Suppression du « bon père de famille » et épuration linguistique

La suppression du terme de bon père de famille du droit est-elle une épuration idéologique ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Bon père de famille (Image libre de droits)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Suppression du « bon père de famille » et épuration linguistique

Publié le 25 janvier 2014
- A +

Par Matthieu Loonis.

Bon père de famille

Après un âpre débat autour de la suppression de la notion de « bon père de famille », l’amendement  numéro 249 a tranché : ce terme est supprimé de nos textes juridiques et remplacé par l’adverbe « raisonnablement ».

En fait non, il n’y a eu aucun débat. Cela a pris 5 minutes montre en main et l’intervention de 4 personnes différentes pour que cela soit voté, sur proposition de la paysanne Brigitte Allain. Une députée écologiste qui semble visiblement bien moins cultivée que ses champs de patates. Explications.

D’où provient l’expression « bon père de famille » ?

L’expression « bon père de famille » est une traduction française du latinisme « bonus pater familias ». Un latinisme traduit au XVIe siècle conformément à l’exigence formulée par l’article 111 de l’ordonnance de Villers-Cotterêts datant de 1539 sous l’édiction de François 1er. Cette expression a ensuite été reprise en 1804 par les rédacteurs du code civil, friands de droit romain. Un droit très estimé à l’époque pour l’équité et la rigueur qui s’en dégageait. Car il faut rappeler que les Romains disposaient d’un droit écrit et codifié depuis 450 avant J-C avec la loi des douze tables, là où le droit français était pour le moins désordonné.

Étymologiquement, le latin « familia » provient du très ancien verbe « fama » de la langue proto-indo-européenne et qui signifie « parler ». Donc avant de désigner la famille étatiquement promue de nos jours en totale décontraction hérétique, la famille aux premières heures de Rome était une assemblée d’individus appelant un intérêt pour la parole. On s’adressait à cet instant dans une société si primitive, aux propriétaires terriens. La familia désigne donc les « associés cultivant » avant de désigner un couple et ses enfants, ainsi que ses esclaves vivant sous le même toit (famulus).

Le pater soulève moins de difficultés historiques. Il s’agit du père. Il faut comprendre le chef. Ce qui fait du pater familias, le chef des associés cultivant, ou le chef d’entreprise si on modernise les termes.

On est donc loin du vilain papa géniteur mâle machiste terrorisant cette chère ménagère émancipée, chose que Madame Allain aurait pu concevoir si une recherche sur ce plan avait été entreprise sérieusement. Malheureusement, cette dernière s’est bornée à se satisfaire de son étonnement trivial dont elle relate le traumatisme :

« À 21 ans, j’ai refusé de signer un acte de fermage à cause de ce terme. Le notaire m’a dit que je ne pouvais pas faire autrement. C’est parti de là. […]»

«Dans ma vie, j’ai signé plusieurs contrats où je m’engageais à gérer le bien “en bon père de famille”, raconte Brigitte Allain. Ça m’a toujours dérangée : faut-il donc avoir un phallus pour bien gérer des biens ? Quand on doit signer cela, c’est particulièrement révoltant, car on renie son identité de femme et sa capacité de gestion en tant que femme.»    

Vraiment, rien à voir. En revanche, maîtriser sa langue natale et l’histoire culturelle de son pays peut être un plus quand on propose des amendements de ce type…

Que signifie cette expression ?

Il est vrai que cette notion est floue. Qu’est-ce qu’un bon père de famille ? Plusieurs siècles de jurisprudence sont venus préciser cette notion, la faisant évoluer au fil des évolutions sociétales. Là est le mérite des notions vagues, elles permettent ainsi une interprétation large et modulable aux circonstances d’une espèce particulière.

Cette notion permet notamment d’identifier les comportements fautifs en droit. Un bon père de famille peut être, un homme, une femme, une personne physique ou morale. Philippe Le Tourneau, docteur en droit privé, explique que « les usages règlent la vie en société. Un bon père de famille respecte donc les usages, notamment professionnels, les règles de jeux, voire les préceptes de la politesse qui sont pris en considération lorsque leur transgression revêt un caractère injurieux ou est de nature à jeter la suspicion sur celui qui en pâtit. Telles sont les contraintes de la « vie en société » qu’observe le bon père de famille. Plus précisément, non seulement un bonus pater familias ne veut jamais de mal à autrui mais encore il se conduit en homme diligent, prudent et adroit et respecte la morale ».

Dès lors, il apparait pour le moins étrange de limiter l’ancienne expression « bon père de famille » en « raisonnablement », tant les principes et considérations sous-jacentes pouvaient être vastes.

Totalitarisme linguistique évident

De toutes façons, il ne sert à rien de raisonner et de chercher les racines linguistiques et culturelles qui ont imposé cette notion de « bon père de famille » dans notre droit séculaire, puisque les politiciens ne s’embarrassent surement pas avec de telles considérations réfléchies. Pourtant, il parait qu’une commission parlementaire a été payée pour travailler sur la question. On est sûr pour la paye moins pour le travail…

Depuis quelques mois déjà le gouvernement et la majorité sont emportés par une volonté d’épuration linguistique de notre vocabulaire, comme un journaliste s’est amusé à le noter :

Novlangue socialiste

Cette chère Najat, nous explique fièrement sur le sujet que :

« Les citoyens, de nos jours, ont, dans leur immense majorité, tourné la page de la famille patriarcale et ne comprennent plus cette référence. »

J’ajouterais que ça fait longtemps qu’avoir un père c’est has been, c’est élémentaire ma petite dame.

