Les Britanniques devraient se réjouir de l’immigration roumaine et bulgare

Quelques prétendus supporters du libre échange au Royaume-Uni s’opposent à tort à la liberté de circulation des individus.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
immigration

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les Britanniques devraient se réjouir de l’immigration roumaine et bulgare

Publié le 10 janvier 2014
- A +

Par Matthew Feeney.
Un article de Reason.

immigration

La semaine passée, les contrôles transitoires restant sur la liberté de circulation des Roumains et des Bulgares en Union européenne ont été levés. Désormais, Roumains et Bulgares sont libres de travailler partout dans les pays de l’Union grâce à l’une de ces bonnes mesures.

Sans surprise, durant la période du nouvel an, les tabloïds britanniques ont affiché leurs craintes face à l’abandon des contrôles transitoires pour ces populations. Un article du Daily Mail a averti à ce titre que presque tous les vols et bus partant de Roumanie et de Bulgarie pour le Royaume-Uni étaient bondés. BuzzFeed a expliqué par la suite que cette information du Mail était erronée. Il n’y a qu’une exception à la pléthore d’informations négatives des médias à propos de cette affaire : The Economist a publié une lettre ouverte aux Roumains et aux Bulgares les invitant à rejoindre le R.U.

Certains politiciens ont emboité le pas des tabloïds en révélant leur inquiétude vis-à-vis de l’arrivée imminente de Roumains et de Bulgares. Alors que le 1er janvier arrivait, le Premier ministre David Cameron, qui a fait face à des pressions de quelques-uns de ses collègues pour s’occuper des migrations européennes, a soutenu que l’Union européenne devrait réformer sa politique de liberté de circulation, et un article du Financial Times a affirmé qu’il partageait l’appréhension de ses concitoyens à propos des migrants roumains et bulgares, ajoutant que la liberté de circulation des individus ne pouvait être un principe « totalement non qualifié » de l’Union européenne.

La ministre de l’Intérieur britannique Theresa May a assuré que le Royaume-Uni devait limiter le nombre de citoyens européens pouvant travailler sur son territoire, un mouvement que le vice-Premier ministre Nick Clegg, un démocrate libéral, a défini comme devant être illégal. Les membres du Parlement siégeant au sein du groupe parlementaire multi-partite sur les Tsiganes, Voyageurs, et Roms ont averti que certains politiciens risquaient de détériorer les relations entre communautés avec leur discours anti-Roms.

La rhétorique politicienne au Royaume-Uni autour de la migration roumaine et bulgare a mis en  évidence le fait que des politiciens de partis politiques dont les membres prétendent être pro-marché ou anti-européen, ou les deux, mettraient en œuvre des politiques anti-capitalistes hostiles à la liberté de circulation des personnes s’ils avaient le pouvoir.

Cameron et May sont tous deux membres du parti conservateur, et se sont prononcés en faveur du capitalisme.

Dans un discours prononcé en mai cette année, May a réaffirmé l’engagement du parti conservateur pour le capitalisme, en déclarant :

Nous croyons au libre marché puisque l’histoire a prouvé qu’il était le meilleur moyen d’offrir des opportunités à tous, indépendamment de qui vous êtes et d’où vous venez.

Au cours d’un discours de janvier 2012, Cameron annonçait :

« Je crois que le marché et l’entreprise libre sont les meilleures forces imaginables pour accroitre la richesse et le bonheur » et dans un discours d’octobre de la même année à une conférence du parti conservateur Cameron argumentait que les conservateurs « laisseraient le socialisme des années 70 aux autres ».

Cependant, sur le site internet du parti conservateur, conserver l’immigration à un faible niveau est présenté comme un objectif, à côté de la réduction des impôts et du crime.

Les membres du parti eurosceptique britannique UKIP ont également présenté leurs craintes vis-à-vis de l’afflux imminent de ces populations. Dans son discours à la conférence de l’UKIP cette année, son leader, Nigel Farage, a alerté son auditoire sur les effets en matière de tourisme social et de criminalité qu’engendrerait la libre circulation de ces personnes. À noter que Farage n’est pas opposé à l’idée que le Royaume-Uni accueille des réfugiés syriens (à condition qu’ils soient chrétiens).

La rhétorique anti-immigration de l’UKIP est particulièrement inattendue venant d’un parti se prétendant libertarien dans ses statuts.

Il est frustrant de voir tous ces supporters autoproclamés du marché libre se montrer aussi hostiles à une hausse de l’immigration. Les défenseurs du marché libre considèrent qu’avoir peu de restrictions sur les mouvements mondiaux de marchandises est préférable à un accroissement du protectionnisme. Pourquoi les déplacements de main-d’oeuvre devraient-ils être traités différemment ?

