Baisse du chômage : le faux débat

Le chômage « réel » en France pourrait être non pas de 9,8% mais d’au moins le double.

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Baisse du chômage : le faux débat

Publié le 10 mars 2014
- A +

Par Dominique, d’Emploi 2017.

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Suite à la publication par l’INSEE des derniers chiffres du chômage, les médias ont expliqué avec raison que la baisse du chômage provenait de la hausse des chômeurs découragés. Ce que les médias ont omis de dire, c’est que le chômage « réel » pourrait être non pas de 9,8% mais d’au moins le double. C’est la conclusion à laquelle nous étions arrivés dans un précédent article sur les chiffres de 2012 : nous profitons de l’occasion pour en rappeler l’essentiel.

À la différence de la France qui publie un taux unique de chômage, les États-Unis en publient six, dont le dernier, « U6 », nommé parfois the « real unemployment », prend en compte les emplois à temps partiel involontaires et les inactifs qui ne cherchent pas d’emploi mais qui aimeraient travailler. En calculant le « U6 » français, on arrive ainsi à un taux de chômage non pas de 10% mais de 17%.

Ce chiffre, cependant, paraît encore loin de la réalité. Ce taux utilise un chiffre Eurostat des inactifs ne recherchant pas d’emploi mais désirant travailler qui paraît largement sous-estimé. D’après la base européenne de données, ils représenteraient en France seulement 0,5 million de personnes, à comparer avec les 2,8 millions de chômeurs officiels. Or, les études empiriques ont montré que les personnes inactives désirant pourtant travailler représentaient toujours un total relativement proche du nombre de chômeurs officiels. C’est le cas au Royaume-Uni où ils sont 2 millions contre 2,5 millions de chômeurs et en Allemagne où ils sont 1,6 million contre 2,3 millions de chômeurs. D’autres chiffres semblent également confirmer que pour résorber le chômage, il faut créer deux fois plus d’emplois qu’il n’y a de chômeurs officiels :

  • Entre mars 1997 et mars 2001, l’emploi en France a augmenté d’environ 1.500.000 mais le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de seulement 800.000 (la moitié).
  • Entre 2002 et 2011, l’emploi en Allemagne a augmenté de 3,1 millions mais le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de seulement 1,5 million (la moitié également).

Eurostat ne donne aucune explication sur la manière dont les inactifs sont classés par catégories. Les différentes études relatives à l’effet des aides sociales sur le désir de travailler, incitent néanmoins à penser que si très peu de Français inactifs désirent travailler, c’est parce que dans beaucoup de cas, le gain monétaire apporté par le travail est trop faible. Ainsi, si toutes ces personnes ne désirent pas travailler, c’est vraisemblablement grâce à notre système social français et à des salaires parfois moins attractifs que chez nos voisins. Parmi les personnes ne voulant pas de travail un grand nombre d’entre elles désireraient vraisemblablement travailler, selon le cas :

  • si les aides sociales diminuaient ou si le nombre d’années de cotisations retraite était à un niveau comparable à celui de nos voisins ;
  • si le contexte économique leur offrait un salaire attractif pour leur niveau de compétence.

Si l’on définit le chômage comme le pourcentage de personnes sans emploi qui en voudraient un dans une situation de marché normale, cela peut donc avoir du sens d’inclure ces personnes dans les chiffres du chômage « réel ». Si l’on décide d’ajuster les chiffres en fonction de ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne, on obtient alors un nombre beaucoup plus important de 2,1 millions d’inactifs ne cherchant pas de travail mais désirant travailler. En faisant ce calcul, le taux de chômage réel « U6 » n’est plus de 17% mais de 21%.

Par ailleurs, est-il pertinent d’inclure dans ce taux les emplois publics alors que par définition les fonctionnaires ne peuvent être atteints par le chômage ? Si l’on calcule le « taux de chômage réel du privé », il n’est plus de 21% mais de 26%, soit plus du quart du secteur privé, contre 0% de chômage pour le public.