Pour le député écologiste Sergio Coronado c’est évidement le triomphe du bien sur le genre :

Bon père de famille Sergio Coronado

Absurde et effrayant puisqu’une langue véhicule des concepts et des idées. Est-il du devoir d’un gouvernement de nous dire comment écrire, parler ou penser ? Le toboggan du totalitarisme idéologique fait décidément glisser très vite ce pays vers la fosse à purin, du purin de roses bien sûr.

Sur le web

Voir les commentaires (63)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (63)
  • L’auteur fait preuve de mauvaise foie. L’expression « bon père de famille » est couramment utilisé pour désigner…. un bon père … de famille! Notamment l’expression: »gestion en bon père de famille », qui ne choquait personne jusqu’à ce que l’on décide de retirer cette expression du droit français. On l’a tous entendu et elle signifie faire des investissements prudents, ce qui n’a qu’un rapport très vague avec le bonus pater familias, qui est plutôt une attestation de bonne foie.
    Cette loi ne vous empêche en rien de continuer à utiliser cet expression dans sa racine latine, si cela vous fait plaisir.

    Vous pouvez traiter les gens d’incultes mais la langue évolue. Avoir une expression qui a un sens littéral simple et aller s’imaginer que les gens vont plutôt aller cherchez la racine latine de celle ci… Ubu Roi revient parmis nous! Je rappel quand même que le latin est une langue qualifié de …morte.

    • Une langue morte ne veut pas dire qu’elle n’existe plus mais qu’elle n’évolue plus.

    • N’importe quoi.

      En Droit, il n’y a pas de synonyme. Les mots ont un sens précis et particulier qu’il convient d’utiliser pour saisir correctement les différentes catégories du Droit. Ceci permet une certaine technicité juridique ainsi qu’une certaine capacité d’abstraction. Sachant que le droit des obligations français est essentiellement fondé sur le droit romain auquel est venu se greffer le droit canonique, il est impensable de supprimer la notion de bon père de famille. En effet, cette expression n’est, en Droit, aucunement discriminante et seuls les idéologues à réaction veulent aplatir et aplanir le monde.

      Ainsi, raisonnable signifie, d’après le Vocabulaire Juridique de l’association Henri Capitant, « Doué de discernement ; doté d’une capacité normale (moyenne) de compréhension ». Ceci est apprécié in abstracto par le magistrat.

      Bon père de famille, quant à lui, signifie « Type de l’homme normalement prudent, soigneux, diligent, auquel se réfère le Code Civil pour déterminer notamment les obligations qui pèsent sur celui qui a la conservation, l’administration ou la jouissance du bien d’autrui en supposant une gestion patrimoniale avisée ».

      Les mots ont un sens. Et vous racontez n’importe quoi, parce que les deux définitions sont largement différentes. L’important n’est pas nécessairement la racine latine mais le concept que renferme l’expression. Concept que vous semblez totalement ignorer. Cessez de faire le pseudo-progressiste en abordant des sujets que vous ne maîtrisez strictement pas.

    • Cédric !!!

      Hépatant. L’attestation de bonne foie est une analyse d’urine à faire pisser de rire.

    • Sacré Cédric !!! Vous êtes décidément dans l’air du temps : quand vous ne comprenez pas le sens d’un mot, vous demandez aussitôt sa disparition au nom d’une prétendue évolution linguistique. Allons allons, soyons sérieux. Voilà un argument bien facile qui ne vous rehausse pas au niveau des meilleurs. Pensez également à soigner votre orthographe.

      • J’ajoute que s’il s’agissait réellement d’une évolution linguistique, un amendement n’était pas nécessaire, le terme aurait disparu de lui-même! C’est le principe d’une évolution linguistique.

      • Sans doute allez vous m’expliquer ce que je n’ai pas compris…
        C’est pas moi qui est inventé l’expression: « gestion en bon père de famille ». C’est bien la preuve que le sens avait dérivé depuis bien longtemps.
        Ensuite pour tout les amateurs d’expressions techniques. Il faudrait quand même qu’ils se rappellent que le français est destiné à être parlé. Et « bon père de famille » a un sens intrinsèque en français de quoi vous c’est forcément confus. Le fait que des femmes revendiquent de ne pas se faire appelez par un qualificatif masculin ça n’a rien d’étrange. Il y a des tas de gens qui changent de noms pare qu’ils s’appellent, Fion ou je ne sais quoi. Est-ce inadmissible, intolérable?

        @Serpico
        Il y a des tas de synonymes en droit à commencer par le mot droit lui même. Ensuite cela vous aura sans doute échappé mais sans synonyme on est obligé de créer de nombreux mots, c’est comme qui dirait l’inflation… Inflation qui est généralement suivit d’une dévaluation. En Chine on a réduit le nombre de caractère et le nombre de trait par caractère(le plus long fait toujours 57 traits).
        Je suis pas un pseudo progressiste, je suis vrai scientifique de formation j’aime le progrès et la science. Mais sans doute lui préférez vous la subtilité de l’homme des cavernes…

        Le vrai problème de tout ça c’est pourquoi l’état décide-t-il des mots, mais surement pas que l’on cherche à les changer.