Mais il y a plus frustrant encore que l’incohérence affichée par les politiciens qui se prétendent partisans du libre marché tout en militant contre la libre circulation des personnes : le fait que les objections à l’immigration au Royaume-Uni soient erronées. Malgré ce que l’on dit souvent dans ce pays, celui-ci n’est pas envahi par l’immigration, les immigrés font baisser le prix des logements, et la plus récente immigration peut même être considérée comme contributrice nette aux finances publiques.

Il y a bien entendu des parallèles américains à faire avec les incohérences affichées par les politiciens conservateurs au Royaume-Uni. Beaucoup de conservateurs américains plaident pour le marché libre, mais, alors qu’ils ne voient aucun inconvénient à ce qu’une personne se déplace de New York à Phoenix, leur opinion change si le trajet se fait de Tijuana à Phoenix, ce qui est une honte puisque les migrants qui s’installent dans des économies à revenus élevés (comme les États-Unis) sont souvent davantage mus par un esprit d’entreprise que la population locale.

Il convient de rappeler que le niveau actuel de bureaucratie et de règlementation relatives à l’immigration est récent en Europe. Au Royaume-Uni, jusqu’en 1794, tous les passeports étaient délivrés et signés par le monarque et ressemblaient davantage à des lettres d’introduction qu’aux documents que nous connaissons aujourd’hui. Les passeports, tels que nous les utilisons de nos jours, ont été introduits au début du siècle dernier.

Dans la seconde moitié du 19ème siècle, l’expansion des chemins de fer à travers l’Europe rendait l’efficacité du contrôle des passeports difficile. Par conséquent, en 1914, les visas et autres passeports ont été abolis pratiquement partout en Europe. À l’échelle de l’histoire humaine, les restrictions actuelles sur la circulation des personnes sont incroyablement strictes et restrictives.

La politique migratoire de l’UE est bonne pour l’Europe et devrait être soutenue par ceux qui se prétendent capitalistes. C’est une honte que ces lois européennes sur la liberté de circulation ne soient pas appliquées mondialement. En 2011, Michael Clemens du Center For Global Development estimait que le PIB mondial pourrait progresser d’au moins 67 % et au plus de 147,3 % si tous les pays retiraient leurs contrôles migratoires. Ne serait-ce pas appréciable ?

Dans les mois et années à venir, il n’y a aucun doute qu’on verra des reportages sur des minorités roumaines et bulgares commettant des délits et se livrant à la fraude sociale au R-U, et certains politiciens qui prétendent œuvrer pour le capitalisme s’égosilleront à l’encontre des derniers flux migratoires pénétrant le royaume. Au milieu de tous ces reportages alarmistes et de cette inévitable rhétorique politicienne anti-immigration, il est utile de rappeler qu’il n’est pas rationnel de combattre l’immigration quand on se dit capitaliste ou libéral, et que la libre circulation des individus n’est pas seulement bénéfique économiquement, mais qu’elle était également la norme dans l’histoire humaine.


Sur le web. Traduction : Barem & Raphaël Marfaux.

Voir les commentaires (63)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (63)
  • Mais ne désespéreront pas puisque pendant que l’Europe est très occupé à se barricader. De nombreux pays signe des accords de libre circulation ou les renforces. En Afrique notamment, mais aussi en Asie. Reste à voir si les positions changent positivement en Amérique Latine.

  • L’auteur de cet article devrait donner son adresse pour qu’il puisse gouter a ce dont il veut gaver les autres. Toujours les memes bobos qui vivent loins des racailles et en veulent toujours plus chez les autres… Tous ca pour de la main d’oeuvre pas cher qui les aidera a se goinfrer toujours plus.

    • Jolie avalanche de poncifs, une bonne dose de xénophobie bien collectiviste, humm, délicieux !

      • C’est bizarre cette critique de l’UKIP sur son manque de libertarianisme, c’en est presque du Soral, à vouloir savoir qui a la plus grosse.

        « Pourquoi les déplacements de main d’oeuvre devraient-ils être traités différemment ? »

        Pourquoi diable en effet considérer des déplacements de population différemment des déplacement de biens ou de capitaux. C’est de la marchandise humaine après tout, super festive et tout et tout. Tous les cerveaux venus de l’est, pour endiguer le chômage de nos états providence, c’est de la fête pure. C’est aussi vrai que l’impact sociétal est totalement négligeable, cf. la situation française, le communautarisme, etc, etc…

    • Euh. .. mais si vous êtes propriétaire de plein droit de votre terrain et que vous ne voulez pas de GDS chez vous vous avez parfaitement le droit de refuser… (enfin pas en France, au Brésil, a Cuba et dans d’autres temples du capitalisme sauvage: la, en effet, tout propriétaire que vous soyez si l’état decide de creuser chez vous demain matin et d’installer un derrick sous votre balcon vous n’avez pas le moindre, si ce n’est celui de déguerpir)

      Résumons: dans un système libéral, vous avez le droit de refuser l’exploitation des GDS chez vous, tout comme j’ai le droit de l’autoriser chez moi.
      Dans votre système : vous ne voulez pas de GDS, donc personne n’y a droit.