Tableau récapitulatif :

Taux de chômage réel

Sur le web

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  • Bravo pour réintégrer dans l’équation nos chers (très chers) fonctionnaires. Même un lycéen pourrait comprendre que calculer le taux de chômage d’une population, en incluant dans cette populations des gens qui ne peuvent pas être, statutairement, au chômage, relève de l’entourloupe crasse.

    Et pourtant personne ne tique. Ca glisse.

    Mais allons plus loin, afin de bien mesurer l’ampleur du désastre.

    Car dans cette même population, il y a d’autres personnes qui ne peuvent pas être au chômage, car elles ne travaillent pas :
    -les enfants
    -les étudiants
    -les retraités

    … Et là on comprend que 21 millions de personnes (salariés secteur privé + indépendants)… doivent « supporter », au sens propre, 45 millions de personnes ! 45 millions de bouches à nourrir comme on dit.

    (25,7 millions d’emplois [dont 22,7 de salariés et 3 millions de non salariés] dont il faut retrancher les 4,3 millions de salariés du secteur public)
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article957

    (et encore, il faudrait retrancher les salariés privés… qui dépendent totalement ou en partie de fonds publics, comme les associations par exemple ou les entreprises dans lesquelles l’état est au capital).

    Une telle équation ne peut pas fonctionner.

    Et c’est bien pour cela… qu’elle ne fonctionne pas ! 😉

    80 milliards de déficit budgétaire par an, un total de 2000 milliards de dettes.

    Il n’y a pas de « réforme » possible.

    Juste un grand boum, qui arrivera tôt ou tard.

    • Il est exact de dire que les actifs du privé pur (salariés non subventionnés, entrepreneurs, investisseurs) produisent la totalité des richesses qui nourrissent l’ensemble de la population. Ces salariés sont 18 millions environ. Le prélèvement qu’ils subissent n’est pas de 52%, taux apparent des prélèvements obligatoires, mais plutôt de 1-(18/60), 70% de ce qu’ils produisent. Les actifs producteurs de richesses sont transformés en esclaves modernes par la magie (noire) du socialisme.

      Idéologie périmée, le socialisme devra tôt ou tard être interdit car la mise en esclavage d’une minorité de la population est incompatible avec la civilisation.

      • Il est INEXACT de dire que » les actifs du privé pur produisent la totalité des richesses ». Mais ce n’est pas l’essentiel. l’important n’est pas de produire de la richesse, il est d’en produire plus que ce qu’on consomme. Les structures privées disparaissent rapidement si elle ne le font pas ; les structures publiques, elles, peuvent subsister en produisant moins de richesses qu’elles en consomment.

        • Et il est exact que dire « inexact » est une preuve de gauchisme.

          La « richesse » produite par un fonctionnaire est fictive. Le PIB est un hochet destiné à faire rire les simples d’esprit.

          Et d’ailleurs, depuis la fin des années 90, l’Insee ne juge plus utile de calculer une estimation séparée pour le PIB marchand et le PIB non marchand. Pas folle la guêpe !

          Le gauchiste dit :
          -le fonctionnaire rend un service
          -le fonctionnaire « paye » des impôts, des cotisations et des taxes

          C’est spécieux, car les impôts et taxes qu’il « paye »… le sont grâce au revenu qu’on lui donne, revenu qui est prélevé sur le privé et sur les générations futures (via dettes).

          Le problème est identique pour les retraites et les charges sociales.

          Non, puisque c’est l’état (nous et la dette) qui payons leurs « cotisations », idem in fine pour leur retraite.

          C’est ce que Cavaignac appelle la « magie noire » du socialisme, un gigantesque Potemkine, une hallucination collective, mais au final un vulgaire gangstérisme dans lequel une minorité (mais bientôt majoritaire, c’est là où le système va imploser) vit aux crochets des autres, et se permet en plus de faire la morale et de ramener sans arrêt sa morgue.