        • L’absence de synonyme est un semi-proverbe juridique, une phrase courante prononcée par les professeurs des facultés de droit. Vous ne semblez pas saisir ce que j’ai écrit, c’est donc soit de la mauvaise foi, soit votre formation scientifique se montre insuffisante pour discuter juridique. Ceci n’est pas une critique, cela va de soi. Je suis persuadé que vous comprendriez instantanément mon point de vue, ne serait-ce qu’au niveau juridique, si vous aviez quelques rudiments quant à la matière sur laquelle vous commentez.

          Quant à moi, en tant que juriste et libertarien, j’aime le progrès, mais je n’applaudis pas lorsque les fous furieux législatifs font n’importe quoi avec des concepts importants. C’est ici, cependant, que je vous rejoins sur la fin de votre message, l’Etat n’a pas à décider des mots usités par les gens.

        • @ Cédric

          « Ceux qui n’ont pas l’esprit libre ont des pensées toujours confuses » (Anton Tchekhov).

          • Voyez vous, même en une ligne il est possible de dire n’importe quoi.
            Je vais supposer que ce que vous avez voulu dire au travers cette citation, c’est que mes interventions sont confuses et que donc d’après Tchekhov je ne suis pas libre.
            Malheureusement pour vous j’ai une vrai formation scientifique et j’ai appris lors de mon premier semestre les rudiment de la logique. Et j’ai le regret de vous dire que si A implique B , B n’implique pas A. Et ce que Tchekhov dit c’est : (pas esprit libre) implique (pensées toujours confuses).

            Mais j’imagine que vous allez me dire que je n’ai pas compris le sens subtile de votre poésie…..

            @Serpico
            Ce que j’ai dis c’est que l’expression bonus pater familias était utilisé comme d’attestation sur l’honneur, je ne vois pas en quoi cela diffère de ce que l’auteur dit.
            « Un bon père de famille respecte donc les usages, notamment professionnels, les règles de jeux, voire les préceptes de la politesse qui sont pris en considération lorsque leur transgression revêt un caractère injurieux … »

            « …si vous aviez quelques rudiments quant à la matière sur laquelle vous commentez. »
            Mon commentaire ne portait pas spécialement sur le juridique mais bien sur le fait que dans la vie de tous les jours c’est la langue de tous les jours qui s’impose.
            J’ai affirmé que j’avais une formation de scientifique surement pas que je n’avais pas de formation en droit ou en chinois….

            • « Mon commentaire ne portait pas spécialement sur le juridique mais bien sur le fait que dans la vie de tous les jours c’est la langue de tous les jours qui s’impose. »

              C’est con, parce que cet amendement porte sur un terme juridique, pas sur l’utilisation de cette expression dans le langage courant. L’expression eyant été supprimée du droit uniquement, et non du langage courant.

              « Voyez vous, même en une ligne il est possible de dire n’importe quoi.
              Je vais supposer que ce que vous avez voulu dire au travers cette citation, c’est que mes interventions sont confuses et que donc d’après Tchekhov je ne suis pas libre.
              Malheureusement pour vous j’ai une vrai formation scientifique et j’ai appris lors de mon premier semestre les rudiment de la logique. Et j’ai le regret de vous dire que si A implique B , B n’implique pas A. Et ce que Tchekhov dit c’est : (pas esprit libre) implique (pensées toujours confuses). »

              Ca fait beaucoup de suppositions, votre formation scientifique aurait du vous apprendre à lever les ambiguïtés avant de procéder à des déductions.

            • A trop vouloir vous justifier, Cher Cédric, vous finissez par semer le doute sur vos prétendues compétences scientifiques. Une chose est sûre : vous ne jouez pas dans la même catégorie que Tchekhov.

            • @moi
              « C’est con, parce que cet amendement porte sur un terme juridique »
              Mon premier commentaire avait pour principal sujet l’ARTICLE. Je n’ai pas parlé de l’amendement désolé, d’autres en parlent, commentez les si vous en avez envie.

              « Ca fait beaucoup de suppositions, votre formation scientifique aurait du vous apprendre à lever les ambiguïtés avant de procéder à des déductions. »
              A bon ? Je n’ai fait qu’une seule supposition ce qui n’est pas beaucoup. Et je peux vous assurer qu’en science en apprends à faire plus d’hypothèse que nécessaire pour que notre démonstration soit juste plutôt que l’inverse et qu’elle soit fausse.

            • « Mon premier commentaire avait pour principal sujet l’ARTICLE. »

              Oh? Et le sujet de l’article n’est pas le remplacement d’un terme juridique par amendement et l’explication de son sens dans ce domaine?

              « Et je peux vous assurer qu’en science en apprends à faire plus d’hypothèse que nécessaire pour que notre démonstration soit juste plutôt que l’inverse et qu’elle soit fausse. »

              En science on apprend aussi à vérifier les hypothèses. Ceci dit, cette partie de mon commentaire était plutôt à visées humoristiques (peut être de manière insuffisamment explicite, j’en conviens).

    • à lire la fréquence de fautes d’orthographe assez grossières peuplant vos interventions « à-la-Cédric »,
      nous nous convaincrons que culture et sens du mot ne constituent pas votre point fort !
      Retournez vite à vos classiques, épargnez nous vos logorrhées aux fondements creux…
      Merci de ne pas vous référer à une qcq dyslexie d’internautes !