      Qui impose son modèle aux autres déjà ???

  • Cet article manque cruellement de chiffres et données !!! De combien de personnes parle-t-on ? Parmi ces Bulgares et Roumains, quel pourcentage parle anglais ? Quel pourcentage ont fait des études supérieures ? Quel est le taux de chômage dans cette population? Si vous donniez des chiffres montrant par exemple que 95% ont fait des études supérieures, et que le taux de chômage est comparable au reste du UK, nous arriverons à être convaincus. Article purement idéologique, sans aucun fait !

  • de toute façon en france , au point ou on en est ……ça fait belle lurette que la porte est ouverte aux étrangers , alors un peu plus ou un peu moins…..et ce n’est pas pour ça que cela nous a apporté la prospérité…..bien au contraire ….

    • Au contraire, en France, l’immigration va permettre d’ici quelques années de payer les retraites grâce aux cotisations sociales des immigrés installés qui travaillent. Cependant, malgré l’exemple qu’elle voudrait donner, les circonstances actuelles font que les immigrés sont bien obligés d’habiter les quartiers de HLM vieillissants de la périphérie parisienne réalisant des regroupement communautaristes opposés à la doctrine politique. C’est dommage. L’intégration ne se décrète pas mais s’organise (en-dehors du bénévolat) par l’organisation de prise en charge des nouveaux arrivants. Il est smple de constater que ce sont des immigrés qui acceptent, à la première génération, d’occuper des emplois refusés par les autochtones. (Propreté de Paris, ordures). Ce dont il faut se méfier, c’est l’utilisation de non-déclarés parmi les femmes de ménage ou dans la construction, par exemple.

    • Nous avons le m^me homonyme, mais nous ne partageons pas les mêmes idées !!! Je tiens à le préciser. Si vous ne voyez pas que nous sommes manipulés par l’ultra-capitalisme mondialisé, je n’y peux rien !

      • Vous avez demandé l’ultra-capitalisme mondialisé ? Bonjour, vous venez de tomber dessus. Que pouvons-nous faire pour vous ? 😀

  • Oui à la libre circulation, mais alors non à toute prestation sociale, alloc, privilèges, discrimination positive, soins gratuits, lois protectrices, etc. C’est la seule position cohérente quand on est libéral.

    • C’est comme si vous disiez oui à la libre-circulation, mais non à la choucroute. Quel est le rapport?
      Ou alors vous suggérez que les nationaux, eux, ont droit aux prestations sociales.

      • Quel rapport? Les immigrés consomment 3,8 fois plus de prestations sociales que les nationaux, appart ça aucun rapport. Ça devrait être allocs pour personne, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

        • Cette affirmation est honteusement erronée, c’est exactement l’inverse qui se produit. Les immigrés sont globalement excédentaires, les prélèvements qui leurs sont soumis sont plus élevés que les prestations distribuées.

          • Les prélèvements vont toujours être plus élevés que les prestations, même pour les nationaux. L’Etat a un coût, il y a forcément une perte d’argent dans le processus prélèvements/redistribution.

            Quoiqu’il en soit il y a toujours des payeurs nets d’impôts et des consommateurs nets d’impôts. Pour les immigrés européens éduqués, je ne dis pas, mais pour les autres, qui ont bac – 5, je doute qu’ils fassent partie de la catégorie des payeurs nets d’impôts, mais j’ai peut-être tort. Je serais curieux de connaître vos sources, après tout l’immigration est peut-être vraiment une « chance pour la France ».

            • Edmond, le travailleur irrégulier qui bosse au noir est très probablement excédentaire, puisqu’il ne peut pas réclamer grand chose comme allocations, tandis qu’il paie la TVA plein pot (pour résumer à gros traits).

    • Mais ce que vous décrivez(allocations) n’existe pas POUR les immigrés mais bien POUR les nationaux. Et c’est bien la le problème. Parce que le chiffons rouges du vols des immigrés est agité systématiquement mais si les comptes sont dans le rouge, c’est tout simplement parce que ce système marche sur la tête.

      • Ben oui, donc supprimons toute redistribution, non seulement pour les étrangers mais aussi pour les nationaux. Et en plus, ça nous fera plein d’autres retombées positives.

        • Mais je l’ai déjà dis je suis contre l’état la redistribution le CICE la TVA sociale et autres. Les immigrés dans dans tas de pays on réussi sans aides sociales. Si chacun fait sa part d’accueil / bonne volonté, l’union mène au succès. Plus généralement c’est pas le RSA qui a sorti les chinois de la misère.

      • Et l’aide médicale d’Etat en France, c’est quoi? C’est réservé aux nationaux peut-être?

      • Mais qu’est ce que vous racontez les allocations sont ouvertes à tout le monde. Vous n’êtes jamais allés dans une CAF.
        90 % de l’immigration en France en 2013 n’est pas une immigration de travail, de quoi voulez vous qu’ils vivent si ils ne travaillent pas?

  • Si je résume les arguments de cet article :

    – il faut soutenir l’immigration parce que ça fait augmenter la croissance, mais est-ce que ça profite concrètement au peuple britannique ? Je comprend bien que les immigrés verront leur conditions de vie s’améliorer en passant de la Bulgarie vers le Royaume-Uni, ça profitera également aux ploutocrates qui bénéficieront d’une main d’oeuvre bon marché qui leur permettra de faire pression à la baisse sur les salaires (ploutocrates qui financent les organes de propagande comme Reason et The economist, soi dit en passant), mais est ce que le citoyen britannique s’y retrouve ?

    – L’argument anti-immigration selon lequel ouvrir les frontières aux roms et autres populations du tiers monde augmente la délinquance est évoqué par cet article, mais il n’est pas réfuté. On est supposé s’agenouiller et se soumettre au dogme de la liberté de circulation quelle qu’en soient les conséquences.

  • l’argumentaire des libéraux pro-immigration me laisse toujours perplexe. Il n’y a pas que l’économie dans la vie. Si les locaux percoivent les immigrants comme une nuisance, vouloir les obligés à acceuilir de force ces immigrants et une violation des droits de propriétés des locaux. Et si la population ne veux plus en entendre parler c’est que les « chances pour » ont jusqu’a présent surtout été la cause de violence, de colonisalisme culturel, d »exigences. Et ne contribue pas du tout a payer les retraites ou autres arguments bidons dans la réalité, loin de la théorie.
    Cela car les immigrants ne sont pas des chiffres, mais individus, venant avec leurs bras, mais aussi un ensemble de valeur, de comportements et de religion qui peux les rendre indésirable indépendamment de leur valeur économique. Les populations locales ont le droit de choisir ceux qui arrivent, et de ne selectionner QUE ceux qui apporteront quelque chose, et non pas une masse collective indifférenciée, qu’on espère en moyenne bénéfique.
    Sans compter qu’une société fragmenté voit naturellement sa confiance diminué de plus en plus, ce qui rend difficilement applicable une société libérale (comme le démontre très bien Hoppe, les sociétés libres tendent vers l’homogénéité).

    • Le libéralisme moderne est justement né de la fragmentation (en l’occurrence religieuse) de société autrefois homogènes.

    • Jonathan, la position des pseudo-libéraux anti-immigration devrait laisser encore plus perplexe. Je suis en faveur de la libre circulation des personnes pour une raison de droit et de liberté, pas d’économie.

      Par ailleurs, personne ne vous empêchera de vendre ou de louer un appartement à un type dont la tête ne vous revient pas (quitte a fournir une excuse bidon). Il n’y a donc pas d’obligation de les accueillir de force.

      Enfin, je trouve assez désobligeant que vous traitiez mes aïeux et bisaieux de « chances pour ». Vous allez finir par blesser quelqu’un.

  • Et tout cela dans le respect de la liberté, de la propriété et de la sûreté … ? j’en doute, les lobbys gauchistes veillent

    En France, le cas des roms est un bon cas d’application. Si on veut que la libre circulation soit acceptée par le peuple, il faut commencer par faire appliquer strictement et uniformément les lois. Faire évacuer systématiquement le campement de roms qui s’installe illégalement sur le terrain de sport de la commune, arrêter et juger les auteurs de vols qui se multiplient des qu’un campement s’installe … Cela voudrait dire une police locale appliquant le droit de propriété, des juges impartiaux et libres … Une pure fiction.

    Sans parler du système d’assistanat franchouillard qui offre une couverture sociale généreuse. Généreusement payée avec l’argent des autres, de plus en plus miteuse pour ceux qui la paient (les mêmes) et qui attire tous ceux qui croient au père noël. Et en particulier nos immigrants …

  • Excellent article qui pointe une contradiction malheureusement partagée par un certain nombre de libéraux français, les commentaires en témoignent.
    Les clichés sur le libéral qui ne pense qu’à l’économie et ne défend que sa propre « liberté » ne sont pas prêts de disparaitre …

    • François, « Les clichés sur le libéral qui ne pense qu’à l’économie  » oui mais l’argument de conclusion est :

      « on se dit capitaliste ou libéral, et que la libre circulation des individus n’est pas seulement bénéfique économiquement, mais qu’elle était également la norme dans l’histoire humaine. »

      Il n’est pas question de défense des libertés…

    • et les clichés des soit disant » gauchos » qui excluent l’économie du projet de société ne servent que l’intérêt d’une oligarchie dominante qui refuse d’admettre que les êtres humains ne sont pas des marchandises.

      • Exactement, les êtres humains ne sont pas des marchandises.

        Les marchandises peuvent donc passer les frontières européennes librement. Par contre les êtres humains qui ne correspondent pas aux normes de qualité exigées doivent être renvoyés immédiatement vers leur pays producteur.

    • « Les clichés sur le libéral qui ne pense qu’à l’économie et ne défend que sa propre « liberté » ne sont pas prêts de disparaitre … »
      C’est quand même important de défendre sa liberté. En tous cas je ne défends surement pas la CONTRAINTE consistant à m’empêcher de vivre/embaucher des étrangers

      • si c’est fait dans le respect de la dignité humaine, why not ?
        Mais assimiler le droit à la libre circulation des marchandises à celle des êtres humains est certainement très porteur pour l’imagination de la majorité, alléchant autant qu’une pub.
        Sauf que les réalités sont toutes autres.
        la libre circulation des êtres humains au delà des frontières ne se décrête pas dans la réalité. Elle se peut où ne se peut pas, d’abord financièrement, qu’on le veuille ou pas ! Les moyens linguistiques et intellectuels essentiels sont un autre obstacle pour la découverte. L’éducation devrait contribuer à rendre cette autonomie aux jeunes, si les parents ne s’y opposent pas par leurs attitudes arrongantes ou égocentriques qui ne supportent aucune frustration ni cadre de vie propice à l’acquisition de cette autonomie. Vous ne verrez qu’exceptionnellement des smicards voyager à l’étranger. C’est un pourcentage infime. Et je peux imaginer qu’ils finissent par bien se moquer de l’euro puisqu’ils ne pourront même plus voyager librement avec l’augmentation des loyers. Mais il est vain de vouloir faire boire ou manger quiconque qui n’a pas soif ou faim, à moins qu’on ne le torture. Je n’appartiens pas à cette catégorie -là ;
        Je n’interviendrai donc plus sur ce site dont la majorité n’a en réalité aucune intention véritable d’analyser puis de partager les responsabilités des situations de crises actuelles, et pour qui la remise en question ne concerne que les autres , qui s’enorgueillissent de l’ultralibéralisme (Benjamin Guillot, pseudo ) en ayant profité du système éducatif démocrate sans jamais rien vouloir donner en retour à la société, ( et les moyens sont multiples ), qui usent de tous les moyens pour détruire les sociétés dont les protections ont été acquises dans la douleurs et le sacrifice des 3/4 de la population, du peuple, que le monde entier envie mais détruit à petit feu, la torche n’étant pas loin.
        Si aucune prise de conscience n’est prise rapidement par les meneurs de ce jeu abject, le bilan sera lourd sur les nouvelles générations. et il risque fort, celui-ci, d’être irrémédiable. Ils ne pourront pas dire qu’ils n’ont jamais été avertis, cette fois-ci.
        A bon entendeurs/ deuses , salut !

  • Vous ne comprenez pas, souvent ils ne s’opposent pas aux roumains et bulgares par logique économique mais par « identitarisme ». C’est dur a comprendre pour des libéraux pur jus mais il y a des gens qui considèrent qu’ils sont une nation, quelle a une identité, une culture, etc et que trop d’immigration risque mathématiquement de tuer cela pour le remplacer par autre chose. Comme il y a des gens qui s’opposeraient a voir 60 millions d’arabo-musulmans en France, qu’elle devienne musulmane. Ça n’a pas grand chose avec l’économie, très peu. Si on est un liberal « mondialiste » on trouve cela stupide, on laisse libre toute la planète d’aller où on veut et de changer l’ADN des nations comme on veut, mais si on est un liberal qui reconnait les nations comme finalement on reconnaitrait le droit de propriété d’une famille à l’intérieur de sa maison, l’immigration de masse (surtout extra-occidentale) pose alors problème par rapport a cette préservation de l’identité, de la culture, etc.

    • Drôle de conception de sa culture qu’elle soit si menacée par les vides qu’elle laisse ouverts à d’autres qui ne la jugent pas assez attrayante pour l’adopter. Si on est libéral, on pense que son ADN vaut quelque chose et qu’il ne sera pas changé, ou qu’il ne vaut rien et alors tant mieux s’il est changé.

  • C’est intéressant de confondre libre entreprise, libre circulation des marchandises et finalement des personnes. Sur le plan intellectuel, on ne peut qu’être séduit. Mais cela suppose que Rousseau aie raison, que l’homme soit bon, qu’il n’y ait pas de conflit entre populations conquies par les forces bénéfiques du marché.

    La France est en train de vivre le début d’une forme de grand remplacement par une population issue de l’immigration africaine, soit 25 % environ des naissances actuelles pour 13 % de la population… (dans le fameux 9-3, ce sont plus de 65 % des naissances qui ne sont plus réellement françaises). Pour ceux qui fréquentent ces chères têtes pas blondes dans le milieu scolaire par exemple, l’hypothèse de lendemains harmonieux n’est pas vraiment évidente.

    Alors, quand on porte un idéal de mixité sociale salvatrice, il est préférable de traiter l’autre d’obscurantiste xénophobe, en oubliant que nous sommes tous naturellement xénophobes, qu’à l’échelle des quartiers, cela se prouve dans le monde entier, n’en déplaise à certaines « autorités morales », qui se font sentir jusque dans ce site…

    Oui, bien sûr, il y a eu des migrants en Europe, des européens de culture européenne, qui ont entrepris chez les voisins et se sont fondus dans la masse : on voit bien combien aujourd’hui les migrants africains et leurs descendants de 3è génération s’intègrent…

    •  » nous sommes tous naturellement xénophobes,  »
      Parlez pour vous, j’aime tellement les étrangers que je vis chez eux….

    • Il n’y aura pas de grand remplacement tant que les locaux feront des enfants. Puisque le sujet semble vous tenir à coeur, Proponome, j’imagine que vous en avez ou comptez en avoir ? Et davantage que deux, évidemment. Sinon, c’est que vous ne croyez même pas en ce que vous dites.

  • Je ne sais pas à quel moment certains libéraux se sont mélangés les pinceaux en considérant comme équivalentes les personnes et les marchandises. Pour reprendre des paroles pleines de sagesse:

    « Il n’existe aucune raison d’affirmer que le libre-échange des biens entraîne ispo facto, non pas la libre circulation des personnes, mais le droit à l’immigration illimitée et sans restriction, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit.

    Et ce pour une raison bien simple : comme le disent les gauchistes (et pour une fois c’est pertinent), l’homme n’est pas une marchandise.

    Les conteneurs d’écrans plats ne grimpent pas les uns sur les autres pour se reproduire.

    Si les Anglais (ou les Papous de Nouvelle Guinée) ne veulent plus acheter d’écrans plats à la Chine, il leur suffit de ne plus le faire. C’est un peu plus difficile avec des bonshommes.

    Les écrans plats fabriqués en Chine ne crachent pas dans la rue, ne braquent pas les banques, ne commettent pas de viols collectifs, ne réclament pas un logement subventionné par l’Etat, ne poignardent pas de professeurs dans des écoles dont ils ne parviennent pas à suivre les cours, n’exigent pas la construction de mosquées et l’interdiction du porc, ne mettent pas le feu à des voitures parce qu’ils se plaignent de ne pas avoir assez de députés au parlement.

    Bref, la liberté du commerce et la complaisance pour l’immigration de masse n’ont strictement aucun rapport. L’un n’entraîne pas l’autre. L’un ne nécessite pas l’autre.

    Qu’il y ait des politiciens, des intellectuels et des chefs d’entreprise qui militent pour l’un et l’autre est tout à fait certain. Mais il est très important de garder à l’esprit qu’il s’agit là de deux faits distincts. »

    Si certains pays se sont bâtis sur l’immigration – on pense évidemment aux Etats-Unis – toute forme d’immigration n’est pas nécessairement synonyme de succès partout et tout le temps, pas plus que le nombre n’est synonyme de richesse. Demandez-vous dans le premier cas si les Libanais sont si enrichis de la présence de centaines de milliers de réfugiés syriens, ou dans le second si la Chine et l’Inde sont les pays les plus riches du monde.

    L’immigration PEUT évidemment être bénéfique tant pour la population autochtone que pour les nouveaux arrivants. Mais prétendre qu’elle DOIT l’être par principe, systématiquement, quelle que soit la position du pays de départ et la culture des nouveaux arrivants et la quantité des uns et des autres, est une position intellectuelle qui me paraît complètement intenable, sauf avec des œillères en acier trempé.

    On peut bien entendu discuter longuement des critères autorisés, de qui a légitimité pour les décider, du rôle du marché et de la nécessité d’une certaine ouverture. C’est un débat tout à fait intéressant. Mais prétendre que l’immigration de n’importe qui vers n’importe où accroîtra la richesse de tout le monde revient à dire qu’il suffit de laisser la porte de sa maison grande ouverte pour que plein de bonnes choses surviennent.

    • @Montabert. J’apprécie beaucoup votre commentaire. Votre réflexion dépasse de beaucoup celle de l’auteur de l’article qui manie l’angélisme et l’ironie mais n’analyse en rien les effets de l’immigration de masse

    • Excellent. Les quelques idéologues primaires de contrepoints feraient bien de lire cela.

    • Très juste.

      Ca amène donc une question :
      Si c’est si clairement évident qu’une immigration incontrôlée ne soit pas systématiquement positive, pourquoi n’y a-t-il pas de débat en France?
      Et donc ensuite, si on laisse entrer les migrants et qu’on ne veut pas débattre, alors, c’est une volonté.
      Quelles sont donc les motivations derrière ces volontés?

      • Il faut en connaître toutes les causes , même celles qui ne vont pas dans notre intérêt strictement personnel ou de catégorie ………….et les résoudre équitablement au lieu de pratiquer les politiques de l’autruche.

    • Tout à fait d’accord avec vous mais je suis surpris que H16 ne dénonce pas une avalanche de poncifs comme il l’a fait pour Bibi.

    • @Stéphane Montabert : Oui l’immigration de travail est en pratique bénéfique à tout le monde autrement elle n’aurait tout simplement pas lieu. Vous n’avez pas à choisir à la place des employeurs qui peut venir et sous quelle raison. Vouloir limiter les capacités d’immigration d’un pays est un frein à l’activité économique. S’il devait y avoir trop d’immigrés pour pas assez de travail alors ils s’en iraient… à moins de subventionner l’assurance chômage comme en France.

      Je vois que vous êtes Suisse. Et un Suisse qui me parle de trop plein de violence chez lui et de trop d’immigrés ou d’islam est je trouve un curieux décalage avec la réalité.

      • « L’immigration de travail » augmente l’offre sans que la demande ne soit singulièrement affectée. Elle contribue donc à tirer les salaires vers les bas, selon les principes éprouvés de l’offre et de la demande. En bénéficient les employeurs et les immigrés, certainement pas « tout le monde ».

        Je n’ai pas à choisir à la place des employeurs qui peut venir et sous quelle raison en effet. Mais quid de ceux qui viennent sans travail, plus ou moins pour en chercher un sur place? De ceux qui en avaient un et qui l’ont perdu par malchance, paresse, incompétence ou inadéquation culturelle? De ceux qui n’ont nullement eu envie de travailler mais seulement de bénéficier des avantages sociaux fournis par le clientélisme socialiste? De ceux qui viennent au nom du regroupement familial et qui coûteront à la collectivité? De ceux venus au nom de leurs croyances pour carrément pourrir et saboter leur société d’accueil de l’intérieur? De ceux venus pour cambrioler, violer, vendre de la drogue et piller avec l’assurance de peines bien moindres que celles qu’ils auraient eu au pays?

        Comme vous voyez il y a assez loin entre ce que vous qualifiez « d’immigration de travail » et le tout-venant correspondant plus ou moins à l’immigration réelle. J’entends beaucoup de gens chanter les vertus de l’immigration de travail, mais bizarrement beaucoup moins pour expliquer pourquoi les communes avec une forte proportion d’étrangers souffrent systématiquement d’un taux de chômage supérieur à la moyenne.

        « S’il devait y avoir trop d’immigrés pour pas assez de travail alors ils s’en iraient… à moins de subventionner l’assurance chômage comme en France. » Phrase prophétique s’il en est.

        En Suisse, pays que vous n’avez pas l’air de connaître beaucoup, près de la moitié des chômeurs sont des immigrés et ceux-là ne donnent guère l’impression de vouloir repartir. 45% d’entre eux sont aussi inscrits à l’aide sociale. Pour finir, dans le canton de Genève (qui est un peu le paroxysme du genre) les prisons contiennent 92% d’étrangers, et 57% de musulmans (alors que les musulmans ne représentent que 4,9% de la population en moyenne suisse). Mais c’est probablement parce que les autorités genevoises sont odieusement racistes, je ne vois pas d’autres explications possibles.

        Mais je dois certainement me tromper, l’immigration de masse c’est supayr!

        • Et bien supprimer donc leurs allocations.

          Pour le reste la liberté de circulation et d’installation est un droit naturel de tout être humain: ce n’est pas un droit réservé au gens riches, qualifiés, intelligents ou travailleurs. L’Etat n’a pas plus le droit de discriminer les gens selon leurs compétences qu’il n’a le droit le faire selon leurs races ou leurs religions.

        • « « L’immigration de travail » augmente l’offre sans que la demande ne soit singulièrement affectée »

          Ce qui augmente c’est le choix pour l’employeur et le demandeur d’emploi. L’employeur va pouvoir chercher des compétences ailleurs et l’immigré les vendre ailleurs que dans son pays (surtout s’il est en retard). C’est une chance pour ces deux acteurs et donc pour l’économie en général.

          « Elle contribue donc à tirer les salaires vers les bas, selon les principes éprouvés de l’offre et de la demande. »

          Si les salaires sont tirés vers le bas alors c’est qu’ils étaient trop élevés. Je veux bien reconnaitre un problème en matière de différence salaire/contribution à la collectivité nationale mais uniquement dans le cas où le salarié immigré se trouve toujours à l’étranger et soumis à d’autres règles. Ce qui n’est pas le cas dont nous parlons.

          Pour le reste je vous ferais la même remarque que Arno.

    • « Les écrans plats fabriqués en Chine ne crachent pas dans la rue, ne braquent pas les banques, ne commettent pas de viols collectifs, ne réclament pas un logement subventionné par l’Etat, ne poignardent pas de professeurs dans des écoles dont ils ne parviennent pas à suivre les cours, n’exigent pas la construction de mosquées et l’interdiction du porc, ne mettent pas le feu à des voitures parce qu’ils se plaignent de ne pas avoir assez de députés au parlement. »

      Tout ces problèmes sont liés a l’étatisme. Braquage des banques, viol collectif et feu de voitures? L’Etat ne protège pas la sécurité de ses citoyens et ne remplie donc pas ses fonctions régaliennes. Réclamation de logement subventionné? Un Etat libéral strictement régalien ne subventionne pas de logements, ce n’est pas son rôle. Poignardage? Un Etat régalien libéral n’imposerait pas un monopole de l’éducation et chacun devrait payer pour son éducation directement (ou gratuit avec des chèques http://www.contrepoints.org/2013/12/03/148562-la-suede-et-le-cheque-education). Ainsi, les écoles étant toutes privées, elles seraient libres de discipliner les élèves des les premiers écarts bien avant d’en arriver au poignardage, ou encore d’offrir des enseignements de qualité qui font que les élèves se portent bien et intéressés en classe. Les écoles n’arrivant pas à ce niveau de qualité seraient abandonnés et feraient faillite car leurs parents préféreront mettre leurs enfants dans de meilleurs écoles grâce au marche libre de l’éducation. Exigence de construction de mosquées? Encore une fois, ce n’est pas le rôle de l’Etat de construire des lieux de culte et la encore c’est l’étatisme qui est en cause.

      Comme on peut le voir, toutes les critiques de l’immigration sont liés a l’étatisme, cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde et qui créer donc de l’antagonisme entre tout le monde. Dans un état libéral, les immigrés ne posent pas de problèmes, pas plus que le reste de la population.

      • Certes, mais en attendant une (très) hypothétique révolution libérale, la restriction de l’immigration est clairement un moindre mal.

        De plus, les immigrés à faible niveau socio-économique font partie des catégories de la population qui votent le plus pour les partis qui prônent la redistribution, donc chaque immigré du tiers-monde qui est naturalisé et se voit octroyer les droits politique réduit un peu plus la possibilité d’un changement de politique dans un sens libéral. Par exemple, aux USA il est quasiment acquis qu’il n’y aura plus jamais de président républicain (peut-être encore en 2016) et qu’on se dirige vers un one-party rule basé sur la coalition des minorités.

  • Et si le thème des Roms était un moyen d’occuper les esprits pour ne pas parler sérieusement des problèmes de chômage en Europe et de toutes leurs causes ???

  • « La rhétorique anti-immigration de l’UKIP est particulièrement inattendue venant d’un parti se prétendant libertarien dans ses statuts. »

    Inattendue ? Ca fait des années que ce parti « libéral » fricotte avec le populisme d’extrême-droite. Et à l’UE ils se complaisent à faire des actions communes avec des eurosceptiques tels que De Villiers.

  • Drole d’article venant de « libéraux » qui commence par « les Britanniques devraient… », phraséologie un peu trop gauchiste à mon gout, le Bien vs le Mal…

    Reason « devrait » laisser les autres penser et exprimer ce qu’ils veulent…

    • Mais cet article ne vous contraint à rien.

      • Ai-je dit qu’il me contraignait à quoi que ce soit ? Ne me prêtez pas vos sous-entendus…

        Juste des libéraux qui parlent comme les ennemis de Howard Roark je ricane de leur pseudo libéralisme…

        • « Reason « devrait » laisser les autres penser et exprimer ce qu’ils veulent… »
          « Mais cet article ne vous contraint à rien. »
          « Ai-je dit qu’il me contraignait à quoi que ce soit ? Ne me prêtez pas vos sous-entendus… »
          Je dois sans doute rêver…

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Le Maroc est un pays dynamique, son économie est diversifiée, son système politique présente une certaine stabilité dans une région en proie à des crises à répétition. Ce pays a fait montre d’une résilience étonnante face aux chocs exogènes. La gestion remarquée de la pandémie de covid et la bonne prise en main du séisme survenu dans les environs de Marrakech sont les exemples les plus éclatants.

 

Pays dynamique

Sa diplomatie n’est pas en reste. La question du Sahara occidental, « la mère des batailles », continue à engran... Poursuivre la lecture

Les Gilets verts ont bloqué le pays avec leurs tracteurs en demandant notamment que l'on n’importe pas ce que l’on interdit en France. Leurs revendications ont également porté sur l’accès à l’eau et sur la rigueur des normes environnementales françaises, qui seraient plus exigeantes que celles de leurs concurrents.

C'est la hausse du prix du gazole agricole qui a mis le feu aux poudres, en reproduisant les mêmes effets que la taxe carbone sur tous les carburants, qui avait initié le mouvement des Gilets jaunes cinq ans plus tôt.

Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles