k€ à trouver. Avec 0 de visibilité (on commençait souvent le mois sans commande) et quand vous avez le rouleau fiscal qui se fout des efforts que vous faites pour sauver et développer l’entreprise (créer des emplois infine), les multiples ponctions à 1% ou 0,8% (CGPME, CMA ou UIMM qui collectent ou vivent sur le dos des créateurs), un salarié qui attend de prendre son chèque de sortie pour construire sa maison et qui ne comprend pas qu’il faut aller chercher les clients (mon job), c’est très très compliqué !

    Le plus retord c’est le RSI & Co. qui pompe tout dès que possible (cf. une relance à 60000 € qui mentionnait une autre entreprise mais bien nos noms !) et offre une couverture sociale merdique.
    Et dès que vous créez une structure vous aurez à payer même avec 0 de CA (faites attention à l’accre qui repousse seulement l’échéance…à 2-3 ans). J’appelle ça du pillage étatique.

    Rien de concret n’est fait pour favoriser l’entrepreneuriat je suis désolé. C’est tout au plus du rattrapage de mesures perverses via des aides ou de la pseudo redistribution alors que si les problèmes étaient attaqués à la base ce serait beaucoup plus simple pour créer ou reprendre (cf. le casse tête de la fiche de paie française qui crée une activité à 0 de valeur ajoutée, qui ne crée rien et ponctionne les entreprises, cas unique au monde je pense, le droit du travail impossible à respecter sans un juriste spécialiste…)

    Oui c’est du suicide ou mission kamikaze – comme le dit l’auteur si vous n’avez rien vous en aurez pas plus voir moins pour des semaines de dingue !
    Vous n’avez qu’à lire les stats records en 2013 sur les liquidations judiciaires ou les redressements : si les entreprises ferment c’est souvent parce qu’elles ne font plus de bénéfices et donc pas de rentabilité.

    Je veux bien du positif : il y a des boites qui marchent bien. Oui mais regardez les activités et leur marché. Nombreuses sont celles qui exportent sur des marchés de niche, qui ont délocalisé les activités intensives en travail, ou qui sont les dernières de leur secteur. Pas à la portée du créateur lambda…

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Les auteurs : Miruna Radu-Lefebvre est Professeur en Entrepreneuriat à Audencia. Raina Homai est Research Analyst à Audencia.

 

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