  • « Purin de roses » me rappelle une anecdote du temps du gaz de Lacq (Peut-être Hoax mais je ne crois pas.) Ce gaz avait la particularité d’être inodore et les technocracrates suprapygoflatulants, normal quand on fait dans les gaz, eurent l’idée de le parfumer à la rose. On a rapidement dénombrer un grand nombre de suicides au gaz qui finalement n’en étaient pas. La fuite de gaz ou le gaz ouvert répandait une bonne odeur dans la maison… de là à dire que certains auraient ouvert le gaz pour l’odeur agréable, je n’en serai pas surpris. Il a été par la suite parfumé à l’œuf pourri en mémoire à l’un de leur collègue qui était toujours le winner dans les compet’ de proutes.

  • Une seule question ou remarque : n’ont ils rien de plus urgent à traiter ? à débattre ?
    Cela prouve le sens de la priorisation de ce gouvernement de fantoche ! tout simplement….
    C’est comme de discuter de la couleur des chaises dans une entreprise qui coule !

    • Au contraire ! Une injustice virtuelle, un discours victimaire…. Quand les élections approchent, il n’y a rien de plus urgent que de réchauffer l’esprit de groupe. Et jouer sur l’émotion est une bonne opération, pas chère et parfois à double effet en distrayant l’opposition.
      Votre exemple de chaises est donc hors sujet. Et puis, plutôt qu’une entreprise, il faudrait aller chercher dans un syndicat ou un comité : les élections sont propices à ce type de sujet.

  • Ils n’aiment pas l’expression, ni la chose : la gestion raisonnable. & cela ne fait pas de bien à la langue française. Dire que Stendhal lisait le Code civil !

  • Et voilà comment « en personne responsable » devient « en pouvant avancer de bonnes raisons pour sa défense » !

  • grosse « commission parlementaire »

    Faut bien laisser aux parlementaires la possibilité de faire leur grosse commission.

  • je suis complètement d’accord avec Alain Brigitte et j’attends, fébrile, l’abolition de l’odieuse ségrégation des cabines d’essayages et des toilettes séparées.

    On y voit encore dans les mentions hommes, femmes, c’est scandaleux.

    Celles montre des personnages stylisés, l’une portant jupe et l’autre pantalon sont plus acceptables.

    Aussi, l’été voyageant souvent en short en prenant l’autoroute et voulant être sur de pouvoir soulager ma vessie dans les meilleurs délais, j’ai toujours une jupe me permettant de faire le choix librement.

    Bien sur, si le logo montrait un visage glabre et un autre barbu, je serais contraint d’aller côté pantalon.

    • Ce qui me chiffonne, c’est qu’ ces bouffons essaient de nous faire croire à une théorie du genre, comme quoi le fait d’être un homme ou une femme c’est culturel, nous tous égaux. Alors que dans la nature, on parle de spécimen masculin ou féminin, que je saches, en grande majorité nous ne naissons pas hermaphrodite.
      Comme d’habitude ils sont encore à côté de la plaque et déformé le sens des mots des car la novlangue c’est l’égalité

      • Parce que les hommes et les femmes ne sont pas égaux ? Et les définitions de genre ne sont pas des constructions culturelles ? Comment expliquez vous qu’elles changent dans le temps et l’espace alors ? Ou bien vous n’avez peut être pas saisi la problématique des « gender studies » (sachant que la « théorie du genre » n’existe pas scientifiquement parlant…) ?

        • Effectivement j’ai sûrement pas compris la problématique posée par la théorie du genre.
          Avez vous des exemples d’epoques ou le lien à changer ?
          Si vous me dites qu’il y a des civilisations paternaliste ou maternaliste c’est parce qu’on a voulu organisé la société par commodité et praticité, du constructivisme en somme.

          Une femme et un homme sont égaux en droit et en devoir de part leur nature commune.

  • « Absurde et effrayant puisqu’une langue véhicule des concepts et des idées. Est-il du devoir d’un gouvernement de nous dire comment écrire, parler ou penser ? »

    Ce qui est absurde c’est de croire que le gouvernement vous empêche désormais d’utiliser ces termes ! Par contre, comme vous l’avez clairement dit : un langage véhicule des idées… C’est donc la moindre des choses qu’un État ne l’utilise pas pour imposer certains concepts. Il ne devrait considérer les citoyens que comme des individus, sans distinction de genre, de sexe, d’ethnie, de religion, d’orientation sexuelle, politique, philosophique, etc… En d’autres termes : égaux et uniques ! N’est ce pas là un principe fort du libéralisme ? Si les individus veulent véhiculer des stéréotypes, des modèles familiaux, des définitions du genre : ça ne regarde qu’eux. Pas question par contre, que les politiques viennent soutenir leur vision des choses à travers l’État ! Pas de blabla sur le « maintien des valeurs morales », de nos coutumes et nos traditions… tout ça, c’est l’affaire d’individus libres et responsables, non ? L’État se doit donc d’éviter toute intrusion dans ces domaines, en restant le plus « lisse » possible. Il a déjà bien à faire en protégeant nos libertés fondamentales.

  • Ils vont remplacer par « en bon parent de collectivité familiale ? »

  • Et bien moi je ne parlerait ma langue maternelle et castratrice !

  • Vous allez loin quand vous parlez de totalitarisme idéologique. Je pense plutôt que ce sont les conservateurs comme vous qui sont totalitaires, entre leur homophobie, leur sexisme et leur transphobie caché au travers de cet article.
    Franchement ce sont les conservateurs qui me dégoûte souvent du libéralisme.

    • Homophobie, sexisme et transphobie ? C’est plutôt vous qui allez loin, à la fois dans l’interprétation (je ne vois pas ce qui permet d’affirmer de telles choses en se basant sur cet article), et dans l’injure (puisque ce sont là désormais des injures).

      • Peut être que j’interprète mal, je ne suis pas parfait. Ce qui me fait le plus peur c’est image « novlangue socialiste » surtout la dernière avec détruire l’identité du genre, je fréquente de près les milieux LGBT et quand je vois des articles avec un arrière goût de conservatisme surtout quand ils parlent de destruction de la famille où de l’identité de la société.
        Honnêtement ce qui fait tâche te me gêne le plus chez les libéraux c’est le conservatisme surtout sur les questions de société comme la sexualité. Alors oui je suis allé loin aussi dans mon commentaire, veuillez m’en excusez mais je suis toujours choqué de voir des conservateur avec des idées réactionnaires douteuses.

        • Moi je vois plutôt dans le libéralisme comme une idéologie qui est dans l’air du temps. On veut que se soit le courant de la liberté est que l’on doit respecter les us et coutumes de chacun du moment qu’on ne les impossent pas.
          Pourquoi est ce qu’un couple homosexuel ne pourrait élever un enfant aussi bien qu’un couple hétérosexuel ? Après tous, du moment que l’on élève pas nos enfants, en leur disant la vérité quand il pose la question. Après tous dans tous les cas il faut un homme et une femme ou spermatozoïdes et ovule si vous préférez. Si un citoyen est homosexuel ou trans il a malgré tous les mêmes droits.

          • Bien au contraire, je n’arrive même pas à comprendre pourquoi l’école s’imisse dans la sexualité de nos enfants, aussi jeune et tellement malléable. Le but est évident, du constructivisme pur et simple.
            Que l’école fasse de la prévention aux jeunes adolescents qui sont sexuellement actif devrait être le seul rôle qu’elle devrait avoir.
            Loin de moi de vouloir défendre cette théorie tournée en idéologie étatique.

            • (même si mon commentaire se plaçait « sous » le votre, il faisait réponse à Adwaoc. C’est l’indentation qui permet de savoir qui répond à qui.)

          • Bien sûr que non, si ça ne convient pas aux parents ils peuvent toujours placer leurs enfants dans une école privée catholique. Je ne comprends pas pourquoi vous vous opposez au fait qu’on enseigne aux enfants qu’il faut être tolérant envers ceux qui n’aime pas les standards de la société. Le but de l’enseignement de cette théorie est d’enseigner le respects envers les gens différents, qu’ils aient les même droits que tout le monde, il n’y a rien de mal là dedans et ça n’empêche pas faire sa vie comme d’autres l’ont fait avant.

            • Adwaoc, je ne suis pas bien certain de voir le rapport entre, d’une part, inculquer la tolérance à ses gamins (ce que tout bon parent devrait faire), et d’autre part une théorie qui explique que l’être humain est une tabula rasa en ce qui concerne le sexe auquel il se sent appartenir. Non seulement cette dernière idée idée est fausse, mais le premier point n’a aucunement besoin du second (qui a par ailleurs bien des défauts, dont le caractère militant de certaines de ses publications les moins sérieuses mais hélas les plus connues).

              Ou alors il y a quelque chose que vous n’avez pas dit et qui ferait le lien ?

            • @Benjamin Gayot
              Il y a un lien pour moi, si les parents refusent la théorie du genre c’est qu’il refusent d’accepter que d’autres enfants qui ne sont pas les leurs se sentent différent de ce que la société pense d’eux par rapport à leur sexe. S’il refusent cet enseignement à leurs enfants ils encouragent la discrimination en disant « ce sont des conneries ces théories » du coup cela légitimera la discrimination et après ça fini par l’élève souffre douleur parce qu’il est différent des autres. J’ai vécu cela de mes propres eux quand j’étais à l’école, un pauvre camarade souffrait d’être isolé et tabassé tous les jours pour sa différence, avec la bénédiction des parents des autres élèves disant qu’il n’est pas normal, qu’un garçon ça met pas de robe etc…
              Donc oui pour moi il y a un lien, ensuite je me demande sur quels affirmations vous dites que cette théorie est fausse.

            • Adwaoc, comme nous le disons plus bas sur cette page, le tolérance n’est pas la théorie du genre, et inversement. Quant à mes arguments contre cette théorie, je les ai déjà exposé dans un autre commentaire sur cette page, je vous propose d’aller les lire.

        • Adwaoc: « Je pense plutôt que ce sont les conservateurs comme vous. »

          Il y a cette tendance conservatrice chez *certains* libéraux, il faut bien le reconnaitre comme il y a de vrais radicaux chez les socialistes.

          Mais si l’interventionnisme est en pratique et par nature sans limite chez les socialistes (au nom du bien), un libéral ne peut pas prôner la même chose c’est une limite net et claire, il ne peut pas y avoir de régulation conservatrice liberticide sous un gouvernement libéral c’est indépassable.

          Les un veulent forcer les gens par tous les moyens possible, les autres se borneront à vous gueuler dessus. Je n’aime pas non plus la partie conservatrice/catho affichée parfois dans les commentaires mais même ici je peux tomber d’accord avec eux sur la majorité des autres sujets (et aucun ne parle de réguler ou d’interdire l’homosexualité par exemple)

          Sur la famille, l’avancée des droits des femmes et des homo (libéralisation) n’a rien à voir avec les *excès* de destruction systématique de l’identité sexuelle et du noyau familiale qu’on constate récemment. Je le trouve socialement funeste et je suis très loin d’un quelconque conservatisme.

          • Quand je vois la fin de votre commentaire « destruction de l’identité sexuelle » ça me donne la gerbe, pour moi rien que le fait de dire ça c’est du conservatisme, pourquoi vous êtres contre quelqu’un qui ne veut pas des standards de la société, je ne comprends pas moi qui croyait les libéraux tolérants.

            • Adwaoc : « Quand je vois la fin de votre commentaire « destruction de l’identité sexuelle » ça me donne la gerbe »

              Ne faites pas comme les chiens de pavlov et relisez avec le doigt.

              Adwaoc : « pourquoi vous êtres contre quelqu’un qui ne veut pas des standards de la société »

              Rien à voir avec ce que j’ai dis.
              -On est contre tout ce qui pourrait attaquer, interdire, limiter les homos, transgendre, prostitués ou qui que ce soit.
              -A fortiori on est AUSSI contre tout ce qui pourrait attaquer la famille.

              Vous comprenez la notion de foutre la paix à tous et de ne pas de taper sur une catégorie sous prétexte de « libérer l’autre » ?

            • Ilmryn
              Je vous comprends mais il n’est pas question de taper sur la famille, pour moi il est question de tolérance ce n’est pas détruire la famille et encore moins l’interdire. L’objectif de ce cours est de dire qu’il ne faut pas s’arrêter aux standards de la société et de respecter les autres, après chacun fait ce qu’il veut tant qu’il ne nuit pas aux autres.

        • Adwaoc, j’avoue avoir un peu de mal à suivre le fil de votre pensée. De fait, les politiciens s’amusent depuis longtemps à manipuler le langage qu’ils utilisent (par exemple, « redistribution » fait plus propre que « achat de votes en volant l’argent de ceux qui ne votent pas comme il faut », ou encore « reconduite à la frontière d’étrangers en situation irrégulière » fait moins tache que « déportation de pauvres types trop bronzés »).

          Par ailleurs, autant je peux avoir des amis très conservateurs (donc je sais de quoi il s’agit), autant je ne le suis pas moi-même, et je n’ai vu nulle trace de conservatisme dans cet article. Et si j’ai plus d’amis conservateurs que progressistes, c’est simplement parce que le vrai conservatisme donne généralement un caractère plus calme et plus stable, qualités que j’apprécie. Pour ce qui est du caractère « douteux » des idées réactionnaires (il faudrait que vous établissiez une différence entre « conservateur » et « réactionnaire », par ailleurs), je vous renvoie à Hayek : je préfère nettement traiter avec un conservateur : il est en effet plus lent qu’un progressiste (ce qui, en de nombreux domaines, est une qualité).

          Quant à la sexualité, je ne crois vraiment pas que les libéraux soient conservateurs sur le sujet. Allez lire le magazine Reason (c’est en anglais), j’aime beaucoup ce qu’ils écrivent et ils sont très portés sur les « reproductive rights » au sens large. A titre personnel, je n’accorde aucune importance au fait que mon voisin apprécie les partouzes bisexuelles avec des transgenres, ou quoi que ce soit qui dépasse mon imagination ; grand bien lui fasse pour peu que tout le monde soit consentant. Je réclame juste la possibilité de pouvoir de mon côté mener un mode de vie relativement bourgeois (avoir une seule femme, me marier avec elle, faire des enfants ensemble, et autant que possible espérer vieillir à ses côtés), sans me faire emmerder par des militants qui comptent m’expliquer que ce qui a fonctionné pendant des siècles est désormais à jeter.

          • Rassurez vous ça n’est pas les cas vous êtes aujourd’hui tout à fait libre de vivre cette vie sans discrimination, ce qui n’est pas le cas des transgenres. Ce que je ne comprendrais jamais c’est pourquoi autant de libéraux se sont opposé à la loi du mariage pour tous et à la théorie du genre alors que l’économie est bien plus importante à leurs yeux plutôt que les questions morale. C’est à cause de ça que j’associe le libéralisme au conservatisme, car il y a beaucoup de libéraux qui pensent que l’Etat se doti d’imposer un ordre naturel y compris dans la vie privée et les questions de société. Vous croyez que ça fait plaisir de voir un enfant à l’école se faire martyriser parce qu’il aurait préféré être une fille, non moi ça me choque, surtout quand des libéraux soutiennent ces idées.

            • Non justement, les libéraux pensent que ce qui concerne la vie privée est l’affaire des individus et pas de l’État : ce dernier n’a donc pas pour mission d’y établir un ordre particulier ou un mode de vie ! Si les libéraux étaient opposés au mariage pour tous, c’est généralement car ils ne reconnaissent pas l’union civile comme quelque chose de légitime. Encore une fois, le mariage est un accord entre deux (ou plusieurs) personnes et l’État ne devrait pas à avoir à juger si ces relations sont viables, respectables ou morales : il doit garantir une seule chose, qu’elles sont le fruit d’individus responsables et consentants.

              Bon, ça c’est la théorie, car il y a les conservateurs… Sans vouloir m’exprimer à leur place, certains considèrent par exemple que l’État doit assurer un renouvellement démographique et donc l’établissement de couples « fertiles » grâce au mariage hétérosexuel. Personnellement, je trouve ça absurde !

              Ensuite, les libéraux sont par définition très méfiants en ce qui regarde l’État : parler de « théorie du genre » chez un politique, sous tend généralement une grande part de constructivisme, d’étatisme, etc… des choses pas franchement rassurantes donc, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants où l’on peut facilement toucher l’endoctrinement !

              Mais je suis plutôt d’accord avec vous : la partie émergée de l’iceberg libéral, c’est l’économie. Pourtant cette philosophie va beaucoup plus loin et ne peut pas se passer d’autres domaines de réflexion et d’application. Personnellement, je suis engagé dans la lutte pour l’égalité homme femme, contre l’exclusion des transgenres, des homosexuels, etc… D’une part, en considérant que l’État ne devrait pas faire de distinction entre les individus sur ce genre de critères (égalitarisme et individualisme), ce qui correspond dans un sens au libéralisme; mais également d’une autre part, de manière personnelle, car ce n’est pas à l’État de dicter une manière « morale » de pensée, c’est aux individus raisonnés de convaincre les autres du bien fait de leurs idées !

              En bref, déconstruire certains mécanismes de la société (que ce soit l’étatisme récurrent ou les stéréotypes de genre), ne rime pas nécessairement avec constructivisme (ce que certains libéraux semblent parfois oublier lorsqu’on aborde des luttes comme le féminisme par exemple). 😉

            • Libre de vivre cette vie sans discrimination ? Disons qu’il devient difficile dans ma génération d’espérer un mariage qui puisse durer sans être brisé à la première contrariété, mais peut-être ne fréquenté-je pas les bons milieux sociaux.

              Pour ce qui est du mariage entre homosexuels, ce qui gène les libéraux, c’est que l’Etat s’en mêle (de même que tout vrai libéral devrait être gêné que l’Etat se mêle du mariage des hétérosexuels). Un mariage, c’est quoi ? Une association entre adultes, destinée à gérer les biens et les enfants de ce qu’on a pour coutume d’appeler une famille (et à savoir en cas de malheur ce qu’il adviendra d’eux) et d’y établir les obligations de chacun des participants. Ce genre de choses devrait pouvoir se faire devant une professionnel du droit (un juge, si l’on cherche un mariage hors religion, ou un prêtre, si l’on cherche un mariage selon le droit coutumier de telle ou telle religion), en tout cas dans une société de liberté.

              L’idéal libéral, il est là et pas ailleurs : séparer l’Etat et l’institution du mariage. Que l’Etat se borne, tout au plus, à enregistrer qui est marié avec qui. Il émergera sans doute un modèle plus « efficace » que les autres, ce qui ne privera toutefois en rien les autres types de mariage de leur légitimité.

              Quant à la « théorie du genre », il faut nous mettre d’accord sur ce dont nous parlons. Si nous parlons des « études de genre », qui expliquent d’un point de vue hsitorique, sociologique, neurologique pourquoi pas pourquoi le rose est plus associé aux filles, alors c’est très intéressant, et ça devrait rester dans les universités, comme toutes les spécialités scientifiques.

              Mais si il s’agit de dire que n’importe quel gamin peut se retrouver à se considérer comme étant de n’importe quel genre parce que c’est sa dernière lubie (ou celle d’un des adultes de son entourage), alors c’est évidemment faux. L’être humain n’est pas une table rase sur laquelle n’importe quoi peut être fait. C’est cette croyance en la tabula rasa qui a permis à des gens comme John Money de dire à des parents « votre enfant est intersexué ? Allez l’opérer, lui choisir un sexe au hasard, et je vous garantis que tout ira bien ». Evidemment, une fois sur deux, le sexe ressenti n’est pas le sexe attribué, engendrant dépressions et suicides. Parce que oui, il y a eu des morts.

            • @Philiber Té
              Je suis d’accord avec vous pour ce commentaire, vous me rassurez
              @Benjamin Guyot
              De même d’accord avec vous cette fois ci, en effet l’étude de cette théorie me semble plus appropriée dans le supérieur, par contre je pense que cours sur la tolérance envers les autres camarades de classe me semble être une bonne intention afin d’éviter les ratonnades, l’isolement et la discrimination.

            • Adwaoc : nous avons enfin trouvé un terrai d’entente, et j’en suis heureux. Enseigner la tolérance, c’est bien, et l’école devrait en rester là (l’idéal étant évidemment que ce soient les parents qui l’enseignent).

      • et la transylvanie ?

  • quand on signe un bail agricole, on s’engage généralement à faire valoir le bien en  » bon père de famille « . cela n’a rien à voir avec la théorie du genre, mais veut dire clairement que le preneur doit faire valoir ses terres en songeant à l’avenir, un peu comme s’il s’agissait de ses propres enfants, c’est à dire en prenant soins de faire les amendements et fumures qui permetront de soutenir des rendements régulier sur le long termes… au lieu de  » pomper  » le bien pendant quelques année ( il est facile de faire des grosses récoltes avec de forte fumures azoté, sans mettre de fumures de fond – potassium , phosphore et calcium, c’est économique, mais ça épuise le sol sur le long terme… ) , et de s’en aller voir ailleur pour recommencer.

    quand on connait la misère dans laquelle le monde agricole est en train de finir dans ce pays ( j’ai encore enterré cette semaine un collègue de l’école agricole de 44 ans, et c’est pas le premier ) on peut penser que légifèrer sur ce point précis de droit, est un peu comme partir à le pèche en mai 40: vraiement pas la priorité !!!

    • Au contraire. Grâce à la suppression de cette expression, remplacer par du vide, il devient possible de se foutre de l’avenir (après tout, c’est très raisonnable de se foutre de l’avenir puisque nous seront tous mort, dans l’avenir). Et ça c’est très urgent pour une écolo. Oh wait …

      • le mieux serait encore de favoriser le développement d’une agriculture basée sur des fermes de dimension moyenne en faire valoir direct: c’était un peu le but de la safer à sa création, hèlas, ça a fait chou blanc, les paysans ne sont généralement pas capable d’acquérir leur foncier. ils préferent gaspiller leurs revenus en intrant et materiel inutil ( surfertilisation et surmecanisation ) plutot que d’acheter du terrain. pourtant, s’ils étaient propriétaires, pas besoin de formule au bas d’un contrat de location, l’idée de faire les investissement mettant en valeur leurs terre, s’imposerait d’elles mèmes.
        depuis la réforme de la PAC de 1992, ils se sont lancés dans une course à l’agrandissement pour cumuler les hectares et surtout les subventions qui allaient avec. inutile de leur dire qu’ils valait bien mieux augmenter la marge à l’hectare plutot que de multiplier les hectares et les dettes, ils sont trop content d’avoir un plus gros tracteur que leurs parents, et s’il avait fallu ajuster les intrants à la baisse, ils auraient perdu la face vis à vis du directeur de la  » coopé « . depuis 15 ans, les éleveurs ont dépenser une fortune pour les  » mises aux normes de batiment d’élevage « , avec un endettement records pour financer du vent: les fosses à lisier sont bien sur invendables s’ils décident d’arreter l’élevage et de vendre leurs batiments. ils auraient bien mieux fait de mettre la mème somme dans du terrain.
        comme quoi les mariage entre cousin ne favorisent jamais l’intelligence chez la descendance…

  • âneries ! personne n’empêche personne d’emplyer les termes qu’il veut ! Ce qui en question c’est de supprimer des termes qui ne veulent catégorématiquement rien dire par un terme ayant bien plus de sens. la preuve, vous êtes obligé d’expliciter ce que veut dire « en bon père de famille », expression très subjective.

    • Adwaoc: « âneries ! personne n’empêche personne d’emplyer les termes qu’il veut ! »

      C’est un terme juridique précis, rien à voir.
      Tu peines vraiment à comprendre le sens des mots ou tu ne sais vraiment pas lire un article ?

      Adwaoc: « vous êtes obligé d’expliciter ce que veut dire « en bon père de famille », expression très subjective. »

      …Effectivement, étymologie, expressions courante, mots, sens, tout t’échappes.

      • tu m’expliqueras en quoi dans « bon », « père » ou « famille », il y a une référence à la gestion financière. C’est un terme juridique qui a un sens précis, dans ce cas autant expliciter directement ce que cela signifie plutôt que de l’exprimer sous une expression qui ne veut rien dire sauf à lui donner ce sens de manière arbitraire.

  • > il faut rappeler que les Romains disposaient d’un droit écrit et codifié depuis 450 avant J-C avec la loi des douze tables

    Donc le loi des douzes tables était un code, ne comportant qu’une seule loi ? Je doute que l’auteur connaisse le sens du terme « codifier », bien que ça ne l’empêche pas d’affirmer l’Histoire, hélas.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Nathalie MP Meyer.

Nous sommes au XXIe siècle et le monde persiste à être extrêmement mal fait. Les femmes continuent à subir l’intégralité de la charge de l’accouchement, de la grossesse et de l’allaitement, sans compter l’odieuse charge mentale de toute l’organisation familiale.

Résultat : à la maison, les hommes ne font rien et au travail, ils accaparent les postes en vue et les meilleurs salaires. C’est parfaitement scandaleux. Ce modèle patriarcal ne peut plus durer !

J’ironise, naturellement, mais il n’empêche q... Poursuivre la lecture

Par Frédéric Mas.

La France est sur le point d’atteindre la barre des 100 000 morts du covid, et déjà s’élèvent des voix dans le monde politique pour transformer cette défaite tragique de notre modèle sanitaire et politique en célébration nationale, en hommage.

 

Célébrer les victimes du covid

Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré au sortir du conseil de défense qu’il y aura « évidemment ce moment d'hommage et de deuil pour la Nation », sans doute à l’image de ce qui s’est fait ailleurs... Poursuivre la lecture

Par Anne Coffinier.

Une proposition de loi soutenue par la sénatrice Gatel n° 589 « visant à simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture des établissements privés hors contrat » sera examinée en première lecture le 21 février prochain au Sénat.

Présentée par des centristes, elle ressuscite fort inopportunément et d’une manière à peine atténuée le projet que Najat Vallaud-Belkacem avait essayé de faire adopter in extremis par voie d’ordonnance.

On se souvient en effet que l’ancienne ministre de l’Éducation nationale... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles