Énergie renouvelable : l’Allemagne fait-elle vraiment mieux que la France ?

La France n’a pas à envier grand monde dans le domaine de la production d’électricité. Du moins aussi longtemps qu’elle saura conserver ses atouts actuels.

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Énergie renouvelable : l’Allemagne fait-elle vraiment mieux que la France ?

Publié le 27 janvier 2014
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Par Jean-Pierre Riou.

RTE, l’opérateur du réseau électrique français, vient de publier son bilan 2013. La toute récente publication par le Fraunhofer Institute des données allemandes est donc l’occasion de comparer l’évolution de ces deux parcs de production électrique.

Il est, en premier lieu, intéressant d’y constater que l’Allemagne se considère largement importatrice nette dans ses échanges avec la France (p. 52).

Echanges d'électricité France Allemagne

 

Elle s’appuie, pour cela, sur les données de l’Entsoe qui gère les flux d’électricité aux frontières, ce qui semble logique.

Ces échanges aux frontières indiquent, sur le site de l’Entsoe, (data/Country Packages) 10 1165 MWh qui seraient allés de la France vers l’Allemagne et seulement 1586 MWh dans l’autre sens au cours des dix premiers mois de 2013 ! Novembre et décembre n’y figurant pas encore.

imgscan contrepoints 2014615Dans son bilan, RTE évoque pour nos importations depuis l’Allemagne, des accords commerciaux dont les flux physiques qu’ils représentent ne transitent pas forcément par nos frontières. Nos « importations » semblent bien, en effet, aller directement d’Allemagne en Suisse, sans même passer par chez nous.

Ce qui donne un tout autre éclairage sur nos réels besoins de l’électricité allemande.

En second lieu, le parc de production intermittente allemand devance notre parc nucléaire, en termes de puissance installée : 32,5 GW éoliens et 35,6 GW solaires (Fraunhofer p4), soit 68,1 GW contre nos 63,1 GW nucléaires.

L‘intermittence de cette puissance colossale éolienne est analysée page 24 et indique un rapport de un à dix, pour les extrêmes de production hebdomadaire, avec 2,26 TWh la semaine 5, et seulement 0,29 TWh la semaine 30.

En production journalière (page 35), ce rapport passe de un à 100 avec 0,56 TWh le 16 décembre 2013 et seulement 0,006 TWh le 17 décembre 2013.

Le parc photovoltaïque, quant à lui, ne produit, bien sûr, plus un TWh dès la tombée du soleil, chaque soir de l’année.

Cette intermittence prend un sens d’autant plus inquiétant que les pics de production allemands sont décrits dans le rapport annuel de l’Entsoe (Winter Outlook 2013/14 and Summer Review 2013) comme une mise en péril de la sécurité du réseau européen en cas de facteur charge important de ce parc intermittent : In the winter period the German TSOs may be faced again with problems to meet (n-1)-security rules, especially in situations with high wind feed-in in the North and high load in the South of Germany.p55).

En troisième lieu, la production renouvelable non thermique allemande, c’est-à-dire éolienne photovoltaïque et hydraulique est de 92,3 TWh (soit 47,2 TWh éolien  29,7 TWh photovoltaïque et 15,4 TWh hydraulique, voir tableau).

Contrairement à l’idée généralement répandue, elle est donc inférieure à cette même production française qui est de 96,2 TWh ,15,9 TWh éolien 4,6 TWh photovoltaïque et 75,7 TWh hydraulique (page 15 du bilan RTE).

En France (RTE page 15) :

Production électrique France

 

Et en Allemagne (Fraunhofer, p. 5) :

Production électrique Allemagne

 

Cette supériorité de la France en production absolue de renouvelable devient encore plus remarquable dès qu’on rapporte cette production à la consommation de chaque pays.

C’est-à-dire 476,2 TWh hors soutirage pour la production d’énergie  (RTE, page 2), pour la France, et 560 TWh pour la même donnée en Allemagne (Fraunhofer, page 2).

Le score devient alors 20,2 % de renouvelable non thermique pour la consommation française contre 16,4 % pour l’Allemagne.

Il convient de donner un satisfecit tout particulier à la production hydraulique française qui a fourni 16 % de cette part renouvelable. Cette production hydraulique nous aurait ainsi placé à égalité avec l’Allemagne, à elle toute seule et avec, de plus, une production modulable en fonction des besoins de la consommation. Sa puissance installée est pourtant inchangée depuis plus de 15 ans, mais elle relègue les nouveaux arrivés intermittents à une place anecdotique.

La France confirme également sa place de premier exportateur européen, avec un solde export de 47,2 TWh, tandis que celui de l’Allemagne n’est que de 31,3 TWh.

Concernant, enfin le CO2, la diminution allemande, par rapport à 2012, (Fraunhofer, p. 6) de 10.5 TWh provenant du gaz  et l’augmentation de 7,7TWh de charbon et lignite sont donc responsables d’une augmentation des émissions de CO2, tandis que la France reste stable avec 29,1 Mt de CO2, contre un peu plus de 300 millions de tonnes pour l’Allemagne. Cette dernière donnée ne figure pas dans le rapport allemand, mais est admise dans la plupart des estimations officielles (CDC Climat).

Enfin, RTE évoque (page 8) une réduction de consommation dans le secteur de production d’énergie grâce à un nouveau procédé d’enrichissement d’uranium.

Il s’agit de l’usine Georges Besse 2 qui remplace complètement Georges Besse 1 depuis juin 2012 en consommant 75 MW au lieu de 3000 MW, et qui libère ainsi pour la consommation pas moins que les trois réacteurs du Tricastin qui étaient attribués à Georges Besse 1.

Il ne semble pas que la France ait à envier grand monde dans le domaine de la production d’électricité. Du moins aussi longtemps qu’elle saura conserver ses atouts actuels.

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  • « production hydraulique … Sa puissance installée est pourtant inchangée depuis plus de 15 ans, mais elle relègue les nouveaux arrivés intermittents à une place anecdotique. »

    On peut même penser que si une part des fonds mis dans l’éolien avait été plutôt investi dans l’hydraulique (étude pour une augmentation des retenues, amélioration des générateurs, micro barrages… sans oublier la formation d’ingénieurs spécialisés) la production globale aurait été supérieure. Mais il semble que les écolos n’aiment pas non plus les barrages !

    • « Mais il semble que les écolos n’aiment pas non plus les barrages ! »
      ————————-
      Les écolos ont tout fait pour dynamiter progressivement les barrages existants aux USA, pour empêcher les barrages de se construire en Chine, au Brésil, au Chili, en Asie, en Afrique et pour tuer tout projet de nouveaux barrages dans les pays développés.
      Donc le conditionnel est superflu. Les écolos n’aiment PAS les barrages, c’est une certitude.

      • J’espère que les écolos aiment bien les lignes à très haute tension : ce qu’il y a de bien avec les éoliennes, c’est qu’elles menacent l’ensemble de l’Europe d’un écroulement du réseau aussi bien quand il y a trop de vent que quand il n’y en a pas. On ne sera pas à l’abri tant qu’on aura pas fortement augmenté les capacités d’interconnexion entre les pays …

      • Ce qui est très dommage, car l’hydro reste à mon sens la solution renouvelable parfaite :
        , donc bizare ce comportement anti-barrage.
        est-ce à cause des mises en eau sans dé-végétalisation préalable (émission de méthane par putréfaction à la mise en eau) ?

        • La construction de barrages défigure le paysage et modifie les écosystèmes aquatiques. Mais bon, les lacs formés sont propices au tourisme et à la pêche, en plus de produire de l’énergie.

          • Le différentiel de puissance hydroélectrique entre l’Allemagne et la france est de 60 Terawatts. Le barrage des 3 gorges en Chine qui produit 22,5 Terawatts a nécessité le déplacement de 1,8 millions de personnes.

            Avec 3 barrages dans ce genre (5 millions de personnes à déplacer ?), les allemands peuvent donc nous rattraper …

            Mais en France, la production hydoélectrique permet juste de lisser la demande, pas la production …

            • Pour construire un tel barrage il faut encore avoir le site approprié, ce qui est impossible à trouver dans un pays sans relief…

        • « est-ce à cause des mises en eau sans dé-végétalisation préalable (émission de méthane par putréfaction à la mise en eau) ? »
          —————————
          Pourquoi pas vu que n’importe quel prétexte bidon fera l’affaire des escrolos contre toute construction d’infrastructure : perte de prétendu trésor archéologique ou monument historique, changement climatique, perte de biodiversité, déplacement de populations, risque de rupture, risque de tremblement de terre, risque de disparition d’un coléoptère déclaré menacé (par les mêmes escrolos), risque de stress pour la marmotte, risque pour le saumon, risque pour la truite, risque pour les crapauds…

      • C’est n’est pas vrai de tout. Les « écolos » n’aiment pas les barrages massives. Une série de barrages petites pour la production et l’utilisation locale serai parfaite. Le problème n’est pas juste la production mais le rapport aussi entre le lieu de production et les centres de population si loin et si grand.

    • Les barrages sont des bouleversements écologiques imprévisibles qui peuvent induire des catastrophes écologiques car ils inversent les courants, diminuent le débit du cours d’eau et bien d’autres choses que j’ignore. Voici un exemple précis, le barrage de la Rance, près du Mont St Michel, en Bretagne. C’est le seul barrage qui utilise l’énergie des marées. Inversion des courants maritimes, déplacement de vase, la pêche est désormais interdite. La vase pollue ce bras de mer. Un bras de mer est une rivière dans laquelle la mer pénètre car la marée est forte.

      • Chris : « la pêche est désormais interdite. »
        ——————————-
        Oui, c’est tellement interdit que le barrage de la Rance, c’est le spot préféré des gens du coin, réputé pour son accès facile et l’abondance des bars. Clown va !

        « Un bras de mer est une rivière dans laquelle la mer pénètre car la marée est forte. »
        —————————-
        Warff.

      • ben l’agriculture est une catastrophe écologique et meme l’homme tant qu’on y est…

        faut juste comparer…

        imaginez que qu’il f audrit comme eolienne et pv et capacité de stockage pour etre capable de produire comme l’hydraulique….

        j’adore ce genre d’article comme j’adore voire mamere hurler sur les vilaines fumées sans parler du parc electronucleaire français.

        les écolo ont la solution pour produire d’electricté comme les gens en veulent ça s’appelle negawatt et en gros ça signifie apprendre aux gens à se passer d’electricité.

        Des années que les écolos nous expliquaient que avec les eoliennes ont peut….enfin ils vont voir…et rentrer dans leur trou.

      • Nous sommes bien d’accord : on ne peut pas créer de nouvelle retenues d’eau DONC on ne sait pas stocker l’électricité DONC il faut abandonner les productions intermittentes DONC il faut démonter toutes les éoliennes, construire des centrales à gaz et exploiter les gaz de schistes pour les alimenter …

  • Article clair et efficace.
    Je trouve ça fou que l’allemagne, en investissant massivement dans les énergies dites « vertes », ne parviennent qu’à augmenter ses émissions de CO² à 300 Mt (au passage une source serait la bienvenue pour ce chiffre, même s’il semble tout à fait réaliste).
    Qui plus est, la note concernant l’usine George Besse 2 est très intéressante, je savais qu’une baisse de la consommation était à prévoir (passage de l’enrichissement par gaz à l’enrichissement par centrifugation) mais de 3000 à 75 MW, le saut est quand même impressionnant!

    • C’est en effet le type d’infos qui mériteraient tout de même d’être mieux mises en avant et clarifiées dans la presse et les médias :

      http://www.contrepoints.org/2013/02/18/115055-renouvelables-depenses-enormes-et-pas-deffets-mesurables

    • En fait, la condition pour faire de l’éolien est de pouvoir faire du pompage/turbinage, c’est à dire lisser la production en remontant dénorme quantité d’eau dans des réservoirs. Manifestement, l’Allemagne ne peut pas.
      Je ne vois pas comment il peuvent espérer augmenter leur production éolienne au dela de ce qu’elle est aujourd’hui et il n’ont même pas prévu les coûts de ces installations dans les 450 Milliards d »euros déja engagés dans leur folie.

      • http://www.bilan.ch/node/1011397

        Les techniques de stockage de l’electricite évoluent beaucoup.

        Ici, on fait du gaz avec de l’electricité…

        Tout n’est donc pas à jeter dans le modéle Allemand.

        Le modéle Français, lui reste suspendu
        au premier accident majeur avec zone d’exclusion de 50 km de rayon
        sur le territoire national…..

        • Certes, mais aujourd’hui on est dans une situation où l’Allemagne paie pour que ses voisins utilisent son électricité éolien durant certaines périodes. D’un point de vue économique, on ne peut pas dire que ce soit une réussite :/

          Source : http://www.mn.uio.no/math/english/research/projects/emmos/index.html

        • Faut pas rêver …

          Aucun rendement n’est indiqué pour la production de gaz. Si c’était rentable, on pourrait construire une gigantesque usine nucléaire sur une ile déserte et produire tous les hydrocarbures dont on a besoin y compris pour alimenter des centrales à gaz avec un bilan CO2 nul (ou même décarbonner l’atmosphère).

        • Effectivement, il faut surveiller de près ce genre de solutions. Ce qui me gène un peu, comme beaucoup d’annonces de ce type déjà vu (on nous annonces des batteries biodégradables pas chère depuis longtemps quand même…) c’est qu’il n’y a aucun rendement annoncé. On pourrais facilement stocker de l’électricité, mais à quelle rendement, et donc à quel prix?

        • trallala : « Le modéle Français, lui reste suspendu
          au premier accident majeur avec zone d’exclusion de 50 km de rayon
          sur le territoire national….. »
          ——————————
          Tant de bêtise dans une seule phrase, bravo ! A sortir du chapeau un scénario extrême, pourquoi s’en arrêter à 50 km, pourquoi pas 250 ou 500km ??

          En France, il n’y a pas de tsunami, et il n’y a pas de centrale à eau pressurisée aussi vieille que celle de Fukushima daichi (Fukushima daini a parfaitement tenu le choc et est moins vieille de seulement 5 ans).

          S’il y a un accident majeur, ça ressemblerait à celui aux conditions les plus similaires : TMI aux USA. Zéro mort, zéro blessé, pas un arbre couché, pas un rat mort, zéro km d’évacuation, maximum hystérie escrologiste. Et ça ne changerait rien à notre programme nucléaire, vu que la catastrophe-nucléaire-à-zéro-mort de Fukushima n’a pas empêché le programme nucléaire japonais de se poursuivre.

          • Incident de juillet 2006
            Le 25 juillet 2006, le réacteur Forsmark-1 a été sujet à un incident (niveau 2 selon l’échelle INES), quand survint une panne de courant conjuguée à une indisponibilité partielle (selon un article de Libération[3]) ou totale (selon un article de Radio France internationale[4]) des générateurs de secours du système de refroidissement.

            La cause de la panne électrique est attribuée à un court circuit hors de la centrale, sur le réseau d’évacuation d’énergie en 400kV[3],[5]. Les réacteurs de celle ci ont alors été mis à l’arrêt, nécessitant dès lors un refroidissement moindre.

            Cependant, ce système de refroidissement qui aurait dû être assuré par quatre générateurs de secours n’a pas pu opérer normalement. Les comptes rendus divergent :

            L’Autorité de sureté nucléaire suédoise précise dans le Rapport sur l’incident que le court-circuit apparu sur le réseau d’évacuation 400kV a mis hors service deux des quatre systèmes d’alimentation électrique sans interruption (UPS basées sur des batteries) qui à leurs tours ont empêché la connexion de deux des quatre générateurs de secours. Ces deux générateurs ont pu être reconnectés après 22 minutes. Les UPS sont utilisées pour démarrer rapidement les générateurs de secours. Si elles ne fonctionnent pas les exploitants peuvent démarrer les groupes en utilisant le réseau électrique de distribution en 20 minutes environ. Il est précisé dans le rapport que même si plus de deux UPS n’avaient pas fonctionné, il demeurait une large marge de sécurité avant la fusion du cœur.
            Selon Libération, deux des générateurs ont fonctionné normalement et les deux autres n’ont pu être démarrés qu’au bout de 21 minutes et 41 secondes[3].
            Selon RFI, aucun des quatre générateurs n’a fonctionné immédiatement et il a fallu une vingtaine de minutes pour démarrer deux d’entre eux[4].
            Le Monde et le quotidien allemand TAZ adoptant des formulations plus ambigües[5],[6].
            L’insuffisance de refroidissement d’un réacteur peut mener à terme à la fusion de celui ci.
            Lars-Olov Höglund, un ingénieur qui a participé à la construction de la centrale de Forsmark et cité par TAZ, estime qu’il ne restait que 7 minutes avant la fusion du cœur[5],[note 1] L’inspection de la sûreté nucléaire suédoise (SKI) et le directeur de la centrale nucléaire de Forsmark rejettent cette analyse et déclarent que la description fournie par Höglund est incorrecte et qu’il n’y a pas eu de risque de fusion du cœur[7], tandis qu’une analyse de l’incident réalisée par KUS (Kärnkraftsäkerhet och Utbildning AB) explique que dans la pire des situations, soit le non-démarrage des quatre diesels et l’incapacité des opérateurs à les démarrer, la fusion du cœur aurait eu lieu dans les 8 heures[8],[note 2].

        • Je signale en outre qu’un barrage peut céder et noyer des centaines de milliers de gens, les chaudières à haute pression des centrales exploser et se mettre en orbite, les complexes pétrochimiques ravager une région (regardez la carte des SAMU).

          Seuls les panneaux solaires et les éoliennes sont à peu près inoffensifs mais parfaitement inutiles … sans les sytèmes de stockage qui eux sont dangereux : l’énergie se consomme lentement … ou rapidement quand ça fait boom.

          Faites bien attention à la batterie de vos appareils portables qui peut prendre feu spontanément si elle se met en court-circuit (ce serait bête de périr dans l’incendie de votre maison après avoir fuit toutes les zones à risque), et évitez les parkings où on gare des voitures électriques …

        • A voir ou à revoir , un reportage d’ARTE:
          L’on y parle du charbon qui alimente les centrales thermiques et électriques allemandes, l’on y parle de la déforestation dans l’hémisphère Sud pour pallier au manque de nourriture pour notre bétail éuropéen, alors que le maïs alimente les méthaniseurs , de l’huile de palme en provenance d’Indonésie pous alimenter nos moteurs, bref 52 minutes à en prendre plein les yeux et le reste…

          http://www.youtube.com/watch?v=UwmenR1dxMM

          A la fin du reportage, des commentaires

          commentaire: »La biomasse, les agrocarburants, le charbon propre, ces énergies n’ont de vertes que le nom. En réalité l’objectif de leur développement n’est pas climatique mais économique. »

          Philipp Lowe, ancien directeur général du département Européen de l’ Energie.:
          « Nous avons besoin de toutes les sources d’énergie disponibles et comme dans les autres secteurs industriels on ne rase pas gratis. Il faut faire des choix, ils ne sont pas faciles à faire et risquent d’entrainer des hausses de coûts à un moment donné, mais l’Union Européenne est pleinement engagée dans la protection de son environnement ».

          commentaire: »Voilà qui est dit, le réel objectif de la politique et de l’industrie est donc de produire toujours plus d’énergie, peu importe le prix puisque c’est vous et moi qui la payons et plus les promesses sont vertes et plus la facture est lourde »

        • Trallala, les Allemands n’ont pas besoin d’attendre un accident: ils ont déjà 10 000 morts prématurées PAR AN du fait de la pollution atmosphérique de leur centrales à charbon et lignite! Mais si les Grünen ne leur disent pas, et ils se garderont bien de le faire, ils ne le croiront jamais. Et cela sans compter les 1500 km2 détruits et es 100 000 personnes déplacées pour laisser place aux exploitations de lignite.
          Ainsi nos centrales nucléaires nous ont déjà évité environ 200 000 morts prématurées par rapport à un mix électrique à l’Allemande!

      • Une autre solution aux productions intermittentes est de les affecter à des consommations qui pourraient tolérer la latence nécessaire au démarrage des productions compensatrices : le chauffage électrique ! (un radiateur peut s’arrêter 10minutes avant que son utilisateur s’en aperçoive…).
        Mais sans compter la difficulté de mise en oeuvre, il faudrait convaincre les Ecolos, qui encore une fois n’aiment pas non plus ce mode de chauffage…

        • Il faut des heures pour démarrer une tranche de production d’une centrale thermique alors que le vent tombe quasi instantanément. Si tu peux te passer de chauffage pendant ce temps la, il y a un tarif EDF très avantageux : c’est à toi de doubler ton installation de chauffage.

        • Tout dépend du type de centrale (puissance notamment), mais ça se démarre rapidement en général.

          Pour votre info, le réseau électrique des pays comme les nôtres n’est pas exclusivement composé de radiateurs ; ci ces derniers tolèrent relativement bien 10 minutes de coupure, il en va autrement des PC, des appareils électroménagers…ou d’une ampoule dans les chiottes.
          De plus, si une telle coupure vous arrive au bon moment du cycle de recharge de votre voiture électrique, c’est pas 10 minutes que vous perdez…

          • Il y a des turbines à gaz dont le role est de démarrer vite. Ou encore, outre-Manche, une idée tout simplement géniale, il suffisait d’y penser : http://www.contrepoints.org/2013/08/05/133423-folie-des-milliers-de-generateurs-diesel-pour-compenser-leolien

            • Il n’y a pas de miracles (sauf dans l’esprit des écolos) : un système qui démarre rapidement est un système à faible rendement. Dans le cas des génératrices diesel, on atteint les sommets du non-sens écologique et économique.

              A vrai-dire, il devient un peu fatigant de répéter certaines évidences : on fait du n’importe quoi technologique pour des raisons politiques. Quand on pense que l’énergie est la base de la productivité du travail humain qui est tout simplement nécessaire pour maintenir la survie des populations … Les écolos nous précipitent dans l’abime, d’abors économique, mais qui va se traduire au final par des catastrophes humanitaires ???

            • tellement vrai !! et les tonnes de charbon que crame l’Allemagne.
              Ils se battent au gramme de CO² près sur les bagnoles, mais ne parle pas des tonnes de ce meme gaz lorsqu’il est la conséquence de l’écologie à 2 balles.

              Ce que je remarque autour de moi, c’est que les écolos convaincus, sont les plus gros consommateurs de ressources (acheter la dernière tasse sans bisphenol, acheter le nouveau stylo développement durable, des ampoules économiques (au mercure)…).

              l’écologie est une idéologie non raisonnée cachant une doctrine consumériste. Son influence et sa mise en place dans la psychée collective de masse a été mené de main de maitre quand on voit comment on peut se faire passer pour un méchant dès qu’on ose critiquer ou remettre en cause une once de leurs principes.
              En faite, c’est un peu comme la sécurité routière je crois…

  • bonjour. vous dites tant que la france garde ces atouts actuels;donc vous pensez qu il faut conserver ce parc de centrale nucléaire et ne pas essayer de chercher autre chose encore? cordialement .
    frederic chipret.

    • Vous avez raison, tout n’est pas rose chez nous, non plus. Je m’interroge seulement sur la façon la plus efficace d’utiliser les dizaines de milliards d’euros engagés par le contribuable pour le bien de la planète.
      Je réagis simplement lorsque les faits ne sont pas ceux qu’on veut nous faire croire.
      Cordialement, Jean Pierre Riou.

    • frederic chipret : « il faut conserver ce parc de centrale nucléaire et ne pas essayer de chercher autre chose encore? »
      ——————————-
      Les dizaines de milliers de chercheurs qui travaillent chaque jour dans le secteur de l’énergie ne restent pas les bras croisés hein. Il n’y a que dans la propagande escrolos qu’on entend des insinuations aussi stupides.

      Quand on est passé de l’enrichissement de l’uranium par procédé chimique à la centrifugation, on a divisé par 5 en la conso d’énergie. Et quand on va passer au procédé par laser (licence australienne), le gain va être encore d’un facteur de 3 à 5. Les moulins à vent eux, en sont à quelques % de plus de rendement que ceux d’il y a 10 siècles, tu parles d’une énergie d’avenir !

  • Curiosite de ma part,s il y a des connaisseurs..:ou peut etre fabriquer un alternateur de 550 tonnes?son rendement?ou sert il ? (je l ai apercu transporte sur un convoi exceptionnel)merci.

    • Pour des raisons techniques diverses, la puissance des alternateurs est limitée. La principale raison est le transport de l’électricité produite (25000 volts) depuis l’alternateur vers le transformateur primaire et c’est l’une des limitation de la puissance. Les conducteurs sont des barres massives de cuivre (de mémoire 30 x 30 cm, mais je peux me tromper) refroidies en permanence par une circulation d’hexafluorure de soufre qui nécessite une installation frigorifique importante. C’est de mémoire l’une des principales limitations de la puissance des alternateurs.

    • Regardez chez Alstom, ABB

    • Un alternateur d’éolienne de 1 MW dépasse facilement 20 tonnes. J’ai un cousin qui travaille chez Siemens en transfontalier en Alsace, ça se fabrique à la main, avec des maillets pour monter barres de cuivres et isolants et les chalumeaux pour souder. C’est littéralement du cousu-main.

      Un alternateur de 550 t doit faire moins de 30 MW, c’est donc relativement « petit », ça doit aller dans une petite centrale au gaz. Les alternateurs de centrales hydroélectriques sont bien plus monstrueux, et ne parlons même pas de ceux des centrales nucléaires qui font 1 GW électrique. Comme avec les moteurs électriques asynchrones, le rendement est excellent surtout pour les plus gros, ça dépasse 98%. Là où il y a beaucoup plus de perte et où il y a un max de R&D (imaginez juste ce que représente en argent un gain ou une perte de rendement de 1%), c’est dans les turbines.

  • Je me suis toujours demandé comment on en arrivait à se mettre en guerre?

    En fait, une fois qu’un gouvernement a opté pour un schéma, il devient pratiquement impossible pour lui de se dédire, et faire table rase de tout ce qu’il a défendu auparavant.
    Et le réchauffement climatique en est l’exemple le plus évident.
    Une clique, et pas si nombreuse que ce que l’on prétend(une cinquantaine de scientifiques qui se connaissent tous,on l’a démontré dans le climategate) a réussi à persuader les politiques que l’on risquait la poele à frire.Aussitôt, principe de précaution oblige, et dans l’esprit du c’est bon pour la planète, tout l’appareil s’est mis en branle.Les habituels opportunistes ont arrosé les ONG, toute heureuses de trouver un nouveau hochet, et occuper le devant de la scène( Que Mollande se fasse accompagner de N. Bulot chez le pape est dans ce contexte « hilarant »)
    Et une canicule après, on a pris des mesures anti économiques(l’industrie, la croissance étant une fois pour toute le mal absolu) que nous commençons à payer.
    Que le réchauffement fasse une pause, un hiatus, que de plus en plus, toute cette sciences nitendo montre ses limites, comment imaginer qu’une Mme merkel par exemple, pourrait maintenant dire:on a fait une légère erreur, on a claqué l’équivalent de la dette des pays européens dans une foutaise,on a amputé votre pouvoir d’achat, et on va vous faire travailler jusqu’à 75 ans,etc, ?
    C’est impossible.
    Comme ces jouets sont tout à fait inefficaces pour même envisager d’avoir une influence sur le CO2,on nous raconte des fadaises, sur la fin de nos énergies conventionnelles,sur les bénéfices sur l’emploi, sur la nécessaire transition, les progrès qui seraient dans les cartons, etc.
    Bref, on ne verra pas cette politique changer d’un iota.
    Nos discussions sur ce genre d’articles, malgré les chiffres, malgré les malheureuses expériences tentées ailleurs montrent que la matraquage médiatique ,qui n’a rien à envier à des orfèvres qui nous ont laissé de cuisants souvenirs,a bien réussi.

    Que Obhama, persiste dans cette chimère montre que les intérêts en jeu sont tels que plus personne n’arrêtera la machine.

    Et tout cela ,alors que le paradigme fondateur est toujours aussi controversé et jamais démontré

    http://stevengoddard.wordpress.com/2014/01/25/history-repeats-itself-3/#comment-312874
    lire les commentaires, ceci à l’attention de Pragma

    • « Et tout cela ,alors que le paradigme fondateur est toujours aussi controversé et jamais démontré »

      Je préfère pour être plus clair « vérifié expérimentalement » à démontré. Cette confusion a tendance à faire tourner le débat en rond. On ne démontre pas les lois physiques (sauf conséquences mathématiques d’autres lois elles-même non démontrées). On vérifie qu’elle décrivent (prédisent) correctement la réalité et qu’elles sont donc utiles et utilisables.

      Ce qu’explique bien les commentaires de l’article, c’est qu’on est incapable de vérifier et quantifier la back-radiation du CO2 à moins d’assècher totalement la planête.

      La controverse est donc stérile : quand je lis les descriptions du mécanisme de GES ou leur réfutations, je dis peut-être si les lois sont valables dans ces conditions (ce qui n’est ni évident ni vérifié). Mais en ce qui concerne la quantification des effets cela tient carrément du tirage au sort tellement il y a de paramètres qui interviennent et du fait qu’on ne peut rien vérifier.

      Dès lors, la monstrueuse escroquerie du RCA est le « 95% de certitude » du GIEC qui est lui dénoncé par TOUS les scientifiques honnêtes. Il n’est ni de 95 ni de 90 ni de 50 : il ne s’agit pas d’une probabilité et ne peut donc être défini.
      La faillite des modèles fait plutôt tendre la vraissemblance vers 0 (puisque les « lois physiques » appliquées ne prédisent rien (le fait d’utiliser le terme de projection ne change rien à l’affaire comme disait Brassens). On fait entrer une forme carrée dans un trou triangualaire à grand coup de marteau (comme dans les jeux d’éveil pour bébés). Et on nous dit : vous voyez bien ça correspond. On applique le même principe aux éoliennes : on sait que ça ne peut nous fournir ce dont on a besoin (une production continue et controlable), mais on insiste. Voyez plus haut les suggestions qu’on va rendre ça possible avec les batteries des véhicules électriques, l’hydrolise pour produire du gaz, la coupure momentanée du chauffage, des centrales d’appoint à faible rendement : si ça n’est pas faire rentrer un carré dans un triangle, c’est moi qui doit retourner au jardin d’enfant.

      Croire au GIEC est exactement comme croire en Dieu : les écolos font un « pari de Pascal » et en plus un pari biaisé fondé sur l’idée que le monde serait meilleur si on consommait moins, sans même se demander si on peut le faire sans provoquer une catastrophe planétaire.

      Vous avez surement lu les dernières interventions (très courrageuses) de Marc Fontecave au Collège de France et Pierre Darriulat à la consultation du parlement UK. On sent très bien qu’ils ne disent même pas le dizième de ce qu’ils pensent du GIEC et des théoriciens du RCA. Ce qu’ils osent dire est cependant suffisant pour couler leur carrière et peut-être bientôt se faire mettre directement en prison.

      Pour finir, je dirai que le RCA est une forme de bulle. Une bulle politique et économique. Les gens impliqués dans les bulles prétendent toujours que la bulle va se dégonfler et provoquer un aterrissage en douceur. La réalité est en général fort différente …

      • Ce qu’explique bien les commentaires de l’article, c’est qu’on est incapable de vérifier et quantifier la back-radiation du CO2 à moins d’assècher totalement la planête.

        on pourrait parfaitement tenter de quantifier expérimentalement l’éventuelle backradiation du CO2ou du moins de prouver la réalité du phénomène,,mais je n’ai pas connaissance d’un seul laboratoire ,, à part les bidouillages créatifs, qui aie même commencer à examiner que cela existe?
        Et cela me sidère, quand je vois un scientifique incontestable, se lancer dans des expériences dans son jardin, pour s’efforcer de nous, ou se , convaincre.
        Même sur le plan théorique, c’est tout sauf simple,il suffit de lire les empoignades de scientifiques sur ce sujet.

        Et c’est tout à fait « étonnant » car cela a déjà coûté des sommes invraisemblbles, à l’heure où tout le monde est prié de se serrer la ceinture.

        A ce stade, cela devient de la religion.
        Je vais promener les chiens, et encore faire une tentative de marcher sur l’eau, on ne sait jamais?

      • Juste une précision pour les mauvaises langues, les données de probabilités fournies par le GIEC sont la conséquence des décideurs; ils voulaient avoir une estimation chiffrée, pour comprendre, des prévisions établies. Le Giec n’avait pas d’autre choix que de le faire. Après si vous contestez l’effet de serre, c’est votre affaire (problème serait un terme plus adéquat), mais vous ne pouvez pas légitimement contester les chiffres.

        • perso je ne conteste pas la présence de l’effet de serre mais sa supposée origine.

          à ce que je sache, l’augmentation de température que le globe subit depuis plusieurs siècle est le meme qu’il y a 200 millions d’année, et le meme que les cycles d’avant ; époque où les vilains automobilistes ne roulaient pas encore.

          l’effet de serre est inévitable, c’est un cycle naturel de notre planète. Il précède une période de glaciation.

          • L’effet de serre n’est pas un cycle! C’est un phénomène qui se produit tout le temps et ne précède ou ne devance aucune glaciation. Enfin, l’argumentaire sur le fait qu’il y a eu des changements naturels supposés comparables dans le passé n’invalide en rien le fait que celui ci est supposé anthropique.

            • Si tu regardes ça en détail : http://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation
              tu y verras un étrange phénomène cyclique.

              tu y verras également une étrange récurrence des valeurs, précédent étrangement à chaque fois une période plus froide

            • Non mais c’est la base ça. Cela n’a rien d’étrange et ces variations ne sont pas des variations de l’effet de serre. Ces cycles sont dus à des facteurs externe au système Terre. Je répète que dire que l’effet de serre a un cycle est une expression totalement impropre.

            • je suppose que tu parles des fluctuations orbitale et des variations du soleil ; c’est vrai.

              par contre on ne sais pas dire dans quelles proportions les réchauffement-glaciations ne sont pas des mécanismes naturels de régulations.

              Einstein disait que les calottes polaires étaient une sorte de soupape de cocotte minute de la planete, et que leurs modifications avaient des répércutions globales dans un but de régulation.
              après tout pourquoi pas.

              On notera que le sujet du réchauffement était déjà dans les esprits en 1910, loin du GIEC et de la PEUGEOT 207 et ses 99g de CO²

            • Oui pourquoi pas, et les bases du réchauffement ont été jetées il y a effectivement plus d’un siècle, mais à l’époque, on trouvait ca bien pour limiter le prochain retour de l’ère glaciaire! Les temps ont bien changé depuis sur cette question.

  • RTE et autres agences publiques sont pilotées par des zélotes de la pensée unique hollandaise à l’exclusion de toute autre intelligence. Il est normal de voir donc ces dernières pieusement « mettre sous le tapis » les gros problèmes techniques à venir:
    * Gouffre financier exponentiel (déjà 24milliards d’€ par an chez les germains), plus de 470 milliards déjà accumulés depuis 2000 toutes aides apparentes connues (sans tenir compte des nouvelles lignes électriques à construire) du fait de FIT,
    * Problème majeur de l’intermittence sur le réseau: avant 2015 ça claquera en Allemagne car il est physiquement impossible de créer des accumulateurs de capacité suffisante et à coût acceptable pour le stabiliser,
    * Rentabilité « mirifique » annoncée de 7 à 20% par an aux investisseurs allemands en EnR intermittentes: la réalité est bien mauvaise, davantage que la moitié des capitaux investis ne reçoivent aucune rémunération annuelle (y’a pas eu assez de vent…).

    Mais voilà: les « EnR et sauver la planète » sont de nouveaux thèmes que certains partis politiques – en mal de sujet rassembleur après l’épuisement idéologique de leurs idéaux de 1945 – utiliseront jusqu’à la corde pour survivre électoralement quelque que sera le prix à payer par la population durant des décennies.

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