          C’est un vulgaire jeu de bonneteau : on bouge les gobelets, où est l’argent ? A gauche, à droite, au milieu, zou, il a disparu.

          Mais le plus jouissif dans cette affaire est de savoir que bientôt, l’argent, tout l’argent aura bel et bien disparu.

          Y’a plus.

          Et à ce moment là, les parasites seront à tous à poil.

          Joie.

          • Ce n’est pas parce qu’on est fonctionnaire qu’on fait quelque chose qui n’aurait pas de valeur sur le marché. En fait, on ne sait pas combien produisent les fonctionnaires car il n’y a pas de vrai prix dans la sphère publique. Mais ils produisent. Ne soyons pas simplistes comme les gauchistes, précisément…

            • La valeur apparaît du fait de l’échange volontaire. Sauf heureux hasard, l’échange contraint ne produit pas de richesse. C’est précisément parce que le travail que vous évoquez est cantonné au secteur public que son bilan économique est nul. A la condition nécessaire et suffisante de sa privatisation et de sa mise en concurrence, ce travail pourra devenir une richesse nouvelle. Ou pas : seul le marché peut le dire.

              Si personne n’est capable de mesurer la valeur ajoutée des secteurs publics, c’est parce qu’ils n’en ont pas, tout simplement !

            • @Cavaignac
              Nous sommes d’accord que le secteur public n’apporte pas de valeur ajoutée par rapport au même service opéré par le privé, et même qu’il détruit de la valeur.

              Mais prenez un fonctionnaire professeur ou médecin, un de ceux qui trouveraient de quoi faire la même chose dans le privé. Ils produisent de la richesse.

            • A quoi sert-il de produire des richesses s’il faut en détruire au moins autant par ailleurs ? Ce gâchis est absurde !

            • S’il en détruit autant par ailleurs, c’est neutre. Au delà, c’est du gâchis. Seulement au delà. Donc un fonctionnaire produit de la richesse. C’est tout ce que je veux dire. Je ne cherche pas à justifier pas le secteur public.

          • On ne peut pas dire que la fonction publique ne produise rien, ou rien d’utile.

            Ce qu’on peut dire avec certitude, c’est que la valeur de ce qu’elle produit est inconnue.
            C’est même la raison pour laquelle on soustrait des secteurs d’activité au marché: Pour ignorer la valeur de ce qui s’y produit. Pour que la politique en décide, et non pas le peuple au moyen de son argent.

            Ce qu’on peut ajouter avec quasi-certitude, c’est que la valeur produite est inférieure au coût.
            Autrement dit, si l’État cessait d’interdire la concurrence et de spolier la société civile, par la répression et la menace, la valeur que le marché attribuerait à ces services serait inférieure à leur coût.

            Je dis « services » parce que la fonction publique a depuis longtemps cessé de produire des biens, tant fournissaient l’illustration concrète et perceptible de son inefficacité intrinsèque.

            Il est donc raisonnable de soutenir à la fois que la production de la fonction publique n’est pas nulle, et qu’elle nous appauvrit – puisque sa valeur est inférieure à son coût, et son coût financé par le privé.

            Le statut de non-fonctionnaire est intermédiaire entre celui d’esclave (permanent) et de serf (plus libre).

            Le terme de servage me semble approprié pour décrire le statut
            Je renvoie à Bastiat et, et à l’absurdité du pillage réciproque, contrairement au pillage barbare des autres peuples, immoral mais pas stupide.

          • Attention cependant à ne pas tomber dans l’excès inverse.

            Certes les fonctionnaire sont en général moins créateurs de richesse que d’autres. Mais il ne faut pas oublier qu’une bonne part des fonctionnaires d’aujourd’hui seraient demain (dans une société libre) des salariés du privé ou des entrepreneurs. Je pense aux enseignants, qui créent de la valeur, mais dont le système à fait des agents de l’Etat (à leur détriment, bien qu’ils ne le voient pas). Je pense aux médecins fonctionnaires (ils le sont tous, de fait, peu ou prou, mais bon… ). De même il est inexacte de dire qu’un policier ne crée pas de valeur.

            Par contre ce qui est vrai c’est que ces braves gens, de par leur statut, sont incités à nettement moins créer de richesse que s’ils n’étaient pas fonctionnaires, sont incités à vivre sur le dos des autres. Et ils en pâtissent sans le savoir…

        • @P Ne pas confondre production de richesses brute et nette.

          Mis à part les fonctions régaliennes économiquement non mesurables, les richesses que le secteur public produit impliquent une destruction de richesses au moins égale dans le privé. Autrement dit, le secteur public ne fait que déplacer les richesses déjà produites par le privé. Quand vient l’heure du bilan, le secteur public est au mieux neutre, mais plus souvent destructeur net de richesses, notamment du fait de sa bureaucratie excessive et des détournements de fonds par les politiciens/fonctionnaires coquins disposant d’un pouvoir exorbitant hors de contrôle.

          « produire plus que ce qu’on consomme » : les marchés régulent ces écarts au quotidien. Pas besoin de s’en préoccuper ! Si toutefois un tel déséquilibre persiste, c’est qu’une intervention étatique limite le potentiel de régulation des marchés. Ce ne sont pas les marchés qui doivent être corrigés mais l’Etat.

          « les structures publiques, elles, peuvent subsister en produisant moins de richesses qu’elles en consomment. » Ce n’est pas une possibilité mais une certitude puisqu’elles ne peuvent produire plus que ce qu’elles détruisent préalablement.

    • on pourrait également retrancher les indépendants, qui la plupart du temp, ne cotisent pas au chomedu et par conséquent, n’y ont pas droit si pour une raison ou une autre, ils cessent leur activité…

      le problème du chomage est un faux problème, ou un problème mediatique, d’ou l’obsession de l’enarque neuneu à dire qu’il allait inverser la courbe. en espagne, chez les jeunes, il y a 50% de chomeurs, ou est la vague de suicide que cela devrait impliquer, ou sont les morts de faim comme à l’époque de la grande depression au état-unis ? nulle part, car ces fameux jeunes dont les indignés nous disent que l’avenir est foutu à cause du capitalisme internationnale, sont précisement en train de l’apprendre le capitalisme: ils travaillent au noir, la crise les a plongé la ou ils n’aurait jamais du sortir, dans l’économie informel.
      taxer le travail comme le font les économie européennes depuis 30 ans, ne pouvait tout simplement pas durer trés longtemps

      • A propos de l’Espagne (où j’habite, quoique dans une île) la solidarité familiale joue à plein, ce qui a évité jusqu’à présent des troubles sociaux graves. Le travail au noir est monnaie courante, y compris la pratique du salaire officiel et le complément en cash qui entre dans cette catégorie. Mais il y a plus anecdotique. Comme en France, quand une famille veut se débarrasser d’un aïeul plus ou moins gâteux, sa pension de retraite est saisie pour payer son séjour en « maison de retraite ». Depuis la crise de 2008, les familles reprennent leurs vieux et les réinstallent à la maison pour que la retraite du vieux (ou de la vieille) permette de mettre un peu de beurre dans les épinards de la famille ! C’est pas beau la solidarité familiale !!!

        •  » travail informel, solidarité familliale, débrouille  » sans avoir eu besion de se convertir au boudisme, l’espagne devient de plus en plus asiatique….
          mème qu’il s’y plante du paulownia, la france va suivre…

        • Sans oublier que la France a un taux de SDF pour 100 000 habitants double de celui de l’Espagne.

  • Bonjour ,
    Pour pouvoir comparer, auriez vous les chiffres U6 après retraitement ( autrement dit avec la même méthodologie) pour les principaux pays de l OCDE.

  • J’ai déjà fait part sur ce site s’une mesure qui redonnerait un peu de punch a ce pays à moitié groggy: interdire les emplois de fonctionnaires qui ne font que remuer du papier aux moins de 50 ans.
    On fait d’une pierre trois coups:
    1. on diminue fortement le chômage des seniors
    2. on oblige les jeunes tentés pas le fonctiofainéantisme à bosser vraiment
    3. les plus de 50 ans ayant acquis le rythme de travail dans le privé depuis une trentaine d’années, il suffit d’un plus de 50 ans pour 2, voire 3 emplois de fonctionnaiores actules, surtout dans la territoriale.

    Bien entendu, cela ne suffit pas. Il faut aussi baisser les ponctions de tous types, abroger le code du travail et deux ou trois mesures du même genre pour redresser complètement le pays.

  • Et oui, le fameux système français n’est qu’une machine à fabriquer des pauvres fénéants à la charge des autres.

  • Je lis toujours ce genre d’ineptie qui consiste à dire que des millions de retraités constituent une charge pesant sur les actifs du secteur privé.
    C’est ignorer que des millions de travaileurs du secteur privé ne sont pas au chomage parce que leur entreprise réalise la plus grosse partie de ses profits grace à une clientèle très abondante de retraités.

    • Dans ces conditions, je vais demander 2K€/mois à l’État pour pouvoir soutenir les travailleurs du secteur privé. J’ai pas mal d’idées de trucs à acheter pour les soutenir. Si tout le monde a ainsi le courage de ne plus rien foutre si ce n’est de passer ses journées dans les magasins, soyons certains que le pays retrouvera la prospérité !

    • Et moi je lis toujours ce genre de commentaires… de la part de vieux. Aigris. Et souvent fonctionnaires (cumul de deux privilèges).

      C’est ahurissant cette réthorique à 2 francs du type oeuf ou la poule…

      Vos chers retraités qui participent selon vous si puissamment à l’économie nationale en dépensant leur pension, faisant ainsi tourner les usines qui payent les travailleurs… Oeuf ou poule ?

      Sans travailleurs, on ne pourrait plus alors payer la pension des retraités ! Si ? Oh zut ! Mal à la tête.
      😉

      Bref, respirez un grand coup, redressez votre déambulateur, tout va bien se passer.

      Une news intéressante et publiée par la Pravda :

      -les expatriations d’actifs s’accélèrent ! Ca devient trop visible, trop difficile à cacher.
      http://tinyurl.com/nmx4uhs

      « La population des Français établis à l’étranger est estimée de 1,5 à 2 millions de personnes. « Qualifiée et active », elle a augmenté de « 3 % à 4 % par an au cours des dix dernières années (soit environ de 60 000 à 80 000 personnes par an) ». Dans le même temps, la population française croissait de 0,6 % en moyenne. »

      Donc cher monsieur, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que… bientôt vous n’aurez plus de pension. En tout cas moins. Beaucoup moins.

      Je sais c’est dur, vous y avez « droit ». Vous avez « cotisé ». C’est « votre » argent. Vous faites « tourner l’économie ».

      Eh bien non.

      Nous ne paierons plus pour vous.

      Vous pourrez vous retourner contre :

      -d’autres retraités (fâcheux)
      -enfants, femmes enceintes, étudiants (inhumains)
      -immigrés, clandestins bac – 10 (pas chers)
      -… fonctionnaires (s’il en reste !)

      Bonne chance. 😉

      • Vous avez « cotisé »

        Non. il a payé la retraite de celui qui l’a précédé comme un bon esclave qui trouvera normal que celui qui lui succèdera fasse de même pour lui.

        De plus en plus d’esclaves s’affranchissent de la condition répugnante que leurs aïeux leur ont imposée et c’est tant mieux.

    • « clientèle très abondante de retraités »

      Clientèle payée par les prélèvements croissant sur les salaires de leurs propres enfants réduits en esclavage ou par de la dette qui sera payée par ces mêmes enfants esclaves.

  • Les actifs du privés ne sont pas seuls à soutenir les « inactifs » de France. Il y a aussi tous ces pays en développement dont l’épargne ou le travail à bas coût nous permettent de continuer de vivre avec un déséquilibre permanent.

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